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technique
Version
MAÏS
1.0
En
bref
Période
de
culture
:
de
mai
à
octobre
Coût
de
production
:
160
500
FCFA/
ha
(maïs
local)
à
Les
principaux
acteurs
de
la
filière
sont
:
230
000
FCFA/ha
(maïs
hybride)
-‐ les
producteurs,
Rendement
moyen
:
2
à
5
T/ha
-‐ les
collecteurs
(commerçants
indépendants
et
Besoins
de
financement
:
CT
intrants,
équipements,
représentants
des
grossistes)
qui
interviennent
stockage
dans
les
marchés
locaux
et
sont
fournisseurs
des
consommateurs
locaux
-‐ les
‘’regroupeurs’’
qui
assurent
la
transition
entre
Généralités
les
marchés
locaux
et
les
marchés
de
gros
;
à
partir
desquels
le
produit
est
exporté
et
sont
servis
les
consommateurs
urbains,
les
petites
unités
de
Description
transformation.
Céréale
herbacée
annuelle,
d’environ
2m
de
haut
et
à
très
Compétences
minimales
requises
faible
ou
sans
tallage,
le
maïs
est
une
plante
qui
possède
La
production
ne
nécessite
pas
de
compétences
spécifiques
deux
types
d’inflorescence
:
les
fleurs
mâles
à
l’extrémité
mais
comme
toute
autre
plante
il
faut
connaitre
ses
de
la
tige
et
les
fleurs
femelles
à
l’aisselle
des
feuilles.
Cette
exigences
et
les
respecter.
disposition
des
fleurs
génère
un
taux
d’allogamie
très
élevé,
jusqu’à
95%,
qui
a
des
conséquences
importantes
en
sélection
et
pour
la
multiplication
des
semences.
Aliment
de
base
de
l'alimentation
humaine
et
animale
ème
(aviculture
notamment),
le
maïs
est
la
3
céréale
sèche
du
Mali
après
le
mil
et
le
sorgho.
Il
est
consommé
sous
formes
diverses:
épi
frais
grillé,
tô,
couscous,
bouillie,
en
pâtisserie
et
en
boulangerie…
Son
utilisation
dans
l’alimentation
animale
(volaille
surtout)
connaît
un
essor
considérable
dans
les
grands
centres
urbains
tels
que
Bamako,
Ségou
et
Sikasso.
Très
répandu
dans
la
zone
Mali
Sud
chez
les
producteurs
de
coton,
les
surfaces
produites
sont
de
plus
en
plus
importantes.
70
%
de
la
production
nationale,
réalisée
dans
la
région
de
Sikasso,
est
passée
de
301
930
tonnes
en
2001-‐2002
à
Environnement
requis
:
SOL
et
CLIMAT
1
713
736
tonnes
lors
de
la
campagne
2012-‐
2013,
soit
une
augmentation
de
plus
de
450
%.
Le
maïs
est
une
plante
exigeante
en
lumière,
en
eau
et
en
fertilisants.
2
types
de
qualité
de
maïs
produits
:
maïs
local
et
maïs
Le
maïs
préfère
les
sols
meubles,
riches
en
matières
hybride.
Le
maïs
local
permet
la
reproduction
et
donc
organiques,
profonds,
bien
humides
et
bien
drainés.
Les
l'utilisation
de
ses
propres
semences.
Le
maïs
hybride
est
sols
acides
ou
salés
sont
à
éviter,
ils
limitent
les
utilisé
dans
la
culture
intensive
avec
beaucoup
plus
rendements.
Il
est
aussi
préférable
d’éviter
les
fortes
d'intrants
afin
d'exprimer
ses
potentialités.
Son
rendement
pentes.
est
supérieur
au
rendement
du
maïs
local
Une
période
de
sécheresse
pendant
la
floraison
peut
Les
principales
variétés
locales
sont
le
‘’Tiématie
de
entrainer
des
baisses
significatives
de
rendements.
L’excès
Zamblara’’
(110
à
115
jours),
Nieleni
(85
à
90
jours
d’eau
peut
également
provoquer
des
pourritures
des
racines.
