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Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou

Faculté des Sciences Biologiques et des Sciences


Agronomiques
Département des Sciences Agronomiques

Fertilisation
Master Science du sol

Sophia MOUAS-
BOURBIA
Plan du cours
 Introduction
 Les éléments nutritifs dans les sols
 L'azote du sol
 Le phosphore du sol
 Le potassium du sol
 Les éléments nutritifs secondaires
 Les oligoéléments
 Évaluation de la fertilité des sols
 Les lois théoriques de la fertilisation minérale
 Mode et période d'application des engrais
 Le calcul de la fumure
 Les amendements organiques
 La fertilisation en agriculture biologique
 Agriculture durable
Introduction

 Accroissement de la population
mondiale et situation alimentaire
 Nécessité d'augmenter la
production agricole versus
surfaces agricoles limitées
 Intensification de la production versus
problèmes environnementaux
 Intensification de l'agriculture :
 génétique - chimique - mécanique
Révolution verte

Génétique:
- sélection de matériel végétal:
Variétés à haut rendement mais exigeant de forts intrants
Chimique :
- Utilisation des engrais chimiques
- Lutte contre les ennemis des cultures
Mécanisation
- Utilisation de machines agricoles
- Développement de l'irrigation
Cette triple révolution a permis aux pays les plus
développés d'atteindre le stade d'intensification grâce
auquel ces pays peuvent couvrir leurs besoins mais
encore exporter. C'est l'agriculture conventionnelle.
Quelques concepts liés à la fertilisation

 Fertilité : aptitudes d'un sol à produire des récoltes en fonction de


ses qualités intrinsèques et des techniques culturales utilisées

a- Fertilité actuelle : c'est l'aptitude à produire dans les


conditions actuelles des cultures et qui se mesure par
les rendements obtenus.
b- Fertilité potentielle : C'est l'aptitude à produire dans les
conditions optimales de nutrition par suite de
l'action de l'homme sur les facteurs modifiables de
la fertilité et qui se mesure par le rendement
maximum.
Pour bien raisonner la pratique de la fertilisation , il est
nécessaire d'étudier 3 éléments qui constituent un système
complexe spécifique de chaque localité ou de chaque zone
climatique : La plante - Le sol - L'engrais
Les piliers de la fertilisation

 La plante : quels sont ses besoins ?

 Le sol : que peut-il fournir ?

 Les engrais :
• Combien (doses d'apport)?
• Quand (période d'application)?
• Comment (mode d'apport)?
Engrais + produits phytosanitaires=
augmentation des rendements
Les enjeux de la gestion durable
des éléments nutritifs

 Grandes quantité d'engrais qui s'échappent dans l'atmosphère, dans les rivières, lacs,
sols, eaux côtières, eaux souterraines;
 Conséquence : excès de nutriments dans l’environnement;
 Fabrication des engrais : source de GES.
 300 ans environ de ressources estimées pour P et pour K dont 100 ans de réserves
économiquement exploitables en phosphates et en sels de potassium .
 En parallèle prés d'un milliard de personnes supplémentaires sont désormais
victimes d'une production alimentaire insuffisante
L'agriculture éco-productive et durable
aura besoin des engrais minéraux

 Le recyclage même optimisé n'est pas suffisant pour boucler les


cycles sans épuiser les sols .

 Les surfaces agricoles et l'eau deviennent les ressources rares du


XXIème siècle leur utilisation doit être optimisée

 Les bilans des éléments nutritifs doivent être améliorés en


supprimant le plus possible les pertes vers l'eau et l'air
Fertilisation raisonnée

 Un double objectif d'efficacité et de respect de l'environnement;

 La fertilisation raisonnée est une des nombreuses composantes de l'agriculture


raisonnée;

 A partir d'objectifs de production, quantitatifs et qualitatifs, l'agriculteur calcule


l'apport de fertilisants nécessaire pour compléter l'offre du sol en éléments
minéraux et satisfaire les besoins nutritionnels des plantes;

 Le but est d'apporter à chaque culture, pour chaque parcelle, une fertilisation
suffisante et efficace et de réduire les pertes d'éléments dans l'environnement;

 L'application de ces méthodes ces dernières décénnies en France a permis la


poursuite du progrés des rendements et s'accompagne d'une diminution de
l'utilisation des fertilisants à l'hectare.
Les éléments nutritifs dans
les sols
Les éléments nutritifs dans les sols

• Eléments requis dans la nutrition des plantes: Carbone,


hydrogène, oxygène, azote, phosphore, et soufre sont les
éléments composant les protéines.

• En plus de ces 6 éléments nutritifs, 15 autres sont essentiels à


la croissance des plantes: Ca, K, Mg, Fe, Mn, Mo, Cu, B, Zi, Cl,
Na, Co, Va, Si.

• Tous ne sont pas indispensables pour toutes les plantes, mais


il a été montré que tous sont essentiels pour certaines
plantes.
• Le carbone, l'hydrogène et l'oxygène contenus dans les
plantes proviennent du CO2 et de l'eau.

• De nombreux facteurs agissent sur la composition minérale


des plantes. Cette composition a été dans certains cas
utilisée comme base pour formuler des plans de fumure.

