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Université M’ hamed Bougara Boumerdes .

Faculté de Technologie.

Exposé sur: La dégradation du bois.


Professeur Mme Aboutaleb
Réalise par  :
 HADJERAS Hicham.

Groupe mgm19

2019/2020
SOMMAIRE

Introduction

1. constitution du bois

2. Biodégradation du bois

2.1 Menace animale

2.2 Menace bactériologique

2.3 Menace fongique

Tableau récapitulatif dégradation micro-organismes

3. Préservation

3.1. Traitements préventifs

3.1.1 Par imprégnation de produits chimiques

3.1.2 Par modifications de la paroi cellulaire

3.1.3 Par traitements thermiques

3.1.4 Traitements des composites

3.2 Traitements curatifs

4 Conclusion
Introduction
Le bois étant un matériau ancestral, et largement utilisé par l’Homme, il fait
l’objet de nombreuses recherches pour en connaître et améliorer les propriétés.
De plus, sa composition ou ses utilisations le rattachent à des domaines très
vastes : sa caractéristique de « produit végétal »ouvre une porte de la Biologie,
alors que son utilisation en charpente, par exemple, nécessite des connaissances
en Mécanique. La Recherche sur le bois est donc déjà entamée, mais loin d’être
bouclée, et les perspectives d’utilisation du matériau sont nombreuses : c’est le
cas de la bio raffinerie, qui développe des biocarburants à partir des éléments
chimiques constitutifs du bois.
La biodégradation est un sujet qui depuis longtemps à préoccupé les chercheurs.
Les soucis d’une telle détérioration nécessitaient la compréhension des
phénomènes en jeu, pour éviter tout problème grave.
Ainsi, des rapports écrits de la première moitié du XXème siècle peuvent être
retrouvés ; cette étude montre déjà l’impact d’un champignon lignivore sur les
propriétés mécaniques du frêne Fraxinus excelsior (L.).
Aujourd’hui, des études continuent d’être menées pour affiner la connaissance et
améliorer les compétences, en termes de produits ou de préservation.
1. Constitution du bois
Le bois est un matériau issu d’un individu vivant qu’est l’arbre. Ses parois
cellulaires sont composées de quatre types de molécules particulières.

_ La cellulose : Constituant majoritaire de la matière ligneuse, elle représente


environ
40% du matériau. Cette macromolécule est en fait un sucre, il s’agit d’un
polysaccharide. Il existe une distinction entre la cellulose amorphe et la cellulose
cristalline, qui, elle, est organisée spatialement. La longueur de sa chaîne,
appelée degré de polymérisation (DP), varie d’une essence à l’autre, mais sa
composition reste la même.
Cette molécule très hydrophile, linéaire et non ramifiée assure principalement le
rôle de soutien mécanique ;

-Les hémicelluloses : Polysaccharides plus courts que la cellulose, ramifiés,


amorphes, et présentant également un caractère hydrophile. Ces molécules
représentent environ 30% du bois, et sont constitués de différents sucres (xylose,
galactose, mannose,…). Leur composition, donnant différentes familles de
molécules (xylanes, galactanes ou encore mannanes, selon la nature des sucres
qui les constituent majoritairement)

-La lignine : Molécule représentant 20 à 40% de la matière ligneuse, elle assure


le rôle de liant entre la cellulose et les hémicelluloses. En effet, la lignine est le
deuxième polymère naturel après la cellulose de par son abondance et elle est
toujours associée à cette dernière dans les parois cellulaires.

