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PREFECTURE DE MARRAKECH
PLANDIRECTEURPREFECTORALDE
GESTIONDESDECHETSMENAGERSET ASSIMILES DE LA
PREFECTURE DE MARRAKECH
Rapport Définitif
OCTOBRE 2019
PDPGDMA_ PRÉFECTURE DE MARRAKECH_M3-OCTOBRE 2019
PREAMBULE
Le Maroc doit faire face aujourd’hui à une augmentation croissante de la quantité de ses
déchets ménagers. Cette situation a pour origine non seulement la croissance régulière de la
démographie, mais également l’amélioration du niveau de vie des populations. A rajouter à
cela une certaine évolution de la composition de ces déchets qui est directement liée au
mode de vie de la population et à la diversité des activités socio-économiques.
Dans l’optique de la mise à niveau des services de propreté, et conformément à la loi 28-00
articles 12 et 13, la préfecture de Marrakech a confié au bureau d’ingénierie conseilSEGU la
réalisation du plan directeur préfectoral de gestion de ses déchets ménagers et assimilés.
Nous tenons à remercier, MM le Gouverneur, les Pachas, les Caïdset les Présidents des
communes sans oublier leurs cadres techniques qui ont répondu favorablement à notre
requête, pour l'intérêt qu'ils ont manifesté pour ce travail et pour les informations et les
données qu'ils ont bien voulu nous communiquer.
SOMMAIRE
1 INTRODUCTION...........................................................................................................8
1.1 Méthodologie d’élaboration du plan directeur ...................................................... 9
6.3.4 Instauration d’une redevance pour les services de gestion des déchets
ménagers et assimilés ................................................................................................... 70
8 CONCLUSION ............................................................................................................ 80
Figure 9 : Surfaces libres obtenues après superposition des cartes thématiques ..... 52
1 INTRODUCTION
Le présent document constitue le rapport de la mission 3 intitulée « Élaboration du Plan
Directeur de gestion des déchets ménagers et assimilés de la Préfecture de Marrakech ».
Ce plan directeur a pour objet la conception et la définition des mécanismes d’une gestion
intégrée et durable des déchets ménagers conformément aux termes de références du projet
et à la méthodologie d’exécution proposée par le bureau d’ingénierie conseil SEGU.
Pour atteindre cet objectif, l’Ingénieur Conseil (IC) est tenu d’apporter des réponses,
concrètes et réalisables par les communes, qu’elles soient urbaines ou rurales, afin
d’améliorer le secteur de la gestion des déchets solides. Certes, cette amélioration au niveau
des territoires concernés, doit tenir compte, tel que défini dans les termes de références de
plusieurs aspects fondamentaux du domaine de la gestion des déchets notamment :
L’aspect technique : Qui vise à identifier l’infrastructure requise et à développer les
différents services pour assurer la propreté des quartiers et des rues des communes
de la préfecture de Marrakech et orienter les déchets vers une filière intercommunale
de gestion contrôlée à moindre coût, dans le respect de la réglementation
marocaine ;
L’aspect organisationnel : Qui vise à garantir un service de qualité optimale à
l’échelle de la préfecture en matière d’organisation structurelle ;
L’aspect institutionnel : Il définit les instances avec leurs responsabilités sur le
mode de gestion et ressort le meilleur choix, pour les communes, permettant une
gestion durable des déchets ;
L’aspect financier : La définition des coûts d'investissement, d'exploitation, les
différents scénarios de financement et leurs impacts sur le budget des communes,
selon les différents modes de gestion adoptés ;
Le volet social : Il détermine les mesures d'accompagnement et de suivi en matière
de sensibilisation à mettre en œuvre afin d'encourager tous les producteurs de
déchets à divers niveaux à adopter un comportement responsable et approprié des
services mis à leur disposition et surtout à respecter la propreté publique.
Les différentes étapes ont été élaborées en concertation avec les acteurs locaux au sein de
deux instances :
Le comité de pilotage a réuni lors de plusieurs cessions les cadres techniques de la
préfecture de Marrakech en matière d’environnement, de gestion des déchets,
d’urbanisme, de financement avec le soutien du Ministère de l’Intérieur via la
Direction Générale des Collectivités Locales et leDépartement de l’Environnement.
La commission consultative a réuni lors de plusieurs cessions les représentants
des conseils communaux, des services extérieurs de l’administration, des
organismes professionnels concernés par la production et l’élimination des déchets,
des associations de quartiers et des associations de protection de l’environnement.
Marrakech CU*
Méchouar El Kasbah CU
Souihla CR**
Loudaya CR
Tassoultante CR
Sid Zouine CR
Agafay CR
Ait Imour CR
Harbil CR
Mnabha CR
Al Ouidane CR
Ouled Hassoune CR
*CU : Commune urbaine ;**CR : Commune rurale
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PDPGDMA_ PRÉFECTURE DE MARRAKECH_M3-OCTOBRE 2019
2025 505 253 158 133 663 386 95% 59% 77% 479 990 93 664 573 654
2030 673 117 230 314 903 431 97% 68% 82% 649 558 155 905 805 463
2035 897 083 342 068 1 239 151 98% 76% 87% 879 141 260 498 1 139 639
2039 1 129 075 475 659 1 604 734 98% 76% 87% 1 106 494 362 233 1 468 726
*CU : Communes urbaines
**CR : Communes rurales
***PR : Préfecture de Marrakech
Quant à la gestion du service de propreté en milieu rural, elle est beaucoup moins
développée que celle en milieu urbain. 4 communes rurales sur 13 disposent d’un
service minimum ou occasionnel. Certes, les communes de Harbil et
Tassoultantedélèguent dorénavant la gestion de leurs ordures respectivement à
Ozone et à CASA TECHNIQUE, mais le taux de couverture en zone rurale reste
encore assez faible.
Le tableau ci-après présente l’état des lieux de la gestion des déchets dans les six
communes ruralesconcernées :
Tableau 6 : Tonnages et coûts du service de collecte des déchet s dans les
communes rurales de la préfecture de Marrakech en 2018
Dans un certain nombre de douars sélectionnés, l’état des lieux laisse apparaitre une
volonté des services communaux de pallier à l’absence du service de propreté. En
effet, du fait de l’existence de routes praticables, des camions BTP et charrettes sont
mobilisés pour couvrir ces zones le plus souvent habitées par des populations à
faible revenus. Cependant, la dispersion des habitants, la vétusté des moyens
utilisés et le manque d’effectif restent les principaux obstacles au développement du
service de propreté public.
PARAMETRES DONNEES
PARAMETRES DONNEES
DECHETS TONNAGE/JOUR
Quant aux dépotoirs sauvages et aux points noirs, ils sont répartis un peu partout
dans la préfecture de Marrakech et représententune véritable
menaceenvironnementale. En effet, les principaux regroupements de déchets non
contrôlés se situent dans les communes rurales de Saada, Oulad Dlim, M’Nabha,
Tassoultante, Loudaya et Sid Zouine, avec des tonnages qui oscillent entre 300kg et
8 tonnes de déchets par jour. La figure ci-après illustre leursemplacements
géographiques.
