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Dr H. Bouakline ; HMRUO
Plan du cours
I- Introduction
II- Troubles du métabolisme du glycogène
A- glycogénoses primitives
B- Surcharges et infiltrations glycogéniques secondaires :
III- Troubles du métabolisme des mucopolysaccharides (MPS)
A- La mucoviscidose
B- Mucopolysaccharidoses
IV- Le diabète sucré :
A- définition
B- pathogénie
C- complications
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I- Introduction :
Sa mise en évidence est aisée. En microscopie optique on le colore en brun par l’iode ioduré, en rouge vif par le carmin
de Best, et en rouge violet très intense par le PAS ; toutes colorations qui deviennent négatives lorsque les préparations
histologiques sont traitées par l’amylase salivaire. En microscopie électronique les colorations par le plomb montrent le
glycogène sous la forme de grains en rosettes, eux même constitués de particules plus petites de 30 nm.
A- Glycogénoses primitives :
Elles relèvent de déficiences enzymatiques innées entrainant un excès de glycogène dans les cellules
Il en existe plusieurs variétés, selon le type d’enzyme impliquée et selon que cette carence enzymatique empêche la
dégradation du glycogène ou provoque des anomalies de sa synthèse.
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2) La glycogénose de type 2 ou maladie de Pompe :
Enzyme dont la déficience a été prouvée : alpha-1-4-glucosidase lysosomiale (maltase acide)
Synonyme : glycogénose généralisée : maladie de Pompe.
Débute dès la naissance et s’accompagne de dénutrition.
Elle se traduit par une cardiomégalie impressionnante
Elle ne comporte pas d’hypoglycémie
Elle évolue vers la mort en moins d’un an dans un tableau d’insuffisance cardiaque
Le glycogène est décelé dans la plupart des tissus et des cellules y compris dans les neurones, mais il siège
électivement dans le myocarde et les muscles striés squelettiques.
Lésions localisées :
Dans l’endomètre durant la phase lutéinique
Ischémies myocardiques : accumulation du glycogène.
Le mucus épithélial Il se rencontre au niveau des glandes ou du revêtement muqueux. Il intervient dans la protection à
la fois d'une manière mécanique et du fait de propriétés anti-infectieuses. Les mucines sont constituées par des
protéoglycanes, des GAG, des protéines plasmatiques et des électrolytes. On peut les colorer par le PAS, le bleu Alcian.
Elles sont métachromatiques pour certains de leurs constituants.
On peut observer du mucus en excès dans l'inflammation dite catarrhale, dans le bouchon intra bronchique de la crise
d'asthme, dans la dilatation des bronches, etc.
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Certaines cellules tumorales peuvent secréter du mucus en excès, comme certaines tumeurs coliques (adénocarcinome
muco-sécrétant).
A- La mucoviscidose :
Cette maladie s'appelle également la maladie fibrokystique. Maladie autosomique récessive constamment mortelle, elle
fait l'objet actuellement d'un diagnostic anténatal et d'essais de thérapie génique.
La physiopathologie de la maladie s'explique, en partie, par une anomalie de la sécrétion du mucus qui est
anormalement épais.
C'est ce mucus qui explique la modification au niveau de :
Grêle : iléus méconial du nouveau-né avec, éventuellement, péritonite méconiale ; iléus stercoral de l'enfant et
de l'adolescent.
Pancréas : le mucus trop épais provoque une stase avec dilatation et formation de kystes à partir des canaux
excréteurs. S'en suit une inflammation qui se chronicise d'où fibrose. On prend donc le nom de maladie
fibrokystique.
Progressivement, la dilatation va s'accompagner d'une atrophie pariétale en particulier, d'une atrophie des
cellules des acini.
Les îlots de Langerhans seront assez longtemps conservés et le diabète ne sera que plus tardif.
Par contre, il existe assez précocement une insuffisance pancréatique exocrine, d'où une stéatorrhée et
secondairement, des troubles de croissance par carence en vitamines liposolubles.
Glandes salivaires : par un même mécanisme, on aboutit à un aspect fibrokystique ; la glande salivaire a un
intérêt pratique du fait de la possibilité de biopsie de muqueuse labiale.
Voies biliaires : là encore, on a une sécrétion trop épaisse, d'où cholestase et secondairement fibrose, c'est-à-
dire cirrhose.
Voies respiratoires : c'est l'atteinte la plus menaçante : bronchectasie avec surinfection constante, évolution
d'une insuffisance respiratoire et éventualité d'une transplantation.
En dehors de l'anomalie du mucus, on observe une élimination excessive de sodium et de chlore dans
différentes glandes.
B- Mucopolysaccharidoses :
Il s'agit de maladies héréditaires, autosomiques et récessives qui résultent d'un déficit de l'une ou l'autre des enzymes
lysosomiales nécessaires à la dégradation des GAG dans les cellules.
On sait que cette dégradation débute dans le milieu extracellulaire sous l'action de protéase et d'endoglycosidases dont
la hyaluronidase. L'endoglycosidase fragmente en plusieurs morceaux les GAG et il en résulte des oligosaccharides dans
le milieu extracellulaire. Ceux-ci font l'objet d'une endocytose avec fusion lysosomiale et dégradation intracellulaire par
des exoglycosidases (ainsi nommées car elles attaquent l'oligosaccharide par ses extrémités). Les mucopolysacharidoses
résultent, ainsi, d'un déficit de la dégradation intracellulaire. Ces maladies sont rares mais la tare est portée par un
individu sur cent environ.
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Chacune des mucopolysacharidoses correspond à des enzymes lysosomiales. En réalité, les déficits enzymatiques sont
plus nombreux que le type de GAG accumulés. En effet, plusieurs enzymes lysosomiales concourent à la dégradation du
même GAG.
La mucopolysaccharidose de type I a été décrite par Hurler, maladie de gravité variable s'accompagnant de dysmorphie
faciale (facies en gargouille appelé gargoilisme), dysmorphie osseuse, ainsi qu'un déficit de croissance.
Retenir surtout que ces mucopolysaccharidoses touchent très souvent le foie et l'encéphale. On observe, sur des
fibroblastes en culture, le déficit enzymatique tandis qu'à l'histologie, on observe volontiers des lysosomes géants à
contenu anormal.
Il existe d'autres mucopolysaccharidoses : mucosulfadidoses et mucolipidoses (pseudo-Hurler).
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