Вы находитесь на странице: 1из 30

LA TECHNOLOGIOE xDSL

ESGIS IRT-L2 2018-2019


Raymond AGBETE
raymond.agbete@gmail.com
(+229) 97 505 717
LA TECHNOLOGIOE xDSL

Le terme xDSL est utilisé de façon générique pour décrire l’ensemble des technologies DSL (Digital
Subscriber Line ou ligne numérique d’abonné) disponibles actuellement sur le marché (ADSL, HDLS,
SDSL, VDSL…).
La plus connue des technologies DSL est ADSL un standard de communication asymétrique qui
permet de transférer des données à des débits pouvant atteindre 8 Mbit/s en voie descendante et
756 Kbit/s en voie montante sur une simple ligne téléphonique. Pour atteindre ces débits, l’ADSL tire
partie des bandes de fréquences non utilisées sur les lignes reliant les abonnés au réseau
téléphonique commuté (RTC). Alors que la voix utilise traditionnellement les fréquences de 300 à 3
100Hz, ADSL accapare les fréquences hautes non utilisées de 30KHz à 1,1MHz, d’où le terme
parfois utilisé de technologie « broadband » (large bande).
Toutes les technologies DSL fonctionnent sur un principe similaire tout en introduisant des avantages
spécifiques comme de meilleurs débits, des transferts symétriques…
Les différents types de DSL

On recense pas moins d’un dizaine de technologies xDSL


dans le monde offrant des débits de 128Kbit/s à près de 100
Mbit/s dans des modes de transmissions asymétriques ou
symétriques sur des paires de fils téléphoniques traditionnels
en cuivre.
ADSL

ADSL un standard de communication asymétrique qui permet de


transférer des données à des débits pouvant atteindre 8 Mbit/s en
voie descendante et 756 Kbit/s en voie montante sur une simple ligne
téléphonique. Pour atteindre ces débits, l’ADSL tire partie des bandes
de fréquences non utilisées sur les lignes reliant les abonnés au réseau
téléphonique commuté (RTC), afin de transmettre des donnes. Alors
que la voix utilise traditionnellement les fréquences de 300 à 3 100Hz,
ADSL accapare les fréquences hautes non utilisées de 30KHz à
1,1MHz, d’où le terme parfois utilisé de technologie « broadband »
(large bande).
ADSL G.Lite

Cette déclinaison d’ADSL est sensiblement moins performante mais présente


l’avantage pour les opérateurs de ne pas nécessiter l’utilisation de filtre chez
l’abonné pour séparer les signaux données des signaux voix. Cette caractéristique a
notamment séduit certains opérateurs américains car elle ne nécessitait pas
l’intervention d’un technicien sur le terrain pour installer les filtres ce qui au
lancement de la technologie a permis de réaliser de substantielles économies de
déploiement. Aujourd’hui, la simplicité d’installation des filtres ADSL (une simple prise
gigogne en France) rend caduc cet argument.
Référencé comme standard à l’UIT sous le numéro G-992.2, G.Lite permet
d’atteindre un débit plafond de 1,544 Mbit/s à 6 Mbit/s en réception (voie
descendante) et de 128 Kbit/s à 384 Kbit/s en émission (voie montante).
ADSL 2+

L’ADSL 2+ est l'évolution de la technique ADSL la plus déployée


aujourd'hui en France. Elle permet de tirer parti d'une bande de
fréquences élargies (jusqu'à 2,2 MHz), ce qui permet dans la pratique
d'obtenir des débits de transmission accrus, notamment en liaison
descendante. Les améliorations ne sont toutefois possible que si
l'abonné se situe moins de 3km du nœud de raccordement de
l'opérateur. Sinon, les débits de l'ADSL 2+ sont similaires ceux de l'ADSL.
Référencé comme standard l'UIT sous le numéro G-992.5, ADSL 2+
permet d'atteindre un débit plafond en voie descendante de 22Mbit/s
en mode ATM (environ 16 Mbit/s en IP) et de 1Mbit/s en voie
montante.
HDSL

HDSL (High bit-rate Digital Subscriber Line) a été l’une des premières
technologies DSL utilisée dans le monde, notamment pour fournir des
services de liaisons louées sur des câbles en paire de cuivre lorsqu’il était
impossible de desservir un abonné en fibre optique. La principale
caractéristique de HDSL est qu’il est symétrique. Le débit maximal de 2,3
Mbit/s (obtenu par l’utilisation de 2 ou 3 paires de cuivre) permet aux
opérateurs d’offrir des services de type E1/T1 sur le support. Toutefois la mise
en œuvre de SDSL n’est pas compatible avec celle du service téléphonique
sur la même paire. Il est à noter qu’une nouvelle déclinaison d’HDSL, HDSL-2
a récemment été ratifiée. Utilisant une modulation plus performante (TC-
PAM ou Trellis Code Pulse Amplitude Modulation), elle permet le
déploiement du service sur une seule paire de cuivre.
IDSL :

