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Procédés physico-
physico-chimiques
de traitement des eaux
II - La décantation
1
19/01/2012
Principe
Des particules en suspension dans l’eau précipitent si les forces de gravité
arrivent à vaincre les forces de viscosité et les forces d’inertie qui agissent sur
elles.
Le mécanisme de décantation est variable avec:
• la concentration des suspensions
• la nature des particules
particules.
v3
v1
v2
Suspension
2
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Décantation libre
Est observée dans le cas de suspension peu concentrée de particules grenues
ρgV
Une p particule en suspension
p dans une eau stagnante
g est sous
l'action :
Î des forces de gravité qui l'entraînent vers le bas
Î la poussée d'Archimède qui a tendance à freiner ce
mouvement
ρS g V
F = g (ρ s − ρ ) V
volume de la particule
masse volumique de l'eau
Force d'entraînement de
masse volumique de la particule
la particule
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F = FD
CD A ρ v2 2 g (ρ s − ρ ) V
g (ρS − ρ )V = v=
2 CD ρ A
Fonction de Re
24 3
CD =
24 CD = + + 0.34
Re Re Re
103
102
CD
10
0.1
0.1 1 10 102 103 104 105 106
Re
4
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4 g (ρS − ρ ) d
v=
3 CD ρ
g (ρS − ρ ) d 2
v=
18 µ
Décanteur rectangulaire
V
Zone d’entrrée
v0 Zone de décantation
Zone de so
H
ortie
Zone de dépôts
5
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D _ L_1
L H
≥
V v
Critères de dimensionnement
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Diamètre de référence : d0 v0
Q
B, H fixés V=
BH
On calcule la longueur minimale L (longueur de la zone de décantation) :
L H H H Q Q
= L= V L= =
V v0 v0 v0 B H B v0
remarque :
Q Q
L= v0 = = Cs Charge superficielle en m3/m2/h
B v0 BL
Décantation floculée
Observée dans le cas de la décantation de suspensions de particules
floculantes.
ÎDécantation d'eau superficielle peu chargée, après un traitement chimique
de coagulation
g - floculation.
ÎDécantation primaire des eaux usées.
La décantation de suspensions floculantes diffère de celle de particules
solides isolées du fait des propriétés des solides en décantation.
Les particules les plus volumineuses et les plus denses décantent plus
rapidement et entrent en contact avec des particules moins denses, décantant
plus lentement, avec lesquelles
p q elles s’agglomèrent
gg pour former de nouvelles
p
particules encore plus volumineuses et plus rapides.
On observe donc une augmentation de la taille et de la vitesse de chute des
particules au cours de leur décantation
L'efficacité du décanteur est non seulement fonction des conditions
d'écoulement et du temps de séjour qu'il réalise mais aussi de sa
profondeur
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He1
Caractérisation
expérimentale
p He2
He3
Essai en colonne
He4
He5 HT
Colonne cylindrique, Ø ≥ 9 cm
HT = Hauteur du décanteur projeté
8
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0.5
17% 56% 66% 74% 79%
Profondeur
1
16% 44% 59% 71%
1.5
2.5
0 10 20 30 40 50 60 70
Temps (min)
Au temps t donné
0 R1
∆h1
R1, R2, … : % MES éliminées à
0.5 ∆h2 une profondeur
R2
donnée et après un
deur
1 temps de
R3
Profond
R4 dé
décantation
t ti t
1.5
R5 ∆h3
R6
∆h1, ∆h2, … : Hauteurs
2 moyennes entre
deux courbes
2.5 d’équirendement
t 30
0 10 20 40 50 60 70 d’élimination
Temps (min)
9
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80
70
nt d'élimination
60
des MES (%)
50
40
R : Rendemen
30
20
10
0
0 0.5 1 1.5 2
Temps de décantation TD (h)
70
R
60
R : Rendement
50
40
30
20
10
0
0 0.5 TD 1 1.5 2
Temps de décantation TD (h)
VD Q
VD = Q TD SD = Vp =
HD SD
10
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Décantation piston
Observée lors de la décantation de suspensions floculées relativement
concentrées et des boues activées
Le recours à l’expérience est indispensable pour obtenir la courbe donnant
l’évolution de la hauteur du piston de boues en fonction du temps
h = f(t)
Courbe de Kynch
t=0 t
11
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ÖPériode B-C :
h
h = f(t) est linéaire. Le piston a
une vitesse de chute constante,
AB C
ÖPériode C-D :
D E
ralentissement de la vitesse de
chute de l’interface,
ÖPériode
ÖPé i d D-E
DE:
au point D, les flocs se touchent
t et la vitesse de chute très faible
observée correspond au
tassement du lit de boue.
dépôt
Lorsque les deux interfaces se touchent, la décantation est
terminée. Le dépôt de boues évolue par la suite en tassement
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Hypothèse
« La vitesse de chute d’une particule, quelles que soient sa taille et sa
masse volumique, ne dépend que de la concentration de la zone qu’elle
traverse et décroît lorsque la concentration augmente »
t=0 h = H0 c = C0
h t donné (m) h = hm c = ci
C0 H 0 dh
hi C ci = vi =
hi dt
m Pente de la
hm D tangente
E
t
t
Courbe vi = f(ci)
12
10
8
Vi [m/h]
0
0 2 4 6 8
Ci [g/l]
13
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500
450
400
Fs [kgMS/m²/j]
350
300
250
200
150
100
50
0
0 2 4 6 8 10 12 14
Ci [gMS/l]
500
450
Fs [kgMS/m²/j]
400
350
300
250
200
150
FSL 100
50
0
0 2 4 6 8 10 12 14
Ci [gMS/l]
Cu
Q C0
Surface du décanteur : SD ≥
FSL
14
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Conditions d’exploitation
Saturation de la couche de
Colmatage
filtration
Colmatage
• Mise hors service
• raclage du dépôt et de la
couche superficielle • Arrêt de la filtration
• Reconstitution de la couche • Lavage à contre courent
superficielle
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Vitesse de filtration
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La Désinfection
III – Pratique de la désinfection des eaux
Désinfection :
Mesure fondamentale prise pour l’amélioration des conditions
sanitaires : lutte contre les épidémies de typhoïde, choléra ...
Le maintien d’une dose de chlore libre dans l’eau potable est suffisant
pour entraîner la régression dramatique des risques épidémiologiques
d’origine
g bactérienne.
Pathogènes émergeants
Vi
Virus entériques
té i : Hépatite
Hé tit A infectieuse,
i f ti gastro-entérite
t té it à virus
i d
de
Norwalk...
Parasites : Cryptosporidium parvum, Giardia lamblia.
Exemple : cryptosporidiosis qui a touché près de la moitié de la
population de Milwaukee en 1993
Sous produits de réaction
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On constate :
Objectifs actuels :
• La mise au point de procédés plus efficaces et qui
génèrent le minimum de sous produits
• L’introduction de méthodes de clarification plus efficaces
(limiter la teneur de l’eau
l eau en composés précurseurs)
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Mode d’action
Le chlore interfère dans certaines fonctions vitales ou
réagit avec des composés vitaux des micro-organismes..
19
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Efficacité
ÎLe chlore libre et le dioxyde de chlore sont de bons
agents désinfectants contre les virus
ÎLes chloramines semblent beaucoup moins virucides
Demande en chlore
Est fonction :
• de la qualité de l ’eau (concentrations en matières
organiques et inorganiques)
• des caractéristiques physico-chimiques de l’eau
(température, pH, …)
Eaux superficielles
Eaux potabilisées
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Hypothèse :
• L’action du chlore sur les différentes matières présentes dans l ’eau
engendre un ensemble de réactions parallèles que nous supposons
du premier ordre
• Ces réactions sont susceptibles d ’être regroupées en deux
catégories principales
C −k t
=Xe 1 + (1 − X ) e −k 2t
C0
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Modélisation de la cinétique de
désinfection
But principal : Formulation reliant les variables principales
(C t) aux performances de désinfection (N/N0)
(C,
Démarche :
La désinfection est
un processus Formulation simple
graduel
d l quii ffaitit faisant intervenir le
intervenir plusieurs Approche empirique minimum de
étapes de natures variables et de
physique, chimique paramètres
et biochimique
Chick (1908)
Etroite similarité entre les réactions chimiques et l’action du
produit désinfectant sur les micro-organismes.
