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Dr Lambert KADJO
lamberttanon_k@yahoo.fr
http://www.kadjo-lambert.c4.fr
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PIGIER CI 2012-2013
UE- RADIO COMMUNICATION MOBILE 2
2
www.kadjo-lambert.c4.fr
Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.1 Généralités
Motivations
Les systèmes 1G énumérés dans le chapitre 1 utilise la technique FDMA pour offrir un accès
multiple aux utilisateurs. Cependant ces systèmes présentent un certain nombre de défauts :
Les différents réseaux européens sont incompatibles entre eux, faute d'accord entre les
différents pays.
ces réseaux sont limités en capacité : peu de fréquences allouées, faible efficacité
spectrale. Malgré le faible nombre d'abonnés, les réseaux sont rapidement saturés.
La qualité des communications est relativement mauvaise : souffle, parasites...
Les services proposés se limitent aux simples communications téléphoniques.
nécessité d’une nouvelle norme: GSM dont le cahier des charges est le suivant :
Compatibilité européenne
Utilisation efficace de la ressource radio
Confidentialité des communications et protection de l’accès au réseau
Grande capacité en abonnés
Services comparables à ceux du RNIS (Réseau Numérique à Intégration de Services)
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.1 Généralités
Evolution
1979 : Conférence Administrative de Radiocommunication(CAMR) à Genève. Ouverture de la
bande de 900 MHz aux services mobiles.
1982 : Stockholm. La conférence européenne des Télécommunications(CEPT) réserve deux
sous-bandes de 25 MHz chacune : 890-915 MHz pour les transmissions des terminaux vers
les réseaux et de 935-960 MHz pour les transmissions dans le sens inverse. Le CEPT crée le
« Groupe Spécial Mobile » (GSM) et lui confie la tâche d’élaborer le réseau futur.
1987 : Le GSM choisi le numérique pour le nouveau système. En matière de transmission
radio, la solution adoptée est l’Accès Multiple à Division de Temps (TDMA sur chaque
fréquence, on envoie des infos à des intervalles de temps différents). Le GSM conserve
également le saut de fréquence.
1988 : La charte européenne du GSM (Mémorandum of Understanding ou MoU) est ratifiée
par 17 organisations européennes des télécommunications.
1991 : Etablissement de la première communication mobile. L’exposition Télécom 91 de
Genève consacre l’avènement des premiers terminaux GSM.
- Sous l’impulsion britannique, les spécifications GSM sont adaptées pour permettre de
développer des systèmes DCS 1800 (Digital Cellular System) dans la bande des 1800 MHz.
L’objectif est d’éviter une saturation des réseaux GSM dans les zones très denses.
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.1 Généralités
Evolution
1992 : Tout en conservant son abréviation, le GSM est rebaptisé Global System for Mobile
Communications. Au terme de ces travaux, le standard GSM(Global System for Mobile
communication) se définit comme un système de téléphonie cellulaire dans la bande des 900
MHz, entièrement numérique et basé sur les technologies d’accès TDMA et FDMA. Le GSM
utilise une technique de commutation de réseau, c'est à dire que lorsque la communication est
établie, un canal complet est utilisé pour maintenir la liaison et ce pendant toute la durée de la
communication téléphonique, qu'il y ait des sons à transmettre ou pas.
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.1 Généralités
Evolution
Depuis 1996 : GSM Phase 2+ avec plusieurs versions
Release 96 : Spécification des terminaux bi-modes permettant un interfonctionnement
total GSM 900 - DCS 1800, transmission d’information à haut débit en mode circuit
(HSCSD : High Speed Circuit Switched Data), spécifications de mécanismes basés sur
les réseaux intelligents pour le roaming (CAMEL : Customized Applications for Mobile
network Enhanced Logic)
Release 97 : Transmission de données par paquets (GPRS : General Packet Radio
Service)
Release 98 : Augmentation du débit par utilisation d’une modulation de phase à 8 états
(EDGE : Enhanced Data rates for GSM Evolution).
Les versions suivantes concernent l’interconnexion avec le système de troisième
génération UMTS (Universal Mobile Telecommunications System).
En Fin 2004, le GSM revendique plus de 747 millions d’abonnés repartis sur environ 180 pays.
La côte d’Ivoire compte environ 1,5 million d’abonnés repartis sur trois réseaux (Telecel, Ivoiris,
COMSTAR). La France revendique plus de 40millions d’abonnés sur ses trois réseaux (Itineris
de France Telecom, SFR, Bouygues Telecom).
Aujourd’hui, c’est plus de 6 milliards d’abonnés de téléphonie mobile dans le monde
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.1 Généralités
Les services supports (bearer services) offrant une certaine capacité de transmission
entre le terminal et le réseau caractérisée par :
Un débit pouvant varier de 300 bit/s à 9.6 kbit/s
Un circuit de transmission de données : transmission numérique de bout en bout
(connexion au RNIS) ou avec passage en analogique (connexion au RTCP)
Un accès à un réseau de données à commutation par paquets : synchrone ou
asynchrone
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.1 Généralités
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.2 Caractéristiques techniques
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.2 Caractéristiques techniques
Ecart duplex: Différence entre deux fréquences correspondantes UpLink et Downlink. Pour
le GSM 900, Il est constant et vaut 45 MHz.
Ecart adjacent : Différence entre deux fréquences consécutives UpLink ou Downlink. Pour le
GSM 900, Il est constant et vaut 200 KHz.
Chaque porteuse (canal) GSM est identifiée de manière unique par un numéro n, désigné
par le sigle ARFCN Absolute Radio Frequency Channel Number, codé sur 10 bits où la
fréquence de la voie descendante est exprimée en MHz.
Pour le P-GSM 900, si on indique par Fu les fréquences porteuses montantes et par Fd les
fréquences porteuses descendantes, les valeurs de fréquence porteuse valent:
Fu (n)=890 + 0,2 x n avec 1 ≤ n ≤ 124
Fd (n)= Fu (n)+ 45 MHz avec 1 ≤ n ≤ 124
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.2 Caractéristiques techniques
Le GSM-900 et le E-GSM
Deux bandes de fréquences:
- bande 880-890 MHz: communications montantes ou Uplink (sens Mobile vers Station de base)
- bande 925-935 MHz: communications descendantes ou Downlink(sens Station de base vers Mobile)
La largeur des canaux étant de 200 kHz, on obtient 99 canaux duplex. Les bandes des deux
liaisons ont en outre été séparées par 20 MHz, ce qui porte à 45 MHz l'écart duplex. Sur une
bande, on émet des signaux modulés autour d'une fréquence porteuse qui siège au centre
de la bande.
Ecart duplex: Différence entre deux fréquences correspondantes UpLink et Downlink. Pour
le GSM 900, Il est constant et vaut 45 MHz.
Ecart adjacent : Différence entre deux fréquences consécutives UpLink ou Downlink. Pour le
GSM 900, Il est constant et vaut 200 KHz.
