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Le système de gestion
intégré
Version 2.0
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Préambule
Le présent manuel d’Ecostep, le système intégré de gestion pour petites et moyennes entre-
prises, marque la clôture provisoire d’un projet ambitieux de l’alliance de Hesse pour l’en-
vironnement (Umweltallianz Hessen).
Dans la convention-cadre de l’alliance de Hesse pour l’environnement, il avait été convenu
que la mission consisterait à développer des critères pour un système de gestion échelon-
né et intégré qui respecte plus particulièrement les exigences des petites et moyennes
entreprises.
Le groupe de travail créé à cet effet et composé de représentants de l’artisanat et de l’in-
dustrie ainsi que de l’administration de l’environnement et de la sécurité au travail a conçu,
au prix d’un travail intense, un système qui a ensuite été soumis à un test pratique dans le
cadre d’un projet-pilote réalisé avec 12 entreprises.
Les résultats sont très positifs et très encourageants. Ce nouveau système de gestion cons-
titue en effet un outil clairement articulé et pouvant être facilement mis en pratique, desti-
né à de petites et moyennes entreprises de toutes les branches d’activités. Le fait de conju-
guer manuel, ateliers communs et consultations individuelles dans les entreprises a appor-
té une forte valeur utile tout en maintenant les coûts de mise en œuvre à un niveau relati-
vement bas. Des potentiels d’optimisation ont pu être identifiés au niveau de la protection
de l’environnement dans l’entreprise, au niveau de l’organisation de l’entreprise ainsi que
dans le domaine de la sécurité au travail et contribueront à améliorer la situation en termes
de concurrence, surtout pendant des périodes difficiles d’un point de vue économique.
Nous allons à présent, dans le cadre de l’alliance de Hesse pour l’environnement, organiser
et soutenir largement la mise en œuvre d’Ecostep dans des entreprises de Hesse. Les utili-
sateurs continueront d’être encadrés après l’introduction et obtiendront des informations
techniques. Des échanges d’expériences seront organisés, les instruments mis à disposition
avec le manuel seront continuellement mis à jour et développés pour les participants à
Ecostep via un portail Internet nouvellement créé. Les groupes de travail de l’alliance de
Hesse pour l’environnement vérifieront les allègements administratifs dont bénéficieront
les participants à Ecostep.
HESSISCHES MINISTERIUM
FÜR UMWELT, LÄNDLICHEN RAUM
UND VERBRAUCHERSCHUTZ
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1 Introduction
1.1 L’alliance de Hesse pour l’environnement [Umweltallianz Hessen] 6
1.2 La conception du manuel EcoStep 7
4 Processus d’appui
4.1 Entretien et réparations 48
4.2 Maniement de l’équipement de mesure et de contrôle 50
4.3 Traitement des données et mise en archive 53
5 Processus de direction
5.1 Planification des objectifs, chiffres-clés et évaluation 58
5.2 Formation et formation continue du personnel 61
5.3 Audits 63
5.4 Connaissances, information et communication 65
5.5 Correction et prévention 67
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6 Exemples et outils
6.1 Exemples relatifs aux processus de valeur ajoutée et aux processus-clés 71
6.2 Exemple relatif aux processus d’appui 72
6.2.1 Processus d’entretien et de réparations 72
6.2.2 Mise en place de la structure informatique 73
6.3 Exemples d’instruments pouvant soutenir des processus de direction 74
6.3.1 Organigramme 74
6.3.2 Vue d’ensemble des processus 74
6.3.3 Planification des objectifs et évaluation 75
6.3.4 Listes to-do, un instrument de suivi des mesures 76
6.3.5 Exemples d’un système de chiffres-clés permettant d’évaluer les processus 77
6.4 Méthode d’introduction d’un système de gestion intégré 78
12 Ourse 91
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Intr
trod
odu
uction
1
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Introduction
1.1 L’alliance de Hesse pour l’environnement (Umweltallianz Hessen)
1
L’alliance de Hesse pour l’environnement a pour objectif de renforcer l’autoresponsabilité
de l’industrie, au bénéfice de l’environnement, de supprimer toute bureaucratie superflue
et de créer pour le site économique du Land de Hesse des conditions-cadre qui soient enco-
re plus attractives. Il s’agit en même temps de garantir un haut standard en termes d’envi-
ronnement et de réduire le travail administratif. Force est de constater : un engagement
bénévole dans le domaine de la protection de l’environnement ne bénéficie pas seulement
à l’environnement mais a également de multiples conséquences positives pour les entre-
prises :
Vous trouverez de plus amples informations sur l’alliance de la Hesse pour l’environnement
sur son site Internet, à l’adresse www.umweltallianz.de. L’accord-cadre, la demande d’ad-
hésion, les résultats des groupes de travail, les informations sur le projet ainsi que la liste
actualisée des membres avec des informations détaillées sur les membres et leurs projets
sont publiés sur le site Internet.
6
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- tous les processus se déroulant au sein d’une entreprise doivent être examinés,
même si leur importance pour le succès de l’entreprise diverge
- l’environnement, la qualité et la sécurité au travail sont des aspects qui peuvent être
pris en considération dans tous les processus et permettent d’avoir une approche
globale
Le système intégré de gestion de la Hesse EcoStep est guidé par les principes des normes
régissant actuellement la gestion de la qualité (DIN EN ISO 9001:2000), la gestion de l’envi-
ronnement (EMAS II und DIN EN ISO 14001) et le manuel national pour les systèmes de ges-
tion de la sécurité au travail. Le manuel n’a toutefois pas pour objectif que, après étude, tou-
tes les entreprises soient aptes à être certifiées selon l’une des normes ci-dessus mention-
nées.
Le manuel veut vous permettre en tant que lecteur d’identifier les aspects pertinents pour
votre entreprise et d’élaborer vous-même les documents appropriés à l’aide des exemples
cités. Les aspects importants mentionnés sont une aide d’orientation et chaque chef d’en-
treprise est prié de fixer les points forts pour sa propre entreprise.
Le ministère de l’environnement, des espaces ruraux et de la protection des consomma-
teurs de Hesse a donné le jour à un projet-pilote afin d’améliorer le manuel et de tester son
utilité pratique. Ce projet-pilote a été réalisé avec 12 entreprises de Hesse, d’octobre 2002 à
mai 2003, sous la direction technique de SIC CONSULTING GmbH, Francfort. Les partici-
pants étaient des entreprises des secteurs d’activité de la construction mécanique, de la
technique sanitaire et de chauffage, des services de nettoyage, de la technique de traite-
ment de surface ainsi qu’une association agricole. La taille des entreprises se situait entre 5
et 100 collaborateurs. Le projet-pilote a montré qu’une mise en pratique du manuel sans
aucune autre aide n’est que difficilement possible. C’est pourquoi il est prévu pour la Hesse
d’accompagner la mise en œuvre d’EcoStep d’ateliers. Les entreprises apprennent à connaî-
tre, grâce au manuel, les différents instruments pour la vie quotidienne de l’entreprise. Les
ateliers étant composés de groupes différents, il est possible d’en tirer des enseignements
pour la mise en pratique dans d’autres domaines d’activité. Le manuel constitue la base et
a été accompagné d’ateliers communs pour tous les participants ainsi que de journées de
consultation sur place, dans les entreprises concernées.
Les participants au projet-pilote ont confirmé que la participation a été bénéfique pour leur
entreprise. Ont été cités comme résultats positifs du projet-pilote :
7
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2
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Structure et contenu
du système de gestion 2
Le présent manuel a pour objectif de montrer aux petites et moyennes entreprises comment
améliorer leur organisation, de façon
- à ce que la structure des responsabilités et des compétences soit réglée (chapitre 2.3)
- à ce que les collaborateurs connaissent les différents procédés internes à l’entreprise
et leurs corrélations (chapitre 2.4)
- à ce que les collaborateurs prennent conscience que les procédés ont une valeur qui
diffère en fonction des objectifs de l’entreprise (chapitre 2.4)
- à ce que soit mise en place une documentation qui serve de base pour une organisa-
tion „juridiquement inattaquable“ (afin de se protéger par ex. contre des actions en
responsabilité pour des erreurs d’organisation, chapitre 2.5)
- à ce que la qualité, l’environnement et la sécurité au travail soient des aspects pris en
considération dans chaque procédé (chapitres 2.2, 3, 4 et 5)
- à ce que sur la base de ces résultats, les procédés et les résultats puissent être conti-
nuellement améliorés et adaptés aux changements des conditions générales
(correction et prévention, chapitre 5.5)
Le manuel a été conçu de façon à ce que, en tant que lecteur, vous puissiez vous familiari-
ser tout d’abord dans le présent chapitre avec la systématique de base des systèmes de ges-
tion. Les différents processus ou procédés internes à l’entreprise seront ensuite examinés
aux chapitres 3 à 5 et mis en relation avec les aspects de qualité, d’environnement et de
sécurité au travail. Vous trouverez de nombreux documents servant d’exemple et des
modèles d’outils au chapitre 6. Le chapitre 7 décrit, à toutes fins utiles, les points communs
majeurs entre le système de gestion EcoStep et les „grands“ systèmes de gestion comme
DIN EN ISO 9001:2000, DIN EN ISO 14001 et EMAS II ainsi que le manuel du BIT.
C’est à cet endroit précis qu’interviennent les différentes normes pour systèmes de gestion
de même que le manuel EcoStep. Il convient, en se basant sur la vision d’entreprise „Voilà
où nous voulons arriver !“ de déterminer tout d’abord où se situe l’entreprise. L’étape sui-
vante consistera à définir les mesures permettant d’atteindre les visions et les objectifs
fixés. C’est comme regarder sur une carte afin de déterminer sa propre position et choisir
le chemin permettant d’arriver à destination.
Le présent manuel vous offre, en s’appuyant sur les réglementations actuellement en
vigueur pour la gestion de l’environnement, la gestion de la qualité et la gestion de la sécu-
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rité au travail, à l’aide de nombreux exemples, un mode d’emploi permettant de vérifier les
règles et les procédés internes à l’entreprise. Ce manuel n’a pas pour objectif d’assurer la
conformité ou la concordance totale avec un ou même avec tous les systèmes de gestion
ni le respect de toutes les lois et directives. De plus, ceci n’est pas possible dans le cadre de
ce manuel car chaque entreprise a ses spécificités propres qui doivent être examinées et
prises en considération de façon individuelle. Le présent manuel veut plutôt constituer un
point de départ qui permettra à votre entreprise d’accomplir un pas décisif vers une amé-
lioration de son organisation. Si vous structurez votre documentation d’entreprise sur le
modèle des exemples mentionnés (voir annexe) et si les procédés et les processus au sein
de votre entreprise sont mis en place et mis en œuvre de cette manière, vous respecterez
d’ores et déjà un grand nombre des exigences requises pour une certification.
Aux chapitres 3 à 5, nous avons regroupé, de façon à vous faciliter la tâche à l’heure de pro-
céder à une analyse de la situation réelle, de nombreuses suggestions que vous devrez exa-
miner et évaluer compte tenu de votre entreprise. Nombre de ces aspects sont importants
dans toutes les entreprises et doivent donc être examinés d’un œil critique. Veuillez tou-
jours compléter les éléments qui reflètent les spécificités de votre entreprise. Les aspects
mentionnés aux chapitres 2 à 5 concernant les différents processus découlent de ces
réflexions :
Réfléchissez, en vous basant sur vos produits ou services, aux procédés ou processus qui
sont nécessaires afin de fabriquer ces produits ou de fournir ces prestations de services.
Examinez, pour le processus en question, si les éléments mentionnés dans le manuel sont
importants pour votre entreprise et si les règles et les procédés sont à votre avis correcte-
ment mis en pratique. Utilisez la documentation disponible comme les schémas opération-
nels, les instructions, procès-verbaux, protocoles de contrôle, documents contractuels, etc.
N’hésitez pas à faire preuve d’esprit critique et n’acceptez pas de formules comme „Cela fait
20 ans que nous procédons ainsi et jusqu’à présent, cela a toujours parfaitement fonction-
né“. Ayez le courage (et encouragez vos collaborateurs à avoir le courage) d’engager des
changements. Les problèmes existants ne seront pas résolus si vous ne recherchez pas le
changement. Seul un changement peut permettre une amélioration.
Une fois la situation réelle identifiée, vous allez reconnaître un grand nombre d’améliora-
tions possibles. Il convient à présent de définir des priorités. Réfléchissez à l’amélioration
qui sera la plus profitable et au temps ainsi qu’à l’effort nécessaires afin de mettre en œuvre
ces mesures. Définissez, pour les mesures pouvant être appliquées
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Liste de mesures
- qui fait
- quoi
- jusqu’à quand
Pour votre entreprise, l’important n’est pas de mettre en œuvre le plus grand nombre pos-
sible de mesures mais d’appliquer les mesures qui seront le plus utiles à l’entreprise. Le
chapitre 5 explique plus en détails comment procéder afin de tirer profit des possibilités qui
ont été identifiées dans le but d’induire une amélioration au sein de l’entreprise. Vous trou-
verez en annexe, au chapitre „6.3.4 Listes to-do, un instrument de suivi des mesures“ un
exemple de planification de mesures ou „liste to-do“.