5 RESULTATS ET RECOMMANDATIONS
DES SCÉNARII D’AMÉLIORATION DE LA
GESTION DES DÉCHETS
L’identification des priorités en matière de gestion des déchets dans la préfecture de
Marrakech montre l’importance du contexte institutionnel et financier. Ces derniers
sontdéterminantspour la mise en place de mesures techniques d’amélioration de la
gestion des déchets.
Concernant ces mesures, des scénarii plus ou moins ambitieux ont été présentés,
discutés et prennent en compte la nécessité de privilégier la réduction de la quantité
de déchets produits, leur recyclage, etc., afin de considérer la mise en
déchargecommeunesolution de dernier recours.
En matière d’extension du service de collecte et gestion des déchets, des scénarii
(modeste, réaliste et ambitieux) ont été élaborés en concertation avec la commission
consultative et avec le comité de pilotage. Ces scénarios se différencient surtout en
fonction du pourcentage de population rurale qui sera desservie par un système de
collecte des déchets et la vitesse de développement des mesures de traitement des
déchets avant leur mise en décharge. Par ailleurs, tous ces scénarios se basent sur
l’hypothèse de création d’une nouvelle décharge intercommunale dans la préfecture
de Marrakech.
Les recommandations de la commission consultative privilégient le développement
de la collecte selon des orientations relativement avancées. Concernant le
développement du traitement des déchets, les méthodes proposées doivent pour la
plupart être réévaluées dans quelques années en fonction de leur développement
dans le contexte marocain.
Suite à la recherche de site de mise en décharge (rapport de la Mission 2), ayant
abouti à une classification des sites potentiels de mise en décharge, le comité
responsable a décidé de réhabiliter la décharge actuelle de Harbil avant de la fermer.
Cela doit aussi constituer une solution intermédiaire pour les 5 prochaines années,
afin de laisser plus de temps à la sensibilisation des responsables politiques et de la
population. Les décideurs politiques, en concertation avec la Wilaya, ont pu retenir
un site pour la nouvelle décharge qui normalement entre en fonction cette
année(2019), étant données les cinq années nécessaires à la planification et
construction d’une nouvelle décharge. Dans le cadre de l’élaboration du plan
directeur, l’accord a néanmoins été donné pour la réalisation d’une étude d’impact
environnemental sur la base de données littéraire pour le site retenu de la future
décharge.
La décision de ne pas construire de décharge intercommunale à court terme aura
notamment un impact sur la création d’un groupement intercommunal qui est
principalement justifié pour la construction d’une décharge moderne contrôlée. Les
autres fonctionspouvant être attribuées à un groupement intercommunal (par
exemple les mesures de sensibilisation, gestion de stations de transfert ou contrôle
de la délégation du service de collecte) risquent de ne pas être affectées tant qu’une
forme de partenariat intercommunal n’est pas créée.
En définitive et au vu de la situation actuelle dans la préfecture de Marrakech, il est
nécessaire d’améliorer les aspects suivants :
La coopération intercommunale ;
La gestion communale (en envisageant la possibilité de participation du
secteur privé) ;
Aucune structure de
coopération –
Convention decoopération ou Paiement de
Groupement intercommunal
partenariat redevances à la
décharge par les
communes
conseil du groupement dont le nombre notamment l’objet du projet, son coût, sa
des membres est fixé, sur proposition des durée, le montant ou la nature des apports
collectivités associées par arrêté du et les modalités financières et comptables,
ministère de l’intérieur. Les collectivités est approuvée par le ministre de l’intérieur
associées y sont représentées au prorata ou son délégué.
de leur apport et au moins par un délégué Le budget ou un compte d’affectation
pour chacune des communes membres. spéciale de l’une des collectivités
associées sert de support budgétaire et
comptable au projet de coopération.
Rédaction d’un plan intercommunal présentant les modalités pratiques, conditions tarifaires, statuts du groupement
intercommunal (en coopération avec les représentants des communes concernées)
Supervision des différents services du groupement intercommunal
Direction de la décharge et
station de tri : contrôle de
gestion, achats de matériels et
Comptabilité et transparence
équipements techniques,
financière : comptabilité
supervision du déchargement
analytique, suivi des factures
des camions de collecte,
auprès des communes et
opérations de maintenance et
entreprises livrant des
contrôle technique, mesures
déchets, bilans financiers
de requalification des Campagnes de
chiffonniers (pour station de sensibilisation et
tri), veille technologique information de la
Direction de la collecte en population, des élus,
milieu rural et des stations de de l’industrie
Ressources humaines : touristique, élaboration
transfert : Aide au
embauches, gestion du
développement (selon le mode d’affiches et de
personnel, organisation du Surveillance du respect
réunions, gestion du
remplacement des absences
de gestion privilégié) et de l’application de la loi
contrôle de la collecte dans les site Internet, ligne
28-00, explication de la
communes rurales téléphonique pour les
loi et si nécessaire
Coopération avec les plaintes et questions,
établissement de
entreprises de gestion coopération avec les
contraventions
déléguée : rédaction d’un ONG et le secteur
cahier des charges pour les associatif,
communication liée au
entreprises de collecte, co-
projet pilote de tri
élaboration du projet pilote de
sélectif, sensibilisation
tri sélectif avecPIZZORNO et
des récupérateurs de
Organisation/suivi des MAR-ECO RECYCLAGE dans
rues
procédures d’évaluation et la commune de Marrakech,
d’audit interne monitoring.
Système informatisé de
gestion
Système informatisé de
gestion des déchets : gestion
d’un système d’information sur
les déchets, suivi de l’état des
équipements
Par ailleurs,la création d’un système informatisé de gestion et de contrôle est la base
même del’efficacité de ce personnelpour faciliter l’aide à la décision et le suivi des
performances. Les besoins en termes de gestion assistée par un système
informatisé sont de différentes natures :
Dans le cadre d’une future structure intercommunale de gestion des déchets, une
part du budget propre de ce groupement doit être consacrée à des actions de
sensibilisation, soit environ 500.000 DH/an. Ce coût comprend l’argent pour deux
personnes travaillant à mi-temps (environ 60.000 DH/an) et de l’argent pour
campagnes et matériel.
La création d’une petite cellule d’information et de conseil sur les déchets au sein de
la structure intercommunale doit être une structure efficace pour la sensibilisation de
la population aux enjeux environnementaux liés à la gestion des déchets.
Les principalesmissionsdecette celluleconsisterontà organiserdesréunions
deformation et d’information thématiquesà destination des personnes dirigeantes
locales,à sensibiliser le secteur touristique pour l’établissement despolitiques de
réduction des déchets notamment lors des périodes à flux intense (estivales) et enfin
à développer une signalétique adéquate et homogène dans toute la préfecture pour
inciteràdes comportementsappropriés des habitantsen ce qui concerne lerejet de
leurs déchets.
OBJECTIFS DE RECYCLAGE
CR disposant de service de
5% 10% 15% 20%
propreté
CR ne bénéficiantpas de
1% 5% 10% 15%
service de propreté
Équipement des
chiffonniers
d’uniformes et de
matériel, après
Risques limités par rapport à
recensement.
la situation actuelle mais
Accès à la décharge à Acceptation des
encore très importants.
des horaires régulés et chiffonniers probable
Risque de gêne de
rachat des déchets par
l’organisation de la décharge.
la décharge ou à
l’extérieur de la
décharge par des
grossistes.
