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EDUCATION AUX

DROITS DE L’HOMME
ET A LA CITOYENNETE
(EDHC)
INTRODUCTION
Autrefois dénommée Education Civique et Morale (ECM), l’Education aux Droits de l’Homme
et à la Citoyenneté (EDHC) fait partie intégrante du droit à l’éducation. La connaissance des droits et
des libertés est un outil fondamental pour garantir le respect des droits de tous. Si le cours est désormais
intitulé EDHC, c’est parce que les Droits de l’Homme et la Citoyenneté vont de paire, avec pour
objectifs partagés de faire acquérir des connaissances aux élèves, de développer des compétences en
eux, ainsi que de promouvoir l’égalité, la dignité humaine et faire des élèves, des membres actifs et
responsables de leur communauté.
ème
6
COMPETENCE 1 : Traiter une situation mobilisant des ressources relatives aux Droits de l’Homme,
aux Droits de l’enfant et au Droit International Humanitaire (DIH) L1 à3
COMPETENCE 2 : Traiter une situation mobilisant des ressources relatives aux règles de vie
communautaire et aux principes démocratiques. L4 à 6
COMPETENCE 3 : Traiter une situation mobilisant des ressources relatives à l’Entrepreneuriat, et à
l’éducation routière L7 à 8
COMPETENCE 4 : Traiter une situation mobilisant des ressources relatives aux manifestations de la
puberté. L9 à 10
COMPETENCE 5 : Traiter une situation mobilisant des ressources relatives à l’assainissement du
cadre de vie L11 à 12

6ème
LEÇON 1 : LES DROITS A LA SURVIE ET LA PROTECTION DE L’ENFANT ET SON
EPANOUISSEMENT
1. Les droits de l’enfant
a. L’enfant : Définition
Tout être humain de moins de 18 ans peut être considéré comme enfant sauf si la loi nationale
accorde la majorité plus tôt.
b. Les droits de l’enfant
Les droits de l’enfant sont un ensemble de droits et de libertés que l’État reconnaît à l’enfant.
Cette Convention est issue de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ; elle a été adoptée le
20 novembre 1989.
2. Les catégories de droits de l’enfant
Il existe quatre catégories de droits de l’enfant, à savoir :
 les droits à la survie
 les droits à la protection
 les droits au développement
 les droits à la participation
a. Les droits à la survie et les droits à la protection de l’enfant
 Le droit à la survie : il s’agit d’un ensemble de droits à la vie et aux moyens nécessaires
d’existence (Alimentation adéquate, logis eau potable, soins médicaux, sécurité alimentaire…).
Les droits à la survie sont donc un ensemble de droits inhérents inhérent à la vie, à la survie et au
développement de l’enfant. (Article 6 de la CDE)
 Les droits à la protection abstient l’enfant de toute exploitation économique et de tout travail
comportant des risques ou qui peut compromettre son éducation ou son développement physique
mental, spirituel, moral et social. (Article 32 de la CDE) Aussi, ces droits protègent-ils l’enfant contre
la violence et l’exploitation sexuelles, y compris la prostitution. (Article 34 de la CDE)
3. L’importance du respect du droit à la survie et à la protection.
Respecter le droit à la survie et à la protection de l’enfant permet d’assurer l’épanouissement de
sa personnalité, de faciliter son insertion harmonieuse dans la communauté, de le préparer à une vie

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adulte active, de développer ses aptitudes, ses capacités et le sens du respect des valeurs culturelles de sa
communauté et de celle des autres ; ce qui lui permettra indubitablement de produire de bons résultats
scolaires.
Leçon 2 : LES DROITS DE L’HOMME ET L’EPANOUISSEMENT INDIVIDUEL ET
COLLECTIF
1. Les droits de l’Homme
a. Définition
C’est un ensemble de droits et de libertés que la communauté reconnaît à tout Homme.
b. L’historique des droits de l’homme
 1679 : HABEAS CORPUS
Protection de l’individu contre les arrêts arbitraires (Angleterre)
 1789 : DECLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN (France)
Reconnaissance de la liberté et de l’égalité en droits pour tous en France. (Article 1 : tous les
hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.)
 1948 : DECLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME.
Elle étend les Droits de l’Homme à tous les peuples et comprend 48 articles répartis en 5 groupes qui
sont :
 les droits politiques
 les droits économiques et sociaux
 les droits culturels
 les droits à un environnement sain
 les droits des personnes vulnérables
Quelques exemples des droits de l’homme
Le droit à : la vie, la santé, l’éducation, la liberté de pensée, d’expression, à la sécurité
2. L’importance du respect des droits de l’Homme
Le respect des Droits de l’Homme favorise la justice et l’équité dans les rapports sociaux, amène à
préserver les libertés individuelles et collectives, favorise la cohésion et l’harmonie sociales et suscite le
développement économique. En un mot, respecter les droits de l’Homme permet d’avoir une société
plus juste où il fait bon vivre.
Leçon 3 : LE DROIT INTERNATIONAL HUMANITAIRE (DIH) ET LA PRESERVATION DE
LA DIGNITE HUMAINE
1. Le Droit International Humanitaire (DIH)
a. Définition
Le DIH est l’ensemble des règles qui visent en temps de conflits armés à protéger les personnes
qui ne participent pas ou plus aux combats et à limiter les moyens et méthodes utilisés pendant les
opérations militaires
 La différence entre droits de l’homme et DIH
Les Droits Humains sont appliqués en temps de paix et le DIH est appliqué en temps de guerre
b. Les règles du Droit International Humanitaire (DIH)
 Les civils ne peuvent pas être attaqués
 Les armes chimiques et biologiques, les armes aveuglantes, le poison, les mines antipersonnel,
etc. sont interdites
 Application des conventions de Genève
 Application des règles de justice qui protègent les populations vulnérables.
2. L’importance du respect du Droit International Humanitaire (DIH)
Le respect du DIH favorise la préservation de la vie humaine et de la dignité humaine. Aussi,
réglemente t-il la guerre car la vie humaine est sacrée.

Leçon 4 : LES PRINCIPES ET REGLES DE VIE EN FAMILLE ET EN COMMUNAUTE


1. Les principes et règles de vie en famille
-Le respect des aînés, des biens de la famille, des us et coutumes des uns et des autres.

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-Les valeurs : il s’agit de toutes les valeurs et vertus d’ordre individuel et collectif : la solidarité, la
dignité, la tolérance
2. Les principes et règles de vie en communauté : Exemple de l’école
a. Le règlement intérieur
Définition
C’est l’ensemble des règles qui régissent la vie au sein d’un établissement scolaire auxquelles les
élèves d’une école doivent se soumettre.
Les composantes du règlement intérieur
Le règlement intérieur comporte des parties ou titres suivants : les dispositions générales, les
absences et retards, la tenue scolaire, le comportement et la conduite, la santé et les soins médicaux, les
sanctions disciplinaires et chacun des titres comporte des articles.
2. L’importance du respect des règles de vie en famille et en communauté
a. L’importance du respect des règles de vie en famille
Le respect des règles de vie en famille favorise l’estime et le respect des autres, l’harmonie, la
paix et l’épanouissement des membres de la famille. Aussi est-il source d’une insertion harmonieuse de
l’individu au sein de la communauté
b. L’importance du respect des règles de vie en communauté : règlement intérieur de l’école
Il est importance de respecter le règlement intérieur car celui-ci instaure la discipline à l’école, favorise
un climat propice au travail, réduit les risques de violences au sein de l’école et permet d’obtenir de
bons résultats scolaires.

Leçon 5 : LA CONSTITUTION DE LA COTE D’IVOIRE ET LA PRESERVATION DE LA


PAIX
1. La constitution
a. Définition
C’est l’ensemble des lois qui régissent ou organisent la vie de l’Etat et de l’administration. Elle
est aussi appelée loi fondamentale parce que c’est elle qui organise le fonctionnement de toutes les
Institutions de la République de Côte d’Ivoire telles que le Président de la République, l’Assemblée
Nationale, les Institutions judicaires, les Institutions consultatives, les Institutions de distinction
honorifique (la Grande Chancellerie).
b. Les composantes de la constitution
 Le préambule qui proclame l’adhésion de la Côte -d’Ivoire aux droits et aux libertés telles que
définies dans la déclaration universelle des droits de l’homme.
 15 Titres qui précisent les droits, les devoirs du citoyen et du gouvernement, le rôle du Président
de la République et enfin les rapports entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif.
 2 chapitres dont le premier se rapporte aux libertés et aux droits et le second aux devoirs.
 133 articles de loi qui indiquent aux citoyens et à tous ceux qui vivent dans le pays leurs droits et
surtout leurs devoirs vis-à-vis de la Nation.
2. Le rôle de la constitution et l’importance de son respect
a. Le rôle de la constitution
C’est d’organiser la vie de l’Etat et de l’administration publique. Elle précise les principes de
gouverner, énonce les droits et les devoirs du citoyen et définit les rapports entre les différents pouvoirs.
Exemple : -L’Assemblée Nationale vote les lois, contrôle les programmes des membres du
gouvernement.
b. L’importance du respect de la constitution
Respecter la constitution favorise la Préservation de la paix, l’harmonie sociale, la justice sociale
et le développement économique

Leçon 6 : LES PRINCIPES DEMOCRATIQUES ET LA JUSTICE SOCIALE

1. La démocratie
a. Définition

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La démocratie est un système politique dans lequel le peuple choisit ses dirigeants à intervalles
réguliers lors d’élections libres, transparentes et pluripartites. Le pouvoir appartient donc aux citoyens
qui l’exercent à travers leurs représentants qu’ils élisent et qui en retour doivent leur rendre compte.
C’est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple.
b. Quelques principes démocratiques de base
 La souveraineté du peuple : Elle signifie que le pouvoir est exercé au nom du peuple par ses
élus.
 Des élections libres : chaque électeur est libre de choisir son candidat parmi plusieurs autres
candidats.
 La liberté de pensée, d’opinion et d’expression : chaque citoyen est libre de donner son avis
sans risque d’être inquiété.
 La séparation des pouvoirs (exécutif, législatif, judiciaire) : Le but de la séparation des
pouvoirs est de s’assurer qu’un seul pouvoir ne monopolise pas tous les pouvoirs. Ce principe
donne une indépendance à chaque pouvoir. .Cela permet de prévenir les abus de pouvoir.et la
dictature.
2. Importance du respect des principes démocratiques
Le respect des principes démocratiques favorise la paix sociale et la cohésion sociale.
Exemple d’application de principes démocratiques : exprimer ses opinions sans aucun risque d’être
inquiété.

