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Chapitre 1: Les circuits électriques

Chapitre 1 : Les circuits électriques

Introduction

Un circuit est un système d'éléments interconnectés en vue d'accomplir une fonction


commune . L'objectif de la théorie des circuits électriques est de déterminer la tension
(variable au bornes) entre les borne de chaque élément, aussi connue sous le nom de
différence de potentiel ou voltage, et le courant électrique (variable au travers) qui travers
chaque élément.

Un circuit électrique se compose de deux type d'éléments: les éléments passifs et les
éléments actifs. Contrairement aux élément actifs, les éléments passifs ne génèrent pas
d'énergie. Ces éléments passifs sont des résistances, des conductances et des condensateurs.
Les éléments actifs les plus communs sont les sources de tension et de courant [1].

Figure 1.1 Exemple d'un circuit électrique

Un circuit électrique est composé de différents éléments de propriétés différentes [3] :


 Générateur (source d'énergie): batteries, générateurs de tension, piles. . .
 Récepteurs : résistances, bobines, condensateurs. . .
 Interrupteur :permet au générateur de libérer l'énergie ;

 les fils de liaison véhiculent l'énergie ;


 Appareils de mesure : voltmètres, ampèremètres, oscilloscopes. . .

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Les éléments d'un circuit électrique, généralement des dipôles, sont appelés branches. Dans
un circuit électrique, ces branches sont interconnectées en formant des nœuds et des mailles.
Un nœud est un point de connexion entre trois ou plusieurs branches
Une mailles est une boucle fermée d'éléments en série

1. Courant et tension dans les circuit électriques

1.1Courant électrique

Un courant électrique est un déplacement d’ensemble ordonné de charges électriques


(électrons) dans un conducteur. On le caractérise par une grandeur, l’intensité, définie comme
étant le débit de charges électriques dans le conducteur [2]. Cette grandeur est souvent notée
I , pendant un temps dt, il passe dq Coulombs, l’intensité vaut

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𝒅𝒒
𝑰=
𝒅𝒕

I: intensité du courant se mesure en Ampère (A)


q : charge électrique en coulombs,
t: temps en second

Le courant dans le schéma d’un circuit électrique est représenté par une flèche. Le sens de
déplacement effectif des électrons est l’opposé du sens positif du courant. Cette flèche
indique que si les électrons passent de droite à gauche, on comptera une intensité positive ;
négative s’ils vont de gauche à droite.

Mesure de l'intensité du courant

On mesure l'intensité du courant électrique circulant dans un élément du circuit à l'aide d'un
ampère mètre monté en série avec cet élément

1.2. Tension électrique

La tension électrique est la circulation du champ électrique le long d'un circuit. En


d'autres termes, la tension électrique représente le travail de la force électrique (qui règne au
sein du dipôle) sur une particule chargée, divisé par la valeur de la charge électrique.

𝒅𝑾
𝑼𝟏𝟐 =
𝒅𝒒

La valeur de la différence de potentiel est appelée la tension , et son unité est le Volt
(symbole V). Le Volt est défini de telle manière qu’une charge d’un Coulomb accélérée sous
une tension de 1V acquiert une énergie de 1J : 1V=1J/C.

On représente une différence de potentiel par une flèche à côté du composant, comme sur le
schéma suivant :

𝑈2 − 𝑈1

𝑈2 𝑈1

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Dans le bas de ce schéma, les symboles rayés indiquent la référence de potentiel nulle,
appelée la masse, par rapport à laquelle sont définis les potentiels U2 et U1 .

Analogie hydraulique

Si l'eau et l'électricité font rarement bon ménage, elles ont cependant beaucoup points de
points communs et on peut établir une analogie entre circuit électrique et circuit hydraulique,
le second permettant de mieux comprendre le fonctionnement du premier.

Figure 1.2 analogie hydraulique

Dans la partie gauche du schéma, le débit d'eau à la sortie est d'autant plus élevé que la
dénivellation ℎ = 𝑍𝐴 − 𝑍𝐵 est grande. L'analogie entre les deux phénomènes est donc très
simple : Aux altitudes 𝑍𝐴 et 𝑍𝐵 correspondent les potentiels 𝑈𝐴 𝑒𝑡 𝑈𝐵 ; la différence de
potentiel 𝑈 = 𝑈𝐴 − 𝑈𝐵 correspond à la dénivellation ℎ = 𝑍𝐴 − 𝑍𝐵 . Le débit Q et l'intensité I
sont deux conséquences analogues de l'existence de h et de U.

Notation – unité de mesure


L'unité de mesure de la tension est le volt (V). La mesure de la tension se fait à l'aide d'un
voltmètre branché en dérivation entre les points et .

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2. Résistance et circuit équivalent

2.1 Notion de résistance électrique

Au cour du déplacement des charges mobiles dans un conducteur il se produit toujours un


frottement, c'est à dire qu'une force de sens inverse au déplacement est exercée par le milieu
sur chacune des charges en mouvement.

