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Cyrille Praz
25 décembre 2014
Exercice
1. mẍ = 0
2. mẍ = mg
3. mẍ = kx
4. mẍ = kx mg
5. mẍ = k(x L) mg
6. mẍ = k[x ↵ sin(⌦t)]
7. mẍ = k[x ↵ sin(⌦t)] mg
8. mẍ = bẋ
9. mẍ = bẋ mg
Références
1
Corrigé
1 mẍ = 0
On divise par m, puis on intègre successivement :
mẍ = 0 (1)
ẍ = 0 (2)
ẋ = A (3)
x = At + B (4)
x(t) = v0 t + x0 (5)
2 mẍ = mg
On divise par m, puis on intègre successivement :
mẍ = mg (6)
ẍ = g (7)
ẋ = gt + A (8)
1 2
x= gt + At + B (9)
2
1 2
x(t) = gt + v0 t + x0 (10)
2
2
3 mẍ = kx
q
k
On divise par m et on introduit la notation ! = m
:
mẍ = kx (11)
k
ẍ = x (12)
m
ẍ = !2x (13)
v0
x(t) = x0 cos(!t) + sin(!t) (16)
!
1. On peut montrer que l’expression A cos(!t) + B sin(!t) peut également s’écrire C cos(!t + )
avec C et deux autres constantes à déterminer. L’avantage de choisir la première expression comme
solution de l’équation (13) est que les constantes A et B sont très faciles à fixer à partir des conditions
initiales. L’avantage de la forme C cos(!t + ) est que la constante C, une fois déterminée, donne
immédiatement l’amplitude des oscillations.
3
4 mẍ = kx mg
Cette équation est semblable à la dernière avec une constante en plus. Pour la
résoudre, on va se ramener au cas précédent avec un changement de variable u = f (x)
qui va absorber la constante et tel que ü = ẍ, afin que u ait les mêmes unités que x.
Pour commencer, on divise par k afin de mettre le x à nu :
mẍ = kx mg (17)
m mg
ẍ = x + (18)
k | {z k }
u
ü = !2u (19)
q
k
avec ! = m
. Les solutions de cette dernière équation sont de la forme
Autrement dit :
mg
x = A cos(!t) + B sin(!t) (21)
k
Les constantes d’intégration A et B sont liées aux conditions initiales. En prenant
t = 0 dans cette dernière équation on trouve que A mg k
= x0 , soit A = x0 + mgk
. Pour
trouver B, il faut prendre t = 0 dans l’expression de la vitesse, déduite de la solution
(21) :
4
5 mẍ = k(x L) mg
Cette équation ressemble beaucoup à la dernière, seule la constante change. La même
méthode est donc applicable. Pour commencer, on groupe les termes kL et mg et on
divise par k afin de mettre le x à nu :
mg
On fait maintenant le changement de variable u = x L+ k
, qui est bien tel que
ü = ẍ. Ainsi, l’équation devient
ü = !2u (27)
q
k
avec ! = m
. Les solutions de cette dernière équation sont de la forme
Autrement dit :
mg
x = A cos(!t) + B sin(!t) + L (29)
k
Les constantes d’intégration A et B sont liées aux conditions initiales. En prenant
t = 0 dans cette dernière équation on trouve que A+L mg k
= x0 , soit A = x0 L+ mg k
.
Pour trouver B, il faut prendre t = 0 dans l’expression de la vitesse, déduite de la
solution (29) :
5
6 mẍ = k[x ↵ sin(⌦t)]
À cause du terme proportionnel à sin(⌦t), cette équation est dite inhomogène 2 . On
apprend de la théorie que la solution générale x(t) de cette équation est la somme de
deux termes s1 (t) et s2 (t) définis comme suit :
On sait par les exercices précédents que la solution générale de l’équation homogène
est de la forme
s1 (t) = A cos(!t) + B sin(!t) (32)
q
k
avec ! = m . Pour le calcul d’une solution particulière de l’équation inhomogène, on
pose s2 (t) = C sin(⌦t) et on vérifie qu’ainsi posé, s2 (t) vérifie e↵ectivement l’équation
di↵érentielle. Pour déterminer C, on injecte cette dernière expression dans l’équation,
on simplifie par sin(⌦t) et on isole C (on rappelle que la donnée précise que ⌦2 6= ! 2 ) :
mẍ = k[x ↵ sin(⌦t)] (33)
2
mC⌦ sin(⌦t) = kC sin(⌦t) + k↵ sin(⌦t) (34)
2
mC⌦ =
kC + k↵ (35)
k↵
C= (36)
k m⌦2
!2
C= 2 ·↵ (37)
! ⌦2
En mettant les termes ensemble, on a donc
!2
x = s1 + s2 = A cos(!t) + B sin(!t) + · ↵ sin(⌦t) (38)
! 2 ⌦2
Les constantes d’intégration A et B sont liées aux conditions initiales. En prenant t = 0
dans cette dernière équation on trouve que A = x0 . Pour trouver B, il faut prendre
t = 0 dans l’expression de la vitesse, déduite de (38). On trouve que B! + C⌦ = v0 ,
soit B = v0 !C⌦ et donc finalement :
v0 !2 ⌦ !2
x(t) = x0 cos(!t) + · · ↵ sin(!t) + 2 · ↵ sin(⌦t) (39)
! !2 ⌦2 ! ! ⌦2
6
7 mẍ = k[x ↵ sin(⌦t)] mg
Cette équation est semblable à la dernière avec une constante en plus. Pour la
résoudre, on va se ramener au cas précédent avec un changement de variable u = f (x)
qui va absorber la constante et tel que ü = ẍ, afin que u ait les mêmes unités que x.