• Importance des facteurs du sol comme la lixiviation, la


fixation des éléments nutritifs, le blocage de certains,
efficacité de certaines plantes à prélever des éléments
nutritifs...
Les besoins des cultures classent les éléments nutritifs en:

 les éléments majeurs (plusieurs dizaines de kg/h)


 les éléments majeurs essentiels N,P,K)
 les éléments majeurs secondaires (Ca, Mg, S)

 les éléments mineurs ou oligoéléments (Fe, Zn, Mn, Cu,


B, Mo... ) (quelques dizaines de g/ha)
L'azote
Rôle de l'azote

*Azote
r

Élément essentiel de la biomasse végétale;


Rôle fondamental dans la composition des tissus;
Constitution des protéines des cellules végétales, des chloroplastes des
feuilles;
Constitution du noyau des cellules et celle des réserves de la graine;
Intervient dans la plupart des réactions biochimiques, catalysées par des
enzymes qui sont souvent des protéines;
Premier élément sur le plan quantitatif.
Cycle de l’azote dans les sols
L’azote

 • L’Azote dans la nature

• Le gaz N2, 78% de l'atmosphère, est l'ultime source d’ azote utilisée


par les plantes, MAIS, les végétaux à l'exception des légumineuses
(luzerne, trèfle, pois...) sont incapables de l'assimiler tel quel. Il doit
préalablement être transformé en nitrate (NO3);

• Contrairement au calcium, au potassium et au phosphore, l'azote que


l'on trouve dans le sol ne provient pas de la dégradation de la roche
mère.
L'azote dans les sols
 Les formes d'azote dans le sol

 L'azote est sous forme organique (humus), minérale (ammonium NH4+, nitrate NO3 -),
gazeuse;

 L'azote organique = résidus des récoltes précédentes, engrais organiques et doit être
transformé par les bactéries présentes dans le sol en nitrates pour être utilisable par les
plantes; c'est ce qu'on appelle la minéralisation;

 L'essentiel de la nutrition azotée des plantes est assurée par les nitrates;

 >Cet ion est mobile et circule avec la solution du sol vers les racines de la plante.
Formes d'azote dans les sols
 Les processus de transformation de l'azote :

• La fixation de l'azote diatomique N2

• La nitrification

• La dénitrification.
La fixation de l'azote correspond à la conversion de l'azote atmosphérique en
azote utilisable par les plantes et les animaux.
Fixation non symbiotique par des bactéries:
• aérobies : azotobacter
• anaérobies : clostridium
Fixation symbiotique: Association d'un micro-organisme du sol avec une
plante hôte; les légumineuses avec une spécificité des
espèces :
• Rhizobium japonicum = soja
• Rhizobium meliloti = luzernz
• Rhizobium trifoli = trèfle
La réaction chimique type est:
Minéralisation de l'azote dans les sols

 Décomposition de la matière organique fraiche ou évoluée du sol en


éléments minéraux sous l'action des micro- organismes:

 L'ammonification est composée de 2 réactions consécutives


Une réaction d'hydrolyse enzymatique

R- NH2 + H20 R-OH + NH3 + énergie

Une réaction chimique de neutralisation


>La nitrification: est un processus
d'oxydation enzymatique de
l'ammonium qui
se produit en deux étapes:
>La nitritation sous l'action des
nitrosomonas

> La nitratation sous l'action des


nitrobacters.
Pertes gazeuses de l'azote
>La dénitrification
Lorsque les sols sont
inondés, la concentration en O2
diminue, c'est la décomposition
anaérobique qui prend place.
Certains micro-organismes ont la
capacité d'utiliser l'oxygène des
nitrates et des nitrites avec
libération de N2. C'est une perte
d'azote
Pertes de l'azote

> Volatilisation

>Perte d'azote par volatilisation du


NH3 de la solution du sol.
>Favoriser par les pH alcalins, les
conditions anaérobies, la
sécheresse.
> Perte jusqu'à 15% de la teneur en
ammonium du sol.
Pertes de l'azote

>La fixation de l'ammonium

>L'ion ammonium est fixée en


position inter foliaire par les
argiles du sol.
>Peu d'impact sur la fertilisation
azotée.
Pertes de l'azote
>Par érosion : par entraînement
des particules du sol par l'eau
ou le vent. Les quantités
perdues dépendent de
l'intensité des processus
d'érosion.

>Par lixiviation : par


entraînement en profondeur de
l'azote nitrique.

>L'importance des pertes par


lixiviation dépendent de la
perméabilité du sol et de sa
capacité de rétention en eau, et
du bilan hydrique.
>La réorganisation ou
l'immobilisation temporaire
de l'azote.

>Les micro-organismes du sol


utilisent l'azote du sol pour leur
propre besoin de croissance.

> L'azote minéral retourne dans la


fraction organique de l'azote.

>Elle est importante lors d'apport


de matières organiques à C/N
élevé.
Gains et pertes d'azote dans le sol
L'azote dans le sol peut
être perdu par:
Les processus *La dénitrification :
entrainant Les pertes par
l'enrichissement du sol dénitrification peuvent
en azote sont plusieurs : représenter 10 à 15%
^Processus de nature de la production
annuelle d'azote
biologique dont la
nitrique.
fixation symbiotique et
non symbiotique. *La volatilisation: Elle
Minéralisation de la est en relation avec la
matière organique. nature du sol, les
apports d'azote et les
* Apports par les
facteurs de
engrais, eaux
l'environnement.
d'irrigation, les
retombées *Les pertes par
atmosphériques. lessivage .
*Les exportations par
les récoltes (fruits,
feuilles).
Les carences et excès en azote dans
la plante
Carence et excès