On dit que le milieu conducteur oppose une certaine résistance au passage du courant
.Comme dans tout les phénomène de frottement le travail de ces forces se transforme en
énergie calorifique. Un conducteur parcourut par un courant s'échauffe c'est l'effet joule [4].

2.2 Définition de la résistance

La propriété d’un conducteur de s’opposer plus ou moins au mouvement ordonné des


charges électriques, c’est à dire au passage du courant électrique, est appelée résistance
électrique. La loi d’Ohm exprime la dépendance quantitative entre l’intensité du courant, la
tension et la résistance électrique.

U= R.I

U: en volt (V) , I: en Ampère (A) R: Ohm (Ω)

2.3 Conducteur passif: Loi d'Ohm

Qu'est -ce qu'un conducteur passif?

C'est un conducteur , récepteur d'énergie électrique dans lequel en régime permanent, toute
l'énergie électrique reçue se transforme en énergie calorifique par effet joule.

Exemple: un radiateur, fer à repasser, four électrique

2.4 Loi d'Ohm pour un conducteur passif

pour tout conducteur récepteur:

la puissance électrique fournie est P= U.I

la puissance calorifique apparue est Pc = R.I²

Pour un conducteur passif P = Pc → U.I = R.I²

d'où U= R.I

U: en volt (V) , I: en Ampère (A) R: Ohm (Ω)

Cette relation est connue sous le non de la loi d'Ohm

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2.5 Application de la loi d'Ohm

Association des résistances

a. La conductance d'un conducteur

Pour calculer le courant I qui parcourt un conducteur passif de résistance R lorsqu'il est
soumis à une tension U on applique la loi d'Ohm sous la forme
𝑼
𝑰=
𝑹

Pour simplifier l'écriture, on a donné un nom à l'inverse de la résistance; on l'appelle la


conductance et on la représente usuellement par la lettre G.

𝟏
Donc par définition 𝑮 = , la loi d'Ohm s'écrit alors I= G.U
𝑹

b. Résistance équivalente

Des conducteurs passifs peuvent être assemblé entre deux points A et B d'un circuit de
plusieurs manière

 En série
 En parallèle
 En groupement mixte

b.1 Association en série

I
A B
𝑹𝟏 𝑹𝟐 𝑹𝟑

𝑼 𝑼𝟐 𝑼𝟑
𝑼𝟏𝟏 𝑼𝟐 𝑼𝟑
𝑼
U
A II B I
𝑹𝒆

𝑼U

Figure 1.3 Association en série

Or la d.d.p U au borne de l'ensemble est égale à la somme des d.d.p partielles 𝑼𝟏 , 𝑼𝟐 , 𝑼𝟑


𝑼 = 𝑼𝟏 + 𝑼𝟐 + 𝑼𝟑

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= 𝑹𝟏 𝑰 + 𝑹𝟐 𝑰 + 𝑹𝟑 𝑰
= (𝑹𝟏 +𝑹𝟐 +𝑹𝟑 )𝑰
La résistance de l'ensemble

𝑼
𝑹𝒆 = 𝑰 𝑹𝒆 = 𝑹𝟏 +𝑹𝟐 +𝑹𝟑

b.2 Association en parallèle

𝑰𝟏

𝑹𝟏

I A 𝑰𝟐 B
𝑹𝟐
𝑰𝟑 = 𝑹𝟏 +𝑹𝟐 +𝑹𝟑
U
𝑹𝟑
U

I A B
𝑹𝒆

U
Figure 1.4 Association en parallèle

Branchons entre les points A et B trois résistance R1 , R 2 , R 3 en parallèle .Soient G1 , G2 , G3


leurs conductances respectives.
U
La même d.d.p U est appliquée entre A et B entre les extrémités de chaque résistance, d'où:

𝐼1 = 𝐺1 𝑈 𝐼2 = 𝐺2 𝑈 𝐼3 = 𝐺3 𝑈

Le courant I dans le circuit avant A et après B est la somme des courants 𝐼1 , 𝐼2 , 𝐼3 :

𝐼 = 𝐼1 +𝐼2 +𝐼3

= 𝑮𝟏 𝑼+𝑮𝟐 𝑼+𝑮𝟑 𝑼

= (𝑮𝟏 +𝑮𝟐 +𝑮𝟑 )𝑼


D'où en appelant 𝐺𝑒 la conductance de l'ensemble:

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𝑮𝒆 = 𝑮𝟏 +𝑮𝟐 +𝑮𝟑

La formule peut s'écrire en utilisant les résistances:

𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
= + +
𝑹𝒆 𝑹𝟏 𝑹𝟐 𝑹𝟑

B.3 Groupement mixte

Un tel groupement est formée de groupement partiels en série et en parallèle montés eux
mêmes en série et en parallèle.

Exemple

Calculer la résistance équivalente de l'ensemble de résistances

1 2
3Ω 1Ω
4.5Ω

8Ω 4Ω 7Ω 2Ω
Ω

3 0.5Ω
3𝛺

3. Energie et puissance électrique

a. Energie

Le courant électrique est un défilé de charge qui, dans un élément récepteur sont entrainées
d'une borne à l'autre par les force de coulomb. Ces forces effectue un travail moteur.