Intérêts
des propriétaires, des clients, des collabora-
teurs, des fournisseurs, de la société
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Avant de définir des objectifs en matière d’environnement, il est important de réfléchir aux
aspects environnementaux qui doivent être pris en considération. Il est judicieux d’exami-
ner
- la consommation d’électricité
- la consommation de gaz
- la consommation d’eau
- l’utilisation de matériaux
- les quantités de déchets
- le volume des eaux usées
mais aussi d’autres aspects tels que
- les nuisances sonores
- les émissions de poussière ou de CO2 par combustion de supports d’énergie
- le risque d’accidents
- le nombre de substances dangereuses utilisées
- les quantités de substances dangereuses utilisées
- la quantité de substances polluant les eaux stockées (par ex. lorsqu’un cours d’eau
se trouve à proximité)
- les répercussions du transport des marchandises et des produits
peuvent constituer des approches importantes pour la situation spécifique à votre entrepri-
se. Vous pouvez, pour obtenir une vue d’ensemble, insérer dans vos descriptifs de proces-
sus les principaux aspects environnementaux (électricité, chaleur, eau, déchets, stockage,
risque d’accident, etc.) aux endroits concernés. En parallèle, vous pouvez noter dans un
tableau la fréquence d’apparition de ces aspects dans les descriptifs de processus. Vous
pouvez reconnaître à présent quel aspect environnemental apparaît particulièrement sou-
vent et revêt donc une importance essentielle. Pour les aspects environnementaux ainsi
identifiés, il est judicieux de définir des objectifs car c’est là que des économies permettent
d’obtenir l’effet le plus important sur l’environnement et en général aussi sur votre bourse.
Il arrive très fréquemment que les principes de base et les objectifs de l’entreprise soient
mieux connus de la direction que des collaborateurs (il arrive également que la direction
n’ait pas de principes de base ou d’objectifs concrets ou communs). Les collaborateurs
ignorent souvent les principes de base de l’entreprise et sont mal informés des objectifs.
Ceci peut avoir des conséquences multiples : il se peut que les collaborateurs n’aient pas
assimilé les réglementations, qu’ils n’appliquent qu’à moitié les mesures, que des décisions
soient prises dans le mauvais sens ou – surtout en période de crise économique – qu’il
règne un sentiment d’insécurité et que des collaborateurs quittent l’entreprise. C’est pour-
quoi le fait de communiquer les principes de base et les objectifs de l’entreprise (souvent
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désigné de façon peu élégante par „décréter des objectifs“) constitue un important facteur
de succès ! Cependant, la communication ne doit pas être à sens unique, elle doit au
contraire permettre aux collaborateurs de présenter leurs propres suggestions ou de pren-
dre l’initiative. Faites en sorte que les personnes concernées deviennent des participants
actifs. La direction doit être disposée à discuter des principes de base de l’entreprise avec
les collaborateurs et doit vivre en conformité avec ces principes. Donnez l’exemple, selon la
devise „Rien ne sert de parler, il faut agir“ ! Si la direction ne respecte pas elle-même les
règles tout en déplorant „Nous avons tout essayé mais que voulez-vous que je fasse
comme bon capitaine entouré de mauvais matelots“, il ne reste qu’à dresser le diagnostic
suivant : C’est en haut que le bât blesse !
Les principes de base ou encore la politique de l’entreprise et les objectifs doivent être com-
pris comme des règles engageant tous les membres de l’entreprise et organisant la vie quo-
tidienne au sein de l’entreprise. Ceci signifie aussi que tous les collaborateurs de l’entrepri-
se (y compris la direction) doivent se demander : „Qu’avons-nous fait afin de mettre en pra-
tique nos principes de base“ et „dans quels domaines existe-t-il encore des lacunes et com-
ment faire pour les éliminer ?“.
Evaluation SG Mesures
Mise en œuvre
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Quali
litté • Est-ce que le bon outil a été installé sur la machine ?
Environnemen
onnementt • Est-ce que les déchets sont amenés aux lieux de collecte
appropriés et correctement évacués ?
Sécur
uriité • Est-ce que tous les dispositifs de sécurité existant sur la
machine sont intacts ?
Quali
litté • Est-ce que les marchandises stockées ont un marquage correct,
excluant toute confusion ?
Environnemen
onnementt • Les marchandises/matières d’exploitation (des substances
pouvant polluer l’eau, par ex.) doivent-elles être placées sur des
réservoirs collecteurs ?
Sécur
uriité • Est-ce que la force portante des rayonnages permet d’éviter tout
risque d’effondrement sur le collaborateur ?
Les différents aspects devant être pris en considération lors de l’exécution d’une tâche n’ont
certainement pas encore entraîné une prise de conscience ni une mise en pratique dans
tous les domaines. Le manuel montre néanmoins que ceci est possible pour de nombreux
processus internes à votre entreprise et que ceci n’entraîne pratiquement aucun surcroît de
travail. Ces aspects peuvent souvent être pris en considération en appliquant le „bon sens
commun“ Regardez autour de vous et constatez l’ordre et la propreté régnant dans les dif-
férents services de l’entreprise : les voies de passage ou les sorties de secours sont-elles
obstruées ? Trouve-t-on dans l’entreprise des vernis, des solvants et des produits de net-
toyage rangés sur des armoires, sous des machines ? Est-ce que les groupes hydrauliques
perdent de l’huile ou votre installation d’air comprimé fuit-elle ? Trouve-t-on des dépôts de
poussière dans des zones ayant une source inflammable (un radiateur soufflant, par ex.) ?
Connaissez-vous toutes les substances ou tous les produits chimiques que vous avez vus
lors de votre inspection de l’entreprise et connaissez-vous le danger que peuvent entraîner
ces substances ou produits pour les collaborateurs ou l’environnement et savez-vous com-
ment ils doivent être évacués ? Ou ce qu’il faut faire en cas d’accident avec de telles sub-
stances ? Tous ces éléments concernent la qualité, l’environnement et la sécurité et c’est
pourquoi le présent manuel étudie toujours ces trois facteurs ainsi que leur importance
pour le processus en question.
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Dans le cas où les compétences et les attributions ne seraient pas réglées sans équivoque
au sein de votre entreprise, il peut éventuellement vous être imputé, à vous ou à la direc-
tion, une faute d’organisation. Un autre facteur qu’il convient de considérer est que si cer-
taines tâches ne sont pas attribuées sans équivoque, il n’est pas assuré que ces tâches
seront effectivement accomplies. Prenons pour exemple l’apprentissage d’un nouveau col-
laborateur. S’il n’y a pas eu initiation aux réglementations relatives à la sécurité au travail
(*dispositions de la caisse allemande de prévoyance maladie et loi allemande de sécurité
au travail) ou à la directive sur les substances dangereuses, en cas de maniement de sub-
stances dangereuses, ceci peut avoir des conséquences juridiques pour la direction au cas
où le collaborateur serait impliqué dans un accident du travail.
- Comment le chef d’équipe sait-il quelles tâches il doit assumer en tant que
responsable des déchets ?
- Dispose-t-il des connaissances nécessaires pour s’acquitter de cette tâche ?
- Quels sont ses pouvoirs, qui doit-il informer ?
- Comment est-il établi qu’il a accompli sa tâche et comment contrôlez-vous s’il
l’accomplit avec toute la diligence requise ?
- Comment pouvez-vous prouver que vous avez confié cette mission à votre chef
d’équipe Pierre alors qu’il y a eu faute et que votre chef d’équipe fait la sourde oreille ?
On constate donc très vite que lancer une phrase ne suffit pas. Ceci ne s’applique pas seu-
lement aux tâches et activités des responsables mais s’applique de la même façon aux aut-
res collaborateurs : chaque collaborateur doit savoir ce qui fait partie de ses attributions,
quelle responsabilité lui a été confiée, de quels pouvoirs et de quelles compétences il dispo-
se afin d’accomplir sa tâche.
2.3.1.3 L’organigramme
L’„organisation de la structure“ repose sur l’organigramme. L’organigramme établit un lien
entre les domaines d’activités ou les fonctions de l’entreprise et les collaborateurs, en pre-
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Direction
- assume la responsabilité
- décide
- délègue Responsable
- donne des instructions - conseille
- informe
- contrôle le respect des
réglementations
Collaborateurs
- propose des améliorations
- sont chargés de mettre
en œuvre les instructions
- ont des pouvoirs
Vous avez créé un organigramme ? Parfait, vous avez donc à présent une structure de base
pour votre organisation. Les contrats de travail mentionnent fréquemment les attributions
des collaborateurs. Il convient de veiller à ce que ces postes ou fonctions correspondent
toujours à ceux représentés dans l’organigramme: Dans le cas des responsables exigés aux
termes des dispositions légales, ces mentions ne sont pas suffisantes et doivent être com-
plétées par des lettres de nomination. D’un point de vue comptable aussi, des ajouts écrits
au contrat de travail et à l’organigramme peuvent s’avérer tout à fait judicieux. Est-ce que
par exemple dans votre entreprise, un collaborateur a le droit de signer lui-même toute
offre, jusqu’à un montant illimité ? Des règles de signature ou de délégation de pouvoir
peuvent ainsi être adoptées à cet endroit : „M. Dupont a le droit de signer seul jusqu’à un
montant de 5.000,- euros. Pour les offres d’une valeur égale ou supérieure à 5.000,- EUR, la
signature du gérant est obligatoire“.
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Le tableau ci-dessous donne une vue d’ensemble des documents et de leur contenu :
La façon dont ces différents instruments sont combinés entre eux dépend de chaque entre-
prise. L’objectif recherché par la direction est d’une part de disposer d’une sécurité juridique
et d’autre part, de visualiser de façon transparente pour les collaborateurs les tâches et les
pouvoirs. Même si vous avez engagé les mesures décrites, la responsabilité de base en ter-
mes d’organisation vous incombe à vous, en votre qualité d’entrepreneur et/ou de gérant.
Vous devez veiller à parfaitement assumer votre responsabilité en vérifiant ce qui a été sti-
pulé, en choisissant consciencieusement les collaborateurs et en adaptant l’organisation.
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Respon
ponssab
able
less géné
générraux
Responsable gestion de l’environnement ISO 14001/ EMAS II
Responsable gestion de la qualité DIN EN ISO 9001:2000
Responsable informatique et libertés Loi allemande de protection contre
les abus des dossiers informa-
tiques
Responsable hygiène Règlement allemand d’hygiène
alimentaire
Respon
ponssab
able
less en
env
vironnemen
onnementt
Responsable des déchets en entreprise Loi allemande de recyclage
Responsable des substances dangereuses Règlement allemand relatif
aux responsables des substances
dangereuses
Personnes mandatées selon le règlement allemand Règlement allemand relatif aux
relatif aux responsables des substances dangereuses responsables des substances
dangereuses
Autres personnes responsables selon le règlement Règlement allemand relatif aux
allemand relatif aux responsables des substances responsables des substances
dangereuses dangereuses
Responsable de la protection contre les nuisances Loi allemande relative à la lutte
en entreprise contre la pollution et les nuisances
Responsable des incidents techniques Loi allemande relative à la lutte
contre la pollution et les nuisances
contre la pollution et les nuisances Loi allemande sur le régime des
eaux
Responsable de la protection contre les radiations Règlement allemand sur la protec-
tion contre les radiations et les
radiographies
Respon
ponssab
able
less de la sécur
uriité au tr
tra
avail
Médecin d’entreprise Loi allemande de sécurité au
travail
Responsable de la sécurité au travail Loi allemande de sécurité au
(responsable sécurité) travail
Responsable de la protection contre les incendies Loi allemande d’hygiène et de
sécurité
Responsable de la sécurité biologique Dispositions de la caisse alleman-
de de prévoyance maladie
Responsable de la protection contre les rayons laser Dispositions de la caisse alleman-
de de prévoyance maladie
Les lois et directives stipulent également quelles tâches sont du ressort des responsables.