Pour le E-GSM 900, si on indique par Fu les fréquences porteuses montantes et par Fd les
fréquences porteuses descendantes, les valeurs de fréquence porteuse valent:
Fu (n)=890 + 0,2 x (n-1024) avec 975 ≤ n ≤ 1023
Fd (n)= Fu (n) + 45 MHz avec 975 ≤ n ≤ 1023
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II.2 Caractéristiques techniques
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II.2 Caractéristiques techniques
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.2 Caractéristiques techniques
NB: Le train de 148 bits est suivi d’une interruption de la transmission appelée Guard period
d’une durée de 29,4 µs permettant de séparer le contenu de 2 time slots successifs.
Afin de disposer d'une structure commune à ces deux types de multitrames, on définit la
supertrame composée de 26 multitrames à 51 ou de façon équivalente de 51 multitrames
à 26.
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II.2 Caractéristiques techniques
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.2 Caractéristiques techniques
Les TSi « vides » entre les moments d’émission et de réception sont utilisés par les autres
mobiles qui utilisent la même fréquence. De plus avec cette structure particulière, le mobile et
la BTS ont le temps de traiter les informations reçues et de préparer les informations à
émettre. Ainsi:
1 utilisateur (MS) → 1 Time Slot - TSi
1 Trame TDMA → 8 utilisateurs (MS)
1 fréquence → 1 trame TDMA (8 utilisateurs)
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.2 Caractéristiques techniques
Dans cet exemple, il se pourrait que la réception sur la fréquence f3 soit de moins bonne
qualité que sur f1 et f2. cela peut etre dû :
-Une autre BTS ou toute autre émetteur située à une bonne distance, utilise également cette
fréquence f3.
- les réflexions sur le sol et sur les bâtiments, etc.
NB: En pratique, une BTS GSM utilise au moins 3 ou 4 fréquences sur lesquelles les sauts
peuvent etre effectués (des cas de 20 fréquences).
Pratique très utile quand le réseau se densifie.
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.2 Caractéristiques techniques
Cette fonction est appelée discontinuous transmission dont le but est de réduire la
consommation électrique du téléphone afin d’accroitre l’autonomie de la batterie mais
également réduire l’exposition aux champs électromagnétiques émis par le téléphone.
Pour le contexte, un bruit artificiel (confort noise) est rajouté à la réception dans le but
remédier à cette interruption
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II.2 Caractéristiques techniques
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.2 Caractéristiques techniques
La deuxième classe comporte un seul type de TS. Ce TS est utilisé une fois la
communication établie et forme ce qu’on appelle un canal dédié.
Les fréquences des porteuses de la voie balisée et du canal dédie peuvent être les mêmes
ou différentes. Le BCH se trouve toujours sur TS0. Le canal dédié peut utiliser tous les TSi
(i=0 … 7).
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.2 Caractéristiques techniques
C’est une structure cyclique qui comporte 51 trames TDMA ou 51*8 = 408 slot temporels TS.
La durée de la multi trame 51 est :
- FCB (BTS → MS) : Pendant le FCB(Frequency Correction Burst), la station de base émet
une séquence continue de zéro. Le FCB sert à découvrir la présence d’une BTS et à
effectuer la synchronisation en fréquence et en phase du mobile.
- Sync (BTS → MS) : Ce slot temporel comporte l’identité de la station de base ainsi que des
information pour accéder à cette station de base.
- Access (BTS ← MS) : Ce TS est utilisé par le mobile quand il veut commencer une
communication avec BTS.
- Normal (BTS → MS et BTS ← MS) : Ce TS est utilisé dans les deux directions et sert à
communiquer des données entre MS et BTS.
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II.2 Caractéristiques techniques
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.2 Caractéristiques techniques
Le BCH peut avoir plusieurs structures différentes. Nous donnons ici une structure possible
représentée ci-dessous
On voit que le FCB (F) se répète tous l0*4.615=46.15ms ou environ 21 fois par seconde.
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.2 Caractéristiques techniques
Le canal dédié est utilisé une fois que la communication entre MS et BTS est établie.
C’est une structure de 26 trames TDMA et qui se répète continuellement toutes les 120ms.
La fréquence f et le slot temporel TSi du canal dédié sont fixés par le réseau
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.2 Caractéristiques techniques
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.2 Caractéristiques techniques
Décodeur Décodeur
A/D Désentrelacement Décryptage Egaliseur
de parole de canal
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.2 Caractéristiques techniques
Avant d’être traité par le codage du canal, les 260 bits de la trame de voix sont divisés
en 3 classes selon leur fonction et leur importance.
Par des tests subjectifs, on a établi que certains bits sont plus importants pour la
perception de la qualité de la voix que d’autres:
•Classe Ia 50 bits: les plus sensibles aux erreurs de bit;
•- Classe Iib 132 bits: sensibilité modérée aux erreurs de bit; 30
•- Classe II 78 bits: sensibilité la plus faible aux erreurs de bit.
Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.2 Caractéristiques techniques
Entrelacement :
En communications radio, les erreurs au cours de la transmission se produisent souvent par
bloc. La procédure d’entrelacement distribue les blocs de données protégées sur différents slot
temporels. Ainsi si on perd les données d’un slot temporel il est souvent possible de
reconstituer les données originales.
Dans le cas général, l'entrelacement des 456 bits se fait sur 8 demi-bursts de la manière
suivante :
les 456 bits de chaque bloc sont mélangés suivant un ordre défini par la norme ;
les 456 bits sont regroupés en 8 groupes de 57 bits(8×57 = 456) ;
chaque groupe est inséré dans une moitié de burst ;l'autre moitié du burst est occupée par
un autre groupe de 57 bits d'un autre bloc de 456 bits.
Ces huit demi-burst sont numérotés de 0 à 7. Chaque sous-bloc est associé avec un
sous-bloc de la trame de parole précédente (pour les sous-blocs 0, 1, 2 et 3) ou de la
trame suivante (pour les sous-blocs 4, 5, 6 et 7).
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.2 Caractéristiques techniques
Un slot de données perdues, implique un bloc de Un slot de données perdues, implique 1/3 de bloc
données perdues et impossible de récupérer de données perdues et récupération possible
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.2 Caractéristiques techniques
Egalisation : La propagation des ondes radio sur plusieurs chemins (Fading) introduit des
interférences entre les bits de données (symboles). La procédure qui essaye de compenser les
distorsions introduites par le canal s’appelle égalisation.
§1. Estimer le canal à partir des séquences envoyés par l’émetteur et connues du récepteur –
signal de référence. (26 Sync bits du Burst Normal)
§2. Synthétiser un filtre « inverse » à celui du canal
§3. Traiter le signal reçu par ce filtre.
§4. Réévaluer le canal à chaque burst (4.615 ms) et répéter la procédure à partit de §1
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.2 Caractéristiques techniques
Modulation: Chaque porteuse est modulée en phase (modulation de phase gaussienne - GMSK
Gaussian Modulation Shift Keying).