La désinfection est assimilable à une réaction chimique
biomoléculaire entre le produit désinfectant et le micro-
organisme
dN N
= −k N → = e− k t
dt N0
Remarque : Désinfection en milieu médical et pharmaceutique
(Dose de désinfectant élevée, concentration en désinfectant
stable)
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Watson (1908)
k variable en fonction de la concentration en produit
désinfectant :
dN
k = Λ Cn Soit : = Λ Cn N
dt
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Hypothèses :
• La désinfection chimique met en jeux deux groupes de
processus parallèles et indépendants
• Chacun de ces groupes obéit à une loi du premier
ordre
= p e − k1 C t + (1 − p ) e − k 2 C t
N
N0
Multi-cinétique d’ordre un
Eau potable d’origine souterraine
1
Coliformes fécaux
0.1
N/No
0.01
Co = 0.2 mg/l
Co = 0.5 mg/l
0.001 Co = 1 mg/l
Co = 1.5 mg/l
p = 0.94 k1 = 2.6 k2 = 0.034 EM% = 16
0.0001
0 5 10 15 20 25 30 35
C.t [min.mg/l]
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Application au dimensionnement
des réacteurs de chloration
Modélisation de réacteurs Modèles cinétiques
Modèle hydraulique
Q
C0 Q
Q Q
N0 C0
C C
V N0
N N
V/2 V/2
1 0E+00
1.0E+00 N0 = 65 CF /100 mll
2 U-Log
1.0E-01
N/N0
1.0E-02
RPM
2 RPMs
1.0E-03 4 RPMs
RPM
6 RPMs
R. PISTON
1.0E-04
0 20 40 60 80 100 120
τ [min]
25
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3 140
120
Taux d'abattement, U-log
C0 = 2 mg/l
100
2
[min]
80
J=2 60
1
40
Abattement
Temps
p de séjour
j 20
0 0
0 50 100 150
CT [min.mg/l]
26
Eaux Usées & Déchets Solides
Prétraitement et Traitement
Primaire des eaux usées
Eaux usées
Selon destination
Prétraitement •Urbaines
Réutilisation Traitement Primaire •Industrielles
•Urbaine Traitement Secondaire
•Agricole
Traitement Tertiaire
•Industrielle
Clarification
Elimination N - P
Désinfection
1/105
Eaux Usées & Déchets Solides
Le dégrillage
Objectif :
Elimination des déchets grossiers charriés par l'eau usée brutes
Principe :
2/105
Eaux Usées & Déchets Solides
Grille à cré
crémaillè
maillère 100 à
Chargée 1.5 à 5 0.6 à 2 12 à 80
10000
3/105
Eaux Usées & Déchets Solides
he
= 1.1 ÷ 1.5
he b
4/105
Eaux Usées & Déchets Solides
Dimensionnement du canal
Qp
Section : ω=
v Qp : débit de dimensionnement
b - Grille
nous considérons les conditions moyennes, entre deux nettoyages successifs,
avec une grille partiellement colmatée.
Nous appliquons ainsi un coefficient de colmatage variable selon la régularité
du nettoyage avec :
Qp
Nombre de barreaux N = 1+ ng : nombre de grilles parallèles
u : vitesse passage à travers la
ng u C e he grille (0.6 à 1 m/s)
C : Coefficient de colmatage
e : espacement des barreaux (10
5/105
Eaux Usées & Déchets Solides
he
Canal de dégrillage
Canal d’entrée
Grille
Le dessablage
Objectif :
Le dessablage vise l'élimination des particules minérales de dimensions
supérieures ou égale à 200 µm.
Nous pouvons procéder, pour cela, au ralentissement du courant liquide à une
vitesse de l'ordre de 0.2 à 0.3 m/s.
Une telle vitesse permet d'éviter que les matières organiques se déposent en
même temps que les sables ce qui aboutirait à l'obtention d'un résidus difficile
à stocker et à évacuer sans nuisances
6/105
Eaux Usées & Déchets Solides
Conception et critè
critères de dimensionnement :
he
HT
zone de
dépôts Hs
Quantité de sable retenu Qs = qs N EQH Td : intervalle de temps maximal entre deux nettoya-
ges successifs du dessableur (4 à 5 jours pour un
nettoyage manuel)
Hauteur de la zone réservée Qs Td
au stockage du sable dans le Hs =
nLb
dessableur (Hs)
7/105
Eaux Usées & Déchets Solides
b – Dessableur tangentiel
Les dessableurs tangentiels combinent, par leur forme circulaire et le mode
tangentiel de leur alimentation, l'effet de la pesanteur et de la force centrifuge
pour provoquer la décantation des particules
D
h1 = 0.5 ÷ 1 D h1
D2
Recommandation D
h2
ϕ
Surface S = Qp
n Cs
D= 4S n : nombre de dessableurs
Diametre
π Cs : charge superficielle
ϕ = 50° à 60°
h1 = (0.5 ÷ 1) D
Hauteur D2 tgϕ
h2 =
2
8/105
Eaux Usées & Déchets Solides
b – Dessableur aéré
Dans ces dessableurs, des bulles d'air sont générées au fond de l'ouvrage,
près d'une paroi ce qui crée une circulation transversale.
Cette circulation transversale, combinée avec le transit longitudinal de l'eau,
donne une trajectoire hélicoïdale permettant d'exploiter la force centrifuge qui
s'exerce sur les particules pour accélérer leur décantation
Conduite d'amenée
d'air sous pression B
Cannes d’aération
Hmin Hmoy
Hmax
50°
h
Fosse à sable
b
9/105
Eaux Usées & Déchets Solides
Le déshuilage - dégraissage
Les huiles et les graisses sont séparées sous forme de boue flottante dans
des ouvrages comportant une zone de tranquillisation et parfois une zone où
de fines bulles d'air sont générées au fond et montent en ascension libre.
Les bulles d'air entrent en contact avec les gouttelettes d'huiles et les
particules de graisse sur lesquelles elles s'adsorbent ce qui les allège et
accélère leur ascension vers la surface
10/105
Eaux Usées & Déchets Solides
Déshuileur-Dégraisseur
Dessableur aéré
60
50% à 70% des MES est
50
habituellement obtenu après 40
un temps de décantation de 2 30
heures 20
10
0
0 1 2 3 4 5 6
11/105
Eaux Usées & Déchets Solides
Dimensionnement des dé
décanteurs rectangulaires raclé
raclés
Débit moyen
Qm
surface du décanteur : S=
(Charge superficielle moyenne)
Cs Cs = 1 m3/m2/h
TD Qm
Profondeur : H = V =
S S
Généralement H = 2 m
Longueur ( L )
Dimensions : = α = 3÷6
L arg eur ( B )
12/105
Eaux Usées & Déchets Solides
Décanteur Cylindro-conique
D
Décanteur statique à
écoulement ascensionnel
Hcyl
avec une alimentation
centrale et évacuation
périphérique par surverse
Hco
ϕ = 50° à 60°
D0
Dimensionnement des dé
décanteurs cylindro-
cylindro-coniques
Qm TD 4S
Volume : V = Diamètre : D=
n π
Qp Vp=1.5 à 2 m/h
( D − D0 ) tgϕ
Surface : S = Hauteur : Hco =
n Vp 2
n : nombre de décanteurs
ED
13/105
Eaux Usées & Déchets Solides
Dimensionnement des dé
décanteurs cylindro-
cylindro-coniques raclé
raclés
H cyl = D ÷ D Si D > 20 m
10 12
Pente du radier i = 2 % ⇒ Hco = 0.01 D
Qp
vp = ≤ 1÷ 2m/h
S
Rendement
14/105
Eaux Usées & Déchets Solides
Procédés biologique de
traitement des eaux
Organismes vivants
Croissance
Naissance Plénitude
Dégénérescence
Minéralisation
Décomposition
15/105
Eaux Usées & Déchets Solides
Micro-organismes en excès
Aérobie
Anaérobie
16/105
Eaux Usées & Déchets Solides
Cette réaction libère l'énergie ∆H1 qui sera disponible pour la synthèse de
nouvelles cellules.
Une partie seulement de l'énergie libérée sera récupérée pour la croissance,
le reste est dissipé sous forme de chaleur dans le milieu de culture.
17/105
Eaux Usées & Déchets Solides
Modèle de MONOD
Ce modèle a été proposé par MONOD pour décrire une croissance limitée
par l'épuisement du substrat principal dans une culture pure sur substrat
simple. Il a été testé, dans le cas d'une culture mixte, par de nombreux
auteurs qui ont conclu à sa validité si on se limite, dans son application, à la
phase de croissance.
En admettant que :
18/105
Eaux Usées & Déchets Solides
⎛ dX ⎞ S
rx = ⎜ ⎟ = µ0 X
⎝ dt ⎠ C S + KS
⎛ dS ⎞ µ S
rs = ⎜ ⎟ = − 0 X
⎝ dt ⎠ C y S + KS
Constante de demi-
saturation [ML-3]
S µ S
rx = µ X ⇒ µ = µ 0 ⇒ =
S + KS µ0 S + KS
µ0
S = KS µ=
2
Modèle de Monod
0.3 µ0 = 0.3 KS = 80
µ0 = 0.2 KS = 80
0.25 µ0 = 0.2 KS = 100
µ0 = 0.1 KS = 80
0.2
µ (h-1)
0.15
0.1
0.05
0
0 100 200 300 400
S (mg/l)
19/105
Eaux Usées & Déchets Solides
Modèle d ’HERBERT
Pour améliorer la représentativité du modèle en fin de phase de
ralentissement et surtout en phase de déclin, on a utilisé un modèle calqué
sur celui d'HERBERT.
Ce modèle utilise également l'hypothèse de limitation de la croissance par
épuisement du substrat.
Hypothèses (Herbert)
) Une culture, privée pour un instant de substrat, utilise ses propres
réserves pour ce maintenir, d'où le phénomène de respiration endogène.
) Le métabolisme endogène se superpose constamment aux phénomènes
de croissance, qui le masquent, et il s'effectue à taux constant noté k2.
