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LA CONSTRUCTION DU PLAN DE LA SYNTHESE DE

DOCUMENTS

.I. Les règles du plan de la synthèse


Le plan de la synthèse est un plan en deux ou trois parties comprenant chacune deux, trois ou
quatre paragraphes. C’est un plan logique, cohérent, construit sur une progression d’idées qui
est recherché.
La marque physique de la fin de la partie est le saut de ligne. La marque physique du début du
paragraphe est l’alinéa.

Certains plans sont à peine tolérés, voire interdits dans la synthèse :


• Les plans par comparaison mécanique (ressemblances / différences, avantages /
inconvénients, positif / négatif, pour / contre) car ils ne confrontent pas les idées ;
• Le plan chronologique car, de la même façon, il ne confronte pas les idées.

Ce qu’il faut éviter dans le plan :


• Juxtaposer des résumés de documents ;
• Juxtaposer des idées tirées des documents mais sans lien ;
• Le va-et-vient chaotique où l’on passe d’une idée à une autre sans structure ;
• Le choix comme plan de synthèse du plan d’un des documents.

Ce qu’il faut bannir, ce sont les synthèses écrites d’une seule traite, sans plan, sans
paragraphes, sans structure ou inversement des synthèses morcelées en cinq, six parties ou
plus.

Les plans-types
Deux types de dossier apparaissent assez clairement après la construction du tableau de
confrontation, à savoir :
1. celui dans lequel les thèses défendues par les documents convergent plus ou moins
dans l’analyse des différents aspects du problème, le dossier est alors d’analyse et la
synthèse peut prétendre à un plan « par catégorie » : une synthèse – analyse.
2. celui dans lequel les thèses divergent plus ou moins, le dossier est alors de
confrontation et on peut faire appel à un plan causal : une synthèse – confrontation.

Il existe ainsi des plans-types qui peuvent aider le candidat dans la réalisation du plan de la
synthèse et servir de plan de base de travail.

• Le plan par point de vue ou « par catégorie » : les documents décrivent un


phénomène en variant les approches :
1. les différentes catégories du plan peuvent être celles des sciences humaines,
c’est à dire la sociologie, la psychologie, l’histoire, l’économie, etc.
Exemple : dans un sujet sur la définition de la délinquance, la documentation peut
aborder successivement les points de vue économique, sociologique et psychologique.
2. les différentes catégories du plan peuvent être celles des sous-problèmes que
pose le problème général qui est soit formulé dans le sujet soit contenu dans le texte.
Exemple : dans un sujet sur les problèmes posés par l’informatique, la documentation
peut conduire à sérier les problèmes posés aux individus, aux entreprises, à la
collectivité.

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• Le plan cause - conséquence – solution ou « plan causal » : ce plan est à
utiliser lorsqu’on veut décrire un phénomène, par exemple « la violence ». La
première partie étudie les causes de la violence, causes lointaines et immédiates,
supposées et réelles, etc., la deuxième partie les conséquences de cette violence, à
court terme et à long terme, escomptées et effectives, etc., et la troisième partie les
solutions pour endiguer cette violence, solutions elles aussi modulées par les auteurs
dont on confronte la pensée : solution différentes, opposées, complémentaires,
réalistes ou utopiques, etc.
Ce type de plan peut être aménagé pour les besoins de la synthèse : par exemple on pourra
exploiter le plan problème – cause – conséquence ou le plan problème – solution à
court terme – solution à long terme.

Bien entendu, ces plans sont à adapter au sujet posé pour lequel une problématique plus
élaborée et originale est toujours meilleure, mais ils permettent d’éviter deux écueils remettant
en cause la notion même de synthèse, la succession de résumés de documents et la pseudo-
problématique ressemblance / différences.

.II. Passer du tableau comparatif au plan de la synthèse


Il faut concevoir le tableau comme un puzzle qui nécessite une mise en ordre horizontale et
verticale.

.A. La mise en ordre verticale à partir de la dernière colonne. Ce sont les « idées
essentielles » ou « pistes de réflexion » de la ligne qui vont permettre de réaliser le plan. Il
s’agit de mettre en ordre ces titres pour former un plan cohérent, logique et progressif.
Il convient de :
1. classer ces « idées essentielles de la ligne » dans un plan en deux ou trois parties ; on
numérote directement sur le tableau les pistes de réflexion : I, II, III ;
2. prévoir l’ordre des pistes de réflexion : cet ordre ne doit pas être abandonné au
hasard : c’est en général un ordre d’approfondissement progressif. On le matérialise
rapidement par une numérotation en chiffres arabes sur le tableau lui-même. Chaque
piste de réflexion est alors numérotée selon la place exacte qu’elle prendra dans le
plan (exemple : I-2, II-1…)
3. donner un titre - rubrique à chaque partie ;
4. rédiger les phrases de transition entre chaque partie.

