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DOCUMENTS
Ce qu’il faut bannir, ce sont les synthèses écrites d’une seule traite, sans plan, sans
paragraphes, sans structure ou inversement des synthèses morcelées en cinq, six parties ou
plus.
Les plans-types
Deux types de dossier apparaissent assez clairement après la construction du tableau de
confrontation, à savoir :
1. celui dans lequel les thèses défendues par les documents convergent plus ou moins
dans l’analyse des différents aspects du problème, le dossier est alors d’analyse et la
synthèse peut prétendre à un plan « par catégorie » : une synthèse – analyse.
2. celui dans lequel les thèses divergent plus ou moins, le dossier est alors de
confrontation et on peut faire appel à un plan causal : une synthèse – confrontation.
Il existe ainsi des plans-types qui peuvent aider le candidat dans la réalisation du plan de la
synthèse et servir de plan de base de travail.
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• Le plan cause - conséquence – solution ou « plan causal » : ce plan est à
utiliser lorsqu’on veut décrire un phénomène, par exemple « la violence ». La
première partie étudie les causes de la violence, causes lointaines et immédiates,
supposées et réelles, etc., la deuxième partie les conséquences de cette violence, à
court terme et à long terme, escomptées et effectives, etc., et la troisième partie les
solutions pour endiguer cette violence, solutions elles aussi modulées par les auteurs
dont on confronte la pensée : solution différentes, opposées, complémentaires,
réalistes ou utopiques, etc.
Ce type de plan peut être aménagé pour les besoins de la synthèse : par exemple on pourra
exploiter le plan problème – cause – conséquence ou le plan problème – solution à
court terme – solution à long terme.
Bien entendu, ces plans sont à adapter au sujet posé pour lequel une problématique plus
élaborée et originale est toujours meilleure, mais ils permettent d’éviter deux écueils remettant
en cause la notion même de synthèse, la succession de résumés de documents et la pseudo-
problématique ressemblance / différences.
.A. La mise en ordre verticale à partir de la dernière colonne. Ce sont les « idées
essentielles » ou « pistes de réflexion » de la ligne qui vont permettre de réaliser le plan. Il
s’agit de mettre en ordre ces titres pour former un plan cohérent, logique et progressif.
Il convient de :
1. classer ces « idées essentielles de la ligne » dans un plan en deux ou trois parties ; on
numérote directement sur le tableau les pistes de réflexion : I, II, III ;
2. prévoir l’ordre des pistes de réflexion : cet ordre ne doit pas être abandonné au
hasard : c’est en général un ordre d’approfondissement progressif. On le matérialise
rapidement par une numérotation en chiffres arabes sur le tableau lui-même. Chaque
piste de réflexion est alors numérotée selon la place exacte qu’elle prendra dans le
plan (exemple : I-2, II-1…)
3. donner un titre - rubrique à chaque partie ;
4. rédiger les phrases de transition entre chaque partie.
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idées de la même argumentation, le signe ≠ pour deux idées opposées, par ex. quand une
remarque est une illustration.
Deux ou trois mots clefs le long de la flèche montrent de quelle façon évolue le
raisonnement.
Une donnée doit être prise en considération : la date à laquelle le document a été écrit.
Les comparaisons, les oppositions n’ont pas le même sens si les textes ont été écrits à des
époques très différentes : il faut alors faire la part de l’évolution et respecter une chronologie
dans les analyses.
Les liens logiques entre les idées se trouveront au moment de la rédaction, lorsque
devront être intégrées des références. Car lorsqu’on passe d’une remarque à une autre, étant
donné qu’on change d’auteur, on signale ce changement en même temps que le lien logique.
Exemple : « X s’oppose nettement à Y » ; « X prolonge Y »…