⎛ S ⎞
rx = (µ − k 2 ) X = µ obs X = ⎜⎜ µ 0 − k 2 ⎟⎟ X
⎝ S + KS ⎠
µ : taux de croissance réel
µobs = (µ-k2) : taux de croissance observé (accessible à la mesure)
20/105
Eaux Usées & Déchets Solides
0.18
0.16
0.14
0.12
0.1
0.08
µ (h-1)
0.06 Monod
0.04
Herbert
0.02
0
0
-0.02 100 200 300 400
-0.04
S (mg/l)
Modèle d ’ELMALEH
Elmaleh constate que la constante ks dans le modèle de Monod est, dans le cas d'une
culture mixte sur substrat complexe, variable en fonction de la concentration initiale
en substrat S0 d'où l'expression de la vitesse de croissance:
S
rx = µ 0 X une constante
S + b S0 dimensionnelle
µ0 S
rs = − X
y S + b S0
21/105
Eaux Usées & Déchets Solides
Modèle d’Elmaleh
0.25
0.2
Taux de croissance (h-1)
0.15
0.1 b = 0.1
b = 0.2
0.05 b = 0.3
b = 0.4
0
0 100 200 300 400 500
S (mg/l)
22/105
Eaux Usées & Déchets Solides
Boues Activées
Principe
Pour définir ce procédé on peut le considérer comme une fermentation
continue, aérobie avec recyclage partiel de la biomasse, dans lequel:
23/105
Eaux Usées & Déchets Solides
Ce procédé est donc utilisé en traitement d'eau pour éliminer les composés
organiques s'y trouvant sous forme dissoute ou colloïdale, difficilement
séparables par méthode physique. Cette élimination est réalisée en deux
étapes :
Bassin d’aération
Clarificateur
Eau à traiter
Eau épurée
Recyclage de boues
Boues en excès
24/105
Eaux Usées & Déchets Solides
Paramètres du procédé
L'efficacité d'un procédé de boues activées est liée à la décantabilité de la
boue formée par la biofloculation dans le bassin d'aération
Cette décantabilité est mesurée par l'indice de Mohlman : volume occupé par
une unité de masse de boue après 30 minutes de décantation en éprouvette
d'un échantillon d'un litre
t=0
t = 30 mn
X (uniforme) v
X (dans le volume v)
IM est sous l'influence d'un certain nombre de paramètres qui définissent les
conditions de formation du floc dans le réacteur biologique :
• Intensité d ’agitation
• Etat physiologique de la biomasse
• Les conditions du milieu (Équilibre du substrat, pH, Température,…)
• Les charges de fonctionnement
Il y a donc une relation entre la décantabilité de la boue et l'âge de la Age des boues - IM
biomasse
Age des boues - Vd
25/105
Eaux Usées & Déchets Solides
Q Se
Cm =
VX
Q : le débit de l'effluent à traiter [m3/j],
Se : sa concentration en substrat [kgDBO5/m3],
X : la concentration en biomasse dans le bassin [kgMS/m3 ou kgMVS/m3],
V : le volume du bassin [m3],
Oxydation totale
Procédé conventionnel
600
500
IM (ml/g)
400
200
100
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5
Cm (kgDBO5/kgMES/j)
26/105
Eaux Usées & Déchets Solides
Concentration en
biomasse dans le 1.5 à 3 3 à 5 5 à 8
bassin gMS/j
Production de boues 0.4 à 0.7 0.3 à 0.5 0.1 à 0.2
kgMS/kgDBO5 éliminée
Rendement (DBO5) 50 à 70 > 90
80 à 90
%
Consommation
spécifique en O2 0.4 à 0.8 0.8 à 1.2 1.3 à 2
kg O2/kgDBO5 éliminée
et/ou
27/105
Eaux Usées & Déchets Solides
BP Recyclage de boues
B A : Bassin d’aération
B P : Boues primaires BS
B S : Boues secondaire
D P : Décanteur primaire
D S : Décanteur secondaire (Clarificateur)
DS
BP + BS
BS
DP
DS
BP Recyclage
BS
BP
28/105
Eaux Usées & Déchets Solides
Boues recyclées
Boues recyclées
29/105
Eaux Usées & Déchets Solides
αQT
QR = α β QT X S
Xb S
Qb = (1- β)αQT
S
Xb
Ö Se, S0,… sont les concentrations en substrat (DBO5)
Ö Xe, Xb,… sont les concentrations en biomasse (MVS)
Ö α est le taux de séparation dans le clarificateur
Ö β est le taux de recyclage de biomasse (boues)
Ö QR est le débit de recyclage.
On suppose:
• La concentration en MVS de l'effluent traité Xt négligeable
α QT X b
X
QT X = α QT X b soit Xb = (1)
α
30/105
Eaux Usées & Déchets Solides
X
α= Caractérise les performances de la clarification
Xb
α dépend de la décantabilité des boues (IM)
α β QT X b
Q X e + α β QT X b = QT X 0
X0
Xe << Xb Xb = (2)
αβ
X
D ’après (1) on a Xb =
α
X 0 = βX (3)
Q
(1 − β ) X = rx V
(1 − αβ)
Q 1− β τ=
V
1 rx = X (5)
V 1− α β Q
τ
1− β X
rx = µ obs X = (6)
1− α β τ
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Eaux Usées & Déchets Solides
ME
Q Se QT S 0
α β QT S
Q Q
Q Se + α β Q T S = Q T S0 (4) Q Se + α β S= S0
1 − αβ 1 − αβ
k 2 (1 − αβ)τ + (1 − β)
S= Ks (10)
(µ 0 − k 2 )(1 − αβ) τ − (1 − β)
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350
300 β=0
250 β = 0.5
β = 0.9
S [mg/l]
200
150
100
50
0
0 5 10 15 20
τ [heures]
Se − S 1⎡ S ⎤
− = − ⎢µ 0 − k2 ⎥ X
τ y ⎣ S + KS ⎦
y(Se − S)
X=
⎡ S ⎤ (11)
τ ⎢µ 0 − k2 ⎥
⎣ S + Ks ⎦
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4000
3500
β = 0.95
3000
2500
X (mg/l)
2000
1500
1000
β = 0.8
500
β = 0.5
0
0 5 10 15 20 25 30
τ (heures)
18000
16000 τ=4h
14000
12000
X (mg/l)
10000
8000
6000
4000
2000
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 1.1
Taux de recyclage β
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1
Taux réel de croissance : µ= + k2
τb
100
80
60
40
20
0
0 50 100 150 200
τb (heures)
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Production de boues
1− β
Débit volumique de boues : Q b = (1 − β) α Q T = αQ
1− αβ
1− β 1− β
Débit massique de boues : M b = Q b X b = α Q Xb = QX
1− α β 1 − αβ
Besoins en oxygène
M O 2 = a 0 Q (Se − S) + b X V + δ c Q C N
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Alimentation Liquide
Zone aérobie
Zone anaérobie
Circulation d’air
S
O2
O2
CO2 CO2
9
Concentration en oxygène [mg/L]
Distance [µ]
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1ere génération : Elle comprend les procédé de lits (ou filtres) bactériens et
les disques biologiques (ou biodisques).
A - Description
On fait ruisseler l'eau à traiter, préalablement décantée, sur un garnissage
poreux ou caverneux, accumulé sur une hauteur suffisante
Le garnissage servira de support à la biomasse épuratrice.
Cette biomasse comprend généralement des bactéries hétérotrophes
proches de la surface du biofilm et des bactéries autotrophes près du support.
Dans les couches supérieures on note souvent la présence de champignons
et, en surface, la présence d'algues.
La microfaune prédatrice est généralement abondante.
L'aération des lits bactériens est assurée par la circulation d'air provoquée par
le tirage naturel.
On prévoit dans certains cas une ventilation forcée.
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Ventilation naturelle
Garnissage
Sortie filtre
Conduite
d’alimentation
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On utilise pour cela soit des répartiteurs fixes soit des répartiteurs mobiles.
Ces derniers sont les plus efficaces puisqu'ils permettent l'arrosage en pluie
ce qui représente une pré-aération de l'eau usée.
Ø 75 - 125 mm 1350 40 – 50 ∼ 50
Scorie
Ø 30 - 50 mm 1350 90 – 105 ∼ 50
Traditionnels
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POIDS SURFACE
DESIGNATION N ATURE FORME ET
SPECIFIQUE SPECIFIQUE % VIDE
DIMENSIONS
kg/m 3 m 2/m3
Flexirings (Koch Eng. Ø 1.5" : 133
anneaux de polypropylène - -
Co.) Ø 3.5" : 100
Supports Synthétiques en vrac
sphères de polyéthylène,Ø38
Euromatic DK 85 108 31
mm
anneaux à clayonnage
Biopac (Hydronyl 75 (type 90)
interne en polypropylène - 93
Ltd) 124 (type 50)
Ø 90 L 90 mm
Aéro-block terre cuite vitrifiée 1120 70 53
Ewall-porit Ing. E. anneau en PVC
60 120 93.3
Walloschke Ø 45 L 40 - 50 mm
anneaux en polyéthylène à
Filtrepac
clayonnage interne 64 120 et 190 93
(Mass Transfer Ltd)
Ø 50 L 20 mm
anneaux avec ondulations
Flocor RC (ICI) périphériques en PVC 70 330 95
Ø 35 L 25 mm
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Schéma 1 - Recyclage dans le décanteur primaire Schéma 2 - Recyclage de l’eau clarifiée dans le décanteur primaire
Filtre
Filtre
DI DI
Recyclage
Clarificateur
Clarificateur
Recyclage
Schéma 3 - Recyclage de l’eau et des boues, extraites au fond du Schéma 1 - Recyclage directe de la sortie à l’entrée du filtre
clarificateur, dans le décanteur primaire
Filtre Filtre
DI DI
Recyclage
Boues
mixte
Clarificateur Clarificateur
Recyclage
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Eaux Usées & Déchets Solides
Remarques :
T Pour assurer le bon fonctionnement du filtre, en évitant son colmatage,
le décanteur primaire doit permettre une séparation aussi poussé que
possible de la pollution particulaire. Le déshuilage doit également être
très correct pour éviter la désactivation du biofilm par un revêtement
d'hydrocarbures.
