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C M G SN°8
Introduction
Les virus ont été découverts pour la première fois par un botaniste russe DIMITRI IVANOVSKI en
1892(c’est le virus de la mosaïque du tabac VMT). Cet agent infectieux capable de reproduire la
maladie après inoculation à un plant de tabac sain, capable aussi de traverser les filtres qui
retiennent habituellement les bactéries, fut appelé ”ultra virus“ ou“ virus filtrant”.
Parmi les mco les virus forment un groupe à part, totalement différent des autres mco par divers
caractères : extrême petitesse, un seul type d’acide nucléique parasitisme et multiplication
intracellulaire, non sensibilité aux antibiotiques, pouvoir infectieux pour l’homme, animaux, végétaux
et même pour bactéries(les bactériophages).
I / Morphologie :
A / Moyens d’étude :
1- Microscopie électronique.
2- Ultrafiltration (son rendement est au moins de 99,9% pour arrêter les particules de 0,01µm).
3- Ultracentrifugation /60000tours/ min.
B / Formes :
C / Taille :
L’unité de mesure des virus est le nanomètre : 1nm = 0 ,001µm. On distingue alors :
1- Les petits virus → 10-30 nm (poliomyélite).
2- Les moyens virus → 100-150 nm (grippe, rage).
3- Les grands virus → 250-350 nm (variole).
Remarque :
II / Structure :
A / Structure fondamentale :
1- Génome viral :
2- Capside :
Le génome viral est enfermé à l’intérieur d’une coque rigide ou capside qui lui assure
protection (contre les nucléases) et porte les antigènes → (antisérum viral neutralise le
virion et non l’acide nucléique infectieux isolé).
L’ensemble acide nucléique et capside constitue la nucléocapside.
La capside porte les antigènes conserve donc le pouvoir infectieux du virus. Elle est
constituée par des unités identiques entre elles appelées capsomères.
3- Capsomères :
Ils sont formés par quelques molécules de protéines identiques. Les capsomères sont
assemblés d’une manière précise. Suivant une symétrie hélicoïdale (virus VMT, grippe,
rougeole) ou une symétrie cubique (herpès virus, poliovirus) ou encore une symétrie
mixte (bactériophage).
Le nombre, la forme, l’arrangement et la symétrie des capsomères sont spécifiques à
chaque espèce de virus.
Remarque :
Dans la symétrie cubique, on peut compter le nombre de capsomères, de faces, de cotés (arêtes) et
celui des sommets.
Donc ce sont des indices qui nous permettent de différencier entre les virus et d’établir leur
classification.
Par exemple pour le virus VMT à symétrie hélicoïdale, le diamètre de son hélice est de 17 nm et sa
longueur est de 300nm.
Pour Adénovirus (icosaèdre) à symétrie cubique on a 20 faces, 12 sommets ,30 arêtes, sur chacune
d’elles se trouvent 6 capsomères.
Pour le bactériophage à symétrie mixte càd un alliage (assemblage) entre les deux symétries
précédentes on peut mesurer et compter à la fois.
Elle existe seulement chez certaines familles de virus telles que l’Herpèsviridae et Rhabdoviridae. Elle
entoure la nucléocapside et est formée d’éléments viraux et d’éléments d’origine cellulaire (càd ils
sont arrachés à la cellule hôte lors de leur sortie de celle-ci) : en général ce sont des sucres liés aux
glycoprotéines virales, des protéines, et surtout des lipides (→ sensibilité à l’éther : les lipides sont
solubilisés par l’éther d’où neutralisation du virus).
Remarque :
Un virus sans enveloppe est dit virus nu. Par exemple ceux de la famille Picornaviridae (polio).
Les virus qui n’ont pas d’enveloppe, peuvent présenter une couche bi lamellaire de lipide autour de
la capside.
C’est une protéine virale qui peut agglutiner les hématies d’une espèce animale d déterminée
(homme, coq, cobaye, oie), donnant une hémagglutination visible à l’œil nu.
Vue une composition phospholipido protéinique, l’hémagglutinine a des propriétés antigéniques qui
permettent la distinction des différents virus (Ex : antigènes H1, H2, H3 des virus grippaux).
- Application :
La réaction ci-dessus nous permet de :
• Révéler la présence des virus et leur quantité (par dilution du virus, on ajoute ou
on dilue le virus dans de l’eau physiologique tamponnée(le tampon pour
maintenir le pH neutre de la réaction).
• Faire un diagnostic sérologique par la RIHA = Réaction d’Inhibition
d’Hémagglutination : V (Ag) + GR = RHA (+) + Sérum (Ac) = RHA (-) ↔ RIHA (+).
(Ac) =Anticorps.
NB :
Mettre en évidence la présence des virus et leur quantité veut dire rechercher le titre dans
une réaction déterminée. Ex ici est de rechercher le titre dans la réaction
d’hémagglutination qui se fait dans des cupules en verre avec le virus de la grippe et les
globules rouges tout en ajoutant de l’eau physiologique tamponnée on procède donc à la
dilution progressive du virus(Ag) allant de la dilution 1/10 (càd l’antigène est dilué 10 fois),
1/20, 1/40, 1/80,1/160 chaque fois il est dilué double.
La réaction se manifeste par un pourtour du globule rouge dentelé déchiqueté pas régulier
donc tout à fait irrégulier c’est une réaction complète à trois plus : une réaction nette en
fonction de ces dilutions. On peut alors avoir par exemple une réaction nette à la dilution
1/80 qui représente le titre pour cette réaction (RHA).
On a déduit le titre ici en se basant sur sa définition qui est : le titre est donné par la dilution
la plus forte qui exprime une réaction nette.
Remarque :
A 1/40 ou à 1/160 on peut avoir un globule rouge irrégulier mais pas tout à fait déchiqueté
donc c’est une réaction qui n’est pas nette (ce n’est pas le titre).
- Ex 1 : Virus à ADN :
Parvoviridae – Papovaviridae – Adenoviridae – Herpèsviridae (varicelle) – poxviridae –
Picornaviridae (fièvre aphteuse).
- Ex 2 : Virus à ARN :
Arénaviridae – Coronaviridae (Bronchite aviaire) – Rétroviridae (Sida) – Orthomyxoviridae
(Grippe pour animaux et homme) – Paramyxoviridae (rougeole) – Rhabdoviridae (Rage).
** SAHA SIYAMAKOUM**