D’une manière générale, les activités des responsables peuvent être divisées en catégories
comme suit :
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Info
nforrmation des collaborateurs à propos des conséquences actuelles
sur l’environnement ou des risques sur la santé des
activités exercées sur place (formations, affiches, visite
des postes de travail)
Documen
menttation des activités ci-dessus décrites et élaboration d’un rapport
annuel résumant les activités réalisées
Tableau 3 : Tâches des responsables
Pour les entreprises qui, aux termes des dispositions légales, doivent nommer des respon-
sables, il est important que ces responsables soient placés au sein de l’entreprise comme
un poste d’état-major fonctionnel (cf. figure 4 : Structure de base d’un organigramme). De
cette façon, les collaborateurs peuvent accomplir leur travail de contrôle dans le service en
question, indépendamment des décisions de la direction. Les responsables comparent les
dispositions pertinentes avec les processus existant au sein de l’entreprise et soumettent
des propositions afin d’éliminer tout point faible ou afin d’obtenir des améliorations. Ils
n’ont qu’une activité de consultants et n’assument pas dans leur fonction la responsabilité
de l’application des améliorations ou des correctifs.
Dans la plupart des cas néanmoins, les responsables exercent également des activités opé-
rationnelles (en tant que chef de service ou contremaître, par ex.). De ce fait, il peut arriver
qu’un responsable doive contrôler sa propre activité et mette en œuvre ses propres sug-
gestions, en concertation avec la direction. Les responsables confrontés à une telle situa-
tion doivent veiller à ce que leur travail soit suffisamment documenté et veilleront égale-
ment dans la mesure du possible à faire contresigner le travail accompli afin que l’on ne
puisse pas leur reprocher des négligences. On rencontre fréquemment de telles situations
dans de petites entreprises lorsque le directeur est en même temps le responsable qualité.
Dans les petites et moyennes entreprises, il n’y a généralement pas d’obligation légale de
nommer un responsable environnement. Néanmoins, il arrive souvent qu’un collaborateur
s’intéresse à un aspect particulier et soit en mesure de donner des renseignements ou de
s’informer en cas de questions. L’intérêt que manifeste ce collaborateur peut être utile afin :
- de conseiller la direction
- de définir les possibilités de réaliser des économies ou d’introduire des améliorations
dans sa propre entreprise
- d’identifier et de régler les aspects juridiques
- de prévoir les mesures nécessaires de façon à disposer d’une sécurité juridique
- d’évaluer si les processus définis sont respectés
- d’informer les collaborateurs de manière à gérer les risques et les obligations légales
en connaissance de cause
Pour remplir ces tâches, il est judicieux de travailler en étroite coopération avec la direction.
La direction doit prendre conscience du fait que d’apporter son soutien aux responsables
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de gestion n’a pas seulement pour effet de leur faciliter la tâche mais qu’un échange d’in-
formations bénéficie également à l’entreprise. Dans le domaine de la sécurité au travail, de
nombreuses petites et moyennes entreprises délèguent le service de médecine du travail et
la fonction de responsable de la sécurité au travail à des externes. Veillez dans ce cas à ce
que les rapports de visite des responsables externes soient clairs, parfaitement lisibles et
compréhensibles. Relisez ces rapports avec votre prestataire de services externe, posez des
questions concernant les remarques ou recommandations qu’il a formulées. Veillez à ce
que les recommandations ou mesures préconisées soient mises en œuvre dans l’entrepri-
se et vérifiez après une période définie si l’effet souhaité a bien été obtenu. Il peut égale-
ment s’avérer utile d’associer le prestataire de services externe à des programmes de for-
mation (programme de protection cutanée, par ex.).
Interface
Interface
Service 1
Service 1
Service 4
Service 3
Service 2
Service 3
Service 2
Service 4
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le service des achats recherche un fournisseur, la date et la quantité de livraison sont défi-
nis et concertés avec le service de fabrication. Etant donné que les collaborateurs sont
installés dans différents services, il se peut qu’ils soient contents que le dossier ait quitté
leur service – quel qu’en soit le résultat. Ceci peut avoir sciemment ou inconsciemment
pour conséquence que l’ensemble du processus ne se déroule pas de façon idéale, ce qui
signifie qu’il dure trop longtemps, requiert trop de travail ou bien on assiste à l’apparition
d’erreurs qui exigent des demandes de précisions. Ces écarts surviennent plus fréquem-
ment dans de grandes entreprises du seul fait de leur taille. Dans ces grandes entreprises,
on tente d’optimiser les procédés grâce à des documents et à des informations définis et
adaptés. Ces divergences peuvent également survenir dans de petites entreprises mais
elles y sont réglées par la „voie directe“ et y sont donc considérées comme faisant partie
du travail quotidien. Toutefois, ces petites divergences ou demandes de précisions engen-
drent elles aussi un travail supplémentaire qui peut être évité.
- la vente de produits
- la fabrication ou le finissage
- l’exécution de prestation de services
Mais il existe également des processus pour lesquels l’entreprise dispose d’un savoir-faire
tout particulier ou de machines et d’installations spéciales et a donc ainsi en termes de
compétitivité un avantage par rapport aux concurrents. Ces processus sont appelés pro-
cessus-clés. Il peut s’agir des mêmes processus que les processus de valeur ajoutée mais
ce n’est pas obligatoirement le cas.
Construction/
Satisfaction du client
Exigences du client
développe-
ment/
planification
Service com- Fabrication/ Stockage/
mercial/ fourniture de livraison/
vente prestation de expédition
service
Achat
Fig. 6 : Possibles processus de valeur ajoutée et processus-clés et leur corrélation dans l’entreprise
En clair, dans notre exemple, les processus de valeur ajoutée et les processus-clés sont les pro-
cessus au début et à la fin desquels se trouve le client et avec lesquels l’entreprise gagne de l’ar-
gent. L’appartenance ou non du stockage/de la livraison ou de l’expédition (ceci diffère d’une
entreprise à l’autre) aux processus de valeur ajoutée et aux processus-clés dépend de chaque cas
de figure. Ceci dépend souvent des termes du contrat, par exemple selon qu’il ait été convenu
une livraison départ usine ou „franco domicile client“.
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Contrôle de l’é-
Entretien et quipement de EDV-Wartung,
réparations mesure et de Datensicherung
contrôle
Dans de nombreuses entreprises, ces activités pourraient également être fournies par un
prestataire de services externe, ce qui est déjà souvent le cas dans le domaine de l’entre-
tien et des réparations, des services de sécurité ou du nettoyage. Il ne s’agit donc pas d’un
processus de valeur ajoutée ou d’un processus-clé mais d’un processus qui à première vue
n’engendre que des coûts. Sans entretien toutefois, à court ou à long terme, toutes les
machines arrêteraient de fonctionner et tous les véhicules arrêteraient de circuler; ces pro-
cessus sont nécessaires afin de maintenir les processus de valeur ajoutée ou les processus-
clés. C’est pourquoi nous les appelons des processus d’appui. Le maniement ou le contrô-
le de l’équipement de mesure et de contrôle ou encore l’entretien du système informatique,
y compris la sauvegarde des données, sont d’autres exemples de processus de ce type. Il
convient, afin de définir quels processus sont des processus d’appui dans l’entreprise, de
se poser la question : „Un externe peut-il accomplir cette tâche aussi bien voire mieux ?“
Etant donné que ces processus engendrent également des coûts, ils doivent être parfaite-
ment planifiés et mis en œuvre.
- les prévisions pour une période déterminée (à court, moyen ou long terme) relatives
au chiffre d’affaires, aux bénéfices, à la situation sur le marché, l’analyse et l’évalua-
tion des objectifs et des mesures mis en œuvre
- le choix et les besoins en formation des collaborateurs
- la vérification si les procédés se déroulent conformément aux règles fixées, lors
d’audits internes par ex.
- la fixation de voies de communication internes et externes (quels entretiens ont lieu
(régulièrement), qui est l’interlocuteur (interne ou pour les clients)) ainsi que la mise
à la disposition des collaborateurs des informations nécessaires
- la préservation des connaissances, les connaissances étant souvent l’un des piliers
du succès d’une entreprise
la mise à la disposition des collaborateurs des informations nécessaires
- la mise en œuvre de mesures correctives et préventives après l’apparition de défauts
ou de divergences
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Processus de direction
Satisfaction du client
Exigences du client
Processus d’appui
Pour recenser ces processus une première fois, vous pouvez également les visualiser dans
un tableau. Le tableau suivant énumère encore une fois les processus que l’on rencontre
généralement dans une entreprise. Il se peut néanmoins qu’il existe des processus supplé-
mentaires dans votre entreprise ou que certains de ces processus ne vous concernent pas.
Ceci dépend du domaine d’activités de l’entreprise en question. Vous pouvez ensuite repré-
senter de manière graphique les corrélations (tout du moins les plus importantes) lors de
l’étape suivante – comme le montre la figure 9 (cf. chapitre 7).
Stockagege,, expédi
pédittion
ion,, Connaissances,
livr
livra
aison information et
communication
Tableau 4 : Processus pouvant exister dans une entreprise
Les chapitres 3 à 5 exposent les éléments qu’il conviendra de prendre en considération lors
des différents processus vus sous les aspects de la qualité, de l’environnement et de la
sécurité. Ces énumérations ne sont pas exhaustives et doivent être complétées de façon
pertinente – de même que les processus proprement dits – en fonction des domaines d’ac-
tivités de votre entreprise.
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Tout entrepreneur doit prendre conscience du fait que la défaillance de son produit ou enco-
re d’une installation peut avoir des conséquences juridiques. Si dans un tel cas, il n’existe
pas de documentation sur les procédés, les instructions de contrôle, les preuves des contrô-
les effectués, des matériaux utilisés, etc., les conséquences de la responsabilité en matière
de produit peuvent éventuellement mettre en péril l’existence même de l’entreprise.
Vice de produit
Responsabilité en Responsabilité en
Recul du chiffre Perte d’image de
termes de droit termes de droit
d’affaires marque
civil pénal
*Dispositions sur
Baisse de la
Coûts des cam- la responsabilité *Dispositions du
satisfaction du Garantie
pagnes de rappel en matière de Code civil
client
produits
Une documentation sûre d’un point de vue juridique est également nécessaire afin que, en
cas de grave accident du travail, vous puissiez prouver que les collaborateurs ont été
dûment initiés à leur travail ou que les dispositifs de commande et de sécurité ont été régu-
lièrement vérifiés. La même chose s’applique aux événements importants en termes d’en-
vironnement, par exemple lorsqu’un liquide polluant les eaux s’est échappé ou encore en
cas d’incendie. Une documentation de la gestion comprenant
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constitue pour toute entreprise une base lui permettant d’agir dans un cadre offrant une
sécurité juridique. Mais une documentation fixe également des obligations homogènes
pour la réalisation de processus, elle représente pratiquement un „standard d’entreprise“.
Des procédés complexes ne peuvent en général être reproduits ou compris que s’ils sont
documentés.
Lors de la visualisation des procédés, il ne s’agit pas seulement de représenter avec préci-
sion toutes les étapes de chaque activité afin que chacun puisse immédiatement exécuter
cette activité. Dans la plupart des cas, ceci ne sera pas possible. Il est beaucoup plus judi-
cieux de définir les points essentiels et de prendre en considération les connaissances et les
aptitudes des collaborateurs. Chaque processus peut comprendre de nombreux impondé-
rables. Il n’est pas toujours possible de prévoir quels seront ces impondérables. C’est pour-
quoi il n’est pas toujours pertinent de représenter toutes les variantes, tous les détails ou
toutes les erreurs pouvant survenir. Il est préférable de définir l’objectif du processus ou de
l’étape en question afin que les collaborateurs sachent ce qu’il faut atteindre. La visualisa-
tion du déroulement des processus présente comme avantages :
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- les aspects environnementaux ayant un fort impact peuvent être rendus transparents
pour les collaborateurs dans les processus
- les forts risques d’accident peuvent être abordés dans les processus
A certains endroits, lorsqu’une description détaillée est nécessaire, il est possible de créer,
en complément au déroulement du processus, une instruction de travail à laquelle il sera
fait référence au sein du processus.
Pour recenser les processus internes à l’entreprise, procédez comme suit :
non
Offre faisable ? Courrier de refus
oui
Affectation à un
Fin Directeur
collaborateur
Contrôle de Collaborateur1
l’équipement Contrôles :
marquage CE dispositions
environnementales faisabi-
lité technique
Demande de précision
R.A.S.
au client
Commercial 1
Suivi de l’offre
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fr-gw-Leitfaden_Inhalt 26.04.2007 12:46 Uhr Seite 27
Une ‚liste de documents’ à part permet de réunir les documents de l’entreprise. Vous-même
avez ainsi à tout moment une vue d’ensemble des documents qui sont importants pour
vous. Nous conseillons de représenter les processus sous forme de schéma opérationnel,
comme le montre à titre d’exemple la figure 11. Le processus de traitement des offres décrit
peut – selon la taille et la structure de l’entreprise – différer en termes de détails et d’am-
pleur. Vous pouvez également mentionner ici en observation une règle de signature ou un
montant maximum en euros à partir duquel le collaborateur commercial doit tout d’abord
présenter l’offre à la direction pour signature. Vous trouverez d’autres exemples de docu-
mentation de processus au chapitre 6.
