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Evolution des consommations Consommations par régions
• En MTEP
• Evolution des énergies « commerciales » : hors bois
• Consommations surajoutées (non substituées)
Energies Renouvelables - Contexte 6 Energies Renouvelables - Contexte 7
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Consommations par secteur Tendances
Gaz naturel • Augmentation de la population mondiale :
– entre 8 et 11 milliards d ’habitant en 2050
– « mécaniquement » + 50 % de besoins énergétiques
• S’ajoute la tendance à l’urbanisation : 50 % de la
population mondiale en 2000, 80 % en 2050, avec
des besoins supplémentaires (passage de
l ’utilisation d’énergies « agricoles » à des
énergies commerciales, accès aux réseaux
d’énergies…)
• Augmentation du parc automobile : x 6 en Chine
d ’ici 2020, + 35 % au niveau mondial…
• Consommation en forte hausse, surtout résidentiel • Prévisions de l ’AIE, 15 GTEP dès 2020
Energies Renouvelables - Contexte 12 Energies Renouvelables - Contexte 13
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Charbon brut produit par région Electricité nucléaire par région
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Consommation d’énergie en France Consommations
• La quantité dépend :
Techniques d ’exploration
– des conditions économiques (prix que l ’on peut
consacrer à la mise à disposition du client final, y Produit Réserves prouvées Futures découvertes
compris extraction…) Taux
Récupération améliorée
– des techniques d ’exploration (progrès
technologiques, ouverture de nouvelles zones…)
Non récupérable
– des techniques d ’exploitation (extraction assistée,
nouvelles techniques de forage…)
Techniques
d ’exploitation
Energies Renouvelables - Contexte 28 Energies Renouvelables - Contexte 29
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Réserves de pétrole Pétroles non conventionnels
• Expression très médiatisée, mais • Huiles lourdes et très lourdes
complexe – réserves prouvées : 65 GTEP dont 60 % au Vénézuela
• Réserves prouvées définies à l ’instant t • Sables asphaltiques :
• Réserves prouvées / production annuelle : – 60 GTEP, dont 70 % au Canada
nombre d ’années de réserve • Schistes bitumineux :
• Pétroles conventionnels : – de 500 à 2000 GTEP (très important et très imprécis)
– réserves prouvées au 1/1/2005 : 175 GTEP, • Problèmes de récupération (matière première utile
(42 ans de réserves) dont 90 au Moyen très diluée) et problèmes d ’environnement
Orient : géopolitique (déchets des procédés d ’extraction, modification
– taux de récupération actuel : 25 % : enjeux des reliefs …)
des progrès technologiques
Energies Renouvelables - Contexte 30 Energies Renouvelables - Contexte 31
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Réserves d ’uranium
Echanges internationaux
• Non adéquation géographique entre production et
consommation : 2,2 GTEP
• Les échanges internationaux d ’énergie sont de
plus en plus importants : plus de 25 %, en valeur,
de toutes les marchandises échangées
• Avant 1973, tarifs très bas et fixés sur du long
• « Carburant » des centrales nucléaires terme ; même le coût de l ’électricité peut varier
• Pas de risque géo politique (Australie et Canada) de façon très rapide…
• Réserves prouvées : 35 GTEP (hors CEI)
• Prix de certaines énergies peuvent varier
• 60 ans de production d ’électricité
• Peut être remplacé par autres réactifs nucléaires (voir les
seulement pour des raisons spéculatives
surrégénérateurs)
Energies Renouvelables - Contexte 36 Energies Renouvelables - Contexte 37
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Marchés du charbon et du gaz Prix des énergies
• Charbons de qualités très variées, tant en PCS qu’en • Charbon : offre > demande : prix indépendant de
termes d ’impuretés (Soufre, composés azotés…) celui du pétrole, stable en baisse : prix plancher
• Charbon solide plus faible PCS : coût de transport d ’environ 3 $ par baril équivalent pétrole
plus fort, fonction de la distance production-usage • Prix du gaz naturel : presque indexé sur les prix du
• Pas de cotation universelle possible : contrats sur pétrole, car mêmes exportateurs (qui ne veulent pas
quantités, qualités et coûts unitaires que le GN concurrence le pétrole) : 4 à 5 $ par BEP
• Seuls clients du charbon : pays industrialisés pour • Prix du pétrole brut : pendant longtemps très variable
leurs centrales de production électrique : entre 15 et 30 $ par baril, mais possibilités de pointes
concurrence de l ’uranium plutôt que du pétrole spéculatives, aujourd ’hui > 70 $
• Marché international du gaz naturel très faible à • Jusqu’en 2003, politiques de maîtrise de la demande,
cause du poids des infrastructures de transport et nouvelles sources ont permis une stabilisation des
(méthaniers, avec liquéfaction, gazéification ...) prix (mais problème des réserves à moyen terme).
