Вы находитесь на странице: 1из 9

lOMoARcPSD|6122331

Epistémologie

Epistémologie (Université de Haute-Alsace)

StuDocu n'est pas sponsorisé ou supporté par une université ou école


Téléchargé par mohammed Ben (mohammedben005@gmail.com)
lOMoARcPSD|6122331

EPISTÉMOLOGIE

Téléchargé par mohammed Ben (mohammedben005@gmail.com)


lOMoARcPSD|6122331

Chapitre 1 :
Questions épistémologiques

I. Introduction & définitions

 Construction des savoirs ?


La construction des savoirs correspond au travail des chercheurs, ils contribuent ainsi à la
conservation et la transmission des savoirs.

 Comment le chercheur fait-il pour construire des savoirs ?


La construction d’un savoir scientifique n’est pas la même que celle d’un savoir que nous
acquérons individuellement au quotidien.

Le chercheur, dans sa spécialité regarde le monde différemment et se focalise sur un aspect


qu’il va approfondir pour augmenter la compréhension, mais cela ne veut pas dire qu’il sait
plus de chose et qu’il comprend mieux l’ensemble.

↪ Exemple : Est-ce que le Soleil tourne autour de la Terre, ou est-ce la Terre qui tourne
autour du Soleil ? Même si la réponse nous parait évidente, le point de vue dépend de nos
observations et nos connaissances.

Les questions que se posent les chercheurs dans un cadre épistémologique sont : la vérité ?
l’objectivité ? le savoir scientifique ?

L’épistémologie
 S’intéresse aux processus les plus généraux de la connaissance, sur leur logique, sur
leur fondement
 Est l’étude spécifique des sciences voir du développement historique concret de leurs
problèmes.

 Les approches
 INDUCTIVISME

Caractéristiques de l’inductivisme :
 L’inductivisme est un empirisme
 L’observation et l’expérience
« C’est vrai parce que je l’ai vu »

Les tenants de l’empirisme :


Anglais : Bacon, XVIème siècle ; NEWTON, XVIIème siècles
Français : Claude Bernard, XIXème siècle

Les bases de la méthode inductiviste :


 Théories tirées des faits
 Pas d’influence de l’observateur
La méthode inductiviste :

Téléchargé par mohammed Ben (mohammedben005@gmail.com)


lOMoARcPSD|6122331

Comment le savant inductiviste parvient-il à une vérité scientifique ?

Enoncés Enoncés
singuliers généraux

Les conditions :
1. Nombre d’énoncés singuliers élevé
2. Observations menées dans une grande variété de conditions.
3. Aucun des énoncés d’observation ne doit contredire la loi générale.

« L’observateur est celui qui obtient les faits d’observation et qui juge s’ils
sont bien établis et constatés à l’aide de moyens convenables. Sans cela,
les conclusions basées sur ces faits seraient sans fondement solide »
Bernad, 1865

Lois et théories

Prédiction et
Observation de faits
explication d'autres
sensibles
faits sensible

La démarche se résume dans l’acronyme : OHERIC (Bernard, 1865)

Observation
Hypothèse
Expérience
Résultat
Interprétation
Conclusion

Trois difficultés de l’approche :

Téléchargé par mohammed Ben (mohammedben005@gmail.com)


lOMoARcPSD|6122331

1. La légitimité : si j’observe quelque chose plusieurs fois dans différentes


circonstances, ce n’est pas pour autant que cela va se produire encore et encore.
2. La définition (grand nombre d’observations et « circonstances variées »)
3. L’exactitude des faits perçus

Résumé inductivisme :

 L’inductivisme est un empirisme


 Enoncés singuliers  énoncés généraux
o Nombre élevé d’énoncé singulier
o Grande variété de conditions
o Aucun des énoncés d’observation ne doit contredire la loi générale
 OHERIC
 Trois difficultés (légitimité, définition, exactitude des faits perçus)

 Le falsificationisme

Progression continue du savoir scientifique


OHERIC  OHERIC  OHERIC

Deux philosophes promoteurs du falsificationisme

 Karl POPPER (1902-1994)


 Gaston BACHELARD (1884-1962)

Le progrès scientifique par rupture


« Une expérience qui ne rectifie aucune erreur, qui est platement vraie, sans débat, ne sert à
rien »

« Une expérience scientifique est une expérience qui contredit l’expérience commune »,
Bachelard (1938, éd.2004)

Si on fait des expériences, c’est pour trouver des failles dans la théorie. Cela ne sert à rien de
mesurer quelque chose si on a pas les outils nécessaires.