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L'énergie électrique reçue par cet élément et le travail de ces forces de Coulomb.

Pour chaque Coulomb le travail de la force de Coulomb est :

𝑾 = 𝑼. 𝑸

W: en joule, U: en volt , Q: en coulomb

b. Puissance électrique

En régime permanent ( courant continu d'intensité constante) le récepteur reçoit chaque


second un apport régulier d'énergie électrique, son débit en joule par second est par définition
la puissance en watts. Chaque second le courant transport une quantité d'électricité égale à
l'intensité du courant I

𝑾
𝑷= = 𝑼. 𝑰
𝒕
P: en watts, U: en volts, I: en ampère

C'est la puissance reçue par un récepteur

4. Loi de Kirchhoff

Les relations entre les courants à un nœud et entre les tensions à un parcourt fermé d'un circuit
électrique sont définit par deux lois de Kirchhoff: loi des courants et loi des tensions

4.1 Loi des courants

La loi des courants du Kirchhoff est énoncée comme suit: La somme des intensités des
courants qui se dirigent vers un nœud est égale à la somme des intensités des courants qui s'en
éloignent

𝑰𝟏 + 𝑰𝟐 = 𝑰𝟑 + 𝑰𝟒 + 𝑰𝟓

La loi des nœuds stipule alors que la somme algébrique des courants arrivant à un nœud est
constamment nulle :

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∑ 𝑰𝒌 = 𝟎
𝒌=𝟏

On applique la convention de signe suivante:

 courant qui arrive à un nœud de signe +


 courant qui quitte un nœud de signe -

𝑰𝟏 + 𝑰𝟐 − 𝑰𝟑 − 𝑰𝟒 − 𝑰𝟓 = 𝟎

4.2 Lois des tensions

La loi des tensions du Kirchhoff est énoncée comme suit: La chute de potentiel de A et B est
égale à la somme des chutes de potentiel rencontrées diminuées de la somme des élévations
de potentiel.

𝑼𝑨𝑩 = 𝑼𝑨𝑭 + 𝑼𝑭𝑫 + 𝑼𝑫𝑩

𝑼𝑨𝑩 + 𝑼𝑨𝑭 + 𝑼𝑭𝑫 + 𝑼𝑫𝑩 = 𝟎

La loi des mailles stipule que la somme algébrique des tensions le long de la maille est
constamment nulle :
𝑵

∑ 𝑼𝒌 = 𝟎
𝒌=𝟏

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5. Circuit monophasé et triphasé

a) Courant continu

Le courant continu CC ou DC, pour (Direct Current) en anglais, étant cependant souvent
utilisé), par opposition au courant alternatif AC (couplage alterné), est un courant électrique
unidirectionnel : le courant circule continuellement dans le même sens, le déplacement des
électrons se fait toujours dans le même sens. Les électrons circulent de manière opposée au
sens conventionnel du courant. Le courant I va du + vers le - à l'extérieur du générateur, les
électrons font l'inverse. Ces courants sont produits par des générateurs délivrant des tensions
également continues. Les courants continus sont produits par des générateurs ou des
dispositifs délivrant des tensions également continues. Les principales sources de courant
continu sont : Certains générateurs comme les piles, les batteries d’accumulateurs, les piles à
combustible, dynamo ;

U I

t t

U(t)= cte, I(t)=cte, P(t)=cte

Figure 1.5 courant continu

b) Courant alternatif

Le courant alternatif CA, ou AC (Alternating Current) en anglais, étant cependant


souvent utilisé) est un courant électrique qui change de sens. Ce courant alternatif est dit
périodique s’il change régulièrement et périodiquement de sens. Un courant alternatif
périodique est caractérisé par sa fréquence, mesurée en hertz (Hz) . C’est le nombre de
changement de sens (alternances) qu’effectue le courant électrique en une seconde. Un
courant alternatif de 50 Hz effectue 50 alternances par seconde, c'est-à-dire qu'il change 100
fois de sens par seconde (50 alternances positives et 50 alternances négatives). La forme la
plus utilisée de courant alternatif est le courant sinusoïdal, essentiellement pour la distribution
commerciale de l'énergie électrique.

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Figure 1.6 courant alternatif

5.1 Le monophasé

Le courant monophasé est un courant alternatif et le plus utilisé pour le grand public. Il
utilise deux conducteurs : la phase et le neutre (généralement relié à la terre au dernier
transformateur, comme le neutre du courant triphasé). Le courant monophasé est
principalement utilisé pour l'éclairage et le chauffage, lorsque l'emploi de moteurs de forte
puissance n'est pas nécessaire.