Le débit brut est de 270,8 kbit/s sur l'Interface Air
La porteuse RF est modulée par un train de données , le BURST
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.2 Caractéristiques techniques
TCH : canal de traffic qui transporte les données utilisateur : parole (13kbit/s, 5.6kbit/s),
données (jusqu’a 14.4kbit/s)
SACCH (Slow Associated Control Channel) : canal de faible débit (380bit/s ) utilisé pour
contrôler la liaison pendant une communication normale
- compensation du retard aller – retour (Timing Advance)
- contrôle de la puissance du mobile
- contrôle de la qualité de la liaison
- renvoi des résultats des mesures que
MS effectue sur 6 BTS qui l’entourent.
.
Par exemple pour la Compensation du retard
aller – retour: Etant donné le caractère
synchrone du GSM, toutes les informations
en provenance des mobiles doivent arriver à
la station de base dans un ordre temporel
défini en respectant la structure des trames.
Ainsi si deux mobiles travaillent sur les slot
TS0 et TS1 et émettent aux temps TE1 et
TE2 distantes de 577µs (durée d’un slot
temporel) les informations vont arriver à la
station de base décalées du temps T et la 35
structure en trames ne serra pas respecté
Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.2 Caractéristiques techniques
MS2 doit émettre en « avance de T » par rapport à MS1 pour que les deux burst arrivent
immédiatement un après l’autre. Pour cela, BTS évalue T et indique à chaque MS l’instant exact à
laquelle elle doit émettre. L’évaluation de la distance entre MS et BTS se fait à l’aide d’une
émission sur RACH (Random access channel). Le burst émis sur RACH est plus court. La BTS
mesure le temps de réception de ce burst et évalue la distance. Une fois cette évaluation
effectué, la BTS renvoie à MS la valeur de T. MS émet alors « en avance » de T appelé TA(Timing
Advance).
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.2 Caractéristiques techniques
FCCH : Canal de synchronisation. On envoie un burst où tous les bits sont mis à 0 (environ 20
fois/sec). C’est équivalant à l’émission d’une fréquence pure (sinusoïde) de (f0 + 1625/24) kHz.
Sur le spectre du signal reçu, pendant l’émission du FCCH apparaît une petite « bosse »
décalé de 67.7kHz à droite de la porteuse. C’est à partir de cette « bosse » que le mobile
découvre la présence d’une BTS. Ce canal est également utilisé pour la synchronisation en
fréquence et en phase (temporelle) du mobile.
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.2 Caractéristiques techniques
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.2 Caractéristiques techniques
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.2 Caractéristiques techniques
SDCCH(Stand Alone Dedicated Control Channel) : canal de contrôle dédié à chaque mobile.
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.2 Caractéristiques techniques
GSM DCS
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.3 Architecture du réseau
Vue d’ensemble
PLMN: Public Land Mobile Network
Réseau dédié aux mobiles
MS : Mobile Station
MSC
(contrôleur)
MS: Mobile
Station
BSC: Base Station
Controller
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.3 Architecture du réseau
Interface Abis
MS
Interface Abis
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.3 Architecture du réseau
Capacité : Une BTS présente une capacité maximale de 16 TRX (Transmission/Reception unit) .
Un TRX est un émetteur-récepteur capable de générer une paire de fréquences porteuses GSM (une
fréquence en voie montante et la fréquence correspondante en voie descendante).
Chaque TRX peut gérer jusqu’à 8 communications simultanées par multiplexage temporel sur une
fréquence porteuse.
En pratique, cette capacité 16 TRX n’est jamais atteinte :
En zone rurale, les opérateurs doivent répondre uniquement à un besoin de couverture donc les BTS
sont équipées d’1 seul TRX, éventuellement de 2 TRX (si l’opérateur prévoit un TRX de secours en
complément du TRX en fonctionnement).
En zone urbaine, les opérateurs doivent assurer non seulement une couverture mais aussi une
grande capacité de trafic donc les BTS sont équipées d’un plus grand nombre de TRX : de 2 à 9
TRX (la valeur 9 correspond à 3 secteurs de 3 TRX).
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.3 Architecture du réseau
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.3 Architecture du réseau
Les BTS normales: Ce sont les stations de base classiques constituées d’antennes placées sur les
toits ou au sommet de pylônes et reliées par des câbles à des équipements (cartes électroniques)
installés dans des locaux techniques.
Leur zone de couverture correspond aux macro-cellules (rayon compris entre 2 km et 35 km) ou des
petites cellules (rayon compris entre 500 m et 2 km).
La norme GSM définit plusieurs classes pour les BTS normales suivant leur puissance maximale
d’émission
Numero de GSM 900 DCS 1800
classe
- Chaque BTS a la possibilité de réduire
1 320 W / 55 dBm 20W / 43dBm
sa puissance vers les mobiles qui se
trouvent à proximité. 2 160W / 52dBm 10W / 40dBm
La norme GSM impose également aux 3 80W / 49dBm 5W / 37dBm
BTS normales une sensibilité minimale
de -104 dBm / 40pW en GSM 900 et -100 4 40W / 46dBm 2,5W / 34dBm
dB en DCS 1800 . 5 20W / 43dBm
6 10W / 40dBm
7 5W / 37dBm
8 2,5W / 34dBm 51
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.3 Architecture du réseau
Configurations
Dans leurs configurations, les BTS peuvent être sectorisés ou omnidirectionnelles.
Lorsqu’elle est sectorisée, la BTS est équipée au maximum de 6 antennes rayonnant sur un
nombre max de 6 secteurs.
Dans la configuration omnidirectionnelle, les antennes associées à la BTS rayonnent sur 360°.
Les BTS étant contrôlées par les BSC, il existe différentes configurations BTS-BSC.
Les BTS sont généralement reliées au BSC en configuration chaînée(multi-drop)
Les BTS peuvent être reliées au BSC en configuration en étoile(star).
Le BSC peut être également placés au même endroit qu’une BTS.
plusieurs BTS appartenant à un même BSC sont logiquement regroupées pour former une zone de
localisation, un ensemble de cellules à l'intérieur duquel un mobile peut se déplacer sans se signaler au
réseau. Lorsque le mobile entre dans une nouvelle zone de localisation, il le signale au réseau.
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.3 Architecture du réseau
Capacité : Les opérateurs cherchent à réduire les distances entre BTS et BSC pour des questions de
coût des liaisons.
Il existe par conséquent des BSC de différentes capacités :
Des BSC de capacité moyenne qui contrôlent une dizaine de TRX utilisées en zone rurale où les
distances inter-sites sont d’environ 15 km
Des BSC de forte capacité qui contrôlent une centaine de TRX utilisées en zone urbaine où les
distances inter-sites sont d’environ 500 m.
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.3 Architecture du réseau
Les abonnés transmettent des informations à des débits de 13 kbits/s (parole plein
débit) ensuite adaptées et transportées à partir de la BTS à 16 kbits/s. Or le réseau fixe, qui
est le plus souvent numérique, gère des circuits de parole à 64 kbits/s.
Il est donc nécessaire de réaliser dans le réseau un transcodage 16 kbits/s ⇔64
kbits/s.
Le TCU ou TRAU (Transcoder and Rate Adaptor Unit) a été placé entre le BSC et le MSC
dans le but de réduire le nombre des liaisons MIC nécessaires à la transmission des
informations entre la BTS et le BSC.
généralement placé physiquement à côté du MSC mais fait fonctionnellement partie du
BSC qui le commande donc à distance.
