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THERMODYNAMIQUE
Module THERMb
Semestre 2
février 2013
7 turbine à vapeur : 11
7.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
7.1.1 Les installations industrielles à vapeur . . . . . . . . . 11
7.1.2 Calculs d’énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
7.1.3 Cycle de Hirn (Surchauffe de la vapeur) . . . . . . . . 15
7.1.4 Détente étagée (cycle avec resurchauffeur) . . . . . . . 17
7.1.5 Turbine à contre-pression . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
7.1.6 Cycle à soutirage (ou à prélèvement) . . . . . . . . . . 19
8 Transferts thermiques 23
8.1 Introduction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
8.1.1 Flux de chaleur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
8.1.2 Trois modes de transfert : . . . . . . . . . . . . . . . . 25
8.2 Conduction en régime permanent . . . . . . . . . . . . . . . . 26
8.2.1 Conduction à travers une paroi plane en régime per-
manent. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
8.2.2 Régime permanent. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
8.2.3 Interface avec un fluide : loi de Newton . . . . . . . . . 29
iii
iv TABLE DES MATIÈRES
1
2 CHAPITRE 6. LES FLUIDES RÉELS
a
P + 2 (V − b) = r.T
V
Malheureusement, si cette équa-
tion permet d’obtenir un réseau
d’isothermes ayant bien l’allure d’un
reseau réel, elle ne permet pas d’ob-
tenir des résultats numériques ac-
ceptables dans un large domaine de
pressions et de températures. Elle
a surtout une importance historique
Figure 6.2 – Réseau des isothermes car c’est la première à permettre de
d’un gaz réel dans le diagramme représenter les deux phases gazeuse
d’Amagat et liquide en équilibre. De plus elle
est obtenue à partir un raisonnement
moléculaire très pertinent. La raison pour laquelle elle est peu précise est
qu’elle ne prend pas en compte le détail des forces d’attraction et de répul-
sion agissant au niveau moléculaire. Aucune équation simple n’est en mesure
de donner des résultats précis pour tous les fluides quels que soient la tem-
pérature et la pression.
La plupart des équations d’état utilisées dans l’industrie sont des exten-
sions de l’équation de van der Waals. De plus, toutes les équations d’état ont
en commun de tendre vers la loi des gaz parfaits pour les faibles pressions.
Les calculs sont complexes avec la plupart de ces équations d’état et
pour s’éviter des calculs fastidieux, notamment en présence de changements
d’état, on est amené à utiliser des diagrammes fournissant des solutions gra-
phiques approximatives mais quasi-immédiates. Par ailleurs, le développe-
ment de l’informatique permet aujourd’hui d’obtenir des solutions rapides à
l’aide de logiciels appropriés.
t 4
- formule de Duperray, pour l’eau entre 100 et 200 °C : Ps = , avec
100
Ps en bars et t en °C.
L = Hv − Hl = Uv − Ul + P (Vv − Vl ) = Qp
dPs
L = T (vg − vl )
dT
avec vg et vl volume massique de la vapeur et du liquide saturant.
mg
x=
mg + ml
La courbe de saturation prend une forme similaire à celle qui a été vue sur
le diagramme de Clapeyron avec une courbe d’ébullition à gauche (liquide
saturé) et une courbe de rosée à droite (vapeur saturée) qui se rejoignent en
un point critique au sommet. Ici encore, (pour une température inférieure à
la température critique), les points situés à droite de la courbe représentent
les états liquides (liquide sous refroidi), les états vapeur étant représentés par
les points situés à droite de la courbe de rosée. Les points situés en dessous
de la courbe de saturation représentent un mélange de liquide et de vapeur
à l’équilibre thermodynamique. Un segment horizontal joignant la courbe
d’ébullition à la courbe de rosée est à la fois une isotherme et une isobare.
La position d’un point sur cette droite dépend des proportions du mélange
(titre de vapeur). En parcourant ce segment de la gauche vers la droite, on
passe progressivement d’un titre de vapeur nul (liquide saturé pur) à un titre
de vapeur égal à 1 (vapeur saturée seule). On trace généralement dans cette
partie du diagramme les lignes isotitres. On trouve aussi souvent les isobares
et isochores dans la partie correspondant à la vapeur.