L'excès d'azote se
caractérise par :
*Une décoloration
des feuilles *Une croissance
commençant par les exagérée de la
plus anciennes biomasse végétale.
puisque l'azote est le Les arbres semblent
principal constituant vigoureux mais
de la chlorophylle. produisent peu de
*Chute prématuré fleurs et donc de
des feuilles. fruits. Les céréales
Une croissance versent.
végétale faible au *Un retard de
printemps. maturité des fruits.
*Diminution de la *Les cultures sont
floraison, de la sensibles à l'attaque
fructification et de la des insectes suceurs
récolte de sève comme la
cochenille.
Fertilité azotée des sols
>La fertilisation azotée se base
sur une évaluation de la
fertilité azotée des sols qui
résulte de l'action des micro¬
organismes qui transforment
l'azote organique en azote
minéral.
> La vitesse de minéralisation
est modifiée par le type de
sol, la quantité et la qualité
des MO, les précédents
culturaux, le contexte
climatique et ceci en fonction
des périodes de l'année.
Techniques de mesure de la fertilité
azotée des sols

>Les essais culturaux.

>Les tests microbiologiques.

>Les analyses chimiques.


>Les tests culturaux:
>La plante constitue le meilleur
intégrateur de la fertilité azotée
des sols.
> Utilisation des mesures de
rendement :
>RR = Rendement obtenu sans
apport d'azote/Rendement
obtenu avec un apport d'azote
*100
>Avec analyse du végétal par
diagnostic foliaire
>Les tests microbiologiques:

^Incubation des sols à une


température donnée, à une
humidité optimale (28°C et
80% de la capacité de
rétention en eau).
>En 4 semaines d'incubation
une information est obtenue
sur la fertilité azotée du sol.
>Les tests chimiques:

> L'azote hydrolysable : fraction


de l'azote total du sol
susceptible d' être minéralisé et
devenir disponible pour les
plantes. Méthode de Mc Lean
(1966), Stanford et Smith
(1972).

>Analyse des nitrates dans le


sol.
La fertilisation azotée
>Bilan prévisionnel : différence
entre les besoins des cultures et les
apports naturels d'azote
(application pratique lors du calcul
du plan de fumure).

> Souvent la totalité de la fumure


azotée n'est pas utilisée par la
culture : calcul du coefficient réel
d'utilisation de la fumure azotée.

>CRU= N prélevé par le végétal/


quantité d'engrais apporté *100.

CRU varie avec la nature du sol, la


culture, le type d'engrais.

>38à 52% pour l'orge, 55 à 69%


pour la pomme de terre.
Le potassium
Rôle du potassium dans la plante
Turgescence de la cellule et
régulation de l'économie de
l'eau des plantes (régulation des
stomates).
Résistance des plantes au gel et
à la sécheresse, c'est un
activateur du système
enzymatique.

Transfert des assimilas vers les


organes de réserve (bulbes et
tubercules).

 Résistance aux maladies.


2ème élément sur le plan
quantitatif, parfois à égalité
avec l'azote.
Le cycle du potassium dans les sols
Formes du potassium dans le sol
>Pour raisonner la fertilisation
potassique, il est nécessaire de
connaître la dynamique du
potassium dans le sol.
> Dans le sol, le potassium se trouve
sous cinq formes principales de
valeur inégale pour la plante:
• le potassium dans la solution du
sol,
• le potassium adsorbé,
• potassium non échangeable,
• le potassium à l'intérieur des
réseaux cristallins.
• le potassium organique
Le potassium dans la solution du sol
Il est directement absorbé par la
plante.
^Fraction du potassium la plus
faible et la plus variable dans le sol

> La vitesse de réapprovisionnement


de la solution du sol en potassium
est une caractéristique intrinsèque
du sol. Cette capacité est appelée le
"pouvoir tampon".
> Quand les plantes puisent leurs
besoins en potassium du sol par
absorption racinaire, les sols
argileux réapprovisionnent plus
rapidement la solution du sol en cet
élément que les sols sableux.
Le potassium échangeable
> c'est le potassium , adsorbé par
les charges négatives de la
capacité d'échange cationique du
sol ou complexe adsorbant.
>Le potassium assimilable
correspond à la quantité de K+ de
la solution du sol et celle
adsorbée sur le complexe
d'échange et qui est extractible
avec une solution d'acétate
d'ammonium normale et neutre.
>Le potassium assimilable est un
très bon indice de la disponibilité
du potassium.
Le potassium non échangeable
>Le potassium non échangeable
qui correspond au potassium
non extractible par des extractifs
comme l'acétate d'ammonium.
> Il occupe plusieurs
compartiments du sol et est mal
défini.
> Cette fraction non homogène
correspond à l'existence d'un
pouvoir fixateur à l'égard du
potassium.
>Le potassium de réserve: C'est le
potassium des minéraux potassiques.
Mica - Feldspaths - illites.

^ Le potassium organique: Contenu dans


les résidus de cultures parfois en
quantités importantes et se comportant
à l'identique d'un engrais potassique.

^ Le potassium des résidus végétaux est


presque exclusivement du K+ libéré
dans le sol dés la mort des cellules.

^ La minéralisation de la matière
organique n'a donc pas d'influence
dans ce cas.
Equilibre entre les différents pools du
potassium

Figure : Les échanges entre les différentes formes de K+ (Mhiri, 2002).