Leçon 7 : LES REGLES DE LA CIRCULATION ROUTIERE ET LA SECURITE DES


USAGERS
1. Les marques et les panneaux de la circulation routière
a. Les marques de la circulation routière
 Traits continus = Dépassement interdit
 Traits discontinus = Dépassement autorisé
 Passage clouté = Réservé à la traversée des piétons
b. Les panneaux de la circulation routière
Il en existe de quatre types :
- Panneaux triangulaires à fond rouge = Danger
- Panneaux ronds à fond rouge = Interdiction
- Panneaux ronds à fond bleu = sens obligatoire
- Panneaux carrés ou rectangle à fond bleu = Indication
Feux tricolores
Rouge = passage autorisé pour les piétons et Arrêt obligatoire pour les véhicules.
Vert = Passage autorisé pour les véhicules et Arrêt obligatoire pour les piétons
Orange= dégagement rapide pour les véhicules
2. Les règles de la circulation routière et l’importance de leur respect
a. Les règles de la circulation routière
- Respect des marques et panneaux de signalisation
- Respect de la priorité à droite et de la conduite à droite pour les cyclistes
- Se rendre visible (particulièrement la nuit)
- Port du casque obligatoire pour les motocyclistes
b. L’importance du respect des règles de la circulation routière
- Eviter les accidents pour sauver les vies humaines
- Faciliter et sécuriser les déplacements des usagers
Leçon 8 : LES ACTIVITES AGRO-PASTORALES ET LA LUTTE CONTRE LE CHOMAGE
1. Les activités agro-pastorales
a. Définition
Ce sont des activités qui concernent les productions végétales ou animales.
Exemples : l’agriculture, la pisciculture, l’aviculture, ’l’héliciculture l’apiculture, l’élevage de bovins.
b. Les étapes de la création des activités agro-pastorales

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 Identification du projet ;
 Prospection du marché
 Choix du site
 Estimation du capital ;
 Identification des sources de financement
2. Les bienfaits des activités agro-pastorales
a. Au plan économique :
 Diversification des productions
 Variation des sources de revenus
 Accroissement des bénéfices
 autonomie financière
b. Au plan social
 Insertion aisée de l’individu qui exerce un métier. Il jouit de la considération et du respect de la
famille et de la communauté.
 Réduction du chômage
 Amélioration des conditions de vie

Leçon 9: LA PUBERTE ET L’EPANOUISSEMENT PHYSIQUE, MORAL ET SOCIAL DE


L’ADOLESCENT
1. La puberté
a. Définition
C’est une période au cours de laquelle interviennent d’importantes transformations physiques,
physiologiques et psychologiques chez le jeune garçon et chez la jeune fille ; c’est le passage de
l’enfance à l’âge adulte.
b. les manifestations psychologiques
La volonté d’affirmation, le désir (de plaire, d’expérimenter les informations reçues de la part de
ses ami(e)s), d’échapper à l’autorité, les soins apportés à sa toilette, durant cette période des
changements de comportements peuvent apparaître chez l’adolescent.
2. Les règles de bonne conduite et les obstacles à un épanouissement physique, moral et social
en période de puberté.
a. Les règles de bonne conduite en période de puberté.
 Règles de vie individuelle :
S’abstenir de tout rapport sexuel, hygiène sexuelle (laver quotidiennement les sous-vêtements,
faire sa toilette intime quotidiennement…) dominer les tentations sexuelles
 Les règles de vie familiale et communautaire
Avoir de bonnes fréquentations (de bons camarades, les milieux sains sans drogue, ni alcool, ni
tabac) s’adonner à des loisirs sains (lectures et films instructifs, jeux éducatifs) porter des vêtements
décents prendre conseils auprès des aînés respecter ses parents, ses professeurs, ses éducateurs
b. Les obstacles à un épanouissement physique, moral et social en période de puberté.
Les mauvaises fréquentations, les comportements malsains
3. Le modèle du pont
Le pont est une représentation visuelle du changement de comportement souhaité dans les
pratiques de vie saines. Il aide à résoudre des problèmes de vie quotidienne en s’appuyant sur les
pratiques de vie saines.
Le pont se compose de trois éléments :
 La rive A : représente les connaissances.
 La rive B : c’est la vie positive et saine
 Le C : C’est le lot des problèmes, les conséquences des mauvais comportements.
Le passage de la rive A à la rive B se fait à l’aide de planches dont chacune constitue un moyen
pour résoudre un problème.
Leçon10 : L’ABSTINENCE SEXUELLE ET LA PRESERVATION DE LA SANTE

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1. L’abstinence sexuelle
a. Définition
La volonté affirmée d’éviter toute relation sexuelle avant le mariage.
b. Les avantages de la pratique de l’abstinence sexuelle
- Au niveau de la santé
On évite les IST, le VIH/SIDA, les grossesses précoces, la stérilité ainsi que des conflits avec
d’autres familles. On a une bonne santé, une croissance harmonieuse, on préserve sa virginité.
- Au niveau social
On s’entend avec sa famille, on a la réussite scolaire
2. La stratégie de prise de décisions
a. Définition
La prise de décisions est le fait pour un individu de choisir entre deux options en acceptant
d’assumer les conséquences liées à son choix.
b. Les étapes
- Identifier le problème
- Analyser le problème
- Prendre conseil auprès des autres
- Prendre la décision
- Assumer la décision
L’application de La stratégie de prise de décisions permet de prendre la bonne décision, de
cultiver le courage afin de mener une vie saine.
Leçon 11 : L’ENTRETIEN DU CADRE DE VIE ET LA SANTE DES POPULATIONS
1. Le cadre de vie
a. Définition
Espace aménagé dans lequel vivent des individus.
Exemples :
-un cadre de vie familial comprend les habitations, le jardin, les sanitaires…
-un cadre de vie scolaire comprend les salles de classes, les latrines, les espaces verts, des aires de jeux.
b. Les types de cadres de vie
 Le cadre de vie sain
Dans un cadre de vie propre et sain les éléments sont bien entretenus et protégés des infections
 Le cadre de vie insalubre
Dans un cadre de vie insalubre les éléments sont mal entretenus et exposés aux infections ou maladies.
2. Les pratiques qui rendent le cadre de vie insalubre et leurs conséquences sur la santé des
populations
a. Les pratiques qui rendent le cadre de vie insalubre
- Les ordures ménagères déversées partout et non ramassées
- Les eaux usées déversées partout
- L’absence de latrines dans les écoles
- La cour familiale ou l’espace scolaire non entretenus.
b. Les conséquences de l’insalubrité du cadre de vie sur la santé des populations
Le paludisme, la bilharziose, le choléra, la fièvre typhoïde
3. Les mesures et le matériel d’entretien du cadre de vie
a. Les mesures d’entretien du cadre de vie
Les actions à mener : balayer, traiter les ordures, désinfecter, assainir les latrines et caniveaux.
b. Le matériel d’entretien du cadre de vie
le balai, la brosse, le sceau, les produits d’entretien
4. Les règles de propreté et les bienfaits de la salubrité du cadre de vie
a. Les règles de propreté
Utiliser les poubelles, les toilettes - Elaguer régulièrement les grands arbres - Tondre les pelouses
b. Les bienfaits de la salubrité du cadre de vie
L’entretien du cadre de vie permet d’éviter les infections afin de vivre en bonne santé.

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Leçon 12 : L’ENTRETIEN DES LATRINES ET DES TOILETTES ET LA PRESERVATION
DU CADRE VIE
1. Les latrines et les toilettes
a. Définition
Les latrines sont un endroit aménagé de telle sorte qu’un être humain puisse s’y soulager de ses
déjections corporelles notamment par la défécation. Par rapport à une toilette, les latrines possèdent une
technologie moindre. Elles sont le mode d’assainissement de base le plus utilisé dans le monde.
Les toilettes ou cabinets ou petits coins sont le lieu où l’on peut se soulager de ses déjections ;
c’est-à-dire uriner, déféquer voire vomir.
b. Les pratiques qui rendent les toilettes insalubres
- faire ses besoins hors de la cuvette du WC prévue à cet effet.
- utilisera du papier non convenable après les selles.
- le manque d’entretien

2. Les mesures d’entretien des latrines et des toilettes et leur importance


a. Les mesures d’entretien des latrines et des toilettes
- laver les latrines avec des produits d’entretien
- désinfecter les latrines
- utiliser correctement les infrastructures.
b. L’importance des mesures d’entretien des latrines et des toilettes
L’entretien des toilette et latrine permet d’éviter la dégradation de l’environnement, la
propagation des maladies et la détérioration de la santé.

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5ème
COMPETENCE 1 : Traiter une situation mobilisant les ressources relatives aux droits de l’enfant, aux
droits de l’homme, et au Droit international humanitaire l1 à 3
COMPETENCE 2 : Traiter une situation mobilisant des ressources relatives aux règles de vie
communautaire et aux principes démocratiques l4 à 7
COMPETENCE 3 : Traiter une situation mobilisant des ressources relatives à l’Entrepreneuriat et à
l’éducation routière l8 à 9
COMPETENCE 4 : Traiter une situation mobilisant des ressources relatives aux manifestations de la
puberté l10 à 12
COMPETENCE 5 : Traiter une situation mobilisant des ressources relatives à l’assainissement du
cadre de vie L13 à 14

5ème
Leçon1 : LES DROITS AU DEVELOPPEMENT ET A LA PARTICIPATION DE L’ENFANT
ET SON EPANOUISSEMENT
1. Les droits à la participation et au développement
a. Les droits à la participation
Ce sont des droits qui permettent à l’enfant d’être libre d’exprimer ses opinions et de donner son
avis sur des questions qui ont une incidence sur sa vie sociale, économique, religieuse culturelle et
politique. Ils recouvrent donc le droit d’exprimer des opinions, le droit d’être entendu, le droit à
l’information et la liberté d’association.
Exemples dans la Convention relative aux Droits de l’Enfant (CDE)
Article 31 : Les Etats parties reconnaissent à l’enfant le droit de (.....) participer librement à la vie
culturelle et artistique.
Article15 : Les Etats parties reconnaissent les droits de l’enfant à la liberté d’association et à la liberté de
réunion pacifique.
b. Les droits au développement
C’est l’ensemble des droits aux ressources, aux compétences et à l’aide dont un enfant a besoin
pour survivre et développer au mieux ses capacités ; il s’agit entre autres du droit à une éducation
conventionnelle, aux activités culturelles et à des informations sur ses droits mais aussi aux loisirs et à la
détente ainsi que la liberté de pensée.
Exemples :
Article 5 : Les Etats parties respectent la responsabilité, le droit et le devoir des parents ou autres tuteurs
légaux de guider l’enfant d’une manière qui corresponde au développement de ses capacités.
Article 6 : Les Etats parties assurent dans toute la mesure du possible la survie et le développement de
l’enfant.
2. L’importance des droits au développement et à la participation de l’enfant
Respecter les droits au développement et à la participation de l’enfant lui assure une croissance
harmonieuse et lui donne une ouverture d’esprit du fait de sa participation aux mouvements associatifs
de son milieu et aux décisions le concernant. Aussi développe t-il son aptitude à la bonne
compréhension des réalités qui l’entourent.
Leçon2 : LES PRINCIPES DES DROITS DE L’HOMME ET LA CONSOLIDATION DE
L’EQUILIBRE SOCIAL
1. Les principes des droits de l’Homme
Les droits de l’Homme sont :
 Inaliénables : c'est-à-dire personne ne peut être privé de ses droits sauf en cas de peines
judiciaires.
 Indivisibles, interdépendants et solidaires : c’est-à-dire aucun droit n’est plus importants qu’un
autre ; ils sont tous égaux.

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 Les catégories de droits
Il existe plusieurs catégories de droits, à savoir les droits civils, les droits économiques, les droits
politiques et socioculturels. Le principe d’interdépendance signifie que la violation de l’un des droits
d’une catégorie porte atteinte à l’exercice des autres droits.
2. L’importance des principes des Droits de l’Homme
Se conformer aux principes des Droits de l’Homme engendre la Préservation de la vie et de la
dignité humaine ; facilite l’épanouissement individuel et collectif et est source de paix et de cohésion
sociale.
Leçon3 : LES REGLES DE PROTECTION DES VICTIMES DE CONFLITS ET
L’ASSISTANCE AUX POPULATIONS EN DETRESSE
1. Les conflits armés
a. Définition
b. Quelques conséquences des conflits armés sur la population
Les conflits armés ont plusieurs conséquences sur la population. Au nombre de celles-ci, nous
pouvons citer : les Victimes humaines, les morts (civils et combattants), les blessés les mutilés, les
traumatisés, les violés, les familles séparées, les orphelins, les populations déplacées, les destructions
matérielles et des biens personnels (maisons, véhicules, plantations, magasins).
-Quelques règles du DIH (voir dossier 6ème)
2. L’acte humanitaire
L’acte humanitaire c’est l’ensemble des mesures et actes accomplis par le citoyen, les bonnes
volontés, les autorités, les Organisation Non Gouvernementales (ONG) ou les organismes tels que le
Comité International de la Croix Rouge (CICR), le Haut-commissariat aux Réfugiés (HCR), l’UNICEF
pour protéger la vie et la dignité humaine de personnes qu’on ne connaît pas nécessairement en temps de
conflit. Exemples : aide et assistance aux populations en détresse (déplacées, malades, blessées…)
planification de camps pour les personnes déplacées …
3. L’importance du Droit International Humanitaire (DIH) en temps de conflits armés
Le DIH est d’une importance capitale car il favorise la préservation de la vie et de la dignité
humaine, est source de soulagement des souffrances humaines et permet l’humanisation des conflits
armés.
Leçon 4 : LES DROITS ET DEVOIRS DU CITOYEN ET LA COHESION SOCIALE
1. Le citoyen
a. Définition
Le citoyen est le membre d’un Etat ayant des droits et devoirs vis-à-vis de l’Etat dont il relève.
b. Les droits et devoirs du citoyen
 Les droits
Ils sont des libertés que l’Etat reconnaît aux citoyens. Ces droits peuvent être regroupés en deux
catégories qui sont :
 les droits individuels tels que le droit à la vie, le droit à la santé, le droit à l’éducation, le droit à
la sécurité.
 les droits collectifs tels que par exemple les droits à la liberté d’association
 Les devoirs
Ce sont les obligations du citoyen vis à vis de l’Etat. Il s’agit de : connaître son pays et s’informer sur
son pays - obéir à la loi – travailler - payer l’impôt - défendre son pays en temps de conflits armés
2. L’importance des droits et devoirs du citoyen
Suite à une longue lutte, l’Homme est passé du statut de sujet à celui de citoyen qui a droits et
non seulement des devoirs. Respecter de ce fait les droits et les devoirs du citoyen favorise la justice et
l’équité dans les rapports sociaux. Il permet de préserver les libertés individuelles et collectives, facilite
la cohésion et harmonie sociale et contribue au progrès social.
Leçon 5 : LES DIFFERENTS POUVOIRS POLITIQUES DE LA COTE D’IVOIRE
1. Le pouvoir politique
a. Définition
b. Les pouvoirs politiques en Côte d’Ivoire