Energies Renouvelables - Contexte 42 Energies Renouvelables - Contexte 43
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Un impact géopolitique Solution 1 : URE
• Augmentation des besoin et diminution des réserves
• Utilisation rationnelle de l’énergie
• Augmentation de la dépendance pétrolière :
• Efficacités énergétiques
– Europe, de 50 à 70 % en 2025
– Passer de 400 à 50 kWh/m2 par an dans le secteur
– Etats Unis, de 55 à 70 %
des bâtiments
– Chine, de 30 à 75 %
– De 15 à 3 litres aux 100 km pour les véhicules
• -> « guerre pour le pétrole » entre grandes – …
puissances, compagnies pétrolières… • Rendements thermiques
• Stabilité politique nécessaire des régions – Chaudières de 60 à 105 % sur PCS
productrices et des circuits d ’échange – Cycles combinés : 75 % sur PCI
• Préparation obligatoire du passage à d’autres • Mais pas suffisant
sources d’énergie (après 2030 ?)
Energies Renouvelables - Contexte 48 Energies Renouvelables - Contexte 49
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Les petites centrales hydrauliques
• Les PCH sont des installations dont la puissance est
inférieure (selon les pays et les lois) à environ 5 MW
• Il reste encore pas mal de potentiel de développement
Petites centrales hydrauliques • Possibilité de réhabiliter les sites occupés dans les
siècles précédents
• Solution rustique pour produire de l’énergie
mécanique avec des technologies simples et efficaces
Cours électif - Energies Renouvelables • Longue durée de vie de l’installation (sauf turbine)
Jean Jacques BEZIAN • Production locale d ’énergie
Centre RAPSODEE
• Prix de l’énergie produite souvent très faible
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Turbines crossflow Turbines Francis
• Intérêt de la modulation de
débit
H = 113,5 m
Q = 415 m3/s
P = 415 MW
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La démarche de projet Identification
• Identification du site du site
• Déterminer le potentiel hydraulique, et la productivité
annuelle prévisible • Site existant (visible ou
• Évaluation préliminaire des coûts d’investissements non) : cf. moulins sur
• Prise en compte des solutions financières (y compris ancienne carte détaillée
les aides éventuelles)
• Examen des procédures et contraintes administratives
• Départ (ou non) sur une étude de faisabilité • Cours d’eau avec aménagement possible de chute
• Faire un avant projet sommaire • Réseau électrique (ou demande définie)
• Lancer des appels d ’offres... • Disponibilité de mesures de débits d’eau sur une
longue période
• Volonté locale (ou entraves potentielles)
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Évaluation des investissements Génie civil
• Barrage et/ou déversoir
• Coût du génie civil : • Prise d’eau
dépend du type de • Canal d’amenée d’eau
turbine, de l’existence
d’ouvrages anciens… • Conduite forcée
• Coût de système : type • Usine
de turbine, nécessité de • Bief d’aval
multiplicateur ou
réducteur…
• Coût du raccordement :
éloignement du réseau
ou de l’utilisateur, type
de terrain…
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Plan de la présentation
• Généralités
L’ENERGIE SOLAIRE • La concentration par transmission
Les procédés à concentration • La concentration par réflexion
• La concentration linéïque
Le solaire photovoltaïque
• La concentration ponctuelle
– Les capteurs paraboliques
Cours électif - ER – Les centrales à tour
Jean Jacques BEZIAN – Les fours solaires
UMR - RAPSODEE 1 2
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Centrales électriques
• Systèmes LUZ (des centaines de MW installés aux US)
Autres
appoint gaz pour production électrique continue) : types
production de 0,8 TWh par an (80 % solaire, 20 % gaz)
• Suivi sur un seul axe (en hauteur, miroirs face au sud)
• Huile « thermique » chauffée jusqu’à 390 °C, puis vapeur
• Projet ANDASOL
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Les « dish stirling » Programme de tests
• En 2004 : 50 m² d ’interception, 10 kW électriques produits • 6 systèmes en tests (Odeillo, Milan, Stuttgart, 2 en
• Système entièrement autonome, concurrent des cellules PV Espagne et Brésil)
