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UNIVERSITE D’ALGER

FACULTE DE MEDECINE
DEPARTEMENT DE CHIRURGIE DENTAIRE
SERVICE DE PARODONTOLOGIE
Pr. M.MEDDAD

Détartrage Surfaçage Radiculaire

Dr. M. SERBIS
Cours 3ème année
Année universitaire 2019/2020

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Plan :
Introduction
1. Rappels
1.1 Rappel sur l’étiologie des maladies parodontales
1.2 Rappel sur le plan de traitement parodontal
2. Définitions
3. Instrumentations
3.1 Instrumentation manuelle
3.2 Instrumentation sonique et ultrasonique
4. Techniques de DSR :
5. Conclusion
6. Bibliographie

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Introduction

Les maladies parodontales sont des maladies inflammatoires d’origine infectieuse. Le traitement est
basé sur le contrôle des facteurs étiologiques. L’objectif donc du traitement parodontal est d’établir
des conditions favorables pour la cicatrisation parodontale et le maintien de la santé parodontale : la
thérapeutique initiale vise principalement l’étiologie.

1. Rappels

1.1 Rappel sur l’étiologie des maladies parodontales

Les maladies parodontales sont des maladies multifactorielles. On distingue :

 La cause directe microbienne (le biofilm)


 Les facteurs qui favorisent la formation et l’accumulation du biofilm (le tartre, les obturations
débordantes…)
 Les facteurs qui modifient la pathogénie des maladies parodontales (des facteurs généraux)

La prise en charge des maladies parodontales repose sur le traitement étiologique de ces facteurs

Etiologie des maladies parodontales

1.2 Rappel sur le plan de traitement parodontal

Le traitement parodontal est possible grâce aux capacités de cicatrisation du parodonte. Le


traitement parodontal peut restaurer une gencive enflammée à un état de santé clinique et
histologique, ad intergrum. Le traitement parodontal peut éliminer la douleur, les exsudations, le
saignement et l’inflammation gingivale. Il peut aussi réduire la profondeur des poches, éliminer
l’infection, arrêter la destruction des tissus mous et de l’os, réduire la mobilité anormale des dents.

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Le plan de traitement parodontal

Le traitement initial ou étiologique repose sur la prise en charge des facteurs étiologiques.

 Motivation du patient à l’hygiène ;


 Extraction des dents irrécupérables ;
 Élimination complète du tartre ;
 Surfaçage radiculaire
 Utilisation (possible) des agents antimicrobiens.
 Dentisterie restauratrice
 Traitement des traumatismes occlusaux ;
 Traitement orthodontique ;

2. Définitions :

Le tartre est la plaque dentaire calcifiée Le tartre est une calcification de la plaque dentaire qui se
dépose sur les dents ainsi que sur toutes autres structures solides de la cavité buccale. C’est un facteur
de rétention de plaque, donc ce n’est pas une étiologie directe des maladies parodontales.

Le détartrage représente l’acte qui permet d’éliminer les dépôts de plaque, de tartre et les colorations
diverses au niveau des surfaces dentaires. En fonction de la localisation des dépôts, le détartrage sera
dit sus- ou sous-gingival.

Le surfaçage radiculaire élimine la flore microbienne adhérant aux surfaces radiculaires ou évoluant
librement à l’intérieur de la poche, du tartre résiduel ainsi que du cément et de la dentine contaminée
par les bactéries et leur produit

Ces dernières années, un autre terme est préféré au surfaçage radiculaire : le débridement
parodontal. Traitement plus conservateur, il a pour but la décontamination radiculaire ainsi que
l’élimination des agents toxiques à l’aide d’instruments manuels ou ultrasoniques, mais il n’inclut pas
le lissage radiculaire ainsi que l’élimination systématique du cément

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3. Instrumentations

3.1 Instrumentation manuelle

Détartreur (ou grattoir) :

Le détartreur est utilisé pour éliminer le tartre supra, juxta et légèrement infra gingival. Du fait de sa
forme, il serait difficile d’insérer profondément la lame sous la gencive sans blesser les tissus gingivaux
environnants.

Il possède deux arêtes coupantes sur les côtés de la lame qui se rejoignent pour former une pointe. La
surface faciale est plate ou incurvée. En coupe, la lame a une forme triangulaire avec deux arêtes
tranchantes. La surface faciale fait un angle de 90° avec le corps (bras) inférieur

Grattoirs

Curette :

La curette est l’instrument classique du débridement sous gingival. Elle va permettre d’éliminer le
tartre sous gingival et de réaliser le surfaçage radiculaire. La curette est plus fine que les détartreurs
et surtout ne possède aucune pointe ou partie aiguisée si ce n’est les bords coupants de sa lame. Son
extrémité est arrondie. Les curettes permettent donc un meilleur accès aux poches parodontales avec
un traumatisme minime des tissus mous. Les curettes peuvent bien entendu également être utilisées
pour le détartrage juxta gingival et sous gingivale.

