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Abeille.

L’abeille visite les fleurs et tire de chacune le meilleur


itelv
INSTITUT TECHNIQUE
DES ELEVAGES
www.itelv.dz

Auteur : ZITOUNI ghania; Ingénieur spécialisée en Apiculture Avril 2014


HAMAIDI Leila & El KHEDIM Khaled (Etudiants universitaires)

Comment identifier
l’origine botanique d’un
Miel ?

Département Monogastriques —— Service Apicole


Consultez le document sur notre site web : www.itelv.dz
monogastriques@itelv.dz
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des par
Identification Miels
Analyse Palynologique ...
Résumé
La richesse de la flore mellifère en Algérie offre aux abeilles une source nectarifère
abondante variable et échelonnée, l’objectif de cette étude est de faire l’analyse
palynologique des miels dans la région de la Mitidja ce qui permet de reconnaitre l’origine de
ces derniers c’est ce qu’on appelle : La Mellissopalynologie.
Cette dernière constitue une opération importante dans ces analyses, puisqu'elle
[permet de spécifier les caractéristiques physicochimiques des miels d'une espèce mellifères à
une autre]. Pour cela (treize) 13 échantillons de miel ont été analysés selon un protocole
expérimental bien détaillé. Les résultats ont montré que les miels analysés sont issus en
majorité d’oranger et de toutes fleurs. Cette région est riche en espèces spontanées, vue la
composition pollinique variée.
Introduction
On appelle plante mellifère toute plante intéressante pour l’abeille, c'est-à-dire celle
que les abeilles visitent pour récolter du nectar, du pollen ou les deux à la fois; cet intérêt est
variable d’une espèce à une autre espèces mellifères ou pollinifères.
Le miel issu de nectar comporte les traces des plantes visitées, ce sont les grains de
pollen. Rappelons que le pollen est l’élément Mâle des fleurs, il est produit dans la partie
terminale des étamines ou l’anthère, il se présente sous forme d’une fine poussière de
plusieurs couleurs, il est récolté par l’abeille, humectées puis entassées sous forme de pelotes
dans ses corbeilles à pollen au niveau des pattes postérieures, ramenés puis emmagasinés au
niveau des cadres. Le pollen est l’aliment protéique des abeilles, et rentre principalement
dans la nutrition du couvain sous forme d’une bouillie larvaire en mélange avec le miel.

Contexte du projet
Le présent travail est consacré à l’étude des Plantes Mellifères en Algérie et
l’identification des miels algériens, afin de pouvoir caractériser les principaux miels locaux,
notamment avec les nouvelles pratiques apicoles comme la transhumance vers des peuplements
d’espèces mellifères plus dense, ce qui permet de récolter divers miels de toutes sortes d’espèces.
Il faut souligner que nous avons peu de données sur les caractéristiques de nos miels, ce domaine
reste vierge en Algérie, les analyses en général se font pour déceler la fraude.
En collaboration avec le laboratoire botanique d’El-Harrach (ENSA), deux étudiants de
l’Université de Blida, l’ITELV, par le biais du Département Monogastriques (Le Service apicole a élaboré
le protocole expérimental) en 2007 afin d’établir un calendrier mellifères qui a été d’ailleurs utilisé comme
référence dans cette étude (Poster disponible à l’ITELV & ATLAS DES PLANTES MELLIFERES en cours de réalisation).
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de l’
Objectifs Etude ...
La Mellissopalynologie est une technique utilisée pour reconnaître l’origine du miel,
elle consiste à l’analyse du pollen contenu dans le miel, ce qui permet de spécifier les
caractéristiques physico-chimique des miels d'une espèce mellifères à une autre.
Le pollen est observé au microscope reconnu et identifié puis quantifié pour pouvoir enfin
donner une appellation juste au miel. Elle apporte aussi des informations supplémentaires sur la
présence d’autres substances dans le miel, telles que les poussières, les levures…

L’étude est scindée en deux (02) parties


Etude des plantes mellifères La Mellissopalynologie
Seule la parfaite maîtrise de la première partie qui con-
1. Choix d’une zone d’étude (La région de la Mitidja) ;
cerne les plantes mellifères, permettra d’identifier les
2. Identifier les plantes mellifères dominantes de la miels. Le principe de la Mellissopalynologie repose
région étudiée ; essentiellement sur l’identification et la statistique des
pollens contenus dans une quantité déterminée de miel.
3. Etablir un calendrier de floraison de ces espèces ; Après chaque identification, il nous est possible de :
1. Etablir la liste des plantes mellifères butinées ;
4. Etudier le comportement de butinage et la
sélectivité entres les espèces butinées ; 2. Constituer une idée sur l’emplacement du rucher et
la couverture végétale qui le caractérise ;
5. Effectuer l’analyse palynologique des plantes
mellifères. 3. Dans une étape très avancée, il serait possible de
faire une identification géographique pour les miels par
reconnaissance des plantes caractérisant une ère
géographique précise.

