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MICROBIOLOGIE GÉNÉRALE

C M G SN°17

IMMUNIT É

Introduction :

L’immunité, est la capacité (naturelle ou acquise) d'un organisme à se défendre contre des
substances étrangères et des agents infectieux (bactéries, virus, parasites).Donc c’est l’ensemble des
mécanismes de défense d'un organisme contre ces éléments.

Elle se manifeste grâce à la réaction immunitaire.

L'organisme possède une immunité naturelle (immunité innée) et une immunité acquise, elle-
même divisée en immunité humorale et cellulaire.

Immunité = Etat d’être immun càd état protégé, non réceptif, non malade.

I / Mécanisme de l’immunité :

Quand un germe pathogène envahit l’organisme, celui-ci mobilise toutes ces capacités pour
empêcher la maladie ou pour la rendre plus légère. Cette immunité protectrice est basée sur deux
mécanismes : non spécifique et spécifique.

A / Immunité non spécifique :

Elle est assurée par plusieurs moyens d’autodéfense de l’organisme contre les agents pathogènes
très divers, sans aucune distinction :

1- La peau et les muqueuses intactes :


Protègent bien l’organisme contre l’invasion de la plupart des mco. Une lésion légère de
la peau et des muqueuses non traitées à temps, peut engendrer des infections graves.

2- Le lysozyme :
Est une enzyme qui agit sur les glycopeptides de la paroi bactérienne et fait suinter le
cytoplasme bactérien à l’extérieur, causant la lyse des bactéries vivantes et mortes. Il se
rencontre à la peau et au muqueuses, dans la sueur, la salive, dans les secrétions
lacrymales, nasales, bronchiques, gastriques, intestinales, dans, le lait, le sérum sanguin,
chez les leucocytes polynucléaires etc….
Il provoque la lyse surtout des bactéries non pathogènes et quelques espèces
bactériennes pathogènes (Streptocoques, Gonocoques, Méningocoques, Bacille du
charbon…..). Le lysozyme joue un rôle particulièrement important dans la protection des
yeux, du nez, de la bouche, et de la gorge.

3- La phagocytose :
Est un phénomène de destruction des microbes et d’autres substances étrangères mortes
par des leucocytes : ceux-ci migrent vers les microbes, les englobent par leurs
pseudopodes dans leurs cytoplasmes puis les digèrent (phénomène découvert par
METCHNIKOFF).
a- La phagocytose est réalisée par les macrophages, les granulocytes, du sang,
surtout les leucocytes polynucléaires neutrophiles.
Les cellules phagocytaires jouent un rôle très important (1 er plan dans la résistance
non spécifique) dans la défense de l’organisme. Elles montent la garde et font une
ronde permanente, toujours prêtes à lutter à n’importe quel moment contre tout
envahisseur, en particulier contre les microbes.
S’il y a quelques bactéries qui ont pu pénétrer à travers la peau ou la muqueuse, elles
sont immédiatement phagocytées et, dans plusieurs cas il ne se produit pas de
maladie.

b- Pour être efficace la phagocytose doit être rapide et complète (achevée), sinon il
se produira un foyer inflammatoire suppuré aigu ou chronique.

c- La phagocytose est renforcée en présence des électrolytes et des anticorps. Elle


est plus forte chez un organisme immunisé. (Possédant les anticorps spécifiques
contre une espèce bactérienne que chez un organisme non immunisé.

d- La phagocytose peut être inefficace dans les cas suivants :


- La bactérie est très mobile et s’échappe aux leucocytes.
- La bactérie présente une capsule que les phagocytes ne peuvent pas engloutir
(tel est le cas pour les Pneumocoques et le Bacille du charbon).
- La bactérie secrète une toxine qui tue les leucocytes.
- Les phagocytes n’ont pas assez d’enzymes pour détruire les germes engloutis.
Ce dernier cas se rencontre avec les bacilles tuberculeux et les gonocoques par
exemple.
Ces bactéries non seulement ne sont pas détruites dans les phagocytes, mais
continuent à se développer et sont véhiculés par les phagocytes dans tout
l’organisme. Ce phénomène est appelé phagocytose inachevée.
Caché dans la cellule phagocytaire le germe microbien est protégé et échappe
à l’action des anticorps spécifiques, des substances microbicides du plasma et
même à des antibiotiques.

4- La réaction inflammatoire locale :


Est un signe de défense de l’organisme à la porte d’entrée contre l’agent envahisseur qui
a pu traverser la peau ou la muqueuse. Là, il se produit une dilatation des artérioles, un
flux sanguin abondant et lent, une augmentation de la perméabilité des capillaires
aboutissant à un apport de substances bactéricides du sang juste au foyer microbien, vers
lequel migrent aussi les leucocytes par diapédèse (capacité de certaines cellules à
traverser les vaisseaux, essentiellement au niveau de la paroi des capillaires). Au foyer de
l’inflammation le pH s’abaisse et est ainsi défavorable à la croissance des germes
infectieux. Une barrière de fibrine entoure le foyer, empêchant les microbes de se
propager.
D’un autre côté, la température corporelle élevée (fièvre) entrave aussi le développement
des germes.

Remarque :
L’inflammation est caractérisée par quatre signes qui sont : la rougeur, la tuméfaction
(tumeur), la chaleur et la douleur. → Le pus (dernier stade de l’inflammation).
L’inflammation est une réaction de défense de l’organisme.
Attention, dans une certaine mesure, il faut la respecter et on doit être prudent
(judicieux) dans l’emploi des médicaments anti-inflammatoires (les corticoïdes par
exemple).