-Les extractibles : Molécules de faible poids moléculaire, elles sont de diverses


natures : les terpènes, les tanins (hydrolysables ou condensés).
2. Biodégradation du bois
Le bois est peu sensible aux agents de dégradation physicochimiques: corrosion,
action des acides, chaleur, UV.
Par nature, il est donc biodégradable.
Il est aussi un combustible qui périt par le feu.
2.1 Menace animale
Si les cervidés ou autres animaux peuvent occasionner des dégâts sur les bois
sur pied, le bois d’œuvre utilisé par la suite n’est pas pour autant à l’abri de
nombreux animaux. Ainsi, des agents marins, appelés térébrants (crustacés,
mollusques), peuvent apparaître, bien que restant des agresseurs minoritaires.
Ce sont principalement les insectes qui se nourrissent de bois ou le colonisent
pour se développer.
(Coléoptères, la guêpe des bois et surtout la termite)
2.2 Menace bactériologique
Dans des conditions quasi-anaérobies, les bactéries sont les plus à même de se
développer et s’attaquer au bois. Elles représentent une source de problème pour
les vestiges archéologiques,
Les bactéries érosives, qui ont un impact limité mais réel sur la couleur et la
surface du bois, des bactéries de cavitation et des bactéries qui creusent des
galeries.
Le processus de dégradation est lent mais elles peuvent s’attaquer aux
constituants du bois.
2.3 Menace fongique
Les champignons, mousses et pourritures sont responsables de nombreuses
pathologies, que le bois soit sur pied ou non. Si certaines associations peuvent
être de nature symbiotique (comme les mycorhizes), la plupart des champignons
se nourrissent des éléments du bois, provoquant des dégradations certaines.
Tableau récapitulatif dégradation micro-organismes
3. Préservation

3.1. Traitements préventifs


Comme la majorité des essences du bois qui n’est pas assez durable
naturellement, il est nécessaire de le traiter avant utilisation. Ainsi, de
nombreuses techniques existent, tant par les produits utilisés que par les
procédés inventés.
De même, depuis la fin du XXème siècle, une ère environnementale a poussé les
chercheurs à développer des produits moins polluants ou des procédés plus
respectueux de l’environnement. Voici quelques solutions courantes et/ou
innovantes pour améliorer la durabilité.
3.1.1 Par imprégnation de produits chimiques
En remplissant le bois, la durabilité conférée est due à un effet toxique de
certaines molécules composant le produit d’imprégnation, à une réduction de la
fixation de l’eau sur les parois cellulaires et à un bois rendu impropre à la
consommation. D’autres études ont montré l’intérêt d’imprégner des chélateurs
de métaux, pour limiter l’accès des ions métalliques nécessaires à l’activité
enzymatique des champignons.
Cependant, des traitements chimiques efficaces se sont révélés polluants et
sensibles au lessivage. Ainsi, le CCA (à base des sels métalliques Chrome,
Cuivre, Arsenic) ou encore la créosote (goudron) ont fait l’objet de strictes
règlementations (directive des Produits Biocides, 1998), d’abord en Europe, puis
aux Etats-Unis en 2003.
Un produit comme le CCA est donc interdit, à l’exception de quelques
utilisations, soumises à une autorisation préalable.
Ce traitement peu onéreux permettait d’obtenir des durabilités excellentes, bien
que certaines souches fongiques puissent parfois apparaître, occasionnant de
faibles pertes de masse.
L’impact mécanique du traitement, lui, a été jugé négligeable dans des
conditions d’utilisation du bois.
De nouveaux produits sont donc développés pour donner au bois des propriétés
fongicides et insecticides équivalentes, sans risques pour la santé ou la planète.

D’autres procédés peut être moins courants peuvent présenter de bons résultats
de préservation.
C’est le cas de l’imprégnation de plastiques, où le but de l’étude était de
protéger le bois, et non pas de faire un composite Bois/Plastique à proprement
parler.
L’imprégnation de polystyrène s’avère ainsi plus efficace qu’un plastique
biodégradable.
De même, hormis l’imprégnation, un traitement de surface est souvent utile pour
éviter une humidification du bois, menant au développement d’agents
biologiques.
Par ailleurs, il est possible d’appliquer un traitement à base d’ultrasons, pour
éviter une colonisation de termites
3.1.2 Par modifications de la paroi cellulaire
Changement de la composition chimique de la paroi cellulaire, dû à un
traitement. Les procédés mis en jeu sont largement explicités par Hill (2005) ou
encore Rowell (2005),
Le procédé général, à l’origine de modifications courantes est l’estérification. Il
est issu de la capacité de réaction entre les groupes hydroxyles OH de la paroi
cellulaire et un anhydride, afin d’en faire un matériau stable et durable. Hormis
les anhydrides, il est possible d’estérifier le bois avec des isocyanates, des acides
carboxyliques, de l’acide chlorhydrique, …, mais tous ne présentent pas que des
avantages.
3.1.3 Par traitements thermiques