Ce terme est utilisé pour décrire l’ISDN DSL,


littéralement le DSL Numéris. Le RNIS étant un réseau
numérisé, IDSL est un abus de langage. En fait le
terme décrit un service de fourniture de données
permanent à 128Kbit/ sur support RNIS.
SDSL

SDSL (Symmetric DSL) est une technologie très proche de HDSL


notamment utilisée aux Etats-Unis. Elle s’en différencie toutefois par le
fait que le débit symétrique maximal de 2,3 Mbit/s n’est pas atteint en
utilisant deux paires, mais une seule paire de cuivre sur la ligne
téléphonique d’abonné. La mise en œuvre de SDSL n’est pas
compatible avec celle du service téléphonique sur la même paire de
cuivre.
SHDSL

La plus récente des normes DSL symétriques est aussi la plus


performante. Ratifiée sous le n° G.991.2 par l’UIT (TS 101524 à l’ETSI),
SHDSL (aussi connue sous le nom G.shdsl) utilise une nouvelle
technologie de modulation, baptisée TC-PAM qui permet d’améliorer
la portée du SDSL de 20% tout en fournissant des débits de 192 kbit/s à
2,3 Mbit/s sur une paire de cuivre.
Une deuxième paire de cuivre peut être utilisée soit pour doubler le
débit, soit pour accroître la portée à plus de 6 km (le débit symétrique
maximum est alors réduit à 1,2 Mbit/s.
VDSL

VDSL (Very high data rate DSL) promet des débits


asymétriques très élevés, mais sur une distance bien plus
faible que celle d’ADSL. En théorie, il est possible d’obtenir
un débit maximal de 52 Mbit/s mais en limitant la portée du
service à environ 300m. Le service peut être proposé sur des
distances plus longues (environ 1,5 km) mais au prix de
débits réduits à environ 12 Mbit/s.
VDSL 2

VDSL 2 (Very high data rate DSL 2) est une évolution du VDSL qui
promet des débits asymétriques encore plus élevés, mais sur une
distance qui reste bien plus faible que celle de l'ADSL2+. En théorie, il
est possible d’obtenir un débit maximal approchant les 100 Mbit/s
mais en limitant la portée du service à moins de 300m. Le service peut
être proposé sur des distances plus longues mais la performance se
dégrade rapidement avec la distance pour s'approcher de celle de
l'ADSL 2+ partir de 1,5km . Le VDSL 2 est aujourd'hui largement
déployé par les fournisseurs d'acces internet français. Dans certains
cas, il est vu comme une alternative au re-câblage en fibre optique
de la boucle locale.
RECAPITULATIF

Technologi Description Débits de transmission Portée du service


e
ADSL Ligne d’abonné Réception : 15 a 8,5 Mbit/s 3 à 5 km maximum
numérique asymétrique Emission : 16 à 756 Kbit/s selon la qualité de la
ligne utilisée
ADSL G.Lite Ligne d’abonnée Réception: 1,5 à 6 Mbit/s 3 à 5km maximum selon
numérique asymétrique Emission : 16 à 384 Kbit/s la qualité de la ligne
(sans filtre) utilisée
ADSL 2+ Ligne d’abonnée numérique Réception : 1,5 à 22 Mbit/s Améliorations
asymétrique (sans filtre) Emission : 16 Kbit/s 1Mbit/s perceptibles jusqu'à
3km
VDSL 2 Ligne d’abonnée Réception : 15 à 92 Mbit/s 300 m 1,2 km du NRA
numérique à très haut Emission : 1 à 36 Mbit/s selon le débit maximal
débit souhaité
HDSL Ligne d’abonnée numérique Emission/réception symétriques Environ 3,6 km
asymétrique à haut débit
à 2 Mbit/s
IDSL 5 à 6 km selon la qualité
Ligne d’abonnée Emission/réception à 128 Kbit/s de la ligne utilisée
numérique RNIS
SDSL Ligne d’abonnée Emission/réception en full Environ 3 km
numérique symétrique duplex a des débits symétriques
de 192 Kbit/s à 2 Mbit/s
SHDSL Emission/réception en full De 3,6 km (une paire de
Ligne d’abonnée duplex a des débits symétriques cuivre) à 6 km (deux
numérique symétrique à de 192 Kbit/s à 2,3 Mbit/s paires)
haut débit
VDSL Ligne d’abonnée Réception : 15 à 50 Mbit/s 300 m à 1,5 km selon la
numérique à très haut Emission : 1,5 à 2,3 Mbit/s qualité de la ligne et le
débit débit maximal souhaité.
ARCHITECTURE
ARCHITECTURE
Le filtre client (Splitter)