Pour commencer, on divise par k afin de mettre le x à nu et on commute les deux
derniers termes de l’équation :
m
ü = u ↵ sin(⌦t) (42)
k
Cette équation a été résolue dans l’exercice précédent, sa solution est
!2
u = A cos(!t) + B sin(!t) + · ↵ sin(⌦t) (43)
!2 ⌦2
q
k
avec ! = m
. Autrement dit :
!2 mg
x = A cos(!t) + B sin(!t) + · ↵ sin(⌦t) (44)
!2 ⌦2 k
Les constantes d’intégration A et B sont liées aux conditions initiales. En prenant
t = 0 dans cette dernière équation on trouve que A mg k
= x0 , soit A = x0 + mgk
. Pour
trouver B, il faut prendre t = 0 dans l’expression de la vitesse, déduite de (44). On
trouve que B! + C⌦ = v0 , soit B = v0 !C⌦ avec la constante C définie en (37) et donc
finalement :
⇣
mg ⌘ v0 !2 ⌦ !2 mg
x(t) = x0 + cos(!t) + · · ↵ sin(!t) + 2 · ↵ sin(⌦t)
k ! !2 ⌦2 ! ! ⌦2 k
7
8 mẍ = bẋ
Pour commencer, on divise par m, on fait le changement de variable v = ẋ et on
introduit la notation ⌧ = mb . Ce premier changement de variable n’est pas nécessaire,
on pourrait en e↵et travailler avec ẋ et ẍ à la place de v et v̇, mais dans ce cas, la
solution de l’équation (48) sauterait moins aux yeux :
t
v = Ae ⌧ (49)
t
x= A⌧ e ⌧ +B (50)
t
x= v0 ⌧ e ⌧ +x0 + v0 ⌧ (51)
8
9 mẍ = bẋ mg
Cette équation est semblable à la dernière avec une constante en plus. Pour la
résoudre, on va se ramener au cas précédent. Comme avant, on fait le changement de
variable non nécessaire mais bien pratique v = ẋ :
m mg
v̇ = v + (55)
b | {z b }
u
1
u̇ = u (56)
⌧
m
où on a noté ⌧ = b
. Les solutions de cette dernière équation sont de la forme
t
u = Ae ⌧ (57)
En revenant à v, on obtient
t
v = Ae ⌧ g⌧ (58)
Et après intégration
t
x= A⌧ e ⌧ g⌧ t + B (59)
9
10 mẍ = kx bẋ
q
b k
Pour commencer, on divise par m, on introduit les notations = 2m
et ! = m
et
on passe tous les termes du côté gauche de l’égalité. On arrive donc à
ẍ + 2 ẋ + ! 2 x = 0 (61)
2
10.1 < !2
Dans ce cas, on parle d’amortissement faible et les solutions de (61) sont de la forme
h ⇣p ⌘ ⇣p ⌘i
x = e t A cos !2 2 · t + B sin !2 2·t (62)
2
10.2 = !2
Dans ce cas, on parle d’amortissement critique et les solutions de (61) sont de la
forme
x = e t (A + Bt) (64)
Les constantes d’intégration A et B sont liées aux conditions initiales. En prenant
t = 0 dans cette dernière équation et dans l’expression de la vitesse déduite de (64),
on obtient
x(t) = e t [x0 + (v0 + x0 ) t] (65)
2
10.3 > !2
Dans ce cas, on parle d’amortissement fort et les solutions de (61) sont de la forme
⇣ p p ⌘
t 2 ! 2 ·t 2 ! 2 ·t
x=e Ae +B e (66)
10