Quelques
variétés
proposées
à
la
vulgarisation
:
Variétés
Durée
du
cycle
Tiémantié
110-‐115
jours
Tux
peno
1
115-‐120
jours
Swan
ou
Sotubaka
115-‐120
jours
Risques
principaux
:
sanitaires,
climatiques,
marché
SR
22
115-‐120
jours
Niéléni
85-‐90
jours
Tout
stress
du
maïs
dans
ses
différentes
phases
de
TZESR-‐W
93
jours
développement
peut
avoir
un
impact
sur
sa
productivité
Dembagnouman
120
jours
(stress
hydrique...).
Les
conséquences
sont
plus
graves
si
le
Appolo
75-‐82
jours
stress
survient
en
période
de
semis
et
deux
semaines
après,
ainsi
que
2
semaines
avant
et
2
semaines
après
la
floraison
Banque
Nationale
de
Développement
Agricole
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5
Fiche
technique
Version
MAÏS
1.0
Sensible
aux
ravageurs
(charançons,
oiseaux,
rongeurs,
lépidoptères),
le
maïs
est
par
contre
peu
sensible
aux
maladies,
d'autant
plus
que
les
semences
sont
traitées.
Les
maladies
les
plus
fréquentes
en
milieu
tropical
sont
les
rouilles
et
les
helminthosporioses
qui
causent
des
lésions
semblables
à
des
brulures.
Heureusement
la
plupart
des
variétés
améliorées
sont
tolérantes
à
ces
maladies.
Par
contre
des
viroses,
en
cas
d’attaques
précoces’’
peuvent
occasionner
des
baisses
significatives
de
rendements.
Différents
insectes
peuvent
également
causer
des
dégâts
plus
ou
moins
graves
sur
les
tiges,
les
épis,
les
feuilles
ou
mêmes
les
grains.
Toutefois
la
lutte
chimique
contre
insectes
ou
maladies
est
peu
justifiée,
les
recherches
s’orientent
vers
la
tolérance
variétale.
L’enherbement
exerce
une
forte
concurrence
sur
la
culture,
notamment
entre
15
et
45
jours
après
semis.
Le
désherbage,
manuel
ou
mécanique,
est
indispensable.
Banque
Nationale
de
Développement
Agricole
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Fiche
technique
Version
MAÏS
1.0
Production
Saison
de
culture
Hivernage
:
mai
à
septembre
Culture
de
décrue,
autour
des
grandes
mares
dans
les
régions
de
Yelimané
et
Kayes
:
de
Septembre-‐
Octobre
à
Décembre
-‐Janvier
Le
cycle
végétatif
du
maïs
est
de
80
à
120
jours.
Préparation
du
sol
Labour
profond
chaque
année
en
début
de
campagne.
NB.
:
Le
maïs
est
sensible
à
l’amélioration
des
propriétés
physiques
du
sol,
l’augmentation
de
rendement
due
au
labour
peut
atteindre
25%.
Semis
En
début
de
saison
des
pluies,
manuellement
ou
à
l’aide
de
semoirs
pour
les
gros
producteurs.
Quantité
de
semence
nécessaire
:
15
à
25
kg/ha
Ecartements
indiqués
:
0,80
m
entre
les
lignes
et
0,3
m
entre
les
poquets.
Densité
de
40
à
60
000
plants/ha,
soit
un
semis
de
2
à
3
graines
par
poquet.
Entretien
-‐
Sarclage
:
2
ou
3
en
cours
de
végétation.
Il
permet
également
un
binage
qui
permet
de
conserver
l’humidité
du
sol.
L’apport
d’herbicide
est
fréquent
à
hauteur
de
2
bidons
/
ha
(1
bidon
=
1
L)
ou
1
bidon
en
fonction
du
type
d’herbicide
utilisé.
-‐
Démariage
:
quand
la
plante
a
15
à
20
cm
de
haut,
laisser
1
à
2
pieds
par
poquet.
-‐
Buttage
:
à
réaliser
lorsque
les
plants
ont
0,5
à
1m
de
haut.
Protection
Il
faut
surtout
surveiller
les
éventuelles
attaques
d’insectes
et
d’autres
maladies
et
sévir
à
temps.