27
fr-gw-Leitfaden_Kapitel 26.04.2007 12:58 Uhr Seite 3
Processus
ssus--clé
léss et de vale
leur
ur ajo
jout
utée
ée
3
fr-gw-Leitfaden_Inhalt 26.04.2007 12:46 Uhr Seite 29
Etablissement
Identifier les Acceptation
Evaluer la de la facture
exigences des Rédiger l’offre Suivi de l’offre de la
faisabilité et procédure
clients commande
de sommation
Avec une telle souplesse il convient de toujours se demander quel est le risque encouru
lorsque les spécifications ne sont pas définies avec précision ou lorsque des commandes
sont acceptées sans preuve écrite du client. Ceci devient important lorsqu’au bout du comp-
te, le produit ne correspond pas aux exigences du client. Cela ne fait rien, dit la personne
dotée de sens pratique, nous allons apporter des correctifs jusqu’à ce que le produit répon-
de à toutes les exigences du client. Mais ces retouches coûtent de l’argent et ces frais sont
rarement pris en considération. De plus, tout client est déçu lorsque le produit qu’il a com-
mandé ou la prestation demandée ne correspond pas à ce qu’il avait imaginé. Il est donc
important d’enregistrer et de documenter avec toute la précision nécessaire les exigences
du client afin que ces informations soient prises en compte dans le développement, la fabri-
cation ou la fourniture de la prestation de service.
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Pour des raisons de simplification, nous n’examinerons dans le présent manuel que les éta-
pes essentielles du processus commercial tel qu’il est représenté à la figure 12. Les docu-
ments également en vigueur, les observations et les compétences importants pour votre
entreprise devront alors être complétés (voir à cet effet la figure 11 ainsi que le chapitre 6).
Dans de nombreuses entreprises, les aspects importants pour la rédaction d’une offre figu-
rent sur un formulaire ou sur une check-list qui permet de documenter les résultats d’en-
tretiens de vente.
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Les offres doivent comporter toutes les exigences du client ainsi que les spécificités d’ord-
re technique ou commercial. Si dans votre entreprise, certaines offres se font oralement, il
convient d’en stipuler tout du moins les conditions générales, par exemple „avec quels
clients procédons-nous de cette façon“ ou „jusqu’à quel montant peut-on soumettre une
offre orale ?“.
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Le suivi de l’offre est en fait la gestion de l’avancement de toutes les offres remises. Il est
judicieux de définir des valeurs de référence homogènes (qui, quand ou à quel rythme)
pour le service commercial, surtout lorsque l’équipe de force de vente est très dispersée. Il
peut également s’avérer judicieux de consigner par écrit pour quelle(s) raison(s) des offres
ou des commandes n’ont pas abouti et d’évaluer ensuite ces protocoles lors des réunions
commerciales. Ces protocoles contiennent d’importantes informations émanant directe-
ment du client concernant les produits et les prix.
Passons à présent au cas réjouissant du client qui vous a passé une commande. Dans cer-
tains cas, ceci aura eu lieu par téléphone. Ici aussi, il convient de se demander si à partir
d’une certaine somme, et si oui à partir de laquelle, vous pourriez envoyer à votre client (à
quel client ?) tout du moins une confirmation de commande – même si ce n’est que par fax
ou par mail. Dans le deuxième cas, le client vous envoie une commande écrite. Est-ce que
vous allez la ranger dans le dossier sans la regarder et démarrer le projet ? Sûrement pas
car en général, vous allez tout d’abord vérifier que la commande du client corresponde bien
aux éléments figurant sur l’offre. Admettons que votre client soit un exportateur qui sou-
haite acheter une machine destinée à l’Asie. Lors des négociations de vente, le client a
renoncé à une documentation technique, souhaitant la créer lui-même sur place. Le client
a entre temps changé d’avis et il ajoute sur la commande écrite (peut-être cette phrase figu-
re-t-elle de toutes façons sur toutes les commandes) marquage CE et documentation tech-
nique conformément à la directive sur les machines. Le surcoût d’une telle documentation,
y compris certificats de contrôle, peut facilement atteindre 15 % du volume de commande.
Il est donc très probable que dans un tel cas, sans examen préalable du texte de la com-
mande écrite, le projet deviendrait déficitaire.
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Dans votre propre intérêt, vous allez veiller à ce que le client reçoive une facture correcte et
transparente. Car toute erreur sur la facture a obligatoirement pour conséquence un refus
de la facture, des demandes de précision et la rédaction d’une nouvelle facture. Ceci est
fâcheux, aussi bien pour le client que pour vous car ceci peut éventuellement différer des
entrées d’argent dont vous avez absolument besoin. Il est tout aussi important de contrôler
régulièrement les entrées d’argent et de procéder à une comparaison avec les créances. Les
banques veillent elle aussi de plus en plus à ce que ces processus soient parfaitement réglés
chez leurs clients et que des entreprises ne soient pas confrontées à des difficultés de paie-
ment uniquement parce qu’elles ne gèrent pas correctement les sommations de payer. Il est
également de bon ton de facturer les prestations dans un futur proche ou ne trouvez-vous
pas bizarre de recevoir des factures pour des prestations dont vous avez du mal à vous sou-
venir car elles ont été fournies il y a plusieurs mois ?
3.2 Développement
Le développement de nouveaux produits constitue pour de nombreuses entreprises la base
de leur succès économique. Des produits nouveaux et novateurs permettent d’obtenir un
avantage compétitif qui ne pourra être rattrapé que très difficilement par les concurrents. Il
peut s’agir de nouveaux produits ou de nouvelles prestations de services (nouveaux déve-
loppements), d’adaptations ou du perfectionnement de produits et de prestations de servi-
ce existant déjà.
Objectifs du Objectifs du
Résultats du Validation du
développement développement Contrôle des
développe- développe-
et planification et planification résultats
ment ment
du projet du projet
Dans les entreprises, les aspects importants sont souvent pris en considération lors du
développement mais ils ne sont pas suffisamment documentés. Ceci peut induire les pro-
blèmes et les risques suivants :
- coûts de développement trop élevés étant donné que les objectifs ne sont pas décrits
avec précision
- on construit ce qui est faisable d’un point de vue technique et non pas ce que le client
veut ou ce pour quoi il paie (il n’est pas question de freiner des innovations
techniques mais de les évaluer en termes de coûts)
- les résultats du développement ne prennent pas suffisamment en considération les
facteurs qualité, environnement et sécurité, ce qui entraîne un surcoût
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- il n’est pas tiré profit des expériences réalisées lors de développements antérieurs,
double travail
- en cas de réclamation, les résultats ou les accords convenus ne sont parfois plus
clairs
- lorsque plusieurs collaborateurs sont concernés, il se peut que l’on poursuive
plusieurs objectifs
- dans le cas d’une action en responsabilité de produit, la documentation n’est pas
suffisamment précise et transparente
Vérifiez à l’exemple d’un projet ce qui se passerait dans votre entreprise si un client vous
appelait en disant : „Je voudrais la même machine qu’il y a cinq ans mais avec quelques
changements au niveau de la performance et de la taille et le coût ne doit pas dépasser 80
pour cent du prix de l’époque puisque nous avons déjà payé le développement“ Est-ce que
votre façon de gérer les dossiers vous permettrait de réaliser directement ce projet, sans
devoir demander beaucoup de précisions et donc de façon rentable ?
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L’aspect „Tirer des enseignements des développements antérieurs“ est directement lié à
l’aspect de réduction des coûts de développement. Les projets de développement devront
être documentés de façon à ce que les résultats puissent être utilisés lors de projets ulté-
rieurs.
Tableau 12 : Aspects importants permettant de tirer des enseignements des développements antérieurs
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bile qui pour certaines ont entraîné pour les entreprises concernées des coûts se chiffrant à
plusieurs centaines de millions d’euros (Audi TT, Ford Explorer). L’étendue du dommage
peut même aller jusqu’à mettre en danger l’existence de l’entreprise. Les validations des
développements doivent dans la mesure du possible être documentées par écrit.
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Dans tous les cas, la direction doit connaître et évaluer les répercussions sur l’environne-
ment et la sécurité de toutes les matières ou procédures employées dans l’entreprise et –
dans la mesure du possible – engager les mesures permettant de protéger le personnel et
l’environnement. L’étendue de ces mesures peut aller de l’adoption de mesures de protec-
tion supplémentaires jusqu’au remplacement de matières ou de procédures.
Les aspects qui doivent être pris en considération lors du choix des fournisseurs ainsi que
pour ce qui est des exigences auxquelles doivent répondre les prestations de services ou
les marchandises, sont comparables quant à leur contenu avec les chapitres Processus
commercial et développement (chapitre 3.1, 3.2). Sauf que cette fois-ci, vous êtes le don-
neur d’ordre et non pas le fournisseur. Vis-à-vis de votre client, vous engagez également
votre responsabilité pour tous les produits et toutes les prestations de services qui ont été
livrés ou fournis par vos fournisseurs dans le cadre d’un projet ou d’une commande. C’est
pourquoi il convient, ici aussi, de définir les exigences majeures de votre client et de les
communiquer à votre fournisseur.
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Environnemen
onnementt • Quelles répercussions les marchandises commandées
ont-elles sur l’environnement ?
• Est-ce que le fournisseur propose des formations pour les
marchandises ?
• Les fiches techniques de sécurité CE en vigueur sont-elles
disponibles ?
• Les livraisons sont-elles concertées de manière à
minimiser le nombre de trajets ?
Sécur
uriité au tr
tra
avail • Est-ce que les exigences importantes en termes de
sécurité ont été suffisamment spécifiées et concertées
avec le fournisseur (marquage CE, design des produits
conformément aux principes d’ergonomie et de sécurité) ?
• Est-ce que des informations importantes en termes de
sécurité et relatives à la livraison de marchandises ont été
concertées avec le fournisseur (par ex. taille maximum
autorisée / poids maximum autorisé des unités
d’emballage) ?
Tableau 16 : Aspects importants lors de la définition de spécifications
A la réception des marchandises, des contrôles sont en partie effectués afin de vérifier si les
produits achetés répondent aux exigences. De plus, le nombre et le type de produits ou de
matières premières ainsi que le délai de livraison sont fréquemment enregistrés. Dans la
plupart des cas, les livraisons sont acceptées sous réserve car au moment du contrôle de la
livraison, le transporteur est déjà reparti. Dans les cas où des contrats-cadre ont été conve-
nus avec des fournisseurs, il peut y être spécifié le délai dans lequel les livraisons doivent
être définitivement confirmées ou le délai dans lequel le fournisseur garantit des livraisons
de remplacement. Il arrive aussi souvent que des dispositions soient arrêtées sur des quan-
tités minima garanties.
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Réfléchissez aux critères les plus importants pour évaluer vos fournisseurs. Demandez-vous
également quels fournisseurs sont des fournisseurs „stratégiques“ qui ne peuvent pas être
remplacés facilement. Elaborez à partir de ces réflexions un schéma d’évaluation et n’o-
mettez pas d’intégrer vos fournisseurs stratégiques à la procédure d’évaluation.
L’évaluation est également une base vous permettant de choisir de nouveaux fournisseurs
étant donné que vous pouvez mesurer ces derniers grâce aux chiffres déterminés.
Nous sommes ici dans le domaine qui engendre la plus grande partie des coûts d’exploita-
tion et où par conséquent existent également les plus grandes possibilités de réaliser des
économies. Connaissez-vous dans votre entreprise les corrélations entre la quantité de
fabrication par équipe et les pourcentages de non conformités et de déchets ou encore les
corrélations entre la taille de lot, les temps de changement d’outil ou les déchets de démar-
rage de l’installation ? Connaissez-vous la consommation d’énergie de vos installations et
processus ? Dans ce domaine précisément, les tableurs permettent d’obtenir les chiffres-
clés essentiels sans devoir utiliser pour autant des systèmes complexes de planification de
la fabrication.
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Les possibilités de réaliser des économies ne peuvent être mises en pratique que si vous
connaissez les chiffres et les données afférentes ainsi que les causes et les corrélations. La
devise est : saisir, exploiter et évaluer les données, mettre en évidence les causes et les cor-
rélations, adopter des mesures et les appliquer. Puis saisir une nouvelle fois les données,
les exploiter et évaluer. En effet, des erreurs ne sautant pas immédiatement aux yeux peu-
vent facilement se glisser dans le travail quotidien.