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Il existe 3 pouvoirs politiques en Côte d’Ivoire.
 le pouvoir exécutif
Il est exercé par le Président de la République et son gouvernement.
L’exécutif détermine la politique de la nation, organise et dirige l’administration, commande l’armée,
est le seul habilité à déclencher la guerre.
 le pouvoir législatif
Il est détenu par les élus du peuple qu’on appelle les Députés ou Parlementaires. Il représente le
peuple et défend ses intérêts. Il vote les lois et le budget de l’Etat.
 le pouvoir judiciaire
Il est détenu par les magistrats des différentes instances des tribunaux. Il est chargé entre autres
de veiller au respect des lois, de punir les infractions, de régler les conflits. Il joue également le rôle
d’arbitraire entre l’exécutif et le législatif en cas de conflit.
2. L’importance de la séparation des pouvoirs
La séparation des pouvoirs facilite l’exercice de la démocratie, favorise le respect des
dispositions de la constitution, permet de préserver la paix sociale et suscite le développement du pays.

Leçon 6 : LE RESPECT DES PRINCIPES DEMOCRATIQUES DE BASE ET LA GESTION


DES ASSOCIATIONS ET DES CLUBS
1. Les clubs et les associations
a. Les clubs
b. Les associations
c. Les principes démocratiques régissant le fonctionnement des clubs et associations
Sept principes démocratiques régissent le fonctionnement des clubs et associations ; il s’agit de :
 Le libre choix des dirigeants
 Les critères d’éligibilité
 L’organisation de la campagne électorale
 Le vote, le scrutin à bulletin secret, le dépouillement des bulletins
 La proclamation des résultats
 La gestion démocratique de clubs et associations par les élus
 La tenue de réunions d’information, les débats, la prise de décision par consensus ou par vote.
2. Les organes de l’association
a. L’Assemblée Générale
C’est la réunion de tous les membres de l’association où les grandes décisions de la vie de
l’association sont prises. Ces décisions s’imposent à tous les membres. L’Assemblée Générale Ordinaire
se tient sous la direction du bureau à la date fixée par les statuts. L’A.G. extraordinaire se réunit pour
statuer sur les problèmes graves et urgents.
b. Le Bureau exécutif
Il est composé d’au moins trois membres : le président exécute les décisions de l’AG, le
secrétaire général convoque les réunions, rédige les Procès Verbaux.et gère les archives ;
c. Le trésorier
Il est chargé de la gestion financière de l’association.
3. L’importance des principes démocratiques régissant le fonctionnement des clubs et
associations
Les principes démocratiques régissant le fonctionnement des clubs et associations sont
importants car ils sont la cause d’une gestion transparente des structures, favorisent l’initiation à la vie
démocratique promeuvent la justice, l’égalité, la liberté, font régner l’ordre et instaurent la paix. Aussi,
développent-ils le sens des responsabilités et donnent la possibilité de participer à la prise de décision.
Leçon 7 : LA PROMOTION DE L’ENTENTE ENTRE LES PEUPLES ET LA
CONSOLIDATION DE LA PAIX SOCIALE
1. La promotion de l’entente
a. Définition

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C’est l’ensemble des actions qui permettent à des peuples vivant ensemble de mieux s’accepter
les uns les autres. Ce sont des actions qui militent en faveur de la consolidation, la cohésion et la paix
entre ceux et celles qui vivent ensemble.
b. Les stratégies de promotion de l’entente entre les peuples
Afin de promouvoir l’entente entre les peuples nous pouvons et devons :
 développer des actions de solidarité telles que le mariage, la participation aux cérémonies
funéraires.
 cultiver la tolérance religieuse
 encourager des mariages interethniques
 organiser des campagnes de sensibilisation à l’entente à travers des spots publicitaires
 développer l’esprit des alliances interethniques
 entretenir de bonnes relations de voisinage.
2. Les attitudes favorisant l’entente entre les peuples
Dans l’optique de faciliter l’entente entre les peuples, l’on se doit de
 encourager l’hospitalité
 cultiver la tolérance
 respecter des coutumes des populations d’accueil et des migrants
 respecter la différence
3. L’importance de l’entente entre les peuples
L’entente entre les peuples a comme conséquences l’Harmonie, la paix et la cohésion sociales,
et la coexistence pacifique.
Leçon 8 : LES COMPORTEMENTS RESPONSABLES SUR LES ENGINS A 2 ROUES ET A
BORD DES AUTOMOBILES ET LA SECURITE DES INDIVIDUS
Les engins à deux roues
Bicyclette et motocyclette
1. Les comportements responsables à adopter sur les engins à deux roues et à bord des
véhicules;
a. Les comportements responsables à adopter sur les engins à deux roues
Un comportement est dit responsable quand il n’expose pas la vie de soi et des autres aux
dangers. De ce fait, sur les engins à deux roues, l’on se doit de :
 porter un casque (motocyclette)
 ne pas transporter de charges trop lourdes sur le porte bagage,
 circuler toujours sur la droite (coté du trottoir),
 se rendre visible par des équipements appropriés installés sur l’engin -Signaler à temps son
intention de changer de direction en tendant le bras à gauche ou à droite.
b. Les comportements responsables à adopter à bord des véhicules
Afin de préserver sa vie et celle des autres usagers de la route, le conducteur d’un véhicule ainsi que ses
passagers se doivent de : Porter la ceinture de sécurité, Eviter de mettre la tête ou le bras hors du
véhicule, rester toujours assis sur le siège arrière, éviter de jouer à bord du véhicule même arrêté.
2. Les bienfaits des comportements responsables
Sécurité et protection assurées, réduction des risques d’accidents
Leçon 9 : LES ACTIVITES GENERATRICES DE REVENUS (AGR) ET L’INSERTION
SOCIALE
1. Les activités génératrices de revenus (AGR)
a. Définition
Les activités génératrices de revenus sont des activités qui nécessitent peu d’argent et peu ou pas
de qualifications particulières avant leur démarrage.
Exemples : le lavage- automobiles, la gérance de cabine téléphonique.
Les AGR exigent pour leur expansion un complément de compétence dans le métier et en
gestion.
b. Les étapes de la création d’une activité génératrice de revenus (AGR)

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 Etape 1 : Identifier le type de l’activité
 Etape 2 : Identifier le site, les besoins du milieu et les besoins en matériel
 Etape 3 : Estimer le capital
 Etape 4 : déterminer les sources de financement
2. Les qualités du promoteur de l’AGR et l’importance des AGR dans la lutte contre la
pauvreté
a. Les qualités du promoteur de l’AGR
La création d’une AGR exige de son promoteur la rigueur dans le suivi de l’activité, l’assiduité
au travail, le sens de responsabilité.
b. L’’importance des AGR dans la lutte contre la pauvreté
Les AGR participent à la réduction de la pauvreté et du chômage, lutte contre l’oisiveté ; crée
des emplois et donnent de la considération sociale. Aussi permettent-elles d’acquérir des compétences,
et facilitent l’intégration dans le tissu socio-économique.
Leçon 10: LES COMPORTEMENTS SEXUELS A RISQUES ET LA PROPAGATION DES IST
ET DU VIH/SIDA
1. Les « comportements sexuels à risques »
a. Définition
Les comportements sexuels à risques, c’est l’ensemble des conduites qui mettent en danger la
vie de son auteur et celle des autres.
b. Quelques comportements sexuels à risques
Ce sont les rapports sexuels non protégés, la multiplicité de partenaires, les rapports sexuels avec
des populations à risques (prostitués, homosexuels), les rapports sexuels précoces.
2. Les causes et les conséquences des comportements sexuels à risques
a. Les causes des comportements sexuels à risques
Les causes des comportements sexuels à risques sont multiples. Mais au nombre de celles-ci,
nous pouvons citer :
 Les mauvaises fréquentations : Les mauvais camarades, les milieux malsains
 Les activités malsaines telles que la consommation de l’alcool et de la drogue
 La méconnaissance du VIH/SIDA due à des préjugés, mythes et coutumes.
 La dislocation et l’extrême pauvreté des familles
b. Les conséquences des comportements sexuels à risques
Les comportements sexuels à risques ont plusieurs incidences négatives sur la vie de leurs
auteurs et des autres. Parmi celles-ci, nous avons :
 Les IST (Ce sont des infections sexuellement transmissibles).
 Le VIH/SIDA
 Les grossesses à risques
 Réputation entachée
 Interruption des études
3. Le SIDA et les formes courantes des IST
a. Définition
Le SIDA signifie Syndrome d’Immunodéficience Acquise. C’est une maladie provoquée par le
virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH).
 Les modes de transmission
 la transmission par les rapports sexuels
 la transmission par le sang à travers les transfusions sanguines et les objets souillés par du sang
contaminé
 la transmission mère enfants (pendant la grossesse, l’accouchement et par le lait maternel).
b. Les formes courantes des IST
Les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) se présentent sous plusieurs formes
 La gonococcie, ou la blennorragie se caractérise par un écoulement de pus au niveau du sexe et
des douleurs urinaires au niveau des testicules.

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 La syphilis se manifeste par des plaies indolores sur le sexe
 L’herpès génital caractérisé par l’apparition de petits furoncles sur le sexe, les lèvres ou dans la
bouche
 Le chancre mou : Il provoque des plaies douloureuses au niveau de l’organe génital.
Ces maladies peuvent conduire à la stérilité quand elles ne sont pas traitées correctement.
NB : Il est nécessaire de développer la stratégie de prise de décision face aux différents
comportements à risques.