T Etant donné que les boues entraînées par l'effluent traité sont sous
forme de plaques, elles sont facilement séparables. On peut donc
appliquer au clarificateur des vitesses de passage assez élevées (≈
2.5 m/h).
C - Régime de fonctionnement
La charge de fonctionnement d'un filtre bactérien est caractérisée par deux
paramètres:
• La charge hydraulique Ch : C'est la vitesse d'écoulement en fût vide,
exprimée en m3/m2/j ou m/j.
Q + QR
Ch =
A
• La charge volumique Cv : C'est le flux de pollution rapporté au volume
du garnissage, exprimée en kgDBO5/m3/j.
Q Se
CV =
V
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Eaux Usées & Déchets Solides
Q+Qr
S
Q
S
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Modèle d’ECKENFELDER
Hypothèse :
Les filtres bactériens sont des réacteurs hétérogènes.
La cause d'hétérogénéité qui a le plus d'influence sur le rendement du filtre
est le développement plus important de la biomasse à son sommet, où la
concentration de substrat dans l'effluent est la plus importante.
H
τ=C
C nh
Constantes caractéristiques du
filtre
1
C est fonction de H C = C te q
H
H1− q
τ = C te
C nh
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0.16 r=2
0.12 H = 1.5 m
H=2m
S/S0
0.08 H=3m
H=4m
0.04
0
0 2 4 6
Ch (m/h)
0.3
H = 2.5 m
0.2 r=1
S/S0
r=2
r=3
0.1
r=4
0
0 2 4 6
Ch (m/h)
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Biofiltre BIOFOR
Eau traitée
Matériau support Sortie
eau de
lavage
Eau
Air
Air Pompe eau de lavage
Entrée
eau brute
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A - Principe de fonctionnement
Une cellule de biofiltration est constituée d ’un bassin garni d ’un matériau
filtrant de faible granulomètrie (2 à 6 mm) immergé.
Pour maintenir les conditions aérobies, un apport continu en oxygène est
nécessaire
Selon la circulation des fluides dans le réacteur, il existe deux types de
biofiltres:
Les filtres à flux eau - air co-courent ascendant
Les filtres à flux eau - air contre-courent
B - Performances
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Eaux Usées & Déchets Solides
C - Avantages - Inconvénients
Avantages en exploitation : Inconvénients en exploitation
•Hautes performances épuratoire •Colmatage (lavage cyclique du filtre
à lit fixe: 1 à 2 fois/j) - Ce problème
•Hautes charges de fonctionnement :
est moins important pour les filtres à
Installations compactes - temps de
lit mobile
séjour de l ’ordre de 30 à 40 minutes
•Entretien fréquent (semblable à une
•Montée rapide en régime (même
station de BA moyenne charge)
après un arrêt prolongé)
•Procédé intensif nécessitant une
•Insensibilité aux variations de
surveillance attentivepar un
charges (bonne fiabilité)
personnel qualifié
•Absence de clarification (pas de
•Coût énergétique élevé : 1 à 1.4
problèmes liés à la décantabilité des
kWh/kg de DCO éliminée
boues)
•Coût d ’investissement élevé (20 à
30% de plus que BA)
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Eaux Usées & Déchets Solides
Introduction
Les installations de boues activées exigent un apport d’oxygène afin de
satisfaire aux besoins de la culture biologique responsable de la dégradation
de la pollution organique.
Les systèmes d’aération utilisés assurent :
• L ’apport d ’oxygène suffisant pour la croissance et la maintenance de
la biomasse
• Les conditions de mélange permettant de maintenir la biomasse en
suspension et de faciliter le transfert de matières (substrat, oxygène,…)
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Eaux Usées & Déchets Solides
Les systèmes d’aération
Deux types de systèmes d’aération :
1 - Aération de surface
2 - Aération de volume
Aérateurs de surface
Aérateurs à turbine O2
O2 O2
Turbines lentes :
Constituées de pales fixées sus un plateau. les pales sont immergées de
quelques cm dans l’eau.
VP = π N D = 4 à 6 m/s
Diamètre de la turbine
Vitesse de rotation
Turbines rapides :
Constitués d ’une hélice placée dans une cheminée.
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Eaux Usées & Déchets Solides
Aérateur à brosse :
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Eaux Usées & Déchets Solides
Aérateurs de volume
Diffuseurs de bulles :
Introduction de l’air surpressé au fond des bassins pour produire des bulles qui
traversent ensuite la masse liquide en ascension libre.
Systèmes à moyennes bulles :
Des bulles de diamètres dB = 4 à 6 mm sont générées par des lames
vibrantes, clapets vibrants, des tubes perforés ou des cannes d’aération.
55/105
Eaux Usées & Déchets Solides
56/105
Eaux Usées & Déchets Solides
Le transfert d ’oxygène de la phase gaz à la phase liquide est effectué par
diffusion
Coefficient de transfert : kL
Potentiel d ’échange ∆C = (C* - CL)
C* : Concentration en oxygène dissous en équilibre de saturation vis-à-vis de
l’air d’aération
CL : Concentration en oxygène dissous dans la phase liquide
Quantité d’O2 transféré Surface d ’échange
q
= k L S (C * − C L )
t
S q
a : Aire interfaciale a= = k L a (C * − C L ) V
V t
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Eaux Usées & Déchets Solides
CL
C*
Temps
= k L a (C ∗ − C L )
dC L
dt
d (C∗ − C L )
CL t ( C∗ − C L ) t
∫ ∫
dC L
C0
(C − C L ) = 0 k L a dt
∗
− ∫
( C∗ − C 0 )
∫
(C∗ − C L ) = 0 k L a dt
[ ] [ ]
Ln C ∗ − C L = Ln C ∗ − C 0 − k L a t
100
0.1
0.01
0.001
0 10 20 30 40
Temps (mn)
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Eaux Usées & Déchets Solides
Capacité d’oxygénation
Puissance
Deux sortes de puissance :
Puissance nette fournie à la masse liquide (P
Pn). (puissance mesurée sur l’arbre
d’une turbine par exemple)
Apport spécifique
C’est la quantité d ’oxygène dissous dans l ’eau par kWh consommé
CO
Apport spécifique brut : ASB =
Pb
CO
Apport spécifique net : ASN =
Pn
Aérateur à turbine
Turbine lente 1.2 - 1.9 1.5
surface
Diffuseur de bulle
volume
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Eaux Usées & Déchets Solides
Rendement d’oxygénation
Représente le pourcentage de l’O2 effectivement dissous dans l ’eau par
rapport à l’oxygène insufflé par les systèmes d’aération à bulles
CO
η% =
QG ρG a %
% d’O2 dans le gaz d’aération
Masse volumique du gaz d’aération
Débit de gaz d’aération
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Eaux Usées & Déchets Solides
La gestion des boues résiduaires constitue donc une des principales étapes
dans la lutte contre la pollution.
Le traitement des boues résiduaires a également une grande importance
économique en représentant 20% à 60% du coût total d'une installation de
traitement des eaux et cela tant en investissement qu'en exploitation
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Eaux Usées & Déchets Solides
DP
Procédé BA BA
DS
Boues Secondaires
Boues fraîche
Procédé FB
Filtre
Recyclage
Boues Secondaire
Boues fraîche
Boues primaires
Ce sont les boues issus de la décantation primaire des eaux usées.
Ces boues sont riches en solides d'origine minérale donc peu hydrophiles
Teneur en eau des boues primaires ≤ 95% X BP ≤ 50 gMS / l
Boues secondaires
Ce sont les boues issus de la clarification des effluents traités.
Un traitement biologique fonctionnant correctement conduit à la
transformation d'une partie des matières organiques contenues dans les eaux
usées en un résidus solide (flocs ou plaques de biomasse).
Ce résidu solide est séparé dans un décanteur (clarificateur) d'où il est extrait
sous forme de boues dites secondaires.
Teneur en eau des boues secondaire = 99.2% à 98.5% X BS = 8 ÷ 15 gMS / l
Boues fraîches
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Eaux Usées & Déchets Solides
63/105
Eaux Usées & Déchets Solides
Boues secondaires
Boues fraîches
Les boues fraîches ont une composition intermédiaire qui dépend des
proportions du mélange.
L'analyse élémentaire d'une boue fraîche, issu d'un traitement biologique d'un
effluent urbain, a montré que :
• La fraction organique de ces boues (> 70 % des MS) est composée à
plus de 50% de carbone.
• Les autres constituants principaux sont l'oxygène, l'hydrogène et
l'azote.
• Elle contient également du phosphore et du soufre en faibles quantités.
Les boues fraîches sont encore riches en matières organiques et en micro-
organismes vivants ce qui représente un potentiel de fermentation important et
nécessite un traitement spécifique de stabilisation.
