Introduction Systemes Informations

23/02/2015
Introduction aux Systèmes

d’Informations
2014-2015
Mme Jihen HEDHLI
Support de présentation
ISET Nabeul 2014-2015
Objectifs du cours
 Comprendre la notion du système d’information
 Découvrir l’intérêt des systèmes d’informations dans les

entreprises
 Connaitre l’évolution des architectures applicatives
 Découvrir les cycles de développement de SI et les différents

modèles existants.
 Connaitre l’évolution des méthodes de conception de SI
 Etudier une méthode de conception de 2ème génération.

 Etudier une méthode de conception de 3ème génération.
2 Jihen HEDHLI 10/2014
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23/02/2015
PLAN
1. Introduction aux systèmes d’informations
2. Evolution des systèmes d’informations
3. Méthodes de conception des systèmes d’informations
4. Etude d’une méthode de la 2ème génération(Merise)
5. Etude d’un langage de modélisation de la 3ème génération (UML)
6. Conclusion
7. Références
Introduction aux systèmes d’informations
Qu’ est ce qu’ un système?

 Un ensemble constitué d’ éléments unis par des relations .
 Les éléments et les relations sont munis de propriétés.
Exemple:
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23/02/2015
Système entreprise
Eléments employés, services, articles,
Propriété des éléments nom et matricule d’un employé,

référence d’un article
Relations un employé est rattaché à un service

un article est stocké dans un entrepôt
Propriété des relations date d’entrée au service,

date de mise à jour de stock
 Le système possède un état définie par l’ensemble de valeurs prises par

les propriétés des éléments
 Le système tend toujours vers un état stationnaire
 L’environnement externe agit sur un système défini moyennant un

ensemble de contraintes.
Exemple:
contrainte temporelle
contrainte financière
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Qu’ est ce qu’ une information?

 Une indication.
 Une ressource organisationnelle
A ne pas confondre avec la notion d’une donnée.
Une donnée est définie par un concept et un type.
Exemple: 12, 06/11/2014
Une information=donnée+ modèle d’ interprétation
Exemple: c’ est une date qui correspond à 06 novembre 2014
Une information doit être pertinente et fiable pour servir à la prise
de décision dans une entreprise.
Qu’ est ce qu’ un Système d’Information?

 Un système d'information est un ensemble organisé de ressources qui permet
de collecter, regrouper, classifier, traiter et diffuser de l'information sur un
environnement donné.
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Un système d’information sert comme moyen de communication

entre une organisation et l’environnement externe.
A ne pas confondre entre
 Système d’information
 Système informatisé
 Système informatique
Un système informatisé: comprend un ensemble de matériels et de

logiciels qui remplissent certaines fonctionnalités pour remplacer un
traitement manuel.
Un système informatique: un ensemble d'équipements matériels destiné

au traitement automatique de l'information qui consiste à
l'enregistrement ,la restitution, la modification et la suppression de
l'information
Syst. informatique Syst. d information
Syst. informatisé
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Qu’ est ce qu’ une entreprise?

Une entreprise est vue comme une organisation, qui se définit par
l'ensemble de moyens structurés, constituant une unité de
coordination.
Elle a des frontières identifiables, fonctionnant en continu, en vue

d'atteindre un ensemble d'objectifs partagés par l'ensemble de ses
membres (salariés, dirigeants, actionnaires...), pour fournir des biens
et des services pour d’autre personnes.
Exemples de SI
 Une application de gestion de stock
 Un site web de vente en ligne
 Une bibliothèque numérique

 Un portail intranet pour la gestion d’un institut
 Un SI géographique d’aide à la gestion territoriale
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Utilisation des SI
Les systèmes d’information s’utilisent dans les :
 Applications fonctionnelles (applications de gestion classiques)

 Applications d’aide à la décision (systèmes experts, datamining,
entrepôts de données)
 Applications d’aide à la communication(travail de groupe, cas
d’une entreprise étendue, système de gestion de la relation client:
CRM)
Intérêts d’un SI
 Apporter un soutien aux processus de travail dans
l’organisation (fournir de l’information, assister le travail humain,
automatiser le processus du travail )
 Contribuer de manière efficace à la performance de l’entreprise
 Assurer la bonne communication avec l’environnement ainsi que

entre le système de pilotage et le système opérant dans une
organisation
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Types de SI
Une entreprise est vue comme un groupement de trois sous systèmes:
 Système de pilotage(décision)
 Système d’information
 Système opérant
• Chaque sous système apporte des services à l’autre.
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Besoin de spécifier le rôle de chaque sous système
Système de pilotage
 Exploite les informations qui circulent
 Décide des actions à conduire sur le système opérant
 Raisonne en fonction des objectifs et des politiques de
l’entreprise
 Etablit des plans à long terme
 Réalise des états statistiques
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Système opérant
 Se charge des tâches qui lui sont confiées
 Gère les personnels de la société
 S’occupe de la facturation
 Se charge de la gestion de stock
 Se charge du service de la comptabilité
Le système d’information permet de :

 Mémoriser les informations nécessaires
 Communiquer les informations
 Assurer le traitement nécessaire pour le bon fonctionnement de
l’entreprise
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Evaluation
 Quelles sont les éléments requis pour le fonctionnement d’ un SI?
 Décrire un scénario d’interaction entre le système de pilotage et le

système opérant.
Plan
5. Etude d’une méthodes de la 3ème génération (UML)
6. Conclusion
7. Références
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Evolution des systèmes d’informations
Epoque de Mainframe
 Version 1: Application sur un site centrale
Caractéristiques:
Modèle ancien
Système centralisé
Applications propriétaires
Centralisation des données et des traitements sur un ordinateur

puissant
Terminaux passifs
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 Version 2: Distribution d'applications autonomes
Caractéristiques:
Architecture plus récente
Accès distant pour les données existantes sur un serveur de fichiers
Intégration des réseaux informatiques
Applications autonomes (traitement et présentation de données )
Problèmes de mise à jour et maintenance
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Epoque de l’architecture 2 Tiers

appelé aussi modèle «client lourd »
Caractéristiques:
Trafic réseau important

Intégration des bases de données et des SGBD
Systèmes hétérogènes
Utilisateurs sur des stations dédiées
Le calcul (processing) est réparti entre le client et le serveur.
La fonction de présentation est à la charge du client
exclusivement.
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Epoque de l’architecture 3 Tiers
appelé aussi modèle «client léger »
Caractéristiques:
Modèle présentant 3 couches:
 Couche présentation(affichage) prise en charge par le client
 Couche fonctionnelle(traitement) relié à un serveur d’application(serveur
web)
 couche de données liée au serveur de base de données (SGBD)
Le client est doté d’un navigateur web, envoie des requêtes vers le
serveur d’application
Le serveur d’application exécute les traitements demandés en
consultant le serveur de bases de données
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Epoque de l’architecture N Tiers
Caractéristiques:
Répartition des données et des traitements sur plusieurs systèmes
Application exécutée par plusieurs composants logiciels distincts
Systèmes hétérogènes
Relation entre les niveaux est limitée à des interfaces
Modules/composants indépendants , inter-opérants,

réutilisables(concepts orientées objet)
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Le modèle client serveur

Deux programmes coopèrent ensemble pour réaliser un même
traitement en utilisant un protocole de communication
Le client:
 Ordinateur sur lequel s’exécute un logiciel client
 Ouvre une session au prés d’un serveur
 Lui demande un service moyennant une requête
Le serveur:
 Ordinateur sur lequel s’exécute un logiciel serveur
 Reçoit les requêtes des clients , les traite puis leurs envoie les réponses
Exemple:
 Un serveur web publie des pages web demandées par des
navigateurs web
 Un serveur de messagerie électronique envoie des courriers à des

clients de messageries
 Un serveur de fichier permet le stockage et la consultation des

fichiers au prés des clients connectés au réseaux
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Evaluation
 Faire un tableau comparatif, qui présente les avantages et les

inconvénients, des différentes générations des architectures
applicatives, qui ont marqué l’évolution de l’informatique
 Enrichir la réponse par des exemples.
Plan
6. Conclusion
7. Références
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Méthodes de conception des systèmes d’informations
Systèmes d’informations de plus en plus complexe

