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La femme prêtre, une hérésie contre l’Immaculée.

Dans les circonstances actuelles et malheureuses du monde, l’attitude exacerbée de certains


et la lâcheté effrayée des autres font de l’Homme une ombre pâle et maladive qui a perdu la
Foi. Cela se produit lorsque celui-ci se fait le centre de son orbite et ne tourne plus autour de
Dieu mais de lui-même. Cependant, le bien ne faisant pas de bruit, il nous faudrait
aujourd’hui se faire plus virulent contre les flots du mal frisant l’audace diabolique de l’ange
déchu. Ouvrons les yeux et sans frayeur mais avec amour nettoyons les plaies purulentes de
notre humanité afin de retrouver notre beauté originelle en Dieu : faute reconnue et avouée
est déjà pardonnée.
Tout récemment, un synode s’est rassemblé à Rome faisant penser à ces nombreux épisodes
de l’ancien Testament, installant sur « les Hauts-lieux » des idoles nouvelles, qu’elles soient
matérielles ou intellectuelles. En effet, avec les poupées de bois, sont apparues les poupées
de chiffon qui ont revendiqué la prêtrise pour les femmes. Les raisons sont diverses et
avariées mais ce qui est plus intéressant, c’est d’avoir une vue générale de l’enchaînement
dans lequel le diable nous a rendu esclave et l'unique moyen de nous en sortir.
Le manque de prêtres.
« Ordonnons les femmes, car le manque de prêtres est crucial. » Comment peut-on soutenir
des propos si monstrueux ? Premièrement, ce n’est pas simplement de prêtres dont nous
manquons mais de fidèles. Ordonner des femmes ? Mais elles n’auront pas de ministère
puisque les gens ont déserté les églises ! De plus, si on prend la peine de regarder les débuts
de l’Eglise, les apôtres ont conquis le monde en étant simplement douze. Car lorsque Jésus
touche les âmes, il n’est pas nécessaire d’avoir beaucoup de monde, mais d’avoir des saints.
Ordonnez des saints, oui, cela est une requête qui présente un réel intérêt !
La femme, la sainteté et la fécondité.
Le XXe siècle a tué la femme en faisant d’elle une prostituée, une femme d’affaire, une
marâtre, une pin-up. Elle a jeté ses enfants par la fenêtre, renoncé à la solidité de son foyer,
elle a fermé la porte à son époux bien-aimé et a jeté la clé de la serrure sous les ponts de la
société. La femme a oublié que sa sainteté était dans la fécondité, et elle y a renoncé. C’est
alors qu’elle entre en contradiction avec elle-même lorsqu’elle réclame le sacerdoce pour…
engendrer des âmes. Elle veut retrouver sa fécondité par un moyen désordonné qui n’est
pas voulu par Dieu. En effet, le sacerdoce, qui inclut un acte « d’immolation et de
destruction par le feu invisible de l’Amour », n’est pas la voie de sanctification pour celle qui
doit donner la vie et non la prendre. La femme rachète les âmes par ses larmes, ses prières,
ses sacrifices et une immolation totale, silencieuse et cachée, qu’elle unit à celle de Jésus,
Souverain Prêtre. Elle est au pied de la Croix, et non suspendue au Bois comme le prêtre doit
l’être.
La fécondité absolue est résumée en Marie. Au pied de la Croix, tournant le dos au monde
qui l’insulte, elle ne s’enferme pas dans la haine, la révolte et l’esclandre. Mais elle offre son
Divin Fils en victime, en expiation pour les péchés du monde entier. A ce moment-là, elle
devient particulièrement la Mère des âmes. Sa fécondité lui vient du Sang de Jésus-Christ.
Elle ne devient pas prêtre, mais Elle en reçoit les bienfaits. Elle sacrifie tout, Elle immole tout
et laisse ce titre de Grand Prêtre Eternel à Celui qui l’est par excellence. Marie ne revendique
aucun de ces privilèges. Elle ne parle pas de son Immaculée Conception. Elle vit de sa
maternité divine, mais ne l’évoque pas. Elle fait les premiers pas sur Terre de sa médiation
universelle dans le silence d’une vie cachée. Sa sainteté est d’autant plus grande que son
silence d’Immaculée fut assourdissant.
Alors, je me demande que fait la femme du XXIe siècle, criant sur les places publiques qu’elle
veut être prêtre ! La religieuse, épouse du Dieu incréé, a renoncé à sa vocation. Elle devait
être une copie vivantes de Marie mais la plupart, depuis 50 ans, ont rompu leurs épousailles
pour faire de l’humain en place et lieu du divin. La femme qui voudrait être prêtre, pour
aider ses frères, sans être sacrifiée se voile la face. Elle revendique ce titre, cette grâce, ce
caractère sacré sans en savoir le coût, comme elle a revendiqué le droit de tuer sa nature
humaine consacrée, sous couvert d’émancipation et de libération. Les personnes qui lui ont
insufflé cette idée nouvelle de devenir femme prêtre sont les mêmes qui l’ont arrachée à sa
réelle mission d’engendrer les âmes dans le silence du cloître. Infidèle à ses vœux, divorcée
de l’Epoux Divin, meurtrière de Dame Modestie, elle a arraché son habit de religieuse pour
revêtir celui de prêtre.
Une âme de catholique, revêtue du Sang de Jésus-Christ par les grâces du Baptême et de la
Confession, moissonne déjà dans le champ des âmes par ses gestes quotidiens offerts en
sacrifice pour le Salut de ses frères.