Les informations sont "physiquement" transmises sur des circuits MIC à 64 kbits/s (hormis
sur l’interface radio entre le mobile et la BTS). Sur chaque circuit MIC, il est donc
possible de transporter les informations de 4 circuits de parole à 16 kbits/s.
L’adaptation de débit nécessaire étant justement de16 à 64 kbits/s (et inversement dans le
sens descendant), le TCU comporte donc 1 liaison MIC vers le BSC pour 4 liaisons vers le
MSC.
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.3 Architecture du réseau
Réseau
téléphonique
MSC distant VLR
Commuté (RTC)
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II.3 Architecture du réseau
Interface A
BSC
VLR
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II.3 Architecture du réseau
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II.3 Architecture du réseau
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.3 Architecture du réseau
Interface B
L’interface B entre MSC et VLR n’est en général
pas respectée puisque ces deux entités sont intégrées
dans un même équipement. Interface E
MSC (G)MSC
L’interface C entre MSC et HLR sert à interroger le HLR lors d’un appel ou d’un message court entrant.
L’interface D entre VLR et HLR permet la gestion des informations concernant les abonnés et leur
localisation.
Cette interface doit être conforme à la norme pour qu’un VLR d’un PLMN puisse dialoguer avec un HLR
appartenant à un autre réseau et permettre ainsi l’itinérance internationale.
L’interface E entre deux MSC est utilisée pour l’exécution des handovers et le transport des messages
courts.
L’interface G entre VLR permet l’échange d’informations concernant les abonnés lors d’un changement de
zone géographique. 63
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.3 Architecture du réseau
Implantation : Un AuC est associé à chaque HLR. Les deux registres sont intégrés dans un même
équipement
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.3 Architecture du réseau
la station mobile
La station mobile est constituée de 2 entités physiques :
Terminal (ME: Mobile Equipment): le moyen de communication
Carte à puce (SIM: Subscriber Identity Module): titre d’abonnement permettant la mobilité
personnelle dans un PLMN
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.3 Architecture du réseau
la station mobile
Terminal (ME : Mobile Equipment)
Fonction : Le terminal assure la connexion radioélectrique avec le PLMN.
Identification : A chaque terminal est attribuée une identité IMEI (International Mobile
Equipment Identity) composée des numéros suivants :
Cette identité sert à la détection des terminaux
indésirables (volés, non homologués ou perturbant
le réseau ). Pour être efficace, depuis juin 2002, les
constructeurs doivent intégrer dans les mobiles des mécanismes de protection rendant l’identité IMEI
infalsifiable.
les deux premiers chiffres du TAC désignent le code pays où le mobile a été immatriculé.
Pour connaître mon code IMEI , il suffit de taper *#06# sur le clavier de votre portable. il se trouve
aussi sous la batterie, sur la facture d'achat de votre mobile ou sur la boîte.
Typologie : La norme GSM définit 3 types de terminaux :
Terminal fixe : pour véhicule utilisant la batterie du véhicule comme source d’énergie et
une antenne à l’extérieur, moins utilisé aujourd’hui.
Terminal portable : semblable au fixe mais pouvant être emporté hors du véhicule à l’aide
d’un boîtier. Moins utilisé.
Terminal portatif : complètement autonome du point de vue énergétique. Les terminaux
vendus aujourd’hui sont généralement des terminaux portatifs.
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.3 Architecture du réseau
la station mobile
Terminal (ME : Mobile Equipment)
La norme GSM définit plusieurs classes pour les terminaux suivant leur puissance maximale d’émission.
Contrôle de puissance: La puissance d’émission peut être réduite sur demande du réseau par pas de 2dB
jusqu’à un niveau minimal de 3mW / 5dBm en GSM 900 et 1mW / 0 dBm en DCS 1800
la station mobile
Terminal (ME : Mobile Equipment)
L'ASU ou « Arbitrary Strength Unit » est une valeur entière (échelle logarithmique), proportionnelle à la force du
signal reçu, mesurée par le téléphone mobile
Il est aussi possible de calculer la puissance du signal réel reçu, mesuré en dBm (et donc la puissance en watts),
mais les ASU sont différentes selon le type de réseaux : 2G ou 3G :
- Dans les réseaux GSM, l'ASU est dérivé de la RSSI (l'indicateur de puissance du signal reçu).
- Dans les réseaux UMTS, l'ASU est dérivé de la RSCP (puissance reçue sur les codes de contrôle, voir norme
ETSI TS 25.125)2
Dans les 2 cas une valeur de 0 pour l'ASU correspond au signal minimum permettant d'établir ou de maintenir
une communication ; plus cette valeur est élevée, meilleurs sont le signal et la communication
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.3 Architecture du réseau
Zones de localisation
Plusieurs BTS(quelques dizaines de cellules à plusieurs centaines de cellules) appartenant à
une même BSC sont logiquement regroupées pour former une zone de localisation, un
ensemble de cellules à l'intérieur duquel un mobile peut se déplacer sans se signaler au
réseau.
A l'intérieur de la zone, un mobile peut se déplacer sans se signaler au réseau.
Chaque zone de localisation est référencée par un code unique dans le réseau appelé LAC
(Location Area Code) codé sur 2 octets
Au code LAC est adjoint le code du pays appelé MCC (Mobile Country Code) et le code de
l'opérateur appelé MNC (Mobile Network Code) pour former une identité unique au monde
de la zone de localisation appelée LAI (Location Area Identity).
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.3 Architecture du réseau
Zones de localisation
Principe général
Chaque station de base diffuse sur la voie balise l'identité LAI de la zone de localisation à
laquelle elle appartient.
Cela permet à chaque terminal de savoir dans quelle zone de localisation il se trouve et
détecte quand il en change.
Lorsque le mobile entre dans une nouvelle zone de localisation, il le signale au réseau.
L’abonné mobile met à jour sa localisation périodiquement et à chaque fois qu'il change de
zone; grâce à une procédure de mise à jour de localisation (location updating procedure)
Le réseau connaît donc la zone de localisation de chaque abonné mais ignore la cellule
précise où il se trouve.
Lorsque l’abonné reçoit un appel, le réseau le recherche dans sa zone de localisation
courante en émettant des messages de paging dans les différentes cellules de la zone.
