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Hallez H. Essai d'une démonstration mathématique de l'existence de Dieu. In: Revue néo-scolastique. 15ᵉ année, n°59, 1908.
pp. 410-414;
doi : https://doi.org/10.3406/phlou.1908.2173
https://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1908_num_15_59_2173
m.
Or un tel être a une ipséité simple, car si elle est composée, elle
peut ne pas exister. Mais elle ne peut ne pas exister; donc elle
est simple.
Ayant une ipséité simple, un tel être est unique, car une ipséité
qui est exister étant simple, ne peut comprendre d'autre caractère
que celui d'exister. Or s'il y en avait deux, une au moins serait
composée. Donc l'ipséité simple est unique ; donc il n'y a qu'un
Dieu. ' .
La brève étude qui précède, tout élémentaire qu'elle soit, nous
met en mesure d'apprécier à leur juste valeur les fameux systèmes
philosophiques du Matérialisme, du Panthéisme et du Positivisme.
Le Matérialisme admet comme premier principe existant par lui-
même ou par ipséité (et par conséquent éternel), la matière...
Mais la matière est composée, tandis que l'être à existence ipséi-
taire est simple.
Le Panthéisme identifie Dieu, soit avec le monde, mais le monde
est évidemment composé ; soit avec l'existence du monde, mais
l'existence du monde est composée, son existence actuelle est autre
que celle d'un instant quelconque du passé car il a changé depuis ;
soit enfin avec la substance du monde, mais la substance de cet
objet-ci est distincte de celle de cet objet-là et la substance* du
monde est évidemment composée de celle du soleil, de celle de la
lune, etc., etc.
Quant au Positivisme, il est condamné par les conclusions
auxquelles nous avons dû souscrire ; il méconnaît I'Êtke éminemment
positif, Dieu.
Dr Hallez.