Curettes parodontales

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3.2 Instrumentation sonique et ultrasonique

Instrumentation sonique :

Le mouvement décrit par l’insert est elliptique, ce qui lui permet d’être actif sur toutes les faces.
Les inserts des détartreurs soniques ont en général une extrémité plus réduite que celle des
détartreurs ultrasoniques, ce qui donne plus de sensibilité tactile. Les inserts ont la forme d’une
curette de gracey, d’une faucille ou d’une sonde. Ils permettent d’accéder à un grand nombre de
lésions parodontales, des plus simples aux plus tortueuses (furcations, défauts profonds, etc.).

Instrumentation ultrasonique :

Ces instruments sont utilisés depuis plus de 40 ans. Les générateurs ultrasoniques produisent un effet
de martèlement perpendiculaire à la surface de la dent. Ils transforment le courant électrique en
vibration par l’intermédiaire d’un cristal de quartz (instruments piézo électriques) ou de lamelles
(instruments magnétostrictifs).

4. Techniques de DSR :

Le détartrage sous et supra gingival :

Selon la localisation, on distingue le tartre supra et sous gingival.

tartre supra gingival

tartre sous gingival

Détartrage Détartrage
supra gingival sous gingival

Le détartrage sous et supra gingival

Le nombre de séances nécessaires :

Le nombre des séances nécessaires sera déterminé en fonction :

 Nombre des dents et le taux du tartre ;


 La profondeur et l’activité des poches ;
 L’anesthésie ;
 Le degré de motivation du patient ;
 Le choix du patient.

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Le Full Mouth Desinfection

Le concept du DSR de la totalité de la bouche en une ou deux séances est recommandé par certains
auteurs afin de prévenir la contamination des poches fraichement instrumentées.

Des irrigations et des bains de bouches sont utilisés afin de réduire le risque de décontamination des
poches traitées.

Instrumentation manuelle ou ultrasonique :

De nombreux instruments existent pour la mise en œuvre du surfaçage mais les curettes qui font
référence sont celles de Gracey. Elles sont numérotées de 1 à 14 en fonction de la morphologie de la
partie travaillante.

 curette no 5/6 : toutes les faces des incisives et des canines ;


 curette no 7/8 : faces vestibulaires, linguales et palatines des prémolaires et des molaires ;
 curette no 11/12 : face mésiale de la racine et de la furcation des prémolaires et des molaires
 curette no 13/14 : face distale de la racine et de la furcation des prémolaires et des molaires.

Le DSR peut être effectué manuellement, par des instrumentations soniques ou ultrasoniques, avec
les mêmes résultats (4th EWP). La comparaison est basée sur le gain d’attache et le saignement au
sondage.

Les critères de sélection :

 Temps de travail : manuel > sonique > ultrasonique


 Sensibilité tactile : manuel > sonique > ultrasonique
 Température : manuel < sonique < ultrasonique
 Contamination (aérosol) : manuel (0), sonique < ultrasonique
 Sensibilité post-op : manuel < sonique < ultrasonique
 Sensibilité per-op : manuel < sonique < ultrasonique

L’instrumentation sonique/ultrasonique est contre-indiquée chez les patients atteints d’une maladie
infectieuse (HIV, hépatite...)

5. Conclusion : La motivation du patient est l’élément clé du succès des différents traitements
parodontaux, chirurgicaux ou non-chirurgicaux. La réponse tissulaire est aussi un élément important
dans la décision thérapeutique.

La capacité du praticien à détecter et à éliminer les dépôts des surfaces radiculaires des zones d’accès
difficiles influence beaucoup le plan de traitement, les résultats et le pronostic.

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6. Bibliographie :

[1] Newman M et al. Carranza’s Clinical Periodontology. 12th Edition. 2015. Elsevier.

[2] Lindhe J et al. Clinical Periodontology and Implant Dentistry. 6 th Edition. 2015.

[3] Harpenau L et al. Hall’s Critical Decisions in Periodontology and Dental Implantology. 5th Edition.
2013. People’s Medical Publishing House – USA

[4] Wolf H. Color Atlas of Dental Medicine. Periodontology. 2005 Georg Thieme Verlag.

[5] Academy Report. American Academy of Periodontology. The Role of Supra- and Subgingival
Irrigation in the Treatment of Periodontal Diseases. J Periodontol 2005;76:2015-2027.

[6] Vigouroux F. Guide pratique de chirurgie parodontale. 2011, Elsevier Masson SAS.

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