Insertion des
Mise en œuvre
chiffonniers dans des Mise en œuvre immédiate
immédiate impossible
stations de recyclage, impossible étant donnée la
Tri peu dangereux étant donnée la
suite à un tri à la source faiblesse actuelle du tri à la
faiblesse actuelle du
de certains matériaux source
tri à la source
recyclables
Création de coopérative,
permettant notamment
Risque de refus de
de formaliser les
Organisation plus participation des chiffonniers,
activités de chiffonniers
systématique des chacun cherchant à
déjà présents sur une
chiffonniers maximiser son gain
décharge (mais aussi
personnel
collecte ou nouvelle
décharge)
OBJET QUANTITE
Les coûts d’investissement et de gestion pour la station de tri sont présentés dans le
tableau ci-après :
Tableau 17 : Couts d’investissementet de gestion de la station de tri proposée
Prix unitaire Prix total
Unité Quantité
(DH) (DH)
GENIE CIVIL
2
Terrain m 10000 0 0
2
Nettoyage du terrain m 10000 2 20000
3
Excavation et nivellement m 10000 12 120000
Caniveaude drainage m 250 100 25000
2
Surface asphaltée m 9500 72 684000
Clôture m 0 150 0
Bac de collecte des lixiviats PCS. 0 300000 0
Regard PCS. 2 15000 30000
Drainage des eaux de surface PCS. 1 180 180
Eau potable PCS. 1 90000 90000
Éclairage extérieur PCS. 1 300000 300000
Aménagement paysagé PCS. 1 210000 210000
Bâtiment PCS. 1 1300000 1300000
Hangar PCS. 1 900000 900000
TOTAL 3679180
IMPREVUS 10% 367918
TOTAL GENIE CIVIL 4047098
MACHINES/EQUIPEMENTS
Pont Bascule PCS. 0 300000 0
Pelle mécanique PCS. 1 1500000 1500000
Crible à couteaux PCS. 1 2100000 2100000
Autre crible PCS. 0 480000 0
Séparateur magnétique PCS. 2 240000 480000
Bande pour la séparation manuelle PCS. 2 900000 1800000
Bande transporteuse PCS. 2 300000 600000
3
Conteneur 30m PCS. 20 50000 1000000
Benne TP PCS. 1 400000 400000
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DESIGNATION QUANTITE
Bac roulant 770 litres 100
Bac roulant 660 litres 2710
Bac roulant 360 litres 1422
Bac roulant 240 litres 846
Bac roulant 120 litres 720
3
BOM (20/16/14/13m ) 38
3
Mini BOM (3,5m ) 25
3)
BS (3 m 8
Benne TP 7
3
Multibennes avec 20 caissons de 5 m 2
3
Multibennes avec 25 caissons de 5 m 3
Tractopelle 1
Lave conteneurs 4
Camion HP 1
Trax 1
DESIGNATION QUANTITE
3
Ampli-roll (26T, 10 caissons de 20m ) 4
Balayeuseaspiratrice 2
Balayeuse mécanique 2
Citerne de lavage 1
Laveuse 8000 L 1
Laveuse Haute Pression 1
Véhicule équipé d’un jet d’eau à pression 1
Tableau 19 : Récapitulatif des caractéristiques et paramètres de dimensionnement des points de regroupement en milieu rural
Type de Fréquence de
Fréquentation du Production Qtité Qtité déchets Tonnage total Nbre de Jours de levée des
Pop centre Pop grand Volume déchets caisson à levée vers Nbre de caissons
Communes rurales Grands douars Jour du souk souk (pers/jr de Pop Totale (hbts) déchets déchets/souk abattoirs déchets caissons caissons vers la
urbain (hbts) douar (hbts) (m3/semaine) mettre en place décharge à mettre en place
souk) (kg/semaine) (Kg/souk) (Kg/semaine) (T/semaine) calculés décharge
(m3) (levée/semaine)
Loudaya Oulad Ben Sbâa Lundi 4000 4915 4 761 9 676 16 933 250 800 18 45 15 3 2 Mardi & Samedi 1
Oulad Dlim Zouiat Al Antari Mercredi 500 2047 549 2 596 4 544 50 100 5 12 10 1 1 Jeudi 1
Mercredi (jeudi
Souihla Aasila & Lhaj Laarbi matin pour la 8000 3591 1299 4 890 8 558 1000 1200 11 27 15 2 2 Jeudi & Dimanche 1
vente des
Harbil N'zalet Alharmel Jeudi 800 3285 5 273 8 558 14 976 50 350 15 38 15 3 2 Vendredi & Mardi 1
M’Nabha Centre de Kettara Jeudi & Dimanche 3000 1 377 1 564 2 941 5 147 260 181 6 14 10 1 1 Dimanche 1
Oulad Hassoune Lahminate Samedi 5000 3332 1 860 5 192 9 087 1000 1000 11 28 15 2 2 Dimanche & Jeudi 1
Ait Imour Ait Mhaouch Samedi 1000 2004 756 2 760 4 831 100 500 5 14 10 1 1 Dimanche 1
Sid Zouine Centre Sid Zouine Dimanche 1000 12 349 12 349 21 611 100 450 22 55 15 4 2 Lundi & Jeudi 2
NB: Avant la levée du/des caissons mis en place pour transfert des déchets à la décharge contrôlée, le camion multibenne chargé du transport
des caissons devra déposer un caisson vide sur le point de levée pendant les opérations afin de ne pas créer de points noirs en absence de
caisson. Les caissons vidés devront être nettoyés au Karcher sur l'aire d'entretien de la décharge.
Caisson métallique
C=10
3
m N= 1
C=10
3
m N= 1
C=15
3
m N= 1
C=15
3
m N= 1
C=15 C=15
3 3
m N= 2 m N= 1
C=15
3
m N= 1
C=10
3
m N= 1
INVESTISSEMENT ENGINS
TOTAL 4 700000
INVESTISSEMENT CAISSONS
3
Caisson 10m 3 7500 22500
3
Caisson 15 m 6 15000 90000
TOTAL 112500
Après une analyse sur la production de déchets dans les communes rurales et la
répartition spatiale de celles-ci sur le territoire de la préfecture, les communes
situées à l’Ouest de la municipalité de Marrakech partagent un itinéraire routier
commun qu’est la route nationale RN8. La distance moyenne séparant les centres
urbains de ces communes à la zone de décharge retenue est d’environ 70 km, ce qui
est important du point de vue coût de transport journalier à engager par chaque
commune hormis le circuit de collecte interne.
Il a donc été préconisé qu’une superficie libre dans le périmètre de la décharge
actuelle en cours de réhabilitation soit aménagé en centre de transfert pour réduire
les impacts environnementaux liés au transport. Après regroupement de la
production de déchets dans les communes à l’Ouest de Marrakech (Saada, Souilha,
Loudaya, Sidi Zouine, Ait Imour, Agafay) sur la décharge actuelle de Harbil, ces
derniers seront convoyés vers le site de la nouvelle décharge contrôlée suivant une
périodicité définie. Les communes d’Al Ouidane, Ouled Hassoune, Ouahat Sidi
Brahim et Tassoultante devront regrouper également leurs déchets au niveau du
centre de transfert. Cet équipement est indispensable pour une gestion optimale et
rationnelle du système de management technique proposé dans le plan directeur.