Un exemple : dans une entreprise de 25 collaborateurs, les déchets de fabrication ont pu
être remis gratuitement à une entreprise de recyclage. Les quantités de déchets n’ont pas
été enregistrées, personne ne peut dire quel est le volume réel des déchets car il n’existe
aucun protocole à ce sujet. Ensuite tous les déchets de fabrication ont été enregistrés sur
une période de 3 mois et extrapolés pour l’ensemble de l’année. Les déchets de fabrication
dont la valeur était évaluée au coût de fabrication se chiffraient à plus de 50.000 EUR par
an, le potentiel d’économie estimé était de 70 pour cent ! Comme vous le voyez, cela peut
s’avérer très rentable de regarder les choses de plus près.
Zu Planung und Vorbereitung der Produktion gibt es praktisch in jedem Unternehmen eine
wie auch immer geartete Vorgehensweise. Die Instrumente dazu sind ebenso vielfältig:
Vom Einsatz von Plantafeln über Produktionsbesprechungen hin zum Einsatz von EDV-
basierten Produktionsplanungssystemen (PPS) reicht hier das Spektrum. Überprüfen Sie Ihr
Vorgehen hinsichtlich der hier genannten Ansatzpunkte.
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Les contrôles importants en termes de qualité, comme décrit au tableau 21, sont des
contrôles effectués sur le produit. Les contrôles importants en termes d’environnement et
de sécurité sont des contrôles du processus. L’exemple décrit est typique d’une entreprise
de fabrication. Néanmoins, des contrôles importants en termes de qualité peuvent égale-
ment être des contrôles de processus, en fonction du produit, lorsque les paramètres de
processus permettent par exemple de tirer des conclusions sur les propriétés de produit.
Inversement, des contrôles importants en termes d’environnement ou de sécurité peuvent
également être effectués sur le produit, dans le cas de machines ou d’installations par
exemple.
Aspect Contrôles
Quali
litté • Est-ce que des procédures de contrôle ont été définies et
documentées (par des instructions de travail, par ex.) ?
• Est-ce que les résultats des contrôles sont documentés de
façon claire ?
• Est-ce que tous les équipements de contrôle et de mesure
sont disponibles ?
• Les collaborateurs ont-ils été suffisamment initiés à leur
utilisation ?
• Est-ce que le nombre des contrôles ponctuels est suffisant
pour le nombre de produits fabriqués ?
Environnemen
onnementt • Quels dangers existe-t-il pour l’environnement lors de la
fabrication (écoulement de matières polluant les eaux comme
huile hydraulique, réfrigérants lubrifiants, etc.) ?
• A quels intervalles contrôle-t-on si les paramètres importants
en terme d’environnement se situent encore dans la plage
définie (quantités consommées, températures) ?
Sécur
uriité au tr
tra
avail • Est-ce que tous les dispositifs de sécurité sur les machines et
les installation ont été installés et sont en état de marche ?
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Comme cela a déjà été montré au début du présent chapitre, de nombreux éléments per-
mettent de réduire les coûts d’exploitation. Dans de nombreuses entreprises toutefois, on
hésite à créer la base de données nécessaire pour pouvoir engager des mesures judicieu-
ses et fondées. On allègue souvent que les collaborateurs pourraient se sentir contrôlés et
alors dissimuler des erreurs. Nous mêmes avons constaté que les collaborateurs livrent des
suggestions et des remarques importantes lorsqu’on les associe suffisamment tôt et leur
explique aussi bien l’origine de cette mesure (DIN EN ISO 9001:2000) que son sens et son
but (tirer les enseignements des erreurs commises). Il peut également s’avérer judicieux de
fixer des limites en termes de temps ou de valeur à partir desquelles les erreurs seront sys-
tématiquement enregistrées. L’enregistrement et la documentation doivent être propor-
tionnels aux possibilités de réaliser des économies. La fixation de ces limites suppose
néanmoins que les données correspondantes soient auparavant recensées sur une période
de 2 à 3 mois.
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sans exception et homogène de toutes les pièces ainsi que des documents d’accompagne-
ment (schémas, commandes de fabrication, plans de contrôle) sur toutes les aires de stoc-
kage et pendant le transport.
Le marquage pour des raisons de qualité est souvent lié à la traçabilité tandis que le mar-
quage d’un point de vue environnemental et de sécurité est lié à la réduction des risques et
de la pollution. Bien qu’il s’agisse d’aspects différents, ils seront examinés ensemble.
Expédition/
Marquage Stockage Emballage
Transport
Une pièce devra toujours être marquée avant son stockage. Certains fournisseurs procè-
dent eux-mêmes déjà à un marquage parlant. Toutefois, votre personnel de fabrication doit
pouvoir reconnaître si, à la réception, il a été contrôlé que la livraison est complète et les
spécifications respectées et si l’usage ultérieur de ces pièces a été autorisé.
Dans de nombreux secteurs, pour certaines matières (l’acier spécial pour les réservoirs
sous pression, l’aluminium pour la construction aéronautique, les matières premières pour
l’industrie alimentaire), il doit y avoir traçabilité du fournisseur au client. Ceci ne peut être
obtenu que par un marquage strict. Le type de marquage que vous choisirez pour votre
entreprise dépendra donc également des produits et des clients. Le travail et les coûts
induits par le marquage seront dans un premier temps un peu plus élevés. Néanmoins, ceci
se justifie par le gain de temps obtenu étant donné que les pièces ne seront plus contrôlées
deux fois afin de constater leur état d’avancement ou parce que d’un seul coup d’œil on
pourra reconnaître si les produits sont prêts à être expédiés ou non.
Aspect Marquage
Quali
litté • Est-ce que toutes les pièces ont un marquage suffisant
(n° d’article, affectation possible à la commande, état
d’avancement visible) ?
• Est-ce que le marquage est clair et apposé de façon à ce
qu’il ne puisse pas se perdre même en cas de déplace-
ment des pièces ?
Environnemen
onnementt • Est-ce que les marquages nécessaires ont également été
effectués sur les réservoirs dans lesquels ont été transva-
sées des substances chimiques, etc. ?
• Est-ce que tous les entrepôts ont les marquages nécessai-
res (interdiction de fumer, zones à risque d’explosion,
stockage uniquement sur des réservoirs collecteurs) ?
Sécur
uriité au tr
tra
avail • Est-ce que toutes les zones dans lesquelles se trouvent
des installations dangereuses ou dans lesquelles il existe
des risques pour les collaborateurs ont un marquage
réglementaire (risque d’explosion, zones à nuisances
sonores) ?
• Est-ce qu’en cas de changement des procédures de
fabrication, les zones auront un nouveau marquage cor-
respondant ?
Tableau 23 : Aspects importants lors du marquage de marchandises et de produits
Du fait de l’espace réduit, du temps toujours limité dont disposent les collaborateurs ou
d’une absence d’accord sur les aires de stockage réservées aux matières premières, auxi-
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fr-gw-Leitfaden_Inhalt 26.04.2007 12:46 Uhr Seite 44
liaires et d’exploitation et aux produits intermédiaires et produits finis, il est toujours néces-
saire de chercher les pièces. Pour beaucoup de collaborateurs, ce temps est considéré
comme faisant partie du travail quotidien et n’est pas toujours ressenti comme gênant.
Néanmoins si tous les collaborateurs impliqués respectent un système de stockage décidé
conjointement, le travail s’en trouvera simplifié pour tous. Il existera certainement des diver-
gences d’opinion sur la façon de stocker l’une ou l’autre pièce. Mais il convient de ne jamais
oublier qu’il n’existe (malheureusement) pas de système répondant à toutes les exigences
et convenant à tous les participants.
Le système de stockage devra également être étendu aux matières premières, auxiliaires et
d’exploitation utilisées ayant des propriétés dangereuses (polluant les eaux, inflammables,
substances dangereuses) car il existe pour ces matières des réglementations que votre
entreprise respecte sans nul doute. Il existe de nombreuses entreprises qui doivent entre-
prendre actuellement des travaux d’assainissement car dans un passé lointain, elles n’a-
vaient pas envisagé de stocker les huiles ou les réfrigérants lubrifiants sur des réservoirs col-
lecteurs.
44
fr-gw-Leitfaden_Inhalt 26.04.2007 12:46 Uhr Seite 45
Le conditionnement des produits fabriqués est une étape qu’il convient également d’exa-
miner. Si les prescriptions du client en matière d’emballage ne sont pas respectées par
exemple, ceci peut entraîner une réclamation car un marquage n’était pas complet. De plus,
des emballages retournables permettant de faire des économies de coûts en cas de circu-
lation régulière de marchandises entre le client et votre usine.
45
fr-gw-Leitfaden_Inhalt 26.04.2007 12:46 Uhr Seite 46
Aspect Emballage
Quali
litté • Est-ce que l’emballage a été choisi de façon à pouvoir
exclure tout dommage du produit expédié ?
• Existe-t-il concernant l’emballage des prescriptions du
client devant être respectées (marquage, matériaux,
quantité emballée) ?
• Est-ce que les matériaux d’emballage sont stockés de
façon à éviter toute confusion ?
Environnemen
onnementt • Est-il possible d’utiliser des emballages retournables ?
• Est-ce que vous utilisez les emballages des fournisseurs
pour expédier vos propres produits ?
• Est-ce que seuls certains emballages peuvent être utilisés
en raison de dispositions en matière de substances dan-
gereuses devant être respectées ?
Sécur
uriité au tr
tra
avail • Est-ce que certaines particularités doivent être prises en
considération lors de l’emballage des produits (pièces
pointues, tranchantes, masses importantes) ?
• Est-ce qu’il faut faire particulièrement attention à certaines
particularités lors du déballage chez le client et si oui,
comment le communiquez-vous à votre client ?
46
fr-gw-Leitfaden_Kapitel 26.04.2007 12:58 Uhr Seite 4
Processus d’appui
4
fr-gw-Leitfaden_Inhalt 26.04.2007 12:46 Uhr Seite 48
Processus d’appui
4.1 Entretien et réparations
Tout manuel d’instructions contient des indications concernant les travaux d’entretien à
4
effectuer sur les installations et les machines. Celles-ci tiennent compte de la résistance à
l’usure mais également des questions de sécurité. Ces travaux doivent être absolument
effectués afin d’éviter une extinction de la garantie. Après écoulement de la garantie, ils ne
sont plus réalisés systématiquement car considérés comme trop chers ou inutiles.
48
fr-gw-Leitfaden_Inhalt 26.04.2007 12:46 Uhr Seite 49
Dans de nombreuses entreprises, les travaux d’entretien et de réparation sont pris en char-
ge par les opérateurs de machines et d’installations. Néanmoins, il n’existe pas d’indica-
tions précises quant à leur contenu exact et quant à leur rythme. De plus, les déchets ne
sont pas évacués de manière réglementaire car la suite des opérations d’évacuation n’a pas
été définie. Définissez ces points et tenez compte des aspects mentionnés ci-dessus afin
d’éviter un surcroît de travail. La réalisation des travaux doit être documentée, surtout dans
le cas des installations soumises à une obligation de contrôle, conformément au *règle-
ment allemand de sécurité au travail.
49
fr-gw-Leitfaden_Inhalt 26.04.2007 12:46 Uhr Seite 50
Lorsque l’on constate, lors d’un cycle d’entretien, que les intervalles étaient trop courts ou
que les travaux n’étaient pas encore nécessaires, il peut s’avérer judicieux de prolonger les
intervalles ou de réduire le volume des travaux. Ceci permet également d’abaisser les coûts,
en effectuant une vidange à une date ultérieure, par exemple.
Selon *le règlement allemand de sécurité au travail, la responsabilité de la planification et
de la réalisation du contrôle permanent des installations soumises à une obligation de
contrôle incombe aux chefs d’entreprise. Cela signifie que même pour ces installations, il
est possible de décaler les contrôles. Les raisons de ces changements de rythme doivent
néanmoins être documentés avec mention des conséquences éventuelles.
Utilisation de
Sélection de l’équi- Calibrage de l’équi-
Planification des l’équipement de
pement de contrôle pement de contrôle
travaux d’entretien contrôle et de
et de mesure et de mesure
mesure
50
fr-gw-Leitfaden_Inhalt 26.04.2007 12:46 Uhr Seite 51
n’effectuent pas seulement des contrôles sur les produits finaux mais vérifient d’ores et
déjà les produits intermédiaires, ce qui a pour effet de réduire les coûts car les pièces qua-
lifiées de défectueuses à ce stade et donc rejetées ne sont plus travaillées ou bien peuvent
le cas échéant être réutilisées après retouches. Réfléchissez aux produits pour lesquels un
contrôle intermédiaire serait judicieux car il éviterait que des produits intermédiaires défec-
tueux ne soient travaillés ou éliminés.
L’équipement MC doit vous permettre de répéter une mesure en obtenant le même résultat
et d’assurer le respect des tolérances. Il convient d’utiliser un équipement MC facile à
manier, ne pouvant se dérégler inopinément et dont l’utilité ne sera pas diminuée après plu-
sieurs contrôles. Vérifiez d’un œil critique si les tolérances de l’équipement MC ne sont pas
d’ores et déjà supérieures à celles des paramètres devant être contrôlés.