5.1.1 Valeurs caractéristiques des régimes sinusoïdales

Figure 1.7 Courant e tension sinusoïdale

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𝑰(𝒕) = 𝑰𝒎 . 𝐬𝐢𝐧(𝝎𝒕)

𝐼𝑚 : est l'amplitude du signal, le courant de crête, en ampère (A)

ω : est la pulsation du signal, en radians par seconde (rad⋅s-1), défini par

ƒ : étant la fréquence du signal en hertz (Hz),

T: étant la période du signal en secondes (s)

𝟐⋅𝛑
𝛚 = 𝟐⋅𝛑⋅ƒ =
𝐓

𝑼(𝒕) = 𝑼𝒎 . 𝐬𝐢𝐧(𝝎𝒕 + 𝝋)

 𝑈𝑚 est l'amplitude du signal en volt (V)

 φ est le déphasage, ou phase à l'origine, exprimé en radians

5.1.2 Valeur moyenne et valeur efficace de la tension

Pour caractériser facilement les grandeurs électriques variables dans le temps des régimes
périodiques ( sinusoïdales) , on distingue les paramètres incontournables, que sont : la
période, la fréquence, la valeur moyenne, la valeur efficace.

 Valeur moyenne de la tension

1 𝑇
𝑈𝑚𝑜𝑦 = ∫ 𝑢(𝑡)𝑑𝑡
𝑇 0

 valeur efficace de la tension

1 𝑇
𝑈𝑒𝑓𝑓 = √ ∫ 𝑢²(𝑡)𝑑𝑡
𝑇 0

Pour une tension sinusoïdale on trouve :

𝑈𝑚 𝐼𝑚
𝑈𝑒𝑓𝑓 = 𝑒𝑡 𝐼𝑒𝑓𝑓 =
√2 √2

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5.2 Le triphasé

L’alimentation électrique triphasée utilise quatre câbles, un pour chacune des trois
phases, et un câble pour le neutre. Chacun des câbles est parcouru par un courant alternatif
sinusoïdal déphasé par rapport aux deux autres câbles. Le neutre est généralement relié à la
terre au départ, il n'est donc pas un câble de transport, à l'arrivée il est simplement recréé par
un couplage en étoile des enroulements triphasés secondaires du transformateur de
distribution basse tension (120/208 volts). Ce neutre est de nouveau relié à une prise de terre
aux endroits où cela est nécessaire.

Le triphasé est un système de trois tensions sinusoïdales de même fréquence et


généralement de même amplitude qui sont déphasées entre elles (de 120 ° ou 2π/3 radians
dans le cas idéal). Si la fréquence est de 60 Hz par exemple, alors les trois phases sont
retardées de 1/(60x3) seconde (soit 5,55 millisecondes). Lorsque les trois conducteurs sont
parcourus par des courants de même valeur efficace, le système est dit équilibré.

5.2.1 Système de tension triphasé équilibré direct

De façon tout à fait théorique, un système de tensions triphasées équilibré direct (TED) est
un ensemble de trois tensions sinusoïdales de même amplitude et déphasées entre elles

d’angles valant toujours 3
[5]. On retiendra la formulation suivante,

 𝑈1 (𝑡) = 𝑈𝑚1 sin(𝜔𝑡)


2𝜋
 𝑈2 (𝑡) = 𝑈𝑚2 sin (𝜔𝑡 − )
3
2𝜋
 𝑈3 (𝑡) = 𝑈𝑚3 sin (𝜔𝑡 + )
3

La représentation temporelle de ces trois tensions n’est pas pratique à représenter, aussi il
est toujours préférable de lui préférer la représentation complexe qui est caractéristique
des systèmes triphasés. Ces deux représentations sont présentées sur la figure.

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Figure 1.8 . Représentations d’un système de tensions triphasées équilibrées direct.

5.2.2 Couplages des systèmes triphasés

En pratique, les trois tensions d’un système triphasé sont produites à partir d’alternateurs
triphasés ou pris en sortie de transformateurs triphasés. Concrètement, ces trois tensions sont
développées par trois bobinages indépendants (qui représentent trois générateurs de tensions).
Il apparaît alors la nécessité d’associer ces bobinages entre eux, on appelle cela « le couplage
des phases ». Il existe deux types de couplages : étoile (Y) et triangle (Δ). Ces deux couplages
représentent les deux façons de concevoir un générateur de tensions triphasées [5]. Leurs
caractéristiques sont résumées sur la figure .

Figure 1.9 Couplage étoile triangle

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Exemple de circuits monophasé et triphasé

Ph: phase, PE: protection électrique, N:neutre

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Bibliographie :

[1] Mohand. Ouhrouche; Circuits électriques, Méthode d'analyse et application, presses


internationales polytechnique, 2008.

[2] G. CHAGNON; Cours de Génie Electrique, Université Paris VI-Jussieu ; CFA


Mecavenir 2004

[3] Mathieu Bardoux; Cours d’électricité, Université de Littoral coté d'Opale.

[4] M. Bellier , A.Galichon ; Electricité industrielle: les phénomènes et leurs lois. Librairie
Delagrave 1980.

[5] Luc Lasne; Exercices et problèmes d’électrotechnique, Dunod, Paris,2011.