Fixation et libération du potassium
Le potassium de la solution
du sol est soumis à un piégeage à
l'intérieur des feuillets d'argile.
L'intensité de la fixation est liée
> à l'alternance dessiccation-
humectation qui favorisent des
réorganisations structurales avec
fixation de potassium.
>à la quantité et la nature des
argiles.
La libération de K+ a lieu
lorsque le pool assimilable s'appauvrit
en potassium.
Symptômes de carence ou toxicité en
potassium

•Taches chlorotiques
partant du limbe pour
atteindre les tissus
interner vairés.
Taches qui brunissent Les cas de toxicité en
et se nécrosent sur potassium sont rares.
feuilles âgées. Consommation de
Mauvaise floraison et luxe par les plantes
fructification.
Fruits mous, de taille
irrégulière, mal
colorés.
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La fertilité potassique des sols

Elle est déterminée par 2


méthodes :

> Le test cultural.

> RR = Rend sans potassium/Rd avec K *100.


>RR constitue un indice de fertilité.
>Analyse chimique du sol.
> Extraction du potassium
assimilable par l'acétate
d'ammonium.
> Evaluation de l'état de fertilité
potassique de l'horizon de
surface des sols du Nord de
l'Algérie (Daoud, 1997).
La fumure potassique
>Différence entre la teneur
actuelle assimilable du sol et le
niveau de fertilité optimum
recherché pour le sol.
>Elle est composée de deux
phases:

■Améliorer le niveau de fertilité


des sols (fumure de redressement);

■Entretenir ce niveau de fertilité


en compensant par des apports les
prélèvements des récoltes, les
quantités fixées, et les quantités
lixiviées (application pratique,
calcul plan de fumure).
Le phosphore
Rôle du phosphore dans la plante
Le rôle du phosphore n'est pas
aussi visible que celui de l'azote

> Transfert d'énergie (ATP);


>Transmission des caractères
héréditaires (acides nucléiques);

> Il favorise:
-la croissance
-la reproduction
-la maturation
-le développement racinaire.
>3ème élément sur le plan
quantitatif.
Cycle biogéochimique du phosphore
Les formes de phosphore dans les sols
>Le phosphore total : c'est
l'ensemble de toutes les formes
de phosphore présentes dans un
échantillon de sol qu'elles soient
minérales ou organiques.
>La teneur en phosphore total
dans la plupart des sols est
comprise entre 0.02 et 0.08%.

> Les sols dérivant des roches


ignées sont les plus riches en
phosphore total comparativement aux roches
sédimentaires
Le phosphore peu soluble
ou insoluble sous forme de :
> phosphates calciques en sols
alcalins .
>phosphates monocalciques,
dicalcique, tricalcique (Ca3
(PO4)2, apatite) leur solubilité
augmente lorsque le pH
diminue.
> phosphates de fer Fe(H2PO4)3
et d'aluminium Al(H2PO4)3 en
sols acides : leur solubilité
augmente lorsque le pH
augmente dans une certaine
gamme de valeurs.
Les formes de P dans les sols
>Le phosphore soluble : c'est le
phosphore de la solution du sol, teneur
très faible moins de 1 ppm.
>Le phosphore assimilable : c'est le
phosphore susceptible d'être absorbé
par les cultures.
>Il est mesuré de différentes façons,
principalement par des extractions
avec des acides dilués, réactifs
alcalins. Actuellement , c'est le
phosphore par la méthode Olsen qui
est retenu.
>Le phosphore en raison de sa faible
mobilité se concentre dans l'horizon
des sols cultivés
> Augmentation de P dans les sols
fertilisés avec P ex:
>Sol NF : P2O5 assimilable : 12 ppm;
> Sol cultivé F : 300 ppm ;
> culture pomme de terre 15 ppm
778ppm.
Les formes de P dans les sols

>Le P organique : dans l'humus


et autres composés organiques
(acides nucléiques,
phospholipides....).

^La teneur en P minéral est


nettement supérieur à la teneur
en P organique.
Facteurs influençant la biodisponibilité
de P dans les sols
>Le pH.

>Les mycorhizes.
> Les exsudats racinaires stimulent
les micro-organismes et la
minéralisation du phosphore
organique., la dissolution des
phosphates de fer et de calcium en
complexant le fer ou en précipitant
le calcium.

Mnfluence des micro-organismes :


la présence de micro-organismes
accélèrent la dissolution des
phosphates insolubles.
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69
>Les plantes absorbent
préférentiellement les ions
orthophosphoriques H2PO4" et
HPO42-
>Leur concentration est
inférieure au ppm dans la solution
du sol.
>L'absorption de P par les cultures
est très supérieure à cette teneur.

> Conséquence : Le P de la solution


doit être continuellement renouvelé
sinon les cultures ne peuvent se
développer correctement.
>Le maintien de cette teneur en
ions phosphoriques dépend du
pH.