Miel en rayon operculé


Photo : Station expérimentale Baba Ali

Abeille butinant une fleur d’Eucalyptus

Gx 100
Photo : ENSA

Cellule de Miel désoperculée

Cadre de Miel
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La Méthodologie
Tracée
Expérimentale
Première partie : L’identification des Plantes Mellifères

Matériel Méthode
Microscope équipé d ’un appareil photo
* Les échantillons de fleurs mellifères sont
récoltés et identifiées (Nom scientifique et
commun). En parallèle un suivi sur terrain permet
de noter les observations suivantes :
1. La période et la durée de floraison;
2.Le comportement de butinage : Observation
des abeilles (Fleurs plus visitées que d’autres, et le
Etuve pour séchage des lames portant
les échantillons
butinage de nectar ou de pollen). Exemple :
Fleur d’Oranger (Citrus sinensis)

Bouton florale
Lames et lamelles

Micropipette
Photo : ITELV

Bain-marie

Photo: Verger à Sidi Moussa


Période de Floraison : Mars - Avril Intensité de Butinage : ++++
Densité de peuplement : ++++ Intérêt : Nectar (très parfumé) & Pollen

* L’échantillonnage doit être faite juste avant


l’ouverture du bouton florale avec précaution pour
éviter la contamination avec d’autres pollens
Opération d’extraction du pollen
(usage de sac en plastique pour chaque espèce, et bien
fermer). Les fleurs cueillies sont disposées dans des
Produits utilisés béchers contenant de l’eau pendant 24h au
laboratoire pour permettre aux boutons floraux de
* L’éther chloroforme; s’ouvrir à l’abri du courant d’air.
* Glycérine gélatinée de Kaiser; * Extraction du pollen de référence de chaque
* Eau distillée; fleur, prélever le pollen frais à partir des anthères
* Un lut quelconque; sur une lame porte objet au moyen d’une goutte
* Echantillons de fleurs frais; d’éther ou chloroforme, sécher à l’étuve puis
* Sacs en plastique pour la récolte des échantillons; inclure une goutte de glycérine déposée sur une
lamelle que l’on pose avec précaution pour éviter
* Béchers;
la présence de bulle d’air, la préparation est
* Alcool 90°C; luttée, observée au microscope, le pollen identifié est
* Coton. photographié pour servir de référence lors de la Mellissopalynologie.
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Deuxième partie : La Mellissopalynologie où Analyse Pollinique du Miel

Matériel Méthode
En plus du matériel cité dans la première * Peser 10g de Miel bien homogénéisé et
partie, cette deuxième partie nécessite : dilué ensuite dans 10ml d’eau distillée
(mélanger manuellement puis magnétiquement jusqu’à
dissolution complète).
* Centrifuger l’échantillon pendant 10 minutes à
3000 tours/minute.
* Observer et noter l’importance du culot (faible ou
important). Rejeter le surnageant
* Ajouter de nouveau 10ml d’eau agiter
magnétiquement et centrifuger pendant 5 minutes.
* A l’aide d’une micropipette, prélever une goutte
du culot et l’étaler sur une lame porte objet.
Centrifugeuse avec tubes (capacité ≈ 100ml) * Sécher à l’étuve à 35°C.
* Après séchage, monter entre lame et lamelle
Balance analytique
avec une goutte de glycérine.
Spatule
* Observation et lecture sous microscope du
pollen: Reconnaître le pollen observé en se
référant aux observations précédentes du pollen de
référence (la mémorisation des pollen se fera avec le
Solution
d’Acide temps et la pratique).
sulfurique
Pipettes Micropipettes
* Effectuer le dénombrement du pollen de chaque
espèce et déterminer les classes de fréquences :
la détermination des classes de fréquences repose
sur le traitement de 200 à 300 grains de pollen, 200
pollen pour le spectre pollinique pauvre en espèces et
Cellule de Thomas ou de Malassez
300 pour le spectre pollinique riches en espèces.
Echantillons de miel
* Expression des résultats en classe de fréquence :
les pollens sont identifiés et groupés :
Remarque :
1. Pollen dominant : plus (+) de 45% de pollen;
En ce qui concerne le miel de miellat,
l’observation sous microscope permet de déceler 2. Pollen d’accompagnement : 15 à 45% de pollen;
les indicateurs de miellat (algues, spores de 3. Pollen isolé important : 3 à > 15% de pollen;
champignon, levures). 4. Pollen isolé rare : moins (-) de 3%.
Dans ce cas on peut estimer le pourcentage (%)
du miellat dans le miel par rapport entre Un miel de nectar est dit miel d’une espèce
le nombre d’indicateur de miellat et le nombre
donnée, lorsqu’il contient du pollen
de pollen des plantes nectarifères.
dominant à 45% et plus (+). Lorsque’ on ne
Si ce rapport est supérieur > ou égale = à 3, trouve pas de pollen dominant, il est dit
le miel est considéré comme un miel de miellat.
multi-floral.