Malgré une occupation de fréquences distinctes, les signaux


téléphoniques et ADSL peuvent s’influencer l’un l’autre. Les signaux
ADSL peuvent engendrer un bruit audible qui peut altérer les
communications téléphoniques. Les appareils de téléphonie peuvent
également interférer avec les signaux ADSL, provocant une
dégradation du débit de données.
Afin d’éviter ces interférences, 2 types de filtres client coexistent et
peuvent être installés selon le cas chez l’abonné. Il s’agit du filtre
maître et du filtre distribué (type prise gigogne).
Le filtre maître

Ce coffret filtre séparateur est installé par un technicien à l’entrée du local de


l’utilisateur. Il est composé d’un filtre passe-bas pour les basses fréquences [0, 4 kHz]
et d’un filtre passe-bande pour les hautes fréquences [20 kHz, 1 100 kHz] .
Ce filtre est plus performant pour les accès en limite de portée que le filtre distribué
type prise gigogne. Mais l’installation de ce filtre peut apporter certains
inconvénients. En effet, des services fonctionnant en supravocal peuvent être
perturbés ou devenir impossibles (systèmes d’alarme avec surveillance de 48 V ;
télétaxation.)
Le filtre distribué

Ces filtres doivent être installés sur chaque prise téléphonique utilisée
par des terminaux téléphoniques (téléphone, Minitel, répondeur,
télécopieur, etc.) le nombre de ces prises étant limité à 3. Le modem
adsl peut dans ce cas être raccordé à n'importe lequel de ces filtres
"enfichables". Les filtres "enfichables" remplissent les mêmes fonctions
de séparation des fréquences que le filtre "maître" mais au niveau de
chaque prise téléphonique de l'installation privative au lieu de le faire
de manière globale en entrée d'installation.
DSLAM

Le DSLAM joue un rôle très important dans l’architecture du


réseau puisqu’il se situe à la frontière entre la boucle locale
et le réseau de collecte (backbone) de l’opérateur.
Cet équipement permet également de concentrer tous les
canaux de télévisions de TPS ou Canal+ pour les distribuer
vers l'internaute. Le zapping des chaînes se faisant au
niveau du DSLAM.
DEGROUPAGE

La ligne téléphonique qui dessert l’usager depuis la central


téléphonique appartient à l'operateur historique qui s’en sert pour…
le téléphone ! Pour mettre en œuvre une liaison ADSL, il faut que les
fournisseurs d’accès Internet puissent accéder à la ligne
téléphonique. Ceci est le dégroupage issu de l’obligation imposée à
l'operateur historique de louer ses infrastructures à d’autres
opérateurs. Le fournisseur d’accès Internet (FAI) installe au central
téléphonique un DSLAM qui le relie ses serveurs informatiques. Bien sûr,
plusieurs FAI vont venir installer leurs propres DSLAM au central.
Dégroupage partiel
Dans cette configuration, le FAI loue à l'operateur historique les
fréquences hautes de la ligne de l’usager. l'operateur historique reste
propriétaire et gestionnaire de la ligne et l’usager doit avoir un
abonnement téléphonique en bonne et due forme auprès de
l'operateur historique, en plus de l’abonnement Internet qu’il souscrit
auprès de son FAI. La ligne téléphonique supporte le téléphone et les
données, simultanément puisque ceci se passe sur des fréquences
différentes sur le fil de cuivre. La Box, installée chez l’usager contient
un multiplexeur/démultiplexeur agit comme un filtre en arrivée pour
séparer les deux flux et les envoyer respectivement vers le téléphone
et vers l’ordinateur. En sens inverse, il concentre les deux flux sur la
ligne téléphonique. Une opération identique est effectuée au central.
Le dégroupage total
Ici, le FAI prend entièrement en charge la ligne de l’usager et en
assure la gestion. L'operateur historique en reste propriétaire mais la
loue intégralement au FAI. L’usager a un abonnement unique auprès
de son FAI et n’a plus besoin d’abonnement l'operateur historique. Le
FAI fournit Internet et le téléphone, mais ici, il n’est plus question du
bon vieux téléphone traditionnel, encore utilisé en dégroupage
partiel. Le téléphone, dûment numérisé, va se comporter comme un
flux de données, la VoIP (voix sur IP). La Box assure la reconversion du
flux VoIP en téléphone analogique. Et, cerise sur le gâteau, par le
même chemin, le FAI peut également véhiculer la télévision.

Вам также может понравиться