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OUTILS MATHEMATIQUES
I. VECTEURS
1) Définition
On appelle vecteur AB la classe d’équivalence des bipoints équipollents dont le bipoint AB
est un représentant.
Un vecteur AB est caractérisé par :
son point d’application ou origine : A
son sens : de A vers B
son support : la droite (AB)
Son intensité ou module ou norme : AB
M x Ox
OM
M y Oy
M x
OM ou OM M x i M y j
My
M Ox
x
OM M y Oy
M O
z z
M
x
OM M y ou OM M x i M y j M z k
M
z
Coordonnées polaires
OM OM ,
OM M 2 M 2
x y
Mx OM Cos
My
tan My OM Sin
Mx
Application 1 :
4 2
Soit v 2 et w 2
0 0
a- Tracer les vecteurs : v ; w ; v w ; v w et 2 v dans le repère ci-dessous :
Calculer : v ; w ; v w ; v w et 2v
Application 2
4
a- Déterminer le module et la direction du vecteur F .
3
b- Construire le vecteur F dans le repère O, i, j
a
A B A B cos A, B
2) Produit vectoriel de deux vecteurs A et B
Le produit vectoriel d’un vecteur A par le vecteur B , noté A B , est un vecteur w
perpendiculaire au plan P contenant les vecteurs A et B .
Notation : w A B ((C’est un vecteur)
A B A B sin A, B
4) Applications
EXERCICE 1
Soit un espace vectoriel muni d'un repère orthonormé O, i, j, k
Soient les vecteurs A 3,4,1 , B 2,6, 3 , C 5,1, 2 et D 1,4, 5
a- Calculez les produits scalaires: A B , A C , A D , BC , B D , C D
b- Calculez les produits vectoriels: A B , AC , A D , B C , B D , C D
EXERCICE 2
Soient trois vecteurs u, v et w tels que:
5 3
u = 20 et = i, u =
4
, ;;
v = 40 et = i, v =
4
et
w = 30 et = i, w =
4
a) Représentez chacun des es vecteurs dans le plan O, i, j
i, j,k
b) Calculez les coordonnées cartésiennes de u , v et w dans la base
c) Calculez : u v , u w et v w
d) Calculez : v , u w et v w
u
LA MECANIQUE
C’est une science qui permet de déterminer : les efforts, les caractéristiques de mouvement,
les dimensions, les déformations dans un système matériel.
LA STATIQUE
C’est la partie de la mécanique où on réalise l’étude des solides en équilibre (pas de
mouvement).
Buts :
- Déterminer complétement les actions mécaniques s’exerçant sur un corps ou solide
- Etudier les conditions d’équilibre
Hypothèse : Les solides sont supposés géométriquement parfaits et indéformables.
2) Actions à distance
On a :
L’aimantation : Les aimants permanents ou les électro-aimants exercent des forces à
distance qui engendrent une translation (dans les relais) ou une rotation (dans les moteurs
électriques).
Le Poids : Une force à distance qu’exerce la pesanteur sur tout corps.
La pesanteur ou attraction terrestre agit sur tous les solides sous la forme d’une force
résultante, dont les caractéristiques sont les suivantes :
Application :
Un ballon de football a une masse de 180g.
a- Déterminer son poids.
b- Modéliser le poids sur la figure ci-contre.
Echelle : prendre 1N pour 2mm
3) Actions de contact
Soient S1 et S2 deux solides en contact.
Le solide S1 exerce une action mécanique de contact sur le solide S2 et inversement.
On distingue en fonction de la nature du contact : les charges concentrées, les charges
linéaires et les charges surfaciques.
Charge
concentrée
L'action du plan sur la bille peut être représentée par une force F0/1
Charge linéaire
Charge surfacique
1) Définition
Les forces (aussi appelées efforts) sont utilisées en mécanique pour représenter, modéliser ou
schématiser les actions mécaniques de contact entre solides ainsi que les actions mécaniques à
distance.
2) Représentation
Une force est modélisée par un vecteur-force, ayant les propriétés générales d’un vecteur :
Application :
Un footballeur tire avec sa chaussure (2) dans
le ballon (1). Représenter l’action mécanique
exercée par la chaussure sur le ballon.
3) Coordonnées
On identifie un vecteur-force par ses coordonnées (ou composantes) dans un repère O, i, j .