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Chapitre 2: Les circuits magnétiques

Chapitre 2: Les circuits magnétiques

Tous les dispositifs rencontrée en électrotechnique sont constitué de conducteurs, d'isolants,


matériaux magnétiques et leurs fonctionnement est régi par les loi d'électromagnétisme.

1. Champ magnétique

1.1 Aimants et bobines


a) Aimant: les aimants sont des solides qui ont la propriété d'attirer la limaille de fer,
celle- ci se fixe sur certaines régions appelé pôles.
Il existe des aimants naturels formé de certains oxydes de fer comme la magnétite.
Mais les aimants utilisé couramment sont des morceaux d'aciers ou d'alliages spéciaux
aimanté à l'aide d'un courant électrique, ce sont des aimant artificiels.

aimant naturel (magnétite) aimant artificiel

Un aimant attire la limaille de fer


et se fixe sur ces pôle

Action mécanique entre pôle


Deux pôles d'aimant de même nom se repoussent, deux pôles de nom contraire s'attirent.

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b) Une bobine parcourut par courant

Une bobine parcourut par un courant se comporte comme un aimant dont les pôles seraient
confondue avec les extrémités: A est le pole sud, B est le pôle nord.

Remarque: Les pôles ou face d'une bobine s'échange quand on inverse le sens du courant.

2. Champ et induction magnétique

2.1 Champ magnétique

 Un conducteur PQ prend en escarpolette entre les branches de l'aimant: il se déplace


lorsqu'on y envoie un courant
entre les branche de l'aimant, un conducteur parcourut par un courant est le siège d'une
force électromotrice (f.é.m).

 Source de champ magnétique


Nous observons le phénomène du champs magnétique autour d'un aimant, bobine
parcourue par un courant, ils sont encore plus intenses au voisinages d'une bobine qui
comporte un noyau de fer (électro-aimant).
2

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Aimant, bobine et électro-aimant produisent un champ magnétique dans l'espace qui


les environne; on dit qu'ils sont les sources de ce champs.

Finalement la source de champ magnétique est toujours un courant électrique ou une


charge en mouvement.

(a) électro-aimant (b) bobine (c) aimant

2.2 Induction magnétique

La grandeur qui défini les propriétés magnétiques en un point d'un champ est appelé
induction magnétique.

L'induction magnétique en un point A est donc une grandeur vectorielle possèdant une
direction et un sens ainsi q'une intensité, module de vecteur lié à A qui le représente. N ous
⃗.
allons préciser les éléments de ce vecteur induction que l'on note ordinairement 𝐵

Direction et sens du vecteur d'induction

Par définition le vecteur d'induction magnétique en un point a pour:


 Direction, celle que prend une aiguille aimantée courte et très fine placé en ce point
 Sens, celui qui va du pole sud au pôle nord de cette aiguille

Force de Laplace
Un circuit parcouru par un courant est soumis à une force quand il est placé dans un champ
magnétique: c'est la force de Laplace

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Définition
Une charge q qui se déplace d'une vitesse v perpendiculairement à la ligne d'induction B est
soumis à une force de Laplace perpendiculaire à la ligne d'induction et à la vitesse,
𝑭 = 𝒒 .𝒗 .𝑩
q : charge électrique (C),
v : vitesse (m/s),
B : intensité de l' induction magnétique (Tesla)

direction : perpendiculaire à qv et à B , donc au plan formé par qv et B


sens : déterminé par la règle des trois doigts de la main droite :

 Les vecteurs 𝐹 , 𝑞𝑉
⃗ 𝑒𝑡 𝐵
⃗ forment un trièdre direct que l'on matérialise par la règle de
la main droite .
⃗ ˄𝐵
𝐹 = 𝑞𝑉 ⃗
⃗F ∶ pouce , qV
⃗ : index, ⃗B: majeur de la main droite

 Le vecteur F
⃗ est perpendiculaire au plan formé par qV
⃗ et B

Comme un peut écrire : 𝑭 = 𝑰. 𝑩. 𝒍


I: le courant en Ampère l: le déplacement en mètre

3. Flux magnétique

Le flux magnétique ou flux d'induction magnétique, souvent noté , est une grandeur
physique mesurable caractérisant l'intensité et la répartition spatiale du champ magnétique.

Cette grandeur est égale au flux du champ magnétique à travers une surface orientée .

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Définition
⃗ à travers une surface orienté S est le produit
Par définition, le flux du champ magnétique 𝐵
scalaire de ces deux vecteurs :
𝜱 = ⃗𝑩
⃗ . ⃗𝑺 = 𝑩. 𝑺. 𝐜𝐨𝐬 𝜶

3.1 Flux à travers une surface plane (spire)

𝜋
α α=0 𝛼= 2

𝜱 = 𝑩. 𝑺 𝒄𝒐𝒔𝜶 𝜱 = 𝑩. 𝑺 𝜱=𝟎

unité de Φ (weber)

3.2 Flux à travers une bobine

Pour une bobine comportant plusieurs spires ce flux est la somme des flux enlacés chacune
des spires. Soit pour une bobine de N spire d'aire S placé dans un champ d'induction B

𝜱 = 𝑵 . 𝑩. 𝑺 𝒄𝒐𝒔𝜶

Loi de Faraday et loi de Lenz :

Un flux magnétique variable, traversant une spire, induit à ses bornes une force
électromotrice (fem) e. Le courant qui circulerait dans cette spire, par le flux magnétique qu’il
génèrerait, s’opposerait à la variation du flux qui lui a donné naissance.