Les analyses microbiologiques montrent que les boues renferment des
germes pathogènes encore actifs et des œufs de parasites ce qui présente un
risque sanitaire.
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Eaux Usées & Déchets Solides
Eau de constitution
S Eau intracellulaire des organismes vivants ou morts
S Eau chimiquement liée aux matières organiques (les protéines en
particulier) par des liaisons hydrogène
Eau de dilution
C'est l'eau libre qui s'élimine spontanément lorsque les boues sont mises à
décanter. Pendant cette décantation, les flocs de boues tombent au fond
jusqu'à constituer un empilement appelé boue épaissie.
La boue épaissie ne contient plus que l'eau de rétention et l'eau de
constitution.
Si on soumet cette boue épaissie à des contraintes mécaniques ou
thermiques, on peut provoquer la rupture des liaisons plus ou moins facilement
et libérer l'eau contenue dans ces boues.
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Eaux Usées & Déchets Solides
Etant donné la nature et la concentration des boues, celle-ci donne lieu à une
décantation freinée (décantation piston) caractérisée, lors d'un essai de
décantation statique, par l'apparition d'une interface entre le liquide clarifiée
et la suspension boueuse
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Eaux Usées & Déchets Solides
Zone de tassement
B - Critères de dimensionnement
Le dimensionnement d'un épaississeur consiste à déterminer les
caractéristiques géométriques et fonctionnelles qu'il faut lui donner pour lui
permettre:
S d'éviter tout entraînement de boues à la surverse
S d'atteindre le degré de concentration voulu des boues épaissies
Mécanismes de décantation
Caractérisation expérimentale
complexe (décantation freinée)
h
10
Vi [m/h]
8
6
4
2
0
0 2 4 6 8 10 12
t Ci [g/l]
Fs = f(Ci)
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Eaux Usées & Déchets Solides
Fs [kgMS/m2/j]
30
25
20
FSL 15
10
0
0 5 C1 10 15
Cu
Ci [g/l]
Hm = 1 à 2 m H
Hb : hauteur de la couche de boue en
Hb = 2 à 3 m tassement
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Eaux Usées & Déchets Solides
C - Epaississeur mécanisé
La cuve cylindro-conique dont la pente du radier est de 10° à 20° est équipée
d'un système de raclage de fond surmonté d'une herse qui tourne à faible
vitess
Le rôle de la herse est :
Ö faciliter le dégagement des micro-bulles de gaz piégées dans le lit de boue
et provenant d'une dénitrification ou d'un début de passage en
anaérobiose,
Ö faciliter la remonté vers le haut de l'eau libre dont le dégagement peut être
gêné par le piston de boue en décantation,
D
Surnageants
H1
Alimentation de
l’épaississeur
Boues H2
épaissies
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Eaux Usées & Déchets Solides
70/105
Eaux Usées & Déchets Solides
Ces matières peuvent être en partie oxydées par un passage plus ou moins
prolongé en phase de respiration endogène
Qb
Xb Cl =2 mgO2/l
S
V XR SR
Qb
XR
SR
Bilan MVS : Q b X b + rx V = Q b X R
R
Qb ⎡ ⎤
Modèle d’Herbrt (X b − X R ) + ⎢µ 0 SR − k 2 ⎥ X R = 0 (1)
V ⎣ SR + K S ⎦
Bilan DBO5 :
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Eaux Usées & Déchets Solides
µ 0 SR k
Q bSR = Q bS − X R V − qX R V + 2 X R V
y SR + K S c
Qb ⎡µ SR k ⎤
Soit : (S − SR ) − ⎢ 0 − 2 + q⎥ X R = 0 (2)
V ⎣ y S R + K S c ⎦
Q 1
On note : D = b = (Equivalent au taux de dilution des boues activées)
V τ
⎡ SR ⎤ XR
La relation (1) donne : D = − ⎢µ 0 − k2 ⎥ (3)
⎣ SR + K S ⎦ (X b − X R )
En introduisant cette expression de D dans (2) on aura :
⎡ S R ⎤ (S − S R ) ⎡ µ 0 S R k2 ⎤
⎢ k 2 − µ 0 S + K ⎥ (X − X ) − ⎢ y S + K − c + q ⎥ = 0
⎣ R S⎦ b R ⎣ R S ⎦
Le développement de cette relation conduit à une équation du second degré
en SR dans laquelle Xb et S sont connus (Concentrations initiales) et XR est
fixé (rendement d’élimination des substances organiques des boues)
Remarque
Culture en phase de déclin
⎡ SR ⎤ SR
rx R = ⎢µ 0 − k 2 ⎥ XR < 0 ⇒ µ0 < k 2 ⇒ rx R ≅ − k 2 X R
⎣ SR + K S ⎦ SR + K S
XR 1 ⎛ Xb ⎞
La relation (3) devient alors : D = −k 2 τ= ⎜⎜ − 1⎟⎟
(X b − X R ) k2 ⎝ XR ⎠
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Eaux Usées & Déchets Solides
En plus d’une stabilisation poussée, des boues traitées par voie anaérobie
sont caractérisées par :
• Une humidité plus faible (comparativement à la stabilisation aérobie)
• Une structure plus favorable à la déshydratation (meilleure filtrabilité)
grâce à une teneur plus importante en matières minérales et une
restructuration des matières organiques résiduelles.
Critères de dimensionnement
Digestion mésophile d’une boue issue d’un traitement biologique d’eaux usées
urbaines :
CV = 1.6 à 4.8 kgMVS/m3/j ( Valeur la plus fréquente = 3.2 kgMVS/m3/j )
TRH = 8 à 25 jours ( Valeur la plus fréquente = 15 j )
Réduction d’environs 50% des MVS entrantes
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Eaux Usées & Déchets Solides
Bassin d’aération
Clarificateur
Eau traitée
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Eaux Usées & Déchets Solides
8 7
7 Vers
gazomètre
5
4
Zone de
3 digestion
9
10
1 2
1er étage : Chauffé et mélangé. Il est le siège de la digestion des boues. Il est
dimensionné pour atteindre un taux de stabilisation satisfaisant.
2er étage : Non chauffé et peu agité. Il a un volume plus faible que le premier.
Il sert essentiellement au pré-épaississement des boues digérées.
La prolongation du séjour des boues dans les conditions anaérobie
permet une stabilisation plus poussée des boues
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Eaux Usées & Déchets Solides
Agitation mécanique
Production de biogaz
G = G max (1 − 10 − k t )
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Eaux Usées & Déchets Solides
Procédé de Lagunage
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Eaux Usées & Déchets Solides
Avantages du procédé :
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Eaux Usées & Déchets Solides
A - Lagunage aéré
Il s'agit, en fait, d'un cas particulier de traitement par boues activées dans
lequel:
- il n'y a pas de recyclage de boues
- l'oxygène est principalement apporté par la surface libre (aération de
surface et échange à l'interface air/eau)
- le temps de séjour est très élevé et les charges de fonctionnement sont
très faibles (comparé aux boues activées)
Aération de surface
Lagune aéré
Clarificateur
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Eaux Usées & Déchets Solides
B - Lagunage facultatif
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Eaux Usées & Déchets Solides
Gaz (air)
Liquide Photosynth èse : CO 2 + H 2 O ⎯⎯→
hν
O 2 + Biomasse algale
A
Alimentation Mat. Org. Soluble Eau traitée
MES
Dégradation aérobie: Mat. Org. + O2 CO2 + Biomasse bact.
B
Liquide
Solide
Boues Organiques Biomasse + Gaz (CO2, CH4)
C
A : Zone Aérobie
B : Zone Anaérobie
C : Couche de boues au fond
C - Lagunage anaérobie
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Eaux Usées & Déchets Solides
Q V Q
S0 S
Remarque
L'hypothèse du mélange parfait est plus ou moins acceptable dans le cas du
lagunage aéré, du fait du brassage introduit par les systèmes d'aération, mais
difficilement admissible dans le cas du lagunage facultatif.
La relation ci-dessus est quant même appliquée à ce dernier type de lagunage
avec k une constante globale de vitesse
B - Lagunage anaérobie
La température est un facteur déterminant dans le processus anaérobie de
dégradation de la matière organique
(cinétique de dégradation très lente pour les faibles températures)
On estime, dans le cas d'un lagunage anaérobie, qu'il faut un temps de séjour
3 à 4 fois plus important en hiver qu'en été pour avoir des performances
épuratoires uniformes
On utilise, pour la prédiction des performances d'une lagune anaérobie, des
modèles empiriques dont le modèle ci-après : S 1
= n
n et kn sont des coefficients empiriques fonction S0 ⎛S⎞
des conditions climatiques, de la nature des k n ⎜⎜ ⎟⎟ τ + 1
effluents, …. ⎝ S0 ⎠
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Eaux Usées & Déchets Solides
Milieu récepteur
D. P. Maritime D. P. Hydraulique Collecteurs publics
Azote organique
30 mg/l 1 mg/l 1 mg/l
et ammoniacal
−
Nitrates NO 3 90 mg/l 50 mg/l 90 mg/l
−
Nitrites NO 2 5 mg/l 0.5 mg/l 10 mg/l
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Eaux Usées & Déchets Solides
Equivalent à
1 mg d’azote ammoniacal N-NH4+ 1.29 mg NH4+
1 mg d’azote nitreux N-NO2- 3.29 mg NO2-
1 mg d’azote nitrique N-NO3- 4.43 mg NO3-
Azote
Azote organique
ammoniacal NH4+
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Eaux Usées & Déchets Solides
L’azote organique dans une eau résiduaire urbaine (25 à 50% de NTK) se
répartit entre les fractions dissoutes, particulaire et ammonifiable, réfractaire.
