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: G2570 V1
Diagnostic de la qualité du
Date de publication :
10 janvier 2001
sous-sol - Principe et
incertitudes
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Quel que soit le besoin à satisfaire, un diagnostic du sous-sol site) sur les sols, les eaux et/ou les gaz (tableau 2), suivant les carac-
nécessite de s’appuyer sur un schéma d’exposition intégrant les téristiques physicochimiques des contaminants potentiels (densité,
trois composantes d’une analyse de risque : sources de pollution solubilité, constante de Henry, spéciation…) ?
potentielle, voies de transfert, cibles exposées à des effets néfastes. ■ Quelles sont les obligations de conservation des données, sur le
Pour illustrer, nous donnons en exemple le schéma de la figure 1. plan juridique notamment ?
Frange capillaire
Source de
pollution
Cible
Battement piézométrique
Niveau piézométrique
1 phase flottante
Voie de
transfert
2 phase dissoute
Colmatage
Battement piézométrique : variation interannuelle du niveau piézométrique de la rivière
d'une nappe entre hautes eaux et basses eaux.
Niveau piézométrique : altitude du niveau d'une nappe.
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■ Quelles sont, enfin, les contraintes de communication avec les ■ La mise en œuvre du plan de reconnaissance est, généralement,
différents partenaires (collectivités, banques, assurances, adminis- subdivisée en plusieurs phases qui devront rester cohérentes et
trations) ? homogènes entre elles, afin de permettre une progressivité et pro-
portionnalité dans les décisions en fonction des enjeux et des réali-
Toutes ces informations traitées, validées, cartographiées – à tés rencontrés.
des fins de communication –, organisées pour être conservées,
On peut considérer trois volets dans l’élaboration et la mise en
devront pouvoir être valorisées dans des modèles mathéma-
œuvre de ce plan :
tiques de transfert et/ou d’exposition.
— implantation et réalisation des prélèvements, constitution des
échantillons (§ 2.1) ;
1.3 État d’avancement du projet et niveau — conditionnement, transport et réception des échantillons (§ 2.3) ;
— analyses, conservation provisoire et élimination des échan-
de reconnaissance tillons après analyses, traitement des résultats (§ 2.4).
Le niveau de reconnaissance et les moyens à mettre en œuvre Ces données sont entachées d’incertitudes et d’incomplétudes.
doivent être adaptés à l’état d’avancement des connaissances du Les incertitudes sont liées, d’une part, à l’hétérogénéité de
●
site. distribution des éléments à reconnaître, et, d’autre part, à l’hétéro-
■ Le diagnostic peut être ainsi orienté : généité de constitution du milieu, un élément chimique pouvant se
présenter sous des formes variables (le soufre peut, par exemple,
— soit vers une caractérisation sommaire des sources de pollu-
être présent sous forme de sulfures, de sulfates, de composés orga-
tion et/ou des dommages potentiels ;
niques). À ces incertitudes de distribution et de constitution s’ajou-
— soit vers une évaluation approfondie de l’extension des sour-
tent les diverses incertitudes de mesures liées aux phases de
ces et des dommages, dans le but de définir les risques liés à l’envi-
conditionnement, transport, réduction des échantillons (sur plu-
ronnement et à l’usage du site ;
sieurs kilogrammes, seuls quelques milligrammes de sol seront
— soit vers une optimisation des moyens de réduction des ris-
soumis à analyses après quartage et broyage), analyses…
ques et de traitement des dommages.
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la grille d’échantillonnage soit en phase avec des phénomènes natu- Maille carrée
rels (granoclassement d’un dépôt, par exemple).
En fonction des caractéristiques du site, on choisira une grille de
reconnaissance adaptée ; cette stratégie d’échantillonnage aléatoire
stratifié ou systématique, de recherche spécifique, d’approches
basées sur le jugement d’expert fait appel :
— soit à une sélection subjective ;
— soit à une grille d’échantillonnage suivant des cercles concen-
triques, disposés en profils ou suivant des contours prédéterminés.