Ce processus de modification du bois, qui consiste à le chauffer entre 160 et


260°C pour en améliorer certaines propriétés, n’utilise aucun produit chimique ;
il présente donc un caractère « non polluant », si les rejets gazeux et liquides
sont maîtrisés.
A ces températures, le bois subit des modifications chimiques : les
polysaccharides sont dépolymérisés, entraînant une augmentation du taux de
lignine, moins sensible à la température.
Le matériau résultant est ainsi plus hydrophobe, et donc plus stable
dimensionnellement, plus durable, tandis que la couleur brunit
3.1.4 Traitements des composites
Si les composites permettent d’augmenter la durabilité des fibres de bois, il peut
s’avérer nécessaire de les protéger au même titre que le bois qu’ils contiennent.
Concernant les panneaux de bois, l’incorporation du bore est possible dans la
résine
urée-formaldéhyde servant à confectionner les contreplaqués. Cette présence ne
diminue pas les propriétés de flexion et de cisaillement, mais diminue l’émission
de formaldéhydes. Dans un souci environnemental, le traitement des placages de
bois au bore est aussi réalisable et les lier ensuite par des adhésifs écologiques, à
base d’amidon et de tannins, pour faire des contreplaqués. La perte de masse
suite à une exposition de C. puteana passe de 27,3% à9,3% pour les panneaux
témoins et panneaux traités respectivement. Les tannins contenus dans l’adhésif
sont aussi responsables de la durabilité conférée à ces panneaux.
Les panneaux OSB peuvent aussi être traités chimiquement, et cela améliore la
durabilité du panneau, même si les propriétés mécaniques en pâtissent.
Pour les composites Bois/Plastique, le borate de zinc est préconisé, même s’il est
très sensible au lessivage. L’efficacité du zinc est avérée et plus grande que celle
d’un traitement à base d’argent, face à des souches ascomycètes, et contre la
décoloration.
Comme le bois est la source de dégradation, l’autre possibilité est de recycler du
bois déjà traité, pour confectionner les composites. Des particules de bois traité
au CCA ont donc été incorporées dans un Bois/plastique. Leur présence a
montré une meilleure adhésion avec le plastique, un gonflement moindre ainsi
qu’une meilleure durabilité et un meilleur comportement face aux rayons UV.
3.2 Traitements curatifs
Malgré tous les efforts faits pour éviter l’apparition d’agents de dégradation, il
est toujours possible qu’ils se développent. Des traitements curatifs sont donc
nécessaires pour enrayer les problèmes existants.
Les moisissures constituent une des plus grandes sources de développement
fongique dans les intérieurs de bâtiments. Pour palier à cela, le blanchiment est
le traitement adéquat, pour diminuer la surface de bois recouverte de
moisissures.
L’utilisation de résine peut être appliqué sur du bois ayant subit une dégradation
externe.
4. Conclusion
Le bois est un matériau naturel et biodégradable aux nombreuses utilisations très
résistant, peu sensible aux agents de dégradation physicochimiques: corrosion,
action des acides, chaleur, UV mais qui est très sensible aux facteurs biologiques
Pour pallier au problème de dégradation les scientifiques étudient et développent
constamment de nouveaux procédés pour le protéger que ce soit par traitements
préventifs ou curatifs.

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