Protéger
contre
les
animaux
en
divagation
et
voleurs
(surtout
en
période
de
maturité)
Fertilisation
Le
maïs
exige
pour
sa
croissance
et
un
bon
rendement
des
éléments
minéraux
en
plus
des
matières
organiques
en
début
de
campagne
La
fertilisation
dépend
souvent
des
rendements
espérés.
Elle
doit
être
équilibrée,
suffisante
et
apportée
au
moment
opportun.
Il
faut
surtout
s’assurer
que
l’augmentation
de
rendement
compense
bien
largement
les
couts
liés
à
la
fertilisation.
Matières
organiques
:
La
dose
à
apporter
est
fonction
de
l’état
de
fertilité
du
sol,
du
type
de
fumier
et
des
possibilités
du
paysan.
Elle
peut
ainsi
varier
de
3
à
10
t/
ha.
En
cas
d’apport
de
fumure
organique,
la
quantité
d’engrais
minéraux
à
apporter
peut
être
moindre
à
nulle.
Le
fumier
est
apporté
au
moment
du
labour
en
début
de
cycle.
Engrais
chimique
:
La
dose
recommandée
est
de
100
kg/ha
de
complexe
céréales
et
150
kg/ha
d’urée,
soit
5
sacs
au
total,
en
plusieurs
fois.
Récolte
Elle
se
fait
généralement
à
la
main,
on
laisse
les
épis
sécher
au
soleil
pendant
quelques
jours.
La
conservation
est
plus
facile
en
épis
qu’en
graines.
Transformation
Egrenage
manuel
ou
équipement
individuel.
Travaux Mois Jan Fev Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Dec
Préparation
du
s ol
Semis
Fertilisation
Désherbage
Entretiens
Récolte
RENDEMENTS
Equipements
et
Bâtiments
Varient
entre
2
T/
ha
jusqu'à
5T/ha
avec
les
variétés
nécessaires
hybrides
ou
en
culture
intensive,
en
fonction
des
sols,
de
la
pluie
et
de
l'apport
d'engrais
aux
périodes
les
plus
propices.
Equipements
La
mécanisation
peut
aussi
avoir
un
effet,
mais
surtout
dans
la
mesure
où
elle
permet
d'effectuer
les
travaux
plus
Multiculteurs
à
traction
animale
ou
location
de
tracteurs
vite
et
donc
en
général
au
bon
moment
pour
le
labour,
le
semis
et
autres
travaux
du
sol.
Petits
équipements
d’égrenage
Approvisionnements
:
fournisseurs
et
Bâtiments
/
Capacités
de
stockage
prix
Greniers
traditionnels
de
conservation
des
récoltes
pour
les
Fournisseurs
de
semences
producteurs,
qui
s’orientent
aussi
progressivement
vers
des
magasins
de
stockages
semis
modernes
(banco
et
toit
en
Les
semences
sont
produites
localement
par
les
paysans
tôle),
voire
même
en
ciment
pour
quelques-‐uns
d’entre
qui
de
plus
en
plus
s’orientent
vers
les
produits
hybrides
eux.
des
semenciers
locaux
ou
importés
plus
performants
Magasins
de
stockage
pour
les
associations
et
commerçants
locaux
et
des
zones
de
regroupement
des
La
recherche
agronomique
passe
par
les
semenciers
achats.
(producteurs
locaux
et
service
semencier
national).
On
constate
également
des
opérateurs
économiques
qui
importent
des
semences
hybrides.
Commercialisation
Autres
intrants
Prix
moyen
de
vente
Historiquement,
le
prix
au
producteur
en
période
de
Dans
la
région
sud
du
pays,
la
CMDT
est
le
principal
récolte
varie
entre
80
et
100
FCFA
dans
les
marchés
locaux.
fournisseur
d’intrants,
en
proportion
raisonnée
selon
la
Sur
les
marchés
urbains
il
varie
de
125
FCFA/kg
(Octobre
à
surface
de
coton
cultivée,
et
des
quantités
disponibles
et
Mars)
à
250
FCFA/kg
(Mai
à
Aout)
selon
les
périodes
de
de
l’organisation
des
AV.
l’année.
Les
autres
fournisseurs
sont
les
commerçants
de
la
zone.