L’accès de l’actuelle décharge vers la nouvelle se fera par la route nationale RN7 sur
une vingtaine de kilomètres en traversant Tamensourt et Kettara puis par la route
provinciale RP2002 sur environ 10 km.
Quant aux communes plus au Nord de Marrakech (Ouled Dlim, M’nabha et Harbil),
elles peuvent envoyer directement leurs déchets collectés sur le site de la nouvelle
décharge projetée. La distance moyenne de ces communes à la zone préconisée est
d’environ 30 km.
Une entrée de la décharge actuelle de Harbil Monticule de déchets sur environ 20 m de hauteur
Bassin de collecte des lixiviats de la décharge Décharge de Harbil en chantier pour réhabilitation
Le principe de production des CSR est d’extraire des déchets, des produits adaptés,
pour brûler dans certain(e)s fours/chaudières.
Les grandes sources de déchets combustibles sont les déchets non dangereux, les
déchets encombrants et les ordures ménagères résiduelles. Les combustibles issus
de ces déchets sont constitués de cellulosiques (plastiques légers), de caoutchouc
(plastiques lourds).
Le marché de consommation de ces CSR est les fours ou chaudières industriels. On
peut citer:
Les cimenteries ;
Les centrales électriques à charbon ;
Les chaudières à bois.
La préfecture de Marrakech dispose d’une cimenterie « CIMENTS DU MAROC » etle
co-processing représente une solution appropriée pour la décharge (moins
dedéchets à enfouir) et le groupe (plus de caloriesen réduisant les GES).
Dans ce cadre, en mettant place un centre de broyage de CSR, Marrakech
pourravoir sontonnagede déchets à mettreen décharge d’ici 2039, passer de12 766
223tonnes à environ10 787486 tonnes de déchets, soient un potentiel réducteur des
CSR de 12%. Le schéma ci-après décrit le processus de production des CSR
2
7
6 5
Figure 10: Localisation dessites provisoirement appropriés et classifiacation après analyse multicritère
SITE 2 4 5
Les trois sites retenus pour la mise en décharge des déchets ménagers et assimilés
de lapréfecture de Marrakech ont été soumis lors de la Mission 2 à une classification
sur la base des paramètres jugés importants tout en intégrant les différents aspects
du développement durable (environnemental, économique et social).
Les différents sites soumis à l’analyse multicritère ont présenté quelques similitudes
notamment sur la nappe, la nature du substratum et le réseau routier. Les critères
qui ont été déterminant pour les départager sont le transport et l’occupation du sol.
Ainsi, le meilleur site recommandé est le site 2, à une distance moyenne de 40 km
de la zone à plus forte production de déchets dans la préfecture qu’est la ville de
Marrakech. Il présente cependant certains inconvénients au niveau de l’intégration
paysagère, l’exposition aux vents avec un relief plat à peu accidenté et les
caractéristiques géologiques.
Il couvre les territoires de Safsafa, Lahbichate, Ouled Ahmed Jbala, Ouled Njim,
Mesret qui sont des agglomérations installées le long de la route provinciale RP2002,
et couvre également le territoire de Kettara sur le nationale N7.
Les avantages de la zone de décharge retenue sont entre autres:
Le site retenu est un vaste terrain permettant une possibilité d’extension de la
décharge;
Il est facilement accessible depuis la route nationale RN7 et la route
provinciale RP2002 ;
La topographie naturelle bien adaptée à l’aménagement des casiers et au
drainage gravitaire des lixiviats, des eaux de ruissellement;
Le site n’est pas localisé dans une zone inondable.
Les contraintes d’implantation d’une décharge dans la zone retenue sont les
suivantes :
Présence dans la partie Nord du site d’une ligne électrique moyenne tension ;
Présence dans le périmètre du site de deux puits et de quelques terrains
cultivés ;
Existence à la limite Ouest du site de l’oued temporaire Lghaba.
5.7.4 Configuration et équipement de la nouvelle décharge
Les installations et équipements suivants devront être mis en place :
Une clôture en béton ou avec des éléments d’acier sera nécessaire pour
protéger les installations et les machines et pour tenir le bétail ou les visiteurs
non autorisés à l’écart de la décharge
Chef général de la
décharge et de toutes les Ingénieur 1 8 h par jour
installations
Responsable du centre Technicien ou
1 8 h par jour
de tri Ingénieur
Responsable de la Technicien ou
1 8 h par jour
décharge Ingénieur
Technicien ou
Responsable des
Ingénieur 1 8 h par jour
installations techniques
Permis de conduire
Chauffeur 12 8 h par jour
pour camions
Personnel Technicien ou
3 8 h par jour
d’administration similaire, Ordinateurs
Une première étape avec une couverture de terre pour éliminer les papiers et
plastiques volants.
Après une dizaine d’années il est proposé d’installer un système d’étanchéité
de surface (capping) une fois que la plus grande partie du processus
microbiologique dans la décharge sera terminée. Une géomembrane d’une
épaisseur de 2,5 mm est nécessaire.
La station de traitement des lixiviats doit rester en opération au minimum
pendant les quelques années avec la première étape de la fermeture de la
décharge. Pendant la deuxième étape l’opération de cette station dépend de
la quantité et qualité des lixiviats encore collectés.
Dans les communes urbaines de Marrakech et Méchouar El Kasbah les points noirs
(dépôts sauvages) qui existaient à la mise en service du contrat de gestion déléguée
au niveau du territoire de la commune urbaine de Tétouan ont été éradiqués grâce
aux efforts déployés par la société. Les moyens matériels et humains mis en œuvre
par les délégatairesdoivent persister si d’autres points noirs se forment en milieu
urbain.
Pour les principaux dépotoirs en milieu rural,le déblaiement des déchets par pelle
chargeuse représenterait un coût et un effort non nécessaire au regard de la
dangerosité environnementale que représentent ces dépotoirs sauvages. La quantité
de déchets présents est relativement restreinte et les impacts sontplus ou moins
limités en termes de production de gaz et de lixiviats. En attendant, les actions
suivantes devront être entreprises dans les communes à souknotamment :
Tableau 25: Actions à entreprendre pour l’éradication de dépotoirs spécifiques
- Mettre en place une guérite avec un gardien sur le site de dépôt (avoir des
données relativement précises sur le tonnage évacué et l’activité de
récupération);
- Avoir recours à un chargeur qui, chaque semaine, assurera le poussage des
déchets et, autant que possible, leur recouvrement avec des matériaux
inertes présents sur place ;
- Mettre en place des canaux d’accumulation des lixiviats et eaux pluviales
Sid Zouine contaminées ;
- Drainer ces liquides vers des bassins appropriés à des fins d’évaporation ;
- Mettre des filets pour éviter les envols ;
- Dératiser le site ;
- Une fois la nouvelle décharge contrôlée mise en service, le site rempli par les
déchets devra être recouvert de terre dans la perspective de le boiser etde le
convertir en un espace fonctionnel.
Le système de prise en charge des déchets de construction des ménages doit être
renforcé et institutionnalisé, de préférence en confiant cette mission par appel d’offre
à une entreprise. Le cas échéant, l’article 25 de la loi 28-00 s’applique : « le service
communal chargé de la gestion des déchets ménagers et assimilés et, le cas
échéant, les personnes autorisées à cet effet peuvent recevoir et gérer les déchets
inertes […] moyennant une redevance sur les services rendus ».