On peut ainsi facilement suivre les évolutions d’un fluide et connaître la
valeur de toutes les grandeurs dans chaque état. Un des intérêts de ce type
de diagramme est qu’on peut facilement calculer une adiabatique réversible
puisque son entropie étant constante, elle sera représentée par un segment de
droite verticale.
cées compte tenu du fait qu’on sait qu’elles sont pratiquement verti-
cales. (Du fait de l’incompressibilité du liquide, l’enthalpie est très peu
sensible à la pression)
Tables de saturation
Elles donnent généralement sur une ligne toutes les grandeurs correspon-
dant au liquide saturé et à la vapeur saturée pour une même température
(ou pression). On trouve généralement le volume massique (et quelquefois la
masse volumique), l’enthalpie massique et l’entropie pour chacune des deux
10 CHAPITRE 6. LES FLUIDES RÉELS
phases. La chaleur latente de vaporisation est donnée dans certains cas mais
c’est peu utile car elle est facilement calculée comme la différence d’enthalpie
entre la vapeur et le liquide. Dans certains cas, on donne deux tableaux sépa-
rés, un pour le liquide et l’autre pour la vapeur. D’autres grandeurs physiques
telles que la tension superficielle ou la vitesse du son dans le fluide peuvent
figurer dans certaines tables mais nous n’en ferons pas usage ici.
Attention, Les valeurs figurant dans deux tables différentes peuvent ne
pas coïncider car pour des grandeurs telles que l’enthalpie et l’entropie, il est
nécessaire de fixer un point de référence. Seules les variations d’enthalpie et
d’entropie sont significatives. En pratique, il faut faire les calculs en utilisant
la même table ou vérifier que les points de référence sont les mêmes si on
utilise deux tables différentes.
7.1 Introduction
Il ne faut pas croire que la machine à vapeur est une technologie dépas-
sée. Certes, on ne voit plus dans nos campagnes de trains à vapeur ni sur
les fleuves américains de ces bateaux à vapeur qui font le charme de certains
films mais les cycles utilisant la vapeur sont encore d’actualité car une grande
partie de la production d’électricité est basée sur cette technique. En effet, les
centrales thermiques comme les centrales nucléaires ne sont rien d’autres que
d’immenses machines à vapeur, que la chaleur soit apportée par la fission de
l’uranium, ou par la combustion de charbon, de pétrole ou de gaz, le principe
général de ces centrales reste le même. C’est ce principe que nous allons exa-
miner dans ce chapitre. Un film réalisé par EDF détaillant le fonctionnement
d’une centrale nucléaire vous sera projeté. On se concentrera en particulier
sur le passage qui décrit le fonctionnement de la boucle secondaire qui est
l’objet de notre étude.
11
12 CHAPITRE 7. TURBINE À VAPEUR :
VC2 VB2
hC − hB + − = wu + q
2 2
La détente dans la turbine sera supposée adiabatique et réversible (donc
isentropique) et la variation d’énergie cinétique est négligée. Il reste donc :
wu = hC − hB
Remarquons que ce travail massique utile est négatif, ce qui est bien conforme
à ce qui est attendu puisqu’il agit d’un travail perdu pour la vapeur et donc
7.1. INTRODUCTION 15
VB2 VE2
hB − hE + − = wu + q
2 2
Cette fois ci, c’est le travail utile qui est nul dans la chaudière. De même, la
variation d’énergie cinétique est négligeable et il reste :
q = hB − hE ' hB − hD
La puissance calorifique reçue par l’eau dans la chaudière est alors :
Q̇ = ṁq = ṁ(hB − hD )
Solution :
Si l’on veut remédier à ce pro-
blème, on doit faire en sorte que
le fluide sortant de la turbine soit
de la vapeur surchauffée. La solu-
tion consiste à séparer la vapeur du
liquide en sortie de chaudière et à
la surchauffer. On intercale entre la
sortie de la chaudière et l’entrée de la
turbine un surchauffeur dans lequel
la vapeur n’étant plus en contact
avec le liquide peut être chauffée
jusqu’à une température plus élevée
alors que la pression restera sensible-
Figure 7.5 – cycle de Hirn (dia- ment constante.
gramme entropique) On peut ainsi, limiter voire sup-
primer, si l’on mène la surchauffe as-
sez loin, la condensation dans la turbine.