>Le maximum de biodisponibilité


de P est autour de pH situé entre
5.5 et 7.0.
Symptôme de carence ou de toxicité en
phosphore
Symptômes
de carence en Toxicité
phosphore

>Feuilles vert >Les cas de


sombre qui se toxicité de
colorient en phosphore sont
pourpre, rares
violet.
>Fruits rares,
de
petites tailles,
de
mauvaise
qualité,
saveur acide
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>La teneur en ions phosphates de
la solution du sol dépend de :
>De l'immobilisation des ions P
par des réactions avec la fraction
minérale des sols.
>Des sols riches en argiles de
type 1/1, en oxydes de fer et
d'aluminium fixent le P qui
devient non disponible pour les
cultures.
>Les sols calcaires diminuent la
biodisponibilité de P. P est
adsorbé sur les fines particules
de carbonates qui se
transforment en apatite ou en
phosphates calciques insolubles
directement dans la solution du
sol.
Fertilité phosphatée
> Essais culturaux
RR= Rend sans P/Rd
avec P *100
RR constitue un indice de
fertilité
> Analyses chimiques
Les teneurs en P assimilable
dépendent du réactif utilisé.
Pour les sols calcaires :
méthode Olsen, extraction du
P assimilable par le NaHCO3 à
pH 8,5
>P olsen semble bien corrélé
avec les teneurs assimilées
par les plantes
Fumure phosphatée
> Différence entre la teneur
actuelle assimilable du sol et
le niveau de fertilité optimum
recherché pour le sol.
>Elle est composée de deux
phases:
• Améliorer le niveau de
fertilité des sols (fumure de
redressement);

• Entretenir ce niveau de
fertilité en compensant par
des apports les
prélèvements des récoltes,
les quantités;
Les éléments secondaires
Rôle des éléments secondaires
>Rôle du calcium : participe à la
construction des parois cellulaires
en les rigidifiant (absorbé sous
forme de Ca2+);

>Rôle du magnésium : noyau de la


chlorophylle (absorbé sous forme
de Mg2+);

>Rôle du soufre : le soufre est le


constituant de 3 des 20 acides
aminés nécessaires à la synthèse
des protéines (absorbé sous forme
de SO42-)
Carence en magnésium sur Carence en calcium sur
pommier tomate

Carence en calcium sur


Carence en soufre sur colza
vigne
Les oligo-éléments
Rôle des oligo-éléments
> Chaque oligo-élément possède des
rôles irremplaçables dans le
métabolisme des plantes;

> Fer et manganèse sont essentiels au


fonctionnement de la photosynthèse.

> Zinc protège la plante des stress


en condition de forte lumière et
sécheresse, intervient dans la synthèse
des protéines et amidon.

> Le cuivre renforce les parois ligno-


cellulosiques: barrière de défense
contre les pathogènes. Favorise la
fertilité des épis;

> Le bore conditionne la fertilité du


pollen.
Formes des oligo-éléments
• forme soluble.

• forme échangeable.

• - forme chélatée.
• - forme insoluble contenue dans les
argiles et les oxydes.

• forme insoluble contenue dans les


minéraux primaires.

• Les 3 premières formes sont


assimilables par les végétaux.

• Forme chélatéé > forme échangeable


forme soluble.
Assimilabilité des oligo-éléments
> Le pH

> L'assimilabilité de Fe, Mn, Zn, Cu, B diminue


lorsque le pH augmente. Celle de Mo
augmente avec le pH;

> La matière organique du sol : fournit des


composés organiques chélatants .

> acides organiques, polyphénols, acides aminés,


protéines, acides humiques, acides fulviques;

> La chélation maintient en solution les oligo¬


éléments.

> Les oligo-éléments sont en majeur partie sous


forme chélatée dans la solution du sol;

> L'effet rhizophérique: les exsudats


racinaires ont des propriétés complexantes vis-
à-vis des oligo-éléments
^Les micro-organismes :
libération d'oligo-éléments
au cours de la décomposition
de la matière organique;

>Les interactions ioniques.

>interactions positives : B - P,
Mo -P.

> interactions négatives :


Fe - P; Zn - P, Cu - P, Cu - N,
B - N, B - Ca , Mo - S.

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• État hydrique du sol: effet sur l'activité
biologique des sols et les conditions

d'aération du sol;

• La texture : sols sableux ont de faibles


teneurs en oligo-éléments.
Carence - toxicité du cuivre chez le blé
tendre
Symptômes de Symptômes de
carence toxicité

 Enroulement de la dernière Apparaissentà sur4 les


feuille feuilles
 Etranglement de la  Jaunissement des
dernière feuille feuilles jeunes s'étendant
 Décoloration blanche à toute la plante dans les
et desséchement de zones très chargées en
l'extrémité des cuivre.
 feuilles, symptôme des Feuilles: bandes jaunes
bouts blancs alternant avec des
 Epi déformés, bandes vertes puis
 épillets stériles, bouts couleur jaune citron,
blancs, jaune très pale, presque
 S A maturité les blanc
plantes restent vertes Croissance réduite
 Epis sans grains jusqu'au nanisme
recouverts de fumagine Racines épaissies,
moins ramifiées, avec
des radicelles de couleur
brune
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Carence Mn sur blé
Carence Cu sur blé
Fertilité des sols en oligo-éléments
>Analyse chimique des sols.

> Teneur en oligo-éléments.


>Ambiance physico-chimique du sol:
pH, calcaire, teneur en matière
organique.
Fumure en oligo-éléments

> Préventive : maintenir une teneur


en oligo-éléments suffisante dans
les sols.

> Curative : en cas de carence ,


procéder à une pulvérisation
foliaire.
Raisonnement de la fertilisation :
les principales lois de la fertilisation
Les lois de la fertilisation

Elles lient la réserve du sol


en éléments nutritifs, les quantités
absorbées par le végétal aux
rendements en matière sèche et à
la teneur de la matière sèche en
éléments nutritifs.
Les lois de la fertilisation
>La loi des avances.

>La loi de restitution.

>La loi du minimum ou du


facteur limitant.

