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Auteurs :
RESUME……….........................................................................................................................4
II Contenu……………………………………………………………………………….……………………….………………….15
II.1 Obligation de rapportage…………………………………………………….……………………….………………..15
II.2 Cadre juridique relatif a l’environnement en Algerie………….…………..……….…….……………….15
II.3 Disponibilite et échange de l'information environnementale………….….…………….………..….26
II.4 Description des Indicateurs de l'environnement et du développement durable….…….……34
II.5 Description des données disponibles et Infrastructures……………………………………..............36
III ANALYSE…..…………………………….…………….……………………………..………..………………………......41
Points forts…………….………….….………………………..………………………………….……..41
Plan d’action..……………………………….………………..………………………………….….....42
Analyse croisée……….……………………………………..…………………………………..……..43
Le présent rapport tente de faire une analyse de la situation actuelle relative aux flux de données et à
l’échange d’information environnementale et d’explorer les options pour l’introduction du SEIS
(système d’information environnemental partagé) en Algérie. Ce rapport est axé sur les trois
thématiques définies lors de la réunion de consultation tenue à Bruxelles en Novembre 2010 et
notamment : l’eau douce et marine, les eaux usées, la gestion des déchets et les émissions
industrielles.
La première partie concerne le cadre institutionnel, cette partie présente les différentes
institutions, leurs statuts et leurs missions ainsi que les liens entre elles en termes d'échange
et de partage d’information et de données environnementales ;
La seconde partie met l'accent sur le cadre législatif qui régit la problématique
environnementale et décrit les obligations de rapportage au niveau national et dans le cadre
des conventions internationales. Les systèmes d'information mis en place par les différents
organismes producteurs et utilisateurs de donnée sont définis avec détail. Est mentionnée
également dans cette partie l'ébauche d'étude sur les indicateurs de l'environnement et du
développement durable réalisée par le MATE à travers l'Observatoire National de
l'Environnement et du Développement Durable ;
La partie finale est consacrée à une analyse qui vise à identifier les points forts, les problèmes
et les insuffisances pour la mise en évidence de SEIS dans le pays.
L’Office National des Statistiques fut créé au lendemain de l’indépendance, en 1964, sous
l’appellation de Commissariat National pour le Recensement de la Population (C.N.R.P) et ceci afin de
réaliser le premier recensement de la population de l’Algérie indépendante en 1966.
Une réorganisation de l’appareil statistique a donné naissance à l’actuel Office National des
Statistiques par le biais du décret législatif N° 82-484 du 18/12/1982 complété et modifié par le
décret N° 85-311 du 17/12/1985.
Aux termes du décret législatif 94-01 du 15/01/1994, les prérogatives de l’Office National des
Statistiques ont été reconduites et élargies. C’est ainsi que l’Office National des Statistiques veille à
l’élaboration, la disponibilité et à la diffusion d’informations fiables, régulières et adaptées aux
besoins des agents économiques et sociaux. Il assure ou fait assurer la disponibilité régulière des
données, analyses statistiques et études économiques nécessaires à l’élaboration et au suivi de la
politique économique et sociale des pouvoirs publics. Il élabore et diffuse régulièrement, en
application du programme national statistique, indices, indicateurs de l’économie nationale ainsi que
les comptes de la nation. Il gère les enregistrements statistiques des enquêtes et travaux statistiques,
tient et met à jour un répertoire des agents économiques et sociaux auxquels est attribué le Numéro
d’Identification Statistique (NIS)
Créé par décret exécutif n° 02-262 du 17 août 2002 le centre est un établissement public à
caractère industriel et commercial.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique nationale en matière de protection de
l’environnement, notamment pour la réduction des formes de pollution et de nuisance industrielles à
Déchets
Le Ministère de l’aménagement du territoire et de l’environnement (MATE) est responsable de
la mise en application du programme National de la gestion des déchets Municipaux (PROGDEM)
ainsi que Le Plan National de Gestion des Déchets Spéciaux (PNAGDES)
Le PNAGDES
C’est un outil de gestion, de planification et d’aide à la décision qui, partant de l’état actuel
de la situation en matière de gestion des déchets spéciaux dégage des solutions diverses et adaptées
pour le traitement de ce type de déchets. Le Plan National de Gestion des Déchets Spéciaux prévu
par la loi n° 01-19 du 12 décembre 2001, comporte les éléments suivants :
L’inventaire des quantités de déchets spéciaux, particulièrement ceux présentant un
caractère dangereux, produites, annuellement sur le territoire national ;
Le volume global des déchets en stock provisoire et en stock définitif, en les classifiant par
catégorie de déchets ;
Le choix des options concernant les modes de traitement pour les différentes catégories de
déchets ;
L’emplacement des sites et des installations de traitement existants ;
Les besoins en capacité de traitement des déchets, en tenant compte des capacités
installées, des priorités retenues pour la création de nouvelles installations ainsi que les
moyens économiques et financiers nécessaires à leur mise en œuvre.
Le PNAGDES est établi pour une période de (10) dix années, Il est révisé chaque fois que les
circonstances l’exigent, sur proposition du Ministre chargé de l'environnement ou à la demande de la
majorité des membres de la commission chargée de son élaboration.
