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Pour les articles homonymes, voir TDM et Scanner. mètres multidétecteurs (ou multi-barrettes) à acquisition
spiralée (déplacement lent de la table d'examen durant
l'acquisition), on obtient depuis les années 1990 une ex-
ploration très précise d'un large volume du corps humain
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (mai
pour un temps d'acquisition de quelques secondes.
2013).
Comme pour toute radiographie, l'exposition répétée aux
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou
rayons X peut être nocive pour l'organisme, mais le
si vous connaissez des sites web de qualité traitant du
rapport bénéfice/risque lié à l'irradiation penche large-
thème abordé ici, merci de compléter l'article en don-
ment en faveur de la tomodensitométrie, lorsque la de-
nant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant
mande d'examen est justifiée, ce qui en fait une technique
à la section « Notes et références » (modifier l'article,
d'imagerie médicale de plus en plus pratiquée. L'imagerie
comment ajouter mes sources ?).
par résonance magnétique (IRM), technique non irra-
La tomodensitométrie (TDM), dite aussi scanogra- diante utilisant les champs magnétiques, représente une
phie, tomographie axiale calculée par ordinateur (TA- solution de remplacement ou un complément pour cer-
CO), CT-scan (CT : computerized tomography), CAT- taines applications mais ne peut pas remplacer l'imagerie
scan (CAT : computer-assisted tomography), ou simple- scanographique dans toutes les indications.
ment scanner pour l'appareil[note 1] , est une technique
d'imagerie médicale qui consiste à mesurer l'absorption
des rayons X par les tissus puis, par traitement informa-
tique, à numériser et enfin reconstruire des images 2D 1 Historique
ou 3D des structures anatomiques. Pour acquérir les don-
nées, on emploie la technique d'analyse tomographique Le principe de la tomodensitométrie repose sur le
ou « par coupes », en soumettant le patient au balayage théorème de Radon (1917) qui décrit comment il est pos-
d'un faisceau de rayons X. sible de reconstruire la géométrie bidimensionnelle d'un
Bien que la possibilité théorique de créer de tels appa- objet à partir d'une série de projections mesurées tout au-
reils ait été connue depuis le début du XXe siècle, ce n'est tour de celui-ci. Cette méthode peut être étendue à la re-
qu'au début des années 1970 qu'apparaissent les premiers construction de la tomographie interne d'un objet à par-
imageurs couplés à ou « assistés » par des ordinateurs tir de la façon dont les rayons le traversant sont absorbés
suffisamment puissants pour être capables de réaliser ra- suivant leurs angles de pénétration. Toutefois, les calculs
pidement les calculs nécessaires à la reconstruction des nécessaires à cette technique la rendaient impraticable
images. Pour la mise au point de cette technique, Godfrey avant l'avènement des ordinateurs. L'ordinateur attribue à
Newbold Hounsfield et Allan MacLeod Cormack ont été chaque pixel d'image une valeur d'échelle de gris propor-
récompensés par le Prix Nobel de physiologie ou méde- tionnelle à l'absorption des rayons X par le volume corpo-
cine en 1979. rel correspondant. La densité mesurée en unités Houns-
field (UH) va de −1000 pour l'air à +1000 pour l'os dense
Dans les appareils modernes, l'émetteur de rayons X (tube
cortical, en passant par −50 pour la graisse et 0 pour
à rayons X) effectue une rotation autour du patient en
l'eau.
même temps que les récepteurs situés en face, et qui ont
pour fonction de mesurer l'intensité des rayons après qu'ils Le premier scanner à rayons X a été mis au point au début
ont été partiellement absorbés durant leur passage à tra- des années 1970 par un ingénieur britannique travaillant
vers le corps. Les données obtenues sont ensuite traitées dans un laboratoire financé par EMI, Godfrey Newbold
par ordinateur, ce qui permet de recomposer des vues en Hounsfield[1] , d'après les travaux publiés quelques années
coupes bidimensionnelles puis des vues en trois dimen- auparavant par un physicien américain, Allan MacLeod
sions des organes. On peut faire ressortir le contraste de Cormack. Ces deux savants ont ainsi obtenu le Prix Nobel
certains tissus, en particulier des vaisseaux sanguins, en de physiologie ou médecine en 1979 pour le « développe-
injectant un produit dit « de contraste » (un complexe de ment de la tomographie axiale calculée ».
l'iode) qui a la propriété de fortement absorber les rayons Les premiers prototypes de tomodensitomètre ne permet-
X et donc de rendre très visibles les tissus où ce produit taient d'« imager » que le cerveau au moyen d'une série
est présent (qui apparaissent alors hyperdenses, c'est-à- de capteurs ou détecteurs disposés en arc de cercle au-
dire plus « blancs » sur l'image). Grâce aux tomodensito- tour de la tête. Pour réaliser une seule image sur ces ap-
1
2 3 RÉALISATION DE L'EXAMEN TOMODENSITOMÉTRIQUE
4.1 Lors d'utilisation de produits de par des modélisations[6] ; la presse rapportait en 2010
contraste iodés qu'au moins 400 patients aux États-Unis avaient été ex-
posés à une sur-irradiation lors d'examens CT de perfu-
Le risque est celui d'une allergie au produit de contraste sion du cerveau[7] . Il peut être également quantifié sta-
allant de la simple réaction cutanée (urticaire) au choc tistiquement : il est d'autant plus élevé que le scanner a
anaphylactique engageant le pronostic vital. Pour cette été réalisé chez un sujet jeune (enfant ou adolescent),
raison, on privilégie les produits de contraste iodés dits avec un nombre de cancer augmenté de près d'un quart
« non-ioniques », et le patient ayant bénéficié d'une injec- sur dix ans[8] . Ces chiffres devraient cependant diminuer,
tion de produit de contraste iodé est gardé en surveillance l'irradiation étant moindre qu'il y a quelques années.