Augmentation de nombre d’utilisateurs d’un système d’information
Durée de mise en œuvre d’un système est de plus en plus importante

Importance des enjeux financiers(côut de l’information)
Nécessité de choisir une méthode de conception et de développement des

systèmes d’informations
Objectifs
 Décrire les SI à l’aide de modèles, selon une démarche et des moyens de
contrôle qualité
 Aider à réaliser le système informatisé correspondant au système
d’information
 Rendre l’activité de conception et de développement de SI une activité

d’ingénierie
 Diminuer les coûts et les risques des projets d’informatisation

 Permettre à l’équipe de conception et de développement de disposer d’un
vocabulaire standard.
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Cycles de conception et de développement de SI
• Un projet de conception et de développement d’un SI est formé
d’étapes
• L’organisation de ces étapes se fait selon un modèle
• Un modèle: ensemble de concepts et de règles destinés à expliquer
une représentation d’un phénomène organisationnel
• Il existe 4 modèles:
 Modèle en cascade
 Modèle en V
 Modèle en spirale
 Modèle tridimensionnel
Modèle en cascade
Utilisé dans la première génération d’applications
informatiques(années 60/70)
Étapes de cycle de vie:

 Définition des besoins
 Conception
 Implémentation
 Tests
 Utilisation & Maintenances
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23/02/2015
Définition des besoins:

 recenser les besoins de l’application en précisant les entrées, les sorties et le
traitement à réaliser.
Conception:
 Donner une spécification technique détaillée( description de fichiers,
d’algorithmes et des états de sorties)
Implémentation:
 Présenter la phase de codage(développement )
Tests:
 Mettre au point l’application et la valider
Utilisation & Maintenance:

 Exploiter l’application et la maintenir

Compléter les itérations possibles entre les étapes
Définition des
besoins
Conception
Implémentation
Tests
Utilisation &
Maintenance
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Modèle en V
Variante du modèle en cascade
Le système est décomposé en sous-systèmes ce qui facilite la
conception des systèmes complexes
Etapes de cycle de vie
 Définition des besoins
 Conception du système
 Conception des composants
 Codage des composants
 Test des composants
 Test du système
 validation
Définition des Validation

besoins
Conception du Test du
système système
Conception des Tests des

composants composants
Codage des
composants
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Définition des besoins:
 Recensement des besoins pour la conception de système
Conception du système:
 Spécification générale du système et sa décomposition en sous système
Conception des composants:
 conception détaillée de chaque sous système
Codage des composants:
 Réalisation de chaque module(composant)
Tests des composants:
 Mise au point de chaque sous-système par apport à sa spécification
Test du système:
 Mise au point global du système par apport à la spécification générale
Validation:
 Vérification que le système construit correspond bien à ce qui a été demandé
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23/02/2015

Modèle en spirale
Modèle évolutif, basé sur la maitrise et la réduction des risques
Le développement du SI se fait par une série de prototypes
correspondant à des sous systèmes représentatifs
Chaque boucle de spirale permet :

 D’identifier les objectifs propres à la boucle
 De présenter les moyens alternatifs pour les atteindre
 De préciser les contraintes de chaque alternative
 D’élaborer un prototype sujette à des modifications ultérieures
La validation se fait au plus tôt possible par sous système par apport
aux besoins fonctionnels, aux contraintes matérielles et logicielles
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Modèle tridimensionnel
Modèle introduit par la méthode Merise
Le développement se fait selon trois axes appelés cycles:
 Cycle de vie: décrit les étapes de cycle de vie d’un SI
 Cycle de décision: décrit le cycle de développement qui
correspond au cycle de vie de projet
 Cycle d’abstraction: décrit les niveaux de description du système
d’information
Cycle d’abstraction
niveaux d’abstraction
hiérarchie des décisions
Cycle de décision
temps
Cycle de vie
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23/02/2015
Cycle de vie:
 Correspond à la vie du SI depuis sa conception jusqu’à sa maintenance.
 Trois phases essentielles: conception, réalisation et maintenance
Cycle de décision:
 Correspond aux choix qui doivent être faits durant le cycle de vie du SI
 les décisions peuvent être:
o De gestions: objectifs, orientations, règles de gestions
o Organisationnelles: répartition des tâches
o Techniques: choix SGBD, outils de développement, SE…
Cycle d’abstraction:
 Correspond aux niveaux permettant la description et la
spécification du SI
 Trois niveaux d’abstraction:

o Niveau conceptuel: comprend les éléments les plus stables, décrit les
classes d’objets et les relations entre elles
o Niveau organisationnel/logique: comprend les ressources utilisées
pour supporter les descriptions du niveau conceptuel
o Niveau opérationnel/physique: donne une représentation physique
des données, et opérationnelle des traitements en tenant compte des
contraintes et choix techniques
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Architecture ANSI/SPARC
Il s’agit de l’architecture fondamentale sur laquelle repose les
SGBD
L’architecture est divisé en trois niveaux de description de
données:
 Niveau conceptuel
 Niveau interne
 Niveau externe
Niveau conceptuel:
 S’intéresse à la structure sémantique (sens)des données sans faire
des soucis d’implémentation
 Il définit:
o Les types de données
o Les entités
o Les associations entre les entités
o Les contraintes d’intégrités
Niveau interne:
 S’intéresse à la structure de stockage qui supporte les données
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23/02/2015
 Il définit:
o Les fichiers contenant les données
o Les enregistrements de ces fichiers
o Les chemins d’accès à ces fichiers
Niveau externe:
 S’intéresse à la visualisation des données qui va être différente
pour chaque groupe d’utilisateurs
 Permet de masquer la complexité de la base de données en
fonction des droits des utilisateurs
 Sert à décrire les vues des utilisateurs
Méthodes de conception
Les méthodes de conception se classifient selon des critères:
 Les étapes de cycle de vie qu’elles supportent(méthode de conception,
méthode de développement ,de test, …)
 Les types d’applications visées(application de gestion, application de temps
réels, application de sécurité des systèmes…)
 Les types de perception du SI(point de vue fonctionnel, point de vue
systémique, point de vue objet)
Trois générations des méthodes de conception:

 Méthode analytiques ou cartésiennes
 Méthodes systémiques
 Méthodes orientés objet
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Méthodes cartésiennes(Années 1970)

 Découper le domaine d’étude en fonctions
 Partir d’une fonction global de gestion, puis la décomposer de façon

hiérarchique , en sous fonctions jusqu’à obtenir, un ensemble élémentaire
non décomposable
 Représenter l’ensemble sous forme d’arbre