Le PROGDEM
Le programme national de gestion des déchets solides municipaux (PROGDEM), initié par le
ministère de l'aménagement du territoire et de l'environnement, est une démarche intégrée et
graduelle de la gestion de ce type de déchets et s'inscrit en droite ligne dans la mise en œuvre de la
politique environnementale urbaine. Le PROGDEM vise à éradiquer les pratiques de décharges
sauvages, à organiser la collecte, le transport et l'élimination des déchets solides municipaux dans
des conditions garantissant la protection de l'environnement et la préservation de l'hygiène du
milieu par notamment la réalisation, l'aménagement et l'équipement de centres d'enfouissement
technique (CET) dans l'ensemble des wilayas.
Les objectifs du PROGDEM sont :
la préservation de l’hygiène publique et la propreté des agglomérations ;
l'amélioration du cadre de vie du citoyen et la protection de sa santé ;
l’élimination saine et écologiquement rationnelle des déchets et la valorisation des déchets
recyclables ;
Créé par décret exécutif n° 02-175 du 20 mai 2002 l'Agence nationale des déchets est un
établissement public à caractère industriel et commercial, ses missions sont multiples, elle a pour
rôle de:
Contribuer à l’élaboration de plans nationaux, régionaux et locaux de gestion des déchets
ménagers ;
promouvoir les activités de tri, de collecte, de transport, de traitement, de valorisation et
d’élimination des déchets
Entreprendre des opérations pilotes dans le domaine du tri, de la collecte sélective et de
la valorisation des déchets ;
fournir l’assistance aux collectivités locales dans le domaine de la gestion des déchets
Entreprendre des études et réaliser des expériences pilotes destinées à réduire à la
source la production des déchets ;
traiter les données et informations sur les déchets, constituer et actualiser une banque
nationale de données sur les déchets
initier et contribuer à la mise en œuvre de programmes de sensibilisations et
d’informations
Environnement marin
L'ONEDD est impliqué aussi dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de protection
du littoral et de valorisation de ses ressources conformément à la loi 02-02 du 5 février 2002. Grâce à
son réseau de surveillance (voir page 6), il intervient à différents niveau:
Au niveau des eaux côtières, par la surveillance de la qualité physicochimique des eaux de
baignade durant toute la saison estivale (voir page 38)
Au niveau des eaux de mer par la détermination de la pollution marine provenant de sources
et activités situées à terre. Cette évaluation a fait l'objet du programme MEDPOL (la
composante d'évaluation et de maîtrise de la pollution marine du PAM) initié en 2005, et
relancé en 2011 en collaboration avec le MATE, qui a comme objectif de formuler et mettre
en œuvre des programmes de surveillance continue de la pollution, y compris des mesures
de maîtrise de la pollution, et à élaborer des plans d'action visant à éliminer la pollution
d'origine tellurique.
Autres organismes
De nombreux autres organismes qualifiés interviennent dans le domaine de l'environnement
dans toutes ses composantes, et s’occupent de la gestion et la protection de l’environnement et de la
production de l’information environnementale au niveau national.
Le CNFE est un établissement public à caractère industriel et commercial. Il a été créé par
décret exécutif n° 02-263 du 17 août 2002.
Le conservatoire a pour missions d’assurer la formation, la promotion de l’éducation
environnementale et la sensibilisation. Dans le cadre de ses missions, le conservatoire est chargé,
notamment :
En matière de formation, de :
dispenser des formations spécifiques au domaine de l’environnement au profit de tous les
intervenants publics ou privés ;
développer des actions spécifiques de formation des formateurs ;
constituer et mettre à jour un fonds documentaire.
En matière d’éducation environnementale et de sensibilisation, de :
concevoir et d’animer des programmes d’éducation environnementale ;
conduire des actions de sensibilisation adaptées à chaque public.
Créée par décret exécutif n° 05-375 du 26 septembre 2005, l’ANCC a pour mission de
promouvoir l’intégration de la problématique des changements climatiques dans tous les plans de
développement et de contribuer à la protection de l’environnement.
Le CNDRB est un établissement public à caractère administratif créé par Décret exécutif n° 02-
371 du 11 novembre 2002. Il est chargé des activités liées à la connaissance, à la conservation et à la
valorisation de la diversité biologique.
A ce titre, le centre a pour missions de :
centraliser l’ensemble des inventaires de la faune, de la flore, des habitats et des
écosystèmes ;
contribuer, en concertation avec les secteurs concernés, à l’élaboration des plans de
valorisation des ressources biologiques dans le cadre du développement durable ;
proposer, en concertation avec les secteurs concernés, la conservation des ressources
biologiques nationales selon les modalités fixées par la réglementation en vigueur ;
promouvoir la mise en œuvre des programmes de sensibilisation du public concernant la
conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique.
Créée auprès du chef du gouvernement par décret présidentiel n° 02-48 du 16 janvier 2002,
L’ASAL est l’instrument de conception et de mise en œuvre de la politique nationale de promotion et
de développement de l’activité spatiale sur les plans technologique, scientifique et applicatif en vue
de contribuer au développement économique, social et culturel du pays.