Le prêtre, par une obligation plus grande et plus exigeante, réclamant de lui une perfection
plus haute, fut le seul choisi pour offrir la Divine Victime en sacrifice d’expiation et de
réparation. Il livre tout son être au pouvoir de Jésus-Christ, afin de rendre présent sur l’autel
l’humanité et la divinité toutes entières cachées dans l’Eucharistie. Le prêtre est choisi par
Dieu. Il est homme, comme Jésus-Christ le fut. C’est la gloire de l’homme de pouvoir aimer le
Christ, et c’est la gloire du Christ de pouvoir aimer l’Eglise.
L’histoire se répète dans une note toujours plus dramatique. Le Serpent a joué avec la
femme, et la femme est tombée non seulement dans l’Eden originel, mais spécialement en
ces derniers siècles. Le serpent assiste à la chute de l’homme par la femme devenue,
consciemment ou non, son alliée contre Dieu : « Je ne suis pas morte, dit Eve à Adam. Le
Serpent a raison, je serai comme Dieu. » Alors, l’homme voulut imiter la femme. Il s’inventa
la fable qu’il pouvait choisir son genre, son style, son être. Et s’effémina jusqu’à se mutiler
pour être femme. Il abdiqua son autorité pour une supercherie d’égalité avec la femme, sa
compagne. Il donna à la femme de dominer sur lui, car elle ne voulait pas lui rendre ce trait
sacré de son identité : la virilité et l’esprit chevaleresque. Mais ce ne fut pas tout. L’homme
avait perdu son autorité, la femme en fit un lâche, un veule, une marionnette.
La dernière guerre du Serpent est une inimitié originelle qui en vient à sa fin. Le prêtre en
sera la cible, le Dieu Fait Homme en sera la victime. Le prêtre, c’est le serviteur inutile et
grandiose. Et Marie Immaculée est la servante si utile et si petite à la fois, que beaucoup
agissent comme si elle n’existait pas. Attaquer le prêtre, lui voler sa raison d’être, lui
arracher son identité, cela est déjà fait depuis cinquante ans. Le prêtre a quitté le Golgotha
pour entrer dans le prétoire de Pilate où l’homme doute de tout : « Qu’est-ce que la
Vérité ? » Pour celui qui hait le genre humain depuis sa création, cela ne suffisait pas. Il faut
encore détruire, singer et profaner jusqu’à la fin l’image de Dieu en la personne du prêtre. Et
la femme se fera encore l’instrument du Serpent et portera sa bannière : « Nous voulons
être prêtre. »
Ce que l’Ange Déchu ne veut pas comprendre, c’est qu’il sera vaincu par là où il pensait
triompher : utiliser la femme comme moyen de victoire, c’est donner à Marie le moyen
d’agir et de lui écraser la tête.
Une attaque et une défaite sans pareille. La Vierge guerrière utilise des moyens simples et
discrets dans ses combats pour le droit divin. Le prêtre, copie vivante de son Fils, est mutilé,
détruit, défiguré, comme l’Eglise l’est en ce jour. Elle utilisera ces humiliations pour l’incliner
vers son Immaculée Conception. L’homme, écœuré de ses propres lâchetés et bassesses,
sera revigoré par la forte présence de sa Reine vaillante. Et la femme, humiliée dans son
isolement suprême, se retrouvera enfant pleurant sur le Cœur de sa Mère.
Ceux qui poussent la femme à attaquer une fois de plus le prêtre dans son identité voulue
par Dieu, savent pertinemment que s’en prendre au prêtre, c’est s’en prendre à Marie. Ils ne
lui ont pas décerné ce titre de Médiatrice Immaculée car ils en craignaient la grandeur et le
pouvoir. Et maintenant, ce prêtre moderne, sans raison d’être, ils veulent encore lui faire
perdre jusqu’à l’existence : la femme sera prêtre, l’homme disparaîtra, et Marie sera mordue
au talon. Voilà la fin du plan de l’Ange Déchu. Car pour le Démon, le prêtre est le Fils de
Marie, le Cœur de Marie, Celui qu’Elle a engendré dans la douleur, le fruit de ses entrailles.
Pour cet être de haine, attaquer le prêtre par la femme, c’est dresser la suprême hérésie
contre l’Immaculée. Cependant, alors que la grande bataille commence, la dernière
sûrement, les escadrons de la Reine devraient se mettre en prière, en action, regrouper leurs
forces et s’assurer partout que les requêtes de la Dame de Fatima soient exécutées. Marie
aura la victoire. Elle lui écrasera la tête sur ordre divin mais il faut pour cela que l’homme se
fasse son humble instrument en priant chaque jour l’Ave Maria.
Ne les écoutez pas ceux qui disent que ce n’est pas si grave, qu’après tout, nous avons fait
pire ou bien que tout le « monde » n’est pas si noir ! Bien sûr, les exceptions dans le bien, il y
en a toujours ! Cependant, auparavant, ces siècles de tourmentes révolutionnaires, la
chrétienté était centrée en Dieu et bon ans mal an, le peuple faisait son salut, les grands
pêcheurs endurcis se convertissant sur leur lit de mort…. Mais aujourd’hui, la norme c’est le
mal, contre Dieu et contre l’homme, le bien et la vertu, la sainteté, n’atttirant que peu de
gens…
De ce piège diabolique dans lequel nous avons tous été enfermé, l’homme et la femme, la
religieuse et le prêtre n’en réchapperont que si, tombant à genoux dans une supplique
d’amour envers Notre Dame, ils prononcent le doux Nom de Marie.

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