Un ordre de grandeur des différentes fractions est donné ci-après :
Nitrification biologique
Mécanisme de la nitrification
La nitrification biologique de l’azote consiste en la transformation de l’azote
ammoniacal en azote nitrique par les bactéries autotrophes nitrifiantes en
présence d’oxygène dissous.
OH − + 32 O 2 + NH 4+ ⎯→ NO 2− + 2H 2 O + H +
⎯
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Eaux Usées & Déchets Solides
Ö nécessite théoriquement 4.2 kg d’O2 dont 80% sont inclus dans les
nitrates formés
Ö s’accompagne d’une diminution de l’alcalinité (compensable par 3.9 kg
de chaux vive CaO)
Ö produit 170 g de bactéries nitrifiantes (faible production de boues)
0.4
0.3
0.2 O2 = 3 mg/l O2 = 2 mg/l
0
0 10 20 30 40 50 60
Concentration en NH4+ (mg/l)
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Eaux Usées & Déchets Solides
µn = µn
T 20°
θ ( T − 20)
Coefficient correctif
θ = 1.06
Taux de croissance Taux de croissance à
à la température T la température de 20°C
Vitesse de nitrification
La vitesse de nitrification peut être exprimée en fonction de la charge en
substrat et de la température avec :
Vnit = A θ ( T − 20) C V
T N
35 T = 10°C
Vnit (mg N/ l / h)
30 T = 20°C
25 T = 30°C
20
15
10
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160
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Eaux Usées & Déchets Solides
Inhibition
La biomasse nitratante est inhibée par de fortes concentrations en azote
ammoniacal.
De telles concentrations sont rarement observées dans le cas des eaux usées
urbaines sauf en cas de choc de charges dus à un incident sur le réseau ou
une variation importante de la population raccordée (saisonnièrement).
Dénitrification biologique
La réaction de biodégradation de substances organiques par des bactéries
hétérotrophes en absence d ’oxygène dissous mais en présence de nitrate
(Anoxie) est dite de dénitrification.
Elle conduit à la transformation des nitrates en azote moléculaire selon la
réaction de principe :
−
Mat.Org. + Bactéries ⎯NO
⎯
3
⎯→ Nouvelles Bactéries + H 2 O + CO 2 + N 2
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Eaux Usées & Déchets Solides
Conditions de la dénitrification
Concentration en oxygène
La concentration en oxygène dissous doit`être nulle pour que les bactéries
adoptent une voie métabolique plus complexe, plus lente et plus coûteuse en
énergie que celle qui utilise l’oxygène dissous.
Charge
La dénitrification est d’autant plus rapide que la quantité de carbone
disponible est importante.
Une charge importante (en terme de DCO ou DBO5) favorise la dénitrification.
Au contraire, la nitrification ne peut être effectuée que lorsque la la charge
organique est suffisamment faible.
La nitrification et la dénitrification étant effectuées le plus souvent au sein de
la même culture bactérienne, il faut donc mettre en œuvre un dispositif qui
favorise la nitrification (Faible charge, conditions aérobies) et la dénitrification
(forte charge, conditions d’anoxies)
Température
La température influe peu sur la vitesse de dénitrification lorsqu’elle varie
progressivement (acclimatation des bactéries) et lorsque le carbone organique
rapidement assimilable est peu abondant.
Par contre, une augmentation brutale de la température active de manière
nette la dénitrification. (L’exposition au soleil du voile de boues dans un
clarificateur peut entraîner la remontée des boues par les bulles d’azote
résultant de la dénitrification)
Vdénit = B θ ( T − 20 ) C V
T
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Eaux Usées & Déchets Solides
12 T = 10°C
T = 20°C
10
Vdénit (mg N/l/h)
T = 30°C
8
6
4
2
0
0 200 400 600 800 1000
CV (g N/m3/j)
Eau à traiter
Eau épurée
Recyclage de boues
Boues en excès
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Eaux Usées & Déchets Solides
Capacité d’oxygénation
Le système d’aération doit avoir un apport d’oxygène suffisant pour couvrir
les besoins :
• d’oxydation de la matière organique :
0.6 à 0.7 kg d’O2 / kg de DBO5 éliminée
• de stabilisation de la boue (respiration endogène) :
0.07 à 0.1 kg d’O2 / kg MVS dans le bassin/j
• de nitrification de l’azote :
4.2 kg d’O2 / kg Nnitrifié
D’autre part la dénitrification libère une quantité d’oxygène dont on peut tenir
compte dans le bilan global d’oxygène :
2.85 kg d’O2 / kg d’azote nitrique dénitrifié
Cette quantité est déduite des besoins en O2
La capacité du système d’aération est déterminée en prenant en
considération la durée effective de son fonctionnement (en moyenne 14 h par
jour):
Demande journalière en O 2
Capacité horaire =
14
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Eaux Usées & Déchets Solides
Automatisation de l’aération
La gestion des cycles : aérobie - anoxie peut être automatisée par
l’asservissement de l’aération au moyen de capteurs et d’un automate
programmable.
Automate
Capteurs • Seuils de consigne
Aérateur
• Sonde à oxygène Marche - arret -
• Temporisation
• Electrode de platine modulation
Redox : un ensemble formé par deux ions contenant un même atome dont
l’un est oxydant et l’autre est réducteur
NO3- Oxydant
NH4+ Réducteur
Milieu riche en NH4+ Milieu réducteur Potentiel Redox - décroit
Milieu riche en NO3- Milieu oxydant Potentiel Redox - croit
Aérateurs en marche
Nitrification Teneur en NO3- augmente
Agitateurs à l ’arrêt
Modulation de l’aération
asservie à la mesure de la
concentration en O2 dissous
(sonde à oxygène)
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Eaux Usées & Déchets Solides
Bassin de
dénitrification Agitateur Aération intermittente
O2 = 0
Eau à traiter
Eau épurée
Recyclage de la liqueur mixte
Recyclage de boues
Boues en excès
Critères de dimensionnement
Volume du bassin de dénitrification
On cherche à maintenir un temps de séjour compris entre 1 et 2 heures selon
le débit (Qm, Qp).
Un temps de séjour supérieur en anoxie peut provoquer des perturbations
pour la culture biologique.
Le volume de ce bassin doit aussi tenir compte d ’un recyclage atteignant
100% du débit entrant.
VBdénit = 2 Qph
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Eaux Usées & Déchets Solides
Introduction
milieu naturel
Mobilisation Usage I
Rejet Réutilisation
Mobilisation Usage II
involontaire – I –
Rejet
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Eaux Usées & Déchets Solides
milieu naturel
Mobilisation Usage I Traitement
Rejet Réutilisation
Mobilisation Usage II Traitement involontaire – II –
Rejet
milieu naturel
Mobilisation Usage I Traitement
Usage II
Rejet
Réutilisation externe
Traitement
volontaire
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Eaux Usées & Déchets Solides
Avantages de la réutilisation :
• Disposer de ressources additionnelles en eau (pour des usages ne nécessitant pas
une eau de bonne qualité)
• Diminuer les rejets d’eaux usées, qui représentent une charge pour les
milieux récepteurs, même lorsqu’elles sont épurées (dégradation de la qualité des
ressources par la pollution résiduelle dans les eaux épurées)
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Eaux Usées & Déchets Solides
Traitements
Opportunité Contraintes Risques sanitaires
complémentaires
• Disposer d'un débit d'eau Risques minimes
constant et suffisant. puisque la probabilité
• Contrôle stricte de la qualité de contact des eaux de Variables selon la qualité de
des eaux à cause de la refroidissement avec l'eau.
Constitue une ressource variabilité de la qualité des les circuits de Les traitements les plus
d'appoint dans les zones effluents et du rendement production est faible courants sont :
de forte concentration des installations d'épuration. sauf en cas de • Coagulation floculation
urbaine et industrielle ou • Risque élevé d'entartrage et mauvaise étanchéité • Filtration
en cas de pénurie d’eau de développements des réseaux.
(zones arides) • Acidification
biologiques dans les circuits Risques possibles :
à cause de la teneur • Conditionnement anti-tartre
• Dégagement de gaz
importante des eaux en
azote ammoniacal et en • Contamination du
phosphates personnel d'entretien
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Eaux Usées & Déchets Solides
Recharge de nappes
Traitement
Opportunité Contraintes Risques sanitaires
complémentaire
La recharge des nappes • Existence de conditions
permet : géologiques et
• Une gestion plus hydrogéologiques
Dépend de la qualité de
souple des eaux favorables :
l'eau usée utilisée, des
épurées en jouant le • Sol assez perméable et conditions de la recharge,
rôle de capacité de de texture pas trop de la nature des usages et
stockage intermédiaire grossière (pour favoriser des conditions
permettant les réactions chimiques et d'exploitation de la nappe.
l'adaptation de l'offre à biochimiques)
la demande (transfert • La couche non saturée
inter-saisonnier). La surveillance de la Naturel (Traitement par le
traversées pour atteindre sol)
qualité de l'eau est
• L'affinage de la qualité la nappe doit être
nécessaire pour détecter
de l'eau en mettant à suffisamment épaisse
notamment la présence
contribution le pouvoir (laisser le temps aux
d'éléments toxiques à effet
autoépurateur du sol processus biochimiques
cumulatif.
