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AVEC
JOFFRE
D'AGADIR
A VERDUN
EDITIONS BERGER-LEVRAULT
LE GÉNÉRAL
JOFFREET LE COLONEL EN MAI1915
ALEXANDRE,
AVEC
D'AGADIR
A VERDUN
Général R. ALEXANDRE
D'AGADIR
A VERDUN
SOUVENIRS
1911 — 1916
PARIS
ÉDITIONS BERGER-LEVRAULT
S, rue Auguste-Comte (VIe)
1932
PARIS. 1932
COPYRIGHTBY ÉDITIONSBERGER-LEVRAULT,
1929-1930.
PREMIÈRE PARTIE
L'AVANT-GUERRE
(Juillet 1911 —
Juillet 1914)
AVECJOFFRE
CHAPITRE I
DE L'ÉCOLE MILITAIRE
AU BOULEVARD DES INVALIDES
LE GÉNÉRAL JOFFRE
(1) Il est dans la nature des rancunes politiques et des inimitiés confession-
nelles de ne jamais désarmer. Le 14 juillet 1919, il fallut une campagne de
presse pour que le maréchal Joffre fût admis à défiler sous l'Arc de Triomphe,
aux côtés des maréchaux Foch et Pétain. On l'avait oublié...
L AVANT-GUERRE 9
LE HAUT COMMANDEMENT
ET LES ÉTATS-MAJORS
LA PRÉPARATION MATÉRIELLE
DE LA GUERRE
(1) J'en ai connu cinq de juillet 1911à juillet 1914 : MM.Messimy, Mille-
rand, Etienne, Noulens et Messimy (pour la deuxième fois).
L'AVANT-GUERRE 31
ARMEMENT DE L'INFANTERIE
ET DE L'ARTILLERIE
LES MUNITIONS
(1) On n'en tirait pas suffisammentaux écoles à feu pour que les officiers
pussent avoir une idée exacte de leurs effets. De plus, on prenait dans ces
exercices des précautions de sécurité qui ralentissaient sensiblement le tir,
inconvénient en réalité beaucoup moins grave qu'on ne le croyait alors.
Presque jamais, pendant la guerre, on n'a demandé au 75 la vitesse maxima
qu'il était possible d'en obtenir. Ni les approvisionnements, ni le matériel,
ni surtout le personnel n'auraient résisté à un tel effort, s'il avait été le moins
du monde continu.
L'AVANT-GUERRE 57
Nos adversaires étaient d'ailleurs dans une situation
analogue, au point de vue de la pénurie en munitions. Des
deux côtés la consommation avait dépassé toutes les pré-
visions. Des batteries avaient tiré, en quelques jours de
combat, un nombre de projectiles supérieur à leur dota-
tion prévue pour toute la campagne.
Nous aurons l'occasion de revenir sur cette crise, d'une
gravité exceptionnelle et sur la manière dont on parvint à
la conjurer, au prix d'efforts acharnés et en dépit de
difficultés en apparence insurmontables.
CHAPITRE VII
LA FORTIFICATION
(1) Le poids des obus du 420 allemand varie de 400 à 930 kilos avec une
charge d'explosif de 50 à 137 kilos.
Pour le 400 français, le poids des obus varie de 640 à 900 kilos et celui de
l'explosif de 72 kg. 5 à 180 kilos.
60 AVEC JOFFRE D'AGADIR A VERDUN
LE MATÉRIEL TECHNIQUE
SERVICE DE L'INTENDANCE
SERVICE DE SANTÉ
L'AÉRONAUTIQUE
(1) Il est à remarquer que c'est à ce dernier type que se sont généralement
arrêtés les Allemands, mais ils disposaient d'un camp de ce genre par corps
d'armée, alors que chez nous, même en supposant réalisés les projets du
général Joffre, nous n'aurions pas atteint ce chiffre.
84 AVEC JOFFRE D'AGADIR A VERDUN
coûta deux fois plus que là première, la troisième deux
fois plus que la seconde et les acquisitions seraient deve-
nues pratiquement irréalisables, si la guerre n'avait pas
tout interrompu.
Notons, sans étonnement, que cette leçon ne nous a
guère profité. J'ai eu l'occasion de m'occuper, après la
guerre, de l'organisation du camp de Tahure, au nord de
Suippes, destiné à étendre le camp de Châlons et à per-
mettre les tirs à très grande portée de l'artillerie mo-
derne.
Acquis en 1919 ou en 1920, les terrains nécessaires,
dont la valeur pour la culture est à peu près nulle,
auraient coûté à l'État une somme infime. Mais cette fois
encore on échelonna l'opération, si bien que les prix mon-
tèrent d'une façon fantastique; des influences d'ordre
politique ou plutôt électoral entrèrent en jeu et il fallut
renoncer à donner à l'installation nouvelle l'ampleur qui
eût été nécessaire.
Pour revenir aux projets du général Joffre, ils donnèrent
lieu, dès qu'ils furent connus, à des agissements et à des
compétitions qui eussent été bien amusantes, s'ils n'avaient
révélé un déplorable état d'esprit.
LE PLAN 17 — LE PLAN W
A VITRY-LE-FRANÇOIS
(1) Retours parfois mouvementés. Les accès des villages étaient obstrués
par des barricades sur lesquelles on venait se heurter dans l'obscurité et que
défendaient des habitants et des gardes de voie de communications (G. V. C.)
qui avaient le coup de fusil facile.
122 AVEC JOFFRE D'AGADIR A VERDUN
47 divisions actives,
26 divisions de réserve,
10 divisions de cavalerie.
« On a tout raclé pour le choc décisif qui ne tardera
plus. On va même employer dans le Nord, avec une mission
purement défensive (tenir derrière les canaux) trois divi-
sions territoriales, primitivement destinées à la défense
des côtes. Elles sont sous les ordres du général d'Amade.
« Nous devons une grande reconnaissance à l'Italie.
A BAR-SUR-AUBE
ET A CHATILLON-SUR-SEINE
La bataille de la Marne.
Et Galliéni?
D'après ce que j'ai su ou supposé, au G. Q. G., son inter-
vention aurait été la suivante :
Averti dès le 3, peut-être un peu plus tôt que nous, du
142 AVEC JOFFRE D'AGADIR A VERDUN
(1) Le passage des armées allemandes par la Belgique a peut-être aussi été
dicté par le désir de mettre immédiatement la main sur ce pays, dont l'an-
152 AVEC JOFFRE D'AGADIR A VERDUN !
A ROMILLY-SUR-SEINE
La coursa à la mer.
vont recevoir bientôt une division des Indes. Leur 1er corps
est à Hazebrouck. 31.000 Canadiens sont en route. Des
pourparlers sont engagés pour la coopération d'une division
portugaise...
« Les Anglais voient rouge depuis la chute d'Anvers.
C'est un coup direct pour eux; French déclare qu'il veut
aller à Bruxelles.
« Foch, en attendant, continue à faire pression vers
Lille. Les Belges se reconstituent sur la ligne Furnes —
Dixmude.
« Du côté des Russes, une grande bataille est engagée
sur la Vistule. Cela paraît bien marcher. S'ils pouvaient
obtenir une décision, même partielle, cela arrangerait les
choses de notre côté.
« La 5e armée transporte son Quartier Général à Jonche-
ry-sur-Vesle.
(1) Ces prévisions ne devaient se réaliser qu'en février 1917, quand Hin-
denburg fit exécuter, au nord de l'Oise et en Picardie, un recul des lignes alle-
mandes qui modifia du tout au tout les conditions de notre attaque en voie
de préparation sur l'Aisne. Ce fut là une des causes de nos funestes échecs
d'avril 1917. Il semble probable que si les Allemands s'y étaient décidés dès
DE LA SOMME AUX VOSGES 177
« Dimanche 8 à mardi 10 novembre. — Mission à Châlons
(Q. G. de de Langle de Cary) et à Jonchery. Visite des tran-
chées de la 51e division et des P. C. du 18e corps et de la
35e division. Au retour, j'apprends que tout recommence
dans le Nord. Les fusiliers marins ont perdu Dixmude.
On fait flèche de tout bois pour renforcer Foch. Il faut
absolument que cela tienne.
Les tranchées.
Cet état d'esprit était celui de toutes les unités qui te-
naient les parties du front où il ne se produisait pas de per-
pétuelles frictions, comme en Argonne, sur certains points
des Hauts de Meuse (Grurie, Eparges) ou encore dans les
186 AVEC JOFFRE D'AGADIR A VERDUN
1915 — Février
(Août 1916)
CHAPITRE I
LA SECTION D'ÉTUDES
LA PREMIÈRE ANNÉE DE GUERRE
DANS LES BALKANS
(1) Pour la première partie de cet historique, je me suis inspiré d'une re-
marquable étude de M. Albert Pingaud, parue dans le numéro du 1ernovem-
bre 1929de la Reçue des Deux-Mondes.
AVECJOFFRE 13
194 AVEC JOFFRE D'AGADIR A VERDUN
(1) On a prétendu que les Anglais escomptaient, pour réussir, les effets
produits par leur cavalerie de Saint-Georges sur les commandants turcs
des ouvrages et des batteries de côte et que, par malchance, ou à la suite
d'indiscrétions, ces commandants auraient été, par ordre du général voa
Sanders, remplacés, la veille même de l'opération, par des officiersallemands.
Tout est possible, mais quelle imprudence de faire reposer le succès d'une
opération aussi importante sur de pareilles hypothèses! D'ailleurs, même
délivrés du feu des ouvrages, nos navires restaient exposés aux mines et aux
sous-marins qui auraient rendu bien aléatoire leur action ultérieure.
DANS LE PROCHE ORIENT 201
Mais naturellement cette armée n'était pas prête. On
l'avait envoyée se constituer et s'équiper à Alexandrie.
Ce ne fut que plus tard, en avril, qu'elle se concentra sur sa
base définitive, à Moudros, dans l'île de Lemnos.
TUES BLESSÉS
EFFECTIF OU DISPARUS
TOTAL OFFI- OFFI-
TROUPE CIERS TROUPE
CIERS
Armée anglaise. 460.000 1.785 31.737 5.053 114.676
Armée française. 79.000 193 3.555 390 22.921
L'OCCUPATION DE SALONIQUE
L'ÉCRASEMENT DE LA SERBIE
LA CRISE ANGLO-FRANÇAISE
(1) Cefut vers cette époque que je rencontrai un de nos plus célèbres éco-
nomistes, M. Edmond Théry, qui, pendant toute la guerre, aimait à se montrer
revêtu de l'uniforme de lieutenant-colonel d'artillerie, avec la plaque de
grand officierde la Légion d'honneur. Il m'expliqua de façon péremptoire
que la guerre cesserait infailliblement le 1er juin 1916. A cette date, les Alle-
mands n'auraient plus un grain de blé à se mettre sous la dent.
Depuis cette prédiction, j'ai perdu une partie de mon admiration pour la
sciencede l'économie politique et pour ses apôtres.
208 AVEC JOFFRE D'AGADIR A VERDUN
« 28 septembre. — En
Champagne, quelques progrès.
Pétain demande plusieurs jours pour reprendre les atta-
ques. Et les munitions ?
« Les Grecs autorisent le passage des troupes de l'Entente
AVECJOFFRE 14
210 AVEC JOFFRE D'AGADIR A VERDUN
(1) Elle nous a menés beaucoup plus loin qu'on ne le pensait, mais pas dans
le sens qu'on pouvait espérer. Après la révolution de Pétrograd, l'attitude des
régiments russes envoyés en France devint telle qu'il fallut les retirer du
front pour mettre nos troupes à l'abri d'une propagande néfaste. On les
réunit au camp de la Courtine, dans la Creuse; des révoltes éclatèrent. Le
camp fut mis au pillage et il fallut livrer de véritables batailles pour venir à
bout des mutins.
216 AVEC JOFFRE D'AGADIR A VERDUN
Décembre 1915.
(1) Son frère a été professeur à notre École de Droit à Paris. Il fut l'un des
fondateurs du tribunal international de La Haye. Il est aujoud'hui ministre
de Grèceen France.
DANS LE PROCHE ORIENT 237
la Péninsule, le Père Lebry connaît admirablement la
psychologie de ses habitants. Il ne se fait aucune illusion
sur la possibilité d'obtenir une collaboration sincère et
durable des populations chrétiennes qui s'y heurtent
depuis des siècles. Il termine, en souriant, par cette affir-
mation un peu surprenante dans sa bouche : « Au fond, ce
« qu'il y a de mieux dans les Balkans, ce sont les Turcs et
« ma solution, c'est Constantinople à la Turquie ! »
AVECJOFFRE 16
CHAPITRE IV
Janvier 1916.
Pages
NOTICE BIOGRAPHIQUE V
INTRODUCTION VII
PREMIERE PARTIE
L'AVANT-GUERRE
(Juillet 1911 à Juillet 1914)
DEUXIEME PARTIE
TROISIÈME PARTIE
DAMS LE PROCHE-ORIENT
(Août 1915 à Février 1916)