Leçon 11 : LES GROSSESSES PRECOCES ET L’EPANOUISSEMENT MORAL, PHYSIQUE


ET SOCIAL DE LA MERE
1. Les grossesses précoces
a. Définition
Les grossesses précoces sont des grossesses contractées avant l’âge de 18 ans. Elles peuvent
mettre en danger la santé de la mère et celle de l’enfant car elle est contractée avant la maturation des
organes sexuels.
2. Les causes et les conséquences des grossesses précoces
 Les causes
Les mauvaises fréquentations, le manque d’informations sur l’éducation sexuelle et la pauvreté ;
telles sont les causes saillantes à la base des grossesses précoces.
 Les conséquences
Les grossesses précoces sont à l’origine de :
 échec scolaire, abandon des études
 avenir compromis
 épanouissement social et moral, équilibre familial compromis
 altération de certains organes sexuels, déformation physique
 stérilité, mort
3. Les mesures de prévention contre les grossesses précoces et l’importance de leur application
a. Les mesures de prévention contre les grossesses précoces
Afin de prévenir les grossesses précoces, les parents doivent inculquer à la jeune fille des valeurs
lui permettant de se préserver des tentations. A défaut, celles-ci doivent recourir à des méthodes
contraceptives comme l’abstinence sexuelle, la méthode Ogino, la méthode de la température, le port du
préservatif, l’utilisation de la pilule.
b. L’importance de l’application des mesures préventives
Appliquer les mesures préventives favorise :
 épanouissement moral et social ; c’est-à-dire la satisfaction personnelle, la préservation de la
dignité de la famille, la réussite scolaire, la réussite sociale, l’insertion sociale harmonieuse,
 épanouissement physique donné par un développement harmonieux dû à la bonne santé

Leçon 12 : LA CONSOMMATION DE L’ALCOOL, DE LA DROGUE ET L’INSECURITE


SOCIALE
1. L’alcool et La drogue
a. L’alcool
Liquide obtenu après fermentation et ou distillation de divers produits.
b. La drogue
C’est une substance toxique qui, lorsqu’elle est absorbée par un organisme vivant, peut modifier
une ou plusieurs de ses fonctions.
2. Les causes de la consommation des drogues et de l’alcool et les conséquences de la
consommation des drogues et de l’alcool sur la sécurité de la collectivité

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a. Les causes de la consommation des drogues et de l’alcool
Bien de jeunes gens s’adonnent à la consommation de la drogue et de l’alcool à cause des
mauvaises fréquentations, de la pauvreté, du désir de faire comme les autres, de se donner de l’assurance
ou tout simplement du fait de la mauvaise éducation.
b. Les conséquences de la consommation des drogues et de l’alcool sur la sécurité de la
collectivité
La consommation des drogues et de l’alcool occasionnent bien souvent de nombreux braquages,
des actes de vandalisme, des viols, des vols, de nombreux accidents de la circulation qui créant ainsi un
sentiment d’insécurité au sein de la population.
3. Les mesures de prévention contre la consommation de la drogue et de l’alcool
-non fréquentation des lieux de trafic, de distribution et de consommation des drogues et de l’alcool
-information sur les dangers liés à la consommation des drogues et de l’alcool
-lutte contre la production et la consommation des drogues
-sanctionner toutes les personnes impliquées dans le trafic des drogues
-participer aux activités de lutte contre la consommation des drogues et de l’alcool
Leçon 13 : LES REGLES D’HYGIENE PUBLIQUE ET D’ASSAINISSEMENT ET LA
PRESERVATION DU CADRE DE VIE
1. L’hygiène publique
a. Définition
L’hygiène publique, c’est l’ensemble des règles d’entretien des équipements à l’usage de la
collectivité pour le bien être de la population
b. Les équipements publics du cadre de vie
Les équipements publics sont généralement construits par l’Etat et utilisés par tous :
Les bâtiments des écoles, les latrines scolaires les toilettes publiques, les espaces verts, les rues, les
caniveaux, les lavabos, les douches, les trous à ordures, les poubelles, les décharges contrôlées
1. L’assainissement
a. Définition
L’assainissement est l’ensemble d’actions menées pour améliorer le cadre de vie
b. Quelques règles d’hygiène publique :
Les règles d’hygiène publique sont multiples mais déjà, il faut arriver à se conformer à celles-ci :
 l’utilisation adéquate et l’entretien des équipements publics:
 tondre régulièrement la pelouse,
 ne pas jeter d’objets solides dans les latrines ou les caniveaux,
 maintenir propre tous les équipements utilisés.
c. Les actions de maintien de l’hygiène publique
Maintenir l’hygiène publique, c’est :
 déféquer ou uriner dans l’orifice prévu à cet effet
 laver, désinfecter quotidiennement le sol et les équipements
 vidanger périodiquement les latrines et fosses septiques, les poubelles, les bacs, et les trous à
ordures
 déverser toujours les ordures dans les poubelles puis les refermer
 vider régulièrement la poubelle dans le bac à ordures ou le dépôt conçu à cet effet
 balayer régulièrement les alentours des poubelles, des dépôts à ordures, des trous à ordures
Les espaces verts
 tailler et arroser les pelouses et les fleurs
 éviter de jeter les ordures, d’uriner et de marcher sur les pelouses ;
Les caniveaux
 les curer périodiquement
 ne pas y jeter d’objets solides
Leçon 14 : LA GESTION DES ORDURES MENAGERES ET LA PRESERVATION DU CADRE
DE VIE

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1. les ordures ménagères
a. Définition
Les ordures ménagères sont constituées par des déchets alimentaires, vestimentaires, produits par
les ménages : emballages perdus, papiers usés…
b. Gestion des ordures ménagères
Il faut d’abord collecter les déchets domestiques pour les déposer sur le site de la pré-collecte;
puis les transporter au dépotoir public pour un traitement éventuel.
c. Le recyclage des ordures ménagères
C’est revaloriser les ordures en vue de les réutiliser sous la forme initiale (bouteilles en verre) ou
après transformation (vêtements usés en papier, plastique usé en chaussures)
2. Les actions et l’importance de la gestion des ordures ménagères
a. Les actions de la gestion des ordures ménagères
Balayer, puis ramasser les déchets des ménages, les mettre dans une poubelle avec couvercle et
vider la poubelle chaque jour à une décharge du quartier sans omettre de la laver sont des actions à
mener de la gestion des ordures ménagères.
d. L’importance de la gestion des ordures ménagères
Les actions de la gestion des ordures ménagères sont des moyens efficaces pour :
 prévenir des endémies locales : le paludisme, la fièvre typhoïde, le choléra
 prévenir de la dégradation du cadre de vie.

Page 16
INTRODUCTION

La question des droits de l’homme revêt aujourd’hui une importance plus que mondiale car elle
est même devenue un indice de bonne gouvernance du fait que ce soit un souci individuel et collectif
présentement de faire respecter ses droits et de respecter ceux des autres. L’éducation, la formation et
l’information en matière de droits de l’homme sont indispensables à l’instauration et à la promotion des
relations intercommunautaires stables et harmonieuses, ainsi qu’à la compréhension mutuelle, à la
tolérance et à la paix.

L’ Education aux Droits de l’Homme et à la Citoyenneté contribue à prévenir à long terme les
violations des Droits de l’Homme et les conflits, à promouvoir l’égalité et le développement durable et à
renforcer la participation des élèves à la prise de décisions dans le cadre d’un système démocratique,

4ème
COMPETENCE 1 : Traiter une situation mobilisant des ressources relatives aux droits de l’enfant, au
Droit international humanitaire (DIH) aux droits de l’homme. L1 à 3
COMPETENCE 2 : Traiter une situation mobilisant des ressources relatives aux droits et devoirs du
citoyen et aux principes démocratiques. L4 à 6
COMPETENCE 3 : Traiter une situation mobilisant des ressources relatives à l’entrepreneuriat, à la
gestion rationnelle des ressources et à la vie communautaire. L7 à 9
COMPETENCE 4 : Traiter une situation mobilisant des ressources relatives à la préservation de la
santé L10 à 11
COMPETENCE 5 : Traiter une situation mobilisant des ressources relatives à la protection de
l’environnement. L12 à 13

4ème
LEÇON 1 : LA PROMOTION DES DROITS DE L’ENFANT ET SON EPANOUISSEMENT
1. L’enfant
a. Définition
Tout être humain de moins de dix-huit ans peut être considéré comme enfant, sauf si la loi
nationale accorde la majorité plus tôt.
b. Les droits de l’enfant
Les droits de l’enfant sont un ensemble de droits et de libertés que l’Etat reconnaît à l’enfant.
Ces droits sont contenus dans la Convention Internationale relative aux Droits de l’Enfant (C.I.D.E.)
adoptée le 20 novembre 1989. Cette convention comporte 54 articles.

 Quelques droits de l’enfant (CDE)


 le droit à la non- discrimination fondée sur la race, la religion l’origine ou le sexe (article
2).
 le droit au bien-être (article 3): toute décision concernant un enfant doit tenir pleinement
compte de l’intérêt supérieur de celui-ci.
 le droit à un nom et à une nationalité. (article 7)
 le droit à une alimentation saine, à un logement et à des soins médicaux (article 24).
 le droit à la protection contre l’exploitation sexuelle (article 34).
 le droit à l’éducation. (article 28)
 le droit d’être protégé contre les mauvais traitements.(article 19)

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 le droit à la protection en cas de conflits armés (article 38)
2. Les actions et Les personnes / institutions spécialisées dans promotion des droits de
l’enfant
a. Les actions de promotion des droits de l’enfant
Comme actions, nous avons les conférences, les projections de films, les causeries débats,
l’élaboration de brochures, les témoignages, les pièces de théâtres, les expositions, les panneaux
d’affichage, la création de clubs de droits de l’enfant.
- Planifier une activité dans ses moindres détails
Ex : Les étapes d’une conférence sur les pires formes d’exploitation des enfants :
1)-le choix du conférencier
2)- le lieu et les matériels – supports
3)- les moyens de communication
4)- les tâches ou activités devant être exécutées par les enfants
5)- la mise en scène du thème (sketch / jeu de rôles)
b. Les personnes / institutions spécialisées
Juristes, parlementaires, ONG de défense des droits de l’Homme et de l’Enfant, Institutions
spécialisées (UNICEF, PAM), assistants sociaux, éducateurs
3. L’importance des droits de l’enfant
Les droits de l’enfant favorisent l’épanouissement de sa personnalité, facilitent le
développement des aptitudes et des capacités, du sens du respect des valeurs culturelles de sa
communauté et de celles des autres et son insertion harmonieuse dans la communauté.
LEÇON 2 : LA LUTTE CONTRE LE RECRUTEMENT DES ENFANTS-SOLDATS ET LA
PRESERVATION DE LA PAIX SOCIALE
1. L’enfant-soldat
L’enfant soldat tout combattant âgé de moins de 16 ans.
2. Les causes de recrutement des enfants-soldats
a. au niveau des recruteurs
Si les recruteurs font des enfants, des soldats, C’est tout simplement que les enfants sont dociles
et maniables. Aussi, est-ce parce que les enfants constituent de parfaits de boucliers humains. A ces
raisons, l’on peut ajouter le besoin en combattants.
b. au niveau des enfants
Les enfants cherchent à être soldats parce qu’ils sont à la recherche de sécurité, ou parce qu’ils
sont poussés par le désir de vengeance. L’insouciance, peut amener d’autres aussi à devenir soldats.
3. Les conséquences de l’utilisation des enfants-soldats sur l’équilibre social
a. Au niveau individuel
. Les traumatismes dus aux horreurs de la guerre
. Les mutilations
. La délinquance
. La déshumanisation,
. La mort
b. Au niveau social
.L’insécurité sociale
4. Les actions de réinsertion des enfants-soldats
Associer l’enfant soldat aux jeux des enfants ; Eviter la stigmatisation ; Jouer avec lui ; Eviter
de lui rappeler les atrocités de la guerre ; Initier à l’apprentissage de métiers ; Initier à la mise en œuvre
de travaux d’intérêt public ; Scolariser les plus jeunes.
LEÇON 3 : LES INSTRUMENTS, LES MECANISMES ET MOYENS JURIDIQUES ET LA
LUTTE CONTRE LES FORMES DE DISCRIMINATIONS
1. La discrimination
a. Définition