Loi de Faraday et loi de Lenz pour une spire e=−
dt

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Pour une bobine de N spires e=N
dt

4. Champ magnétique des courant

4.1 Champ crée par un fil rectiligne

Soit un fil rectiligne parcouru par un courant I,


Les lignes de champ sont des cercles
concentriques. En tout point M dont la
distance par rapport au fil est r,

La f.m.m (force magnétomotrice) agissant le


long de la ligne d'induction est F= I, la
longueur de cette ligne est L= 2πr, d'ou
l'intensité du champ magnétique H en tout
point de cette ligne et l'induction B est :

𝐼 𝐼
𝐻= =
𝐿 2𝜋𝑟
𝐼
𝐵 = 𝜇0 𝐻 = 𝜇0
2𝜋𝑟
𝜇0 : est appelé perméabilité absolue du vide, 𝜇0 = 4𝜋. 10−7 𝐻/𝑚

4.2 Champ crée dans un enroulement torique de N spire

Les lignes d'induction sont encore des cercles, toutes enserrent NI ampères. D'où, tout le long
d'une ligne d'induction de longueur L

𝑁𝐼 𝑁𝐼
𝐹 = 𝑁𝐼 , 𝐻= =
𝐿 2𝜋𝑅
𝑁
𝐵 = 𝜇0 𝐼
𝐿

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5. Matériaux et circuits magnétique

5.1 Matériaux magnétiques

⃗ , ils
Tous les milieux ont des propriété magnétique mis en présence d'un champ magnétique 𝐻
⃗ et dans le vide 𝐵
sont le siège d'une induction 𝐵 ⃗ = 𝜇0 𝐻
⃗ où 𝜇0 est la perméabilité du vide.
Pour les autres milieux de l'espace, on a supposé qu'on pouvait aussi écrire leur loi
constitutive sous la forme ⃗ = 𝜇𝐻
𝐵 ⃗ en introduisant leur perméabilité μ.

Pour un matériau magnétique, la relation B(H) est : B = 𝜇0 𝜇𝑟 H

𝜇𝑟 : la perméabilité relative du matériau

Un matériau magnétique est un matériau de haute perméabilité magnétique μ. Le rôle est de

canaliser efficacement les lignes de champ magnétique.

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Classification des effets magnétiques

Type de magnétisme Exemples

Diamagnétisme Argent, or, cuivre, mercure, plomb, presque tous les composés
organiques

Paramagnétisme Platine, manganèse, aluminium et certains composés d'éléments


ferromagnétiques par exemple l'alliage 68 % fer 32 % de nickel

Ferromagnétisme Fer, cobalt, nickel et un grand nombre de leurs alliages, en


particulier les aciers, et certain de leurs composés, ainsi que certaines
combinaisons d'éléments non ferromagnétiques

Antiferromagnétisme Chrome, oxyde de manganèse, hématite

Ferrimagnétisme Ferrite de baryum

En électrotechnique seuls les matériaux ferromagnétiques et ferrimagnétiques sont importants


car ce sont les seuls à produire des augmentations du champ magnétique qui sont
significatives .

ferromagnétique (μf), paramagnétique (μp), espace libre (μ0) et diamagnétique (μd.)

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5.2 Circuits magnétiques

Les circuits magnétiques sont essentiellement réalisés avec des matériaux ferromagnétiques
ou ferrimagnétiques car ils permettent d’obtenir des flux élevés. En effet, dans l'air ou un matériau
quelconque, les lignes de champ produites par un bobinage parcouru par un courant ne sont pas
canalisées et le flux produit ne prend que des valeurs très faibles. En revanche, dans le fer, les
lignes de champs sont "concentrées" dans la matière ce qui produit de grandes valeurs du flux.
L'allure classique d'un circuit magnétique est donc représentée ci dessous :

Une force magnétomotrice F = NI force un flux Φ à circuler dans le circuit magnétique.


L'intensité du champ magnétique dans le noyau est donnée par la loi d'Ampère :

⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
NI = ∫ 𝐻 . 𝑑𝑙= HL
on écrit alors:
𝑁𝐼
𝐵 = 𝜇𝐻 = 𝜇
𝐿
𝑆𝑁𝐼
𝛷 = 𝐵𝑆 = 𝜇
𝐿
Il est alors possible de faire intervenir la grandeur appelée "Réluctance" et notée ℜ satisfaisant
à la relation d'Hopkinson : 𝑁𝐼 = ℜΦ

En résumé, pour caractériser toutes les grandeurs dans un circuit magnétique homogène
linéaire, on retiendra les relations :

𝑳
𝑵𝑰 = 𝕽𝜱 𝒆𝒕 𝕽 =
𝝁𝑺

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Analogie avec les circuits électriques :

L'utilisation de la réluctance permet de dresser une analogie entre les relations des circuits
magnétiques et les relations des circuits électriques.