 Assurer une programmation modulaire avec une décomposition fonctionnelle
Exemples:
 Méthode de programmation structurée
 Méthode SADT(Structured Analysis and Design Technique)
 Méthode de JSD(Jackson System Development)
Avantages:
 Facilité de recenser les besoins des utilisateurs
 Décomposition hiérarchique des processus et des flux de données
 Gradation des difficultés développer les solutions simples
associées aux petits problèmes ,qui résultent de la décomposition, pour
trouver la solution du problème initial
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Inconvénients:
 Concentration de l’effort d’analyse sur les traitements et négligence
de la cohérence des données
 Absence de règles standards de décomposition ,ce qui génère des

hiérarchies de décompositions différentes selon les points de vues
des analystes
 l’intégration des différentes solutions obtenues est peu conforme à

la réalité voulue

Méthodes systémiques(Années 1980)
Elles sont basées sur les principes suivants:
 Décrire la structure et les objectifs fonctionnels
 La modélisation du SI est basées sur deux axes complémentaires:
o Modélisation des données: aboutir à un modèle de données garantissant la
cohérence des données
o Modélisation des traitements: aboutir à un modèle de traitement décrivant
les traitements à réaliser sur les données
La démarche adoptée pour ces méthodes:
 Le domaine d’étude est représenté à l’aide d’un modèle réduit
 Le modèle réduit est découpé en sous-domaines
 Chaque sous-domaine est étendu par la suite à l’ensemble
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Exemples:
 Méthode Merise
 Méthode Axial(Analyse et conception de système d'information assistées par logiciels)
Avantages:
 Plus d’ intérêt accordé aux données meilleure cohérence des
données
 Respect des niveaux de représentation introduits par le groupe

Inconvénients:
 Absence de règles pour assurer la cohérence des données et des modèles de

traitements.
 Les frontières entre les trois modèles: conceptuel, interne et externe ne sont
pas nettes
 Faiblesse de la modélisation des traitements: mélange entre les règles de

gestion et les contraintes d’intégrité
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Méthodes orientées objet(Années 1990)

Constituent une évolution des méthodes systémiques vers une plus grande
cohérence entre objets et leurs comportements
Basée sur les concepts objets
Permet de décrire la dynamique du SI comme un ensemble d’opérations
rattachées aux objets constituant le système
Permet une meilleure modularité et réutilisabilité des composants du SI
C’est une approche ascendante:
 Identification des objets de base du SI
 Constitution d’objets de plus en plus complexes , par composition

Exemples:
 Méthode OOD
 Méthode OMT(Object Modeling Technique)
 Méthode UML(fusion des méthodes OMT,BOOCH et OOSE)
Avantages:
 Grande capacité pour modéliser les objets complexes
 Rapprochement clair entre le monde réel et le système informatique
 Possibilité d’encapsuler les parties privées
 Intégration de l’aspect dynamique des objets
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Inconvénients:
Difficulté de l’effort d’abstraction
Risque d’avoir une perception monolithique des applications

Evaluation
 Faire un comparatif sur les avantages et les inconvénients de chaque modèle

de cycles de conception et de développement de SI.
 Comparer les méthodes de conception étudiées
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Plan
6. Conclusion
7. Références
Etude de la méthode Merise

Origine
 Méthode d’Étude et de Réalisation Informatique pour les Systèmes
d’Entreprise
 Fruit de la réflexion d’un groupe réuni par le ministère de l’industrie
français au début des années 70.
Caractéristiques
 Fait partie des méthodes systémiques
 Utilise le modèle tridimensionnel comme cycle Cycle d’abstraction
- Niveau conceptuel
-Niveau organisationnel/
de développement logique
- Niveau physique
Cycle de décision
(Chaque étape du cycle
de vie nécessite une Cycle de vie
décision) - Conception
- Réalisation
- Maintenance
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La modélisation du SI se fait selon deux axes:
 Modélisation des données
 Modélisation des traitements
Utilisée notamment dans le domaine de l’informatique de gestion
Merise est une méthode à double démarches:

 Démarche par étape
 Démarche par niveau
La démarche par étape

Merise est une méthode de conception des SI qui utilise une démarche
basée sur les étapes suivantes:
 Schéma directeur
 Etude préalable
 Etude détaillée
 Etude technique
 Réalisation & mise en œuvre
 Maintenance
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Le schéma directeur
 A pour but de proposer un plan d'automatisation progressif des tâches
de gestion d'une entreprise
 Permet de définir les domaines d’études
 Permet de planifier le développement de chaque domaine
 Permet l’évaluation des moyens humains et financiers nécessaires pour
chaque domaine
o Un domaine: un découpage de SI de l’organisation en fonction de sa

stratégie
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23/02/2015

Exemple:
une banque peut définir les domaines suivants selon ses objectifs
stratégiques:
 Gestion de clientèle,
 Gestion des participations financières,
 Gestion de trésorerie,
 Gestion des Ressources Humaines, etc.
Le schéma directeur donne lieu à un document appelé plan de
développement

L’étude préalable(étude de faisabilité)
 S’ applique à un domaine ou à une fonction importante de
l’entreprise
 Permet d’obtenir le descriptif complet pour la solution du
domaine envisagé en plusieurs phases
o Phase de recueil
o Phase de conception
o Phase d’appréciation
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23/02/2015

Phase de recueil:
Cette phase permet de:
 Définir le champ d’étude
 Reformuler les objectifs et les contraintes
 Choisir un SER(un Sous Ensemble Représentatif)
 Cerner les dysfonctionnements du système actuel sur les plans gestion,
organisation et technique.
La phase de recueil est organisée en deux étapes :

 Définition de la mission
 Etude de l’existant
Définition de la mission
 Définir les différentes tâches du domaine ainsi que leur périodicité

 Etudier les objectifs à atteindre
 Constituer les groupes de travail
 Identifier les unités fonctionnelles représentatives de l’organisation
générale.
 Déterminer les flux échangés entre ces unités ainsi que les moyens mis
en œuvre.
 Définir le budget, les dates de début et de fin de l’étude et les différents
points de contrôle.
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23/02/2015

Etude de l’existant:
 Il s’agit d’acquérir une connaissance détaillée du domaine étudié, pour
mettre en évidence les aspects négatifs et positifs du système actuel
dans le but de concevoir une ou plusieurs solutions
 Procéder à des entretiens avec les acteurs concernés et rédiger les
comptes rendus qui en résultent
 Représenter les diagrammes de flux
 Etablir un dictionnaire de données élémentaires manipulées, sans les
données calculées
 Déduire une représentation graphique du MCD
 Établir une fiche de synthèse, à partir des comptes rendus, contenant
une critique de la situation actuelle de l’organisation et les souhaits des
personnes interrogées.

La phase de recueil se termine par l’accord des décideurs sur
les objectifs et la description de l’existant
Phase de conception:
Consiste à apporter des solutions fonctionnelles et techniques aux
problèmes posés au niveau de la phase précédente (Etude de
l’existant).
Se fait selon trois étapes:

 Définition des orientations
 Conception des solutions
 Recherches des solutions techniques
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23/02/2015

Définition des orientations
 Il s’agit de fixer des orientations en matière de gestion , d’organisation et
technique
Obtenir l’accord des décideurs sur la validité des orientations
Conception des solutions
 Il s’agit d’élaborer:
o Une description conceptuelle des traitements
o Une description organisationnelle des traitements
o Une description conceptuelle des données
o Une description logique des données
Obtenir l’accord des décideurs et des utilisateurs sur les solutions proposées
Recherche des solutions techniques

 Il s’agit d’élaborer des solutions techniques qui correspondent
aux solutions conceptuelles et organisationnelles
o Répartition des données et des traitements

o Elaboration d’architecture matérielle et logicielle
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23/02/2015

Phase d’appréciation
Consiste à déterminer des scénarios de réalisation des solutions
proposées et d’en quantifier les coûts, les services rendus et les risques
Se fait selon trois étapes:

 Elaboration des scénarios de mise en œuvre
 Evaluation
 Bilan et choix

Elaboration des scénarios
 Consiste à dresser les bilans de chaque solution en vue de permettre aux
décideurs de choisir une solution et de l’affiner.
Evaluation
 Consiste à dresser une liste des principaux coûts (matériels et logiciels) des
solutions étudiées. Ces coût sont ventilés en coût de développement et
d’exploitation
Bilan et choix
 Consiste à rédiger un dossier de choix, comportant un bilan comparatif des
différentes solutions en vue de choisir enfin la solution convenable
 L’étude préalable se termine en donnant lieu à un document intitulé
dossier de choix
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23/02/2015
L’ étude détaillée
 consiste à détailler le travail effectué pendant la phase de l’étude
préalable
 Complète les descriptions effectuées pendant la phase

précédente
 Respecte les solutions décidées à l’issue de cette étude
 Se fait selon deux étapes:

o Conception générale
o Conception détaillée

Phase de conception générale:
 Consiste à affiner les descriptions conceptuelles et organisationnelles
des traitements
o Définir la typologie des évènements et des résultats en se mettant
d’accord sur les règles de gestion
o Définir les procédures de traitement et les postes de travail
Aboutir à l’élaboration d’un dossier de spécifications générales
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23/02/2015
Phase de conception détaillée:

 Consiste à étudier d’ une façon détaillée les procédures de traitement
 Compléter et valider la description conceptuelle des données
 Compléter et valider les choix techniques faits dans l’étude préalable
 Planifier et préparer la phase de réalisation
Aboutir à l’élaboration d’un dossier de spécifications détaillées

L’ étude technique
 Consiste à aboutir à une description physique des données et des
traitements
 Spécification complète du futur SII(Système d’information informatisé)
 Se fait en deux étapes:
o Organisation physique des données
 Il s’agit de définir un modèle logique et un modèle physique des données
o Organisation physique des traitements
 Il s’agit de définir l’architecture technique des programmes
 L’étude technique se termine en donnant lieu à un cahier de charge

technique
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23/02/2015

La réalisation et la mise en œuvre
 Consiste à produire des programmes, générer une base de données,
selon les spécifications de l’étude technique
 Se fait en trois étapes:
o Planning de production:
 Il s’agit de planifier la production des programmes
o Développement:
 Il s’agit de produire les programmes et les mettre au point en interne
o Mise au point global
 Il s’agit d’effectuer des tests d’intégration
La réalisation donne lieu à un dossier de production

La mise en œuvre consiste à:
 Rendre opérationnel le SI
 Installer l’ensemble du logiciel développé et le mettre à

disposition des utilisateurs
 Mettre en place tous les moyens nécessaires pour la nouvelle
organisation
La mise en service donne lieu à un manuel d’utilisation
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23/02/2015

La maintenance
 Ensemble des opérations de modification d'un logiciel opérationnel
sans toucher aux fonctionnalités de base
 Regroupement d’actions de rectification des anomalies, des

améliorations et des évolutions.
 Mise à jour de la documentation de l’application
Le passage d’une phase à une autre dans la démarche de conception de

Merise ne se fait qu’après validation de la phase précédente.
Résumé:
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23/02/2015

La démarche par niveau
Merise est une méthode de conception des SI qui utilise une démarche
basée sur trois niveaux:
 Niveau conceptuel: (le quoi?)
o représente la finalité du système en s’appuyant sur ses objectifs
indépendamment de la manière avec laquelle il va être réalisé
 Niveau organisationnel ou logique:(qui? ou? quand?)
o Définit l’organisation que l’on doit mettre en place pour atteindre les
objectifs décrits au niveau conceptuel
 Niveau physique ou opérationnel:(le comment?)
o Décrit l’implémentation du système d’information en tenant compte des
choix techniques validés
La modélisation dans Merise est faite pour les données et pour les
traitements
On s’intéresse aux sept modèles suivants:
 Au niveau conceptuel
o Le Modèle Conceptuel de la Communication(MCC)
o Le Modèle Conceptuel des Données (MCD)
o Le Modèle Conceptuel des Traitements (MCT)
 Au niveau logique
o Le Modèle Logique des Données (MLD)
o Le Modèle organisationnel des Traitements (MOT)
 Au niveau physique
o Le Modèle Physique des Données (MPD)
o Le Modèle Physique des Traitements (MPT)
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23/02/2015

MCC (Modèle conceptuel de la communication)
 Définir le système et les éléments externes avec lesquels il échange des
flux d'information. Ces éléments sont appelés acteurs externes
 Découper l'organisation en entités appelées acteurs internes (ou
domaines).
 Analyser les flux d'information à prendre en compte entre les acteurs
 Permettre d’effectuer deux représentations
o modèle de contexte
o modèle conceptuel de flux

 Le modèle de contexte
Représente les flux d'informations entre l'organisation et les acteurs
externes selon une représentation standard
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23/02/2015
 Le modèle conceptuel de flux

Complète le diagramme de contexte en décomposant l'organisation en
une série d'acteurs internes selon un standard de représentation
Exemple:
 Donner le modèle de contexte et le modèle conceptuel de flux

d’une application de vente en ligne
48
23/02/2015

Modélisation des données
 MCD(Modèle conceptuel des données)

o Permet d’effectuer une représentation conceptuelle de l’ensemble
des données manipulées et des règles de gestion auxquelles elles
sont soumises
o Décrit la sémantique des données indépendamment de leur
utilisation et de leur implémentation
o Donne une représentation statique du système d’information de
l’entreprise

Propriété:
Une donnée élémentaire du système d’information
Exemple: couleur, note , poids, prix, etc…
Règles:
 Une propriété peut être simple (salaire, prix, âge,…)ou
composée(adresse, date, …)
 Une propriété ne doit pas être calculée(prix TTC, durée,…)
 Une propriété ne doit pas être redondante dans le MCD
 Interdiction des synonymes( référence d’article et num. produit) et
des polysèmes
49
23/02/2015

Entité:
Un concept concret(étudiant) ou abstrait (département
informatique) du monde à modéliser.
Un regroupement de propriété qui correspond à un type d’objet
intéressant pour l’entreprise.
Exemple: voiture, personne, article, etc…
Règles:
 Une entité possède un identifiant, formé par une ou plusieurs
propriétés
 Un identifiant permet de connaitre sans ambigüité toutes
occurrences
 L’identifiant est représenté souligné dans le MCD
 Exemple:
o chaque article à une unique référence
o Chaque personne à un unique CIN
 il existe une relation de dépendance fonctionnelle monovaluée entre
l’identifiant et l’entité: Idf attributs de l’entité
50
23/02/2015

 Association:
Une association est une relation entre deux entités ou plus.
Exemple:
 Une personne possède une voiture
 Une commande concerne des articles
 Un étudiant emprunte un livre
Règles:
 Une association peut avoir ou non des propriétés
 L’identifiant d’une association est la combinaison des identifiants
des entités associées
 La dimension de l’association est le nombre d’entités qu’elle
relie(une entité, deux, trois ou plus)
 Une association réflexive est une association qui relie une entité à
elle même.
Réflexive association à deux association à trois
51
23/02/2015
o Association réflexive
o
o salarié est chef de
CIN
Nom Encadrer
Prénom
Age
A pour chef
o
salaire
Un salarié a un chef sauf le patron; un salarié peut être chef d’ au

moins un salarié, sauf quelques uns

o Association ternaire:
Une occurrence de l’association fabrique implique une seule occurrence de

chaque entité
Un ouvrier fabrique un nombre n de pièce à une date donnée
52
23/02/2015
 Cardinalité:
Sont des couples de valeurs qu’on trouve entre chaque entité et ses
associations liées
Les couples de valeurs constituent une valeur minimale et une valeur
maximale
o Minimale: nombre minimal des fois qu’une occurrence de l’entité participe
aux occurrences de l’association(0,1)
o Maximale: nombre maximal des fois qu’une occurrence de l’entité participe
aux occurrences de l’association(1,n)
o Occurrence: élément particulier d’une entité ou d’une association
Les cardinalités max s’utilisent pour la création de la BD
Les cardinalités min s’utilisent pour les contraintes d’intégrité
Exemple1:
53
23/02/2015

Exemple2:
 Contrainte d’intégrité fonctionnelle(CIF):