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La discrimination est le fait de distinguer et de traiter différemment (le plus souvent mal)
quelqu’un ou un groupe par rapport au reste de la collectivité ou par rapport à une autre personne pour
des motifs racistes, sexiste, syndicaux ou homophobes.
b. Les différentes formes de discrimination
Il s’agit des discriminations selon le sexe, l’origine, la couleur de la peau, l’ethnie, le statut
juridique (réfugiés) l’état physique (handicapés)
2. Les instruments, les mécanismes et les moyens juridiques de la lutte contre les
discriminations
a. Les instruments juridiques de la lutte contre les discriminations
Ce sont les traités internationaux dénommés selon le cas chartes, protocoles, conventions qui ont
un caractère obligatoire pour les ETATS qui les ratifient ou y adhérent. Dans ce domaine existe la
convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale de 1966 ;
Au niveau national, la constitution d’aout 2000 reconnait aux citoyens l’égalité des droits
b. Les mécanismes juridiques de la lutte contre les discriminations
Les mécanismes juridiques concernent les juridictions. En Côte- d’Ivoire ce sont les tribunaux
quand ils sont saisis qui ont la charge de traiter les formes de discriminations subies par des victimes
La saisie se fait par une plainte de la victime ou par la structure qui la représente (association) auprès
des services compétents (à la police ou à la gendarmerie)
c. Les moyens juridiques de la lutte contre les discriminations
Ce sont des organes ou des institutions intervenant dans le domaine : Exemples : la commission
Nationale des Droits de l’Homme de la Côte-D’ivoire(CNDHCI), la ligue ivoirienne des droits de
l’Homme(LIDHO), Le ministère de la femme de la famille et de l’enfant, l’association des femmes
juristes.
3. Les valeurs qui fondent les instruments et les mécanismes juridiques et leur importance
a. Les valeurs qui fondent les instruments et les mécanismes juridiques
 Le respect de la vie
 Le respect de la dignité humaine
 Le respect de l’égalité entre les hommes
 La fraternité
b. L’importance des valeurs qui fondent les instruments et les mécanismes juridiques des
DH
 La justice sociale
 La lutte contre les formes de discrimination
Leçon 4 : LES COMPORTEMENTS RESPONSABLES FACE AUX SYMBOLES ET AUX
INSTITUTIONS DE LA REPUBLIQUE ET LA CONSOLIDATION DE L’AUTORITE DE
L’ÉTAT
1. Les institutions et symboles de la République
a. Les institutions et symboles de la République
 La classification des institutions de la République selon leur attribution
 les institutions de décision : le Président de la République, l’Assemblée Nationale
 les institutions de contrôle : l’Assemblée Nationale,
 les institutions de recours : le Conseil Constitutionnel, la Cour Suprême
 les institutions de consultation : le Conseil Economique et Social, le Médiateur de la République
 les institutions de distinction honorifique : la Grande de Chancellerie
b. Les symboles de la République
-La devise (UNION – DISCIPLINE TRAVAIL)
-L’hymne national (l’ABIDJANAISE)
-Le drapeau (Orange – Blanc – Vert)
- les armoiries
2. Exemple de deux institutions
a. Le rôle du Président de la République

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Le président de la république est le chef de l’état. Il incarne l’unité Nationale. Il veille au respect
de la constitution. Il assure la continuité de l’Etat. Il est le garant de l’Unité Nationale et de l’intégrité du
territoire. Il est le détenteur exclusif du pouvoir exécutif. Il détermine et conduit la politique de la
Nation. Il est le chef suprême des Armées. Il est le chef de l’Administration
b. Le rôle de l’Assemblée Nationale
L’Assemblée Nationale est constituée par les députés ou parlementaires. Elle détient le pouvoir
législatif : elle vote les lois. Elle a aussi un pouvoir financier car elle vote le budget. Elle a aussi un
pouvoir judiciaire : son président donne son avis pour la nomination du président de la cour suprême et
du conseil constitutionnel. Elle intervient dans le domaine exécutif : son Président succède au Président
de la République en cas d’empêchement absolu, de décès ou de démission.
c. Les relations existant les deux Institutions
Le Président de la République peut faire parvenir à l’Assemblée Nationale des projets de lois
pour vote. Puis, ces projets une fois votés deviendront des lois de la République après promulgation.
Il est chargé de faire appliquer les lois votées par les députés à l’ l’Assemblée Nationale.
Quant à l’Assemblée Nationale, elle veille sur l’action gouvernementale, reçoit les membres du
gouvernement qui lui présentent leurs plans d’actions. C’est l’Assemblée Nationale qui vote chaque
année le budget.
3. a. Les attitudes et les comportements respectueux face aux symboles de la République
-Le recueillement devant le drapeau et lorsqu’on chante l’hymne national
-Ne pas déchirer ni brûler le drapeau
-S’arrêter de marcher quand on chante l’hymne national
-Défendre avec courage l’hymne national
Le sentiment de fierté devant les symboles de la république
b. Les comportements responsables face aux institutions de la République.
L’obéissance, le respect, la soumission aux décisions et aux personnalités qui les incarnent
4. L’importance du respect des symboles et des institutions de la République.
- Garantir l’ordre républicain
- Préserver le pouvoir de l’autorité
Assurer l’unité, la paix, l’harmonie et le progrès social
Leçon 5 : L’IMPOT ET LES RESPONSABILITES DU CITOYEN.
1. L’impôt
a. Définition
L’impôt est une somme d’argent que chaque citoyen paie à l’Etat selon ce qu’il gagne ou
possède. L’impôt peut être aussi appelé : Taxes, surtaxes, contributions, droits (droits d’enregistrement
et de timbres
b. Les contribuables.
Les contribuables sont l’ensemble des citoyens et des entreprises qui paient l’impôt selon ce qu’ils
gagnent. Celui qui paie donc l’impôt est un contribuable.
c. Les types d’impôt.
Il existe 3 types d’impôt :
 L’impôt sur le revenu : C’est l’impôt qui est perçu sur les revenus (ex : Impôt sur les salaires,
Impôt général sur le revenu Impôt sur les bénéfices).
 L’impôt sur la consommation : C’est l’impôt sur les dépenses (ex : TVA, Taxe sur Prestations de
Services, Taxes spécifiques)
 L’impôt sur le capital : C’est l’impôt perçu sur les biens (impôt foncier, la vignette, la patente
auto, motos et engins à moteur)
2. Le caractère légal de l’impôt et l’importance des structures de recouvrement de l’impôt (la
DGI)
a. Le caractère légal de l’impôt
L’impôt est légal et juste. Payer ses impôts est un devoir civique c’est à dire un devoir de
citoyen. C’est une loi votée par l’Assemblée Nationale qui demande de payer l’impôt. Cette loi s’impose

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à tous les habitants. L’impôt est juste et équitable parce que chaque citoyen paie en fonction de ce qu’il
possède ou gagne.
b. L’importance des structures de recouvrement de l’impôt (la DGI)
La construction des centres d’impôt dans toutes les communes répond au souci de l’État de se
rapprocher du contribuable pour faciliter le paiement de l’impôt. Cela permet aussi à la direction
générale des impôts (DGI) d’effectuer des recherches et des contrôles pour découvrir, punir et
décourager les mauvais contribuables.
Au plan économique, la DGI augmente les recettes de l’État qui dispose ainsi de ressources
suffisantes pour payer ses dettes, les salaires, assurer la sécurité des biens et des personnes ainsi que le
bien-être de la population.
Au plan politique, l’impôt permet à l’État de lutter contre les disparités régionales, d’orienter le
développement et de protéger la production nationale.
3. Les responsabilités du citoyen face à l’impôt
Le citoyen doit déclarer avec honnêteté l’impôt à payer à l’Etat et payer ses impôts régulièrement
dans le délai légal. Ainsi, il contribue au développement socio-économique de son pays.
Leçon 6 : LA PROMOTION D’UNE SOCIETE CIVILE FORTE ET LE BIEN-ETRE DES
POPULATIONS
1. La société civile
a. Définition
La société civile est l’ensemble des associations volontaires et autonomes qui se créent autour d’un
projet d’intérêt commun pour défendre les intérêts des populations.
b. Les différentes composantes de la société civile.
 Les ONG (Organisations Non Gouvernementales)
 Les syndicats
 Les associations religieuses
 Les mutuelles de développement
 Les associations professionnelles
c. Les principes et règles régissant la société civile
Les activités de la Société civile doivent être : apolitiques, sans connotation religieuse, ni
ethnique ni régionaliste et menées de façon bénévoles. Par ailleurs, ses membres doivent avoir le sens
du service public et être disponibles
2. Les comportements démocratiques et leur impact sur la vie des populations
a. Les comportements démocratiques
Ces comportements s’appuient sur des valeurs individuelles et sociales que sont :
 Le respect suppose que tout individu doit se conformer à la loi et avoir des égards pour les
autres.
 La tolérance : Acceptation de l’autre comme son égal et élément de la société ou de la
communauté à laquelle l’on appartient et soumis aux mêmes lois et règles.
 L’honnêteté : vertu consistant à reconnaître aux autres leurs droits et devoirs ;
 La solidarité : c’est s’associer à d’autres pour défendre des intérêts nobles
b. L’impact des comportements démocratiques sur la vie des populations
Les comportements démocratiques permettent à la société civile de réaliser ses activités dans de
bonnes conditions pour : la paix sociale, la cohésion et l’harmonie sociales, le développement
économique et l’épanouissement de la population
3. L’importance de la société civile dans un régime démocratique
La société civile est d’une importance capitale car :
 Elle permet à la société de faire connaître son opinion
 Elle participe à l’équilibre des débats au sein de la société
 Elle contribue à la défense des intérêts de la population face aux autorités.
 Elle fait la promotion des valeurs civiques, morales et religieuses…

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 Elle mène des actions de développement, d’éducation, de santé et de protection au profit des
populations.

Leçon 7 : L’UTILISATION RATIONNELLE DES RESSOURCES ET LE BIEN-ETRE DES


MEMBRES DE LA FAMILLE
1. Les ressources familiales
a. Définition
C’est l’ensemble des moyens qui permettent à une famille d’assumer les besoins de ses
membres.
Exemples : revenus des parents – héritage - produits des champs - revenus des activités génératrices de
revenus des autres membres de la famille
b. Les besoins prioritaires d’une famille
Les besoins prioritaires sont :
la nourriture, la santé, le logement, l’habillement, l’éducation, les loisirs, les factures, le transport
2. La gestion rationnelle des ressources familiales
a. Compréhension
Gérer rationnellement les ressources familiales, c’est planifier les dépenses en fonction des
ressources disponibles. Cette gestion s’appuie sur : La planification des dépenses et l’exécution
rigoureuse du budget.
b. Les bienfaits de la gestion rationnelle
L’exécution rigoureuse d’un budget planifié permet de :
 assurer les besoins essentiels des membres de la famille
 améliorer la qualité de la vie des membres de la famille
 garantir l’avenir et le bien-être des membres de la famille
Leçon 8 : L’ENTREPRISE ET L’INSERTION DANS LA VIE ACTIVE
1. L’entreprise
a. Définition
L’entreprise est une organisation qui émane d’une idée planifiée mise en œuvre à travers des
activités en vue d’en tirer une satisfaction. Elle est la réponse à une question, la solution à un problème,
la satisfaction d’un besoin.
b. Les groupes d’entreprise
 Les entreprises à but lucratif : ce sont celles qui sont montées pour ne rechercher que du profit
Ex : Une fabrique de chaussures pour réaliser des bénéfices
 Les entreprises à but non lucratif : celles-ci ont pour objectif de venir en aide aux personnes dans
le besoin, aux nécessiteux, aux pauvres...
Ex : Les ONG pour aider les personnes dans le besoin
2. Les caractéristiques des entreprises.
Il existe : Les grandes entreprises- Les entreprises moyennes- Les petites entreprises- Les micro
entreprises
a. Les caractéristiques de la grande entreprise
 grande taille
 chiffre d’affaire (total des ventes sur une période) important
 métier complexe
 compétences diverses
 capital de démarrage (équipement, caution, fonds de roulement important)
 structure formelle (registre de commerce, compte contribuable)
 marché plus large
 société par action : plusieurs propriétaires appelés actionnaires
b. Les caractéristiques de la micro entreprise ou très petite entreprise
 Petite taille
 Chiffre d’affaire moins important