 Comment le falsificationisme améliore-t-il l’épistémologie inductiviste ?

La science progresse par essais et erreurs, le tout méthodologiquement organisé.


 Caractère passager de toute théorie, tôt ou tard les chercheurs falsificationistes vont
corriger les théories, ils pensent qu’elles ne sont pas totalement vraies ni totalement
fausses. Une évolution des théories dans le temps.

Une hypothèse falsifiable est une hypothèse où l’on peut dire qu’elle n’est pas vraie. Cette
hypothèse permet d’invalider une théorie.

Garants scientifique d’une théorie falsifiable :


 Rédigée dans des termes qui la rendent falsifiable
4

Téléchargé par mohammed Ben (mohammedben005@gmail.com)


lOMoARcPSD|6122331

o Définition soigneuse des concepts utilisés


o Construction d’une hypothèse simple et sans ambiguïté.

Résumé falsificationisme
 Les théories préalables déterminent le choix des outils d’observation et par là, même les
résultats.
 Le chercheur définit soigneusement les concepts et les théories préalables
 Pour falsifier une théorie, il suffit d’observer un énoncé singulier.

II. Sciences de la nature/ Sciences humaines

1. Introduction

Quelles différences entre l’épistémologie en Science de la nature et en Sciences Humaines ?


En science de la nature, on observe des corps inanimés. Le chercheur à la possibilité d’isolé
son objet de recherche. En sciences Humaines, l’objet du chercheur est l’humain, un groupe
d’êtres humains. L’être humain est un être vivant très complexe, il est capable d’apprendre,
et d’adapter son comportement en fonction des informations qu’il reçoit de
l’environnement. L’être humain évolue sans cesse, il est impossible de faire la même
expérience.

Les sociologues qui font des expériences excluent certaines variables pour avoir un résultat
précis. Il est difficile de comparer des échantillons d’êtres humains car tous les humains sont
différents les uns des autres. L’épistémologue peut faire des expériences et les comparer.

Les sciences de la nature essaient d’établir des lois de nature générale, des théories pour
prévoir comment un objet va réagir. En sciences humaines et sociale on est moins dans une
épistémologie qui essaie de prouver quelque chose, on est plus dans la compréhension d’un
phénomène.

2. Trois problèmes spécifiques en Sciences humaines

a) L’objectivité
Proximité- distance : le chercheur en sciences humaines et sociale observe son semblable.
Il est quasiment impossible dans notre société de ne pas se comparer à l’autre, le chercheur
doit avoir conscience de la proximité qu’il peut avoir avec la population qu’il observe. Il peut
donc être très proche de son échantillon mais aussi être plus éloigné (pas la même tranche
d’âge). Le travail de représentation est un travail de rupture afin d’adopter un regard le plus
objectif possible.

Exemples de différences possibles entre chercheurs et populations :

Chercheur Population d’étude


Européen Non-européen
Indigène Immigré
Adulte Enfant
b) Le cadre temporel et historique

Téléchargé par mohammed Ben (mohammedben005@gmail.com)


lOMoARcPSD|6122331

Evolution linéaire des êtres humains (pas cyclique) également appelé historicité : l’être
humain à une histoire, et cette histoire est enregistrée de manière consciente ou
inconsciente. Elle influence notre comportement au quotidien. Leur expérience joue un rôle
sur leur attitude. Il est impossible de faire la même enquête sur toutes les populations car
elles évoluent.

c) L’éthique
Influence sur la vie des populations étudiées. Le chercheur influence sur la vie des
populations étudiées. En menant une réflexion le chercheur doit essayer de limiter
l’influence.
↪ Par exemple : une enquête à l’école sur les enfants qui risque d’être en décrochage
scolaire. Si l’enfant apprend qu’il appartient à cette catégorie cela peut le mettre dans une
mauvaise situation.
Dimension morale : le chercheur intervient auprès de sa population, il doit pouvoir réfléchir
sur la dimension morale. Il doit être vigilent à la manière dont il va aborder le sujet.

 La réflexion sur la théorie préalable est importante.