Circuit électrique Circuit magnétique

E: Force électromotrice fem (V) NI: Force magnétomotrice fmm (At)

I: Courant (A) Φ: Flux (Wb)

R: Résistance (Ω) ℜ: Réluctance (At/Wb)

Loi d'Ohm: U=RI Loi d'Hopkinson NI= RΦ

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Chapitre 3: Les transformateurs

Chapitre 3: Les transformateurs

Introduction

Sur les réseaux électriques, les tensions produites par les alternateurs, les tensions de
distribution grandes distances et les tensions d’utilisations ne sont pas les mêmes. La gamme
des tensions disponibles sur le réseau s'échelonne entre 12V et 750kV !
Par ailleurs, étant donné que les lignes de distribution grandes distances sont des lignes
sans neutre, il est nécessaire de recréer le neutre au plus près des zones de consommation pour
pouvoir disposer de lignes monophasées.
Il est alors nécessaire d’utiliser un outil à très bon rendement, à bon marché et permettant
la transformation des amplitudes des tensions ainsi que la création d’un neutre local. Cet outil
est le transformateur.

1. Description

Les transformateurs sont des machines entièrement statiques qui transforment une
tension et un courant alternatif en une autre tension et autre courant alternatif de même
fréquence, de valeur mieux adaptées au transport ou à la distribution de l'énergie électrique.

Ils sont constitués essentiellement de deux bobines en fils de cuivre, l'une dite primaire
et l'autre dite secondaire, enfilées sur un noyau de carcasse ferromagnétique, constitué d'un
empilage de tôles minces en acier.

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Fig 1

Symbole électrique

Le transformateur monophasé présente également un symbole Fig2

Branchement :L'enroulement primaire est branché à une source de tension sinusoïdale


alternative. L'enroulement secondaire alimente une charge électrique Fig 3

Exemple

La plaque signalétique du transformateur renseigne sur son utilisation :

S’il est indiqué 220 V / 24 V ; 50 Hz, cela veut dire que le primaire étant alimenté sous une
tension de valeur efficace U1 = 220 V et de fréquence f = 50 Hz, celui ci délivre une tension
de valeur efficace U2 = 24 V possédant la même fréquence f = 50 Hz

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2. Transformateur monophasé parfait

On suppose que le transformateur ne présente aucune perte :

 𝑃𝑗 = 0 :les pertes Joule dans les bobinages sont considérées comme nulle.
 𝑃𝑚𝑎𝑔 = 0 :les pertes magnétiques, correspondant aux pertes de lignes de flux dans le
circuit magnétiques sont considérées comme négligeables.
 𝑃𝑓𝑒𝑟 = 0: les pertes fer, correspondant à la puissance perdue par la circulation des
courants de Foucault dans le circuit magnétique, sont minimalisées par le feuilletage
du circuit magnétique.

Le transformateur utilise le phénomène d'induction électromagnétique. Loi de Faraday :

𝑑𝛷
𝑈1 (𝑡) = −𝑒1 (𝑡) = 𝑁1
𝑑𝑡
Φ(t) est le flux magnétique canalisé par le circuit magnétique au secondaire

𝑑𝛷
𝑈2 (𝑡) = −𝑒2 (𝑡) = 𝑁2
𝑑𝑡
𝑁2
𝑈2 (𝑡) = 𝑈 (𝑡)
𝑁1 1

On appelle m : rapport de transformation du transformateur.

𝑁2 𝑈2
𝑚= =
𝑁1 𝑈1

Fig 4

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Nombre de spires Tensions Rôle du transformateur

N2 < N1 U2 < U1 abaisseur

N2 > N1 U2 > U1 élévateur

N2 = N1 U2 = U1 séparateur

Le circuit équivalent du transformateur idéal est donnée dans la figure 5

Fig 5. Circuit équivalent du transformateur idéale

Formule de Boucherot

La tension primaire est 𝑈1 et peut s’écrire sous la forme : 𝑈1 = 𝑢 1 √ 2 cos(𝜔𝑡)

𝑈1
𝛷= √2 sin(𝜔𝑡)
𝑁𝜔
̂ = 𝑆𝐵̂ avec
La formule de Boucherot s’exprime à partir de la relation précédente. En effet, 𝛷

𝐵̂ désignant la valeur maximale du champ magnétique et S l’aire de la section droite du circuit

magnétique.
̂ 𝑁1 . 𝑆. 𝑓
𝑈1 = 𝜋√2 . 𝐵.