F Fx x Fy y F Fu u Fv v F F1 u F2 y
V. NOTIONS DE MOMENT
1) Définition
Le moment d’une force par rapport à un point est un
outil qui permet de mesurer la capacité d’une force à
créer un mouvement de rotation autour de ce point.
Exemple : le moment de la force de l’utilisateur par
rapport au point A est sa capacité à faire tourner la porte
autour du point A.
2) Moment vectoriel
Soient F une force appliquée au point A et C un point quelconque.
L’expression vectorielle du moment au point C de la force F se traduit par :
M C F CA F (en N.m)
3) Moment scalaire
Dans un problème plan, on remarque que le moment en un point N engendré par une force F
peut se calculer avec la méthode du bras de levier :
MC
F d F (en N.m)
d : la distance entre le point C et la droite support de F
3) Convention de signe
d1 d2
De manière arbitraire :
P1 fait tourner 3 dans le sens trigonométrique, le moment est positif.
M O P1 + d1 P1
P2 fait tourner 3 dans le sens horaire, le moment est négatif.
MO
P2 d 2 P2
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
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Application 2 :
En utilisant la méthode du bras de levier,
calculer le moment au point A engendré par
le poids du chargement P2 de l’engin de
chantier.
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4) Théorème de Varignon :
Soit un vecteur F U V appliqué au point B.
Le moment scalaire de la force F au point A est égal à la somme
MA F MA U MA V
des moments au point A des composantes U et V de F .
Indiquer la relation entre F0/1 et F1/0 :
F1/2
T1/2C
C
MC F1/2 MB F1/2 CB F1/2
3) Torseurs particuliers
Torseur couple :
On appelle torseur couple T un torseur dont les éléments de réduction en un point A
s’expriment par :
0
T
A M A 0
R0
T
B M B 0 BA R
6) Torseurs des actions mécaniques exercées sur des liaisons usuelles parfaites
Liaison rotule
Liaison pivot
STATIQUE ANALYTIQUE
I. OBJECTIF DU PROBLEME
Résoudre un problème de statique revient à définir entièrement les actions mécaniques
extérieures s’appliquant à un système matériel isolé à l’équilibre.
II. METHODOLOGIE
GRAPHIQUEMENT ANALYTIQUEMENT
Tableau bilan des A.M. extérieures Liste des A.M. extérieures sous
forme de torseurs
3 RESOLUTION DU PROBLEME
d'une part, l'extérieur, c'est-à-dire tout ce qui n'est pas le système matériel considéré
d'autre part, le système matériel considéré, objet de l’étude.
Les actions mécaniques s'exerçant sur les composants du système matériel vont être soit
extérieures, soit intérieures au système.
Considérons les 3 solides S1, S2, S3 et le système matériel E = {S1 + S2} alors
Pour les problèmes de mécanique que nous aurons à traiter, seules les actions mécaniques
extérieures s'exerçant sur les systèmes matériels isolés seront à prendre en compte
Dans les cases de ce tableau, on note tout ce qui est connu pour toutes les forces extérieures appliquées
au système. Lorsqu’on n’a pas l’information nécessaire pour renseigner une case, on y note un point
d’interrogation.
Théorème de la résultante :
Si (S) est en équilibre par rapport à un repère fixe, la résultante générale des actions mécaniques
extérieures à (S) est nulle :
R e xt / S F1 F2 ... Fn 0
X Ah / c 0 X Bf / c 0
TAh / c 0 0 ; TBf / c 0 0
0 0 0 0
A A
O
T1/ S O T2/ S O T3/ S 0
On peut donc aussi l’écrire :
X A1/ S X B 2/ S X C 3/ S 0
Théorème de la résultante YA1/ S YB 2/ S YC 3/ S 0
Z
A1/ S Z B 2/ S ZC 3/ S 0
L1/ S L2/ S L3/ S 0
Théorème du moment résultant M 1/ S M 2/ S M 3/ S 0
N N N 0
1/ S 2/ S 3/ S
Résoudre un problème de statique de façon analytique revient à trouver toutes les inconnues
d’un système de 6 équations
Exemple:
X A1/ S
T1/ S YA1/ S
0 x , y , z
A
Par exemple :
R X
X A1/ S X B 2/ S X C 3/ S 0
RY YA1/ S YB 2/ S YC 3/ S 0
M O M O A1/ S M O B2/ S M O C3/ S 0
STATIQUE GRAPHIQUE
I. INTRODUCTION
Ces techniques de résolution s’appliquent exclusivement aux problèmes plans faisant intervenir
des actions mécaniques modélisables par des glisseurs coplanaires.