51
fr-gw-Leitfaden_Inhalt 26.04.2007 12:46 Uhr Seite 52
L’équipement MC se compose, selon les tâches devant être effectuées, d’appareils sensibles
qui peuvent être rendus inutilisables par un usage non conforme. Ceci commence dès le
stockage, mais lors de l’utilisation surtout, il faut veiller à ce que le personnel soit dûment
instruit. Même si vous supposez que votre personnel dispose de connaissances suffisantes,
il est judicieux de répéter régulièrement des cours de formation, surtout pour l’équipement
MC plus sophistiqué.
Pour le calibrage, il est utile de disposer des instructions qui définissent les contrôles néces-
saires avec l’équipement de calibrage requis (par ex. jeu de cale étalon combinable). Le cali-
brage est couronné de succès lorsque l’équipement MC se situe dans la plage des toléran-
ces. Une documentation des calibrages effectués vous permettra de prouver, en cas de
dommages causés par vos produits ou en cas de dommages relatifs à la sécurité au travail
ou à la protection de l’environnement, que l’équipement MC est approprié et qu’il a fourni
de bons résultats.
52
fr-gw-Leitfaden_Inhalt 26.04.2007 12:46 Uhr Seite 53
Aspect Calibrage
Quali
litté, Environnemen
onnementt,
Sécur
uriité au tra
travail • Les intervalles de calibrage sont-ils adaptés aux condi-
tions d’utilisation (conditions ambiantes, fréquence d’utili-
sation, sensibilité requise) ?
• L’ensemble de l’équipement MC a-t-il été listé et marqué
de façon à pouvoir constater s’il a été calibré ?
• Existe-t-il des instructions concernant la réalisation du
calibrage ?
• Les références du calibrage, sont-elles conformes aux
normes nationales/internationales (jeu de cale étalon
combinable avec certificat) ?
• Les calibrages externes ont-ils été effectués par des
laboratoires homologués ?
• L’équipement MC se situant en dehors des tolérances lors
du calibrage est-il interdit d’utilisation et comment est-il
assuré qu’il ne sera pas utilisé ?
• Est-ce que l’on contrôle quels mesurages réalisés doivent
être répétés (contrôle éventuel chez le client) ?
53
fr-gw-Leitfaden_Inhalt 26.04.2007 12:46 Uhr Seite 54
Les systèmes de gestion des documents qui permettent une mise en archive électronique de
données, également par numérisation de documents sur papier, ne sont le plus souvent pas
applicables à de petites et moyennes entreprises car il n’y a gain de temps qu’en cas d’im-
portants volumes de données.
Dans une entreprise petite ou moyenne entreprise, il est néanmoins judicieux de déterminer
quels documents et quels protocoles existent et où ils ont été mis en archive. Ceci ne com-
prend pas seulement des dossiers directement liés à la fabrication des produits. Les docu-
ments mis en archive peuvent être jetés après des périodes très diverses. Dans certains
domaines (comptabilité, bordereaux accompagnant l’évacuation des déchets), les délais de
conservation sont fixés par la loi. Dans d’autres domaines, la décision sera prise par l’entre-
prise. De nombreuses entreprises ne jettent aucun document car l’expérience a montré que
l’on peut avoir besoin de certains documents au bout de 30 ans. Néanmoins ceci n’est rai-
sonnable que lorsque les documents nécessaires peuvent être trouvés sans trop de recher-
che.
Situation réelle :
10 fichiers sont recherchés par jour et par employé, durée moyenne : 30 secondes.
54
fr-gw-Leitfaden_Inhalt 26.04.2007 12:46 Uhr Seite 55
55
fr-gw-Leitfaden_Kapitel 26.04.2007 12:58 Uhr Seite 5
Processus de direction
5
fr-gw-Leitfaden_Inhalt 26.04.2007 12:46 Uhr Seite 57
Processus de direction
Dans les petites et moyennes entreprises, les processus de direction concernent surtout la
gérance, c’est-à-dire qu’ils sont souvent du ressort d’une ou de deux personnes. Les pro-
5
cessus de direction reflètent les instruments les plus importants en vue de mettre en route
un processus d’amélioration continue (PAC) pour l’entreprise. Ils visent à diriger l’entrepri-
se et donc à indiquer si les objectifs prévus ont été atteints ou s’il faut intervenir. Les pro-
cessus de direction permettent d’assurer le développement durable de l’entreprise selon le
principe „S’arrêter, c’est rétrograder“. D’une façon générale, de nombreuses entreprises
tiennent compte des processus de direction mais il arrive souvent que ces processus soient
limités à certains aspects partiels en raison d’intérêts (personnels) ou de préférences.
Planification
Connaissances,
des objectifs, Correction et
Formation Audits information et
Chiffres-clés, prévention
communication
Évaluation
Dans les PME, il est en effet recommandé de regrouper toutes les mesures ne pouvant pas
être réalisées immédiatement ou nécessitant une évaluation de leur efficience à un moment
ultérieur, dans un instrument central. Ceci est appelé „planification des mesures à adopter“
ou „liste to-do“. Vous trouverez un exemple de structure d’une telle liste au chapitre 6.3.4.
Pour vérifier l’efficacité de mesures, le plus simple est d’établir une comparaison avant-
après. Il est relativement facile de comparer des objectifs quantifiés où les chiffres servent
de base de comparaison (par ex. la consommation d’énergie en kWh; la quantité de déchets
en tonnes; la quote-part de déchets mis en décharge en %). Il s’avère plus difficile d’évaluer
des mesures d’amélioration dans le domaine de la „sécurité juridique“. Est-il possible d’é-
valuer une réduction du risque de procédure judiciaire, par exemple ?
Dans le domaine de la protection de l’environnement, vous pouvez comparer la consom-
mation annuelle, les décomptes annuels, etc. Pour ce qui est de la sécurité au travail, il est
possible de comparer le nombre d’accidents ou de presque accidents (en fonction du nom-
bre d’employés ou du nombre d’heures de travail) afin de vérifier l’efficacité des mesures.
Dans le domaine de la qualité, la réduction du taux de rebuts, la réduction des temps de pro-
duction ou la baisse du nombre de réclamations (mesuré en nombre ou en fonction de la
valeur de marchandises) vous permettent de juger de l’efficacité des mesures d’améliora-
tion.
Le contrôle systématique et l’enregistrement de ces chiffres-clés vous permettent d’une part
de vérifier l’atteinte des objectifs et donc l’efficacité des mesures et d’autre part de consta-
ter en temps voulu l’apparition de tendances négatives. Pour ce faire, il faut que le recen-
sement des données ait lieu suffisamment fréquemment pour permettre une intervention à
temps. Il est en outre possible, lorsque l’on dispose de données comparatives, d’établir des
comparaisons avec d’autres entreprises et donc de détecter d’autres possibilités d’amélio-
ration (benchmarking).
Essayez tout d’abord de regrouper dans un tableau tous les processus et tous les instru-
ments que vous considérez comme faisant partie intégrante du processus d’amélioration
continue (PAC) et de mettre en évidence les principales interactions. Un exemple est pré-
senté au chapitre 6.
57
fr-gw-Leitfaden_Inhalt 26.04.2007 12:46 Uhr Seite 58
Veillez à ne pas utiliser en parallèle plusieurs instruments de planification. Tous les objec-
tifs de l’entreprise doivent converger vers un seul point et être harmonisés entre eux.
58
fr-gw-Leitfaden_Inhalt 26.04.2007 12:46 Uhr Seite 59
sont également évalués. Toutefois ces évaluations sont souvent effectuées à intervalles irré-
guliers et sans se baser sur des chiffres et des faits, contrairement à ce qui est d’usage dans
le domaine financier.
Une évaluation vise à déterminer si les objectifs définis ont été atteints et si les mesures
réalisées ont abouti au succès. Le résultat d’une telle évaluation peut être par exemple la
constatation positive que l’investissement en temps et en argent a été rentable tout en par-
venant également à la conclusion que quelques éléments peuvent encore être améliorés.
Une évaluation vous fournit donc une nouvelle photographie de la situation réelle de votre
entreprise dont l’étendue correspond à celle de la photographie effectuée lors de l’intro-
duction du système de gestion.
Intuition, sentiments
Chiffres-clés des
processus Décisions
Objectifs
Exigences du marché
Outre les chiffres-clés économiques de l’entreprise, d’autres aspects vous permettront éga-
lement de contrôler si les processus dans votre entreprise sont pertinents. Ces processus
comprennent notamment les réclamations des clients, le travail supplémentaire pour retou-
ches, les livraisons incorrectes des fournisseurs ou le taux de morbidité du personnel. Dans
la plupart des entreprises néanmoins, ces chiffres-clés ne sont pas retenus, ils sont évalués
de manière intuitive. Si par contre la direction ou d’autres cadres remarquent des particu-
larités, une documentation sera établie pendant une certaine période afin de constater si
l’impression que les processus ne sont pas optimisés est vraie.
Le chapitre 6.3 (exemples d’instruments pouvant soutenir des processus de direction) pro-
pose quelques exemples de chiffres-clés. Il s’agit souvent d’un chiffre-clé en termes de
résultat, c’est-à-dire que ce chiffre reflète davantage le résultat d’un processus que les éta-
pes du processus. Lorsque le résultat d’un processus change, il est judicieux d’en examiner
la cause et d’étudier les possibilités d’amélioration. Ces exemples peuvent être complétés
ou remplacés par d’autres exemples provenant de votre entreprise. Pour choisir un chiffre-
clé il est utile de se poser la question : „Comment peut-on évaluer si une activité a été effec-
59
fr-gw-Leitfaden_Inhalt 26.04.2007 12:46 Uhr Seite 60
tuée correctement ?“ Ce n’est pas toujours facile mais ce n’est pas non plus impossible. Il
peut s’avérer indispensable, afin de disposer des données nécessaires pour les chiffres-
clés, de prendre des notes manuscrites (listes de comptage, énumérations). Dans la plupart
des cas, le travail en vaut la peine même si le résultat ne fait que confirmer l’impression que
l’on avait acquise auparavant. A long terme, il conviendra d’envisager un recensement et
une évaluation automatiques des chiffres-clés. Mais ici aussi, les dépenses doivent être pro-
portionnelles à l’utilité.
Le choix des éléments que vous retiendrez pour évaluer votre entreprise dépendra du type
de produits que vous fabriquez ou du type de prestation que vous fournissez ainsi que de
la structure de l’entreprise. Toutefois, certains aspects généraux doivent être pris en consi-
dération dans tous les cas; certains de ces aspects peuvent être mesurés tandis que d’aut-
res demandent une évaluation plus subjective.
Outre les aspects orientés vers la qualité, il existe également des aspects relatifs à l’envi-
ronnement qui sont intéressants en termes de réduction des coûts. Le volume de travail que
cela représente est largement fonction de vos activités. Mais l’évaluation de quantités de
consommation peu élevées peut déjà engendrer la prise de conscience au sein de votre
entreprise qu’un grand nombre de petites quantités aboutit à un gain total important. C’est
pourquoi il est utile de s’y consacrer. L’aspect de la sécurité au travail peut également être
pris en considération lors de l’évaluation.
60
fr-gw-Leitfaden_Inhalt 26.04.2007 12:46 Uhr Seite 61
61
fr-gw-Leitfaden_Inhalt 26.04.2007 12:46 Uhr Seite 62
Embaucher de nouveaux collaborateurs crée une nouvelle situation pour les deux côtés.
Chacun a des espoirs et des attentes qui veulent et doivent être satisfaites par chacun. Des
formations peuvent s’avérer nécessaires afin d’initier les nouveaux collaborateurs à leur
travail. Dans le cas des formations portant sur des installations complexes, sur la manipu-
lation des substances dangereuses ou sur des thèmes similaires, il est important de docu-
menter cette initiation afin de pouvoir prouver que cette formation a eu lieu. C’est pourquoi
l’initiation de nouveaux collaborateurs sera traitée séparément. Mais de nouveaux procé-
dés ou de nouvelles installations et machines peuvent également engendrer un besoin de
former les collaborateurs déjà présents.
Du fait des coûts engendrés par les formations (temps de travail, orateurs internes ou exter-
nes), il est judicieux d’évaluer l’efficacité des formations réalisées. Vous pouvez définir au
cas par cas si vous souhaitez le faire. Il peut par exemple s’avérer pertinent de proposer
dans un premier temps une formation à un collaborateur afin de constater ensuite si ce
genre de formation est approprié pour d’autres collègues ou lorsque le contenu est néces-
saire du fait de réglementations et permet de contrôler des installations ou des machines.