La figure 2 donne un exemple de stratégies d’échantillonnage
pour détecter une source circulaire occupant 5 % de la superficie
totale d’un site.
b échantillonnage systématique
Probabilité (aléatoire ou non, sur milieu anisotrope)
« Arête de poisson » Systématique avec une homogénéité de constitution
1,0 non-systématique (figure 3b ) et une hétérogénéité parfaite de distribution
(figure 3c )
0,9
Aléatoire
stratifié
Aléatoire
0,8
simple
(figure 3a )
0,7
0,6
0,5
10 15 20 25 30 35 40
c échantillonnage par profil
Nombre d'implantation d'échantillons (parallèle, concentrique, circulaire...)
avec une hétérogénéité de constitution
Figure 2 – Performance des différents types de stratégies et de distribution
pour détecter une source circulaire occupant 5 % de la superficie
totale d’un site [d’après Fergusson [7]] Figure 3 – Plan d’échantillonnage et de qualité du milieu
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sans toutefois les éliminer complètement. L’objectif du maître d’œuvre consiste donc à optimiser les
moyens mis en œuvre pour obtenir des informations dont le niveau
■ L’erreur d’échantillonnage au sens large qui entache la mesure d’incertitude et d’incomplétude (§ 1.3) est maîtrisé dans un cadre
d’une teneur est le cumul de plusieurs erreurs dont les variances économique défini. Pour ce faire, il devra donc, en intégrant les
s’ajoutent : contraintes de sécurité et la cohérence globale de la démarche à
— erreur et biais de prélèvements (du fait du choix de l’outil, par caractère progressif, associer :
exemple) ; — des méthodes de reconnaissance indirectes (§ 2.2.3) ;
— erreur de préparation, dite aussi erreur d’échantillonnage au — des méthodes de mesures directes avec mesures sur site ou
sens strict ; cette erreur, au-delà des problèmes de correction de « en différé » hors site (§ 2.2.4).
prise et d’outils d’échantillonnage, découle de l’hétérogénéité du lot
à échantillonner ;
— erreur fondamentale : elle est liée à la constitution d’un lot,
celle-ci résultant des fréquences et des particularités physico-chimi- 2.2.3 Approche par mesures indirectes in situ
ques des particules ; elle est irréductible sans modification de l’état ou sur site. Criblage
physique de la matière et correspond à une limite optimale idéale-
ment atteinte quand les conditions d’équiprobabilité de prélève-
ments sont respectées ; elle peut être calculée. Le tableau 1 rassemble les différentes approches possibles d’une
reconnaissance in situ ou sur site à l’aide de mesures indirectes. Ces
méthodes permettent un criblage des zones de terrain potentielles à
Ainsi, dans le cadre du contrôle d’une mise à niveau de friche l’origine de contamination et leur domaine d’usage est défini.
industrielle issue de la sidérurgie, a-t-on été conduit à constituer Ces différentes techniques ont, pour chacune d’entre elles, leur
un échantillon de référence de 250 t pour un volume de terras- propre limitation liée à leur conception ou aux conditions restric-
sement de 200 000 t de terres contaminées, à partir de 200 pri- tives de mise en application (interférences avec des phénomènes
ses élémentaires aléatoires afin de garantir un seuil minimal naturels, conditions de sécurité à la mise en œuvre, par exemple).
d’erreur fondamentale de 10 % sur l’élément chrome qui consti-
Elles nécessitent, dans une phase ultérieure, d’avoir recours à des
tuait le polluant critique.
méthodes directes de reconnaissance permettant d’apprécier la
qualité du milieu (eau et sol) en terme quantitatif et d’étalonner les
mesures indirectes de criblage.
2.2.1 Généralités Les mesures de reconnaissance sur site ou hors site s’appuient
sur la réalisation de sondages. Les outils de prélèvement doivent
être adaptés aux caractéristiques physiques du sol, à la profondeur
La reconnaissance de la qualité d’un sol et des nappes d’eau sou-
du niveau d’eau, à la nature des éléments à échantillonner.
terraine associées peut s’appuyer sur divers outils. Compte tenu de
la démarche progressive généralement mise en œuvre, on a Le tableau 2 résume les différentes techniques d’échantillonnage
recours : susceptibles d’être mises en œuvre.