7.1. INTRODUCTION 17
réduites. L’étude d’un tel cycle est assez complexe et sera éventuellement vue
en exercice ou avec un logiciel de simulation.
22 CHAPITRE 7. TURBINE À VAPEUR :
Chapitre 8
Transferts thermiques
8.1 Introduction.
8.1.1 Flux de chaleur
Les transferts de chaleur jouent un rôle important dans un grand nombre
de situations physiques et dans un nombre important d’applications indus-
trielles. Nous allons nous intéresser dans ce cours aux mécanismes du trans-
fert de chaleur plutôt qu’aux relations entre ces transferts de chaleur et les
états de la matiére ou avec les autres formes d’énergie. Cet aspect et notam-
ment les relations avec l’énergie mécanique seront examinés dans le cours de
thermodynamique qui vous sera dispensé en deuxième année.
Le présent cours se limite donc à l’étude des différents modes de transfert
de chaleur. C’est à dire que nous allons examiner comment la chaleur se
propage entre deux objets matériels.
Pour commencer, nous devons donner une définition succincte de la notion
de chaleur.
Chaleur : Nous appellerons chaleur une quantité d’énergie qui passe d’un
corps à un autre sous l’effet d’une différence de température. L’expé-
rience montre en effet que la mise en contact d’un corps chaud ( de
température élevée) avec un corps plus froid ( de température plus
basse) provoque une évolution au cours de laquelle la température du
corps chaud baisse tandis que la température du corps froid augmente.
L’interprêtation d’une telle expérience est que le corps chaud a cédé
une partie de son énergie au corps froid. C’est ce type d’énergie que
nous appellerons chaleur.
Unités : Il résulte de cette définition que les unités de mesure de la chaleur
seront les unités d’énergie usuelles. En particulier dans le système S.I.,
23
24 CHAPITRE 8. TRANSFERTS THERMIQUES
Les énoncés précédents montrent qu’il ne faut pas confondre les notions de
chaleur et de température. Bien que dans le langage courant, ces deux mots
soient souvent considérés comme équivalents, en physique, il y a lieu de faire
une distinction.
La température est un paramètre physique attaché à l’état d’un système.
On sait aujourd’hui que la température est une traduction au niveau ma-
croscopique de l’agitation qui a lieu au niveau microscopique (à l’échelle des
atomes et des molécules). Plus précisément, la température est une indica-
tion du niveau moyen d’énergie cinétique des particules qui constituent la
matière. D’un point de vue pratique, on peut classer les différentes tempéra-
tures du plus froid au plus chaud en définissant une échelle de températures.
L’échelle de temperature la plus courante est l’échelle Celsius pour laquelle
la température est fixée à 0°C pour la glace fondante et à 100°C pour l’eau
bouillante sous pression atmosphérique.
dQ
φ=
dt
Conduction
Le transfert par conduction est un transfert de chaleur par contact ma-
tériel. La chaleur se transmet par exemple à travers un solide entre un point
chaud et un point froid.
Exemple : Si on trempe dans l’eau bouillante une cuiller en metal, on
se brûle en touchant le bout extérieur. La chaleur est passée à travers le
métal entre le bout imergé (qui est à une température proche de 100o C) et
l’autre bout qui est à une température inférieure. On dit que la chaleur a été
conduite par le métal. Les métaux son généralement de bons conducteurs de
la chaleur. La même expérience avec une cuiller en bois vous évite de vous
brûler car la chaleur passe plus difficilement dans le bois. On dit que le bois
est un isolant.
