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ESSAIS PRESSIOMETRIQUES

3 7
1 : Sonde pressiométrique
2 : Forage pressiométrique
6
3 : Tubage Zc
4 : Niveau piézométrique 3 5
ZN
5 : TN
6 : conditionneur de pression 4
2
7 : Indicateur de pression
Zs 1
z : cote altimétrique
Courbe pressiométrique

• Correction due à la charge hydraulique

Ph = gi (Zc – Zs)
• Correction due à la résistance propre de la sonde

• Correction due à l’expansion propre de l’appareillage


— les sondes à cellules
superposées, connues
commercialement
sous le nom de sondes E ;

— les sondes à cellules emboîtées,


connues commercialement
sous le nom de sondes G.
Sonde pressiométrique avec tube fendu

Sonde pressiométrique à gaine souple


Le contrôleur pression-volume

Le contrôleur pression-volume (CPV) doit permettre d'assurer la dilatation des


cellules de la sonde et de mesurer, en fonction du temps, les pressions du
liquide et du gaz, ainsi que le volume de liquide injecté.

Le système de mise en pression doit permettre :


• d'atteindre la pression limite pressiométrique ou une pression pr d'au
moins 5 MPa ;
• de maintenir constante la pression dans la cellule de mesure et les
cellules de garde pendant la durée de chaque palier ;
• d'appliquer un pas de pression de 0,5 MPa, mesuré à la sortie du CPV,
en moins de 20 s ;
• de réguler la différence de pression entre la cellule de mesure et les
cellules de garde ;
• d'injecter un volume de liquide dans la cellule de mesure supérieur à
700 cm3.

NOTE : Le CPV est en général placé à la surface du terrain.


6 Mode opératoire
Les opérations suivantes sont à réaliser successivement.
6.1 Vérifications et mesures avant insertion de la sonde dans le terrain
6.2 Forage pressiométrique et insertion de la sonde dans le terrain
6.3 Réalisation de l'essai d'expansion
6.3.1 Programme de chargement de l'essai pressiométrique
• pression par paliers de pression dont la valeur est de l'ordre du dixième de la
pression limite estimée à partir des données du forage pressiométrique
• Chaque pression est maintenue constante dans les cellules de mesure et de garde
pendant une durée Dt de 60 s.
• La durée dt pour appliquer le pas de pression Dp doit être inférieure à 20 s
6.3.2 Pression dans les cellules de garde
6.3.3 Variation des pas de pression (Dp)
6.3.4 Mesures
À chaque palier de pression, les pressions appliquées (gaz et liquide) et le volume
injecté dans la sonde sont mesurés et enregistrés au moins aux temps t = 1 s, t = 15 s,
t = 30 s et t = 60 s.
6.3.5 Fin de l’essai d’expansion
L'essai peut être considéré comme achevé s'il comporte un minimum de huit paliers et
si l'une des conditions suivantes est satisfaite :
• la pression pr de 5 MPa a été atteinte ;
• Si, lors d'un palier, le volume injecté dans la cellule de mesure dépasse 700 cm3
l'essai peut être arrêté.
• En cas d'éclatement de la sonde, l'essai est interrompu.
TRAITEMENT ESSAIS PRESSIOMETRIQUES
Module pressiométrique
• Plage de calcul du module pressiométrique
(Vi − Vi −1 )
mi =
(Pi − Pi −1 )
• Plage de calcul du module pressiométrique
1 P ' E + PE 6
 = 1+  ' + '
100 P E − PE V E − VE

 V1 + V2   P2 − P1 
EM = 2(1 +  ) Vs +   
 2  V2 − V1 
Pression limite
• Pression limite conventionnelle (pression corrigée
correspondant à un volume injecté Vl

Vl = Vs + 2V1 

• Méthode inverse : consiste à transformer les couples


(P,V) en (p,1/V) et à effectuer une régression linéaire
pour toutes les valeurs P >=P2
• L’extrapolation est faite par la transformation :
Y = A P + B

Y = V −1
B 1
Pli = − +
A A  Vs + 2VE 
q’0 q’0
Evaluation à partir des essais de laboratoire

Le tassement final est la somme de deux termes Si et Sc


• Si = tassement initial généralement négligé
• Sc = tassement de consolidation

• Paramètres mesurés en laboratoire (oedomètre)

eo : indice des vides initial


Cc : indice de compression

s’pc : contrainte de consolidation


• Calcul des contraintes

Le sol sous la fondation est décomposée


en couches d’épaisseur zi.

Les contraintes s’zi engendrées par


le poids des terres et la charge de la
fondation sont calculées au milieu de
 zi
s’zi
chaque couche.

• Calcul du tassement Sc

Cc s'zi
Sc =  Sci =  zi   log
i i 1 + eo s'pc
Evaluation à partir des essais pressiométriques
Paramètres mesurés : Em module pressiométrique
pl pression limite
B
Le tassement final Sf est la somme
de deux termes Sc et Sd : B/2
• Sc : tassement de consolidation
qui concerne le sol à proximité
de la fondation jusqu’à la
profondeur B/2 8B

• Sd : tassement déviatorique qui


concerne le sol de B/2 à 8B

Sc =  (pELS - s vo )   c  B
9  E1

E1 : module pressiométrique de la couche 1 (de 0 à B/2)


B : largeur de la fondation

pELS : contrainte moyenne appliquée par la fondation au sol calculée à


l’ELS
svo : contrainte verticale totale au niveau du fond de fouille avant travaux
c : coefficient de forme (voir tableau)
 : coefficient rhéologique dépendant de la nature du sol (voir tableau)
Remarque : si la fondation est dans l’eau, on ne prend pas en compte
la poussée d’Archimède dans le calcul de pELS

