Вы находитесь на странице: 1из 5

L’ABORDAGE

Avant l’évènement de mer (le pourquoi malgré ?)

- les conditions de temps (vent, mer, visibilité)

- les conditions exceptionnelles à bord : navigation difficile, position peu


précise, mouvements violents, malade, avaries dans les circuits électriques, etc.

- les conditions exceptionnelles extérieures : navigation intense autour de


votre navire, au port ou en mer, bouées éteintes, balisage du chenal manquant etc.

- l’application effective du respect des règles de priorité: manoeuvres, veille


auditive et visuelle, etc.

Pendant l’évènement de mer (le comment ?)

- l’enchaînement des faits qui a diminué votre vigilance : manoeuvre urgente


qui vous a distrait de la veille, la volonté de rester hors des dangers d’échouement,
la manoeuvre insolite d’un autre navire, le manque de feux de navigation, etc.

- Les instants qui ont précédé le choc : votre manoeuvre pour éviter la collision,
votre demande de priorité, votre demande d’attention de la part de votre équipage,
etc.

- Le choc est toujours extrêmement violent et ébranle l’ensemble des


appendices sous-marins, les structures de coque.

- Notez : l’heure, les réactions de votre navire, les conséquences d’une éventuelle
voie d’eau, les blessés, le nom ou le numéro OMI du navire abordeur ou abordé,
etc.

- Votre décision concernant la sécurité de votre équipage et de votre navire : appel VHF sur le 16,
lancement de fusées de détresse ; appel d’un autre navire, mise à l’eau d’un canot ou d’une
embarcation de sauvetage, gonflage des volumes de flottabilité, Arrêt du navire, l’heure, etc.

Après l’évènement de mer (le pourquoi ?)

- Les mesures prises pour garder le navire à flot…..

- Le remorquage éventuel : l’heure de passage de la remorque, le nom du


remorqueur, etc.

- L’arrivée en sécurité dans un port : l’heure et le nom du port, les mesures


pour garder votre navire à flot ou pour sauver le matériel, etc.
- La signification de la collision au Capitaine de l’autre navire : par tous les
moyens disponibles, l’évocation des règles de Barre vous mettant dans votre
priorité avant l’abordage et pendant la traversée etc.

- Les dégâts apparents constatés : oeuvres vives, oeuvres mortes, moteur, etc.

- Ajouter toujours : « je fais les plus expresses réserves sur les dégâts constatés
et les avaries qui pourraient être découvertes par la suite ».

PROCÉDURE OBLIGATOIRE EN CAS DE NAUFRAGE

En plus des formalités indiquées, faites à la douane la déclaration de perte de votre


navire avec la copie de votre rapport de mer relatant les circonstances de
l’événement.

D. Abordage :

Prendre et suivre le relèvement des navires.

Manoeuvrer franchement et largement à temps (règle 8).

Si l'on est privilégié, attirer l'attention de l'autre navire par 5 coups de sifflet

S'il ne manoeuvre pas, c'est à nous de le faire en venant en grand du bord


opposé au traversier, soit en battant en arrière (éviter d'aller sur bâbord) en
signalant sa manoeuvre au sifflet.

En cas d'abordage :
Vérifier s'il y a une voie d'eau, définir la nature et la taille de la brèche.

Réduire la voie d'eau au moyen d'un batardeau ou d'un paillet Makaroff.

Relever la position des navires au moment de l'abordage.

Echanger les informations avec l'autre navire, lui demander s'il a besoin
d'assistance.

Les 2 navires ne doivent se séparer que d'un commun accord.

Aviser l'armateur et le CROSS.

F. Abandon du navire :
Prendre si possible l'avis des principaux de l'équipage.

Faire capeler les brassières de sauvetage.

Mettre les canots de sauvetage à l'eau.

Débarquer parmi les premiers les blessés, personnes faibles.


Quitter le bord le dernier muni si possible des papiers du bord.

2.1.2. Mesures à prendre lorsqu’un Abordage est


imminent :

Si l’abordage devient inévitable il faut manœuvrer afin:

 D’éviter que l’un des navires


coule et
 De tenter de minimiser les
avaries.

Pour ce faire il faut essayer de:

 Diminuer l’angle d’incidence entre les deux navires au moment


du choc (transformer un choc percutant en un simple ragage).
Les déformations s’étendront sur une grande surface mais écarteront
peut être le risque de voie d’eau.