Ses Missions et attributions sont:
Proposer au gouvernement les éléments d’une stratégie nationale dans le domaine de
l’activité spatiale et d’en assurer l’exécution ;
Mettre en place une infrastructure spatiale destinée à renforcer les capacités nationales;
Mettre en œuvre les programmes annuels et pluriannuels de développement des activités
spatiales nationales en relation avec les différents secteurs concernés et d’en assurer le suivi et
l’évaluation ;
Proposer au Gouvernement les systèmes spatiaux les mieux adaptés aux préoccupations
nationales et d’assurer, pour le compte de l’état, leur conception, leur réalisation et leur
exploitation;
Proposer au gouvernement une politique de coopération bilatérale et multilatérale adaptée
aux besoins nationaux;
Assurer le suivi et l’évaluation des engagements découlant des obligations de l’Etat en
matière d’accords régionaux et internationaux dans les domaines de l’activité spatiale.
RESSOURCES EN EAU
L’Agence Nationale des Ressources Hydrauliques (ANRH) est un établissement public à caractère
administratif et à vocation scientifique et technique doté de la personnalité morale et de l'autonomie
financière. Créée par le décret n° 81-167 du 25 Juillet 1981, elle est placée sous la tutelle du
ministère chargé de l'Hydraulique et a pour missions :
La prospection et évaluation des ressources en eau et en sols.
Le suivi périodique de la ressource au plan quantitatif et qualitatif.
La préservation, protection et sauvegarde de la ressource contre toute forme de
dégradation.
Participe à la mise en œuvre de la politique nationale de mobilisation et de transfert des
ressources en eau.
Créée par décret n° 85-163 du 11 juin 1985 l’ANBT est réaménagé dans sa nature juridique en un
établissement public à caractère industriel et commercial doté de la personnalité morale et de
l'autonomie financière.
L’Agence Nationale des Barrages et Transferts est Chargée de :
Promouvoir les études techniques et technologiques pour la mobilisation des ressources
superficielle en eau.
Assurer la conduite de la réalisation des grands ouvrages de stockage, des infrastructures
de transfert et des conduites.
L’Algérienne Des Eaux (ADE) est un établissement public national à caractère industriel et
commercial doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière. Il a été créé par décret
exécutif n° 01-101 du 21 Avril 2001.
L’ADE est chargée de :
La mise en œuvre de la politique nationale de l'eau potable.
La maîtrise d'ouvrage et la maîtrise d'œuvre pour son propre compte et/ou, par délégation,
pour le compte de l'Etat u des collectivités locales.
Initiation de toute action visant l'économie et la sensibilisation à la question de l’eau.
La gestion de la production, du transfert, du traitement, du stockage, de l'adduction, de la
distribution et de l'approvisionnement en eau potable et industriel.
Le renouvellement des infrastructures se rapportant à diverse opérations de la distribution
en eau potable et industrielle.
Créée par décret exécutif n° 05-183 du 18 mai 2005, l'Agence nationale de réalisation et de Gestion
des infrastructures hydrauliques pour l'Irrigation et le Drainage (AGID) est réaménagée dans sa
nature juridique en un établissement public à caractère industriel et commercial doté de la
personnalité morale et de l'autonomie financière,
Les missions de l’ONID ont pour objet de:
Initier et conduire les activités de conception, d'études et de réalisation des infrastructures
hydrauliques pour l'irrigation et le drainage.
Orienter et assister les organismes concessionnaires (EPIC) dans la gestion et l'exploitation
des réseaux des périmètres irrigués.
Développer les moyens de conception et d'études pour la maîtrise des techniques et modes
d'irrigations et du drainage.
Les offices des périmètres d'irrigation (OPI) sont des établissements publics à caractère
économique dotés de la personnalité morale et de l'autonomie financière. Il peut être créé, en tant
que de besoin, sur l'ensemble du territoire national, dans toute zone d'irrigation, des offices de
périmètres d'irrigation. Le décret de création de chaque office, précisera le siège social, la
compétence territoriale ainsi que les missions spécifiques éventuelles qui lui seraient assignées.
Leurs Missions sont :
Gérer la ressource en eau disponible, affectée aux périmètres d'irrigation.
Gérer, exploiter et entretenir les réseaux d'irrigation.
Gérer, exploiter et entretenir les réseaux d'assainissement- drainage, les réseaux de pistes
et les servitudes d'accès.
Assurer la conduite des irrigations à l'intérieur du périmètre.
développer les actions d'appui à la production.
II Contenu
Aussi, les politiques sectorielles ont été mises en œuvre au plan de l'éducation et de la
sensibilisation environnementale, de la préservation et de l'économie de l'eau, de la préservation des
sols et des forêts, de la préservation des écosystèmes sensibles (littoral, steppe, Sahara), de
développement rural, de l'amélioration du cadre de vie des citoyens, la dépollution industrielle, de la
protection du patrimoine archéologique, historique et culturel. Ces politiques sont appuyées par la
nouvelle fiscalité écologique basée sur les principes de pollueur payeur, afin d'inciter à des
comportements plus respectueux de l'environnement par l’utilisation rationnelle des ressources
naturelles. L’Algérie possède un arsenal juridique important qui préconise la surveillance de
l’environnement (eau, air, sol etc..)
Pollution industrielle :
Décret exécutif n° 06-02 du 7 janvier 2006 définissant les valeurs limites, les seuils
d'alerte et les objectifs de qualité de l'air en cas de pollution atmosphérique.
Ce présent décret a pour objet de définir les valeurs limites, les seuils d'alerte et les
objectifs de qualité de l'air en cas de pollution atmosphérique.
La surveillance de la qualité de l'air concerne les substances suivantes: - le dioxyde
d'azote; - le dioxyde de soufre; - l'ozone; - les particules fines en suspension.
La détention et l'utilisation des sources de rayonnements ionisants sont soumises au
régime de l'autorisation à l'exception de celles qui satisfont aux conditions d'exemption
prévues par le présent décret et qui ne nécessitent qu'une déclaration au commissariat
à l'énergie atomique.
Décret exécutif n° 06-138 du 15 avril 2006 réglementant l’émission dans l’atmosphère
de gaz, fumées, vapeurs, particules liquides ou solides, ainsi que les conditions dans
lesquelles s’exerce leur contrôle.
Ce présent décret a pour objet de réglementer l’émission dans l’atmosphère de gaz,
fumées, vapeurs, particules liquides ou solides, ainsi que les conditions dans lesquelles
s’exerce leur contrôle.
Décret exécutif n° 06-141 du 19 avril 2006 définissant les valeurs limites des rejets
d'effluents liquides industriels.
Déchets :
Loi n° 01-19 du 12 Décembre 2001 relative à la gestion, au contrôle et à
l'élimination des déchets, introduisant les principes stratégiques de la gestion
des déchets solides toxiques et non toxiques.
La présente loi a pour objet de fixer les modalités de la gestion, de contrôle et de traitement des
déchets, sur la base des principes suivants:
la prévention et la réduction de la production et de la nocivité des déchets à la source;
l'organisation du tri, de la collecte, du transport et du traitement des déchets;
la valorisation des déchets par leur réemploi, leur recyclage et toute autre action visant à
obtenir, à partir de ces déchets, des matériaux réutilisables ou de l'énergie;
le traitement écologiquement rationnel des déchets;
l'information et la sensibilisation des citoyens sur les risques présentés par les déchets et
leur impact sur la santé et l'environnement, ainsi que les mesures prises pour prévenir,
réduire ou compenser ces risques.
Décret exécutif n° 05-314 du 10 septembre 2005 fixant les modalités d’agrément des
groupements de générateurs et/ou détenteurs de déchets spéciaux
Le présent décret a pour objet de fixer les modalités d’agrément des groupements de
générateurs et/ou détenteurs de déchets spéciaux.
Aux fins du présent décret, on entend par groupement de générateurs et/ou détenteurs
de déchets spéciaux toute société civile au sens des dispositions de l’article 416 de
l’ordonnance n° 75-58 du 26 septembre 1975, modifiée et complétée
Décret exécutif n° 05-315 du 10 septembre 2005 fixant les modalités de déclaration
des déchets spéciaux dangereux.
Le présent décret a pour objet de fixer les modalités de déclaration des déchets spéciaux
dangereux.
Les informations relatives à la nature, la quantité, les caractéristiques, le traitement des
déchets et les mesures prises et à prévoir pour éviter la production des déchets, qui
constituent la déclaration des déchets spéciaux dangereux
Décret exécutif n° 06-104 du 28 Février 2006 fixant la nomenclature des déchets, y
compris les déchets spéciaux dangereux
Le présent décret a pour objet :
Réglementer l’activité de collecte des déchets spéciaux
Fixer les prescriptions techniques relatives à la collecte de ces déchets
Environnement marin :
La présente loi a pour objet de fixer les règles générales relatives à la pêche et à l’aquaculture.
Décret exécutif n°05-184 du 18 Mai 2005 définissant les différents types
d’établissement d’exploitation des ressources biologiques marines, les conditions de
leur création et les règles de leur exploitation. .
Au sens du présent décret, il est entendu par établissement d'exploitation des
ressources biologiques marines, toute installation d'engins de pêche fixes, implantée
dans le domaine public maritime.
Eau :
Le présent décret a pour objet de fixer les conditions et les modalités d’octroi de la
concession d’utilisation et d’exploitation des eaux thermales.
Environnement global
Date de ratification
convention Obligation de rapportage
adhésion
ère
Ratifié en 1993 entre en 1 Communication nationale (CN) : 30 avril 2001
UNFCC force 1994 2 CN inventaire gaz á effet de serre 25 novembre 2010
2 me communication 2011 en phase d’édition
Ratifié 2005 Le processus d’élaboration du plan climat National est en
Protocole de Kyoto
Entré en force 2005 cours à travers 09 ateliers régionaux
Convention des nations unies sur Signé en 1992 ratifié en 1996 Rapport national
Lutte contre la désertification 3 rapport (1999,2002,2004)
Signé en 1992 partie depuis Rapport national : 1997,2005
convention des nations unis sur la
1995 Le quatrième rapport est envoyé au secrétariat de la
diversité biologique
convention
Protocole Cartagene Parti depuis 2004 L’information n’est pas disponible
Convention de vienne 1992
Protocole de Montreal 1992
RAMSAR Entre en force 1984 Loi 11-02 du 17février 2011
Convention de Bonn (especes Entre en force en 2005
migratrice terrestres, marines et
aérienne)
Convention sur le commerce Entre en force en 1984 Rapport 2002,2003, 2004, 2005, 2006, 2007
international des espèces de faune et
de flore sauvages menacées
d’extinction-CITES
Adhésion 1998, adhésion Rapports :2006, 2005 ,2004, 2002, 2001, 2000
suite à l’amendement de la Dans le cadre de sa mise en œuvre, il y a satisfaction aux
Convention de Bale convention en 2006 obligations relatives aux dispositions des articles 13 et 16 de
la convention (mise à jour des données par pays/ depuis
2003)
Signature 2001 ratification un plan national de mise en œuvre de cette convention a
Convention de Barcelone sur les 2006 été élaboré, en collaboration avec les secteurs concernés
Polluants Organiques Persistants portant notamment sur : réalisation de l’inventaire des Pop’s
(POPs) (PCB, Pesticides, Dioxines et Furannes, Sites contaminés) et
évaluation des infrastructures et capacités nationales
UNCLOS Ratifié en 1996
Ratifié en 1981 Pour sa mise en œuvre et en termes de données : Le Bilan
Diagnostic National (BDN), le Bilan de Base National des
Convention de Barcelone
émissions par rejet (BBN) et le Plan d’Action National (PAN)
ont été élaborés, une mise à jour du BBN est en cours.
Convention relative aux zones 11 Décembre 1982 Loi 11-02 du 17février 2011
humides
Convention sur le commerce 1982
international des espèces de faune et
flore sauvages menacées d’extinction
(convention de la CITES)
Convention africaine sur la 1982
convention de la nature et des
ressources naturelles (dite
Convention d’Alger)
Protocole relatif aux aires 1995 Loi 11-02 du 17février 2011
spécialement protégées et à la
diversité biologique de la
Méditerranée)
Pollution industrielle :
D’autre part, le SGIE permettra aussi d’harmoniser les efforts, en ce sens, de tous les autres
secteurs socioéconomiques qui visent à mettre en place une base solide pour la prise de décision à
tous les niveaux en matière de développement durable.
Positionnement du SGIE
Le CNTPP assure le suivi des contrats de performances environnementales signés entre le MATE et
des entreprises. Il s’agit d’une démarche volontaire mais avec des engagements des entreprises. Les
100 contrats déjà signés sont essentiellement relatifs à des actions de dépollution.
De plus Le CNTPP est centre Régional de la Convention de Stockholm (CRCS) pour l’Afrique du Nord
(Algérie, Maroc, Tunis, Mauritanie, Lybie, Mali, Niger, Egypte) sur les polluants organiques persistants
(POP’s). Son rôle est d’assister les pays à répondre à leurs obligations au titre de la convention
(actualisation des plans nationaux). La diffusion d’information à destination des Ministères, Wilayas
et industriels est réalisée d’un bulletin d’information trimestriel et d’un site web
(www.cntppdz.com).
Une Banque de Données est en cours de réalisation pour valoriser les données collectées au cours
des activités du centre pour l’Algérie avec notamment :
Suivi du statut des entreprises
L’Algérie a interdit l’import et l’export des déchets dangereux. La prohibition et basée sur
l’article 25 et 26 de la loi n°01-19 du 12 décembre 2001 relative à la gestion au contrôle et
élimination des déchets.
L’Algérie a accumulé un retard important dans la gestion des déchets industriels et spéciaux.
Elle est confrontée à la production et au stockage de grande quantité de déchets Selon le cadastre
national des déchets spéciaux élaboré en 2007
Un système national d’information sur les déchets est en cours d’analyse par l’Agence
Nationale des Déchets (AND) en collaboration avec des Bureaux d’Etude privés. Ce système devrait
notamment être alimenté par : les données collectées par les DEW sur la base de guides fournis par
l’AND, des quantités de déchets gérés quotidiennement par les centre de traitement. Une
coopération plus étroite avec l’ONS pourrait être envisagée pour intégration de questions relatives
aux déchets dans les enquêtes communales et pour la traduction des objectifs de la stratégie
nationale de gestion des déchets en indicateurs.
Environnement marin
Le plan d'Aménagement Côtier (PAC), est l'un des instruments d'intervention et de gestion du littoral
(Décret n° 09-114 du 11 rabie Ethani 1430 correspondant au 7 avril 2009 fixant les conditions
d'élaboration du Plan d'Aménagement Côtier, son contenu et les modalités de sa mise en œuvre).Il a
Ce Plan est orienté pour la réalisation de projets concrets qui permettront la formulation et la mise
en œuvre de politiques et stratégies nationales en matière de préservation et d'aménagement du
littoral et fixe un règlement d'aménagement et de gestion du littoral qui comporte l'ensemble des
dispositions fixées par les lois et règlements en vigueur et celles proposées au titre de la loi n°02-02,
pour chaque composante du littoral.
Dans ce cadre un projet pilote a été mené entre 2001 et 2006 sur 212 km de linéaire côtier
autour d’Alger (soit 124 communes) en coordination avec les institutions concernée au niveau
international (PNUE, PAM, PAP, Plan Bleu) et aussi au niveau national (Ministères concernés par les
thématiques traitées dans le projet PAC (Ressources en eau, habitat et urbanisme, culture,
l’agriculture,…), les collectivités locales de la région Algéroise, wilayas/communes et d’autres
organismes qui interviennent sur le territoire concerné : ressource en eau, assainissement,
urbanisation, déchets) et local (commissions intersectorielles).
L'objectif général du programme est de protéger et d'assurer une utilisation durable des
ressources côtières grâce à l’engagement d’un processus de développement durable de la zone
côtière dont les éléments fondamentaux sont :
le développement social et le bien-être de la population ;
la poursuite du développement des activités économiques dans l’utilisation rationnelle
des ressources naturelles de la zone ;
l’arrêt de la dégradation des écosystèmes naturels ;
et la prévention de processus à impacts négatifs sur l’environnement.
Pour les besoins du projet une activité "système d’information" faisait partie intégrante du
projet PAC, dont l’objectif principal était la mise à disposition d’une information de référence de la
zone côtière algéroise à la fois géographique, statistique et documentaire sur les thèmes socio-
économiques et environnementaux dans un contexte de développement durable.
La mise en place d’un référentiel géographique et statistique commun pour le projet PAC a été le
principal résultat de cette activité et qui a permis de garantir la cohérence spatiale de l’information
produite en tout point de la zone d’études et de chaque thématique.
Pour le suivi de ce projet un système d’information prototype a été élaboré en agrégeant les
données. Ce système fonctionne sur station de travail autonome (ArcView, Mapinfo, Access, Excel)
plus de 40 000 données sont intégrées, issues des différents partenaires institutionnels (statistiques,
Le MATE souhaite généraliser ce système à l’ensemble du littoral algérien pour un suivi permanent.
La cellule chargée des statistiques environnementales à l’ONS a été créée avec le programme MED-
Env 1. Elle n’est pas encore indiquée dans les statuts de l’ONS, mais elle n’en produit pas moins un
travail réel et tangible.
Elle est composée de 4 personnes et poursuit toujours la collecte des données selon le canevas
préconisé par EUROSTAT
L’ONS gère le répertoire des agents économiques et sociaux auxquels est attribué le Numéro
d’Identifiant Statistique (NIS). Ce NIS pourrait servir de révérenciel commun pour tous les systèmes
d’information gérant des données sur l’industrie (par exemple suivi des émissions).
L’enregistrement statistique des enquêtes et travaux statistiques est aussi géré par l'ONS.
L’ONS publie un annuaire statistique dont la dernière édition datée de 2009 intègre une section
Environnement, regroupant uniquement des données sur les ressources en eau (qualité, barrages et
forages), une description du littoral et les forêts
EAU
L’architecture réseau est valorisée par des services unifiés de téléphonie sur IP, visioconférence,
messagerie électronique qui permettent de mener des travaux collaboratifs de manière plus efficace
et réduire les coûts de télécommunication et de réunion.
Niveau national
(MRE): consolidation
des donnes de
synthèse
Niveau régional - 5 ABH avec
des bases de données
territoriales (en relation avec
les DHW)
Niveau de base - agences nationales avec
des bases de données métiers (eau potable,
assainissment, qualité de l'eau, etc.)
habitant
Taux de prélèvement des eaux souterraines État Recyclage des déchets ménagers et assimilés Réponse
Superficie des espaces verts urbains État Déchets dangereux Pression
Force
Artificialisation des terres agricoles Espèces menacées de disparition État
motrice
Incendies des forêts Pression
Pollution des rivières par les effluents liquides
Taux d’envasement des barrages Pression Pression
industriels
Littoralisation Pression Érosion des sols Pression
Intensité d’utilisation des ressources
Pression Érosion côtière Pression
halieutiques
Force Maladie respiratoires due à la pollution
Indice de précarité Impact
motrice atmosphérique
Force
Développement sociétal soutenable
Force
Taux d’emploi
motrice
Dépenses en matière de gestion de
Réponse
l'environnement
Source : ONEDD-2010
Cependant, force est de constater que le calcul de ces indicateurs proposés reste encore
largement entachés d’incertitudes, ce qui engendre un mauvais, voire un manque total de diagnostic
du phénomène ciblé. Cette situation est liée à plusieurs aspects dont :
Non disponibilité ou manque de données de base fiables ;
Manque de cadre réglementaire qui permet de facilité la collecte des données nécessaires
auprès des différents secteurs (privés et étatiques) ;
Nécessité d’améliorer les nouvelles connaissances statistiques utilisées dans le calcul des
indicateurs.
La détermination de la liste des IDD ainsi que leur analyse, ont constitué le premier jalon que
nous avons posé pour l’élaboration du SIE. En effet, la liste d’Indicateurs de l’environnement et du
développement durable retenue s’est articulée autour des trois thèmes du développement
durable, par conséquent, l’étude de ses IDD a requis l’acquisition de données nécessaire à leurs
calculs. Nous avons donc entamé la collecte de données environnementales auprès des différents
secteurs socioéconomiques. Cependant, notre démarche dans l’acquisition de ces données a différé
selon le secteur concerné.
Toutes les données sociales nous ont été fournies par l’ONS, étant donné qu’il est
l’organisme officiel de la production de l’information statistique continue, de plus,
certains indicateurs ont des antécédents d’étude au niveau de l’ONS et les statisticiens
de l’office sont spécialisés dans les méthodes de leur calcul.
Nous avons procédé à l’envoi de courrier officiel accompagné de canevas à renseigner
aux établissements publics producteurs de données et à quelque ministères
Concernant les deux secteurs « agriculture et ressources hydriques », nous avons opté
pour une démarche participative ; nous nous sommes rapprochés des spécialistes de
chaque secteurs pour :
Rechercher les indicateurs susceptibles de donner une vision évolutive articulée aux objectifs
stratégiques et aux priorités du secteur.
Rechercher les indicateurs susceptibles d’évaluer l’efficacité des mesures prises par rapport
aux objectifs fixés du secteur.
S’assurer de l’existence de données continues relatives à ces indicateurs.
Analyser les indicateurs retenus.
Grâce à la démarche des IDD effectuée comme première étape, nous avons pu anticiper les
tendances et les problématiques émergentes durant le processus d’élaboration du SIE en particulier
dans la phase collecte de données, nous avons donc engager des actions qui nous permettent de
capitaliser les meilleures pratiques en matière d’organisation et de collecte de données, elles se
traduisent par :
Le réseau SAMASAFIA est conçu pour surveiller la qualité de l’air ambiant en milieu urbain et
périurbain conformément au Décret exécutif n° 06-02 du 7 janvier 2006 définissant les valeurs
limites, les seuils d'alerte et les objectifs de qualité de l'air en cas de pollution atmosphérique. Il
existe actuellement deux réseaux de surveillance fonctionnels depuis le mois de mai 2002 implantés
dans les villes d’Alger et d’Annaba, et deux autres à Oran et Skikda sont en cours de mise en marche.
Une extension de ce réseau est prévue pour 2012/2014, et concernera six (06) autres agglomérations
de plus de 200 000 habitants.
Mesure et Diffusion :
Les stations de surveillance sont constituées d'un ensemble d'analyseurs et d'un dispositif de
prélèvement de l’air ambiant. La chaîne d'échantillonnage et de mesure fonctionne en continu,
24h/24 sur toute l’année, et permet d'obtenir des concentrations de chaque polluant sous forme de
moyennes quart-horaires (15mn).
Les stations analysent les polluants en fonction des objectifs de surveillance définis, et les
données sont rapatriées automatiquement vers le poste central. Après traitement numérique, un
bulletin journalier sur l’état de la qualité de l’air ainsi que des rapports mensuels et annuels seront
élaborés. Le réseau diffuse l’information en temps réel pour le public par le biais de la presse et de
panneaux d’affichage lumineux situés au niveau de carrefours à grande circulation sous forme
d’INDICE DE LA QUALITE DE L’AIR.
Durant chaque saison estivale, l’ONEDD prend les mesures nécessaires en matière de contrôle et
de surveillance de la qualité physico-chimique des eaux de baignade à travers les wilayas côtières
dont l’objectif essentiel est de veiller à la préservation de la santé du citoyen par la prévention de
toutes sorte de pollution génératrice de maladies pouvant toucher les estivants.
Le principe de surveillance et de contrôle est d’effectuer des prélèvements bimensuels des eaux
de baignade, chaque plage fait l’objet de deux échantillons par prélèvements durant la saison
estivale de juin à septembre.
Ces prélèvements sont effectués par le biais du réseau de l'ONEDD situé le long de la côte, (les
deux laboratoires régionaux « Alger, Oran» et des 03 stations de surveillance «Annaba, Skikda,
Mostaganem»). A la fin de la saison estivale, un rapport est élaboré par chaque laboratoire régional
et transmis à la Direction Générale de l’ONEDD sous forme de canevas comportant les résultats des
analyses physico-chimiques mentionnées dans le tableau ci-dessus.
Valeurs
Paramètres surveillés Valeurs limites
Guides
MICROBILOGIQUES
1. Coliformes totaux 500/100ml 10000/100ml
2. Coliformes fécaux 100/100ml 2000/100ml
3. Streptocoques" 100/100ml -
4. Salmonelles - 0
5. Enterovirus - 0
6. Vibrion cholérique - 0
PHYSICO-CHIMIQUES
7. Coloration - Pas de changement anormal de la couleur
8. Huiles minérales - Pas de film visible à la surface de l'eau et absence d'odeur.
9. Substances tensioactives réagissant au 0.03 Pas de mousse persistante
bleu méthylène .
10. Phénols (indice phénol) >0.005 0,05 et aucune odeur spécifique
11. Transparence 2 1
12. Résidus goudronneux et matières - Absence
flottantes
(bois, plastique, bouteille et toute autre -
matière débris ou éclats) - 6-8
13. P.H 80-120%
14. Oxygène dissous % saturation en oxygène - ne doit pas contenir de substances susceptibles de nuire à la
15. Autres substances, sante des baigneurs.
Source : décret exécutif n° 93-164 du 10 juillet 1993 définissant la qualité requise des eaux de baignade.
Bonne qualité: lorsque les résultats des analyses sont inférieurs aux valeurs guides.
Qualité acceptable: lorsque les résultats sont compris entre les valeurs guides et les
valeurs limites.
Mauvaise qualité: lorsque les résultats sont supérieurs aux valeurs limites.
Les rejets industriels liquides et à l’air sont considérés comme la source la plus importante de la
pollution des milieux naturels en Algérie. A cet effet, un contrôle permanent et rigoureux est défini
par la réglementation afin de connaitre la charge de la pollution industrielle. Le contrôle se fait
conformément aux décrets 06-138 du 15 avril 2006 réglementant l’émission dans l’atmosphère de
gaz, fumée, vapeur, particules liquides ou solides, ainsi que les conditions dans lesquelles s’exerce
leur contrôle, et 06-141 du 19 avril 2006 définissant les valeurs limites des rejets d'effluents liquides
industriels, ce contrôle a lieu à deux niveaux :
Le contrôle de la pollution des eaux fraiches est une mission assurée par l’Agence Nationale des
Ressources Hydriques ANRH (OST du Ministère des Ressources en Eau). Cette agence effectue tout
au long de l’année des prélèvements d’échantillons d’eau afin de déterminer la qualité
physicochimiques et microbiologiques des eaux de barrages et des eaux souterraines destinées à
l’approvisionnement en eaux potables.
Points forts :
L’Algérie a déployé beaucoup d’efforts en matière de législation pour la protection de
l’environnement, appuyé par un paysage institutionnel qui s’est développé durant la décennie 2000.
Une telle démarche, particulièrement pertinente, alliant économie, environnement et social, a
permis d’instaurer les bonnes pratiques dans ce domaine et d’assurer une implication forte des
pouvoirs publics, des entreprises, et des citoyens, ainsi qu’une évolution des mentalités et des
changements de comportement de tous.
Les objectifs étant définis, l’optique de durabilité est aujourd’hui devenue une perspective
incontournable pour les réflexions en termes de processus de développement, local et global dont
les champs tendent à se densifier au fur et à mesure des avancées sociales, scientifiques et
techniques
Cette approche a permis à l’Algérie de marquer des points forts dans la mise en œuvre sur le
terrain de sa politique environnementale et notamment dans la maitrise des enjeux économiques et
sociaux d’ampleur qui en découlent, cette force se présente dans les points suivants :
Une connaissance objective de l’état des milieux et des usages qui a permis d’analyser les
pressions dues aux activités humaines (rapport bisannuel sur l’état et l’avenir de
l’environnement).
Une observation permanente de l’environnement à l’échelle nationale et régionale sur la
base de l’initiation et le développement de banque de données et de système
d’information sectoriel.
Une surveillance et un contrôle permanents des sources de pollution et de dégradation
de l’environnement assurés par différents organismes et institutions étatiques.
Un renforcement de la coopération, tant bilatérale que multilatérale, qui a permis de
bénéficier du savoir-faire et de la technologie, dans le cadre d’un développement
durable.
Une mobilisation de toutes les ressources locales, régionales, nationales et même
internationales au profit de la mise en œuvre de la politique environnementale.
Une attention particulière portée sur la politique d’incitation fiscale et financière qui
favorise les actions et projets protégeant l’environnement et assurant un développement
durable.
Une préservation, protection et sauvegarde des ressources naturelles contre toute forme
de dégradation grâce à la promulgation de lois et l’élaboration de stratégie nationale (loi
de l’eau, stratégies nationale de préservation de la biodiversité…..).
Un Examen et une analyse stricts des Interactions entre les activités industrielles et
l'environnement par les études d’impacts, les études de danger et les audits
environnementaux sanctionnés par la délivrance des autorisations dans le domaine de
l’environnement
Une sensibilisation de la population et des opérateurs économiques qui a induit à un
changement notable dans la manière dont les problèmes écologiques et le respect de
l’environnement sont pris en charge
ANALYSE CROISEE
- Fiche indicateur mise en Différents organismes et -Chaque ministère (et ses O.S.T) à
forme ; institution (O.S.T- laboratoires son système d’information ;
Etat actuel
-Données existantes parfois universités- ONEDD-ANRH, -L’échange d’information se fait
partielles et très dispersées. ONS, DEW,…) dans le cadre officiel seulement.
- Plateforme d’échange
-L’élaboration d’une banque
Projets ou d’informations et données.
de données consistante ; - O.N.E.D.D. /MATE ;
- Mise en œuvre du comité de
activités -Mise en œuvre S.G.I.E et - Extension des stations de
pilotage des indicateurs pour la
prévues du site WEB de l’ONEDD. surveillance.
réalisation d’une
-Détermination des I.D.D
-Formation du personnel de
l’ONEDD sur les logiciels
S.I.G ;
-Méthodologie de
détermination des I.D.D ;
-Formation sur les CQ/AQ
Le soutien
données ; - -
à fournir -Administration de la
banque de donnée ;
-Formation sur les
métadonnées et la
convergence des bases de
données.