Il faut vérifier la valeur de ce plan. Trois erreurs sont à éviter :


- le plan incomplet : vérifier que toutes les pistes de réflexion sont bien prises en
compte ;
- le plan redondant : vérifier que des pistes de réflexion proches ne se
chevauchent pas.
- Le plan déséquilibré : vérifier que toutes les parties ont un contenu à peu près
aussi dense.

.B. La mise en ordre horizontale à partir des lignes


La lecture du tableau se fait maintenant à l’horizontal.
Chaque ligne correspond à un paragraphe. Mais il faut déterminer l’ordre de passage des
auteurs dans le paragraphe. Cet ordre est logique : par exemple, il convient de commencer un
paragraphe par l’auteur qui a donné le point de vue le plus général sur l’idée, suivi de
l’exemple d’un autre auteur qui confirme l’énoncé et de terminer par un auteur qui s’oppose
aux deux autres.
Numéroter l’ordre de passage des auteurs directement dans les cases (exemple : a, b, c…).
On peut également matérialiser cet ordre logique par quelques indications données au
dessus d’une flèche menant d’une remarque à la suivante. Exemple : le signe = pour deux

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idées de la même argumentation, le signe ≠ pour deux idées opposées, par ex. quand une
remarque est une illustration.
Deux ou trois mots clefs le long de la flèche montrent de quelle façon évolue le
raisonnement.
Une donnée doit être prise en considération : la date à laquelle le document a été écrit.
Les comparaisons, les oppositions n’ont pas le même sens si les textes ont été écrits à des
époques très différentes : il faut alors faire la part de l’évolution et respecter une chronologie
dans les analyses.
Les liens logiques entre les idées se trouveront au moment de la rédaction, lorsque
devront être intégrées des références. Car lorsqu’on passe d’une remarque à une autre, étant
donné qu’on change d’auteur, on signale ce changement en même temps que le lien logique.
Exemple : « X s’oppose nettement à Y » ; « X prolonge Y »…

.C. La vérification du plan de la synthèse


• Le plan doit être complet : si le tableau comporte sept « idées essentielles de la ligne »,
on doit avoir sept paragraphes, trois parties.
• Le plan doit avoir au moins deux paragraphes dans chaque partie.
Ne pas oublier que le tableau est une préparation à la synthèse. Lors de la réalisation du
plan, il arrive parfois que des « idées essentielles de la ligne » soient très proches. Dans ce cas
là, il ne faut pas hésiter à regrouper les paragraphes qui sont redondants.

.D. La rédaction du plan de la synthèse


Pour se guider dans la rédaction du développement, on peut rédiger (rapidement) le plan dans
sa totalité avec les titres des parties, les titres des paragraphes et les phrases de transition entre
les parties. Il ne faut pas oublier que dans le développement de la synthèse, les titres ne sont
pas apparents, mais intégrés dans la rédaction. Ils doivent guider le lecteur, lui donner, par une
sorte d’effet d’annonce, une idée du contenu de chaque partie.

.III. Rédaction de l’introduction et de la conclusion


Le plan du développement étant réalisé, il faut prévoir au brouillon le contenu de la
conclusion, qui contribue grandement à la valeur du devoir. Ensuite la rédaction directe peut
commencer : l’introduction, très standardisée, peut se faire sans préparation préalable, avec un
peu d’entraînement. La rédaction de la synthèse pose quelques problèmes spécifiques qu’il
faut savoir résoudre.

.A. Comment construire la conclusion


Une conclusion « objective » : elle est le bilan du développement. Elle a donc pour but
d’apporter des éléments de réponse au problème posé dans l’introduction, mais sans aller au-
delà de ce que les documents ont permis de découvrir.

.B. Comment organiser une introduction


Eviter de la mettre sur brouillon, on parvient assez facilement à l’écrire directement en
respectant ces trois étapes :
1. la présentation des documents proposés, de façon rapide, sans insister trop sur les
références ( il peut être intéressant de préciser à quels type de documents on a affaire :
extrait d’essai, page de roman, dessin humoristique, bande dessinée, publicité) ;
2. l’énoncé du problème soulevé par la documentation ;
3. l’annonce du plan choisi, en s’efforçant de ne pas la faire dans un style trop
maladroit.

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