Ce service vise l’éradication des points noirs et dépôts sauvages ainsi que la collecte
des encombrants qui de par leurs dimensions ne peuvent pas être regroupés sous le
service de collecte des ordures ménagères.
Le système de gestion existant doit continuer dans les municipalités. De plus, à la
nouvelle décharge une station de tri de tous les déchets encombrants sera prévue,
c’est-à-dire un espace couvert (type hangar) permettant de séparer les matériaux
recyclables. Dans cette station, les déchets en bois et en métal seront valorisés, les
déchets comportant des matériaux électroniques seront séparés.
Tous les déchets encombrants livrés volontairement et gratuitement par la population
seront traités de façon appropriée et valorisés si possible. Les autres parties seront
enfouies à la décharge – sans les matériaux électroniques. Ceux-ci seront éliminés
vers le nouveau système de gestion de déchets dangereux actuellement en
développement au Maroc.
Les déchets dangereux ainsi collectés séparément seront éliminés vers le nouveau
système de gestion de déchets dangereux actuellement en développement au
Maroc.
6 COUTS ET FINANCEMENT DU
SYSTÈME DE GESTION DESDECHETS
6.1 Contexte du financement de la gestion des déchets
La mise en place d’un système amélioré de gestion des déchets ménagers et
assimilés dans la préfecture de Marrakech va se traduire par une optimisation
globale des coûts du service de propreté sur les territoires concernés. Cette
amélioration induira nécessairement une hausse des coûts de gestion des déchets
dans certaines communes mais aussi une baisse pour d’autres si les mécanismes
définis dans le plan directeur sont mis à exécution.
Les conditions d’augmentation des sources de financement de la gestion des
déchets sont encadrées par la loi, notamment la loi 47-06 relative à la fiscalité des
collectivités locales et la loi 28-00 relative à la gestion des déchets et à leurs
éliminations.
Les communes sont selon la loi 28-00 censées être les principales contributrices au
financement de la gestion des déchets. Le contexte financier a donc été pris
encompte afin de proposer des mesures budgétées abordables pour les communes
de la préfecture.
Le volet économique du plan directeur est présenté sous deux points à savoir :
Les coûts d’investissement et de fonctionnement du futur système de gestion
des déchets ;
Les modalités de financement et de répartition des coûts.
Tableau récapitulatif global des coûts du nouveau système de gestion des déchets de la préfecture de Marrakech
Coût
Désignation Unité
unitaire
2 020 2 021 2 022 2 023 2 024 2 025 2 026 2 027 2 028 2 029 2 030 2 031 2 032 2 033 2 034 2 035 2 036 2 037 2 038 2 039 TOTAL
DONNEES DE BASE
1 571 1 619 1 670 1 724 1 781 1 842 1 907 1 977 2 050 2 129 2 213 2 400 2 503 2 614 2 733 2 861 2 999 3 148 3 308
POPULATION Habitants 2 303 826 45 364 088
410 521 492 551 951 967 897 069 840 599 773 269 655 595 754 858 704 164 192
1 024 1 091 1 162 1 239 1 321 1 409 1 503
GISEMENT DE DECHETS PRODUITS T/an 461 779 490 231 520 556 552 885 587 362 624 140 663 386 705 279 750 013 797 796 848 854 903 431 961 792 17 618 401
221 029 551 151 222 193 529
DECHETS A GERER APRES VALORISATION SOURCE 1 018 1 083 1 153 1 228 1 308 1 394
(Fumier et aliment bétail)
T/an 435 914 462 529 490 860 521 027 553 155 587 381 623 853 662 727 704 174 748 377 795 532 845 853 899 568 956 926 16 474 448
193 658 634 457 493 138
DECHETS A COLLECTER (SCENARIO A METTRE EN 1 008 1 072 1 140 1 212 1 290
OEUVRE)
T/an 370 073 392 359 416 026 441 164 467 868 526 342 558 662 593 054 629 659 668 628 720 895 765 528 813 059 863 689 917 632 14 868 876
337 156 254 941 549
DECHETS A RECYCLER T/an 22 518 23 849 25 260 26 756 28 340 50 055 53 071 56 274 59 676 63 290 104 278 110 644 117 413 124 611 132 268 194 907 207 065 220 017 233 821 248 536 2 102 653
DECHETS A METRE EN DECHARGE T/an 330 990 350 969 372 192 394 741 418 700 428 452 454 899 483 058 513 046 544 991 517 269 549 556 583 970 620 661 659 792 626 752 666 940 709 881 755 778 804 852 10 787 486
INVESTISSEMENT
Etude, administration et contrôle de gestion (collecte// nettoiement// valorisation et mise en décharge)
Etudes (démarrage et actualisation du plan) Forfait 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 800 000
Administration Forfait 300 000 300 000 300 000 600 000
Contrôle de gestion Forfait 100 000 100 000 100 000 200 000
10% du total des
Imprévus 60 000 60 000 20 000 60 000 20 000 160 000
coûts
Total Coûts Dh 660 000 660 000 220 000 660 000 220 000 1 760 000
Coût à la tonne collectée DH/Tonne 1,68 0,56 1,68 0,56
Coût par habitant DH/Habitant 0 0,1 0 0,1
Décharge contrôlée
26 506
Achat de terrain DH/m² 15 26 506 245
245
141 366
Etanchéité de base Dh/m² 160 141 366 642
642
88 354
Ouvrage de traitement lixiviat Dh/m² 100 88 354 151
151
44 177
Ouvrage de dégazage Dh/m² 50 44 177 076
076
23 855
Géotechnique et aménagement Dh/m² 27 23 855 621
621
31 807
Clôture, bureaux, voirie internes, ateliers, dépendance… Dh/m² 18 31 807 494
494
10% du total des 32 956
Imprévus 32 956 098
coûts 098
26 506 362 517
Total Coûts Dh
245 083
389 023 328
Coût à la tonne mise en décharge DH/Tonne 2 34
Coût par habitant DH/Habitant 1 8
Centre de transfert
Aménagement aire de transfert (forme dallage, hangar, bassin
DH/Tonne/an 0,1 41 603 44 116 46 787 52 634 55 866 59 305 62 966 66 863 72 090 76 553 81 306 86 369 91 763 100 834 107 216 114 025 121 294 129 055 1 410 644
de lixiviat…)
Equipements DH/Tonne/an 0,5 208 013 220 582 233 934 263 171 279 331 296 527 314 830 334 314 360 448 382 764 406 530 431 844 458 816 504 169 536 078 570 127 606 471 645 275 7 053 222
Total Coûts Dh 249 616 264 698 280 721 315 805 335 197 355 833 377 796 401 177 432 537 459 317 487 835 518 213 550 579 605 002 643 294 684 153 727 765 774 330 8 463 866
Coût à la tonne transféré DH/Tonne 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6
Coût par habitant DH/Habitant 0,1 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2
Centre de tri-recyclage
Travaux de génie civil DH/Tonne/an 2 53 511 56 681 100 110 106 142 112 549 119 353 126 580 208 557 221 288 234 826 249 223 264 536 389 815 414 129 440 035 467 643 497 073 4 062 050