• Objectif : 0,06 € par kWh produit en 2020 • Tests de productivité et fiabilité, détermination des coûts
de maintenance
• Comparaison avec des panneaux photovoltaïques
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15 16
• 4 x 4 x 3,5 m , à 80 m de hauteur
• 2 circuits de tuyaux haut - bas
• On vise plus bas que le milieu (non symétrie)
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Réglage et commande des héliostats Autres centrales (1980 - 2000)
• NIO au japon, avec un champ circulaire
• Solar One et Two en Californie (10 MW électriques)
• SSPS, CESA 1 et GAST sur la PSA
21 22
PS10 23 24
4
Conclusion Le solaire photovoltaïque
• Applications domestiques : problème d ’intégration des
systèmes à concentration : projet de lentille de FRESNEL fixe
avec foyer mobile Plan du cours
• Applications industrielles avec concentration du rayonnement,
donc, des températures élevées, possibilité de machines
thermiques performantes pour la production d ’électricité, • L ’effet photovoltaïque
mais aussi pour faire de la chimie solaire, ou de l ’élaboration • Modules et systèmes
de matériaux
• Notamment production d ’Hydrogène (pour valorisation dans • Le marché et les fournisseurs
les Piles à Combustible) • Les différentes applications
• Programmes de l’AIE : SOLAR PACES
– production d ’électricité décentralisée
• Programme « Energie » du CNRS en France (depuis 2002)
– systèmes reliés aux réseaux
• Intérêt TOTAL, EDF, ADEME depuis 2003
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Les différents matériaux Les différents types de silicium
• Le silicium (sous produit de l ’électronique) est aujourd’hui
• Les cellules les plus répandues sont basées sur l ’emploi de le matériau le plus utilisé, sous 3 formes principales :
Silicium • le silicium amorphe, le moins cher : les cellules sont obtenues en
déposant de très fines couches de matériaux PV sur divers types de
• D ’autres matériaux sont aussi utilisables support (verre, acier ou matière plastique) permettant des formes
• On peut concevoir des multicouches de plusieurs types de variées, mais limité à des rendements de génération électrique
matériaux semi transparents d’environ 6 % (sous 1000 W/m², à 25 °C);
• le silicium monocristallin, obtenu à partir de lingots sciés, avec
lequel on obtient des rendements souvent supérieurs à 14 % (> 20
% en laboratoire), mais le plus cher ;
• le bon compromis est obtenu en employant du silicium
polycristallin, dont les rendements globaux sont d’environ 10 %
31 32
33 34
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La production d ’électricité Courbes I-V d ’une cellule
• On définit les notations suivantes sur les courbes :
• Les conditions standards (comparaison des performances
de différents types de cellules) sont : • Vo = V/Vn avec Vn = 0,555 V : tension à vide à θa = 25 °c
– Température de cellule : 25 °C • Io = I / Icc avec Icc = 1,3 A : courant de court-circuit
– Ensoleillement : 1000 W/m² • Surface utile d’un élément Se = 44,2 cm²
– Atmosphère « normalisée » (pour répartition spectrale) AM 1,5,
avec AM0 rayonnement hors atmosphère et AM1 soleil au zénith
• La production est quasiment linéaire, proportionnelle à la
densité de flux solaire
• La température réelle de la cellule en fonctionnement est
plus élevée d ’environ 30 °C par rapport à la température
ambiante
• La production décroît avec la température
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Exemples Un générateur PV
• Modules en Si monocristallin
• Un générateur photovoltaïque est constitué d ’un ensemble
de composants autour d’un ou plusieurs modules
• Un module produit du courant continu
• La plupart des appareils domestiques consomment du
courant alternatif : nécessité d ’un onduleur
• La production d ’électricité n ’est pas continue : nécessité
de disposer d ’un stockage, avec son propre contrôleur
• Module en Si polycristallin
• Le module doit être installé sur une structure, ou intégré en
toiture…
• Pour être connecté sur un réseau, il faut remplir un cahier
des charges, avec des conditions techniques strictes de
raccordement, et un système de comptage.