Signifie qu'une occurrence de A détermine obligatoirement une et une
seule occurrence de B.
Si on connait une occurrence de A alors on saura forcément quelle est la
seule occurrence de B qui lui correspond.
On dit que A détermine B Lien de dépendance fonctionnelle.
54
23/02/2015
Evaluation:
 Créer les entités suivantes: élève, option, produit , fournisseur

 Traduire ces règles de gestion en associations entre les entités
correspondantes, en précisant les cardinalités:
o Un élève peut suivre au maximum trois options
o Un produit est commandé au prés d’un ou plusieurs fournisseurs

Les règles de contrôle d’un MCD
Il est important de collecter un maximum d’informations pour
avoir une meilleure perception de la réalité.
Pour obtenir un modèle proche de la réalité , on doit appliquer
ces règles de gestion:
o Règle1: (1ère forme normale)

Toutes les propriétés doivent être non répétitives, non décomposables
o Règle2:
Chaque entité doit avoir un et un seul identifiant, en présence de plusieurs,
il faut choisir un selon la fonction de l’utilisation
o Règle3: (2ème forme normale)
Pour une entité, les propriétés autres que l’identifiant doivent être en
dépendance fonctionnelle monovaluée avec cet identifiant
55
23/02/2015
o Règle4:
Une propriété ne peut qualifier qu’une seule entité ou une seule association.
Il faut éviter les redondances, les synonymes et les polysèmes
o Règle5: (3ème forme normale)
Il ne doit pas y avoir de dépendances fonctionnelles transitives dans une entité:
dépendances fonctionnelles entre les propriétés non identifiantes
Exemple: Client(N°Client, nomclient, catégorieclient,tauxremise)
Avec N°Clientcatégorieclienttauxremise
Donc Client(N°Client, nomclient)
Catégorie(codecatégorie, libellécatégorie, tauxremise)

o Règle6:
Eclater les associations ternaires
Exemple:
56
23/02/2015
o Règle7:
Les propriétés d’une association doivent dépendre de la totalité de l’identifiant de
cette association
 Dictionnaire des données

La base de la démarche de construction d’un M.C.D. reste le discours
(parlé/écrit) de client.
A partir de ce discours, on détermine le dictionnaire de

donnée(DD)
DD est une structure qui rassemble toutes les données relatives à un

sujet
Permet de recenser, structurer et donner une première analyse des
informations du sujet visé
57
23/02/2015
Exemple de DD:
Méthodologie de construction d’un MCD:

 Analyse de l’existant et constitution d’une ébauche de DD
 Epuration des polysèmes et des synonymes
 Dégager les entités naturelles grâce à leurs identifiants
 Rattacher à ces entités leurs propriétés grâce aux DF
 Placer des associations et leur rattacher les propriétés en DF avec les
identifiants
 Revoir les données restantes afin de les grouper dans d’autres entités
 Etudier les associations non porteuses d’informations
 Placer les cardinalités
 Simplifier le modèle à l’aide des CIF
 Contrôler le modèle à l’aide des règles
58
23/02/2015
Exemple de MCD:
Evaluation:
Créer le MCD relatif au cas d’étude donné
59
23/02/2015
MLD(Modèle logique des données)

 MLD constitue une étape intermédiaire entre le modèle conceptuel
et le modèle physique de donnée
 On ajoute au MCD élaboré la définition de l’organisation logique

des données et on l’optimise compte tenu des traitements à
appliquer aux données
 Le mode d’organisation des données se fait selon le modèle

relationnel
Règle de passage:
Les règles suivantes sont appliquées pour passer d’un MCD à un MLD
relationnel:
 Règle1:
Entitérelation;
propriétéattribut;
identifiantclé primaire
 Règle2:
Une association binaire ayant des cardinalités(1,1)-(1,n) ou (1,1)-(0,n) se
traduit:
o La migration de l’identifiant de l’entité ayant la cardinalité(x,n) vers l’entité
ayant la cardinalité(1,1)
60
23/02/2015

o Cet identifiant devient une clé étrangère.
o La migration des propriétés de l’association s’il y en a, vers l’entité
de cardinalité(1,1)
 Règle3:
Dans le cas d’association réflexive , l’identifiant est dupliqué puis renommé,
si la cardinalité est de type(1,1)-(1,n) ou (1,1)-(0,n)
 Règle4:
Dans le cas d’association réflexive et en présence de cardinalité de type
(1,n)-(0,n) ou (0,n)-(1,n), l’association se traduit par une association
porteuse de deux attributs correspondant à l’identifiant renommé de
l’entité. Ces deux attributs deviennent la clé de la relation
Exemple de MLD
61
23/02/2015
Evaluation:
Créer le MLD relatif au cas d’étude donné
MPD(Modèle physique des données)

 Permet l’implémentation du modèle logique de données dans un SGBD selon
ses spécificités:
o Les types de données
o L’expression des contraintes d’intégrité
o Les paramètres de stockage
 Il se présente sous forme de scripts contenant des commandes SQL pour la

création des tables
 Il est généré automatiquement par la plupart des AGL
62
23/02/2015

Exemple de MPD:
Evaluation:
Créer le MPD relatif au cas d’étude donné
63
23/02/2015
Modélisation des traitements

 MCT(Modèle conceptuel de traitements)
o Permet d’effectuer une représentation conceptuelle des
traitements effectués dans l’entreprise
o Définit le quoi? du système sans se soucier du qui va faire ? Ou bien

quand est ce qu’il va le faire?
o Donne une représentation dynamique du système d’information

de l’entreprise
o Prend en compte des évènements, décrit les opérations qu’ils
déclenchent, leur ordre d’enchainement et les résultats obtenus
La spécification des règles de gestion d’un MCT représente ces

terminologies:
 Les évènements
 Les opérations
 Les synchronisations
 Les résultats
Un MCT est établi par processus et non pas par procédure
64
23/02/2015
 Formalisme graphique:
Terminologies
 Evènement:
Matérialise une sollicitation du SI: Il lui indique que quelque chose
s’est passé et qu’il doit réagir
Il déclenche une ou plusieurs opérations
Un évènement peut être :
o Entrant lorsqu’il vient de l’extérieur( réception d’une commande, visite
d’un client)
o Interne quand il vient de l’intérieur du SI (ordre de souscription)
o Sortant lorsqu’il est destiné à un acteur externe(facture client)
o Temporel(début semaine, fin du moi)
65
23/02/2015
 Opération:
C’est la réaction du système sous forme de traitement à l’arrivée d’un
ensemble d’évènements
Représente un ensemble d’actions (instructions élémentaires)
Une opération déclenchée ne peut pas être interrompue ou suspendue
par l’attente d’un évènement externe
Exemple:
o Traitement d’une commande: saisir la commande, éditer le bon de livraison,
éditer la facture
o Paiement à la caisse: saisir codes, éditer ticket, encaisser

 Synchronisation:
C’est l’association de deux ou plusieurs évènements pour le
déclenchement d’une opération
C’est une expression booléenne formée à partir des opérateurs ET
/OU
Exemple:
o Commande par courrier Ou commande par fax
o Articles présents à la caisse ET carte crédit vérifiée
Il est recommandé d’attacher à chaque évènement un label pour

garantir une meilleure lisibilité
66
23/02/2015
 Condition d’émission:
Représente les conditions auxquelles sont soumises l’émission
des résultats d’une opération
Une condition d’émission va permettre de décider quel résultat
déclenché en fonction des évènements de l’opération
Exemple:
o OK, non OK
o Valide , non valide
o Toujours
 Résultat:
La réponse du système aux évènements ayant déclenché une opération
Une opération peut produire plusieurs résultats
Le résultat d’une opération peut participer en tant qu’évènement dans
une autre opération
Evènement interne
Une opération ne peut pas être déclenchée que par des évènements
internes; il doit y avoir au moins un évènement externe
67
23/02/2015
 Processus:
Un enchainement synchronisé d’opérations représentant une unité
homogène de traitement
Un processus est propre à un domaine d’activité
Exemple:
o Processus de facturation
Un domaine peut être représenté par un ensemble de processus
Exemple:
Evènement
Evènement1 2
Evènement 3
Résultat 2
Opération1
Action1
Action2 opération2
Résultat 1
Résultat 3
68
23/02/2015
Exemple de MCT:
Démarche de construction d’un MCT