— dans un premier temps, à des méthodes directes ou indirectes Les prélèvements d’échantillons de sol sur les fouilles et sonda-
d’investigation de screening (ou criblage) permettant d’apprécier ges peuvent s’accompagner de prélèvements de gaz (par méthode
rapidement les différentes zones homogènes à reconnaître à l’issue passive – sans pompage – ou active – avec pompage) et analyses
de l’analyse historique ; sur site (cf. tableau 1). (0)
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Mesures indirectes
Magnétisme Champ magnétique Masses métalliques enfouies Interférences de surface ou
avec des conduites enterrées
Électromagnétisme Résistivité électrique du sol, Structures enfouies Courant vagabond
Géophysique (1) des fluides et des métaux conductrices Encombrement du site
Électrique Résistivité électrique du sol Structures enfouies Encombrement du site
(sondages et profils) et des fluides conductrices Conduites enterrées
Radar Ondes radar/propriété Structures enfouies Encombrement de surface
électrique Milieux argileux
Proximité du niveau d’eau
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■ Les sondages sont susceptibles d’être équipés en piézomètres, Certains outils de reconnaissance [par exemple, sondeuse munie
destinés – après leur nettoyage – à : d’appareil en destructif type rotary (tableau 2) avec mesures in situ
— définir le sens d’écoulement des eaux souterraines à partir du en continu (diagraphie) associée à des carottiers de petit diamètre à
nivellement de la tête de l’ouvrage et mesurer la profondeur du l’air] permettent d’obtenir une reconnaissance de criblage et un
niveau d’eau par rapport à ce repère ; échantillonnage ponctuel, pour la définition précise du type de pol-
— contrôler l’évolution dans le temps du niveau piézométrique et lution.
définir les caractéristiques hydrauliques du milieu ;
— prélever des échantillons pour analyse des eaux.
Diagraphie : enregistrement en continu d’un paramètre de
sondage (vitesse d’avancement, pression sur l’outil, radio-
Piézomètre : équipement d’un sondage constitué d’un tube activité naturelle, carbone organique volatil …) [C 224].
plein et/ou crépiné, d’un massif filtrant, d’un bouchon de ferme-
ture, nettoyé, protégé et nivelé pour le contrôle des nappes
(niveau, qualité) et mesures in situ (perméabilité…). ■ En ce qui concerne les méthodes analytiques (tableau 4) les
outils disponibles permettent aujourd’hui de regrouper :
— des mesures sur site, kits d’analyse de type immuno-enzyma-
Le tableau 3 donne une fiche standard de collecte d’informations tique, méthode colorimétrique, fluorescence X ou infrarouge, dont
sur un sondage équipé d’un piézomètre : mise en cohérence des dif- la mise en œuvre nécessite du personnel formé afin d’éliminer les
férentes données collectées. erreurs de reproductibilité ;
— des mesures hors site, en laboratoire, réunissant les différen-
tes techniques analytiques disponibles [chromatographie en phase
Les sondages qui ne sont pas destinés à être équipé pour des gazeuse ou liquide, spectrométrie de masse, ICP/MS (Inducted Cou-
mesures ultérieures doivent être obstrués à l’aide d’un coulis de pled Plasma/Mass Spectometry) …].
bentonite-ciment afin de ne pas constituer des voies préféren-
Aux mesures chimiques devront être associées des mesures phy-
tielles de pénétration de la pollution.
siques (humidité, densité, granulométrie, perméabilité…) ou envi-
Les piézomètres doivent être conçus de manière à éviter le
ronnementales (tests de toxicité ou d’écotoxicité normalisés, type
mélange de nappes superposées et la pénétration de contami-
test daphnies, test de germination, test de croissance…), indispen-
nation superficielle vers des nappes profondes jusque-là non
sables à l’appréciation des dommages potentiels au niveau des
polluées.