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Exemples de modules autonomes Les onduleurs
• Module spécifique pour la recharge de micro ordinateurs • Permettent la transformation du courant continu en
portables alternatif
• Module spécifique pour l ’alimentation de stations de • L ’efficacité des onduleurs est > 90 %, dès que la charge
télémesures (sur réseaux de gaz) est supérieure à 10 % de son point nominal, et peut aller
jusqu’à 96 %
• Certains onduleurs sont connectés directement en sortie de
module, d ’autres après la batterie
• Différents types d ’onduleurs, selon si on est connecté au
réseau ou en production autonome
• En règle générale, un seul onduleur par générateur PV
• De plus en plus, la modularité de la connexion au réseau
ouvre le marché aux modules « alternatif », chacun équipé
d ’un onduleur synchronisé au réseau
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Les générateurs isolés La connexion au réseau
• Premières applications terrestres
• Besoin d ’électricité, autres sources renouvelables non • Tarifs de rachat très intéressants (0,5 €/kWh en Allemagne,
disponibles, autres sources classiques trop chères seulement 0,1 en France, 0,2 en Corse et DOM)
• Ecarts (par rapport au réseau) : refuges de montagne, • Conditions simplifiées en basse tension (<250 kVA)
signalisation autoroutière... • Limites en monophasé : 18 kVA
• Toujours choix économique, comparé à d ’autres solutions • Contrôles en tension et fréquence intégrés aux onduleurs
• Coût du watt crête installé : de 5 € (puissances > 20 kVA) • Contrat d ’accès au réseau signé avec RTE
à 20 € (pour les petits projets domestiques)
• Contrats de vente et d ’achats indépendants
• Permet la vente de la totalité de la production (et non pas
seulement de la part non consommée)
• Mais : normes techniques très lourdes, système très
bureaucratique, agréments de l ’ensemble des matériels (y
compris CSTB)
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PV et concentration
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Quelques réalisations
• Solaire thermique basses températures
– Habitat passif
– Eau chaude sanitaire
– Systèmes combinés
– Froid solaire
1
La production d ’énergie L ’émission d ’énergie
• L'énergie produite par le Soleil vient de la nucléosynthèse. • L ’énergie créée est transmise du noyau vers les couches
• Une partie de ce processus consiste en une fusion des atomes externes par rayonnement et convection, puis émise dans
d ’H en atomes d ’He (4 pour 1). l'espace.
• Masse de 4 H est supérieure à celle de He.
• E = mc2
γ X UV Visible IR radio
• Longueur d’onde reliée à la fréquence par : λν = c
• Cette émission dépend de la température du corps : plus un
corps est chaud, plus l’énergie émise est forte, donc, plus
la longueur d ’onde est petite
Energies Renouvelables - Solaire 9 Energies Renouvelables - Solaire 10
2
Les données météorologiques Exemples de données disponibles
• Parmi les données nécessaires pour concevoir un projet
basé sur l ’utilisation d ’énergie solaire, les données
d’ensoleillement sont indispensables, ainsi, souvent, que la
température extérieure
• Elles permettent de prédire les performances des systèmes
qui seront construits, et notamment de calculer les
dimensions des capteurs à installer, et, dans la plupart des
projets, du stockage nécessaire
• En fonction du type d ’installation, les données nécessaires
seront plus ou moins précises
• Nombreuses bases de données disponibles sur Internet
– Chauffe eau solaire : ensoleillement global mensuel,
(données mensuelles) pour 50 à 100 villes par pays
température moyenne mensuelle
– Systèmes à concentration : ensoleillement direct • Par contre, pour des données plus précises, il faut souvent
heure/heure sur l ’année... faire des traitements statistiques (éloignement à la station
la plus proche, altitude, calculs de journées types…)
Energies Renouvelables - Solaire 13 Energies Renouvelables - Solaire 14
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Quelques exemples de réalisation Les murs « Trombe »
• Installations récentes • Du nom de Félix TROMBE,
• Intégrée en toiture (en créateur du four solaire d’Odeillo
Bretagne, maison neuve) (IMP CNRS)
• Système très simple et peu
• Sur structure dans un coûteux
champ (bergerie de plus • De nombreuses installations en
de 200 ans sur le Larzac) régions ensoleillées et de
montagne
• Efficacité : jusqu’à 40 %
• Pas de composant industriel
• Aucun développement
commercial
Conception Exemples
• Prévoir une avancée de toit pour masquer l ’ensoleillement • Principe du mur claustra (laisse passer la luminosité)
direct d’été, et éventuellement un store pour l’automne
• Surface de mur Trombe : 10 % du volume chauffé
• Améliorations possibles :
– Peinture sélective
– Murs d’eau
– Murs « diode »
– Murs poreux
– Murs claustras
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Les capteurs plans Schéma de principe
• Systèmes de captation « active » de la chaleur solaire le plus • Un corps absorbant est
répandu (des millions de m2) exposé face au soleil. Il est
• Pour chauffer de l’eau (avec souvent antigel) à pression protégé des pertes à l’arrière
par de l’isolant, et bénéficie
inférieure à quelques bars
de l’effet de serre du vitrage.