La construction d’un MCT se fait selon les étapes suivantes:
 Construction d’un diagramme des flux qui montre les acteurs
externes et internes de chaque domaines
 Transformation des flux sous une forme d’évènements et de
résultats
 Passage au modèle conceptuel de traitement, en regroupant un
ensemble d’évènement à un ensemble de résultats par une opération
La construction d’un MCT respecte les règles suivantes
69
23/02/2015
 Règle1: Non redondance des opérations

Une règle de gestion ne peut pas être représenter que dans une seule
opération
 Règle2: Non interruption

Une opération ne peut pas être interrompue par l’attente d’un
évènement externe, si c’est le cas ,il faut décrire une seconde opération
déclenchée par cet événement en attente.
Achat
Achat paiement
paiement
facturation
Règlement •Facturer
•Facturer
•encaisser
facture
encaissement
reçu facture encaisser
reçu
70
23/02/2015
 Règle3: Le temps
Le facteur temps est décrit implicitement dans le processus par
l’enchainement des opérations et des résultats dans un ordre bien
déterminé
 Règle4: Evènement intermédiaire significatif(EIS)

Lorsque certaines actions d’une opération ne peuvent être réalisées
que lorsqu’un évènement interne est réalisé.
Evaluation:
Pour le cas d’étude donné:

 Présenter le diagramme conceptuel de flux
 Présenter le modèle conceptuel de traitement(MCT)
71
23/02/2015
MOT(Modèle Organisationnel de Traitements)

 Permet d’effectuer une représentation qui tient compte des contraintes
et des règles organisationnelles de l’entreprise
 Il répond aux questions suivantes:
o Qui fait l’activité?
o Quand est faite l’activité?
o Ou est faite l’activité?
 Les opérations sont remplacées par des procédures fonctionnelles
 Les évènements et les résultats du MCT sont gardées

 Il introduit la notion de poste de travail
 Un poste de travail est un lieu qui regroupe les activités d’un ou
plusieurs acteurs internes avec le matériel nécessaire( des vendeurs sur un
poste de facturation dans un magasin; un lecteur de badge;…)
Pour résumer un MOT précise:

 Les relations entre ressources humaines et postes de travail.
 Les tâches à réaliser sur chaque poste de travail, avec leur ordre et
éventuellement la durée.
 La circulation des informations entre les postes de travail.
72
23/02/2015
formalisme:

 Temps(période):
On précise la date de début(H0,H+1,ensuite…), la période(tous les
jours…)
 Intervenants:
On précise les acteurs qui sont des émetteurs et des récepteurs
d’évènements ainsi que des acteurs qui exécutent des traitements.
 Extérieur:
On représente les flux externes au SI
 Type
On représente le degré d’automatisation des tâches(manuelle, automatique,
interactive)
73
23/02/2015
Exemple de MOT:
Démarche de construction d’un MOT

La construction d’un MOT se fait selon les étapes suivantes:
 Construction d’un diagramme de contexte qui représente les flux
d’information et les acteurs externes
 Construction d’un diagramme conceptuel de flux qui ajoute au
diagramme précédent les acteurs internes ainsi que les flux
échangés.
 Elaboration du MCT
 Introduction de l’analyse organisationnelle qui met en évidence le
facteur temps, procédures et acteurs et qui mène à la construction
d’un MOT
74
23/02/2015
Evaluation:
Pour le cas d’étude donné précédemment:

 Présenter le modèle organisationnel de traitement(MOT)
MPT(Modèle Physique de traitements)

 Représente l’ensemble des programmes informatiques assurant
l’exécution des tâches automatisées.
 Il est organisé en une architecture technique de programmes.
 Le MOT spécifie l’enchaînement du processus de point de vue de
l’utilisateur, alors que le MPT représente la solution technique de
construction du logiciel.
 Ces programmes sont souvent appelés unités de traitements,
transactions
75
23/02/2015
 Autres modèles de merise

o MOD(Modèle Organisationnel de données):
Il complète le niveau conceptuel en s’ intéressant:
• Au choix des informations à mémoriser informatiquement(par le

SII)
• A la quantification des informations à mémoriser (volume et durée
de vie).
• A la répartition des données informatisée entre unités
opérationnelles.
La quantification prend en compte:

 Le volume: taille et nombre de chaque élément
 La durée de vie: statistiques sur le nombre minimum, maximum et le
moyen d’occurrences pour chaque entité et chaque association.
Exemple:
A chaque commande de produit, on va ajouter des éléments dans la table
ligne_commande contenant les produits commandés.
Ces éléments pourront être détruits dès la réception de la commande, ou être
détruits après un temps à déterminer, ou conservés en permanence dans une
logique d’archivage.
76
23/02/2015
Le MOD assure la répartition des données entre les unités

opérationnelles de l’entreprise.
Il s’agit de préciser les droits d’accès des différents utilisateurs
(les acteurs du MOT)
o Lecture
o Écriture
o Création
o Suppression
Chacun de ces droits s’appliquent aux entités, aux attributs, aux

associations et à leurs occurrences
o MLT(Modèle Logique de traitement):

Le MOT s’occupe du QUOI et du COMMENT de système, de point
de vue fonctionnel(celui du gestionnaire)
Le MLT s’occupe du niveaux logique en mettant en œuvre le point de
vue de l’informaticien(technique)
Le MLT prend en compte des choix techniques liés à l’architecture
logicielle , matérielle et le type de la programmation
appliquée(procédurale ou Orientée Objet)
 Architecture matérielle: précise la répartition des données et des
traitements entre les postes de travail.
77
23/02/2015
 Architecture logicielle: précise l’architecture (client/serveur), les

serveurs utilisés(SGBD, serveur d’application…), les interfaces
Homme-machine(IHM) et les algorithmes de traitement
Dans un projet d’informatique industrielle, toutes les parties concernant les

données(MCD, MLD, MPD) restent pertinentes. Pour ce qui est des
traitements, seules les parties de niveau organisationnel (MCT et MOT) restent
pertinentes.
Cette pertinence signifie qu’on retrouvera l’équivalent de ces éléments de
méthode dans UML
Par contre, le niveau informatise des traitements, MLT et MPT, perd de sa
pertinence.
 Extension de merise en merise2:

Le formalisme merise de base s’avère insuffisant pour modéliser
certaines situations ou contraintes qu’on représente par
obligation par des commentaires
Les extensions du modèle remédient aux insuffisances
mentionnées
o Agrégation
L’agrégation permet d’associer une entité à un ensemble d’entités (qui
forme une pseudo entité). Il permet de simplifier le schéma et de préciser
les contraintes.
78
23/02/2015
Exemple:
un auditeur peut évaluer au minimum 0 ou plusieurs services

appartenant à une ou plusieurs entreprises

o Entité faible/entité forte
Une entité faible ne peut être identifiée que par rapport à une autre
entité forte à laquelle elle se réfère.
Son identifiant sera composé par son propre identifiant en plus de
l’identifiant de l’entité forte.
Exemple:
On considérant num_chambre uniquement, on peut avoir des doublons

au niveau des enregistrements, Merise2 donne une autre représentation
de la cardinalité 1..1 qui devient entre parenthèse (1,1)
79
23/02/2015

o Héritage(généralisation/spécialisation)
Les deux entités Vendeur et Client partagent un certain nombre de

propriétés. Il s’avère utile de les regrouper dans une troisième entité
commune, c’est la notion d’héritage
Ce qui donne:
Généralisation: définition d’une classe générique à partir de classes

existantes.
Spécialisation : définition de sous-classes d’entités à partir d’une classe
d’origine.
80
23/02/2015
Une factorisation des attributs communs est effectuée de l’entité

générique vers les entités spécialisées.
Les entités spécialisées n’ont pas d’identifiant. Elles héritent

l’identifiant de l’entité générique.
Les entités spécialisées peuvent avoir des attributs propres.