Vous pouvez vérifier l’efficacité en déterminant conjointement avec les collègues quelle
partie du contenu de la formation devrait être mise en œuvre au sein de l’entreprise et com-
ment. Ce pourrait être par exemple la conception d’un nouveau programme CNC réduisant
les cycles de fraisage ou la création de lettres en série à l’aide d’un programme de traite-
ment de texte. Fixez une date de mise en pratique et contactez à nouveau le collègue afin
d’évaluer le résultat.
62
fr-gw-Leitfaden_Inhalt 26.04.2007 12:46 Uhr Seite 63
Réalisation des
Planification des Définir et réaliser Évaluation de
audits et rapports
audits des mesures l’efficacité
d’audit
Les processus sont examinés dans tous les domaines à un rythme régulier et défini afin de
constater si :
Les audits sont planifiés de manière à ce que tous les domaines et tous les processus de
l’entreprise soient audités, c’est-à-dire évalués selon les aspects cités ci-dessus. La docu-
mentation existante est examinée, les protocoles nécessaires étudiés. Les collaborateurs
sont invités à participer activement aux audits et à les considérer comme une possibilité de
remise en question des processus. Ce faisant, il arrive fréquemment qu’apparaissent des
possibilités d’amélioration qui ne concernent pas un seul domaine mais des processus
complets et donc plusieurs collaborateurs. La coopération de plusieurs collaborateurs lors
de la mise en œuvre de mesures peut accroître la compréhension mutuelle, ce qui a égale-
ment pour effet d’améliorer l’ambiance de travail. Lors de la sélection des auditeurs inter-
nes, il convient de veiller à ce que ceux-ci restent „neutres“ ou indépendants tout en faisant
preuve d’une certaine „sensibilité“ (compétence sociale).
Les résultats des audits sont documentés par les auditeurs et les aspects à retenir pour
amélioration sont inscrits sur des listes „to-do“ ou listes des choses à faire. Il est ainsi assu-
ré que les améliorations possibles pour votre entreprise ne seront pas oubliées.
Le plan d’audit montre quels processus seront audités dans quelle période. Une première
planification générale prend tout d’abord en considération tous les domaines et tous les
processus. Si des réclamations de clients ou des propositions internes d’amélioration four-
nissent d’autres aspects à retenir, ceux-ci peuvent être pris en compte. Étant donné que,
dans le travail quotidien, les aspects de qualité, d’environnement et de sécurité au travail
sont toujours considérés ensemble, il est judicieux de les examiner ensemble lors des
audits (voir aussi chapitre 2.2.2).
63
fr-gw-Leitfaden_Inhalt 26.04.2007 12:46 Uhr Seite 64
Tableau 43 : Aspects importants lors de la réalisation des audits et de la fixation des mesures
Le suivi des mesures et le contrôle de leur efficacité peuvent être effectués à l’aide d’une
liste to-do, comme présentée au chapitre 6.3.4. Les audits internes représentent pour l’en-
treprise une occasion judicieuse d’identifier de nouvelles possibilités d’amélioration et de
les mettre en pratique au sein de l’entreprise.
64
fr-gw-Leitfaden_Inhalt 26.04.2007 12:46 Uhr Seite 65
Dans de nombreuses entreprises, le degré de satisfaction du client est déterminé par l’en-
registrement des réclamations. Néanmoins, les réclamations ne sont que la partie visible du
manque de satisfaction des clients. Si vous demandez concrètement à vos clients de vous
nommer les possibilités d’amélioration dans votre entreprise, vous recevrez dans la plupart
des cas certaines indications dont vous n’aviez pas encore conscience jusqu’à présent. Cela
ne signifie pas pour autant que vous deviez prendre immédiatement en ligne de compte
toutes les suggestions des clients et procéder à des modifications. Tout le monde connaît
les enquêtes par questionnaires comme moyen de déterminer le degré de satisfaction. Il est
toutefois préférable de s’adresser personnellement au client et de lui poser quelques ques-
tions, si possible « dissimulées » lors d’un entretien qui était de toutes façons prévu. Cet
entretien peut avoir lieu par ex., en cas de travail sur un projet, lors de l’entretien final ou
lors des visites régulières de la force de vente. Vous pouvez par ex. demander si votre inter-
locuteur est satisfait
Ce faisant, l’évaluation joue un moindre rôle même s’il convient bien sûr d’y prêter atten-
tion si toutes les personnes questionnées donnent de mauvaises notes. Il convient surtout
de prêter l’oreille aux commentaires à propos de ce qui n’était pas satisfaisant.
L’observation qu’il vaut mieux « ne pas y toucher » par crainte des conséquences, n’est
valable que tant que l’on ne réagit pas à ces remarques. Dès que le client remarquera qu’il
est pris au sérieux, il fera preuve de confiance à votre égard. Dans des secteurs où le prix
est soi-disant le seul argument de vente, il est également possible d’expliquer au client que
vous offrez davantage. Mais vous devez en parler avec lui.
Définir la Définir la
Écart, faute, Détecter la Évaluer l’effica-
mesure correc- mesure de pré-
réclamation cause cité
tive vention
Si lors du travail quotidien, des problèmes ou des écarts se produisent, les collaborateurs
procèdent en général selon le schéma suivant :
65
fr-gw-Leitfaden_Inhalt 26.04.2007 12:46 Uhr Seite 66
Dans les PME, ceci se traduit souvent par des demandes de précisions orales et/ou des
concertations entre les collaborateurs et la direction. Fondamentalement, il n’y a pas d’ob-
jection à cela mais cette méthode présente néanmoins quelques inconvénients :
C’est pourquoi il est recommandé, tout du moins à partir d’une certaine gravité, d’analyser
un peu plus en détails l’écart ou l’erreur :
- Après avoir constaté les causes, un collaborateur ou une équipe définit des mesures
supplémentaires susceptibles d’éviter que la même erreur ou une erreur similaire ne
se reproduise (mesures de prévention)
- Les mesures prévues sont mises en pratique et l’on vérifie si les délais prévus pour la
mise en œuvre sont respectés (mise en œuvre des mesures)
- Une fois la mise en œuvre achevée avec succès, on vérifie si les mesures ont abouti à
une amélioration, c’est-à-dire si elles sont efficaces (contrôle de l’efficacité)
Écart
Contrôle et éva-
luation de Mesures immédiates
l’efficacité
Constater les
causes
Mise en œuvre des mesures
Mesures cor-
rectives et
préventives
Cette façon de procéder ne reflète néanmoins que le phénomène appelé circuit étendu de
gestion et mentionné dans la plupart des publications sur les systèmes de gestion (voir cha-
pitre 2.2.1). Ce circuit de gestion ne peut pas seulement être utilisé en cas d’écarts, il sert
également à planifier et à diriger. Vous devez uniquement considérer que les événements
qui vont se produire la semaine prochaine, le mois prochain ou l’année prochaine ne sont
(dans la plupart des cas) qu’un résultat de la planification. Il y a définition d’un objectif, pla-
nification des mesures puis mise en œuvre de ces dernières et après écoulement d’une
période (fixée), évaluation du résultat. Le manuel rappelle de façon réitérée aux chapitres 3
à 5 que ce cycle doit être pris en considération et mis en pratique. Le principe de cette
méthode a été présenté à la figure 26. Contrairement aux écarts internes, lorsqu’il s’agit de
réclamations ou d’autres incidents externes, il faut toujours tenir compte non seulement
des coûts directs engendrés par l’incident mais aussi du préjudice immatériel induit par la
dégradation de l’image de marque. Toute réclamation est fâcheuse pour un client, même si
la suppression des erreurs est couverte par la garantie. Un aspect important lors du traite-
ment des réclamations est de réagir rapidement, dans la mesure du possible. Fixez au plan
interne combien de temps peut passer maximum jusqu’à ce que vous vous manifestiez
auprès du client. Même si la recherche des causes ou la suppression des conséquences
66
fr-gw-Leitfaden_Inhalt 26.04.2007 12:46 Uhr Seite 67
peut durer un certain temps, vous pouvez communiquer au client où vous en êtes. De cette
façon, il se rend compte que l’on va s’occuper de lui. Les aspects des mesures correctives
et de la prévoyance ne s’étendent pas uniquement aux aspects de qualité; les écarts, inci-
dents ou accidents touchant l’environnement, entraînant un danger ou portant atteinte à la
santé des collaborateurs font également l’objet de mesures correctives et préventives.
Transformation de
Approvisionnement Transfert, Préservation des
ces données et
en données et en information et connaissances
informations en
informations communication existantes
connaissances
Si une entreprise veut aborder la question des « connaissances », elle doit tout doit d’abord
étudier en quoi consistent ses propres connaissances. Il est souvent difficile de répondre à
cette question pourtant simple car le fait de constater qui dispose des connaissances et
67
fr-gw-Leitfaden_Inhalt 26.04.2007 12:46 Uhr Seite 68
comment induit toute une série de réponses. Pour la direction, il est important d’établir où
et/ou auprès de qui dans l’entreprise les connaissances sont mémorisées (le plus souvent
auprès de différents collaborateurs) et quel est le risque de perte de ces connaissances du
fait du départ du collaborateur, en raison de maladie ou de décès. La prochaine étape
consiste à définir comment les connaissances ont été documentées et sont donc accessi-
bles à l’entreprise à long terme.
L’accès des collaborateurs aux informations et aux connaissances doit être planifié avec
grand soin. D’une part, il faut mettre à disposition une quantité suffisante d’informations car
dans le cas contraire, le travail engendré par la création de la base de données et l’entretien
du système ne serait pas justifié. D’autre part, ces données doivent être protégées contre
l’accès de tous les collaborateurs car elles contiennent des informations confidentielles des
collaborateurs ou des clients ainsi que le savoir-faire interne. De plus, nous vivons dans une
époque où la transmission des données et des informations est devenue très facile grâce à
des moyens techniques tels que l’Internet, l’Intranet et les réseaux informatiques internes;
l’ordinateur permet de transmettre rapidement et facilement un important volume d’infor-
mations. Mais ceci constitue également un certain danger car les collaborateurs peuvent
être inondés d’informations qu’ils ne peuvent ou veulent plus gérer. Ceci vaut également
pour les instruments classiques tels que le « tableau noir » ou le tableau d’affichage.
Mais il existe encore un grand nombre d’autres contextes dans lesquels une information et
une communication régulières sont pertinentes («Si vous me l’aviez dit plus tôt, on aurait
encore pu faire quelque chose»).
Dans la plupart des cas, ces réunions entre collaborateurs donnent des impulsions décisi-
ves à l’entreprise. Il convient de se demander : «Comment puis-je savoir combien quel volu-
me d’information et de communication est nécessaire pour prendre les bonnes décisions
?». Pour pouvoir évaluer si le nombre de réunions tenues est suffisant ou s’il faut en orga-
niser davantage, il convient d’analyser combien de fois certains collègues demandent des
précisions. Cette fréquence indique qu’il existe un besoin même si, dans les petites entre-
prises surtout, on entend souvent comme argument : «Nous nous voyons plusieurs fois par
jours, pourquoi nous réunir ?». Lors de ces rencontres dans la journée pourtant, toutes les
données et toutes les informations ne sont pas disponibles ou encore les collaborateurs
sont actuellement occupés à d’autres tâches. Dans certaines entreprises néanmoins, les
réunions ne sont plus bien vues car souvent les réunions sont longues et il n’en ressort pas
grand chose. C’est pourquoi, à l’heure de fixer une réunion, il est important d’en définir clai-
rement les objectifs. Pour gagner du temps et quitter la réunion avec un sentiment de satis-
faction, il convient de respecter les règles suivantes :
68
fr-gw-Leitfaden_Inhalt 26.04.2007 12:46 Uhr Seite 69
- Nommer un président de séance qui veille à ce que les thèmes choisis soient traités
et à ce que la durée soit respectée
- Nommer une personne qui rédige le procès-verbal en notant tous les points abordés
et les tâches à réaliser (qui fait quoi jusqu’à quand)
- Revoir la liste des mesures rédigée lors de la dernière réunion et vérifier leur mise en
œuvre
Mais les informations sont également transmises par d’autres voies, via Internet, téléco-
pie, fichiers informatiques, formulaires. L’objectif est de mettre ces informations à disposi-
tion de tous les collaborateurs concernés en temps opportun. Une analyse de la situation
actuelle et des informations existantes constitue la base d’une telle culture de l’informa-
tion qui soit à la fois appropriée et tangible, au sein de l’entreprise. L’objectif recherché
est le développement d’une culture où chacun considèrera la transmission (utile) et l’ex-
ploitation des informations comme quelque chose de tout à fait naturel. Tous les collabo-
rateurs doivent être disposés à mettre leurs connaissances à la disposition des autres afin
d’atteindre les objectifs de l’entreprise. Qui ne connaît pas ce collègue qui dispose de
grandes connaissances mais ne les communique pas (« savoir = pouvoir ») car il a peur (à
juste titre ?) d’affaiblir sa position dans l’entreprise. Cette crainte doit être écartée de
façon à pouvoir déceler et exploiter toutes les sources d’informations.