quelque temps après l'administration du produit. La seule
prévention raisonnablement sécurisée est de proscrire dé-
finitivement l'administration du produit de contraste par- 5 Autres usages
ticulier qui a provoqué chez un patient une réaction ad-
verse de type allergique. En pratique, on recommande
La tomographie peut être utilisée pour examiner des ob-
de faire pratiquer des tests d'allergie par un allergologue,
jets anciens, le contenu à risque de contenants fermés, ou
qui testera tous les produits de contrastes disponibles sur
encore l'intérieur de morceaux d'arbres[9] pour y observer
le marché et indiquera dans ses conclusions s’il apparaît
les structures internes et épicormiques. Des recherches
que le patient réagit anormalement ou non à telle ou telle
suisses[10] cherchent à engager la tomodensitométrie dans
préparation. Le médecin radiologue évaluera le rapport
les scieries, afin d'optimiser les découpes. En passant une
bénéfice/risque vis-à-vis des produits auxquels le patient
grume au travers d'un CT, il est possible de visualiser les
n'aura pas réagi anormalement, sachant qu'une allergie
nœuds internes du bois, et ainsi de procéder au sciage de
peut apparaître ultérieurement à un produit jusqu'alors
manière à réduire les faiblesses des planches par un ajus-
jugé sans risque.
tement de leur position par rapport aux branches. Cette
Les produits de contraste iodés étant néphro-toxiques, méthode n'est de loin pas encore généralisée, car très oné-
il existe également une possible aggravation d'une reuse.
insuffisance rénale préexistante. Les risques sont majorés
en cas de diabète et de défaut d'hydratation.
6 Notes et références
4.2 Irradiation
6.1 Notes
Le risque est celui de développer un cancer à distance de
l'examen. [1] Le terme scanner est aussi employé pour désigner le scan-
ner IRM.
L'irradiation de la population par les rayons X utilisés
en imagerie médicale a été multipliée par six aux États-
Unis en un peu moins de 25 ans, la moitié des doses ad-
6.2 Références
ministrées étant imputée aux tomodensitomètres[2] . En
France, elle a augmenté de 50 % entre 2002 et 2007[3] . [1] (en) Hounsfield GN, « Computerized transverse axial
L'augmentation de ces doses s’explique principalement scanning (tomography). 1. Description of system »,
par trois raisons : changement de nature des actes (aug- Br J Radiol, vol. 46, no 552, 1973, p. 1016-22. (PMID
mentation du nombre de scanners thoraciques qui sont les 4757352, lire en ligne [PDF])
plus irradiants), augmentation des doses pour obtenir une
image plus contrastée, banalisation de l'acte de radiodiag- [2] (en)Mettler FA Jr, Thomadsen BR, Bhargavan M, Gilley
nostic. DB, Gray JE, Lipoti JA, McCrohan J, Yoshizumi TT, Ma-
hesh M, Medical radiation exposure in the U.S. in 2006 :
Certains types d'examens, par la multiplicité des coupes preliminary results, Health Physics, 2008 ; 95 : 502–507.
requises, sont particulièrement irradiants comme le
scanner des artères coronaires dont la dose peut atteindre, [3] Juliette Demey, « Santé : Trop de scanners ? », France
dans certains cas, 600 fois celle d'une simple radiogra- Soir, 31 mars 2011.
phie pulmonaire[4] . Un examen complet du corps ex- [4] (en)Hausleiter J, Meyer T, Hermann F, et al. Estimated ra-
pose l'individu concerné à 20 mSv en une seule fois[5] , diation dose associated with cardiac CT angiography, JA-
soit l’équivalent de la dose de rayonnements maxi- MA. 2009 ;301 :500-507.
mum recommandée annuellement pour les salariés du
nucléaire[3] . [5] Le seuil à partir duquel on voit un risque de cancer
radioinduit en une seule fois est de 100 mS (source :
Le risque individuel d'une telle exposition n'est pas nul (en) UNSCEAR, Annex E : Occupational radiation ex-
et chaque indication d'examen doit donc être soigneu- posures[PDF]] in Sources and Effects of Ionizing Radi-
sement pesée suivant le bénéfice attendu (directives de ation : United Nations Scientific Committee on the Ef-
radioprotection). Ce risque peut être néanmoins estimé fects of Atomic Radiation UNSCEAR 2000 Report to the
7.1 Articles connexes 5
[9] Colin F., Mothe F., Morisset J.-B., Freyburger C., La-
miche F., Fund C., Debret L., Garnier B., Canta R.
[2011]. Branches, gourmands et épicormiques. Petit atlas
de vues en 3D obtenues par tomographie à rayons X. Forêt
Wallonne 115 : 44-53 (10 p., 17 fig., 11 réf.).
7 Voir aussi
• Portail de la médecine
8.2 Images
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