>La loi des rendements moins


que proportionnels ou la loi de
Mischerlich.

>Les équilibres entre les


différents éléments nutritifs.
La loi des avances : sol bien pourvu
>On doit dans un premier temps
amener le niveau de fertilité
chimique à un seuil optimum:
constituer une réserve
d'éléments dans le sol;
>La fumure ne fournit pas d'effet
positif sur un sol pauvre :
enrichir le sol à l'avance;

>La plante dispose de l'élément


au moment voulu et en quantité
voulue au cours de la culture;

>Les réserves ont un rôle


régulateur permettant d'obtenir
un rendement plus régulier.
Sol bien pourvu: arrêt de la fertilisation?
>Loi de restitution : on doit
restituer au sol les quantités
d'éléments que les récoltes
exportent pour éviter son
épuisement (Liébig 1883).

>Est - ce suffisant? Le sol perd-il


plus d'éléments que n'en
exportent les cultures? Par
conséquent doit- on restituer
plus ou moins d'éléments que
n'en a exporté la culture ?
La loi de restitution
>Les mécanismes qui augmentent
les pertes.
>La lixiviation(nitrates, Ca, Mg, S,
moins sur K et très peu sur P)
élevée en sol nu.
>Son intensité dépend de la texture,
de l'irrigation ;
>Erosion : perte de la fraction fine
du sol riche en éléments nutritifs.
^Blocage, fixation de K,
insolubilisation de P.
> Consommation de luxe du
potassium.
Besoins de la
culture
La loi du minimum ou d'interdépendance : un facteur de croissance
peut-il limiter le rendement de tous les autres facteurs ?

>L'importance du rendement obtenu est


déterminée par le facteur qui se trouve
en plus faible quantité par rapport aux
besoins des récoltes.
> Tous les facteurs de croissance
peuvent se comporter comme des
facteurs limitants.

> Les facteurs de croissance sont


interdépendants.
>Nécessité de connaitre pour un sol
l'élément qui constitue le premier
facteur limitant.

>Le principal l'azote, eau en excés ou


absente, maladies.

>En général, c'est l'analyse de terre qui


permet de déterminer le facteur
limitant.
Interdépendance des facteurs de croissance
>Quelques définitions:
>Fertilisant : se dit d'une substance qui
augmente la fertilité d'une terre (
amendement, engrais).

> Éléments fertilisant : corps chimique


simple indispensable à la nutrition
minérale des végétaux (éléments
majeurs, secondaires, oligo-éléments);

> Matière fertilisante : produit naturel


agricole ou industrielle apporté au sol
afin de maintenir et améliorer la
fertilité de celui-ci.

> La matière fertilisante agit sur


l'alimentation de la plante ou sur
l'amélioration des caractéristiques
physico-chimiques du sol.
Exemple d'interdépendance des éléments
nutritifs
> Témoin sans engrais : 40q/ha.
>Parcelle avec 80 U N : 52q /ha.

>Parcelle avec 80 U P2O5 : 46


q/ha.

>Parcelle avec NP 80-80 : 61


q/ha.

> L'interaction entre éléments


permet à une fumure de
redoubler d'efficacité.
Facteur limitant mais aussi risque de sur
fertilisation
Evolution des sols
La loi des rendements moins que proportionnels : l'apport
croissant d'un élément fertilisant implique-t-il une
augmentation proportionnelle des rendements ?
> Quand on apporte au sol des doses
croissantes d un élément fertilisant,
les augmentations de rendement
obtenues sont de plus en plus
faibles au fur et à mesure que les
quantités apportées s'élèvent.

> Existence d'un rendement


théorique maximum qui correspond
à la dose maximale à ne pas
dépasser sous peine de faire baisser
les rendements.

>Mais la dose maximale n'est pas


forcément économique.
Insuffisance des deux lois précédentes
>Les éléments fertilisants fournis
par le sols et par les engrais ont-ils
la même efficacité ?

>La pauvreté d'un sol en un élément


pourrait etre compensée par une
dose suffisante d'engrais.

>Mais souvent de meilleurs


rendements sont obtenus en sol
riche régulièrement fertilisé qu'en
sol pauvre recevant une forte
quantité d'engrais capable de
nourrir la plante à son optimum .
>Valable pour l'azote : un sol
convenablement pourvu en
azote peut produire avec un
complément modéré d'engrais
azoté de meilleures récoltes
qu'un sol pauvre en N
minéralisable aussi forte que
soit la dose d'engrais azoté.
>De même pour les autres
éléments.
>C'est ce qu'on appelle l'effet
vieille graisse .
• Effet vieille graisse :
• L'enrichissement du sous sol ne
peut être obtenu pour des
éléments aussi peu mobiles que
le P et K que par de longues
années de fertilisation.

• Un sol enrichi par de l'humus


qui se minéralise régulièrement
libère tous les éléments
(efficacité démultipliée des
éléments majeurs).
Equilibres entre les différents éléments
nutritifs :
>Les interactions entre les éléments
peuvent- elles nuire au rendement
optimal?
>Les interactions regroupent :
> antagonisme - blocage -
précipitation réciproque- synergie.