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 Métier moins complexe
 Faible capital de démarrage
 Structure informelle
 Marché restreint
 Entreprise individuelle généralement
A long terme la micro entreprise peut devenir une petite, une moyenne ou une grande entreprise
3. Les activités génératrices de revenus(AGR)
Les activités génératrices de revenus sont de petites activités qui nécessitent ou pas des
qualifications particulières, elles procurent des revenus de subsistance.
Ex : Lavage automobiles, cabines téléphoniques
Les activités génératrices de revenus exigent pour leur expansion un complément de compétence
dans le métier et en gestion
4. L’importance de la création d’une entreprise et l’importance de l’apprentissage d’un
métier
a. L’importance de la création d’une entreprise
La création d’une entreprise permet de réduire la pauvreté le chômage, de lutter contre l’oisiveté
de créer de l’emploi et d’être considéré dans la vie sociale.
b. L’importance de l’apprentissage d’un métier
Apprendre un métier, est d’une importance capitale car c’est lutter contre l’oisiveté, c’est
participer à la réduction de la pauvreté et du chômage, l’apprentissage d’un métier permet de créer de
l’emploi. Quand on apprend un métier on est considéré dans la vie sociale
LEÇON 9 : LES ALLIANCES INTERETHNIQUES, LES CULTURES DES KWA ET DES
KROU ET LA COHESION SOCIALE
1. Les peuples KWA et KROU
a. Les peuples KWA
Les peuples KWA sont répartis en 2 groupes : les kwa Lagunaires constitués de 2 sous -groupes :
le 1er sous groupe comprend les ADIOUKROU, les ALLADJAN les TCHAMAN, les AVIKAM, les
ABOURE, les EHOTILE, les NZIMA, les M’BATTO, les ESSOUMA installés en bordure des lagunes
du sud
Le 2ème sous –groupe comprend les ABBEY, les AKYE, les ABIDJI, les KROBOU, les EGA
installés dans les forets proches des lagunes
Le second groupe appelé Kwa AKAN comprend les BAOULE, les ABRON, et les AGNI ; ils occupent
les régions du centre et de l’EST de la Cote d’IVOIRE
b. Les peuples KROU
Le groupe KROU est constitué par les WE, les BETE, les GODIE, les DIDA, les KROUMEN ;
ils sont installés dans les régions de l’Ouest, du centre- ouest et du sud-ouest
2. Les alliances interethniques et leur l’importance
a. Les alliances interethniques
Les alliances concernent les AGNI et les BAOULE au niveau des KWA akan d’une part et d’autre
part entre les BETE et les DIDA au niveau des KROU
b. L’importance des alliances interethniques
-Le règlement pacifique des différents ;
-La préservation de la paix
-Le renforcement de la cohésion sociale

Leçon 10 : LES COMPORTEMENTS RESPONSABLES ET LA LUTTE CONTRE LES


GROSSESSES A RISQUES ET LES IST/VIH-SIDA
1. Les IST/SIDA
a. Définitions
b. Les causes et les conséquences des IST/SIDA et des grossesses à risques
 Les causes

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Les raisons à la base des IST/SIDA et des grossesses à risques sont multiples. Au nombre de
celles-ci, nous avons :
 les rapports sexuels non protégés
 le manque d’encadrement et d’éducation
 la pauvreté
 le désir de loisir malsain
 l’insouciance de l’adolescence
 les us et coutumes (mariages précoces)
 la méconnaissance de son statut sérologique
 Les conséquences
 IST/SIDA
Les IST/SIDA ont comme incidences, l’altération de la santé, la mort, le rejet par la famille et la
société, l’abandon des études, la perte de l’emploi, constitué de charge sociale pour la famille.
 les grossesses à risques
Les grossesses à risques entraînent l’accouchement prématuré ou par césarienne, occasionnent le
relâchement des organes génitaux, la malformation du bébé, suscite l’avortement et sont sources de
risque de stérilité et dans bien des cas, la mort.
2. Le comportement responsable face aux IST/SIDA et aux grossesses à risques
Le comportement responsable, c’est un comportement qui ne présente pas de risque pour
l’individu et la société.
Quand il est question des IST/SIDA et des grossesses à risques, les comportements responsables
à adopter sont entre autres :
 L’abstinence
 Le port du préservatif
 La fidélité à son / sa partenaire
 L’utilisation des seringues stérilisées
 Le dépistage (la connaissance de sa sérologie)
 Le respect du/de la partenaire sexuel(le)
Leçon 11 : LES COMPORTEMENTS RESPONSABLES DE L’ADOLESCENT(E) ET
L’INTEGRATION SOCIALE HARMONIEUSE
1. L’adolescence
a. Définition
L’adolescence est une période comprise entre 12 et 18 ans chez les filles et entre 14 et 20 ans
chez les garçons. C’est aussi la période de la vie comprise entre la puberté (12 et 14 ans) et l’âge adulte
(18 et 20 ans) ; donc le passage de l’enfance à l’âge adulte. L’adolescent a l’apparence d’un adulte mais
na pas encore la maturité.
b. Les manifestations de l’adolescence
L’adolescent se croit assez grand, veut échapper à l’autorité des aînés et est animé par la volonté
d’affirmation. Aussi est-il animé par le désir de plaire et d’expérimenter les informations reçues par des
amis. Il cherche à se raffiner en prenant soins de sa toilette et est attiré vers la sexualité.
2. Les dangers liés à l’adolescence et les comportements responsables
a. Les dangers liés à l’adolescence
La crise identitaire expose l’adolescent aux réalités de son environnement, en raison de son
inexpérience, il peut être exposé aux dangers tels que l’alcoolisme, le tabagisme, la drogue, le vol, le
viol, la prostitution, les IST, le SIDA, les grossesses à risques
b. Les comportements responsables en période d’adolescence
Afin d’éviter les dangers qui lui tournent autour à cette période de la vie, l’adolescent doit :
 Avoir de bonnes fréquentations : bons camarades
 Fréquenter des milieux sains, sans drogue, sans alcool et sans tabac
 Avoir des loisirs sains
 Avoir du respect pour les aînés

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 Respecter le (la) partenaire sexuel (le) afin de préserver sa santé
Les stratégies d’affirmation de soi
L’affirmation de soi est une démarche qui consiste à utiliser des messages appropriés dans
l’établissement des relations avec les autres tout en gardant sa personnalité. Elle permet de résister à la
persuasion en utilisant des arguments :
 de refus catégorique : « non, non, je m’en vais »
 de retardement : « je ne suis pas encore prêt (e) »
 de négociation : « faisons le d’une autre manière

Leçon 12 : LA PRESERVATION DE L’ENVIRONNEMENT ET LE BIEN-ETRE DE LA


POPULATION
1. L’environnement
a. Définition
L’environnement est l’ensemble des éléments naturels et artificiels qui constituent notre milieu.
Il s’agit de: la flore (ensemble des plantes d’un milieu donné) et de la faune (ensemble des animaux
d’un milieu donné).
b. Les causes et les conséquences de la dégradation de l’environnement
 Les causes de la dégradation de l’environnement
La dégradation de l’environnement est due à:
 La flore : les feux de brousse, le déboisement, la déforestation, les cultures extensives et
itinérantes sur brûlis.
 La faune : les feux de brousse et le braconnage
 Les conséquences de la dégradation de l’environnement
La dégradation de l’environnement occasionne la perturbation de l’équilibre de l’écosystème.
Une flore dégradée engendre l’appauvrissement des sols, occasionnant ainsi les mauvaises
récoltes et faisant disparaître certaines espèces végétales. A cela, s’ajoute la dégradation des conditions
de vie, lorsque la faune est en voie de disparition certaines espèces animales sont de plus en plus rares.
2. Les actions et les mesures de préservation de l’environnement
Gérer rationnellement les ressources naturelles, c’est :
 La flore
 Utiliser des pare-feux pour lutter contre les feux de brousse,
 Reboiser les surfaces dégradées
 Recourir à des techniques culturales (utilisation de l’engrais vert, la pratique de
l’assolement)
 Réglementer l’exploitation du bois et créer des réserves forestières et des parcs nationaux.
 La faune
 Réglementer la chasse : ouverture périodique de la chasse
 Elever les espèces animales pour les besoins alimentaires
 Poser des pièges pour capturer les animaux, créer des parcs animaliers
3. L’importance de l’environnement
- Au plan écologique : la forêt contribue au maintien de l’équilibre de l’écosystème, elle sert de barrière
à l’avancée du désert
- Au plan économique : la forêt favorise une forte pluviométrie, des sols fertiles, et une agriculture
prospère
- Au plan socioculturel et éducatif : elle abrite des cérémonies de libation et d’invocation des ancêtres
de même que des rites initiatiques (ex le Poro)

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Leçon 13 : L’ENTRETIEN DES LATRINES ET DES TOILETTES ET LA PRESERVATION
DU CADRE DE VIE
1. Les latrines et les toilettes
a. Définition
b. Les mesures d’entretien des latrines et leur importance
 Les mesures d’entretien des latrines
Comme mesures d’entretien, les latrines doivent être lavées quotidiennement à l’aide des
produits d’entretien. Aussi, faut-il utiliser le papier hygiénique et tirer la chasse-eau après les besoins.
 L’importance des mesures d’entretien des latrines
L’entretien des latrines permet de se préserver contre les maladies bactériennes

Leçon 14 : L’ENTRETIEN DES POINTS D’EAU ET LA PRESERVATION DE LA SANTE DES


POPULATIONS
1. Le point d’eau
a. Définition
b. Les différents points d’eau
Il existe plusieurs points d’eau, à savoir : le fleuve, le marigot, la borne fontaine, le puits, la
pompe hydraulique et l’eau courante du robinet.
2. Les causes et les conséquences de la pollution de l’eau
a. Les causes de la pollution de l’eau
La pollution est l’état de dégradation d’une matière. Plusieurs de nos attitudes comme : faire ses
besoins près d’une source d’eau, déverser des eaux usées dans la source d’eau qui sert à la
consommation et utiliser des produits chimiques pour la pêche sont à la base de la pollution de l’eau.
b. Les conséquences de la pollution de l’eau sur le bien-être des populations
L’eau polluée participe à la dégradation de la santé occasionnant ainsi des maladies de la peau,
des maladies diarrhéiques
3. Les mesures d’assainissement et l’importance de l’eau
a. Les mesures d’assainissement
Le traitement de l’eau, la protection des points d’eau et la fixation d’un code de conduite pour la
gestion rationnelle de l’eau sont des exemples de mesures d’entretien.
c. L’importance de l’eau
L’eau est source de vie

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3ème
COMPETENCE 1 : Traiter une situation mobilisant des ressources relatives aux droits de l’enfant, aux
droits de l’homme et au Droit international humanitaire (DIH). L1 à 3
COMPETENCE 2 : Traiter une situation problème en relation avec les droits et devoirs de citoyen et
les principes démocratiques. L4 à 6
COMPETENCE 3 : Traiter une situation mobilisant des ressources relatives à la préservation de
l’équilibre au sein de la famille, à l’entreprenariat et à l’utilisation rationnelle des ressources. L7 à 9
COMPETENCE 4 : Traiter une situation mobilisant des ressources relatives à la préservation de la
santé L10 à 11
COMPETENCE 5 : Traiter une situation mobilisant des ressources relatives à la protection de
l’environnement L12 à 13
3ème
LEÇON 1 : LES DEVOIRS DES PARENTS ET L’EPANOUISSEMENT DE L’ENFANT
1. Les devoirs de parents
a. Définition
Les devoirs des parents sont un ensemble d’obligations des parents envers leur progéniture
(enfants)
Quelques devoirs de parents : Garantir l’égalité entre les enfants sans discrimination de sexe - Eduquer
et former les enfants - Assurer la santé mentale et physique - Protéger contre les formes de violences
d’exploitation et de catastrophes - Satisfaire les besoins matériels, financiers, alimentaires et les loisirs -
Donner un nom et attribuer une nationalité.
2. L’importance du respect des devoirs des parents
En Accomplissant leurs devoirs, les géniteurs assurent à leurs enfants :
 Une croissance physique et mentale harmonieuse
 La réussite scolaire
 Un épanouissement physique et moral
 La transmission des valeurs socioculturelles
 L’apprentissage de la vie communautaire
 Une insertion plus aisée dans la société
Leçon 2 : LE ROLE DES ORGANISATIONS HUMANITAIRES ET LA PROMOTION DE
L’ASSISTANCE AUX POPULATIONS EN DETRESSE
1. Les organisations humanitaires
a. Définition
Une organisation humanitaire est une organisation qui apporte de l’aide aux populations en
détresse. Elle a donc pour objectif général, l’épanouissement et le bien-être du genre humain.
Comme organisations humanitaires, nous avons :
 Croix rouge ou CICR
 Haut commissariat aux réfugiés (HCR)
 Programme alimentaire mondial (PAM)
 UNICEF
 Médecins sans frontières (MSF)
 Caritas
b. Le rôle des organisations humanitaires
Les organisations humanitaires ont pour rôles :
 L’assistance aux populations victimes de guerres et de catastrophes naturelles
 La Restauration de la dignité aux victimes
 Le Rétablissement des liens familiaux
2. Les attitudes à adopter face aux organisations humanitaires

