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Semaine 14
Déprime et surpoids
Bonjour Elena,
Vous avez fait un super travail la semaine passée. N’oubliez pas d’avancer votre entraînement à la
Cohérence cardiaque à la semaine 4 avec l’émotion positive. Travaillez l’EFT ou amusez vous avec si le
mot « travail » vous déplait. Soyez juste conséquent(e)! Soyez persévérant(e) ! C’est la clé du succès !
Nous avons déjà vu que les émotions négatives font grossir, souvent. Nous avons déjà travaillé là-dessus
avec les inductions et sans efforts, de même qu’avec l’EFT. Et vous allez continuer. Car là est le succès
et pour le long terme. Et puis c’est tellement plus agréable de se sentir bien, heureux.
Je tiens aussi à parler d’un aspect méconnu de la quête de la minceur. Beaucoup de personnes se disent
qu’elles iront super bien lorsqu’enfin mince ! La minceur leur donnera tout, la pêche, la joie, les ami(e)s,
le bonheur... Et bien, désolé, c’est non ! Et parfois cela peut être pire. Pourquoi ?
Et puis ça peut même être pire car une certaine grosseur, certaines formes donnent un genre qui peut
être appréciées ou en tous cas remarquées. Mince, vous pourriez être simplement normal(e). Rien de
plus, et même moins remarquable. N’oubliez pas que l’on dit une personne FORTE, IMPOSANTE.
Adjectifs malheureusement positifs. J’ai vu en voyage des femmes africaines en grande tenue colorée et
majestueuse avec leur énorme poids, Elles étaient imposantes et tellement sûre d’elles. Pas question de
mincir ! Mais c’est une autre culture où le poids signifie aussi un poids social au-delà de la santé. Car je
ne crois pas que leur santé soit meilleure mais elles sont manifestement heureuses et intégrées
merveilleusement AVEC ce poids et ces formes.
J’ai eu un patient qui voulait perdre un bel embonpoint. Mais, mais ses formes lui donnait un genre, vous
savez, le bon vivant. Honnêtement, il n’avait pas tant d’esprit que cela et sans son style de « gros jovial »
il aurait été parfaitement banal, voire ennuyeux. Nous avons recherché ses buts dans la vie (nous en
reparlerons bien plus tard) et il n’en avait pas beaucoup, pas de passions, pas d’objectifs autre que
redevenir mince. Dans ces conditions, devenir mince était seulement perdre à coup sûr son style de
bonne humeur. Artificielle certes mais quand même. Un peu comme le nez du clown et ses grandes
chaussures, un déguisement qui avait son utilité. Je ne l’ai pas revu, il n’a certainement pas minci. Il est
resté le « gros jovial » et peut être est ce mieux ainsi.
Donc mincir n’est pas la panacée qui va régler tous les problèmes émotionnels . Il faut les régler
d’abord. Et c’est utile car la déprime, la dépression vont de paire avec le surpoids. Mais maintenant vous
avez compris, il faut prendre ce duo surpoids-déprime dans le bon ordre. Ce n’est pas mincir d’abord
pour être heureuse ensuite mais être bien avec soi d’abord et mincir ensuite. Et là ce sera sûr,
automatique, stable.
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Mon coach minceur - Espace VIP de Déprime et surpoids http://www.chronoregime.com/privatespace/tipcontent/display-page/d...
être en surpoids. Curieusement les hommes déprimés ne sont pas plus gros que les non déprimés. Peut
être parce qu’ils ne se sentent pas autant diminués par le surpoids.
On peut aussi être dégoûté de soi, devenir agressif envers soi même, manger par dégoût de soi. On
régresse, on se laisse aller, on se dévalorise,..cercle vicieux !
Etre déprimé est souvent occasionné par une perte d’une personne, d’un travail, d’un passé, d’une
identité, de ses espoirs. Alors manger compense les pertes. Mais la mauvaise image de soi qu’on crée
ainsi renforce l’état dépressif.
Les médicaments prescrits peuvent faire grossir. C’est le cas des antidépresseurs tricycliques, du lithium,
des neuroleptiques qui peuvent faire « gagner » jusqu’à 20 Kgs. Mais s’ils sont nécessaires pas question
d’arrêter sans avis médical.
Guérir de la dépression et même d’une simple déprime doit donc passer avant le régime, avant de mincir.
Pas question de se priver encore plus. Car il y a à l’origine une perte !
Il faut donc d’abord la reconnaître, l’accepter cette déprime , cette perte. Il faut pleurer, ne pas se
stresser davantage. Il y a des rituels du deuil qui se respectaient plus autrefois et qu’il faut vivre. Un
temps pour vivre sa perte, tranquillement. Il y faut du temps et de l’écoute, il faut parler. Inutile de se
montrer fort, vous avez besoin d’être soutenu, pas de porter plus.
Après cette pause, laissez revenir la joie de vivre en vous, retrouvez du bien être. Sortez de vos
habitudes, découvrez doucement de nouveaux horizons. Transgressez vos habitudes. Expérimentez,
faites vous materner ou paterner, faites le à vous-même ! Activez votre corps, Ré-essayez du sport.
Ré-éveillez vos sens.
Inventez votre bonheur, ne le calquez pas sur celui des autres.
Notez que si vous n’êtes pas en déprime, vous pouvez parfaitement les écouter aussi car il y a toujours
du passé à laisser partir. Des chaines qui vous lient à de vieilles choses que vous pouvez laisser tomber
pour être plus léger(e) !
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