cibles et au calage des modèles de transfert et d’exposition. (0)
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Type
Utilisable d’échantillon
Méthode Diamètre Champs Profondeur Contre-indications et/ou
Désignation Méthode
d’extraction ou surface d’utilisation d’investigation contraintes
hors sous remanié intact
d’eau eau (1) (2)
MÉTHODE MANUELLE
Tarière rotary tarière 50 à 150 mm argiles, silts, sols X X 0à2m Artefacts de mesure
manuelle cohérents (« ramonage »)
Profondeur limitée
MÉTHODE MÉCANIQUE
Tarière rotary tarière 50 à 150 mm argiles, silts, sables X X 0à5m Artefacts de mesure
mécanique cohérents (« ramonage »)
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Tubes soudés fonçage trousse 50 à 150 mm argiles, sables, silts, X X X X 0 à 10 m Limité si terrain trop
foncés coupante sur terrains cohérents consolidé, type roche
machine éruptive ou calcaire
SONDAGES
Sondage à la fonçage benne/ > 300 mm sables, argiles, silts, X X X > 20 cm Colonne de soutènement
haveuse ou à la haveuse graviers, galets provisoire, lessivage des
benne preneuse fractions fines
Foreuse rotation cuttings non 150 à 300 mm tous sols X X X 1 à 40 m Pas d’échantillon bien
au rotary en représentatifs localisé (retombées),
destructif mélange à la boue
ou à l’eau
Tarière rotation échantillon 150 à 500 mm tous sols X X 1 à 20 m Peu d’intérêt sans tubage
mécanique remanié provisoire à l’avancement
Tarière à pale rotation impossible 150 à 500 mm tous sols X X 1 à 20 m Utilisable pour formations
continue superficielles et pose
de piézomètre
Tarière à tige rotation outils de 150 à 500 mm tous sols X X X X 1 à 20 m Outil adapté aux
creuse et tête prélèvements reconnaissances de sol
amovible au centre de la et prélèvements
tige d’échantillon
Marteau fond percussion cuttings 150 à 250 mm roche compacte X X X > 50 m Nombreux artefacts
de trou de mesure, retombées
cuttings/aération
EXCAVATION
(1) Échantillon remanié : échantillon dont la structure et/ou la qualité a été alté- Échantillon composite : mélange de façon intermittente ou continue en propor-
rée et/ou modifiée lors des opérations de prélèvements, conditionnement et tions définies d’au moins 2 échantillons ou partie d’échantillon.
transport. Quartage : opération permettant d’obtenir un échantillon composite à partir
(2) Échantillon intact : échantillon dont la structure et la qualité n’ont pas été d’au moins 2 échantillons mélangés en proportions définies.
altérées lors des opérations de prélèvements, conditionnement et transport.
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(0)
Tableau 3 – Exemple de fiche de sondage équipé d’un piézomètre
Date : 25.06.1998 Sondeur : FORPOL Coordonnés Lambert
x = 937.50, y = 675.27, z = 35 RNG (1)
Outil et diamètre Prélèvements sol Diagraphie Coupe Coupe
PID – FID lithologique technique
Foration Équipement
Ø 150 Ø 96/105
rotation PVC 1
Bouchon
+ fermeture
carottage
2 0,90
3
1,50
25.06.98
4
(nettoyage/
Ø 130 Ø 96/105 2,75 prélèvement)
rotation PVC
crépine 8 % Massif
filtrant
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28 mm
(granulo-
métrie)
4,50
5,00 Bac à boue
(1) rattachée au nivellement général de la France.
Granulométrie : répartition des matériaux constitutifs d’un sol par tranche de grosseur homogène.
Prise d’essai : prise discrète d’un échantillon qui sera soumis à analyse.