(zone non saturée) pour jouer leur rôle)
• La diminution des • Le temps de rétention
risques d'intrusions dans la nappe doit être La contamination micro-
salines dans les important et le parcours biologique est aussi à
nappes côtières souterrain suffisamment craindre dans certains cas.
surexploitées long.
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Eaux Usées & Déchets Solides
Traitement
Opportunité Contraintes Risques sanitaires
complémentaire
Risques liés aux éléments
chimiques toxiques :
Contraintes • Pour le sol (accumulation
psychologiques liées d'éléments toxiques à plus ou
• Economie d'eau de à la manipulation
première main moins long terme selon la Prévoir les traitements
d'une eau usées. composition de l'eau usée). complémentaires
• Création de • Pour le consommateur (risque nécessaires pour atteindre
Contraintes techniques faible : le seuil de phytotoxicité la qualité minimale requise
nouveaux périmètres d'adduction et de
irrigués est atteint avant celui de toxicité par les normes de
distribution. pour le consommateur du produit) réutilisation dans
Risques micro-biologiques : l'irrigation.
• Economie d'engrais Réglementation
(azote, phosphore, • Pour le consommateur :
restrictive : réglementation du type de Selon la qualité de l'eau on
potassium)
• Limitation des types cultures pratiquées et qualité peut prévoir :
de cultures minimale de l'eau utilisée. • Le lagunage de maturation
• Préservation des • Qualité minimale • Pour le personnel d'exploitation :
milieux naturels • La désinfection
requise pour information du personnel des
(diminution des l'irrigation risques encourus et des • La filtration rapide sur
rejets) précautions à prendre. Contrôle sable + Désinfection
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Eaux Usées & Déchets Solides
La réutilisation des eaux usées traitées à des fins agricoles est réglementée
par le décret n° 89-1047 de 1989. Ce décret fixe les modalités et les
conditions de l’utilisation des eaux usées en agriculture.
Selon ce décret, les eaux usées ne peuvent être utilisées en agriculture que si
elles répondent aux critères de qualité fixés par la norme NT 106.03 de 1989
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Eaux Usées & Déchets Solides
Qualité
Qualité physico-
physico-chimique et biologique des eaux usé
usées destiné
destinées à la ré
réutilisation
(Norme NT 106.03 de 1989)
Paramètre Symbole Unité Teneur Max Admissible
pH - - 6.5 ÷ 8.5
Demande biochimique en oxygène DBO5 mg/l 30
Demande chimique en oxygène DCO mg/l 90
Matières en suspension MES mg/l 30
Chlorures Cl mg/l 2000
Conductivité électrique CE µmho/cm 7000
Fluorures F mg/l 3
Organochlorés mg/l 0.001
Arsenic As mg/l 0.1
Cadmium Cd mg/l 0.01
Cuivre Cu mg/l 0.5
Chrome Cr mg/l 0.1
Fer Fe mg/l 5
Mercure Hg mg/l 0.001
Manganèse Mn mg/l 0.5
Nickel Ni mg/l 0.2
Plomb Pb mg/l 1
Zinc Zn mg/l 5
Bore B mg/l 3
Cobalt Co mg/l 0.1
Sélénium Se mg/l 0.05
Moyenne arithmétique des œufs de
- Unité/l 1
nématodes intestinaux
Î Œufs d’Helminthes
ordre
Î Kystes protozoaires et Spores décroissant
Î Virus entériques de survie
Î Bactéries végétatives
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Eaux Usées & Déchets Solides
Charge par litre d’eau usée 105 à 106 5 103 à 8 104 105 9 103 à 2 105
Traitement primaire
% d’élimination 50 ÷ 98.3 95.5 ÷ 99.8 30 27 ÷ 64
Nombre résiduel par litre 1.7 102 ÷ 5 105 1.6 102 ÷ 3.36 103 7 104 7.2 104 ÷ 1.46 105
Traitement secondaire
% d’élimination 53 ÷ 99.92 98.65 ÷ 99.996 98
Nombre résiduel par litre 8 101 ÷ 4.7 104 3 ÷ 1.075 103 2 103
Traitement tertiaire
% d’élimination 99.983 ÷ 99.9999998 99.99 ÷ 99.9999995 99.9 98.5 ÷ 99.99995
Nombre résiduel par litre 7 10-3 ÷ 1.7 102 4 10-6 ÷ 7 102 9.9 10-2 ÷ 2.95 103
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Eaux Usées & Déchets Solides
Entérovirus Tomates 18
22 ÷ 25 °C culture en serre 12
Poliovirus Tomates
37 °C culture en serre 5
Poliovirus Persil 15 ÷ 31 °C 2
La valorisation des eaux usées selon les critères californiens permet de lever
les restrictions quant aux usages de ce type d'eau. Il devient ainsi possible
d'utiliser ces eaux pour irriguer des cultures maraîchères dont le produit est
consommé cru
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Eaux Usées & Déchets Solides
Extrait du Titre-
Titre-22 du code administratif de l’état de Californie (1978)
Coliformes Traitement requis pour
Technique
Catégorie de réutilisation fécaux ou atteindre les objectifs de
d’irrigation
autre qualité
Trait. Secondaire + Coagulation +
Cultures de produits comestibles Par aspersion < 2.2 /100 ml
Clarification + Filtration + Désinfection
Cultures de produits comestibles De surface < 2.2 /100 ml Traitement secondaire + Désinfection
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Eaux Usées & Déchets Solides
Traitements complémentaires
Le traitement complémentaire des eaux secondaires est défini en fonction de
la qualité des eaux secondaires et des exigences de qualité pour un usage
déterminé
Le traitement complémentaire n’a pas pour objectif de pallier les insuffisances
aléatoires, conjoncturelles ou permanente du traitement secondaire.
Un effort doit être consenti pour une meilleure maîtrise de l’étape secondaire
par l’introduction de moyens de gestion plus évolués et l’optimisation de
l’exploitation de l’infrastructure de traitement
L’objectif principal du traitement complémentaire est la réduction du risque de
contamination d’ordre chimique ou micro-biologique
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ENIT LABORATOIRE D'HYDRAULIQUE
6............................................................................................................................................................................... 1
6.1 INTRODUCTION
Le développement de l’urbanisation et l’amélioration du niveau de vie a créé de grandes
concentrations humaines dont les besoins ne cessent d’augmenter et de se diversifier.
Etant donné la nature des activités spécifiques des établissements à caractère artisanal ou
industriel, ceux ci sont la source de nombreuses nuisances pour leur voisinage et peuvent
constituer une lourde charge pour leur environnement par des émissions polluantes de
différentes natures.
Pour garantir un fonctionnement normal et éviter les problèmes de gestion des réseaux
d'assainissement urbains et des équipements de traitement des eaux, il est nécessaire de
procéder au prétraitement des effluents industriels avant leur raccordement. Le prétraitement à
pour objet l'amélioration de la qualité des effluents industriels de façon que leur mélange avec
les effluents urbains ne modifie pas sensiblement la qualité de ces derniers.
Les industries rejetant leurs effluents directement dans le milieu naturel doivent mettre en place
des systèmes de traitement permettant d’atteindre une qualité conformes aux exigences fixées
par les normes de rejets en vigueur. Ces normes doivent garantir la sauvegarde de ces milieux
en exigeant une qualité du rejet ne pouvant entraîner aucunement la dégradation de la qualité
du milieu récepteur.
Etant donné la grande diversité des effluents industriels et la nature des polluants qu'ils
véhiculent, la mise au point, pour un type d'industrie, d'une méthode de prétraitement ou de
traitement efficace et économique, nécessite une étude spécifique pour la caractérisation des
effluents et la détermination des méthodes de traitement envisageables. Une étude
expérimentale pour l'optimisation des paramètres de fonctionnement et d'exploitation des
équipements de traitement peut s'avérer nécessaire.
La pollution industrielle a ainsi atteint des proportions alarmantes dans certaines régions. Ses
effets sont devenu sensibles et même catastrophiques sur certains milieux naturels. Elle conti-
nue de présenter une menace pour la santé humaine et dégrade sérieusement la qualité de la vie.
Le financement des installations est l’un des problèmes qui peuvent faire obstacle à la mise en
oeuvre de moyens efficaces de lutte contre la pollution industrielle.
Le schéma d'utilisation de l'eau est généralement propre à chaque industrie et même à chaque
unité. On peut cependant classer les différents usages de l'eau en catégories caractérisées par
des éléments qualitatifs communs.
Les eaux de refroidissement, généralement abondantes, sont généralement peu polluées mais
elles sont souvent rejetées chaudes (30 à 50°C). Si leur température n'est pas incompatible avec
les traitements ultérieurs (courants de convection dans le décanteur ou taux de viabilité des
cultures biologiques par exemple) on peut les utiliser pour diluer d'autres effluents concentrés
avant leur traitement ou leur rejet. Si ce mélange n'est pas utile, il est conseillé de les séparer du
reste des effluents pour ne pas surcharger hydrauliquement les ouvrages de prétraitement.
L’eau de refroidissement n’entre pas en contact avec le produit fabriqué et les circuits de
fabrication. Les exigences sur sa qualité, à part ce qui concerne les risques de corrosion et
d’entartrage des circuits de refroidissement, ne sont donc pas strictes. On peut facilement
envisager son recyclage. L'appoint peut dans ce cas être fourni par des eaux usées traitées.