1 042 1 174 1 246 1 322 1 949 2 070 2 200 2 338 2 485
Equipements DH/Tonne/an 10 267 556 283 403 500 548 530 712 562 744 596 764 632 900 1 106 442 20 310 250
785 129 113 681 074 645 174 214 364
1 251 1 408 1 495 1 587 2 338 2 484 2 640 2 805 2 982
Total Coûts Dh 321 067 340 084 600 658 636 855 675 293 716 117 759 480 1 327 731 24 372 300
342 955 336 217 889 774 208 857 436
Coût à la tonne recyclée Dh/T 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12
Coût par habitant Dh/habitant 0,2 0,2 0,3 0,3 0,3 0,3 0,4 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,9 0,9 0,9 0,9 0,9
TOTAL INVESTISSEMENT PLAN DIRECTEUR SUR 20 ANS (Dirhams sur 20 ans) 907 660 645
EXPLOITATION
Contrôle de gestion (collecte// nettoiement// valorisation et mise en décharge)
Personnel d'encadrement de l'équipe de contrôle DH/an 130 000 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 4 940 000
Personnel de contrôle DH/an 65 000 325 000 325 000 325 000 325 000 325 000 325 000 325 000 325 000 325 000 325 000 325 000 325 000 325 000 325 000 325 000 325 000 325 000 325 000 325 000 6 175 000
Frais logistiques de contrôle (carburant, amortissement
véhicule…)
Forfait 250 000 250 000 250 000 250 000 250 000 250 000 250 000 250 000 250 000 250 000 250 000 250 000 250 000 250 000 250 000 250 000 250 000 250 000 250 000 250 000 4 750 000
Total Coûts Dh 835 000 835 000 835 000 835 000 835 000 835 000 835 000 835 000 835 000 835 000 835 000 835 000 835 000 835 000 835 000 835 000 835 000 835 000 835 000 15 865 000
Coût à la tonne collectée DH/Tonne 2,1 2,0 1,9 1,8 1,6 1,5 1,4 1,3 1,2 1,2 1,1 1,0 1,0 0,9 0,8 0,8 0,7 0,7 0,6
Coût par habitant DH/Habitant 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,4 0,4 0,4 0,4 0,4 0,4 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3
Décharge contrôlée
Directeur de la décharge (Ingénieur) DH/an 195 000 585 000 585 000 585 000 585 000 585 000 585 000 585 000 585 000 585 000 585 000 585 000 585 000 585 000 585 000 585 000 585 000 585 000 9 945 000
Responsable installation technique (lixiviat, biogaz…) DH/an 130 000 130 000 130 000 130 000 130 000 130 000 130 000 130 000 130 000 130 000 130 000 130 000 130 000 130 000 130 000 130 000 130 000 130 000 2 210 000
Responsable de la mise en décharge DH/an 130 000 130 000 130 000 130 000 130 000 130 000 130 000 130 000 130 000 130 000 130 000 130 000 130 000 130 000 130 000 130 000 130 000 130 000 2 210 000
Chauffeur engins de terrassement DH/an 39 000 156 000 156 000 156 000 156 000 156 000 156 000 156 000 156 000 156 000 156 000 156 000 156 000 156 000 156 000 156 000 156 000 156 000 2 652 000
Personnel administratif DH/an 36 400 72 800 72 800 72 800 72 800 72 800 72 800 72 800 72 800 72 800 72 800 72 800 72 800 72 800 72 800 72 800 72 800 72 800 1 237 600
Aiguilleur DH/an 32 500 97 500 97 500 97 500 97 500 97 500 97 500 97 500 97 500 97 500 97 500 97 500 97 500 97 500 97 500 97 500 97 500 97 500 1 657 500
Gardiens DH/an 32 500 97 500 97 500 97 500 97 500 97 500 97 500 97 500 97 500 97 500 97 500 97 500 97 500 97 500 97 500 97 500 97 500 97 500 1 657 500
Technicien maintenance (entretien des équipements) DH/an 45 500 91 000 91 000 91 000 91 000 91 000 91 000 91 000 91 000 91 000 91 000 91 000 91 000 91 000 91 000 91 000 91 000 91 000 1 547 000
2 093 2 093 2 093 2 093 2 093 2 093 2 093 2 093 2 093 2 093 2 093 2 093 2 093 2 093 2 093
Traitement des lixiviats DH/tonne 5 2 093 501 33 496 017
501 501 501 501 501 501 501 501 501 501 501 501 501 501 501
Engins de terrassement de la décharge (chargeuse, buldozer, 2 800 2 800 2 800
Dh 2 800 000 8 400 000
compacteur à pied de mouton) 000 000 000
Carburant des différents véhicules de la décharge Forfait/an 365 000 365 000 365 000 365 000 365 000 365 000 365 000 365 000 365 000 365 000 365 000 365 000 365 000 365 000 365 000 365 000 365 000 365 000 6 205 000
Maintenance des engins de la décharge (pièce de rechange,
Forfait/an 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 1 700 000
huile à moteur…)
Electricité Forfait/an 20 000,0 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 340 000
10% du total des
Imprévus 464 480 393 830 393 830 393 830 393 830 393 830 393 830 673 830 393 830 393 830 393 830 393 830 393 830 393 830 673 830 393 830 393 830 7 325 762
coûts
15% du total des 1 111 1 111
Marge bénéficiaire délégataire pour gestion décharge 766 392 649 820 649 820 649 820 649 820 649 820 649 820 649 820 649 820 649 820 649 820 649 820 649 820 649 820 649 820 12 087 507
coûts 820 820
5 875 4 981 4 981 4 981 4 981 4 981 4 981 8 523 4 981 4 981 4 981 4 981 4 981 8 523 4 981 4 981
Total Coûts Dh 4 981 951 92 670 885
672 951 951 951 951 951 951 951 951 951 951 951 951 951 951 951
Coût à la tonne mise en décharge DH/Tonne 15 12 12 11 10 10 9 16 9 9 8 8 8 7 12 7 6
Coût par habitant DH/Habitant 3 3 3 3 3 2 2 4 2 2 2 2 2 2 3 2 2
Centre de transfert
Technicien - chef DH/an 39 000 39 000 39 000 39 000 39 000 39 000 39 000 39 000 39 000 39 000 39 000 39 000 39 000 39 000 39 000 39 000 39 000 39 000 663 000
Chauffeur engin (chargeuse) DH/an 32 500 32 500 32 500 32 500 32 500 32 500 32 500 32 500 32 500 32 500 32 500 32 500 32 500 32 500 32 500 32 500 32 500 32 500 552 500
Maintenance engin (pièce de rechange, huile à moteur…) Forfait/an 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 340 000
Total Coûts Dh 91 500 91 500 91 500 91 500 91 500 91 500 91 500 91 500 91 500 91 500 91 500 91 500 91 500 91 500 91 500 91 500 91 500 1 555 500
Coût à la tonne collectée DH/Tonne 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1
Coût par habitant DH/Habitant 0,1 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Centre de tri recyclage (pas de charge salariale car géré par une coopérative)
Maintenance équipement Forfait/an 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 340 000
Directeur d'exploitation DH/an 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 4 940 000
Responsable d'exploitation (collecte, nettoiement) DH/an 130 000 260 000 390 000 390 000 390 000 390 000 390 000 390 000 390 000 390 000 390 000 390 000 390 000 390 000 390 000 390 000 390 000 390 000 390 000 390 000 7 280 000
