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Séance 6

JE M’EXERCE

A. Première approche
1. Ce récit appartient au genre du journal intime.

2. Le narrateur du récit est un clone, c’est-à-dire une copie créée génétiquement, d’un jeune garçon nommé
­Yannick. C’est un modèle HD 22, surnommé « double-cœur », dont l’affection et la passivité sont s­ urdéveloppées.

3. L’histoire se déroule dans la maison des Delmotte, dans un futur plus ou moins éloigné. Il n’y a pas
­d’indications précises sur l’époque.

4. Le lecteur comprend qu’il s’agit d’un récit d’anticipation car plusieurs indices font référence à des éléments qui
n’existent pas encore : le récit fait référence à des modèles de clones comme le « HD 22 » et il mentionne une
« CCCUD (Commission de contrôle des clones à usage domestique) ».

B. Des rapports conflictuels


1. Yannick se montre affectueux avec le narrateur comme le montre l’énumération « Yannick m’a sauté au cou,
embrassé, serré dans ses bras, couvert de caresses ».

2. Après quelques semaines, Yannick a commencé à se montrer violent envers le narrateur : « Après m’avoir
rossé tout son soûl, Yannick m’a laissé par terre, en piteux état, et est parti regarder un film à la télé ».

3. Le narrateur explique ce changement par le fait que Yannick s’est lassé de lui : « C’est le lot de tous les jouets,
même vivants : au début, on les adore, on en prend soin ; ensuite, on s’en lasse et on les abîme ».

4. Mme Delmotte traite le narrateur comme un animal. Elle le met dehors sous la pluie.

5. Seule Julia, la sœur de Yannick, prend soin du narrateur le mieux qu’elle peut.

C. Pour aller plus loin


1. a. La famille Delmotte ne traite pas le narrateur comme un humain mais comme un jouet.

b. Lorsque ce dernier est blessé, il est emmené au service après-vente du magasin et non à l’hôpital.

2. Le choix du clone comme narrateur permet au lecteur d’avoir accès à ses sentiments, à son point de vue.
Le lecteur comprend alors toute la souffrance qu’il endure.

3. a. Il s’agit d’un présent de vérité générale, le narrateur énonce des propos qui lui semblent toujours vrais.
Or les jouets ne devraient pas être traités de cette manière.

b. Ce que dénonce en fait ce passage, c’est le fait que les enfants, trop gâtés, n’accordent plus aucune valeur
aux choses qu’on leur offre.

4. Le narrateur devrait sans aucun doute se révolter et ne pas se laisser maltraiter de cette manière.

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JE DÉCOUVRE

L’accord du verbe avec son sujet dans les cas complexes


a. L’avènement des « double-cœur », comme on nous appelle familièrement, a mis au rancart les vieux HD
18, 19 et 20, jugés trop indifférents, voire trop égoïstes.
b. Yannick m’a laissé par terre, en piteux état, et est parti regarder un film à la télé.
c. Elle est accourue et lui a arraché le couteau de cuisine des mains.
d. « Au prix où nous avons payé ce clone, si c’est pas malheureux ! fulminait-elle. File dans ta chambre, vilain
garnement ! »
e. Hier soir, monsieur Delmotte a dû appeler le service après-vente des Grands Magasins réunis parce que
mon doigt - enfin, l’emplacement de mon doigt - s’était infecté.
f. – « C’est pas moi, c’est ma sœur ! » a protesté Yannick.

JE M’EXERCE

a. Le chevalier, qui était là pour combattre le dragon, angoissait avant la bataille.


b. Loin vers l’horizon apparut soudain le dragon.
c. Le chevalier, lorsqu’il fut informé de la présence du dragon, se rua sur sa monture.
d. Sans doute l’aperçut-il, car le dragon fondit sur le héros à une vitesse incroyable.
e. Le soleil, lorsque le combat fut terminé, laissa la place à la nuit noire.
f. Dans la plaine désormais vide régnait le silence.

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