Par cette méthode, on obtient des résultats aussi “ fiable ” que par la méthode analytique si l’on
exécute les constructions graphiques avec précision et rigueur à une échelle donnée.
Considérons le système matériel (S) soumis à deux actions mécaniques extérieures modélisables
par des glisseurs. On montre que :
D’après le PFS, un système matériel soumis à deux glisseurs de résultantes F1 et F2 est en
équilibre si et seulement si :
F1 F2 0
F1 et F2 ont même support
On dira que les résultantes sont directement opposées. Les deux forces ont donc :
- même direction,
- sens opposé,
- même intensité.
2) Equilibre graphique d’un ensemble matériel soumis à trois actions mécaniques non parallèles
En tous points L de la ligne d’action de F2 , M L ( F2 ) 0
D’après le PFS , en ce point I, la somme de moments des actions mécaniques devant être nulle,
nous avons forcement :
M I ( F1 ) M I ( F2 ) M I ( F3 ) 0 Donc : M I ( F3 ) 0
Si F3 n’est pas nulle alors, la ligne d’action de F3 passe forcément par le point I.
METHODE DE TRACE
3) Equilibre graphique d’un ensemble matériel soumis à quatre actions mécaniques et plus
Selon la nature des inconnues, nous avons le choix entre deux méthodes de résolution :
Méthode :
Déterminer la résultante de toutes les forces connues afin de ramener l’étude à trois forces
concourantes.
METHODE DE TRACE
A C
A C
B K
B
D
D
C C
A
F4
K I
B
D D
F3
Méthode de CULMAN
Toutes les directions des 4 forces ou plus sont connues, trois modules sont inconnus.
Méthode :
Grouper les forces concourantes deux par deux afin de ramener le problème à deux forces égales
et opposées, ayant même droite d'action (IJ) : Droite de Culman
Soit R1 la résultante de F1 et F2
Soit R2 la résultante de F3 et F4
D’après le PFS : F1 F2 F3 F4 R1 R2 0
METHODE DE TRACE
A C
A C D
I J
B D
B D
FROTTEMENT / ADHERENCE
I. GENERALITES
La technologie peut vouloir :
II. DEFINITIONS
Si deux solide en contact se déplacent ou glissent l'un par rapport à l'autre, on dit qu'il y a
frottement.
Si deux solide en contact tendent à glisser l’un par rapport à l’autre mais ne se déplacent pas, on
dit qu'il y a adhérence.
1) Cas du repos
Soit une caisse 1 posée sur une table horizontale. Elle est soumise à deux forces : A0/1 et P :
D’après le PFS : P A0/1 0
P et A0/1 ont même support
2) Cas de l'adhérence
Soit une force F appliquée horizontalement à la caisse posée sur la table horizontale.
La caisse reste immobile. Elle est soumise à trois forces : A0/1 , F et P .
D’après le PFS :
F P A0/1 0
Les supports des trois forces F , P et A0/1 sont concourants en un même point.
L'action A0/1 s'incline donc d'un angle α. La composante T s'oppose à F , la composante N
s'oppose à P . Les composantes T et N sont donc telles que : tg α = T / N
Equilibre strict, α = φ :
On augmente l'intensité de l'action F, la valeur de T augmente.
L'angle α augmente également, pour atteindre une valeur
limite α = φ.
3) Cas du frottement, α = φ :
On augmente encore l'intensité de F .
L'angle α ayant atteint sa valeur limite, ne peut
continuer à augmenter.
Il ne peut donc plus y avoir équilibre entre les trois
forces A0/1 , F et P .
L'effort F est suffisant pour vaincre l'adhérence, il y a
déplacement. Le problème n'est plus statique, mais
dynamique.
Matériaux en contact f
Acier/acier (surface polies) 0,2
Acier/bronze lubrifié 0,07
Pneu/chaussée sèche 0,6
Pneu/chaussée verglacée 0,1
V. CONE DE FROTTEMENT
De façon à définir la limite dans laquelle doit se trouver la force de contact pour qu'il y ait
adhérence, on trace le cône de frottement de sommet le point de contact A et de demi-angle au
sommet l’angle de frottement φ. L'axe du cône de frottement est porté par la normale n au
plan tangent de contact.
A0/1 est portée par la tangente
au cercle de rayon: