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7606 Mermoz
BP : 15391 Dakar /Fann (Sénégal)
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Site web: www.groupeiam.com; Email: iam@groupeiam.com
THEME :
AVANT-PROPOS
AVANT-PROPOS
Cree le 13 juin 1995 L’IAM (Institut Africain de Management) est un institut supérieur de
formation en management. Sa mission première est de former des managers en mettant à leur
disposition des outils leur permettant d’anticiper et de maitriser les changements permanents
de l’environnement en Afrique ainsi que dans le monde.
L’IAM est l’un des premiers instituts supérieur de management en Afrique de l’Ouest à être
dote d’un centre de recherche orientée vers la quête de meilleures stratégie en vue de la
promotion du développement de l’entreprise. A ce titre, il collabore avec une multitude
d’organisations et d’entreprises nationales, régionales et internationales.
Les liens du groupe IAM avec le monde des affaires sont étroits et multiples. Regroupant
plusieurs entreprises, membres et partenaires, la plupart ayant des activités internationales, le
Groupe IAM occupe une place privilégiée. Structure de réflexion et d’action, il permet
l’enrichissement de la formation et son adaptation à la réalité actuelle et future de l’entreprise
ainsi qu’à l’évaluation de métiers et des techniques de management, dans des domaines jugés
prioritaires par la communauté des affaires.
1. Une formation académique de haut niveau, exigeante, dispensée par les professeurs du
Groupe IAM et des experts professionnels.
La conception est le socle pédagogique du groupe IAM, cette approche présente des
avantages concrets : prises de conscience de la réalité de l’entreprise, mise en œuvre des
connaissances, création de contrats fructueux, contribution au financement des études.
Aujourd’hui le Groupe IAM offre les enseignements les plus conformes aux exigences du
management contemporain et du monde des affaires avec comme un outil indispensable la
maitrise des technologies de l’information et de la communication. Il offre les
programmes suivants : Master In Business Administration (MBA), Bachelor In Business
Administration (BBA), Bachelor en Informatique de Gestion (BIG), Diplôme d’ingénierie
DEDICACE
DEDICACE
A mes frères,
A toute ma famille,
Nous réitérons ici que le sentiment que ce travail est l’aboutissement de tous leurs efforts
conjugués, et que par conséquent, nous ne les remercierons jamais assez à cet effet.
REMERCIEMENTS
REMERCIEMENT
Nous rendons tout d’abord grâce à DIEU de nous avoir donné la force d’arriver jusqu’au bout
de ce projet.
Nos remerciements vont à l’endroit de tous ceux qui de près ou de loin, ont contribué à la
réalisation de ce mémoire.
APIX : Agence national pour la Promotion des Investissements et des grands travaux
CNT : Conteneur
GT : Galsen Transit
LISTE DES
LISTE DESFIGURES
FIGURES
Figure 4 : Classification des compagnies qui répondent rapidement aux demandes de cotation
LISTE LISTE
DESDES TABLEAUX
TABLEAUX
SOMMAIRE
SOMMAIRE
AVANT-PROPOS ...................................................................................................................... I
DEDICACE .............................................................................................................................. IV
REMERCIEMENTS ................................................................................................................. V
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
METHODOLOGIQUE .............................................................................................................. 5
CONCLUSION ........................................................................................................................ 61
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 63
WEBBOGRAPHIE .................................................................................................................. 63
ANNEXES ............................................................................................................................... 64
INTRODUCTION
INTRODUCTION
La mondialisation de l’économie repose tout autant sur la révolution de l’internet que sur
l’aptitude des Etats à maitriser les sillons maritimes et les interfaces portuaires. De nos jours,
80% des échanges commerciaux planétaires s’effectuent en effet par voie maritime et passent
par les ports. Commandant la vie économique internationale, les grands ports maritimes
mondiaux sont devenus les baromètres de la mondialisation.
C’est ainsi que L’ASLOG (Association française pour la logistique) définit la logistique
comme étant « l’art et la manière de mettre à la disposition un produit donné au bon moment,
au bon endroit, au moindre coût et avec la meilleure qualité »
Points de jonction entre terre et mer, passages obligés de l’essentiel des échanges
internationaux de marchandises et de matières premières, aboutissements des grandes voies
maritimes et articulations du transport multimodal, les grands ports maritimes commandent la
vie économique internationale. Même si leur concurrence relève d’une compétition pacifique
qui ne retient guère l’attention des médias, elle conduit à modifier les équilibres de puissances
entre Etats.
Des premiers comptoirs commerciaux méditerranéens il y a plus de 2000 ans aux installations
géantes actuelles de la chine continentale, la hiérarchie des grands ports maritimes
internationaux témoigne de l’évolution et de l’intensité des vagues successives de
mondialisation. Tous les grands ports maritimes ont leur projet de terminal à conteneurs
portuaire. Ces nouveaux aménagements devront répondre à la croissance du trafic
conteneurisé et disposer d’infrastructures adaptées aux navires porte-conteneurs de plus en
plus gros et de taille géante.
Dans ce nouveau contexte maritime, l’objectif est d’optimiser et maîtriser les mouvements et
flux de conteneurs. Le transport maritime, par ses possibilités de démocratisation du transport
de marchandises, a facilité la croissance des échanges dans le monde, devenant un acteur
incontournable de la mondialisation. Ce dernier a connu une croissance soutenue ces 40
dernières années. Ce phénomène s’explique par la forte croissance économique de certains
pays asiatiques qui ont dopé le commerce mondial, et a facilité par plusieurs facteurs qui ont
contribué au dynamisme et à la modernisation du secteur, tels que la libéralisation de
transport, la modernisation de la logistique, ou encore le développement de la
conteneurisation.
A côté de ce mouvement de mondialisation s’est également développée une régionalisation
des échanges : les échanges à l’intérieur d’une même zone (ASIE) ont fortement augmenté.
Ce mode de transport couvre l’essentiel des matières premières (pétrole et produit pétroliers,
charbon, minerai de fer, céréales, bauxites, phosphates, etc.) A côté de ce transport en vrac, il
couvre également le transport de produits probablement conditionnés se présentant sous forme
de cartons, caisses, palettes, etc...
La deuxième partie sera basée sur le cadre de l’étude. Cette partie consistera à faire le
diagnostic du secteur macro et micro-économique et à présenter l’entreprise
Quant à la troisième partie, elle portera sur le cadre analytique qui sera subdivisé en
deux chapitres à savoir : la présentation des résultats et recommandations.
PREMIERE PARTIE :
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE ET
Le transport des marchandises, de par son importance intéresse beaucoup d’écrivains. Dans le
souci d’élargir notre réflexion et d’attiser l’appétit de nos lecteurs, nous avons consulté
plusieurs ouvrages.
Pour MICHEL SAVY, dans son ouvrage intitulé « le transport de marchandises », publie à
l’édition organisation en 2006 à la page 4. L’appréhension économique du transport des
marchandises rencontre plusieurs problèmes. D’une part, les techniques de transport sont
infiniment différenciées en fonction de la nature de la cargaison (en petite ou grande quantité,
en vrac ou conditionnée, etc.), de la liaison à effectuer (terrestre, aérienne ou maritime à
courte ou longue distance) et de la performance visée (en terme de rapidité notamment). C’est
le déplacement de la chose qui fait le transport, par-delà l’hétérogénéité des outils mis en
œuvre. Sinon, quelle ressemblance entre un cycliste porteur d’un pli urgent et un pétrolier de
500 000 tonnes, qui tous deux effectuent un transport de fret ?
D’autre part, le transport de marchandises ne coïncide pas avec une branche économique,
définie par la comptabilité nationale par référence à la production d’un bien ou d’un service
échangé sur un marché.
Cet auteur présente dans son livre les principales composantes du système et dresse un
panorama complet du transport. Il décrit de façon concrète : la nature du transport, la mobilité
des transports, la production, l’organisation et les techniques du transport, la gestion du
système de transport avec en particulier les relations entre le transporteur et le chargeur, et
pour finir le rôle des pouvoirs publics.
C’est ainsi que D.CHEVALIER et F.DUPHIL, mettent en exergue dans la première partie
de leur ouvrage intitulé : « le transport, gérer les opérations de transport de marchandises à
international », publie à l’édition Foucher en 2005. La politique de transport et de l’entreprise
exportatrice en s’appuyant sur le transport et la stratégie commerciale, les choix d’une
solution de transport, qui ont naturellement une incidence sur le prix de vente, les délais de
livraison et sur l’image de l’entreprise, mais l’incidence sur la sécurité de la marchandise n’est
pas abordée.
Dans la deuxième partie, ces mêmes auteurs abordent d’une manière large l’environnement du
transport international des marchandises notamment les incoterms, qui, pour eux sont « la clé
de voûte du commerce international » et les auxiliaires de transport qui aident les
commerçants à transporter et les choix dont ceux-ci disposent en matière de protection
physique de la marchandise et d’assurance. Par contre, les critères de choix qui permettent de
retenir un auxiliaire plus qu'un autre ne sont pas précisés.
Et en fin, dans la troisième partie, ils mettent à nu les trois modes de transport tout en limitant
le périmètre juridique de chacun, mais aussi en présentant d’une manière globale,
l’architecture de chacun. Les transports continentaux ainsi que les autres modes
d’acheminement tels que la voie fluviale et la voie postale ne sont pas laissés en rade.
dernières années n’a été possible que parce que le transport maritime a connu lui aussi, dans
cette période, une révolution, celle de la conteneurisation. La généralisation du conteneur a
permis des gains de productivité considérables par l’augmentation de taille de navire,
l’accélération des opérations de chargement-déchargement, la maîtrise du risque de
manutention, etc. le visage du transport maritime du XXI siècle, avec ses porte-conteneurs et
pétroliers/vraquiers géants tournant autour du monde, est très différent de l’image du cargo
traditionnel. Cette révolution technique a permis à ce mode de transport de se maintenir à la
première place, avec le trafic, tous types de produits confondus, qui ont de plus que quadruplé
entre 1970 et 2015, et d’assurer aujourd’hui encore plus de 80% des échanges mondiaux en
valeur.
Agent maritime : « Représentant d’une compagnie maritime dans une zone géographique
déterminée, qui en particulier établit des cotations de fret, et émet des connaissements au nom
de la compagnie »2.
Délai de transport (transit-time) : « Durée du voyage maritime d’un port à autre »3.
1
Dictionnaire du transport et de la logistique
2
Lamy transport TOME 2
3
Dictionnaire du transport et de la logistique
4
Le petit 2009/10 export
5
Dictionnaire du transport et de la logistique
Transporteur : « toute personne qui, conformément aux termes d’un contrat de transport,
s’engage à prendre en charge un transport ou à le faire exécuter par route, par rail, par mer,
par air, par voies navigables (fluvio-maritime) ou en recourant à la combinaison de plusieurs
modes de transport »8.
Conteneur (container) : « boîte métallique dont l’utilisation pour le groupage a été imaginée
par Mac Lean. Son usage s’étend aujourd’hui à tous les modes de transport. Le transport
aérien l’a également adopté. Les conteneurs sont toutefois de taille plus réduite et leur forme
est plus adaptée à celle des soutes. Mais comme pour les autres modes, il en existe une grande
variété. Le conteneur facilite les ruptures de charge dans la mise en place des chaînes
logistiques multimodales. Caisse conçue pour le transport de marchandises, renforcée,
6
Dictionnaire du transport et de la logistique
7
Dictionnaire du transport et de la logistique
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Dictionnaire du transport et de la logistique
9
Dictionnaire du transport et de la logistique
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Dictionnaire du transport et de la logistique
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Dictionnaire du transport et de la logistique
le conteneur ISO13 de 20 pieds [longueur 20 pieds (6,05 m), largeur 8 pieds (2,44 m),
hauteur 8 pieds (2,44 m) ;
le conteneur ISO de 40 pieds [longueur 40 pieds (12,19 m), largeur 8 pieds, hauteur
2,90 m ;
le conteneur ISO de 40 pieds [longueur 40 pieds (12,19 m), largeur 8 pieds, hauteur
2,90 m.
Groupeur: « entreprise ou expéditeur qui rassemble pour massifier les flux les expéditions de
marchandises de plusieurs chargeurs, afin d’optimiser leur transport »17.
Entrepôt : « superstructure réalisée dans un port, dans un aéroport ou sur une plate-forme
logistique ou à proximité d’une entreprise pour stocker des marchandises provisoirement afin
de les acheminer en temps utile vers leur destination finale »18
Assurance Faculté : « assurance réservée au transport maritime, elle assure les marchandises
transportées à bord du navire »19
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Dictionnaire du transport et de la logistique
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International organization for standardization
14
Dictionnaire du transport et de la logistique
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Dictionnaire du transport et de la logistique
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Dictionnaire du transport et de la logistique
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Dictionnaire du transport et de la logistique
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Dictionnaire du transport et de la logistique
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Dictionnaire du transport et de la logistique
optimums, conformément aux instructions de son client. N’ayant pas ainsi la liberté de choisir
les intervenants de la chaîne de transport, il ne peut pas être tenu responsable de leurs
éventuelles fautes.»20
III. PROBLEMATIQUE
Au cours du cycle de vie d’une entreprise, cette dernière réalise plusieurs activités qui lui
permettent de survivre. Le transport des marchandises est une étape importante de la
démarche import-export où les enjeux sont extrêmement sensibles et variés. Ces enjeux
concernent l’organisation proprement dite des transports terrestre, aérien, et maritime.
Le souci majeur de tout importateur ou exportateur est de voir sa marchandise arrivée au bon
endroit, à moindre coût et dans les meilleures conditions. Pour ce faire, il faut maitriser de
bout en bout la chaîne de transport ainsi que les risques inséparables à l’opération de
transport. Dès lors qu’on parle de transport, la question ne se pose plus, il s’agit bien entendu
de son organisation tout au long de la chaîne.
20
Transport et logistique à l’international
21
Transport et logistique à l’international
Cependant, il existe plusieurs formes d’emballages dont : le carton, la caisse, etc. Mais,
l’emballage par excellence en matière de transport des marchandises demeure le conteneur,
car celui-ci offre une sécurité jusqu’alors inégalée.
Outre la préparation de marchandise, la préparation des documents d’expédition est une étape
cruciale dans l’organisation du transport des marchandises. Les documents d’assurance
apportent la garantie que la marchandise transportée est assurée. C’est sont des documents qui
sont émis par l’assureur dans le cadre d’un contrat d’assurance faculté et servent de base dans
l’indemnisation d’avarie de perte ou de vol.
Les incoterms sont non négligeables. En effet, ils permettent de situer les responsabilités et le
point de transfert de frais de transport ; d’assurance ; et douanes entre acheteur et vendeur. Le
point de transfert des risques à partir de quel lieu l’acheteur ou le vendeur est responsable des
risques encourus par la marchandise durant le transport. Cela limite l’intervention des uns et
des autres dans le cadre des opérations.
A cet, effet G.T, un des opérateurs économiques évaluant dans le secteur du transit constitue
un cas intéressant à étudier. Pour ce faire, ce mémoire se cristallisera autour de la question
suivante : comment organiser le transport international des marchandises conteneurisées par
voie maritime ?
IV. HYPOTHESES
Une hypothèse est une réponse anticipée à la question de recherche. Leurs formulations
permettent de donner une orientation assez claire à notre travail.
V. OBJECTIF DE RECHERCHE
I. CADRE DE L’ETUDE
Grâce à sa position géographique, le Sénégal bénéficie des atouts indéniables en matière de
transport maritime. En effet, ce pays d’Afrique de l’Ouest, deuxième économie de
L’UEMOA22 après la Côte d’Ivoire a compris très tôt que la compétitivité d’un port est
tributaire de ses performances techniques, elles-mêmes liées à ses infrastructures et ressources
humaines.
En effet, parmi les nombreuses conventions qui régissent le transport maritime international,
nous avons principalement retenu trois (3) conventions qui s’intéressent particulièrement au
contrat de transport maritime dont l’une n’est pas encore entrée en vigueur en l’occurrence les
Règles de Rotterdam. Mais, le Sénégal a signé la convention de Hambourg.
22
L’Union économique et Monétaire Ouest Africaine a été créée le 10 janvier 1996 à Dakar. Elle compte en son
sein huit (8) pays qui sont : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le
Sénégal et le Togo.
23
DP Word, concessionnaire du port autonome de Dakar
A. Recherche documentaire
Toute recherche scientifique nécessite d’exploiter des ouvrages, articles, mémoires et d’autres
travaux publiés en relation avec le sujet de l’étude. Ainsi nous avons effectué des recherches
documentaires à la bibliothèque de L’UCAD, et aussi la 1ère bibliothèque numérique
d’Afrique à savoir Scholarvox international, au centre de documentation et d’information
d’IAM. Toutes ces documentations nous ont permis de comprendre plusieurs concepts se
rapportant sur l’organisation du transport. Egalement internet nous a fourni des documents
numériques très importants concernant notre étude.
B. Questionnaire
Nous avons élaboré les questionnaires dans le but d’obtenir des informations précises sur le
fonctionnement, la compétitivité, le timing pour les opérations d’organisation du transport. En
un mot, sur tout ce qui concerne l’organisation du transport international des marchandises
conteneurisées par voie maritime.
DEUXIEME PARTIE :
DEUXIEME PARTIE : Contexte de l’Etude
CONTEXTE DE L’ETUDE
A. Environnement géographique
Le Sénégal bénéficie d’une position géographique exceptionnelle sur la pointe la plus avancée
de la côte ouest africaine, véritable carrefour de grandes routes maritimes et aériennes entre
l’Europe l’Amérique du Nord, l’Amérique latine et le continent Africain. Il est limité au nord
par la Mauritanie ; à l’est par le Mali ; au sud par la Guinée Conakry el la Guinée Bissau ; à
l’ouest par la Gambie, et par l’océan atlantique sur une façade de 500 km.
B. Environnement politique
N’ayant pas connu de coup d’Etat, le Sénégal demeure l’un des pays les plus stables du
continent africain. Depuis 1960, le modèle sénégalais de stabilité et de démocratie est souvent
cité en exemple, d’ailleurs, les élections présidentielles de février 2012 en sont une illustration
parfaite, une élection saluée par la communauté internationale.
C. Environnement juridique
Le Sénégal a su se doter des instruments juridiques et règlementaires nécessaires pour faciliter
les activités économiques, encouragé les investissements et assurer les conditions d’une
concurrence saine entre les entreprises.
Le droit des affaires est régi par le traité de l’organisation pour l’harmonisation du droit des
affaires en Afrique (OHADA). L’acte uniforme portant sur l’organisation de la sûreté adoptée
le 15 décembre 2010 traduit la volonté des Etats membres de l’OHADA à renforcer la
confiance des acteurs économiques notamment les entreprises prestataires de service. Ainsi,
G.T s’aligne parfaitement avec les lois et règlements du pays et de la sous-région.
Les formalités administratives pour l’exercice d’activités économiques ont été simplifiées par
la mise en place d’un guichet unique au sein de l’APIX qui facilite toutes les formalités
administratives de création ou de modification des entreprises.
D. Environnement économique
Le Sénégal est la deuxième économie de la zone UEMOA après la Côte d’Ivoire. Les
principaux secteurs d’activités sont la pèche, le phosphate, l’arachide et le tourisme. Le
secteur des services notamment les banques, les assurances, l’enseignement et
E. Environnement social
Le Sénégal présente une diversité socioculturelle qui trouve son fondement dans sa pluralité
ethnique. Les croyances et les perceptions ainsi que les tabous et interdits ont toujours
constitué des obstacler pour la promotion industrielle et surtout la commercialisation de
certains produits.
F. Environnement écologique
La plupart des entreprises sénégalaises sont certifiées ISO G.T en fait partie. Elle tient compte
de l’hygiène avec l’usage des emballages adéquats et la mise en place de toutes opérations
nécessaires pour le conditionnement des marchandises qui leur sont confiées.
Elle s’active dans tous les secteurs du maritime (Conventionnels conteneurs – Vrac- Grands
produits – Pondéreux –activités industrielles, pétrolières et minières) avec une politique
constante de diversification des activés, appliquée depuis le départ ex usine rendu sur site.
Avec un chiffre d’affaire tournant autour de 250 000 000 à 600 000 000 de francs CFA
a) Statut
La SARL, peut être constituée par des personnes physiques ou morales. C’est une société
commerciale par la forme qui exerce le commerce sous une dénomination sociale. La SARL
comme toute société, doit remplir les formalités de constitution et s’immatriculer au Registre
de Commerce et de Crédit Mobilier (RCCM) pour enfin être publiée dans un journal légal.
b) Mission
c) Organisation de la société
La société a mis en place une organisation assez souple avec sa tête un Directeur Général
Monsieur AHMADOU BAMBA FALL. Il est soutenu par une équipe de 70 personnes ainsi
constituée :
4 contremaitres ;
a- La Direction du Transit
Elle est constituée d’une équipe de 14 employés permanents qui assurent toutes les opérations
de transit au niveau de la Douane. Elle compte à sa tête un transitaire expérimenté et doté
d’une expérience soutenue.
b- Direction de la Comptabilité:
Elle est assurée par un expert-comptable expérimenté et doté d’une expérience de plus de 5
ans. Il encadre une équipe constituée de 8 employés permanents.
c- Direction Commerciale
Elle est supervisée par un logisticien expérimenté (8ans d’expérience) qui coordonne l’activité
du parc automobile et elle est constituée d'importants moyens logistiques : 9 camions DXI
dernières générations 18 plateaux 20/40 ; 7 scooteurs ; 6 voitures de fonction ; 1 élévateur
12ft ; 1elevateur16ft.
Elle est soutenue par une équipe de 20 éléments (mécaniciens ; chauffeurs ; électriciens ;
contremaitre ; responsable etc.…)
L'entreprise a su se doter d'un garage situé dans une zone stratégique à l'intersection du
croissement de CAMBERENE et la rue jardi parc. Elle s’étend sur une superficie de 3000m²
et permet de contenir aisément le développement de son parc automobile et règle en plus les
problèmes de stationnement, d'entretien et de suivi de son parc automobile.
e- Organigramme de l’entreprise
Directeur General
II.1 L’offre
G.T propose des solutions personnalisées à l’import comme à l’export. Elle s’appuie sur un
réseau international efficient lui permettant d’offrir à ses clients des solutions de transport
porte à porte pour toutes les destinations.
II.2 La demande
Au Sénégal, il y a une forte demande de transport, en plus le Sénégal est un pays de transit
pour certains pays de la sous-région comme le Mali. Ce qui augmente la demande en interne.
Le port autonome de Dakar draine aussi une demande importante. De ce fait, le client est
l’élément le plus important de l’entreprise. Pour un avenir certain, toute entreprise doit
identifier les besoins et désirs de ses clients.
II.3 La concurrence
Au Sénégal, on note une forte concurrence du fait de profusion des entreprises qui offrent des
prestations logistiques, mais G.T se différencie par la qualité de son service.
Par rapport, à cette analyse nous allons diagnostiquer le secteur du transport en utilisant la
matrice SWOT.
FORCES FAIBLESSES
⁂ personnel jeune et dynamique ⁂ manque de données statistiques
⁂ environnement de travail stable ⁂ non disponibilité des informations
⁂ bonnes connaissances des procédures relatives à l’expédition à temps
douanières ⁂ manque de système d’information
⁂ bonne gestion des opérations ⁂ absence d’indicateur de non qualité
logistiques
⁂ positionnement géographique
⁂ collaboration avec les autres
entreprises de transport
OPPORTUNITES MENANCES
⁂ croissance économique ⁂ concurrence accrue
⁂ environnement politique stable ⁂ contraintes environnementales
⁂ environnement technologique ⁂ débauchage de clients par les
favorable concurrents
⁂ Alliance stratégique ⁂ Guerre de prix
III.1 Législation
Les principaux textes régissant le transport maritime sont actuellement :
Le transport en pontée ;
Les transports d’animaux vivants ;
Les opérations de chargement et déchargement (sauf pour les parties éventuellement
réalisées avec les grues du navire) qui relèvent de la loi du pays ou ont lieu ces
opérations.
En cas de perte ou dommage, la limite est fixée à 666,67 DTS par colis ou 2
DTS par kilogramme de poids brut des marchandises perdues ou endommagées.
C’est la limite la plus élevée qui sera applicable.
La « convention des Nations unies sur le transport des marchandises par mer » du 31 mars
1978, entrée en vigueur le 1er novembre 1992, dite aussi « Règles de Hambourg », a été
ratifiée à ce jour par 34 États, aucun n’étant représentatif d’une puissance maritime. Elle
pourrait cependant concerner à terme de nombreux contrats de transport, du fait de son
domaine d’application extensif.
le port de chargement prévu dans le contrat de transport par mer est situé dans un
Etat contractant, ou
le port de déchargement prévu dans le contrat de transport par mer est situé dans un
Etat contractant, ou
l'un des ports à option de déchargement prévu dans le contrat de transport par mer
est le port de déchargement effectif et que ce port est situé dans un Etat contractant,
ou
le connaissement ou autre document faisant preuve du contrat de transport par mer
est émis dans un Etat contractant, ou
le connaissement ou autre document faisant preuve du contrat de transport par mer
prévoit que les dispositions de la présente Convention ou celles d'une législation
nationale leur donnant effet régiront le contrat.
Les transports d’animaux vivants
Les transports en pontée.
En cas de perte ou dommage, la limite est fixée à 835 DTS par colis ou 2,5 DTS par
kilogramme de poids brut des marchandises perdues ou endommagées.
C’est la limite la plus élevée qui sera applicable.
L’Assemblée générale des Nations unies a adopté le 11 décembre 2008 une « convention sur
le transport de marchandises effectueé entièrement ou partiellement par mer », ouverte à la
signature en septembre 2009 à Rotterdam. Cette convention vise à se substituer à terme aux
deux précédentes, mais elle n’entrera en vigueur qu’après avoir réuni 20 ratifications. Les
principales novations concernent :
» son champ d’application, qui est plus étendu, puisque la convention couvre
aussi les opérations de porte à porte, y compris donc les transports de pré- ou
post-acheminement.
» la reconnaissance des messages électroniques et documents dématérialisés ;
» de nouvelles règles de responsabilité avec disparition de la faute nautique, et
limite d’indemnisation portée à 875 DTS par colis ou 3 DTS par kilo.
Pour les chargeurs, s’adresser aux compagnies conférences fournissait un certain nombre de
garanties sur la qualité du service : navire récent, départ assuré quel que soit le chargement,
respect des horaires, etc. Toutes les compagnies n’adhéraient pas aux conférences. Parmi les
compagnies non membres, couramment appelées « outsiders », on trouvait de petits
transporteurs offrant des prestations de médiocre qualité, mais aussi de grands armements
indépendants (chinois ou sud-coréens par exemple), cherchant, dans une période d’excédent
de l’offre de transport, à attirer les chargeurs en pratiquant des taux de fret inférieurs à ceux
des conférences. Se situaient également hors conférences les services de type « tour du monde
» qui occupaient une place importante sur le marché du transport conteneurisé. Les
conférences maritimes pouvaient apparaître comme des entraves à la libre concurrence, en
particulier parce que leurs membres s’accordaient sur les prix de transport. Elles ont pourtant
été longtemps écartées de l’application des dispositions du traité de Rome sur les ententes (art.
81 et suivants). Mais le dernier « règlement d’exemption » les concernant a été abrogé en
2006 par la Commission européenne à la demande pressante des chargeurs. Les conférences
sont donc officiellement interdites (abrogation effective en 2008) pour les lignes touchant les
ports européens, comme elles l’étaient déjà depuis longtemps pour les ports des États-Unis.
Ils sont à même de transporter toutes sortes de marchandises diverses (general cargo),
emballées et conditionnées (en sacs, cartons, caisses, fûts, mais aussi et de plus en plus en
conteneurs). Ces navires sont classés en fonction de leur mode de manutention principal.
Ils disposent à bord de leurs propres moyens de manutention (bigues, grues, palans). Les
marchandises sont chargées à bord grâce à des panneaux de cale coulissants. Ces navires
classiques perdent peu à peu de leur importance.
Ces navires, dont certains peuvent transporter actuellement jusqu’à 19 300 EVP, sont appelés
« cellulaires ». Les conteneurs sont chargés en cale dans des puits, puis en pontée où ils sont
arrimés entre eux et au navire. Sur les liaisons les plus développées, les navires ne sont pas
gréés (absence d’équipement de manutention à bord), les ports d’escale disposant de portiques
à conteneurs. Sauf exception, ils ne peuvent donc pas accepter de charges non
conteneurisables (masses indivisibles, colis trop lourds/longs/hauts, etc.).
Toutefois, certains bateaux plus petits disposent de leurs propres moyens de manutention
(navires dits « gréés »), ce qui leur permet de décharger les conteneurs dans des ports non
pourvus de portiques.
Les porte-conteneurs géants qui chargent de 8 000 à 19 300 EVP, ne sont pas uniquement
adaptés au trafic traditionnel de ligne régulière (allers retours entre deux façades maritimes).
Ils sont également utilisés pour massifier les flux de conteneurs entre les plus importants ports
mondiaux de transbordement (hubs), la desserte des ports secondaires régionaux étant, dans le
cadre de cette organisation, desservis par des navires nourriciers plus petits, appelés « feeders
» (porte-conteneurs de 500 à 3 000 EVP. C’est pour permettre le passage de porte-conteneurs
de 14 000 EVP que les écluses du canal de Panama ont été agrandies.
Ils sont équipés d’une rampe arrière relevable qui prend appui sur les quais adaptés des ports.
Ces navires, appelés « Roll-On/Roll-Off » ou « Ro-Ro », présentent l’avantage de permettre
la manutention horizontale par roulage d’à peu près tous les types de marchandises.
⸙ FCL/FCL (Full Container Load / Full Container Load) : un seul vendeur au départ
pour un seul acheteur à l’arrivée. La marchandise du vendeur est donc la seule à
occuper le conteneur qui est livré directement à son destinataire final ;
⸙ LCL/LCL (Less Than Container Load / Less Than Container Load) : plusieurs
vendeurs au départ pour plusieurs acheteurs à l’arrivée. De nombreux vendeurs
doivent expédier des marchandises pour la même destination. Elles sont groupées, puis
à destination dégroupées et acheminées jusqu’à leurs destinations respectives ;
⸙ FCL/LCL (Full Container Load / Less Than Container Load) : un seul vendeur qui
doit expédier de la marchandise à plusieurs clients. La marchandise est mise dans un
conteneur, qui à l’arrivée est dégroupé et les différentes marchandises sont acheminées
vers les différents destinataires ;
⸙ LCL/FCL (Less Than Container Load / Full Container Load) : un client a acheté des
marchandises à plusieurs fournisseurs, qui ont groupé leurs produits dans un seul
conteneur, expédié directement au client.
⸙ l’expéditeur réel,
⸙ un mandataire de celui-ci (transitaire) ou un commissionnaire de transport,
⸙ le destinataire de la marchandise ou son représentant.
Le transporteur, propriétaire ou affréteur du navire, est représenté en général par son agent.
X. L’assurance maritime
L'assurance a pour objet essentiel de protéger l’individu dans son intégrité physique ou ses
biens personnels. L’assurance maritime a été pendant longtemps, la seule forme d'assurance
connue, parce que toutes les opérations commerciales d’envergure s’effectuaient par mer de
port à port. Lorsque d’autres moyens de transport se sont développés, l’assurance maritime les
a tout simplement englobés dans son domaine d’activité, quand ils sont complémentaires d’un
transport maritime. C’est en raison de ces considérations historiques, qu’on parle
indifféremment d’assurance maritime ou d’assurance transport et qui sont des expressions
pratiquement identiques.
Elle couvre des marchandises pour un trajet déterminé et convient donc pour les expéditions
occasionnelles. La marchandise, sa valeur, le nom du navire, le port d’embarquement sont
connus: le risque est bien délimité. Exemple : Importation d’un véhicule par un particulier.
b La police à alimenter
Elle convient surtout pour l’exécution de contrats commerciaux comportant des expéditions
échelonnées sur une période. Avant chaque envoi, il informe l’assureur de la nature, de la
composition et de la valeur de l’expédition. Exemple: Importation d’une usine clef en main.
Conclue d’avance et pour une période donnée, cette police a pour objet essentiel de couvrir
automatiquement tous les envois faits par le même expéditeur soit, en principe, quels que
soient les marchandises, les modes de transport et les lieux de départ ou de destination, soit
parfois, dans des limites fixées à la demande de l’assuré lui-même. Très pratique, très souple
dans ses dispositions et son application, particulièrement adaptée aux besoins des
commerçants qui exportent ou qui importent fréquemment des marchandises de nature variée
par des ports à destination de pays différents, elle est d’un usage fréquent.
Sont garantis les dommages et pertes matériels ainsi que les pertes de poids et de quantités
causées aux facultés assurées par un des évènements limitativement énumérés ci-dessous:
Sont exclus les dommages et pertes matériels, les pertes de poids ou de quantité subies par les
facultés assurées et résultant de :
Quatre (4) conditions doivent être réunies pour qu’il y ait avarie commune :
L’expression Avaries particulières concerne ici les dommages aux marchandises transportées.
Ce sont les dommages et pertes matériels ainsi que les pertes de poids et de quantités subies
par les marchandises elles-mêmes au cours de son transport. Soit d’événements majeurs :
c'est-à-dire qui touche à la fois le moyen de transport et son chargement (naufrage, abordage,
incendie, déraillement, accident de camion ou d’avion etc.). Soit d’accidents ne touchant que
la marchandise (mouille par eau de mer ou de pluie, casse ou perte de quantité due au
désarrimage, souillure ou imprégnation d’odeur, vol, etc.). Au cours des manutentions
(chargements, manipulations, déchargements transbordements etc.), principalement lors des
ruptures de charges et de séjours à quai ou en entrepôt (casse, coulage, mouille, vol).
Exemple : Si une marchandise est enlevée par la mer ou mouillée par l’eau il y a, suivant le
cas, cas fortuit ou faute du transporteur c'est-à-dire avarie particulière. Ce n’est pas une avarie
commune car il n’y a pas d’acte volontaire.
XI Les documents
XI.1 le connaissement maritime
Cette formule est très utilisée dans le crédit documentaire. On peut aussi l’émettre à
l’ordre du chargeur, qui peut dans ce cas vendre la marchandise et endosser le
document en cours de voyage.
Connaissement émis au porteur (to order, blank endorsed) : endossé en blanc par le
chargeur sans mention de destinataire, le document circule alors par simple tradition,
et la marchandise est remise à l’arrivée au porteur de celui-ci. Cette formule peut
présenter quelque danger en cas de perte du document.
XII. Tarification
Le prix du transport est déterminé par la loi l’offre et la demande, mais les compagnies
maritimes doivent tenir compte de leurs coûts de revient pour fixer leurs prix. Dans le cadre
de lignes régulières24, les compagnies calculent le fret à partir d’un taux de base auquel
peuvent s’ajouter différents correctifs et frais annexes.
1. Fret de base
2. Fret de base pour les marchandises conventionnelles
Pour les expéditions en conventionnel (sacs, caisses, fûts, etc.), le fret est généralement établi,
pour un voyage donné, à l’unité-payante (UP), cette unité-payante est la tonne ou le mètre-
cube, à l’avantage du navire, sur la base d’une équivalence 1m3 = 1 tonne. Ceci signifie que
l’on calcule le montant du fret à payer sur la base du nombre le plus élevé entre ces deux
mesures. On dit que le chargement est « en lourd » si le tonnage est supérieur au cubage. On
dit que le chargement est « en léger » quand le cubage est supérieur au tonnage. Pour
pratiquement toutes les compagnies, il existe un minimum de taxation (petits colis) et des
règles particulières pour certaines marchandises (animaux vivants, voitures, fûts vides, etc.)
qui sont taxées à l’unité et non à l’UP. Enfin, les marchandises de grande valeur peuvent être
taxées sur la base de cette valeur.
► La tonne pour des marchandises pondéreuses, telles que les métaux lourds ;
► Le mètre cube pour des marchandises volumiques telles que les voitures ou des
autocars.
֍ Tarification forfaitaire
24
Service maritime à itinéraire fixe et fréquence déterminée
Cette tarification s’applique dans le cas des conteneurs complets (FCL) comme le cas de
groupage (LCL). Le fret est le plus élevé de deux nombres :
Cette tarification s’applique dans le cas des conteneurs complets (FCL). Un prix est fixé à la
boite. Il ne tient compte que de la liaison sans considération de la masse. Il peut tenir ou non
compte de la classe de la marchandise.
4. Les liner-Terms
Les « liner Terms » correspondent à la répartition des frais entre le chargeur et le transporteur
maritime. Le transfert de responsabilité correspond au transfert de frais. Ils concernent la
gestion des frais de manutention à l’embarquement ou au débarquement des marchandises.
Les frais de manutention introduits dans le calcul du taux de fret par le transporteur seront par
la suite imputés au chargeur, ou au destinataire de la marchandise en fonction de l’incoterm
choisi. Voici les principales conditions de fret employées dans le transport maritime
international.
2. Demande de cotation
C’est l’acte par lequel le chargeur demande à la compagnie maritime ou à son agent de lui
faire un devis de transport pour une expédition bien déterminée. Généralement cela se fait par
courrier électronique. Ce message est libellé de la manière suivante : merci de nous envoyer
votre meilleur taux de fret depuis le port de Dakar jusqu’au port de Belgique pour un
conteneur iso tank contenant METAL CARBONLYS. C’est après réception de ce message
que les compagnies nous cotent. Très souvent la demande de cotation est envoyée à trois ou
cinq compagnies maritimes.
5. Réservation ou Booking
Apres avoir choisi la meilleure offre, on envoie une réservation à la compagnie. Dans cette
demande de réservation, on doit préciser l’expéditeur, le destinataire, le port de destination, le
nom du navire ainsi que la date du voyage la nature du fret, ainsi que de la nature de la
marchandise, le type d’emballage, poids de la marchandise, la date et lieu le positionnement
de la marchandise. Cette réservation permet à la compagnie maritime de planifier le voyage.
En outre, elle donne lieu à une confirmation de booking.
8. Pré acheminement
Le transport entre le lieu d’empotage et le terminal à conteneur s’appelle le pré acheminent.
Ce transport est assuré par galsen transit. Le conteneur est ainsi stocké au terminal à
conteneur en attente de leur chargement à bord du navire.
L’administration douanière a rendu en effet les formalités douanières export très simple. Il
suffit juste de se munir des documents exigés par la douane. Pour obtenir le bon à enlever, il
faut passer par la recevabilité, la section de visite et enfin le vérificateur. C’est ce dernier qui
délivre le bon à enlever suivi de la mention suivant au verso : vu à l’arrivée et vu embarqué.
TROISIEME PARTIE :
ANALYSE ET RECOMMANDATIONS
Nombre de jours
9
8
8
7
7
6
5
4
4
3
3
2
1 2
1
0
En observant ce graphique, nous constatons que le délai de transport principal est le plus
important d’où la nécessité de choisir un transit-time relativement plus court. Ce dernier
révèle aussi que le délai du pré acheminement et des formalités douanières sont les plus courts
et lorsque l’on cumule les délais, on constate que l’organisation du transport international des
marchandises conteneurisées par voie maritime est un gouffre de délais. Cela suppose qu’il
faudrait étudier chaque délai afin de minimiser les coûts qui seraient associés.
Le délai de pré acheminement : c’est le temps que met un camion pour rapprocher la
marchandise à transporter du lieu de l’empotage au terminal à conteneur. Ce délai peut
compromettre le délai de transport principal compte tenu de leur dépendance. Donc,
toutes les précautions doivent être prises par le transporteur routier pour éviter toute
action compromettante.
Le délai du transport proprement dit (Transit-Time) : c’est le temps de voyage
d’un port à un autre. Le délai de transport est souvent de 05 à 14 jours. Le transit-time
est un critère extrêmement important à une époque où les navires sont attendus au port
non plus au jour, mais à l’heure près. Aujourd’hui la moindre négligence dans le
respect du contrat de transport, au niveau des délais notamment, donne lieu à des
pénalités commerciales et bien évidemment à une migration rapide des clients vers des
concurrents plus fiables. Le transit-time pèse beaucoup dans la balance lorsque l’on
choisit une compagnie maritime pour un transport principal.
Le délai nécessaire pour l’obtention des certificats : sans les certificats, les
marchandises ne peuvent pas voyager donc, écourter les délais d’obtention permet non
seulement d’expédier à temps, mais aussi de faire face à d’éventuels changements.
Les délais nécessaires aux formalités douanières : ils sont en partie fonction du
mode de transport et de l’itinéraire choisi, et ils peuvent dans certains cas dépasser le
délai de transport. Ils sont relativement courts à l’exportation compte tenu du circuit
douanier simplifié.
Le graphique ci-dessous classe les compagnies en fonction de leur rapidité à répondre à une
offre.
7
6
6
5
4
4
3
3
2
2
1
1
0
MSC Grimaldi Delmas CMA-CGM Maersk Line
Nombre de jours
Sur l’axe des abscisses, nous avons les différentes compagnies maritimes à qui les demandes
de cotation sont adressées et sur l’axe des ordonnées le nombre de jours mis par ces
compagnies pour répondre à la demande. Ce graphique montre clairement que Grimaldi est
l’entreprise la plus performante parce qu’elle met un jour pour répondre à la demande de
cotation. Par contre Maersk Line est la moins performante du fait qu’elle met six jours pour
répondre à la demande. En matière de transport, la rapidité est un avantage indéniable. La
première offre reçue est automatiquement examinée en attentant de recevoir d’autres offres.
Tous ces délais évoqués plus haut jouent beaucoup sur la compétitivité d’une entreprise et sur
son image. D’où l’importance de veiller à écourter ces délais afin d’être toujours performante
sur le marché.
Coûts
12
10
0
coût du transport coût de l'emballage coût stochage coût des prestations
annexes
► Coût des prestations annexes : ce sont des coûts qui vont de l’obtention des
certificats, aux formalités douanières et portuaires. Ces coûts sont importants dans la
mesure où leur mauvaise appréciation occasionne des surcoûts.
12
10
0
niveau d'importance
Ce graphique classe sur une échelle de 1 à 12 le niveau d’importance des critères. Le critère le
plus important est le délai compte tenu de l’importance que ce critère regorge. Le critère coût,
malgré la troisième place qu’il occupe est non négligeable du fait de sa mauvaise appréciation
qui peut entrainer des surcoûts. La qualité doit être parfaitement intégrée dans une solution de
transport.
Le system de traçabilité doit être un outil indispensable pour identifier les failles des
processus et procèdés de l’acheminement des marchandises.
Identification du
type de conteneur conteneur choix de l'emballage
produit
chargement du
dechargement du
conteneurs à bord
contenerus au port transport principal TAC DPW
du navire au port
de destination
d'embarquement
post achaminement
jusq'au destination
final
Cette figure retrace les flux depuis l’identification de la marchandise au choix d’emballage
jusqu’au déchargement du conteneur au port de débarquement.
chargée de la délivrance des accès, mais des améliorations restent à apporter pour une
meilleure fluidité des déplacements.
JAN FEV MARS AVRIL MAI JUIN JUIL AOÛT SEPT OCT NOV DEC
Nbre 44 44 46 44 46 43 43 50 40 49 27 32
de
navires
Source : DP World
20
15
10
0
Nbre de moyen de conteneurs
JAN FEV MARS AVRIL MAI JUIN JUIL AOUT SEPT OCT NOV DEC
Source : DP World
Grace à ce graphique, nous constatons que les cadences des opérations de manutentions
augmentent de façon continue tous les mois. Ces chiffres témoignent de l’efficacité des
opérations de manutention.
Néanmoins, ces cadences sont comprises entre 25 conteneurs et 37 mouvements par heure
alors que la cadence prévisionnelle est comprise entre 35 et 40 conteneurs par heure. Nous
constatons une certaine évolution de ces cadences entre janvier et juillet mais la meilleure des
cadences reste celle du mois d’août avec un nombre moyen de 36,91 conteneurs par heure.
Il faut noter que pour calculer la productivité des navires par heure, il faut recueillir des
informations sur l’heure d’arrivée, l’heure de départ, le nombre de conteneurs manutentionnés
et faire le rapprochement entre ces différentes variables. La formule est la suivante :
En termes de cadences, DP World est en dessous de ses prévisions mais reste très compétitif par rapport aux cadences réalisées dans la sous-
région. Les cadences enregistrées sont autant dépendantes de la productivité des équipes que de la maitrise des instruments de manutention.
Pour DP World ce temps d’attente en rade des navires peut être source de plusieurs problèmes donc il doit être évalué pour pouvoir être optimisé.
JANV FEV MARS AVR MAI JUIN JUIL AOÛT SEPT OCT NOV DEC
Temps 3,1 2,7 12,7 8 4,7 8,2 12,2 2,5 1,8 0 0 6,9
d'attente
moyen en
rade 2011
Temps 5,8 4,13 2,5 1,21 2,11 1,43 0 0 3,35 8,48 16,17 4,98
d'attente
moyen en
rade 2012
Source : DP World
Ce tableau montre l’évolution du temps d’attente moyen en rade des navires en 2011 et 2012. Ce tableau est illustré par le graphique suivant à
travers les courbes qui la composent.
Temps d'attente moyen en rade 2011 Temps d'attente moyen en rade 2012
Source : DP World
Avant, le temps d’attente en rade des navires au niveau du TAC était de quinze (15) heures.
Pour la période étudiée, le temps d’attente en rade atteint un pic de seize (16) heures en
novembre 2012 ce qui est dû à la grève des employés à cette période.
Par contre, en juillet et Août le temps d’attente est presque nul. On constate également que les
temps d’attente moyen de 2011 sont supérieurs aux temps d’attente moyen de 2012.
Cependant à lecture du tableau n° 2 , nous remarquons qu’en 2011, le temps d’attente durant
les mois de janvier, février, septembre, octobre et novembre était inférieur à ceux de 2012.
H2 : Le respect des différents processus et procédés est gage de la bonne exécution d’une
opération de l’acheminement des marchandises. Les différentes étapes qui vont de la
préparation de la marchandise à la livraison nécessitent une coordination et une planification.
La coordination permettra de faire face aux imprévus, mais aussi de diligenter les opérations à
travers les systèmes d’information logistique. La planification quant à elle, permettra
l’affection des ressources pour chaque opération.
H3 : les difficultés majeures liées à cette opération résident dans l’obtention des documents
d’expédition, les cadences des opérations de manutentions, dans la maitrise des coûts, et dans
la gestion des processus de l’acheminement de marchandises.
Hypothèses vérification
H1 L’adéquation coût-délai-qualité permet Vérifiée
d’offrir un meilleur service aux clients.
Strengths Weaknesses
Forte demande de transport Absence d’appui de l’Etat
Secteur règlementé Tirant-d ‘eau
Positionnement du port autonome de Déficit d’installation portuaire
Dakar par rapport à la sous-région et Problème de sécurité lors des
au niveau international opérations de la manutention
Procédure administrative lente
Les pannes récurrentes du système
GAINDE gestion automatise des
informations douanières et des
échanges
Opportunities Threats
Position géographique du PAD Manque d’espace et de personnel
Grandes évolutions technologiques qualifié
Disposition d’un port adéquat Raquette (fraude et corruption)
Création d’un centre des métiers Rude concurrence dans le secteur de
portuaires transit
Port automne d’Abidjan par rapport à
la concurrence avec le Mali
CHAPITRE II : RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
Aujourd’hui, il est primordial pour une entreprise qui se veut pérenne de mettre en place une
bonne gestion ou politique logistique dans le sens ou, tout manquement entraine des coûts
qu’elle va elle-même supporter. Dans le cadre de l’étude, axée au départ sur l’organisation du
transport international des marchandises conteneurisées, nous avons tenté aussi de relever
l’importance pour l’entreprise de sécuriser sa démarche logistique. Cela se résume en tâches
spécifiques bien définies et organisées suivant une logique de chaîne ou chaque intervenant
appose sa signature permettent une traçabilité de l’information traitée, afin de pouvoir
localiser la provenance d’une quelconque faille dans le système.
Aujourd’hui, il est primordial pour une entreprise qui se veut pérenne de mettre en place une
bonne gestion et/ou politique logistique dans le sens où, tout manquement entraîne des coûts
qu’elle va elle-même supporter.
Dans le cadre de l’étude, axée au départ sur l’organisation du transport international des
marchandises conteneurisées par voie maritime nous avons tenté aussi de relever l’importance
pour l’entreprise, de sécuriser sa démarche logistique, en interne, visant à minimiser les coûts
de non-exécution de qualité qui est un critère prépondérant dans la confection d’une belle
image de l’entreprise (ou de l’agence) vis-à-vis de son commettant, ou de l’armateur.
Alors que les grands ports internationaux sont desservis par les plus grands porte-conteneurs,
ceux de la sous-région ou la majorité des ports n’accueillent pas de navires de plus de 2500
EVP. L’entrée en scène de très grands navires porte-conteneurs a contribué à creuser l’écart
entre une poignée de grands ports efficaces qui bénéficient des économies d’échelle générées
par ces navires.
Il est donc une évidence que nous devons maîtriser les rouages du transport pour pouvoir les
intégrer dans un système. Qui plus est, il ne suffit plus d’être professionnel dans le secteur
mais aussi être totalement au faîte de l’évolution des technologies de logistique d’information
consistant à l’échange de données informatisées. Cela passe par de la communication
nécessitant un partage de l’information c’est-à-dire de la transparence. Cette attitude
constitue, aujourd’hui, la marque de fabrique des meilleurs agents.
Aussi longtemps que la densité du trafic ne s’améliorera pas pour atteindre un certain seuil,
les tarifs du transport maritime resteront élevés et, par conséquent, constitueront une source de
difficultés pour les importateurs et les exportateurs de la sous-région et contribueront à limiter
la compétitivité de l’économie de ces pays.
BIBLIOGRAPHIE
2012
WEBBOGRAPHIE
http://www.logistiqueconseil.org/articles/transport/contrat-
maritime.htm: consulté le 23 juillet 2018 à 11h
http://www.logistiqueconseil.org/articles/transport-
maritime/conteneur-conteneurisation.htm: consulté le 8 mai
2018 à 15h
ANNEXES
ANNEXES
A. Questionnaire
B. Bill of leading
C. Déclaration en détail
D. Demande d’empotage
E. Facture DP World
F. Confirmation du booking
G. Facture pro forma
H. Receipt
Questionnaires
Questions Réponses
1. Pouvez- vous nous faire une
présentation de votre entreprise ?
2. Avez-vous organisé le transport
international d’une marchandise
conteneurises par voie maritime ?
3. Si oui ?
4. Quel est la nature de la marchandise ?
5. Choix de l’emballage ?
6. Le type de conteneurs ?
7. Taille du conteneur
8. Elle était destinée pour l’importation
ou l’exportation ?
9. Le poids et son volume ?
10. Les types d’expédition ?
11. La destination ?
12. Pour le compte de qui ?
13. Qu’est-ce qu’une demande de
cotation ?
14. Quels sont les informations à fournir
pour une demande de cotation ?
15. A combien de compagnie maritime
faut-il envoie une demande de
cotation ?
16. Sur quels critères base-vous pour
choisir la meilleure offre ?
17. Comment se fait le réservation ou
booking ?
18. Comment faire pour avoir un conteneur
pour l’empotage ?
19. Quels sont les documents pour
l’expédition ?
20. Quel est le processus de dédouanement
de vos marchandises ?
21. Quels sont les documents à fournir à la
douane ?
22. Quel est le cout du transport principal ?
Lexique
Armateur : Propriétaire, ou affréteur ou gérant d’un navire qui l’équipe pour son
exploitation.
Arrimage : Opération qui consiste à fixer solidement les marchandises à bord d’un navire.
Porte à porte : Désigne le trafic de conteneurs remplis sur les lieux de production pour être
vidés sur les lieux de consommation.
Charges collect : Port dû
Charges prepaid : Port payé
Affrètement : Contrat par lequel un propriétaire ou exploitant d’un navire (le fréteur)
s’engage, moyennant la rémunération, à mettre ce navire à disposition d’une tire (l’affréteur)
qui l’utilisera soit pour le transport public, soit pour le transport de sa propre marchandise.
BAE : Bon à enlever (import) et Bon à Exporter (export)
Agent maritime (shipping agent) : personne mandatée par l’armateur ou l’affréteur afin
d’assurer le règlement des frais, de la documentation et de l’approvisionnement du navire lors
de son passage dans un port.
Élingue (sling) : accessoire de levage formé d’un cordage, d’un câble, d’une chaîne ou d’une
sangle dont la longueur est adaptée à la charge à soulever et qui se termine généralement par
une ou deux boucles ou par un ou deux crochets ou anneaux.
Terminal (terminal) : quais aménagés spécialement pour recevoir des pétroliers ou des
porte-conteneurs et permettre la manipulation, le stockage et l’évacuation ou la réception de
leur cargaison de pétrole ou de conteneurs. Pour les vracs on dit plutôt quai minéralier,
céréalier, etc.
Avis d’arrivée : Avis par lequel, un armateur ou son agent, informe le destinataire d’une
marchandise, porteur du connaissement ou notify, que sa marchandise va arriver, ou est
arrivée et qu’il pourra en prendre livraison à partir de telle date, à tel endroit. Sur l’avis
d’arrivée, l’armateur ou son agent indique le temps alloué pour prendre livraison sans frais.
AVANT-PROPOS ...................................................................................................................... I
DEDICACE .............................................................................................................................. IV
REMERCIEMENTS ................................................................................................................. V
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
METHODOLOGIQUE .............................................................................................................. 5
B. Questionnaire .................................................................................................................... 16
a Principe ............................................................................................................................. 25
II.1 Cadence de manutention des conteneurs au port automne de Dakar par DP World ..... 52
II.1.2 Le nombre moyen de conteneurs manutentionnés par heure et par navire ............... 53
CONCLUSION ........................................................................................................................ 61
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 63
WEBBOGRAPHIE .................................................................................................................. 63
ANNEXES ............................................................................................................................... 64