> Antagonisme : un élément prend


la place de l'autre et
réciproquement ce qui réduit leur
absorption (Ca, Mg, K, Na, NH4+,
interchangeable sur le CAH, tout
apport de l'un d'eux réduit
l'assimilabilté des autres).
>Blocage : un élément réduit
l'assimilabilité d'un autre. La
présence de Ca bloque de
nombreux éléments.
> Précipitation réciproque :
précipitation chimique. L'anion
phosphorique précipite en
présence d'hydroxydes de fer
et d'aluminium en sol acide, et
en présence de calcium dans
les sols calcaires.
>La synergie : c'est l'action
positive que produit un
élément en présence d'un autre
Evaluation de l'état de fertilité
chimique du sol
Les méthodes
• Identification des symptômes

de déficience sur le végétal.

• Tests et analyses du tissu végétal.

• Tests biologiques (végétal ou


micro-organismes.

• Analyse chimique du sol.


Symptômes de déséquilibre nutritionnel
> Symptômes de carence ou de
toxicité.
> Observation du
comportement du végétal ou
mesure de sa croissance.
>Les symptômes peuvent être
causés par la déficience de un
ou plusieurs éléments.
^La carence en un élément
donné fait apparaitre des
symptômes plus ou moins
caractéristiques sur la plante.
Symptômes de déséquilibre nutritionnel
^Dépérissement complet de la
culture au stade plantule.
>Ralentissement de la
croissance.

y Apparition de symptômes
foliaires au cours du cycle
végétatif.

> Retard de maturité.


>Faiblesse importante du
rendement avec ou sans
symptômes foliaires.

>Mauvaise qualité du fruit.


Les carences
> Carence absolue : teneur du sol en
un élément trop faible pour les
besoins de la plante : la
fertilisation sera efficace.

^Carence relative : l'assimilabilité


de l'élément dans le sol est trop
faible, conditions qui bloquent
l'assimilabilité de l'élément
l'apport d'engrais au sol est
inefficace : pulvérisation
foliaire.

>Les carences se manifestent


surtout pendant les périodes
d'intenses besoins de la culture.
Exemple d'organes de prélèvement
>Blé à la floraison - les 2ème et
3ème feuilles.

> Orangers : printemps - feuilles


âgées de 5 à 7 mois prélevées sur
rameaux fructifères terminaux.

>Mais floraison - feuille épi mais,


prélèvement du tiers médian de la
feuille de l'épi femelle à la
floraison, apparition des soies.

> Olivier - automne - feuilles au


milieu du rameau fructifère à
hauteur d'homme.
Tests et analyse du végétal
• Test pratiqué directement sur le
terrain :
• Extraction de la sève d'une
partie du végétal sur le terrain,
addition de réactifs spécifiques
et comparaison avec les
références.
• Test réalisé pendant la période
d'intenses besoins,
généralement entre floraison et
nouaison.
• Tenir compte de la dynamique
journalière de l'élément.
Tests et analyse du végétal
Analyse du végétal :
>Elle traduit non seulement
des facteurs chimiques de
l'alimentation du végétal
mais aussi tous les facteurs
du milieu.

>C'est une méthode indirecte


de l'évaluation de la fertilité
chimique du sol
Analyse chimique du sol
>Les analyses de sol fournissent
les éléments d'information
nécessaire pour:
■ maintenir l'état de fertilité du
sol.
■ prévoir la probabilité
d'obtenir une bonne réaction
des cultures à une fertilisation
ou a un amendement.

■ recommander les quantités de


fertilisants ou
d'amendements à appliquer.
Echantillonnage du sol
> Obtention des échantillons
représentatifs.
>Le nombre d'échantillons par unité de
surface:

> hétérogénéité spatiale des propriétés


du sol.

>de l'échelle de l'étude.

>de ses objectifs.

>Un échantillonnage moyen par 2 à 8


hectares.

>La pente, la roche mère, le drainage,


le passé cultural orientent le nombre
et la localisation des prélèvements.
r

Echantillonnage
Sur le terrain :
> Eviter la lisière des parcelles.
>Profondeur d'échantillonnage en fonction
du type de sol et du système racinaire.

>Plan d'échantillonnage adapté à la forme


de la parcelle.

>Période d'échantillonnage indiquée sur le


formulaire.

> Réaliser un profil cultural; description du


système racinaire.

Outils : Tarrière
> Echantillon moyen issu du mélange de
10 à 15 prélèvements.
> Echantillon conservé dans un sachet et
étiqueté.
Echantillonnage du végétal
• Choix de la méthode
correspondant à la culture.

• Echantillonnage du végétal.

• Echantillon conservé dans un


sachet étiqueté.

• Echantillonnage du végétal avec


le sol.
Retour au laboratoire
>Séchage du sol à l'air libre, puis
tamisage à travers 1 tamis à
maille de 2mm.

> Séchage du végétal- préparation


de la poudre végétale - Analyse
de la poudre végétale.

> Choix des analyses en fonction


des objectifs.

>Cout des analyses de sol élevé,


inutile de les multiplier; pas
d'amélioration du diagnostic.

>Choix des protocoles d'analyses


Interprétation des résultats
> Vérification de la cohérence numérique et
pédologique des résultats.
> Comparaison aux normes établies pour les
éléments nutritifs dans le sol et le végétal.
> Etablissement du diagnostic de fertilité de la
parcelle basé sur :
■ Description du profil cultural.
■ Symptômes de carence observées.
■ Données sur le rendement si elles sont
disponibles.
■ Propriétés des sols.

■ Teneurs en éléments assimilables.

> Diagnostic foliaire.

> Rédaction du rapport de synthèse.