Remarque : On explique ce phénomène par un échange d’énergie entre
les atomes ou molécules constituant le matériau qui sont proches les uns des
autres. La chaleur se propage ainsi de proche en proche.
Convection
Lorsqu’on a affaire à un fluide, si celui-ci est immobile, le phénomène de
conduction a lieu de manière similaire. Mais ce n’est généralement pas le cas
et les mouvements du fluide étant généralement assez rapides par rapport aux
échanges de chaleur. Lorsque le fluide est en contact avec une surface chaude
par exemple, il emporte de l’énergie dans son mouvement ce qui accélère les
échanges de chaleur.
Exemple : Lorsqu’on souffle sur un objet chaud pour le refroidir, on utilise
la convection pour augmenter les échanges de chaleur
On distingue généralement deux types de convections :
– La convection forcée lorsque le mouvement du fluide est provoqué
par une cause extérieure (par exemple un ventilateur)
– La convection naturelle lorsque le mouvement du fluide est provoqué
par les différences de température.
Exemples de convections naturelles :
Un convecteur (on voit bien d’où vient son nom) électrique est un appreil
de chauffage présentant une surface chaude et verticale . L’air qui se réchauffe
à son contact voit sa densité diminuer, ce qui le fait se déplacer vers le
haut. de l’air froid vient le remplacer ce qui entretient le mouvement. Faîtes
26 CHAPITRE 8. TRANSFERTS THERMIQUES
Le Rayonnement :
T T+dT
Tsi
Tse
intérieur extérieur
intérieur extérieur
x
e x x+dx
dT
ϕ = −λ
dx
ceci est la loi de Fourier pour le cas où la chaleur se propage dans une seule
direction celle de l’axe ox.
Remarque : le signe - indique que la chaleur se déplace ves les tempé-
ratures décroissantes. (On compte le flux positivement dans le sens de la
direction ox)
Remarque : Dans le cas où la chaleur se propage dans toutes les directions,
la loi de Fourier s’écrit à l’aide des 3 dimensions d’espace (x,y,z) et doit faire
intervenir des fonctions à plusieurs variables. La solution de tels problèmes
est beaucoup plus complexe et on a aujourd’hui recours à des programmes
informatiques pour réaliser les calculs numériquement. (ce cas ne sera pas
traité ici)
La constante λ apparaît comme une caractéristique du matériau indiquant
avec quelle “vitesse” le matériau est traversé par la chaleur. On appelle ce
paramètre la conductivité thermique. Les grandes valeurs de λ correspondent
à un matériau qui laisse passer la chaleur. On dit d’un tel matériau qu’il est
conducteur. En revanche, une faible valeur de λ correspond à un matériau ne
laissant pas passer la chaleur facilement dont on dira alors qu’il est isolant.
Remarque : dans certains ouvrages, λ est nommée conductibilité et est
quelquefois notée par la lettre k.
28 CHAPITRE 8. TRANSFERTS THERMIQUES
Question : Quelle doit être l’unité de cette grandeur dans le système S.I.
Réponse : En exprimant λ en fonction des autres grandeurs physiques :
φe
λ=
S∆T
on peut déduire l’unité de conductivité thermique soit : W m−1 K −1
Vous trouverez dans le tableau ci-dessous quelques exemples de valeurs
de la conductivité pour différents matériaux conducteurs et isolants. Notez
bien les ordres de grandeur.
conducteurs
diamant 550.0
Argent pur 417.1
Cuivre pur 386
or pur 297.7
Aluminium pur 229
Duralumin 164
fer pur 83.5
isolants
mousse de polyuréthane 0.026
Teflon (PTFE) 0.24
autres
eau 0.603
glace 2.2
verre 1.13
x=0 x=e
épaisseur e
– http ://www.apo.nmsu.edu/Telescopes/SDSS/eng.papers/
19950926_ConversionFactors/19950926_MProperties.html
Ce lien donne les valeurs de différentes propriétés pour un petit nombre
de matériaux.