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.3 Architecture du réseau
la station mobile
Carte SIM (Subscriber Identity Module)
Données de sécurité :
- code d’accès personnel (PIN1/PIN2) demandé à chaque connexion,
- Code de déblocage d’une carte SIM (PUK/PUK2)
- clé d’authentification Ki connue de la carte et du HLR
- clé de chiffrement Kc, algorithmes d’authentification et de détermination de la clé de chiffrement;
Données relatives au PLMN : liste des PLMN préférentiels par ordre de priorité, identifiant du PLMN
d’origine, fréquences du PLMN…
Données relatives à l’itinérance : identité temporaire de l’abonné TMSI, information de localisation LAI…
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.4 Gestion de la sécurité
MCC (Mobile Country Code): Indicatif du pays d'origine MCC MNC MSIN
MNC (Mobile Network Code): identifiant de
l'opérateur du réseau
MSIN (Mobile Subscriber Identification Number):
numéro de l'abonné à l'intérieur du réseau
GSM ou UMTS, attribué par l'opérateur
Le MSISDN (Mobile Station ISDN Number) : le numéro de téléphone de l’abonné, attribué lors de la
déclaration de l’abonné dans la base de données du réseau (abonnement) et qui est la seule identité
connue à l’extérieur du réseau :
CC(Country Code): indicatif du pays d'origine
NDC(National Destination Code): indicatif
déterminant principalement l'opérateur du réseau
SN(Subscriber Number):numéro de l'abonné
attribué par l'opérateur du réseau GSM.
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.4 Gestion de la sécurité
Le TMSI (Temporary Mobile Subscriber Identity) : une identité temporaire attribuée par le VLR
courant du mobile et utilisée pour identifier le mobile lors des échanges avec le réseau. Sa composition
est laissée libre à l’opérateur, mais sa structure est beaucoup plus courte que l’IMSI (4 octets) de façon à
réduire la taille des messages. Cette identité n'est connue que par le mobile et le VLR courant, le HLR
n’en a jamais connaissance.
Le MSRN (Mobile Station Roaming Number) : un numéro, attribué temporairement par le VLR courant
lors d’un appel entrant à destination du mobile en roaming et utilisé pour le routage de l'appel, du
commutateur passerelle avec le RTCP (G-MSC) vers le commutateur courant (MSC) du mobile. Sa
composition est identique à celle du MSISDN. Le MSRN contient le numéro du MSC sous la couverture
duquel se trouve l’abonné. La correspondance entre ces numéros est faite dans les VLR et les HLR.
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.4 Gestion de la sécurité
Confidentialité de l’IMSI
L'objectif est d'éviter la diffusion de l’IMSI sur la voie radio pour empêcher son interception.
Pour cela, le réseau utilise l’identité temporaire TMSI à la place de l’IMSI. La procédure mise en
œuvre est la suivante :
Lors de la mise sous tension du mobile, c’est d'abord l’IMSI qui est transmis.
Un TMSI est alors attribué de façon locale par le VLR courant (sous la couverture duquel le
mobile se trouve).
Le TMSI est envoyé sous forme chiffrée à la station mobile qui la stocke au niveau de la
carte SIM.
Ensuite, c’est le TMSI courant du mobile qui est transmis sur la voie radio.
Un nouveau TMSI est attribué à chaque changement de localisation (de VLR) du mobile et
l’ancien TMSI est effacé.
Le TMSI est connu seulement du VLR, pas du HLR : c’est le VLR qui établit la
correspondance entre TMSI et IMSI.
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.4 Gestion de la sécurité
Aucune donnée confidentielle (clé Ki, algorithmes A3, A5, A8) n’est transmise à travers le
réseau pour limiter les possibilités d’interception : ni sur l’interface radio, ni entre les
équipements fixes.
Ces données de sécurité sont stockées au sein des entités du réseau GSM qui les utilisent.
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.4 Gestion de la sécurité
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.4 Gestion de la sécurité
Procédure d’authentification
1. Lorsque le MSC/VLR doit authentifier un abonné et qu’il a besoin des triplets (RAND, SRES, Kc), il envoie
un message au HLR en précisant l'IMSI de l'abonné.
2. le HLR lui transmet 5 triplets à la fois pour éviter des échanges trop fréquents.
3. Le MSC/VLR envoie alors un message à la MS contenant le nombre RAND d’un des triplets.
4. En retour la MS renvoie le nombre SRES calculé par la carte SIM.
5. Le MSC/VLR compare ce nombre avec le nombre SRES du triplet :
Si l’authentification est réussie, la communication continue.
Sinon, les ressources radio et les connexions établies sont libérées.
Dans les deux cas, le MSC/VLR détruit le triplet utilisé
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.4 Gestion de la sécurité
1. Avant de passer en mode chiffré, le MS et le réseau doivent d'abord calculer chacun de leur côté la clé de
chiffrement Kc de 64 bits qui leur servira à chiffrer/déchiffrer les données.
Procédure de calcul semblable à celle de l'authentification et faisant intervenir :
La clé d’authentification Ki propre à l'abonné
L'algorithme A8 d'établissement de la clé de
chiffrement, identique pour tous les utilisateurs
d’un même PLMN
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.4 Gestion de la sécurité
3. La BTS stocke la clé Kc, envoie un message à la MS pour lui indiquer le passage en mode
chiffré et active le déchiffrement en réception.
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.5 Acheminements des appels et
interactions entre les equipements
Gestion de l’itinérance
La gestion de l’itinérance est basée sur un découpage en zones de localisation et fait intervenir 2
mécanismes :
La mise à jour de localisation qui consiste à se tenir régulièrement informé de la position d’un abonné
La recherche d’abonné qui consiste à émettre des messages d’avis de recherche (messages de paging)
dans le réseau
Mise à jour de localisation
Mise à jour de localisation sur changement de zone
Chaque station de base diffuse périodiquement sur une voie balise l’identité LAI de la zone de localisation
à laquelle elle appartient. Le mobile en mode veille scrute régulièrement la voie balise et stocke en
permanence la LAI courante dans la carte SIM.
Si le mobile détecte une différence entre la LAI courante et la LAI stockée, il signale son changement de
position au réseau.
La LAI est mise à jour dans le VLR.
En cas de changement de VLR, les caractéristiques de l’abonné sont transférées de l’ancien VLR vers le
nouveau VLR.
Mise à jour de localisation intra-VLR (avec TMSI): La nouvelle zone de localisation est gérée par le
même VLR que la zone de localisation quittée par le mobile (pas d’allocation de nouveau TMSI).
1. Le mobile envoie au BSC une demande de mise à jour de localisation en précisant son TMSI et son
ancienne LAI (LAI 1).
2. Le BSC transmet le message au MSC/VLR en ajoutant la LAI courante auquel il appartient (LAI 2).
4. Le MSC/VLR modifie l’information de localisation concernant l’abonné (nouvelle LAI) puis renvoie au
mobile un message d’acquittement de la procédure.
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.5 Acheminements des appels et
interactions entre les équipements
Gestion de l’itinérance
Procédures de gestion de l’itinérance
Deuxème cas de figure :
Mise à jour de localisation inter-VLR (avec TMSI): Nouvelle zone de localisation gérée par un VLR différent
1. Dans ce cas, le mobile était sous la couverture d’un ancien VLR (VLR1) et passe sous la couverture
d’un nouveau VLR (VLR2).
2. Le mobile envoie au BSC une demande de mise à jour de localisation en précisant son TMSI et son
ancienne LAI (LAI 1).
3. Le BSC transmet le message au MSC/VLR en ajoutant la LAI courante auquel il appartient (LAI 2).
4. Le VLR2 ne peut pas identifier le mobile à partir du TMSI, mais l’ancienne LAI lui permet de déterminer
le VLR1 de l’abonné et d’importer les informations concernant l’abonné (en particulier l'IMSI et les
triplets de sécurité).