> Conseils à l'agriculteur
Calcul de la fumure
Le plan de fumure ou de fertilisation
>Le plan de fertilisation ou plan
de fumure consiste à prévoir
l'ensemble des apports d'engrais
et d'amendements sur les
différentes cultures et parcelles
d'exploitation ainsi que les
modalités et date d'apport.
>Sur une rotation complète, il
faut s'assurer que les
exportations en P2O5 et K2O des
récoltes sont compensées par
des apports sur un sol
correctement pourvu afin
d'entretenir la fertilité et les
réserves du sol.
>Un contrôle régulier par des
analyses de terre permet de
suivre la fertilité des sols (tous
les 5 ans).
10 40

44 03

30 91

>C 40
10.13 I
27 31

10
16

jhnnjfgfgn,fgh 12
Calcul de la fumure
> Le calcul de la fUmure se base sur :
■ Les besoins du végétal considéré.
■ La réserve du sol en éléments nutritifs.
> Le calcul de la fumure se décompose en
deux parties:
■ 1-PetK.
■ 2- N.

> 1-PetK:
■ Phase 1 : calcul de la fumure de
redressement : amener la teneur actuelle
du sol en P et K à un niveau optimal
(teneur optimale).
■ Phase 2 : calcul de la fumure d'entretien :
entretenir ce niveau de fertilité optimum
du sol par des apports d’engrais
correspondant aux exportations des
récoltes et aux immobilisations .
■ Phase 3 : apport de la fumure azotée au
végétal en fonction de ses besoins aux
différents stades de développement.
Fumure phospho-potassique
>La fumure phospho-
potassique tient compte des
interactions éléments- sol.
>La fumure phospho-
potassique est amenée au sol
pour maintenir une
concentration suffisante des
solutions du sol permettant de
satisfaire à tout moment les
besoins de la culture.

>Ce niveau est ensuite


entretenu par des apports
périodiques qui compensent
les quantités exportées.
La fumure azotée
> L'azote n'est pas retenu par le
sol, il doit être apporté au
végétal lors de période
appropriée.

>C'est l'élément déterminant


du rendement.

> L'apport concerne la culture


en cours, il est généralement
fractionné pour limiter les
pertes par lixiviation.
Les formules types
• En absence d'analyses de sol,
des formules types sont
proposées.

• Ce sont des données


moyennes qui ne donnent des
résultats que dans des sols
présentant de bonnes
propriétés physico-chimiques
Les engrais
Quelques définitions
>Un engrais est une substance
destinée à fournir aux plantes
par l'intermédiaire du sol, un
ou plusieurs éléments
minéraux jugés
insuffisamment abondants ou
disponibles pour nourrir la
plante.

> valeur fertilisante d'un


engrais : elle s'exprime par
sa teneur en l'élément ou les
éléments fertilisants qu'il est
chargé d'apporter.
>Un engrais de qualité a une teneur
élevée en éléments nutritifs, des
particules de calibre suffisamment
uniforme qui ne s'agglomèrent pas.
>Forme et dimension différente:
pastilles, granules, billes, cristaux,
poudre grossière ou fine.
^Existe à l'état solide, mais aussi
dissous et appliqué sous forme
liquide
Classification des engrais
> a- d'après le nombre d'éléments nutritifs
qu'ils contiennent :

> Engrais simples : contiennent un seul élément


fertilisant majeur NPK, KCl, K2SO4,
Superphosphate, TSP, Ammonitrate (NH4NO3)

> Engrais contenant 2 éléments fertilisants


majeurs ou plus quelque soit le procédé de
fabrication:

> Engrais complexe composé : mélange


chimique des éléments: obtention de granules
homogènes.

> NPK : 22-22-11; 13-13-21; 12-32-26


> NP: 28-28-0; 26-14-0.

> engrais mixtes ou mélangés : mélange


physique d'engrais simple.
>b- d'après leur origine et leur
forme :
Mes engrais organiques :
proviennent de déchets végétaux
et animaux, ils apportent NPK,
Ca, Mg, S et les oligoéléments.
Mes engrais minéraux: ont pour
origine des roches naturelles.

Mes engrais minéraux solubles.

>engrais minéraux insolubles.

>Expression des doses d'engrais:


> unité fertilisante :
>1U = 1kg de N; 1kg de P2O5,
1kg de K2O
Références bibliographiques
____r

• BAIZE D. ,2000. Guide des analyses en pédologie. 2e édition revue et augmentée. INRA Editions,
257 p.

• CALVET G. et VILLEMIN P. 1986. Interprétation des analyses de terre ITPA Ed SCPA, 15p.

• DAOUDY. 1992 Fertilisation polycopié ENSA 148 p

• GIRARD M C., WALTER C., REMY J.C., BERTHELIN J ET MOREL J.L., 2005 Sol et
environnement. Ed.Dunod, Paris. 816 p.

• GROS A. et LEVEVRE J., 1960 : Engrais, guide pratique de la fertilisation. 2è édition. Ed. La
maison rustique, Paris. 406p.

• HAVLIN J.L., TISDALE S.L., NELSON W. L AND J.D. BEATON 1986 Soil Fertility and
Fertilizers 528 pages.

• MOREL R., 1989. Les sols cultivés. Ed. Lavoisier, Paris, 373 p.

• SOLTNER D., 2003 : Les bases de la production végétale. Tome I le sol et son amélioration. 23éme
Ed. Sciences et. Techniques agricoles 472p.

• VILAIN M., 1993. La production végétale. Volume 1 : Les composantes de la production. Ed.
Lavoisier 361p.

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