Responsable parc et maintenance (entretien des équipements ) DH/an 130 000 45 500 45 500 45 500 45 500 45 500 45 500 45 500 45 500 45 500 45 500 45 500 45 500 45 500 45 500 45 500 45 500 45 500 45 500 45 500 864 500
Chef d'équipe DH/an 78 000 780 000 780 000 780 000 780 000 780 000 780 000 780 000 780 000 780 000 780 000 780 000 780 000 780 000 780 000 780 000 780 000 780 000 780 000 780 000 14 820 000
1 092
Conducteur matériels roulants (engins de collecte) DH/an 45 500 273 000 273 000 273 000 273 000 273 000 455 000 455 000 455 000 546 000 546 000 637 000 728 000 728 000 728 000 728 000 819 000 819 000 910 000 11 011 000
000
Personnel de collecte (y compris les équipes de renfort 7 688 7 853 8 189 9 310 11 210 11 509 12 067 12 478 14 052 16 903 17 549 18 454 20 365 22 077 22 997 25 328 26 478
DH/an 39 000 7 381 033 14 670 927 286 566 701
ponctuelles) 262 763 516 106 952 482 045 075 757 383 702 835 130 656 486 034 557
4 151 4 399 4 903 6 584 9 435 9 883 10 719 11 336 13 698 17 974 18 943 20 301 23 166 25 735 27 115 30 611 32 336
Personnel de nettoiement (y compris les équipes de renfort) DH/an 39 000 3 690 517 14 625 357 289 610 419
360 611 241 125 395 190 535 079 103 042 519 219 661 450 196 017 802
4 160 4 411 4 678 5 263 5 586 5 930 6 296 6 686 7 208 8 130 8 636 9 176 10 083 10 721 11 402 12 129 12 905
Carburant des différents véhicules de collecte et de nettoiement Dh/tonne 10 3 923 585 7 655 278 144 988 027
258 640 677 424 620 542 593 276 950 591 888 322 373 560 543 411 494
Assurances des véhicules DH/an 24 000 24 000 24 000 24 000 40 000 40 000 40 000 48 000 48 000 56 000 64 000 64 000 64 000 64 000 72 000 72 000 80 000 96 000 104 000 1 048 000
Maintenance et entretien des engins de collecte Forfait/engin 10 000 541 192 541 192 541 192 541 192 541 192 541 192 541 192 541 192 541 192 541 192 541 192 541 192 541 192 541 192 541 192 541 192 541 192 541 192 541 192 10 282 655
Equipements du personnel (habillement, chaussures de 1 116 1 225 1 284 1 434 1 508
Forfait/pers 1 000 283 886 303 580 314 189 335 712 407 544 529 394 548 530 584 271 610 619 711 561 751 187 894 293 935 724 993 745 14 773 772
protection, gants, pelles et brosses) 200 977 941 335 086
Suivi sanitaire du personnel Forfait/pers 300 85 166 91 074 94 257 100 714 122 263 158 818 164 559 175 281 183 186 213 468 225 356 268 288 280 717 298 123 334 860 367 793 385 482 430 300 452 426 4 432 132
Expertises, audits, prestations intellectuelles Forfait 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 1 900 000
1 116 1 225 1 284 1 434 1 508
Formation du personnel de collecte Forfait/pers 1 000 283 886 303 580 314 189 335 712 407 544 529 394 548 530 584 271 610 619 711 561 751 187 894 293 935 724 993 745 14 773 772
200 977 941 335 086
10% du total des 1 911 1 980 2 095 2 452 3 006 3 119 3 304 3 461 3 931 4 797 5 019 5 312 5 909 6 436 6 748 7 449 7 850
Imprévus 1 793 177 4 149 698 80 729 098
coûts 181 134 726 470 227 653 669 555 509 358 097 668 912 211 628 012 214
15% du total des 3 153 3 267 3 457 4 046 4 960 5 147 5 452 5 711 6 486 7 915 8 281 8 765 9 751 10 619 11 135 12 290 12 952
Marge bénéficiaire délégataire pour la collecte et nettoiement 2 958 741 6 847 002 133 203 011
coûts 448 221 948 575 274 427 704 565 990 641 509 902 354 747 236 870 854
22 683 24 176 25 048 26 510 31 023 38 028 39 463 41 804 43 788 49 733 60 686 63 491 67 205 74 760 81 418 85 370 94 230 99 305
Total Coûts DH 52 493 684 1 021 223 086
683 435 698 938 745 765 605 063 668 592 581 572 252 382 063 144 006 212
Coût à la tonne collectée DH/Tonne 58 58 57 57 59 68 67 66 65 69 69 75 74 73 74 76 75 78 77
Coût par habitant DH/Habitant 14 14 15 15 17 20 20 20 21 22 23 25 25 26 27 28 28 30 30
Communication et sensibilisation
Banderolles et grandes affiches Forfait 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 380 000
Média (radio, télévision, internet) Forfait 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 950 000
Journée porte ouverte sur la gestion des déchets Forfait 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 380 000
Total Coûts Dh 90 000 90 000 90 000 90 000 90 000 90 000 90 000 90 000 90 000 90 000 90 000 90 000 90 000 90 000 90 000 90 000 90 000 90 000 90 000 1 710 000
TOTAL COUT D'EXPLOITATION PLAN DIRECTEUR SUR 20 ANS (Dirhams sur 20 ans) 1 135 008 472
COUT TOTAL DE MISE EN PLACE DU PLAN DIRECTEUR (Dirhams sur 20 ans) 2 042 669 116
COUT MOYEN ANNUEL DE MISE EN PLACE DU PLAN DIRECTEUR (Dirhams/an) 102 133 456
Bien qu’un système de redevance directe destiné à la gestion des déchets n’existe
pas actuellement au Maroc, la plupart des communes de la préfecture de Marrakech
affiche un budget de fonctionnement excédentaire leur permettant a priori de financer
le système de gestion des déchets proposé grâce à leurs ressources propres.
Le tableau ci-dessous présente un récapitulatif de la situation budgétaire des
communes ayant un service limité ou pas de gestion de déchets où la collecte devra
être améliorée et ceci notamment en milieu rural.Le solde de ce bilan budgétaire
sera rapporté aux coûts prévisionnels du système de gestion des déchets à l’horizon
2039. La situation budgétaire des communes est déterminée à partir du budget de
fonctionnement seulement, (le budget étant séparé en fonctionnement et
équipement), budget qui sera amené à devoir financer le système de gestion
proposé. Ces estimations reposent sur les données budgétaires des années 2009 à
2011. Afin d’assurer la pérennité des ressources financières, il convient d’améliorer
les autres leviers de financement mentionnés en interne de la commune,
notamment :
Perception et affectation de la taxe des services communaux au service de
gestion des déchets ;
Redevance pour les gros producteurs tels les industrielles, les cantines, les
restaurants… ;
Amélioration de la comptabilité communale ;
Planification financière étendue aux services de propreté.
TOTAL BUDGET DES COMMUNES RURALES POUR AMELIORATION DES SERVICES DE PROPRETE DANS LA
PREFECTURE DE MARRAKECH
146 642 823 3 249 521 7 006 471 407 3 727 934 142 914 889
L’instauration d’une redevance est prévue par la loi 28-00 et son tarif doit être fixé
par le conseil municipal.