5. Le MSC/VLR2 lance obligatoirement une procédure d’authentification puis d’activation du chiffrement (à
partir de la nouvelle clé Kc calculée). Il transmet ensuite un message de mise à jour de localisation au
HLR de l’abonné (connu via l’IMSI).
6. Le HLR demande d’abord au VLR1 d’effacer les données concernant l’abonné.
7. Le profil complet de l'abonné est chargé à partir du HLR et non du VLR1 pour éviter que d'éventuelles
erreurs ne se propagent sur le réseau.
8. Le VLR2 ajoute l’information de localisation (LAI 2) aux données de l’abonné puis alloue un nouveau
TMSI au mobile. Pour terminer, il renvoie au mobile un message d’acquittement de la procédure.
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.5 Acheminements des appels et
interactions entre les équipements
Gestion de l’itinérance
Roaming
Tel que défini par les normes relatives au GSM, le roaming ou itinérance en français décrit la
faculté de pouvoir appeler ou être appelé quelle que soit sa position géographique. En pratique,
le roaming désigne plus généralement la capacité des clients à accéder à leurs services de
téléphonie mobile (voix ou données) depuis des réseaux visites, ou, dit plus simplement, a partir
d’un réseau ou pays étranger. Cette faculté est possible du fait que le réseau mobile GSM
conserve à chaque instant, une information sur la zone de localisation de l’abonne mobile. Par
abus de langage, le terme Roaming désigne aujourd’hui le Roaming international.
Le Roaming Régional: L’abonné a le droit de roamer uniquement sur une région donnée.
Dans les premiers temps du réseau GSM, certains operateurs mobiles auraient prévu de
proposer des offres restreintes à une région. Avec le succès du GSM et la baisse des couts du
mobile, ce type d’offre a disparu. Quoique dans les pays de grande extension géographique et
constitués de plusieurs Etats (USA, Russie, Inde, Chine, etc.), ce genre de Roaming peut
exister mais est à la limite de la notion entre Roaming Régional et Roaming National.
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.5 Acheminements des appels et
interactions entre les équipements
Gestion de l’itinérance
Roaming
Le Roaming National
En français, le "Roaming National" peut se traduire par "Itinérance Nationale". L’abonné peut
roamer ou se localiser d’un operateur mobile à un autre dans un même pays. Le "Roaming
National" n’est pas appliqué en cote d’ivoire. Il sert concrètement à couvrir les zones blanches
(zone mal couverte), c'est-à-dire il permet par exemple à des abonnés Orange d’utiliser le
réseau MOOV là ou Orange n’offre pas de couverture ou vice et versa.
Le Roaming International
L’abonné peut aller roamer sur un operateur d’un pays étranger. Bien qu’inexact, il est devenu
d’usage courant de réduire le terme "Roaming" au roaming international. Pour permettre aux
abonnés d’un operateur mobile de passer en toute transparence d’un réseau de communication
sans fil a un autre, les deux operateurs mobiles passent un accord à plusieurs niveaux :
contractuel, commercial, financier, technique, etc. Tous les operateurs téléphoniques mobiles
passent des accords de ce type d’un pays à l’autre pour permettre à leurs clients d’être en
continuité de service où qu’ils se trouvent. L’accord est toujours bilatéral pour permettre aux
abonnés de chaque opérateur d’aller roamer sur le réseau de l’autre opérateur.
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.5 Acheminements des appels et
interactions entre les équipements
Gestion des appels
Appel sortant (d’un abonné mobile vers un abonné fixe)
1. L’abonné du PLMN compose le numéro du correspondant demandé sur son terminal puis valide l’appel
par une touche spécifique. Le Mobile accède alors au réseau pour demander l’allocation d’un canal
dédié (de signalisation).
2. Le Mobile envoie ensuite un message de demande de service qui précise son identité (IMSI ou TMSI)
et le type de service voulu (ici appel départ) , puis une connexion est établie jusqu’au MSC/VLR.
3. Le MSC/VLR engage une procédure d’authentification puis active le chiffrement.
4. Le mobile transmet alors le numéro du correspondant désiré au MSC/VLR.
5. Le MSC traite l’appel comme un appel téléphonique ordinaire : il fait une recherche sur ses tables de
routage et réserve un circuit de parole au sein du sous-système réseau et du réseau fixe jusqu’au
central (CAA) de l’abonné fixe demandé via la passerelle G-MSC la plus proche..
6. Il prévient le mobile que la connexion est en cours puis demande au BSS d’allouer un canal dédié de
trafic au mobile, qui commute ensuite sur ce canal.
7. Le central déclenche la sonnerie du poste de l’abonné appelé et renvoie un message vers le MSC/VLR
pour acquitter la demande de connexion.
8. Le MSC/VLR prévient à son tour le mobile par un message qui va entraîner la génération du retour de
sonnerie.
9. Lorsque le correspondant décroche, le central le connecte sur le circuit de parole réservé et renvoie un
message indiquant que la connexion est établie.
10. Le MSC/VLR prévient le mobile qui renvoie un message d’acquittement : c’est le début de la
communication.
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.5 Acheminements des appels et
interactions entre les équipements
Gestion des appels
Appel entrant (d’un abonné fixe vers un abonné mobile)
1. L’abonné fixe compose le numéro MSISDN de l’abonné mobile demandé, puis l’appel est routé par les
commutateurs du RTCP vers la passerelle G-MSC la plus proche du PLMN de l’abonné.
2. Le G-MSC identifie le HLR de l’abonné mobile à partir du MSISDN et l’interroge pour connaître sa
localisation.
3. Le HLR vérifie que l’abonné est bien validé dans le réseau, recherche son IMSI, le VLR sous la
couverture duquel il se trouve, puis demande à ce VLR d’allouer un numéro MSRN.
4. Une fois alloué, ce numéro MSRN est mémorisé dans le VLR et retransmis au G-MSC.
5. Le MSRN contient le numéro du MSC courant du mobile donc le G-MSC peut établir un circuit de
parole vers ce MSC (appel téléphonique classique en utilisant le MSRN comme numéro appelé).
6. Lorsque l’appel arrive au MSC courant du mobile, celui-ci peut retrouver (en passant par le VLR) l’IMSI
du mobile, sa zone de localisation courante et éventuellement son TMSI. Si le mobile est joignable, le
MSC diffuse un message de paging (avis de recherche) contenant l’IMSI ou le TMSI du mobile dans les
cellules de sa zone de localisation.
7. En retour le mobile demande l’allocation d’un canal radio dédié pour l’échange de signalisation.
8. Il répond ensuite à ce message de paging et une connexion est établie jusqu’au MSC/VLR.
9. Le MSC/VLR lance ensuite une procédure d’authentification et de chiffrement, puis transmet le
message d’appel vers le mobile.