Recensez les listes, chiffres-clés, etc. qui sont utilisés dans votre entreprise. Ce faisant, on
constate souvent que certaines choses ne sont pas utilisées ou ne sont pas nécessaires.
Réfléchissez ensuite aux personnes qui ont encore besoin d’informations ou qui peuvent
mettre à disposition des informations supplémentaires. Au début, de tels questionne-
ments n’aboutiront pas immédiatement car les collaborateurs n’ont pas conscience qu’ils
peuvent travailler mieux avec davantage d’informations et que leur travail quotidien s’en
trouve facilité. Au bout d’un certain temps néanmoins, les collaborateurs en ressentiront
les avantages et l’on aura davantage besoin d’un meilleur échange d’informations dans
votre entreprise.
Il convient de veiller tout particulièrement à ce que les informations internes et externes
soient combinées car le traitement des informations dans un domaine donné peut entraî-
ner la perte de leur contenu alors que ce contenu s’avérera nécessaire ultérieurement, lors
d’autres activités. Examinez également dans quelle mesure les données et les informa-
tions internes et externes utilisées sont appropriées : ceci concerne aussi bien le contenu
que la forme, à savoir le format, le volume et la disponibilité régulière. Dans le cas des
données ne fournissant des informations qu’après un traitement laborieux, il convient de
se demander si ce travail est justifié. Dans de nombreux cas, l’étude des ressources exis-
tantes (collaborateurs, système informatique, documents) permet de trouver une solution
demandant moins de travail.
69
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Exemples et outils
6
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Exemples et outils
Au chapitre 6, nous avons regroupé pour vous *quelques exemples pratiques comparables
à ce qui est d’usage dans des entreprises (certifiées). Ces exemples peuvent et doivent être
6
adaptés à vos besoins spécifiques.
non
Offre faisable ? Courrier de refus
oui
Affectation à un
Fin Directeur
collaborateur
Contrôle de Collaborateur1
l’équipement Contrôles :marquage
CEdispositions
environnementales
faisabilité technique
Demande de précision
R.A.S.
au client
Suivi de l’offre
71
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Responsable
Nouvelle acquisition Inventaire/contrôle Observation
Direction
Détermination du Prise en compte *des
Adaptation éven- travail d’entretien
tuelle, évaluation réglementations, prescrip-
nécessaire selon les tions de sécurité
de l’arrêt, des per- instructions d’emploi
tes engrangées Sous-traitance :
véhicules de transport,
grues, engins de levage,
équipement électrique
Planification Réalisation des mobile d’exploitation
de l’entretien travaux
Fabrication :
Graissage de
refroidissement
NON 1 x par semaine
Paramètres OK ? Points de graissage :
1 x par semaine
OUI
(Faire) éven-
tuellement
Fabrication :
réparer
Avis à la Direction
Direction :
Autorisation
Planifi-
Documenter l’entre- cation
tien/les réparations d’entre-
tien
Fabrication
Intégration
Autres travaux dans la pla-
nécessaires ? nification
d’entretien Fabrication
Avis à la Direction
Direction :
Autorisation
Planificati
on d’en-
tretien
Classement de la
documentation
72
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73
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M. Pot M. Vis
Atelier de peinture Atelier mécanique
PAC, évaluation
Audits internes
de la gestion
Processus
Vente/commercial de valeur ajoutée
et processus-clés
Services et
Exigences Développement/ produits
des Planification
clients FabricationFourni
Satisfaction
ture de presta-
tion de service des clients
Approvisionnement et fidélisa-
tion des
Stockage, expédi- clients
tion, transport
Processus
d’appui
Contrôle de
l’équipement de
contrôle
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Responsable
Évaluation de Direction
Définir les objectifs
la gestion Observation
Direction
Fixer les budgets Budgets Observation
Concertation avec le
voir fichier Direction, collaborateurs
management sur les
Powerpoint Observation
objectifs majeurs
Évaluer le cas
Planification Direction
échéant, les objectifs
définis, préciser les des mesures
objectifs
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3. Évaluation de l’efficacité
Évaluation de l’effica- Comment l’efficacité Efficacité prouvée Efficacité véri-
cité le ... est-elle vérifiée ? par ... fiée le ....
Quand contrôle-t-on Description du contrôle Quels chiffres- Date du contrô-
si la mesure réalisée de l’efficacité. Essayez clés ? le de l’efficacité
a apporté les résultats toujours d’utiliser des
souhaités ? chiffres-clés pour
l’évaluation (par ex.
réduction des rebuts
de 50 %).
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5. Évaluation de la gestion
- Évaluation du système par le management (objectifs et autres éléments)
- Adaptation des principes de base de l’entreprise et des objectifs, voir point 1
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7
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Les auditeurs des organismes autorisés à délivrer un certificat officiel ou à prononcer une
validation EMAS ont été soumis à des examens spécifiques. La Société allemande d’accré-
ditation et d’homologation des experts d’environnement (Deutsche Akkreditierungs- und
Zulassungsgesellschaft für Umweltgutachter GmbH (DAU) tient une liste complète des
experts en environnement homologués pour EMAS. Cette liste peut être téléchargée sur le
site des Chambres d’industrie et de commerce allemandes (Industrie und
Handelskammern, www.ihk.de). Les organismes et les personnes qui ont été homologués
pour la certification de systèmes de gestion de qualité et d’environnement par la société
Trägergemeinschaft für Akkreditierung GmbH, TGA, [regroupement d’organismes d’accré-
ditation) figurent sur la liste des certificateurs accrédités par la TGA (www.tga-gmbh.de).
- responsabilité de la direction,
- gestion des ressources,
- réalisation de produits et/ou fourniture de prestation de services,
- analyse, évaluation et amélioration
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Responsabilité
de la direction
Clients Clients
Mesure, analyse et
Gestion des ressources
amélioration
Satisfac-
Exigences
tion
Réalisation de
Entrée produits Résultat
Produits,
prestations
de services
Produits,
prestations
de services
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La plupart des entreprises doivent respecter les dispositions figurant aux point a à g. Vous
pouvez, afin d’avoir une vue d’ensemble des bases juridiques concernant votre entreprise,
étudier les autorisations existantes (construction, eaux, protection contre les radiations).
Les lois et les règlements sont en outre disponibles sur le site du gouvernement du Land
de Hesse (www.hessenrecht.hessen.de). *[Prière de remplacer par les indications adéqua-
tes. Ces informations sont uniquement mentionnées à titre d’exemple]
L’Internet vous offre de nombreux services d’actualisation que vous pouvez utiliser en vous
acquittant d’une redevance peu élevée. La responsabilité de la mise à jour et de la mise en
œuvre des exigences incombe aux entreprises. Vous pouvez également compter sur l’aide
des autorités publiques, leurs représentants souhaitent en effet une bonne coopération et
vous apporteront leur soutien.
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mes d’assurance contre les accidents et des partenaires sociaux et publié dans un „Manuel
pour systèmes de gestion de la sécurité au travail/Leitfaden für Arbeitsschutzmanage-
mentsysteme“ (http://www.baua.de/prax/ams).
La mise en place des systèmes de gestion de la sécurité au travail n’est pas obligatoire et
n’est soumise à aucune certification. A priori, les entreprises ou les employeurs ont d’aut-
res possibilités de s’acquitter de leur obligation, aux termes de la loi sur la sécurité au tra-
vail, de créer un système qui soit en mesure d’assurer la sécurité au travail dans l’entrepri-
se. Les systèmes de gestion de la sécurité au travail constituent certes l’un des meilleurs
instruments, lorsqu’ils sont appropriés et mis en pratique, mais également l’un des plus exi-
geants. Outre les tâches et les suggestions présentées dans ce manuel, d’autres aspects
peuvent s’avérer nécessaires pour satisfaire aux exigences d’un système de gestion de la
sécurité au travail, par exemple :
• Les procédés et les interfaces sont définis et décrits par écrit, surtout en ce qui concerne
- les méthodes de communication réciproque et de coopération de tous les acteurs
(collaborateurs, personnes chargées de fonctions spéciales, responsables, cadres).
Il convient de prévoir notamment des règles clairement définies pour l’intégration d’un
responsable sécurité, d’un médecin du travail, etc. aux processus tels que la planifica-
tion, l’évaluation des conditions de travail, etc.
- les procédés (déroulements) permettant de déterminer régulièrement les obligations
juridiques en matière de sécurité au travail et permettant de les diffuser au sein de
l’entreprise
- les réglementations concernant les audits de système
- ainsi que, outre les processus existants et inhérents aux activités de l’entreprise, les
processus devant être mis en place afin de promouvoir plus particulièrement la
sécurité et la santé (par ex. la mise en œuvre des évaluations de risques, les premiers
soins et l’organisation des urgences, les mesures sanitaires de l’entreprise) qui sont
engagés et décrits
Lorsqu’une entreprise souhaite faire reconnaître son système de gestion de sécurité au tra-
vail par un organisme externe (autorités, caisse de maladie ou autres), d’autres aspects peu-
vent s’avérer nécessaires ou peuvent exiger un examen plus approfondi (par ex. les exigen-
ces relatives à l’auditeur de sécurité au travail). Certains concepts contiennent des disposi-
tions concrètes sur la documentation du système de gestion de sécurité au travail (par ex. un
manuel avec instructions de procédure et instructions de travail).
Vous trouverez une liste des concepts et des aides actuels répondant aux exigences du
manuel national pour systèmes de gestion de sécurité au travail sous :
www.baua.de/prax/ams/toolbox.htm.
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de machines par exemple, il s’agit de la directive de machines dans sa version 98/37 EG qui
est en vigueur dans l’ensemble de la zone économique européenne. *En Allemagne, cette
directive a été transposée en droit allemand par la loi relative à la sécurité des appareils. Les
bases juridiques les plus importantes en matière de sécurité au travail pour les employeurs
ou les exploitants sont *la loi relative à la protection du travail ainsi que *la loi de sécurité
au travail. Les exploitants, c’est-à-dire tout employeur mettant à la disposition de ses colla-
borateurs des moyens d’exploitation, sont régis par *le règlement allemand de la sécurité
dans les entreprises qui est entré en vigueur le 3 octobre 2002. Ce règlement regroupe pra-
tiquement l’ensemble des obligations des exploitants, depuis l’évaluation des risques sur le
poste de travail jusqu’au contrôle des installations et des moyens d’exploitation. Lorsqu’en
tant qu’employeur vous achetez une machine pourvue d’un sigle CE par exemple, vous
pouvez présumer que cette machine en tant que telle est sûre. Mais vous êtes malgré tout
obligé, en votre qualité d’employeur, de juger si des conditions spécifiques au sein de votre
entreprise, comme l’environnement de travail ou des interactions avec d’autres moyens
d’exploitation, pourraient engendrer un danger pour vos collaborateurs. Le deuxième règle-
ment concernant la sécurité au travail important pour les employeurs est *le règlement rela-
tif aux substances dangereuses qui traite de la manipulation de substances dangereuses
dans l’entreprise. Aux termes de ce règlement, l’employeur a principalement pour obliga-
tion d’examiner si une substance dangereuse utilisée ne peut pas être remplacée par une
substance moins dangereuse, rédiger des instructions de service concernant la manipula-
tion des substances dangereuses et organiser des formations afin d’initier les collabora-
teurs à la manipulation des substances dangereuses.
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8
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M. Thomas Klaßen,
8.1 Interlocuteurs :
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Arbeitsgemeinschaft hessischer Industrie- und Handelskammern,
[Communauté de travail des Chambres de commerce et d’industrie de Hesse]
Industrie- und Handelskammer Dillenburg und Wetzlar
[Chambre de commerce et d’industrie de Dillenburg et Wetzlar],
Tél. (06441) 9448 49, E-Mail klassen@wetzlar.ihk.de
M. Günter Lanz,
Hessisches Ministerium für Umwelt, ländlichen Raum und Verbraucherschutz,
[Ministère de l’environnement, des espaces ruraux et de la protection des consomma-
teurs de Hesse]
Tél. (0611) 815 1153, E-Mail g.lanz@hmulv.hessen.de
www.umweltallianz.de/ecostep
www.EcoStep.org
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89
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I T
Initiation de nouveaux collègues 61 Tolérances 50
Installations soumises à une obligation Transport 42
de contrôle 47
Introduction d’un système de gestion 9
Interlocuteurs 85
Intervalles de calibrage 52
90
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Ourse
12
Edité par:
Hessisches Ministerium
für Umwelt, ländlichen Raum
und Verbraucherschutz
E-Mail: poststelle@hmulv.hessen.de
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