(0)
Tableau 4 – Méthodes analytiques et champs d’utilisation
Appareillage Type d’application Avantages et inconvénients
Fluorescence X Détection des métaux dans les sols. Temps de réponse court
Limite de détection en p.p.m. (en masse)
Risques d’interférence avec la matrice
Méthode à étalonner sur site
Détecteur à ionisation de flamme Détection semi-quantitative des carbones Résultats immédiats
organiques dans les sols et gaz. Possibilité d’utilisation en phase gazeuse pour
identification en chromatographie des composés
Détecteur à photo-ionisation Détection de concentration totale Résultats immédiats
en carbone organique volatil sur sol et gaz Pas de détection du méthane
Interférence avec l’humidité du sol
Mesure en p.p.m. (en masse)
Kits d’analyse (enzymatique, Détection d’éléments ou de familles Résultats rapides
colorimétrique…) d’éléments spécifiques dans les sols et gaz Facilité d’utilisation
Méthodes semi-quantitatives
Interprétation colorimétrique de la réponse
Sensibilité des résultats au savoir-faire de l’opérateur
Sélecteur de radiation Détection de types de radiation dans les sols Facilité d’utilisation
et les déchets Coût réduit
Existence de sondes spécifiques et combinées selon
les radiations à détecter (α, β, γ)
Grande variété de gamme de mesure
Difficultés d’interprétation
2.3 Conditionnement, transport, autant de sources d’incertitudes sur les résultats, en particulier :
stockage et réception — interférences avec les emballages de conditionnement ;
des échantillons — défauts de stabilisation ou de prétraitement des prises élémen-
taires, notamment pour les échantillons d’eau ;
■ Les échantillons constitués à partir de prises élémentaires (§ 2.1) — manque d’étanchéité des flaconnages vis-à-vis des éléments
peuvent être à l’origine de nombreuses erreurs qui constituent volatils ;
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— rupture de la chaîne de froid (–4 °C) durant le transport ; — la réalisation de prélèvements de sol à l’aide d’outils type
— bris de flacons et mélanges de prises d’échantillons tarière simple peut induire des artefacts (retombées de particules
élémentaires ; dans le sondage, « ramonage » des parois), qui conduisent à sures-
— erreurs d’étiquetage ou d’adressage ; timer l’importance des zones contaminées ;
— prises d’échantillons en quantité insuffisantes… — une «ouverture » d’outil insuffisante (inférieure à 3 fois la plus
■ Ces anomalies, qui peuvent altérer la qualité des résultats, sont grosse granulométrie de sol supposée être rencontrée) conduit à
susceptibles d’être maîtrisées par l’amélioration des procédures des ségrégations et à des erreurs importantes d’échantillonnage ;
de contrôle : — les prélèvements en nappe au microbullage (« air-lift ») ou la
— prise d’échantillons de contrôle et plan d’assurance-qualité réalisation d’un échantillon moyen « composite » sont sans intérêt
(§ 1.4) ; pour des nappes contaminées par des éléments volatils ;
— réalisation de blanc de rinçage du flaconnage, de blancs de — la réalisation de prélèvements de gaz dans les sols à une pro-
parcours (référentiels), de double échantillonnage, d’échantillons fondeur inférieure à 1 m –1,20 m ne permet pas, enfin, de s’affran-
colocalisés, d’échantillons du fond géochimique naturel extérieur chir des variations barométriques de surface.
au site ;
— mise en place d’indicateurs de contrôle de la chaîne de froid ; ■ Une bonne connaissance des conditions physiques, chimiques et
— identification et traçabilité des échantillons qui peuvent être biologiques du milieu est donc indispensable en préalable à l’élabo-
rompues du fait de causes extérieures (décollage d’étiquettes, van- ration des plans de reconnaissance et d’échantillonnage. De cette
dalisme, disparition de l’identification sur les conteneurs…). connaissance dépend pour partie le choix des moyens qui auront
pour objectif d’altérer le moins possible les conditions de milieu et
d’obtenir des échantillons aussi représentatifs que possible.
2.4 Analyses et traitement des résultats
2.6 Délais de mise en œuvre
■ La dernière phase de la reconnaissance porte sur la réalisation
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Diagnostic de la qualité du sous-sol R
Principe et incertitudes E
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