Similarité du modèle objet: définition de sous-classes et
d’héritage
o Contraintes ensemblistes:
Elles permettent d’exprimer des contraintes sur des ensembles
d’occurrences d’entités ou d’associations.
Les contraintes peuvent concerner de 1 à n ensembles.
Les différentes contraintes d’intégrités sont la totalité,

l’exclusion, la partition et l’inclusion
81
23/02/2015

o Contrainte de totalité:
La contrainte de totalité porte sur trois ensembles A, B et C tel que l’union
de A et B doit être égale à C.
L’intersection de A et B peut être non nulle.
Exemple:
Un salarié peut être à la fois un commercial et un technicien dans une
entreprise. Il est au moins l’un ou l’autre.
o Contrainte d’exclusion
La contrainte d’exclusion porte sur trois ensembles A, B et C.
L’intersection de A et B doit être nulle.
Exemple:
Un véhicule peut être une voiture ou une moto. Il peut aussi n’être
aucun des deux.
82
23/02/2015
o Contrainte de partition
La contrainte de partition porte sur trois ensembles A, B et C.
L’union de A et B doit être égale à C.
L’intersection de de A et B est nulle.
Exemple:
Un bien à louer est soit un appartement, soit une maison. Il est
nécessairement l’un ou l’autre. Il ne peut pas être les deux à la fois.
Etude des méthodes O.O
Systèmes d’informations deviennent de plus en plus complexes.

Apparition de nouvelles technologies qui demandent des techniques de
modélisation et de développement avancées
Apparition de la Programmation Orientée Objet(POO)

Méthodes de modélisation classiques(tel que Merise) montrent des
insuffisances, ce qui mène à chercher d’autres solutions qui s’adaptent bien à
l’environnement technologiques actuel.
Apparition des méthodes de conception Orientées Objet
83
23/02/2015
Caractéristiques des M.O.O:
 Constituent une évolution des méthodes systémiques vers une plus

grandes cohérence entre les objets et leur dynamique.
 Basées sur le concept objet
 Permettent de décrire la dynamique du SI comme un ensemble
d’opérations rattachées aux objets constituant le système
 Meilleure modularité et réutilisabilité des composants du SI
 Plus proche du monde réel
Exemples de M.O.O:
 OOA(Object Oriented Analysis de S. Shlear et S. Mellor, 1979)
 OOSE(Object Oriented Software Engineering de I. Jacobson, M.
Cristerson, P. Jonson, G. Overgaard, 1980)
 OOD(Objected Oriented Design de G. Booch, 1980- 1983)
 HOOD(Hierarchical Object Oriented Design de Hood Technical
Groop, 1987)
 OMT(Object ModellingTechnique de J. Rumbaugh, M. Blaha, W.
Premerlani, F. Eddy, et W. Lorenson, 1987-1989)
84
23/02/2015
Etude de langage de modélisation UML
Apparition d’UML
 UML (Unified Modified Language ):Un langage de modélisation
objet unifié
 Une notation standard utilisée dans les développements
informatiques basés sur l’objet
 Crée par l’OMG(Object Management Group) et normalisé fin de
1997
 Issu de la fusion des méthodes Booch, OMT et OOSE
Genèse d’UML
85
23/02/2015
Cadre d’utilisation d’ UML

 UML n’est pas une méthode
o Une méthode propose un processus, qui régit l'enchaînement des
activités de production d'une entreprise.
o UML est utilisé pour modéliser la dynamique des activités d’un
processus , de décrire le rôle de ses acteurs, la structure de ses
éléments manipulés et produits
o UML est une boite à outil qui peut s’intégrer à n’importe quel
processus de développement logiciel afin d’améliorer ses méthodes
de travail
 UML est un langage de modélisation

o UML va servir comme support à une analyse basée sur les concepts objets
o UML permet d’élaborer des modèles objets indépendants des langages de
programmation
o UML contient les éléments constitutifs de tout langage, à savoir : des concepts,
une syntaxe et une sémantique.
o UML est fondé sur un métamodèle qui définit les éléments de modélisation et
la sémantique de ces éléments
o UML propose une notation graphique fondées sur des diagrammes pour
faciliter la communication et la compréhension
86
23/02/2015
 UML est un support de communication

o Sa notation graphique permet d’exprimer une solution objet
o L’aspect formel de sa notation limite les ambigüités
o UML est un langage universel, indépendant des langages d’implémentation

, des processus et des domaines d’application
Concepts de base de l’orienté objet

 Encapsulation: permet de masquer aux utilisateurs d’ un objet tous les
détails relevant de son implémentation(partie privée) et de ne laisser
accessible que la vue externe (interface)
 Abstraction: est le faite de se concentrer sur les caractéristiques
importantes d’un objet selon le point de vue de l’observateur.
 Héritage: permet le transfert des caractéristiques(attributs et méthodes)
d’une super-classe vers ses sous-classes. Il constitue un premier moyen de
réutilisation.
87
23/02/2015
 Polymorphisme: c’est la faculté de prendre plusieurs formes qui permet

à un objet de répondre différemment à la même opération
 Objet: est la représentation d’un concept abstrait du monde réel. Il
posséde:
o Une identité
o Des attributs
o Des méthodes
 Classe: contient la description des attributs et des méthodes qui

caractérisent les objets rattachés à cette classe.
Comment modéliser avec UML

 UML est un langage permettant de représenter des modèles
 Pour réussir un processus de développement qui se base sur la
modélisation UML, cette dernière doit suivre une démarche :
o itérative et incrémentale,
o guidée par les besoins des utilisateurs du système,
o centrée sur l'architecture logicielle.
88
23/02/2015
 Modéliser un système complexe revient à affiner son analyse par

étapes, favoriser le prototypage dans son cycle de développement.
 Établir une communication avec les utilisateurs qui guident la
définition des modèles à travers la spécification de leurs besoins.
 Une architecture adaptée participe au succès d’un développement
 Ph. Kruchten propose différentes perspectives, complémentaires
permettant de définir un modèle d'architecture
 Vue « 4+1 » de ph. Kruchten
89
23/02/2015
UML propose 9 diagrammes les plus utilisés qui sont complémentaires

les uns aux autres.
Les diagrammes mettent en évidence les différents aspects d’un
logiciel à réaliser:
 Aspect fonctionnel: représenté par les diagrammes de cas d’utilisation,
qui montrent les différentes fonctionnalités principales du système
 Aspect statique: représenté par le diagramme de classes pour
identifier les objets/les composants ,leurs attributs et leurs méthodes
 Aspect dynamique: représenté par les diagrammes de séquences qui
montre l’interaction entre les acteurs et le système en fonction du
temps
On cite les diagrammes suivants:
90
23/02/2015
Diagramme de cas d’utilisation

 Un cas d’utilisation (use case) modélise une interaction entre le
système informatique à développer et un utilisateur ou acteur
interagissant avec le système.
 Il décrit une séquence d’actions réalisées par le système qui produit
un résultat observable par un acteur.
 Un cas d’utilisation se base sur :
o Un diagramme schématique
o Une description textuelle: qui présente le libellé du cas, un résumé de son
déroulement, les acteurs qu’il met en jeu, le déroulement nominal de toutes
les interactions et le déroulement d’exception
Acteur:
 est une entité externe qui interagit avec le système (opérateur, centre
distant, autre système...). En réponse à l'action d'un acteur, le système
fournit un service qui correspond à son besoin
Exemple
91
23/02/2015
Lien entre cas d’utilisation:

UML fournit trois types de lien entre les cas d’utilisation:
 Lien include(utilise): c’est une relation entre deux cas d'utilisation telle que
la réalisation de l'un nécessite la réalisation de l'autre.