Remarque importante :
Il a été prouvé par la Commission Internationale de Botanique Apicole que les anthères des fleurs de
quelques variétés de Citrus sont généralement stériles, c’est pourquoi, il existe des miels de Citrus
dans lesquels le pollen n’est présent qu’avec une fréquence de 10—20%
(Rouveaux et Abed,1970 cité par Hamadene,1989).
Cette constatation nous permet de classer ce miel sous l’appellation « Miel d’Oranger ».
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La
Zone d’ Etude : Mitidja Consultez Abeille. Itelv n° 1

Résultats Acquis
Travail réalisé sur la Fleur Travail réalisé sur les Miels
L’identification des Plantes Mellifères La Mellissopalynologie
Extraction du pollen Identification et quantification du pollen

1. Elaboration d’un Poster des Plantes Treize (13) échantillons de miel ont été
Mellifères en deux (02) panneaux réceptionnés avec des appellations
présumées (données par les apiculteurs).
Une fiche d’échantillonnage est
renseignée à la réception portant les
informations suivantes :
Site du rucher
Date de récolte
Flore dominante.

Les manipulations sur le miel sont


effectuées en se référant au pollen de
référence à chaque fois, ce qui permet
de reconnaitre l’origine florale du
2. Création d’un pollen contenu dans le miel.
Après identification, un dénombrement
des grains de pollen de chaque espèce
Atlas Pollinique est effectué afin d’établir le spectre
pollinique et donner une appellation
des juste au miel analysé.
Plantes Mellifères

Remarque :
Certains grains de pollen sont difficiles à
extraire car peu abondant ou situé en
profondeur de la Fleur.
Ce travail n’est qu’une ébauche car ne
contient que les espèces les plus
dominantes dans la région de Mitidja.
À suivre…
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Références bibliographiques
1. ALPHANDERY R., 1992 : La route du miel
In: Le grand livre des abeilles et de l’apiculture
Revue française d’apiculture n° 380. p130.

2. DEMIANOWICZ Z., 1976 : La flore mellifère: base de l’apiculture.


Edition. apimondia

3. JEANNE F., 1993 : Le miel: éléments d’analyses


Bulletin technique apicole. 1993, 20(4), 84, 167-170 In JEANNE F. 1996. Guide pratique
de l’apiculture PP; 210A-210H

4. JEANNE F., 1993 : Le pollen : Aspect chimique


Bulletin technique apicole. 1993, 20(1),19-22 In JEANNE F., 1996. Guide pratique de
l’apiculture PP; 305A-308

5. LOUVEAUX J, MAURIZION et al 1995 : Méthods of palynology


International commission of bee botany of l’UBS PP 1-18.

6. LOUVEAUX J, MAURIZION A et VORWOHL G, 1970 HANIFI, S, 1983 :


Commission international de botanique apicole de l’UISB.
Les méthodes de la Mélisso-palynologie. Apidologie 1 n°2, p 211-227, INRA (1970).

7. PHILLIPE MP, 1988 : La pollinisation par les abeilles.


Edition Edissud, Aix en Provence, 356P.

8. PONS A., 1958 : Le pollen : que sais-je ?


Presse universitaire de France. Page 125.

9. RABIET E., 1981 : Plantes mellifères, plantes apicoles.


Rapport entre les plantes et l’abeille domestique.
Edition RABIET. E page 144.

10. RABIET E., 1989 : Lois de butinage.


Revue française d’2piculture n°380. page 130.

11. RENAULT et al 1982 : Spores et pollen.


Edition Neuchâtel. Suisse. page 192-194.

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