10. Le mobile confirme qu’il accepte l’appel.
11. Sur demande du MSC/VLR, un canal dédié de trafic lui est alloué par le BSC et le mobile commute sur
ce canal, déclenche sa sonnerie et envoie un message d’alerte au MSC, qui envoie à son tour un
message vers le central de l’abonné fixe pour générer le retour de sonnerie.
12. Quand l’abonné mobile décroche, le mobile envoie un message indiquant que la connexion est établie
au MSC qui transmet l’information au central. 91
13. Le MSC répond au mobile par un message d’acquittement : c’est le début de la communication.
Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.5 Acheminements des appels et
interactions entre les équipements
Gestion des appels
Appel entre abonnés mobiles
Les phases d’appel sortant et d’appel entrant sont réunies : le G-MSC est remplacé par le MSC de l’abonné
mobile qui appelle.
Fin de communication
Raccroché de l’abonné mobile
1. Lorsque l’abonné mobile raccroche, un message est envoyé au MSC.
2. Le MSC libère le circuit de parole et envoie un message de fin de communication au central de
l’abonné fixe et au mobile.
3. La station mobile acquitte le message : la communication est terminée.
4. Le central acquitte le message de fin de communication.
5. Le réseau libère alors l’ensemble des ressources : canal dédié de trafic sur l'interface radio et
connexions établies jusqu’au MSC/VLR.
A l’étranger, la recherche de voies balises dans la liste échoue (les voies détectées ne portent
pas le numéro du PLMN sélectionné). Le mobile entame alors un processus de sélection de
PLMN.
1. Il recherche d’abord des PLMN existants par sélection normale de voies balises, passage en
revue des voies balises candidates, puis lecture et stockage des numéros de PLMN
associés. Il choisit ensuite un PLMN parmi ces PLMN stockés :
En mode automatique, le choix se fait d’après une liste préétablie de PLMN (suivant les
accords de roaming entre opérateurs) stockée dans la carte SIM de l’abonné.
En mode manuel, c’est l’abonné qui choisit parmi les réseaux affichés sur le mobile.
2. Une fois le PLMN choisi, la MS tente une inscription sur une cellule convenable et une fois
l’inscription acceptée, le PLMN est sélectionné et la MS se cale sur la voie balise.
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.5 Acheminements des appels et
interactions entre les équipements
Handovers
La mobilité est la possibilité qu'a le mobile de maintenir la communication lors de
son déplacement.
Pour savoir, en cas de HO, sur quelle cellule aller, le mobile est à l'écoute de
diverses informations qui lui permettront d'établir une liste des cellules voisines
possibles.
Il mesure :
– le niveau de champ de la cellule serveuse et des cellules voisines.
– la qualité de la cellule serveuse.
– la distance par rapport à la cellule serveuse.
– l'identité de la cellule serveuse et des cellules voisines.
– la LAC sur laquelle il est connecté.
Ces informations servent au réseau à déclencher le HO et à savoir sur quelle
cellule le mobile doit aller afin d'assurer la meilleure qualité de la communication.
94
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.5 Acheminements des appels et
interactions entre les équipements
Handovers
Pour définir si la communication est de bonne ou mauvaise qualité, des paramètres
ont été défini:
– Le niveau de puissance du signal de la cellule RxLev.
C'est un nombre entier: RxLev-110 = puissance en dBm.
– La qualité du signal de la cellule RxQual : C'est un nombre entier compris entre
0 (bon) et 7 (mauvais) qui traduit le taux d'erreurs binaires (BER) dans les
trames TDMA.
Le HO se déclenche à l'initiative du réseau pour les raisons suivantes :
– Si le niveau de champ (RxLev) de la cellule serveuse est insuffisant
=> HO sur niveau (RxLev UpLink ou DownLink).
– Si le niveau de qualité (RxQual) de la cellule serveuse est insuffisant
=> HO sur Qualité (RxQual UpLink ou DownLink).
– Si le mobile est trop loin de la BTS
=> HO sur Distance (la distance maximale entre Mobile et BTS est de 35 km).
– Si une cellule voisine est meilleure ou de qualité égale mais nécessitant une
puissance plus faible sans que la cellule serveuse soit mauvaise 95
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=> HO sur bilan de liaison
Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.5 Acheminements des appels et
interactions entre les équipements
Handovers
Measurement Measurement Report
Report UpLink & DownLink
BSC1
1 2
3 HO Required
3
4
BTS HO command BSC2
7
HO command
6 Ack
HO Request 4 5
&
HO command
jusqu'au mobile
MSC
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.5 Acheminements des appels et
interactions entre les équipements
Handovers
Handover intra-BSC
1. Le BSC utilise l’ensemble des mesures qui lui sont reportées pour décider l’exécution du
handover.
2. Lorsque la décision est prise, le BSC choisit une cellule cible et envoie vers la BTS
correspondante (BTS-B) un message précisant le canal à réserver (fréquence, numéro de
slot…).
3. La BTS active le canal et acquitte la commande.
4. Le BSC peut alors envoyer un message à la MS pour lui ordonner le handover. Ce
message qui doit parvenir très vite à la MS est transmis sur le canal de trafic courant qui
devient un canal FACCH. Il contient un octet servant de référence de handover et les
informations suivantes :
caractéristiques du nouveau canal (SDCCH, TCH)
caractéristiques de la nouvelle cellule (fréquence balise, code BSIC, liste des
fréquences pour le saut de fréquence)
niveau de puissance à utiliser par la MS comme puissance initiale sur le nouveau canal
établissement ou non du mode de chiffrement
paramètre TA à utiliser dans la nouvelle cellule (si connu)
5. Sur réception de ce message, la MS commute sur la cellule et le canal indiqués.
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.5 Acheminements des appels et
interactions entre les équipements
Handovers
Handover intra-MSC: C’est toujours le BSC gérant la cellule où se trouve le mobile qui prend
la décision d’effectuer un handover.
1. Lorsque le handover est décidé, le BSS-A (BSS courant du mobile) envoie au MSC un
message HANDOVER REQUIRED de type BSSMAP contenant une cellule cible ou une
liste de cellules candidates pour le handover.
2. A la réception du message, le MSC choisit une des cellules sur des critères de trafic et
établit une connexion avec le BSS-B (BSS sélectionné). Il envoie en même temps une
requête de handover (message HANDOVER REQUEST).
3. En retour, le BSS-B réserve un canal dédié de trafic pour la MS et renvoie un message
d’acquittement au MSC qui contient un numéro de référence et les caractéristiques du
nouveau canal et de la nouvelle cellule.
4. Le MSC va alors ordonner à la MS de se caler sur le canal de la nouvelle cellule
(message HANDOVER COMMAND).
5. La MS change de cellule. Elle accède au canal comme dans le cas d’un handover intra-
BSC (message HANDOVER ACCESS puis HANDOVER COMPLETE).
6. Le MSC commute alors le circuit de parole du BSS-A au BSS-B puis libère toutes les
ressources et connexions avec le BSS-A. Pour cela, il envoie un message CLEAR
COMMAND acquitté par le BSS-A par un CLEAR COMPLETE suivi d’un message SCCP
de libération de la connexion
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.5 Acheminements des appels et
interactions entre les équipements
Handovers
Handover inter-MSC
1. Lorsque le handover est décidé, le BSS-A (courant) envoie au MSC-A un message HANDOVER
REQUIRED contenant une cellule cible ou une liste de cellules candidates.