5- Les facteurs humoraux du sang humain normal :


a) Le complément : est une protéine dans le sérum frais de l’homme et de plusieurs
espèces animales (cobaye par exemple) qui a la propriété de se fixer à n’importe quel
complexe [Ag-Ac] et de provoquer la lyse de l’antigène. Cette lyse de l’antigène est le
plus nettement visible à l’œil nu quand l’antigène utilisé est une hématie. C’est
pourquoi dans les études du complément et dans les réactions sérologiques avec le
complément, on emploie en général le système [ ”hématie de mouton, anticorps anti-
hématies de mouton, complément“].
Du point de vue constitution, le complément est un système de molécules contenant
neuf fractions nommées C₁, C₂,……C₉. Il est détruit à 56°C/30mn.

b) Le système properdine-Complément- Ions Mg⁺⁺ :


A la propriété de détruire plusieurs espèces bactériennes, surtout les entérobactéries
gram-négatives, et peut inactiver même certains virus. (L’injection de properdine à un
animal de labo augmente la résistance générale de celui-ci aux infections).
Dans le corps humain, il y a très peu de properdine, seulement 0,003% des protéines
sériques. Son mode d’action est encore inconnu.

c) Les inhibiteurs non spécifiques du virus :


Ils agissent contre les virus avant leur pénétration dans les cellules et jouent un rôle
important dans la protection de l’organisme. (Dans le diagnostic sérologique des
infections virales, pour avoir des résultats exacts, il faut éliminer ces inhibiteurs viraux
non spécifiques.

d) Les interférons (IFN) :


Sont de petites protéines fabriquées par les cellules infectées par des virus ou
stimulés par des substances interféronogènes. Et qui ont la propriété de bloquer la
synthèse des protéines virales dans les cellules.
Leur action a deux caractères :
*Spectre large : contre plusieurs espèces de virus.
*Etroite spécificité de l’hôte. (Voir généralités sur les virus).
B / Immunité spécifique :

Elle est assurée par les anticorps représentés par les cinq classes d’immunoglobulines.
(G.A.M.E.D). Les anticorps protègent l’organisme en s’unissant avec les antigènes, et ainsi
les empêchent de nuire. Ils sont à la base de l’immunité spécifique qui est très efficace
dans la protection de l’organisme.

En résumé, l’organisme réagit contre l’invasion des mco et de toute substance étrangère
par plusieurs facteurs non spécifiques et par les anticorps. Les deux mécanismes de
l’immunité concourent ensemble à la protection de l’organisme.

II / Formes de l’immunité :

On distingue :

A / L’immunité naturelle (innée) = Immunité héréditaire :

Cette immunité naturelle, innée de l’espèce, est due non pas aux anticorps, mais aussi aux
particularités de constitution, d’anatomie et de physiologie de chaque espèce animale formées au
cours de l’évolution et due encore à l’interaction millénaire entre les germes de l’organisme.

De ce fait, il existe des maladies de l’homme que les animaux ne contractent jamais, et inversement ;
( la fièvre typhoïde, la syphilis, sont des maladies strictement de l’homme et non des bovinés, le
choléra des poules n’atteint jamais l’homme, la grenouille et la poule n’attrapent pas le charbon qui
est une maladie des bovinés, ovins, et de l’homme ; la tortue et la grenouille ne sont jamais atteintes
de tétanos → (non susceptibilité).

C’est pourquoi l’immunité naturelle de chaque espèce est absolue, solide, et est héréditaire.

Cependant il existe des cas ou le caractère absolu peut être relatif. Par exemple si on refroidit la
poule ou si on met la grenouille à l’étuve à 37°C, puis leur injecter des Bacillus Anthracis, on peut leur
causer la maladie du charbon.

B / L’immunité acquise :

C’est l’immunité que chaque organisme vivant peut acquérir au cours de son existence. Elle est
assurée par les anticorps (immunité humorale) et par des cellules sensibilisées (immunité à
médiation cellulaire).

Elle n’est pas transmissible héréditairement. Son intensité et sa durée sont relatives.

En général elle ne dure pas toute la vie, mais diminue progressivement et se perd.

On distingue différentes formes d’immunité acquise qui sont :

- Immunité acquise naturelle active


- Immunité acquise naturelle passive
- Immunité acquise artificielle active
- Immunité acquise artificielle passive.
Immunité acquise naturelle :

Active Passive
Anticorps élaborés par l’organisme lui- Anticorps que nouveau- né reçoit de sa
même au cours d’une maladie infectieuse mère à travers le placenta et le lait
guérie ou au cours des infections minimes
répétées passées inaperçues.
Spécifique (contre une maladie) Protège le bébé contre plusieurs maladies
infectieuses
Apparition non immédiate Présente dès la naissance
Durée variable suivant l’infection (variole : Non durable se perd après 5 à 6 mois
plusieurs années, grippe : quelques mois

Immunité acquise artificielle :

Active Passive
Anticorps élaborés par l’organisme lui- Anticorps apportés de l’extérieur par
même après une vaccination l’injection des sérums thérapeutiques
Spécifique Spécifique
Non immédiate (apparue 10 jours après la Immédiate (dès l’injection)
vaccination)
Intensité et durée : variables suivant les Non durable
vaccins mais inférieure à celle de
l’immunité acquise naturelle
Usage : prophylaxie spécifique Thérapie spécifique, prophylaxie spécifique
d’urgence

*LECTURE ATTENTIONNÉE*

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