• Un fluide (eau + antigel) le
traverse pour collecter les
calories
• Il peut être intégré en toiture
ou posé sur des supports
métalliques
Assemblé en usine Energies Renouvelables - Solaire Assemblé sur site 27 Energies Renouvelables - Solaire 28
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Marché et aides en Europe Marché individuel en France
• En 2001, 570 000 m2 vendus en Allemagne (460 000 vitrés, • Hors DOM TOM, très peu jusqu’en 1999, 5400 CESI en 2003,
50 000 non vitrés, 60 000 sous vide) environ 6000 CESI installés en 2004.
• Parcs : Chypre : 800 m2/1000 habitants ; Autriche : 350 ; • Plan Soleil de l’ADEME : aides entre 2 et 7 m2, jusqu’en 2005
Allemagne 60 ; France (+ DOM) 11. – 690 € pour une superficie de 2 à 3 m2
• Aides très variées en fonction du pays, de la région, de la – 920 € F de 3 à 5 m2
commune, et souvent non pérennisée… – 1150 € de 5 à 7 m2
• Allemagne : aide nationale au m2, sans limitation, – si équipement éligible (matériels certifiés, liste sur ademe.fr)
possibilité d’auto installation et diverses aides locales
• Remplacé par un crédit d’impôt (40 % plafonné) en 2005
• Danemark : aide calculée (-> 30 %) en fonction de la
productivité du système, mais capteurs certifiés, et en • Aides supplémentaires de la région, du département…
dehors d’une zone à réseau de chaleur public • Installation par installateur agréé QUALISOL
• Espagne : obligatoire à Barcelone, Madrid et dans d’autres – Soit stage ADEME
agglomérations, aide pouvant aller jusqu’à 50 %. – Soit références
• … – Soit parrainé
Energies Renouvelables - Solaire 31 Energies Renouvelables - Solaire 32
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Dimensionnement simplifié Précautions d’installation
• Vérifier l ’orientation
• Eviter les masques (proches, lointains)
• Gérer les surchauffes d’été (stock plein, du soleil)
• Risque de gel l’hiver (antigel ou vidange)
• Tenue au vent, à la neige
• Etanchéité de la toiture (capteurs posés ou intégrés)
• Sens de circulation (respecter les schémas hydrauliques)
• Problème de légionelles (température du stockage minimale
imposée par nouvelle réglementation non encore
définitivement adoptée), a priori pour des ballons de plus de
400 litres (pas en chauffe eau solaire individuel)
• Recommandations du CSTB
Energies Renouvelables - Solaire 37 Energies Renouvelables - Solaire 38
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Démarche d’un projet - 1 Déroulement d’un projet - 2
• Etude préalable : permet de juger de l’opportunité • Etude détaillée
du projet (aidée par l’ADEME) – Dimensionnement des composants solaires
– par un prévisionnel des besoins (cf consommations – Recueillir les données nécessaires
unitaires) – Définir le principe de dimensionnement
– Par un calcul des économies engendrées par le système – Pré dimensionner les composants principaux
solaire déterminées à partir d’une productivité basée sur – Optimiser le dimensionnement à partir de bilans
des données d’ensoleillement effectuées par des calculs sur logiciel de prévision de
– Par une étude d’implantation des capteurs et des performances
solutions pratiques d’installation, avec notamment une – Finaliser l’ensemble
étude des ombres et des masques éventuels
• Evaluation de la performance du système, tant du niveau
– Liste des aides disponibles énergétique qu’économique
• Choix du maître d’ouvrage à partir des résultats • Garantie de résultats solaires (GRS)
de l ’étude
Energies Renouvelables - Solaire 43 Energies Renouvelables - Solaire 44
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Résultats de suivis sur site réel Résultats de suivis sur site réel
• Résultats de mesure • Rendements capteurs solaires : 25 %
• Bilans énergétiques : part solaire 35 % • Energie auxiliaire l’été : mauvais schéma de commande