2  B 
Sd =  (pELS - s vo )  Bo    d . 
9  Ed  Bo 

Bo = 0.60 m

d : coefficient de forme (voir tableau)

 : voir tableaux
Ed : module pressiométrique équivalent
calculé jusqu’à la profondeur 8B
(voir détails sur schéma)
Coefficients de forme c et d

1 1
L/B cercle carré 2 3 5 20

c 1.00 1.10 1.20 1.30 1.40 1.50

d 1.00 1.12 1.53 1.78 2.14 2.65

B : largeur de la fondation
L : longueur de la fondation
Coefficient rhéologique 

Sable
Tourbe Argile Limon Sable
Type Gravier
 E/pl  E/pl  E/pl  E/pl 
Surconsolidé
>16 1 >14 2/3 >12 1/2 >10 1/3
très serré
Normalement consolidé
1 9-16 2/3 8-14 1/2 7-12 1/3 6-10 1/4
normalement serré
Sousconsolidé altéré
remanié ou lâche
7-9 1/2 5-8 1/2 5-7 1/3

Roche
Type Très peu fracturé Normal Très fracturé Très altéré

 2/3 1/2 1/3 2/3

E module pressiométrique pl pression limite


Détermination de Ed

Pour un sol hétérogène, on découpe le sol


en couches successives d’épaisseur B/2 et
numérotées de 1 à 16

4 1 1 1 1 1
= + + + +
Ed E1 0.85  E2 E3.5 2.5  E6.8 2.5  E9.16

3 1 1 1
Avec : = + +
E 3 .5 E3 E 4 E5

3 1 1 1
= + +
E6.8 E6 E 7 E8

8 1 1 1 1
= + +  + +
E9.16 E9 E10 E15 E16
Remarque :

En l’absence de valeurs en dessous de la couche 8, Ed est calculé avec :

3 .6 1 1 1 1
= + + +
Ed E1 0.85  E2 E3.5 2.5  E6.8

En l’absence de valeurs en dessous de la couche 5, Ed est calculé avec :

3 .2 1 1 1
= + +
Ed E1 0.85  E2 E3.5
Pénétromètres dynamiques

Pénétromètre dynamique
moyen automatique,
extracteur hydraulique
Pénétromètre dynamique léger, 10 m,
selon NF EN ISO 22476-2
Pénétromètres dynamiques de type A
Avec injection de boue bentonitique dans
l’espace annulaire entre le train de tiges et
le sol au fur et à mesure de la pénétration
dans le terrain,
➔ pas de resserrement ou d’éboulement
du sol sur les tiges.
➔l’énergie de battage est transmise
quasi intégralement à la pointe.

Pénétromètres dynamiques de type B


identiques aux appareils de type A, à l’exception du
fait qu’ils ne comportent pas de
dispositif d’injection de bentonite. Il s’ensuit qu’une
partie de l’énergie de battage peut être mobilisée par
le frottement latéral parasite qui se manifeste entre le
sol et le train de tiges, notamment en cas
d’éboulement.
Interprétation et domaine d’utilisation
des pénétromètres dynamiques

Il existe deux modes de représentation d’un


profil de pénétration
dynamique :
— soit on trace en fonction de la profondeur
le nombre de coups Nd nécessaire pour
obtenir un enfoncement donné, en général
10 cm ;
— soit on trace en fonction de la
profondeur la résistance de pointe
dynamique qd calculée à l’aide d’une
formule de battage de pieux, en général la
formule des Hollandais, qui s’écrit :

M poids du mouton,
M’ poids des parties frappées (enclume, train de tiges et pointe),
H hauteur de chute du mouton,
e enfoncement moyen par coup,
A section droite de la pointe
g accélération due à la pesanteur.
Domaine préférentiel d’utilisation
Reconnaissance qualitative des terrains
lors d’une reconnaissance préliminaire :.

Contrôle de l’homogénéité d’un site ;

Détermination des épaisseurs des


différentes couches de sols

Localisation des cavités ou autres


discontinuités

Reconnaissance du niveau du toit du


rocher.

Enfin, ils fournissent des renseignements


utiles pour la prévision des conditions de
battage des pieux et des palplanches.
Les limitations ::

Profondeur d’investigation limitée ➔frottements parasites


en raison du flambement des tiges sous l’effet des chocs
(surestimation de la résistance du terrain)

Pointe de faible section ➔ n’est pas recommandé pour


les sols grenus (risque de refus)

Absence de règle reconnue pour le


dimensionnement des fondations à partir de la
résistance dynamique
Pénétromètres statiques
Enfoncement à vitesse lente et constante,
un train de tiges terminé à sa base par une
pointe conique généralement de même
diamètre que les tiges

Par définition, la résistance de pointe statique


Qc est le quotient de l’effort de pointe par la
section droite Ac de la base du cône, soit :

Qc
qc =
Ac

Connaissant l’effort total de fonçage Qt,


mesuré en tête, on peut déterminer l’effort de
frottement latéral total Qst sur le tube par la
relation :

Qst = Qt – Qc
Transport & Installation de la machine
Pénétromètre statique & dynamique

Source : ALPES-GEO-CONSEIL
Calage & Ancrage de la machine

Les tarières d’ancrages sont


enfoncées à l'aide d'un moteur
hydraulique.
Le pénétromètre statique est équipé d'une
pointe d'une section de 10 cm²
comportant 3 éléments télescopés
permettant de mesurer l'un après l'autre :

1-Effort sur la pointe,


2-Frottement sur le manchon (2° partie),
3-Effort total sur l'ensemble du train de tiges.

L'effort en pointe
enregistré avec un
pas de 5 mm
environ
120 kN de poussée, 200 kN de poussée,
info@deepdrill.it

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