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Nikolaï Rimski-Korsakov

 .Né le 6 mars 1844 (18 mars 1844 dans le calendrier grégorien)


à Tikhvine et mort le 8 juin 1908 (21 juin 1908 dans le calendrier grégorien)
à Lioubensk, fut avec Tchaïkovski l'un des plus
grands compositeurs russes de la seconde moitié du XIXe siècle. Il fit partie
du « Groupe des Cinq » et fut professeur de musique, d'harmonie et
d'orchestration au conservatoire de Saint-Pétersbourg.
 Il est particulièrement connu et apprécié pour son utilisation de thèmes
extraits du folklore populaire ou des contes, ainsi que pour ses
remarquables talents en orchestration, qui lui valent souvent le titre de
« magicien de l'orchestre »1,2. Il eut une influence importante sur la plupart
des compositeurs russes, mais aussi étrangers, de la fin du XIXe siècle au
début du XXe siècle. Ses œuvres les plus emblématiques
sont Schéhérazade, Capriccio espagnol, La Grande Pâque russe, Le Coq
d'or, La Légende de la ville invisible de Kitège et de la demoiselle
Fevronia et Le Vol du bourdon.
 « Il possède un style cristallin, fondé sur l'utilisation des couleurs
instrumentales de chaque instrument de base, à travers un cadre
clairement défini, une écriture et une orchestration issue
de Glinka et Balakirev, Berlioz et Liszt. Il a su passer ces idées à deux
générations de compositeurs Russes de Liadov, Glazounov,
à Miaskovski, Stravinsky et Prokofiev, qui furent aussi ses élèves, et son
influence est évidente, bien que moins prononcée, dans la musique
orchestrale de Ravel, Debussy, Dukas et Respighi3. »
2.la suite musicale :
Une suite, en musique, est un ensemble ordonné de
pièces instrumentales ou orchestrales jouées en concert plutôt qu'en accompagnement ;
elles peuvent être extraites d'un opéra (Les Indes galantes), d'un ballet (Casse-noisette),
d'une musique de scène destinée à une pièce de théâtre (L'Arlésienne) ou à
un film (Lieutenant Kijé) ; elles peuvent aussi être une pièce originale (Suite Holberg, Les
Planètes).
À l'époque baroque, la suite était assez précisément définie, avec des pièces unifiées
par tonalité et était constituée de danses parfois précédées par un prélude ou
une ouverture. Elle était également connue sous l'appellation « suite de danses », « ordre »
(terme privilégié par François Couperin et quelques autres) ou « partita » (surtout en
Allemagne), parfois même « sonate ». Au XVIIIe siècle, le terme « ouverture » peut faire
référence à la suite entière, comme dans les suites orchestrales de Jean-Sébastien Bach.
 Le concerto :