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Afin de mieux les accompagner et surtout les aider à jouer pleinement leurs rôles, il faut :
 Respecter et protéger les représentants et le personnel des organisations
 Collaborer à la mise en œuvre des activités
 Ne pas détourner les dons ni détruire leurs biens et leurs réalisations
Leçon 3 : LES INSTRUMENTS ET LES MECANISMES JURIDIQUES ET LA LUTTE
CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX PERSONNES VULNERABLES
1. Les personnes vulnérables
a. Définition
Ce sont des personnes considérées comme fragiles du faite de leur âge et de leur état physique et
psychologique.
Exemple : les enfants, les femmes, les handicapés (mentaux, physique, les mal voyants, les
malentendants), les personnes du troisième âge et les minorités.
b. Les causes et les formes de violences faites aux personnes vulnérables
 Identifications des formes de violences faites aux personnes vulnérables
Les mauvais traitements exemples : les enfants travaillant dans les plantations, la pédophilie, les
violences conjugales, le refus d’embaucher les handicapés, le refus de céder la place réservée aux
handicapés dans les transports en commun.
 Identification des causes
Le non respect de leurs droits, -l’intolérance le non respect de -la dignité des autres - le non
respect du principe d’acceptation de l’autre avec sa différence - la méconnaissance des droits de
l’homme.

2. Les instruments et les mécanismes juridiques de lutte contre les violences faites aux
personnes vulnérables
a. Les instruments
Ce sont les traités internationaux dénommés selon le cas chartes, protocoles, conventions qui ont
un caractère obligatoire pour les ETATS qui les ratifient ou y adhérent.
b. Les mécanismes
Les mécanismes concernent les juridictions compétentes pour juger les cas de violences faites
aux personnes vulnérables : Il s’agit des tribunaux de 1ière instance et des cours d’appel qui sont saisis à
la suite de plaintes déposées par les victimes dans les services de police ou de gendarmerie.
c. Les moyens
Les moyens concernent les organisations, les institutions et les ONG qui interviennent dans la
défense des droits des personnes vulnérables.
Exemple : le ministère des droits de l’homme, le ministère de la femme, de la famille et de l’enfant, le
ministère des affaires sociales, la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire
(CNDHCI) Amnesty International – CICR – UNICEF – HCR...
3. L’importance de l’utilisation des voies de recours juridiques, de la lutte contre les violences
faites aux personnes vulnérables
Une personne vulnérable qui est victime d’une quelconque violence se doit de recourir aux voies
juridiques car : La loi condamne le principe de se faire justice et cela permet efficacement de Rétablir
les personnes dans leurs droits. Aussi permet-il de préserver l’harmonie sociale, de favoriser
l’épanouissement social et la réparation effective du préjudice subi.
Leçon 4 : LES COMPORTEMENTS RESPONSABLES FACE AUX PARTIS POLITIQUES ET
AUX INSTITUTIONS DE LA REPUBLIQUE (COUR SUPREME, CONSEIL ECONOMIQUE
ET SOCIAL ET CONSEIL CONSTITUTIONNEL) ET LA PRESERVATION DE LA PAIX
SOCIALE
1. Le parti politique
a. Définition
Un parti politique est un groupement de personnes unies par la même idéologie, les mêmes intérêts,
les mêmes actions politiques.
La classification des partis politiques selon leurs idéologies

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 Les partis de droite : prônent le libéralisme
 Les partis de centre : entre la gauche et la droite
 Les partis de gauche : prônent le socialisme
b. Les règles et principes régissant un parti politique dans un régime démocratique
Vouloir faire partie d’un parti politique, c’est devoir :
-Respecter la discipline du parti
-Tolérer les idées
-Respecter des valeurs républicaines
-Avoir l’esprit de solidarité et d’union avec les militants
c. L’importance d’un parti politique dans un régime démocratique
Un parti politique est d’une importance capitale car il est cadre d’expression démocratique, il
propose une pluralité du choix des programmes de gouvernement et des projets de société et des
personnes à élire. Il est par ailleurs un lieu idéal de formation politique des militants dans un esprit
républicain. En fin, il permet d’équilibrer le débat politique.
d. Les comportements responsables envers les partis politiques
Un comportement est dit responsable en démocratie quand il ne porte pas atteinte aux principes
démocratiques de base ; quand il ne constitue pas une entrave au jeu démocratique. Ces comportements
s’appuient sur des valeurs individuelles et sociales que sont le respect, la tolérance, l’honnêteté, la
solidarité, la justice.
Le respect des partis politiques par le biais des valeurs suscitées favorise le jeu démocratique et
permettent aux activités de se dérouler dans de bonnes conditions. Ce qui contribue à préserver la paix, à
instaurer la cohésion et l’harmonie sociale, au développement économique
2. Les institutions de la République
Les institutions de la République sont des organes prévus par les dispositions de la loi
fondamentale (Constitution) pour garantir le bon fonctionnement de l’ETAT et de la vie en société
a. Le Conseil Constitutionnel
Issu de l’ancienne chambre constitutionnelle de la cour suprême, le conseil constitutionnel juge
de la conformité des lois avec la constitution et statue sur la validité des élections présidentielles et
législatives.
 L’importance du respect du Conseil Constitutionnel
- Contribution au développement économique et social de la nation à travers le contrôle de la bonne
gestion des ressources de l’Etat.
- Préservation de la paix à travers la justice et l’équité.
- Développement de la démocratie.
b. La Cour Suprême
Elle est la plus haute institution judicaire de l’Etat. Ce pouvoir est exercé avec d’une part les
juridictions d’instances (tribunaux de 1ière instance) et d’autre part les juridictions d’appel (cour
d’appel) ; les jugements ou arrêts qu’elle rend sont sans recours et interviennent après ceux rendus en
premier lieu par les juridictions d’instance d’abord puis en second lieu par les juridictions d’appel.
Elle valide les élections municipales et celles des conseils généraux.
Le recours à la cour suprême se fait le citoyen (justiciable) n’est pas satisfait par les jugements
des tribunaux rendus par les tribunaux de 1ière instance et les cours d’appel ; dans ce cas il s’agit d’un
pourvoi en cassation.
c. Le Conseil Economique et Social
Dirigé par un président nommé par le président de la république, cette institution a pour rôle
d’émettre des avis sur les projets de lois, d’ordonnances ou de décrets, ainsi que sur les propositions de
loi à caractère économique et social qui lui sont soumis.
3. Les comportements responsables face aux institutions de la république
Aux institutions de la République, l’on doit obéissance et respect. Aussi doit-on se soumettre aux
décisions et utiliser des moyens légaux en cas de recours.

Leçon 5 : LE VOTE ET LA PARTICIPATION DU CITOYEN A LA VIE DE LA NATION

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1. Le scrutin électoral
a. Définition
Le scrutin électoral est une opération permettant aux citoyens d’un pays ou aux membres d’une
assemblée de choisir leur(s) représentant(s).
b. Les modes d’élection en CI
 Le suffrage universel direct
 Le suffrage universel indirect
2. Le processus du vote
Au plan national c’est la commission électorale indépendante (CEI) qui est chargée de conduire
le processus :
 avant de voter
-Inscription sur la liste des électeurs.
-Vérification de la conformité des informations.
 pendant le vote
-Présentation de la carte d’électeur et de la carte d’identité le jour du scrutin au président du bureau de
vote.
-Signature du registre des électeurs.
-Prise du ou des bulletins de vote et d’une enveloppe.
-Dans l’isoloir, choix de son candidat et mise du bulletin dans l’enveloppe.
-Mise du bulletin dans l’urne
Sorite du bureau de vote après avoir trempé l’index gauche dans l’encre indélébile.
 après le vote
-Dépouillement des bulletins
-Dénombrement des votants
-Calcul des suffrages exprimés
-Proclamation des résultats
3. Les règles du scrutin et l’importance du vote
a. Les règles du scrutin
-Soumission à la loi
-Respect de la discipline
Les principes du scrutin
-Sens de la justice, de l’objectivité, de la tolérance
Impartialité.
-Acceptation du verdict des urnes, le cas échéant, réclamation selon les normes en vigueur.
b. L’importance du vote
Il est important pour un citoyen de prendre part aux élections de son pays car cela favorise :
-expression de son opinion
-Exercice du pouvoir du peuple.
-Election des représentants du peuple ou du dirigeant d’un Etat ou d’une association.
-Participation à la vie de son pays, de son association
-Préservation de la paix.

Leçon 6 : L’IMPOT ET LE DEVELOPPEMENT DU PAYS


1. L’impôt
a. Définition
L’impôt est une somme d’argent que chaque citoyen paie selon ce qu’il gagne ou possède. Il se
paie dans les centres d’impôt qui sont les représentations de la Direction Générale des impôts. Les
centres d’impôt sont construits sur toute l’étendue du territoire pour rapprocher les centres du
contribuable afin de faciliter le paiement de l’impôt. Aussi Permettent-ils à la DGI d’effectuer des
recherches et des contrôles pour découvrir, punir et décourager les mauvais contribuables.
2. L’importance de l’impôt

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a. Au plan socio-économique
L’impôt permet à l’ETAT de :
- Construire des centres de santé, d’écoles, de routes, de marchés.
- Electrifier et pourvoir les populations en eau potable.
- Payer les salaires.
- Assurer la sécurité des biens et de la population.
- Défendre le territoire.
- Rembourser les dettes de l’Etat.
b. Au plan politique
L’impôt permet à l’ETAT de :
- Orienter le développement économique.
- Lutter contre les disparités régionales.
- Inciter à la consommation d’un produit nationale.
- Lutter contre la concurrence étrangère.
- Protéger la production nationale.
3. Les modes de recouvrement de l’impôt
Il y a 4 manières ou façons de payer l’impôt :
a. Le recouvrement ordonné et le recouvrement spontané
 Le recouvrement ordonné
Quand le comptable public notifie au contribuable qu’il doit payer l’impôt ; exemple : patente,
impôt foncier avec avis.
 Le recouvrement spontané
Quand le contribuable vient lui-même payer l’impôt sans attendre un avis.
b. Le recouvrement amiable et le recouvrement forcé
 Le recouvrement amiable
Quand le contribuable paye sa dette dans les délais légaux.
 Le recouvrement forcé
Quand le contribuable ne paye pas sa dette fiscale dans les délais légaux et que l’administration
fiscale lui oblige par les moyens coercitifs.
4- Les infractions fiscales et les sanctions
a. Les infractions fiscales
Ce sont toutes fautes (manquements, tricheries, délits) en matière d’impôt. Il s’agit du retard
dans le paiement de l’impôt, des fausses déclarations d’impôts (concernent tous ceux qui ne déclarent
pas la totalité de leurs revenus), le non paiement de l’impôt et l’évasion fiscale (placement des capitaux
dans les pays)
b. Les sanctions fiscales
Elles sont fixées par la DGI et sont d’ordre financier et le montant est proportionnel à l’infraction
 Les pénalités de retard :
Concernent le retard dans le paiement de l’impôt ; dans ce cas le contribuable paie le montant prévu et
des intérêts de retard correspondant à 10% de celui-ci.
 Les majorations sont une somme d’argent supplémentaire qui est payée en plus du montant dû et
des intérêts de retard. Cette sanction concerne tous les contribuables qui ne déclarent pas la
totalité de leurs revenus (les fausses déclarations).
 L’amende : elle est prévue pou toute personne n’ayant pas déclaré à la DGI ses revenus : c’est un
montant forfaitaire (fixé à l’avance par la loi) ; dans ce cas le contribuable paie le montant dû, les
intérêts de retard, la majoration et l’amende prévue en fonction de l’importance e l’infraction.
En plus de ces sanctions pécuniaires, selon le cas la DGI peut engager des poursuites pénales.
c. Les sanctions pénales
Elles concernent des cas très graves pour lesquels le fraudeur est condamné par les tribunaux à
des peines d’emprisonnement dont la durée est fonction des textes en vigueur.
Leçon 7 : L’UTILISATION RATIONNELLE DES BIENS PUBLICS ET LE
DEVELOPPEMENT DU PAYS