3. La compréhension (épistémologie herméneutique)

L’objectif de la science humaine est d’augmenter la compréhension d’un phénomène.


Aujourd’hui les chercheurs sont dans une épistémologie herméneutique on cherche pas à
trouver les lois qui règnent mais plutôt à les comprendre.
Sciences humaines = compréhension = épistémologie herméneutique
Sciences de la nature = explication

Nous sommes nous même dans une épistémologie herméneutique, car nous essayons de
comprendre le monde qui nous entoure pour avancer dans la vie. Le chercheur lui, le fait de
manière professionnelle avec méthode et contrainte.

Epistémologie nomothétique :
Sciences généralisantes : une explication causale débouche sur des lois décrivant des classes
de phénomènes réguliers et reproductibles ; lois prédictives.

Epistémologie herméneutique :
Sciences individualisantes : compréhension d’une signification possible d’un événement
dans ce qu’il a d’unique.

Sciences de la nature : Domaine du sensible (phénomènes perceptibles)


Sciences humaines : Domaine des valeurs (événements)

Epistémologie Epistémologie
nomothétique herméneutique
Sciences de la nature Oui Non
Sciences Humaines Oui Oui

Téléchargé par mohammed Ben (mohammedben005@gmail.com)


lOMoARcPSD|6122331

 Critères de qualité de l’épistémologie herméneutique :

 Un ensemble de propositions : ce qu’il propose dans sa recherche est un ensemble qui


doit être cohérent.
 Définition des concepts de manière très précise de la part du chercheur.
 Relations cohérentes.
 Décrivant un champ de l’activité humaine.
 Caractère public de la science.

4. Conclusion

En sciences humaines il y a deux modèles épistémologiques.


Reconnaissance :
 FST : Faculté des Sciences et Techniques
 FLSH : Faculté des Lettres, Langues et Sciences Humaines
 FSESJ : Faculté des Sciences Economiques, Sociales et Juridiques

III. Les sciences de l’éducation

1. Introduction

 Le tableau général des sciences de l’éducation : source : MIALARET


 Disciplines qui étudient les conditions générales et locales de l’éducation
 Les sciences qui étudient les situations et les faits d’éducation
 Analyse réflexive et sciences du futur

 Classification à partir des disciplines existantes :

 L’histoire de l’éducation et de la pédagogie


 La sociologie de l’éducation
 L’ethnologie de l’éducation
 La démographie scolaire
 L’économie de l’éducation
 L’administration scolaire
 L’éducation comparée

 Les sciences qui étudient les situations et les faits d’éducation


 Les disciplines qui étudient les conditions et le déroulement de l’acte éducatif
 Les didactiques et la théorie des programmes
 Les sciences des méthodes et des techniques pédagogiques
 Les sciences de l’évaluation (docimologie)

 Analyse réflexive et sciences du futur


 Philosophie de l’éducation
 Les disciplines tournées vers le futur.

 Hétérogénéité des disciplines

Téléchargé par mohammed Ben (mohammedben005@gmail.com)


lOMoARcPSD|6122331

 Nomothétiques : essayer de trouver des lois, des généralités


 Herméneutiques : essayer d’approfondir la compréhension. La grande majorité des
disciplines se trouve dans l’épistémologie herméneutique.
 La relation entre épistémologie et éducation est complexe. Chaque être humain est
différent l’un de l’autre.

5. Relation entre épistémologie et éducation

 Les épistémologies…
 D’origine sur le savoir enseigné
 De la pédagogie expérimentale
 Des disciplines des sciences de l’éducation
 Comment gérer la pluralité ?
 Une piste de solution…

6. L’arc herméneutique

 Niveau de l’activité éducative/ de formation


L’enseignant essaie de transmettre des savoirs afin que les élèves acquièrent des
compétences. C’est un soutien apporter à l’apprenant.
 Niveau de l’activité disciplinaire
C’est tout ce qui renvoie à la recherche à proprement parler. Les recherches, les résultats…

1. Choix du problème (problématique) : le chercheur part d’un questionnement qui se


pose dans l’activité éducative.
2. Moment méthodique : analyse choix de la discipline.
3. Intégration des résultats :
 Evolution de la compréhension de l’objet

Compréhension « naïve de l’objet »  compréhension de l’objet plus élaboré

Téléchargé par mohammed Ben (mohammedben005@gmail.com)

Вам также может понравиться