Par
contre,
les
producteurs
peuvent
se
rendre
à
la
Chambre
Il
faut
noter
que
l’évolution
du
prix
des
céréales
n’est
pas
d’agriculture
et
demander
un
«
bon
»
afin
de
pouvoir
linéaire.
Il
y
a
des
années
où
le
prix
baisse
en
période
de
obtenir
de
l’engrais
à
prix
subventionné
chez
les
soudure
à
cause
des
dons
ou
de
la
mise
en
marché
marchands.
subventionné
des
stocks
nationaux.
Prix
Historique
de
prix
selon
les
campagnes
(fourchette
ou
prix
Date
de
mise
à
jour
:
juin
2014
moyen
pondéré)
:
Semences
Locale
:
200-‐300
FCFA/kg
Campagne
Prix
à
la
Prix
Janv-‐Avril
Prix
Soudure
Hybride
:
1500-‐2500
FCFA/kg
récolte
(FCFA/kg)
(FCFA/kg)
(FCFA/kg)
Engrais
11
000
FCFA/sac
(complexe
céréale
2011-‐2012
125
179
181
subventionné)
2012-‐2013
96
105-‐150
104
Si
acheté
sur
le
marché
:
15
000
à
20
000
2013-‐2014
97
80-‐100
FCFA/sac
Herbicide
4500-‐5500
FCFA/
bidon
(si
apport
2
Organisation
de
la
commercialisation
bidons/ha)
Ou
10000-‐11000
FCFA/bidon
(apport
d’un
La
vente
du
maïs,
comme
toutes
les
céréales,
est
libre.
Les
seul
bidon)
collecteurs
(commerçants
locaux
indépendants
et
Emballages
250
FCFA/sac
de
100
kg
intermédiaires
des
grossistes)
achètent
auprès
des
producteurs
dans
les
marchés
locaux.
Ces
quantités
sont
en
partie
stockées
sur
place
et
en
partie
regroupées
dans
zones
de
transit
pour
être
acheminées
vers
les
grands
centres
pour
la
consommation,
l’exportation
et
le
fonctionnement
des
petites
unités
de
transformation.
Banque
Nationale
de
Développement
Agricole
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5
Fiche
technique
Version
MAÏS
1.0
CA
vente
gra i n 400
000
F CFA CA
vente
gra i n 250
000
F CFA
Ma rge
Nette 170
100
F CFA Ma rge
Nette 89
500
F CFA
Coût
d e
p roduction
(FCFA/kg) 57
F CFA/kg
Coût
d e
p roduction
(FCFA/kg) 64
F CFA/kg
HYBRIDE Pri x
F CFA/kg LOCAL Pri x
F CFA/kg
Rdt
T/
h a 80 90 100 110 120 130 140 Rdt
T/
h a 80 90 100 110 120 130 140
1,5 -‐65
500 -‐50
500 -‐35
500 -‐20
500 -‐5
500 9
500 24
500 1,5 -‐109
900 -‐94
900 -‐79
900 -‐64
900 -‐49
900 -‐34
900 -‐19
900
2 -‐25
500 -‐5
500 14
500 34
500 54
500 74
500 94
500 2 -‐500 19
500 39
500 59
500 79
500 99
500 119
500
2,5 14
500 39
500 64
500 89
500 114
500 139
500 164
500 2,5 39
500 64
500 89
500 114
500 139
500 164
500 189
500
3 54
500 84
500 114
500 144
500 174
500 204
500 234
500 3 79
500 109
500 139
500 169
500 199
500 229
500 259
500
3,5 94
500 129
500 164
500 199
500 234
500 269
500 304
500 3,5 119
500 154
500 189
500 224
500 259
500 294
500 329
500
4 134
500 174
500 214
500 254
500 294
500 334
500 374
500 4 159
500 199
500 239
500 279
500 319
500 359
500 399
500
4,5 174
500 219
500 264
500 309
500 354
500 399
500 444
500 4,5 199
500 244
500 289
500 334
500 379
500 424
500 469
500
5 214
500 264
500 314
500 364
500 414
500 464
500 514
500 5 239
500 289
500 339
500 389
500 439
500 489
500 539
500
6 294
500 354
500 414
500 474
500 534
500 594
500 654
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