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1. Les biens publics
a. Définition
Les biens publics sont l’ensemble des infrastructures, des équipements et des ressources utiles à
l’ensemble des citoyens comme les formations sanitaires, les infrastructures socio culturelles, les jardins
publics, les bâtiments administratifs, les salles de classes, les véhicules administratifs, les tables – bancs,
les points d’eau à l’école, les latrines, les réfectoires, les finances publiques...
b. Les pratiques de dégradation des biens publiques
Les pratiques qui dégradent les biens publics sont :
- Graffitis sur les clôtures murs ou autobus
- Casser et incendier des autobus, bâtiments publics
- Endommager les robinets, bornes- fontaines, tables – bancs
2. L’importance de l’utilisation rationnelle des biens publics
Utiliser de manière rationnelle les biens publics permet de les conserver au profit de la
communauté, donnant ainsi la possibilité aux gestionnaires des collectivités d’entreprendre de nouvelles
réalisations pour la population et profitable à la nation. Ce qui amène l’ETAT à réaliser des économies
pour investir, donc de développer le pays.
3. Les comportements responsables face aux biens publics
 Pas de gaspillage ni d’eau ni d’électricité
 Réparer les robinets défectueux
 Eteindre la lumière quand on est hors du bureau ou de la classe
 Protéger les biens publics
 Ne pas endommager les tables – bancs et autres infrastructures scolaires
Leçon 8 : LE PROJET D’ENTREPRISE ET L’INSERTION SOCIALE
1. Le projet d’entreprise
a. Le projet
Le projet est la réponse à une question, la satisfaction d’un besoin, la solution à un problème. Il
est une démarche spécifique qui répond à six questions :
*Qui ? Pour qui ? Avec qui ? * Quoi ? * Pourquoi ? * Où ? * Quand ? * Comment ?
b. Le projet d’entreprise
C’est le document portant sur la création d’une toute petite entreprise.
2. Les étapes nécessaires à la création et au lancement d’une entreprise
a. Les étapes nécessaires à la création
 L’identification de l’activité
 L’étude de marché,
C’est une enquête qui permet de savoir si l’idée trouvée est commercialement viable. Ainsi, la
valeur de l’estimation, le profil du personnel ; les activités constituent l’étude de faisabilité. Elle
s’appuie sur un questionnaire qui comprend 4 points :
 Le produit répond-il à un besoin ? (durée dans le temps ? quantité ?)
 Le prix de vente du produit est-il concurrentiel ?
 La place de l’entreprise est-elle accessible ?
 La promotion du produit sera-t-elle faite de manière efficace, portées et efficiente (coût,
efficacité)
b. Les principales étapes nécessaires au lancement d’une entreprise
 Trouver l’idée
 Réaliser une étude de marché qui consiste à :
 Estimer le capital de démarrage de l’entreprise
Le capital de démarrage est la somme qui prévoit l’investissement ou les dépenses pré
opérationnelles (équipements etc..) et les fonds de roulement ou dépenses
 Identifier le profil du personnel à recruter
-Planifier les activités de l’entreprise
-Identifier les tâches journalières, hebdomadaires, mensuelles

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-Identifier les clients potentiels
3. Les bienfaits et l’importance d’un projet d’entreprise
a. Les bienfaits d’un projet d’entreprise
L’entreprise quand elle est bien gérée, contribue au développement des sentiments de liberté et
d’indépendance, au rayonnement de l’entrepreneur dans son environnement (à travers les services
rendus, les bénéfices partagés) et à la réalisation personnelle.
b. L’importance d’un projet d’entreprise
Le micro – projet permet de passer d’une petite entreprise à une grande avec pour effet : la
réduction du chômage, l’épanouissement social, le développement du pays, la réduction de la pauvreté.
Leçon 9 : LES ALLIANCES INTERETHNIQUES, LES CULTURES DES PEUPLES GOUR ET
DES PEUPLES MANDE ET LA COHESION SOCIALE
1. Les alliances interethniques
a. Définition
Les alliances interethniques sont des alliances à plaisanterie ou des pactes qui existent entre
certains peuples. Ces pactes ou accords peuvent être des pactes de non agression, de solidarité ou
d’assistance mutuelle
b. Les types d’alliances
Il existe plusieurs types d’alliances ; nous avons :
 Les alliances intergroupes ethniques
 Les alliances à plaisanterie
 Les alliances matrimoniales
 Les alliances des familles
 Les peuples Gour et Mandé
2. Les peuples gour et les peuples mandé
a. Les peuples gour
Ils sont constitués des Senoufo, des Lobi et des Koulango; ils occupent actuellement les régions
du nord (entre les fleuves Bandama et Comoé) et du nord – est (Bouna et le nord de la région de
Bondoukou
b. les mandé
Deux grands groupes composent les mandé :
 Les mandés du sud composés des Yacouba, des Gouro, des Gagou, des Toura installés dans les
régions de Man, de Bouaflé et d’Oumé.
 Les Mandé du nord constitués par les Malinké, les dioula et les Bambara installés dans les
savanes du nord.
3. Les alliances entre les peuples Gour et Mandé et leur importance
a. Les alliances entre les peuples Gour et Mandé
Les alliances interethniques concernent :
-Les We (Krou) et les Sénoufo
-Les Koulango et les Koyaca
-Les Gouro et les Yacouba d’une part et d’autre part les Gouro et les sénoufo
Les alliances entre les familles concernent :
-Les familles Ouattara et Diaby
-Les familles Kéita et les Diaby
- Les familles Koné et les Doumbia
- Les familles Diomandé et les Diarra
b. L’importance des alliances interethniques
Les alliances interethniques sont importantes car :
 Elle renforce la cohésion sociale
 Elle favorise l’entente entre les peuples
 Elle développe la solidarité entre les peuples et renforce l’unité nationale
Leçon 10 : LA FREQUENTATION DES CENTRES DE SANTE ET LA LUTTE CONTRE
L’AUTOMEDICATION, LES MALADIES ENDEMIQUES ET PARASITAIRES

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1. Les centres de santé et l’automédication
a. Les centres de santé :
Ce sont des infrastructures sanitaires de proximité en vue d’assurer les premiers soins médicaux
avant l’évacuation vers un centre hospitalier régional.
b. L’automédication :
C’est le fait pour un individu de prendre un médicament sans la prescription d’un spécialiste
(médecins, infirmiers). L’automédication peut-être dans bien des cas source de l’aggravation de la
maladie, d’une intoxication médicamenteuse ou même conduire à la mort.
2. Les maladies endémiques et parasitaires
Le paludisme, l’onchocercose, la fièvre typhoïde,
La variole, la bilharziose
3. L’importance des centres de santé et les actions de sensibilisation de leur fréquentation
a. L’importance des centres de santé
Les centres de santé sont des meilleurs moyens de prévention contre les maladies à travers les
conseils, les premiers soins aux malades, l’appuie aux campagnes de vaccination contre les maladies
endémiques et parasitaires, éviter les déplacements sur les longues distances.
b. Les actions de sensibilisation à la fréquentation des centres de santé
Campagne d’information (conférences, affiches, témoignages) sur les dangers de l’automédication.
Leçon 11 : LES BIENFAITS DU DEPISTAGE DU VIH ET LA GESTION DE LA VIE
1. Le test de dépistage du VIH
a. Définition
C’est un acte médical qui permet à toute personne majeure de connaître son statut sérologique :
Séronégatif (celui qui n’est pas porteur du virus) ou séropositif (celui qui est porteur du virus).
b. Les différentes étapes d’un test de dépistage du VIH
 la mise en confiance
 le prélèvement du sang
 l’annonce du résultat
c. Les avantages du test de dépistage du VIH
Le test de dépistage du VIH favorise
 Une bonne hygiène de vie
 La prise en charge :
• Médicale
• Sociale
 La bonne gestion de sa vie
 Le frein à la propagation du VIH/SIDA
 La protection des autres de l’infection à VIH/SIDA
 Le respect des règles de bonne conduite
2. Les règles de bonne conduite en rapport avec le statut sérologique
a. Cas du séropositif
Le séropositif doit avoir une bonne hygiène de vie ; c’est-à-dire manger sain et équilibrée, ne pas
consommer l’alcool et le tabac, ne pas avoir des rapports sexuels non protégés, et suivre
scrupuleusement son traitement par la prise de médicaments etc.
b. Cas du séronégatif
Le séronégatif doit avoir une bonne hygiène de vie, éviter les rapports sexuels non protégés,
observer l’abstinence sexuelle ou rester fidèle à son ou sa partenaire.
3. L’importance du test de dépistage du VIH
Le test de dépistage du VIH amène celui qui le fait à être informé relative à sa sérologie à se
conduire conformément à son statut sérologique. Aussi, permet-il de ne pas propager la maladie et de
bénéficier une prise en charge médicale en sérologique positive.
Leçon 12 : LA ¨PROTECTION DES PARCS NATIONAUX, DES RESERVES FORESTIERES
ET LA SAUVEGARDE DE L’ENVIRONNEMENT
1. Les parcs nationaux et les réserves forestières

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a. Les parcs nationaux
Le parc national est un territoire ou la nature est aménagée pour l’agrément et l’éducation public.
Exemple de parcs : Parc de la Comoé, de Taï, de la Marahoué, du Mont Péko, d’Azagny, du banco, de
Kossou
b. La réserve forestière
La réserve forestière est un espace protégé pour la sauvegarde des espèces animales et végétales.
Exemples de réserves : les réserves du haut Bandama, du N’zo, de Divo et du Mont Nimba.
2. L’importance des parcs nationaux et des réserves forestières
a. Rôle écologique :
Les parcs nationaux et les réserves forestières permettent de préserver la faune et la flore
constituent de barrière contre la déforestation et l’avancée du désert. Par ailleurs, ils adoucissent le
climat et sont sources d’une forte pluviométrie.
b. Rôle éducatif et culturel
Lieux de rites initiatiques, les parcs nationaux et les réserves forestières fournissent des
connaissances sur les espèces animales et végétales
3. Les actions de protection des parcs nationaux et des réserves forestières
-Interdiction de pratique de la chasse et de l’exploitation forestière
Sanctions pénales sévères contre les braconniers et sensibilisation des populations riveraines
Leçon 13 : LA GESTION RATIONNELLE DE L’EAU ET LA SAUVEGARDE DE LA PAIX
SOCIALE
1. La gestion de l’eau
a. Définition
C’est l’utilisation rationnelle de l’eau ; c’est en faire de l’eau, une utilisation intelligente et
réfléchie dans les limites de nos besoins.
b. Les actions de la gestion de l’eau
-Utiliser un seau pour se laver ou pour laver une voiture.
-Utiliser un verre pour se brosser
-Recueillir de l’eau de pluie dans des récipients
-Stocker de l’eau dans des réservoirs fermés
-Entretenir des points d’eau de consommation
-Réparer les robinets qui gouttent
-Refermer le robinet après usage
2. L’importance de la gestion rationnelle de l’eau dans la sauvegarde de la paix
a. Au plan familial
L’utilisation rationnelle de l’eau évite le gaspillage de l’eau qui entraîne des factures élevées ;
source parfois de discorde au sein de la famille à cause du risque de suspension de la distribution de
l’eau courante pour factures impayées
b. Au plan communautaire
La mauvaise qualité du circuit de distribution de l’eau entraîne de déperditions qui favorisent de
fréquentes coupures d’eau sources de mécontentement de la population.

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