MESURES INSTITUTIONNELLES
Création et gestion
d'une structure de
x x
coopération
intercommunale
Rédaction des plans
communaux de gestion
x
des déchets ménagers
et assimilés
Délégation des
services de propreté*
au secteur privé
x x
(appels d'offre,
renégociation de
contrats en cours)
Promotion des
formations dans le x x
domaine des déchets
Mise en place d’un
service de suivi,
x
contrôle et évaluation
du plan directeur
SENSIBILISATION
Campagnes de
communication en x x x
milieu urbain
Campagnes de
communication en x x x
milieu rural
Création d'un
partenariat avec
centres d'éducation
x x x
(écoles, lycée,
université), ONGs et
centres associatifs
Signalétique appropriée
(panneaux de
sensibilisation,
x
banderolles, auto-
collant transport en
commun
RECYCLAGE
Projet pilote de tri
x x
sélectif à la source
Aménagement et
exploitation d'aire de tri
x
sur centre de
transfert/décharge
Intégration des
chiffonniers dans le
x x
système formel de
reyclage sur l'aire de tri
TRAITEMENT
Aménagement et
exploitation d'une x x
station de compostage
Production de
Combustible Solide de x x
Récupération (CSR)
COLLECTE ET NETTOIEMENT
Amélioration du
système de collecte et
x x
nettoiement en milieu
urbain
Amélioration du
système de collecte et
x x
nettoiement en milieu
rural
Développement d’un
système de suivi
x x x
informatique et
Monitoring
TRANSPORT ET TRANSFERT
Planification,
aménagement et
x x
exploitation des sites
de transfert retenu
Aménagement et
équipement des points
x x
de regroupement en
milieu rural
MISE EN DECHARGE
Planification,
conception et études
x
techniques de la
décharge contrôlée
Appels d'offre,
évaluations,
x x
négociation des
contrats
Construction et
aménagement de la x x
décharge contrôlée
préfectoral (casiers,
bassin lixiviat,
torchère...)
Adjudication
délégataire et gestion /
x
exploitation de la
décharge contrôlée
Fermeture et
réhabilitation de la x
décharge contrôlée
REHABILITATION ET FERMETURE DES DECHARGES & DEPOTOIRS SAUVAGES
Etudes techniques
réhabilitation
décharges et dépotoirs x
sauvage de la
préfecture
Appels d'offre,
évaluations,
x x
négociation des
contrats
Travaux de
réhabilitation et x x x
fermeture
*Service de propreté:
Collecte, nettoiement et
mise en décharge
Phase de mise en
place
Phase d'éxécution
effective
Phase d'évaluation
intermédiaire
ACTIONS ACTIVITES
Constitution des organes de contrôle et de suivi
ACTIONS ACTIVITES
- Définition du premier lundi de chaque mois « journée de vaccination » pour
sensibiliser les populations sur les bonnes pratiques envers les déchets ;
- Détermination d’un plan d’action avec les établissements d’enseignements et
les autres établissements publics en matière de sensibilisation sur les bonnes
pratiques envers les déchets.
9. Renforcement du discours religieux en matière de propreté :
- Intégration périodique de la question de l’environnement et de propreté dans les
causeries religieuses du vendredi ;
- Multiplication des séances de prêcherie traitant la question de l’environnement
et de la propreté.
10. Responsabilisation des propriétaires des cafés et restaurants et toute personne
exerçant une activité commerciale ou artisanale en matière de propreté :
- Organisation d’un atelier de sensibilisation pour ces catégories des populations
sur l’importance de la préservation de l’environnement local et son rôle attractif ;
- Implication de ces acteurs dans les campagnes de sensibilisation des
populations locales et des passagers sur les bonnes pratiques envers les
déchets.
11. Organisation de campagnes périodiques de sensibilisation en faveur des
populations locales :
- Personnalisation des campagnes de sensibilisation ;
- Conscientisation au porte à porte ;
- Distribution de supports aidant à l’amélioration de la gestion des déchets
(pliants, sacs en plastique) ;
- Sensibilisation des populations sur l’importance de la mise des déchets dans
des récipients fermés et l’attente du passage du camion ;
- Sensibilisation des populations non desservies directement par le service de
gestion des déchets sur les modalités de mise en conteneurs ;
- Organisation de concours de propreté entre quartiers.
8 CONCLUSION
Les missions 1 et 2 effectuées auparavant nous ont permis de procéder à la
rédaction du présent document à travers une caractérisation de l’état des lieux
exhaustif de la gestion des déchets solides de la préfecture de Marrakech etune
méthodologie exemplaire de choix desitesdedécharge et de transfert appropriés.
Lasituation en matière de la gestion des déchets dans la préfecture de Marrakech fait
apparaître une situation double entre communes rurales et communes urbaines : si
la situation actuelle montre que les communes urbaines ont franchi d’importantes
étapes en matière de propreté, les communes rurales souffrent de multiples
faiblesses qui rendent difficile la tâche d’amélioration du service (manque de moyens
financiers, matériels et humains).
Dans de tellescirconstances, desobjectifs ont été définispar le plan directeur
préfectoral en matière de collecte, transport, tri traitement et miseen décharge des
déchets et lesdifférentesmesuresà mettreen place afin de les atteindre ont été
explicitées dansce rapport. Laquestion desdépotoirssauvages etpoints noirsa
égalementété abordéeafin depouvoir entamer le processusd’éradication de
cesaspects sombresde la gestion des déchets en milieu rural.
Certes, toutes les communes sont conscientes de l’ampleur du problème des
déchets, maisla plupart d’entre elles ne disposent pas d’une vision claire en matière
de collecte et de traitement. C’est pourquoi il a été préconisé :
De créer un groupement intercommunal avec formalisation desrécupérateurs
etcoopération avec lesentreprises délégataires en charge de la gestion des
déchets dans les municipalités ;
La conception d’une nouvelle décharge contrôléeet d’une plateforme de tri ;
Deprocéderà la réhabilitation de la décharge actuelle en centrede transfert
pourfaciliterletransport des déchets depuis lescommunes à la décharge.
Pour une meilleure optimisation des installations, il est proposé par la suite un certain
nombre de recommandations en vue d’une bonne gestion et d’une valorisation
conforme avec les ambitions du PNDM. Il serait intéressant de :
Réduire en amont la production des déchets générés par le tri sélectif, le
recyclage et le compostage pour la matière organique en renforçant les
actions de communication et de sensibilisation sur ces outils de
développement durable ;
Instaurer un contrôle rigoureux et inopiné sur les véhicules de collecte qui
proviennent des secteurs où des activités peuvent éventuellement générer
des déchets suspects, minimisant ainsi les risques de contamination des
déchets ménagers et assimilés ;
Favoriser le choix des points de regroupement (caissons métalliques) sur les
lieux des décharges réhabilités ou des points noirs supprimés, ce qui ne
suscitera pas l’opposition des riverains vu qu’ils sont habitués avec cet
environnement, et sur les lieux les moins vulnérables pour faciliter la maîtrise
des impacts ;
Veiller formellement à ne pas dépasser les 24 heures de séjour des déchets
au sein du centre de transfert pour minimiser l’impact, notamment olfactif, sur
l’environnement immédiat et ce, bien que la capacité de stockage au niveau