1111111
0000000
0000000
1111111
0000000
1111111 Ts
0000000
1111111
0000000
1111111
0000000
1111111
0000000
1111111 Tf
0000000
1111111 Φ
0000000
1111111
0000000
1111111
0000000
1111111
0000000
1111111
0000000
1111111
0000000
1111111
0000000
1111111
0000000
1111111
0000000
1111111
∆T = Ts − Tf
T1 T2 T3
Ti λ1 λ2 Te
e1 e2
(a) essai
∆T = φ(RT 1 + RT 2 )
Résistance de convection
A la surface du mur on utilisera la loi de Newton pour calculer le flux :
φ = hS∆T
De la même manière, on peut introduire une résistance thermique de
convection définie par :
1
RT =
hS
Revenons à la figure 8.4. On peut écrire :
Te − Ti = Te − T3 + T3 − T2 + T2 − T1 + T1 − Ti
soit
1 e2 e1 1
Te − Ti = −φ( + + + )
he S λ2 S2 λ1 S1 hi S
ici encore, la résistance thermique globale est la somme des résistances ther-
miques.
Résistance de contact
Il arrive que lorsque deux solides sont en contact, le contact ne soit pas
parfait. On observe alors en régime permanent un saut de température entre
les deux faces en contact. Ce saut de température peut être attribué à une
résistance de contact Rc . On écrit alors : ∆T = Rc φ où ∆T est la différence
de température entre les deux faces.
8.3. NOTION DE RÉSISTANCE THERMIQUE 33
r+dr r
re ri
r
Résistance de conduction
Considérons un tube tel que celui représenté sur la figure 8.5 . Pour cal-
culer le flux de chaleur passant de l’intérieur du tube vers l’extérieur, on va
revenir à la loi de Fourier. Le tube est représenté en coupe sur la figure 8.5
et on va considérer le flux passant entre deux surfaces cylindriques de rayons
r et r+dr. Lorsqu’on est en régime permanent et pour les mêmes raisons que
ci-dessus, le flux de chaleur entrant dans la masse du tuyau est le même que
le flux sortant. On peut même ajouter que le flux sera le même à travers
n’importe quelle surface cylindrique de rayon r dans la masse du tuyau. Le
flux s’écrit :
dT dT
φ = −λS = −λl(2πr)
dr dr
où l est la longueur du tube. Le flux étant constant, on a là une équation
différentielle très simple qui se résout aisément par intégration après avoir
34 CHAPITRE 8. TRANSFERTS THERMIQUES
ce qui donne :
φ re
Te − Ti = − ln
2πλl ri
On en déduit immédiatement l’expression de la résistance thermique par
conduction dans cette géomérie :
1 re
RT = ln
2πλl ri
note :
On peut aussi définir une résistance thermique par unité de longueur dont
l’expression sera évidemment :
1 re
R̄T = ln
2πλ ri
Dans le cas du tube présenté sur la figure 8.5, il existe aussi une résis-
tance de convection sur la face intérieure du tube de même qu’à la surface
extérieure. De même que précédemment, la loi de Newton conduit immédia-
tement à
1 1
RT = =
hS 2πrlh
1
R̄T =
2πrh
Φ1 λ1
Te
Ti he
hi
Φ2
λ2
1 1 e2 1
RT2 = + +
S2 hi λ2 he
1 1 1
= +
RT RT1 RT2
36 CHAPITRE 8. TRANSFERTS THERMIQUES
Thermique électrique
T Température V Potentiel électrique
∆T Différence de température U = ∆V Tension ou différence de potentie
φ Flux de chaleur I Intensité du courant
∆T = RT φ U = RI Loi d’Ohm
RT = RT1 + RT2 R = R1 + R2 Résistances en série
1
RT
= R1T + R1T 1
R1
= R11 + R12 Résistances en parallèle
1 2
Utilisation en pratique
En pratique pour utiliser cette analogie, on réalise un circuit électrique
équivalent au problème thermique en disposant des résistances électriques
dont les valeurs sont proportionnelles aux résistances thermiques. On impose
ensuite une tension connue aux bornes du circuit correspondant aux points
8.4. ANALOGIE ÉLECTRIQUE 37