 Il faut éviter d’éperonner l’autre navire avec l’étrave.

 Si l’autre navire menace de le faire, essayer de préserver la tranche


machine : Un changement de marche et d’allure de dernière minute
peut avoir un résultat utile.
Seul l’abordage fortuit pourrait excuser un choc avec l’étrave.

2.1.3. Mesures à prendre à la suite d’un Abordage :

1. Dans le cas ou l’un des navires reste encastré il est recommandé à l’abordeur
de se maintenir dans la brèche afin de :

o Retarder l’envahissement par l’eau du compartiment endommagé


o Permettre (le cas échéant) l’abandon du navire avant qu’il ne coule

2. Après un abordage le capitaine de chacun des navires entrés en collision est


tenu (Art 242 du CCMT) :
o De prêter assistance à l’autre navire, à son équipage et à ses
passagers sans que cela mette en danger sérieux son navire, son
équipage et ses passagers.
o De faire connaître à l’autre navire : le nom et le port d’attache ainsi
que le port de départ et le port d’arrivée de son navire.

3. Afin de préserver les intérêts de son armateur et après avoir pris les
dispositions réglementaires, le capitaine du navire victime d’un abordage est
tenu de :

o Signifier au navire abordeur que vous le rendez responsable de


l’abordage en envoyant un télex, télégramme (en utilisant une langue
qu’on maîtrise bien et en passant par des stations côtières, pour
garder des traces de cette signification).
o Prévenir les agences des ports de chargement et de déchargement
pour qu’ils puissent aviser les chargeurs et les réceptionnaires.
o Relever les fautes à reprocher à l’autre navire.

2.1.4. Évaluation initiale et maîtrise des avaries :

 Observer scrupuleusement les Règles de Barre.


 Respecter les Règles de priorité en manoeuvrant largement en avance et
en précisant les manœuvres par les signaux phoniques par Temps Clair si
besoin est.
 En cas de brume le Capitaine doit se trouver à la Passerelle et faire
observer les précautions d’usage (Veille renforcée, Machine PAM, Vitesse
de sécurité, Signaux phoniques, Radars en Route et Plotting).
 Quand l’Abordage devient inévitable, manœuvrer de façon à substituer au
choc violent de plein fouet un frôlement moins dangereux au moment de
l’Abordage, il y’a intérêt à ce que la Machine soit déjà lancée en arrière.

 Garder son sang froid, surtout ne pas paniquer.

 On observe en général un ébranlement violent accompagné d’une gerbe


d’étincelles et d’un bruit assourdissant.
 Le Navire peut prendre une gîte importante. L’incendie est à craindre ainsi
que les Risques de Pollution et à la limite le Naufrage.

 Fermer la ou les portes étanches.

 Entreprendre les Manœuvres pour se dégager de l’autre Navire.


 Toutefois avant d’entreprendre cette manœuvre, il est recommandé
que les Deux Capitaines se mettent d’accord. En effet un dégagement
trop hâtif pourrait compromettre la flottabilité de l’autre Navire.
 L’étrave du Navire abordeur fait quelquefois " bouchon " sur la
brèche du Navire abordé.

 S’assurer rapidement de l’état de navigabilité et prendre les


dispositions nécessaires pour améliorer la situation (aveugler une voie
d’eau, entreprendre des mouvements de ballasts, endiguer une pollution,
dessaisir les embarcations…).

 Rester sur les lieux autant que possible, car les deux Navires se
doivent assistance mutuelle aussi bien pour les personnes que pour les
biens (navires) en danger.
 Il faut noter que l’Abordage est le seul sinistre qui rend l’assistance
aux biens obligatoire. Il n’empêche que cette assistance sans qu’aucun
contrat ne soit passé en général donnera néanmoins droit à la
rémunération pour le Navire assistant.

 Entrer en contact Radio avec l’autre Navire pour s’assurer de son


Identité, sa Provenance et sa Destination, son Chargement et décider de
l’assistance mutuelle à se porter.
 Prévenir son Armateur par Radio. Cette mesure a pu être prise
auparavant.
 S’il y’a eu Pollution prévenir les Autorités Côtières.

Enfin selon les circonstances il faudra continuer la lutte contre les voies d’eau,
préparer le remorquage d’assistance, envisager de faire relâche ou encore émettre
les signaux d’urgence ou de détresse pour obtenir des secours supplémentaires.

Вам также может понравиться