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SSC : conclusion La Climatisation solaire
• Forte demande du public : 5 fabricants demande la
« certification » en France (1 en 2000) pour avoir des aides • Application apparemment la plus pertinente, car les
publiques dans le cadre du « Plan Soleil » besoins (en froid) sont corrélés avec la ressource (solaire)
• Campagnes de suivis sur sites (8 maisons sur 3 régions) • Seulement quelques bâtiments tertiaires (notamment
• Mise en place d’un banc d’essais semi virtuel (CSTB, Ecole hôtels) dans les zones bien ensoleillées
des Mines) : on ne teste que la partie hydraulique, le reste est • Chaleur produite à haute température (> 100 °C), source
piloté par des simulateurs chaude de cycles thermodynamiques à absorption
• Permettra de caractériser « l’efficacité » du SSC sur une • Utilise de plus en plus des capteurs sous vide (possibilité
météorologie standard pendant une durée courte, puis à
extrapoler à d’autres situations de capteurs à faible concentration)
• Validation de la démarche de dimensionnement avec les • Un marché en pleine expansion, avec un développement
résultats sur site et en semi virtuel prioritaire de machines de petite taille (< 10 kW) pour les
• Adoption de la démarche globale par les fabricants maisons individuelles
• Résultats décevants, sauf plancher solaire direct • Des performances à améliorer
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Plan
• Généralités et historique
• Vitesse du vent et
puissance récupérable
L’énergie éolienne • Gisement éolien
• Eoliennes
• Montage d’un projet éolien
Cours électif - Energies renouvelables – Technique
– Administratif
Jean Jacques BEZIAN • Potentiel de développement
Centre RAPSODEE
1
Darius DARIUS
Savonius • Une éolienne urbaine de
type Darius horizontale
• 8 kW pour 11 m de long et
4 de diamètre
2
Vitesse de vent Energie du vent
• Echelle de Beaufort : vitesse moyenne de 0 (calme • Dépend de la surface de balayage (des pâles), de la
< 1 km/h) à 12 (ouragan > 118 km/h) masse volumique de l’air et de la vitesse du vent
• Ne tient pas compte des rafales (à la puissance 3)
• Mise au point au 19ème siècle pour la marine • P = ρv3πr2
• Peu utile pour les éoliennes
• On ne peut récupérer qu’une partie de cette
• 6 m/s = 21,6 km/h : « jolie brise » énergie : limite de BETZ : 16/27 = 0,59
• 12 m/s = 43,2 km/h : « vent frais »
• Coefficient de puissance de l’éolienne : donne
• Il faut connaître, pour un site donné, la statistique l’efficacité de l’éolienne en fonction de la vitesse
des vitesses de vent à différentes hauteurs
du vent
• En fonction aussi de la géographie locale, de la
végétation… • Vitesses minimale et maximale
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Production énergétique d’une Coût d’un projet
éolienne • En moyenne, éolienne terrestre 1 € le W
• Puissance nominale unitaire : de qq kW à 5 MW • Si offshore : coût des travaux 50 %
• Les plus courantes : entre 1 et 2 MW
• Puissance nominale : vent constant
• En réalité : facteur de charge 25 à 35 %
• 1 MW installé produit donc entre 2000 et 2500
MWh par an
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Un projet en Aveyron Aspects sociaux
• Vers Salles Curan
• 29 éoliennes de 3 MW = 87 MW • Renouvelables à la
mode
• Eoliennes de 150 m de haut
• Budget : 100 M€, financés par la SIIF • Eoliennes ont le vent
(filiale de EDF) en poupe
• Commune recevra 63 k€ par an de location • Mais …
de terrain • Chez les autres
• Communauté du Lévézou : 550 k€ par an de • Modification profonde
taxe professionnelle des paysages
Conclusion
• Eoliennes pour la production d’électricité
économiquement rentables mais :
• Potentiel de développement réduit à moyen
terme
– Zones favorables peu étendues
– Contraintes géographiques
– Pérennité des tarifs d’achat
• Produit industriel mature : potentiel de
développement technologique assez limité