Historique
L’origine du terme contient deux courants parallèles et complémentaires de son
histoire. Concertare qui englobe l’idée de rivaliser, de se quereller, de lutter notamment en
paroles, se différencie de conserere qui a une signification de lien, de jonction mais qui peut
être aussi l’idée de mettre aux prises. La première acception détermine la base du concerto
de soliste d’essence virtuose alors que la deuxième suppose l’égalité des partenaires dont
le nombre et la fonction ne sont pas délimités : c’est le principe du concert à la française. Le
concerto, dont la naissance est liée à celle du style concertant vers le début du XVIIe siècle,
lorsque l’apparition de la basse continue généralise l’usage de la monodie accompagnée,
succédant au style polyphonique à l'honneur depuis le Moyen Âge, repose sur la notion de
dialogue préférée à celle de continuité du langage polyphonique.
Le terme concerto s’appliqua d’abord à des pièces religieuses mêlant voix et instruments
(Concerty ecclesiastici de Lodovico Grossi da Viadana, Petits Concerts spirituels d’Heinrich
Schütz par exemple). Le concerto a donc des origines vocales par la mise en vedette d’un
personnage, par un jeu de répliques, d’alternances avec l’ensemble, mais aussi par
l’improvisation et l’ornementation laissées au soliste. Le concerto purement instrumental qui
se développe en Italie durant la seconde moitié du XVIIe siècle prend tout d’abord la forme
d’un dialogue entre un petit groupe d’instruments solistes (le concertino ) et la masse de
l’orchestre, ou ripieno, dite encore « concerto grosso », terme qui finit par définir le genre
lui-même…
On en distingue deux sortes, selon leur destination : le concerto da chiesa (concerto
d’église), de style sévère et grave, composé de quatre mouvements dans l’ordre lent-vif
(fugué) -lent-vif, et le concerto da camera (concerto de chambre), à usage profane, de
caractère plus léger, et beaucoup plus libre dans la forme, comprenant de nombreuses
danses.
Les trois musiciens à l'origine du concerto furent Arcangelo Corelli (1653-1713), Giuseppe
Torelli (1656-1709) et Antonio Vivaldi (1678-1741), que suivirent quelques compositeurs à
peine moins brillants parmi lesquels Giuseppe Tartini (1692-1770), Francesco
Geminiani (1678-1748), élève de Corelli et d'Alessandro Scarlatti, ou encore Pietro Antonio
Locatelli (1695-1764).
À travers ses concertos, Vivaldi contribua à l'établissement de l'une des premières
caractéristiques de cette forme, qui allait être reprise au cours des siècles suivants : son
utilisation comme démonstration du jeu des virtuoses. Le concerto pour violon a aussi
fortement influencé l'évolution de la technique du violon, par l'écriture inter-cordes et la
mise au point de différentes techniques d'archet. Vivaldi fut le premier compositeur à utiliser
systématiquement la forme du ritornello, qui devint par la suite une norme pour les
mouvements rapides des concertos. Le ritornello était une section qui revenait dans
différentes tonalités et était jouée par l'orchestre entier. Elle alternait avec des sections
dominées par le soliste (épisodes) qui, dans son œuvre, étaient souvent de véritables
exercices de virtuosité. Il établit pratiquement le format ternaire du concerto
(allegro, andante, allegro) et fut parmi les premiers à introduire des cadenza pour solistes.
Le véritable initiateur de la formule et de son succès est Antonio Vivaldi (cependant,
Giuseppe Torelli en reste l'inventeur), auteur de très nombreux concertos pour une grande
variété d'instruments (violon, violoncelle, mandoline, flûte, hautbois, etc.). Beaucoup de ses
contemporains devaient lui emboîter le pas, avec plus ou moins d'originalité.
Certains sont des novateurs : Haendel avec ses concertos pour orgue, Jean-Sébastien
Bach avec ses concertos pour 1 à 4 clavecins. Ce dernier écrit même le Concerto Italien où
son génie lui permet de faire jouer au seul claveciniste une partie de soliste, en opposition
avec une partie de tutti.
La période classique voit, entre autres, l'explosion du nombre de concertos de Joseph
Haydn et surtout Wolfgang Amadeus Mozart :
 concertos pour piano ;
 concerto pour flûte et harpe ;
 concertos pour violon ;
 concertos pour clarinette ;
qui sont parmi ses chefs-d'œuvre. Beaucoup d'autres compositeurs de cette époque
œuvrent pour le genre, comme Karl Ditters von Dittersdorf, Franz Anton
Hoffmeister et Johannes Matthias Sperger, et permettent à beaucoup d'instrumentistes - et
d'instruments comme le violoncelle, le basson, la contrebasse, l'alto… - de s'exprimer.
C'est Beethoven qui inaugure le concerto romantique, avec ses cinq concertos pour piano
et son monumental concerto pour violon. Son exemple est suivi par de nombreux
compositeurs : le concerto rivalise avec la symphonie dans le répertoire des grandes
formations orchestrales.
Le concerto, généralement, comporte trois mouvements :

 le premier, vif, de forme « sonate » ;


 le second, lent, de forme « lied » ou « thème varié » ;
 le dernier, rapide, de forme « rondo ».
Ce ne sont pourtant que des caractères généraux, et les plus grands compositeurs se
gardent bien de brider leur génie par le respect de formes figées.
La plus grande variété d'instruments solistes a été utilisée pour des
concertos : piano, clavecin, orgue, violon, alto, violoncelle, flûte, hautbois, clarinette, basso
n, mandoline, cor, trompette, tuba, harpe, guitare, etc. Certains compositeurs ont écrit des
doubles ou triples concertos, confrontant plusieurs solistes (Bach, Mozart, Beethoven et
Brahms).
Le concerto , mot français d'origine italienne, est une forme
musicale composée généralement de trois mouvements (un rapide,
un lent, un rapide), où un ou plusieurs solistes dialoguent avec un
orchestre. D'origine italienne, il se développa pendant la
période baroque et fut une des formes musicales les plus prisées
pendant les périodes classiques et romantiques.

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