𝐸1 : valeur efficace de la fem induite au primaire (en volts)

𝐸2 : valeur efficace de la fem induite au secondaire (en volts)

S : section du circuit magnétique (en m²)

B: champ magnétique maximal (en tesla)

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Bilan de puissance du transformateur parfait

pas de pertes : 𝑃2 = 𝑃1 (rendement de 100 %)

Fig 7. Diagramme de Fresnel

Ce diagramme engendre les relations suivantes :

Les puissances apparente, active et réactive absorbées par le primaire sont :

𝑆1 = 𝑈1 𝐼1 , 𝑃1 = 𝑈1 𝐼1 cos 𝜑1 , 𝑄1 = 𝑈1 𝐼1 sin 𝜑1

Les puissances apparente, active et réactive absorbées par le secondaire sont :

𝑆2 = 𝑈2 𝐼2 , 𝑃2 = 𝑈2 𝐼2 cos 𝜑2 , 𝑄2 = 𝑈2 𝐼2 sin 𝜑2

circuit magnétique parfait : 𝑄2 = 𝑄1 , 𝑆2 = 𝑆1 , 𝑃1 = 𝑃2

𝑈2 𝐼2 = 𝑈1 𝐼1

Facteur de puissance : cos 𝜑2 = cos 𝜑2

C'est la charge du secondaire qui impose le facteur de puissance.

Lorsque l’on considère le transformateur monophasé parfait, le rendement η est égal à1.

𝑷𝟐
𝜼= =𝟏
𝑷𝟏

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Exemple :

Plaque signalétique : 230 V / 24 V 150 VA 50 Hz

Calculer le courant efficace primaire nominal (𝐼1𝑁 ).

Calculer le courant efficace secondaire nominal(𝐼2𝑁 ).

𝑆𝑁 150
𝐼1𝑁 = = = 0.65𝐴
𝑈1𝑁 230

𝑆𝑁 150
𝐼2𝑁 = = = 6.25𝐴
𝑈2𝑁 24

3- Transformateur réel

En réalité :
• P2 < P1 : rendement < 1 car :
 pertes Joule dans les enroulements
 pertes fer dans le circuit magnétique

Les enroulements primaire et secondaire présentent des résistances que l’on note R1 et R2.
Le transformateur sera donc le siège de pertes par effet Joule ( appelées également pertes
cuivre ) :
𝑪 = 𝑷𝒋 = 𝑷𝒄𝒖 = 𝑹𝟏 𝑰𝟏 ² + 𝑹𝟐 𝑰𝟐 ²

Les lignes de champ ne sont pas totalement canalises par le circuit magnétique. Ces lignes se
referment en effet dans l’air et non dans le circuit magnétique. Ces pertes que l’on appelle
pertes magnétiques Qmag sont proportionnelles à l’intensité du bobinage correspondant et
sont quantifiées par des inductances primaire l1 et secondaire l2. Ces pertes sont à caractère
inductif.
Le circuit magnétique du transformateur n’est pas parfait : il présente des phénomènes de
saturation, d’hystérésis et de courant de Foucault ( minimalisés par le feuilletage ). Ces pertes
sont appelées pertes fer : Pfer.
Le feuilletage permet de réduire les pertes par
courants de Foucault.

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carcasse d'un transformateur monophasé

Ces différentes pertes se traduisent par l’apparition d’un courant primaire Io à vide ( 𝐼2 = 0 ) et
par conséquent une puissance absorbée à vide P1o non nulle.

rendement du transformateur

Les puissances du transformateur se présentent sous la forme d’un tuyau percé :

𝑷𝟐
𝜼= <1
𝑷𝟏

Circuit équivalent d'un transformateur réel

Pour modéliser un transformateur réel en régime stationnaire il existe divers modèles qui
répondent à divers cahiers des charges. Le plus souvent, ces modèles tentent de rendre compte
des pertes et des chutes de tension en charge. On ajoute alors au transformateur idéal des
dipôles linéaires permettant de modéliser les pertes mais aussi les chutes de tension lors d'un
fonctionnement en régime sinusoïdal à la fréquence d'utilisation.

Fig 8 .Schéma équivalent d'un transformateur monophasé réel

Les notations du schéma ci-contre sont les suivantes :

 U1 : tension au primaire, parfois aussi noté Up ;


 U2 : tension au secondaire, parfois aussi noté Us ;
 Lf1 : inductance de fuite au primaire
 Lf2 : inductance de fuite au secondaire

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 R1 : résistance des bobinages au primaire,


 R2 : résistance des bobinages au secondaire,
 Lμ : inductance de magnétisation ou magnétisante.
 RFe : résistance modélisant les pertes fer.

4. Transformateur spéciaux

autotransformateur

L'autotransformateur est constitué par un seul enroulement placé dans un circuit magnétique
comme le montre la figure suivante :

Fig 9 .autotransformateur

Fig 10 . autotransformateur

Symboles

Figure 11.Autotransformateur Monophasé

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Figure 12. Autotransformateur triphasé

Avantages

 plus petit et moins chère


 plus efficace, son rendement est plus élevé

Inconvénients

Pas d'isolement galvanique entres l'entrée et la sortie (ce qui peut être dangereux)

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