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Depuis le début de l’année, nous en sommes donc au 5e « attentat terroriste islamiste caractérisé »
perpétré par des hommes seuls.
A chaque fois, ce sont des familles qui sont brisées et toute une Nation qui est traumatisée ;
A chaque fois les mêmes hommages, les mêmes rassemblements pour dénoncer l’horreur ;
A chaque fois les mêmes déclarations émues des responsables politiques, des membres du
gouvernement et du Président de la République ;
A chaque fois, des promesses de mesures fortes à grand renfort de « plus jamais ça ».
Et à chaque fois, malheureusement, rien ne se passe, ou si peu, comme une insulte faite à la
mémoire de celles et ceux qui ont été emportés par cette folie meurtrière.
Les mots et les belles déclarations ne suffisent plus. Place aux actes !
En tant que Maire de Romans-sur-Isère, pendant le confinement, j’avais interpellé les autorités au
sujet des mineurs non accompagnés (MNA) qui sont pris en charge au niveau départemental. Ils sont
eux aussi logés par l’intermédiaire d’associations et ont été totalement livrés à eux-mêmes tout au
long du confinement avec les risques qui en découlent. Je n’ai jamais obtenu de réponse et, le 25
septembre, l’un d’eux passait à l’acte à Paris. Plus précisément, l’individu concerné, d'origine
pakistanaise, était, jusqu'au mois d'août 2020, pris en charge depuis 3 ans au titre de mineur non
accompagné (MNA), alors qu'il était en réalité âgé de 25 ans. Le Département du Val d’Oise avait
initialement refusé de le prendre en charge mais y avait finalement été contraint par une décision du
tribunal administratif de Cergy-Pontoise.
A l’heure où la menace terroriste a rarement été aussi forte et surtout imprévisible, des réponses à
ces questions doivent être apportées et des solutions concrètes trouvées.
A l’heure où la riposte républicaine doit s’organiser contre la prolifération de l’islam radical, les
Maires, qui sont en 1ère ligne de notre République, doivent avoir un rôle à jouer. Encore faut-il qu’ils
en aient les moyens.
Oui, il est plus que temps d’agir. Il n’est plus temps de palabrer.