 Lien extend(étend): c’est une relation entre deux cas d'utilisation A et B, telle
que si A extend B cela signifie que le comportement de A peut être étendu par
le comportement de B (possibilité d’extension)
92
23/02/2015

 Lien de généralisation: : c’est une relation de généralisation d'un cas
d'utilisation B vers un cas d'utilisation A signifie que B est une spécialisation de
A.
La relation de généralisation est applicable aussi entre les acteurs
93
23/02/2015
Un acteur peut être principal, il se place à gauche du cas qui pour lui
fournit un résultat observable; ou secondaire, il se place à droite du
cas.
Les cas d’utilisation peuvent être regrouper en ensembles cohérents en
utilisant les packages
Exemple de diagramme de cas d’utilisation global
94
23/02/2015
Diagramme de classe:
 Il représente les classes intervenants dans le système
 Il fournit une représentation abstraite et statique des objets et de leurs
relations qui vont interagir pour réaliser les cas d'utilisation
 Il modélise les concepts du domaine d'application indépendamment
du langage de programmation choisi
 Classe:
o Une collection d’objets avec une structure commune, un
comportement commun et des relations identiques
o Elle possède un nom, un ensemble d’attributs qui définit l’état d’un
objet et des méthodes qui précisent le comportement de l’objet.
La classe compte contient des

attributs qui peuvent être publiques,
privés ou protégés; de même pour les
méthodes.
 Relations entre classes:

o Association: relation binaire entre deux classes
o Rôle: donne un nom à l’association
o Cardinalité: contraint le nombre d’objets liés par l’association
95
23/02/2015
Une personne peut avoir plusieurs comptes, un compte

appartient à minimum une personne, maximum deux
Une relation qui relie une classe à elle même s’appelle association
réflexive.
On peut avoir plus qu’une association entre deux classes
96
23/02/2015

o Agrégation:
Relation particulière entre classes, une classe prédominante par apport
à l’autre
 Deux types d’agrégation:
Agrégation faible: la destruction du composite est indépendante de la
destruction des composants.
Une instance de la classe de composite peut être associée à plusieurs
instances de la classe composant et inversement
Une pièce est composée de murs

Un mur peut être commun à plusieurs pièces
Un fichier peut être attaché à un ou plusieurs mail

Un mail peut attacher un ou plusieurs fichiers
Composition: la destruction du composite entraine la
destruction des composants.
97
23/02/2015
Une instance de la classe de composant ne peut être associée qu’à

une seule instance de la classe composite
Un mur est composé de briques

Une briques n’appartient qu’à un mur
Un livre contient une ou plusieurs pages

Une page est contenue dans un seul livre
o Hiérarchie de classes
Regrouper les classes qui partagent des attributs et des méthodes

en commun dans une arborescence
Généralisation: Abstraction d’un ensemble de classes en super-classe
Spécialisation: Raffinement d’une classe en des sous- classes
98
23/02/2015
Héritage:
Classe associative:
 Paramétrer une association entre deux classes par une classe
99
23/02/2015
Exemple de diagramme de classe
Diagramme de séquence:
 Il permet de représenter de façon temporelle les interactions entre
les objets
 Il représente de façon graphique la chronologie des échanges de
messages entre objets de système
 Adapté à la modélisation des aspects dynamiques des systèmes et
des scénarios complexes mettant en œuvre peu d’objets.
 Il se base sur la description textuelle des cas d’utilisation pour
réaliser les scénarios
100
23/02/2015
Eléments du diagramme:
 Acteur
 Objet
 Message
Ligne de vie
 Représentée par une ligne verticale en dessous des objets.
 Représente la période de temps durant laquelle l’objet existe
 Les objets communiquent en échangeant des messages représentés
sous forme de flèches.
Les messages sont étiquetés par le nom de l’opération ou du

signal invoqué
Période d’activité
 Correspond au temps
pendant lequel un objet
effectue une action
101
23/02/2015
Une garde:
 Condition booléenne (représentée entre crochets) autorisant ou
non l’envoi d’un message
Parfois ,on peut intégrer des instructions dans un diagramme de
séquence à l’aide de cadre d’ interaction
 alt : fragment multiple alternatives (si alors sinon)
 loop : le fragment s'exécute plusieurs fois(boucle)
 ref : référence à une interaction dans un autre diagramme
Application:
L’étude de cas concerne un système simplifié de Guichet Automatique
de Banque(GAB). Le GAB offre les services suivants:
 Distribution d’argent à tout porteur de carte de crédit
 Consultation de solde de compte, dépôt en numéraire et dépôt de
chèques pour les clients porteurs d’une carte de crédit de la banque
adossé au GAB
 Toutes les transactions sont sécurisées
 Il est nécessaire de recharger le distributeur
102
23/02/2015
Questions:
 Identifier les acteurs
 Identifier les cas d’utilisation
 Construire un cas d’utilisation global
 Décrire textuellement les cas d’utilisation
 Regrouper les cas d’utilisation obtenus en package
 Construire un diagramme de séquence qui décrit le scénario
nominal du cas d’utilisation «Retirer de l’argent »
 Donner le diagramme de classe correspondant
Bibliographie
Cette présentation est inspirée du cours « Conception des systèmes d’informations » de
Mr. A. Abdellatif, faculté des Sciences de Tunis, 2003
Systèmes d’information: Structuration, modélisation et communication, J-C Courbon,
Inter Edition 1993
L’essentiel sur Merise, Dominique Dionise, Ed. Eyrolles 1993
Modélisation Objet avec UML, G.Booch, Addison-Wasley 1994
La démarche Merise, l’étude préalable, Christophe Nicolle, Université de Bourgogne
Les dossiers techniques d’information Optimind , Le système d’information, Moreno
Cosani, Grégory Dubourdieu, Frédéric Genet, Mars 2009
https://merise.developpez.com/faq/?page=Generalites#MERISE-Qu-est-ce-que-c-est
103

Introduction Systemes Informations

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23/02/2015

Introduction aux Systèmes

ISET Nabeul 2014-2015

 Comprendre la notion du système d’information

 Découvrir l’intérêt des systèmes d’informations dans les

 Connaitre l’évolution des architectures applicatives

 Découvrir les cycles de développement de SI et les différents

 Connaitre l’évolution des méthodes de conception de SI

 Etudier une méthode de conception de 2ème génération.

2. Evolution des systèmes d’informations

3. Méthodes de conception des systèmes d’informations

4. Etude d’une méthode de la 2ème génération(Merise)

5. Etude d’un langage de modélisation de la 3ème génération (UML)

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Introduction aux systèmes d’informations

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Relations un employé est rattaché à un service

Propriété des relations date d’entrée au service,

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 L’environnement externe agit sur un système défini moyennant un

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11 Jihen HEDHLI 10/2014

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12 Jihen HEDHLI 10/2014

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13 Jihen HEDHLI 10/2014

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 Contribuer de manière efficace à la performance de l’entreprise

 Assurer la bonne communication avec l’environnement ainsi que

14 Jihen HEDHLI 10/2014

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• Chaque sous système apporte des services à l’autre.

15 Jihen HEDHLI 10/2014

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16 Jihen HEDHLI 10/2014

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Besoin de spécifier le rôle de chaque sous système

17 Jihen HEDHLI 10/2014

Introduction aux systèmes d’informations

18 Jihen HEDHLI 10/2014