2. Le MSC-A ne va plus dialoguer directement avec le BSS-B mais avec le MSC-B qui gère ce nouveau
BSS. Il recopie les données du message HANDOVER REQUIRED pour en faire un message
HANDOVER REQUEST, puis l’encapsule dans un message PERFORM_HANDOVER qui est envoyé au
MSC-B.
3. Le MSC-B prépare la connexion sur le BSS-B comme dans le cas d’un handover intra-MSC :
établissement d’une connexion SCCP et envoi d’un message HANDOVER REQUEST. Le BSS-B réserve
alors un canal et renvoie un message d’acquittement.
4. Le MSC-B alloue un numéro de handover. C’est un numéro de téléphone classique qui permet, de façon
similaire au numéro de roaming MSRN, d’établir un circuit du MSC-A vers le MSC-B.
5. Le MSC-A établit alors le circuit de parole avec le MSC-B.
6. Lorsque le circuit est établi, le MSC-A peut envoyer à la MS l’ordre de commutation sur la nouvelle cellule.
7. Lorsque l’accès du mobile est détecté sur le BSS-B, un message HANDOVER DETECTION est envoyé
jusqu’au MSC-A.
8. Ce message permet au MSC-A de basculer la connexion de circuit de parole du BSS-A vers le MSC-B.
9. Lorsque la MS indique que le handover s’est bien déroulé par un message HANDOVER COMPLETE, le
message est retransmis jusqu’au MSC-A.
10.Le MSC-A demande au BSS-A de libérer les ressources.
11.De son côté, le MSC-B peut connecter le circuit de parole du MSC-A vers le BSS-B, libérer le numéro de
handover et envoyer un message SSUTR2 vers le MSC-A (appel normal).
12.A la fin de ces opérations, le circuit de parole suit le chemin Abonné mobile / MSC-B / MSC-A / Réseau
fixe / Abonné fixe. Autrement dit, la communication reste sous le contrôle du MSC-A. 99
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.6 Concept de Réseau Intelligent et
Signalisation
Présentation
Les centraux téléphoniques(fixes ou mobile) sont destinés à commuter des circuits téléphoniques. Depuis
quelques années, ils offrent d’autres services (MMS, SMS, prépayé, vote, campagne de marketing…).
Le concept du réseau intelligent ou Intelligent Network(IN) consiste à séparer les deux fonctions suivantes :
les fonctions propres à chaque application ou à chaque service (VMS (Voice Mail System), prépayé).
Ces fonctions spécifiques sont intégrées dans des serveurs appelés SCP (Service Control Point, Point de
Control de Service) capables d’échanger des informations de signalisation avec le SSP.
NB: Une telle approche permet de regrouper le développement de nouveaux services sur quelques machines. Il
devient possible d’envisager l’ouverture de nouveaux services par l’introduction de quelques SCP seulement.
Les principaux avantages qui en découlent sont :
Introduction souple des services,
Mise à jour plus facile,
Réduction des coûts de développement,
L’opérateur est indépendant du fournisseur de matériel de commutation (appel à des sociétés de services
pour le développement des applications nouvelles),
Ouverture rapide de nouveaux services.
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.6 Concept de Réseau Intelligent et
Signalisation
Architecture du réseau IN
Architecture du réseau IN
Lorsqu’un service est demandé, le SSP et le SCP échangent des messages de signalisation en temps réels. Les
réseau IN s’appuie donc sur le SS7 (Signaling System number 7).
Circuit de parole
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.6 Concept de Réseau Intelligent et
Signalisation
Gestion des SMS
service de messages courts (SMS, Short Message Service) encore appelé "texto«
s’appuie sur la capacité d’un terminal mobile à émettre / recevoir des messages
alphanumériques (au plus 160 caractères, codés à l'aide d'ASCII 7 bits sur 140
octets)
les messages sont délivrés en quelques secondes lorsque le destinataire est
rattaché au réseau.
Pour mettre en place ce service de messages courts, l'opérateur doit prévoir un
ou plusieurs serveurs dédiés et reliés au réseau : le SMSC(Short Message
Service Centre):
permet de recevoir les messages envoyés afin de les redistribuer aux
destinataires lorsque ceux-ci sont connectés au réseau.
Dans le cas contraire, il stocke ces messages. Lorsque le mobile du
destinataire peut être de nouveau localisé, le réseau notifie le SMSC qui est
alors en mesure de relayer le message.
Le service SMS s'appuie sur le protocole MAP
NB: Pour transmettre un message à un mobile, le SMSC utilise les services du MSC
auquel est rattaché le destinataire. 103
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.6 Concept de Réseau Intelligent et
Signalisation
Gestion des SMS
Lorsque l'utilisateur mobile souhaite envoyer un message court, il doit indiquer le MSISDN du
destinataire et l’adresse du SMSC. L'adresse du SMSC est présente sur le module SIM.
7. Si la station mobile destinataire répond positivement, le VLR retourne une réponse MAP-SEND-
INFO-FOR-MT-SMS-ack au MSC.
Le MSC relaye le message court à la station mobile destinataire via le message SMSDELIVER
et reçoit un acquittement SMS-STATUS-REPORT.
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Chapitre 2 : RESEAUX GSM/DCS
II.6 Concept de Réseau Intelligent et
Signalisation
Gestion des SMS
8. Si le destinataire s'est détaché du réseau, le MSC/VLR qui le prenait en charge conserve son
profil dans son VLR et positionne l'état de l'usager associé à "detached". Le HLR n'est pas
informé de l'événement. Si la station mobile destinataire est hors tension ou n ’est pas joignable
car le mobile est dans une zone non couverte, le SMSC reçoit du MSC/VLR destinataire un
acquittement à son message MAP-FT-FORWARD-SHORT-MESSAGE indiquant la cause.
9. Le SMSC envoie alors un message MAP-REPORT-SM-DELIVERY-STATUS au HLR pour
l’informer de la situation. Le HLR introduit le numéro MSISDN du destinataire dans un fichier de
données des messages en attente (MWD File, Message Waiting Data File). MWD consiste en
une liste d’adresses de SMSC ayant des messages en attente de livraison à la station mobile
destinataire.
10. Lorsque l ’usager s ’enregistre ou redevient joignable, le MSC/VLR de rattachement de ce
destinataire envoie un message MAP-READY-FOR-SM au HLR car il avait reçu un SMS qu ’il
n’avait pas pu délivrer au mobile.
11. Le HLR notifie alors le SMSC de la présence du mobile destinataire à travers un message
MAP-ALERT-SERVICE-CENTER
12. Le SMSC demande les informations de routage du message au HLR à travers la requête
MAP-SEND-ROUTING-INFO-FOR-SM,
13. Le SMSC retransmet le message MAP-FT-FORWARD-SHORT-MESSAGE au MSC/VLR du
destinataire qui le traduit en un message SMS-DELIVER délivré au destinataire.
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