Parfois, comme c’est souvent le cas dans l’industrie alimentaire, les lavages sont faits avec des
solutions très acides ou très alcalines. De fortes variations du pH dans les rejets sont à craindre.
L’importance des rejets d’eaux de lavage est variables au cours de la journée, avec un
accroissement considérable en volume à la fin de chaque période de travail ou à la fin de
chaque poste dans le cas du fonctionnement continu de l’usine. Ces rejets sont généralement
très abondants en fin de semaine et alors très chargées.
Dans l'industrie de transformation des produits agricoles, l'eau est utilisée pour le lavage et le
transport des produits (pomme de terre, betterave …). L’eau résiduaire produite dans ce cas est
très chargée en matières en suspension provenant de la terre collée aux produits agricoles et
dont l’importance est variable avec les conditions météorologiques.
On peut rencontrer dans ces eaux les eaux de cuisson dont la pollution peut dépasser les 10
gDBO5/l. On peut également rencontrer de véritables liqueurs résiduelles avec des résidus secs
de plusieurs grammes, voire de plusieurs dizaines de grammes par litre.
Dans la catégorie des eaux de fabrication, on peut classer les bains usées, très concentrés en
ions métalliques, en toxiques ou en colorants. Ces bains sont rejetés périodiquement et peuvent
entraîner des à-coups très violents de pollution.
Les effluents industriels se caractérisent par la grande diversité des polluants qu'ils renferment
par type d'industrie, par les fluctuations importantes des débits et des charges et par le caractère
saisonnier de certaines industries.
On peut classer les rejets hydriques industriels en trois catégories selon la nature de la pollution
qu’ils transportent:
1. Les effluents contenant principalement des polluants inorganiques (industries
minières, industries chimiques …).
Une classification des rejets industriels selon le critère de la nature de la pollution, effectué par
MEINCK & COL., est présentée dans le tableau 6-1.
On peut également, BOEGLIN, classer ces effluents suivant leurs aptitudes à être traités par
une méthode chimique, physico-chimique ou biologique. En effet on peut constater que la pol-
Matières colloïdales.
Un essai de classification des effluents industriels selon leurs aptitudes à être épurés par voie
chimique ou biologique est présenté dans le tableau 6-2.
Tableau 6-1 Classification des eaux résiduaires industrielles (D’après MEINCK F. & Col.)
INDUSTRIES
PHOTOGRAPHIQUES
Tableau 6-2 Essai de classification de divers types d'eaux résiduaires industrielles suivant leur
aptitude à être épuré par voie chimique ou biologique (d’après BOEGLIN J. C.)
Sucreries - Distilleries
Féculeries
Eaux résiduaires renfermant uniquement Malteries
des matières organiques biodégradables Conserveries
Voie biologique Abattoirs
Elevage intensif
Laiteries - fromageries
Industrie pharmaceutique (antibiotique)
Tanneries
Possibilité d'utiliser
indifféremment la voie Les toxiques considérés comportant Blanchisseries
chimique ou la voie principalement des substances Féculeries
réductrices ou oxydantes
biochimique
Les stations d’épuration urbaines reçoivent une contribution en eau usée d’origine industrielle,
commerciale et domestique qui contribue à une grande variété de métaux lourds, composés
organiques volatils et d’autres contaminants qui dégradent la qualité de l’environnement et
affectent la santé et la sécurité des opérateurs de stations d’épuration municipales. La
priorisation des activités de réduction de la pollution industrielle est illustrée à la figure
suivante.
Figure 6.-2-1 Priorisation des activités de réduction de la pollution industrielle à une station
d’épuration municipale
Identifier les polluants Identifier les sources Prioriser les usagers qui
préoccupants industrielles, devront réduire leur
commerciales et charge polluante
- qualité de l’effluent
domestiques
- Considération 1re:
- qualité des boues
- enquêtes auprès des importance de la
- qualité de l’air usagers contamination
- santé et sécurité au - enquêtes selon d’autres - Considération 2re:
travail des opérateurs bases de données
- volonté de
collaboration
- facilité d’implantation
dre est donc variable, avec des exigences plus strictes lorsque les effluents traitées sont rejetés
dans un milieu naturel. Par contre, les normes de raccordement au réseau d’assainissement sont
moins strictes sachant que les effluents prétraités seront mélangés avec les effluents urbains et
subiront un traitement final dans la station d’épuration urbaine. La seule contrainte dans ce cas
est que le mélange n’entraîne pas une modification importante de la qualité des effluents ur-
bains rendant la gestion du système d’assainissement et de la station d’épuration difficile.
Dans le cas de petites agglomérations côtoyant une industrie assez importante on peut
envisager le traitement combiné des effluents urbains et industriels par la construction d’une
station d’épuration commune. La conception et l’exploitation de cette station sont définis en
tenant compte des caractéristiques spécifiques des effluents industriels qui y sont admis.
Les mesures pourront être appliquées progressivement selon la nature des problèmes identifiés
et la complexité des interventions requises.
La solution proposée doit découler d’une étude approfondie du procédé industriel et des condi-
tions d’exploitation et d’organisation de l’usine. Une connaissance suffisante des sources
d’eaux usées et de la qualité de chaque rejet est aussi nécessaire.
On peut adopter une démarche en quatre étapes principales: enquête approfondie, caractérisa-
tion des effluents, définition de la solution et évaluation économique de la solution.
Des études expérimentales en laboratoire ou sur pilote peuvent s’avérer nécessaires pour la
résolution d’un problème particulier ou pour éprouver l’efficacité et la fiabilité de l’un des pro-
cédés de traitement envisagés ou de l’ensemble de la chaîne de traitement proposée.
On doit considérer, dès le départ, que résoudre le problème des effluents ne peut se résumer en
la définition, aussi précise soit elle, d’un système de traitement permettant de conformer le rejet
final aux normes. On doit au contraire être capable, à la fin de l’étude, de présenter un train de
mesures à prendre afin de rationaliser la gestion de l’eau dans l’usine. Toutes les possibilités de
réduction de la pollution des rejets, d’économie d’eau, d’amélioration des conditions sanitaires
et environnementales doivent être explorés. Pour disposer des données nécessaires à une telle
réflexion, l’enquête doit permettre:
d’établir un schéma général du process avec les divers ateliers, la nature et le rythme
de fonctionnement de chaque poste,
de faire le bilan des flux matières avec le tonnage des produits fabriqués et des ma-
tières premières entrant dans la production ainsi que les différentes utilisations de
l’eau: lavage, refroidissement, process…
tic: état des voies d’évacuation, rejets actuels, existence et état des équipements de
traitement disponibles ainsi que leurs conditions d’exploitation.
Chaque source d’eau usée dans l’usine constitue un point d’étude pour lequel on doit identifier
les différentes productions y contribuant et leur succession dans le temps.
Selon le type d’activité, relatif à chaque point d’étude, on peut faire une première évaluation
qualitative des rejets et proposer le programme spécifique d’analyses fixant les paramètres à
mesurer.
Les mesures de qualité sont faites sur des échantillons représentatifs. Elles portent sur des
échantillons ponctuels et moyens.
Echantillons ponctuels:
pendant les périodes critiques: pointes de pollution, rejets brutaux de bacs ou de pro-
duits concentrés…..
Echantillons moyens:
La qualité moyenne des rejets est mesurée sur des échantillons moyennées sur une
journée ou un poste de travail. L'utilisation d'échantillonneurs automatiques est ici
fortement conseillée.
Une estimation précise, ou mieux la mesure, des débits correspondants à chaque point de rejet
est nécessaire afin de pouvoir déterminer les flux de matières polluantes.
b) séparer les eaux polluées (eaux de pluie, réemployer les eaux de refroidissement ou les
condensats)
d) réemployer l’eau (laver à contre-courant, favoriser les circuits fermés, utiliser l’eau
contaminée pour des tâches moins nobles)
e) optimiser l’utilisation des matières premières et des produits (contrôler les déverse-
ments par des alarmes de niveau ou par un système d’arrêt des pompes, vidanger com-
plètement les réservoirs ou appareils avant de les laver).
- récupérer les premiers rinçages de certains appareils et les réintroduire dans le procédé,
- conserver un produit semi transformé à la fin d’un cycle et l’utiliser au cycle suivant,
- favoriser les procédés secs (transport par convoyeur plutôt que par eau)
pour réemploi ultérieur, utiliser le nettoyage en place pour réduire la quantité des
solutions de lavage dans l’industrie laitière, utiliser des résines échangeuses
d’ions pour récupérer les métaux des solutions de placage)
- utiliser des produits moins polluants (savon sans phosphate, bain de traitement de
métal sans cyanure)
Les coûts à considérer sont les coûts directs (capitalisation - bâtiments, équipements, ingénie-
rie; opération et entretien; revenus par les matériaux récupérés), les coûts indirects (suivis et
rapports; assurance; gestion et opération), les coûts légaux (pénalités, amendes, dommages à la
propriété), de même que les bénéfices moins tangibles. Ces bénéfices moins tangibles incluent
des revenus accrus grâce à un produit de qualité améliorée, des revenus accrus grâce à une
image corporative améliorée de la compagnie ou de ses produits, une réduction des coûts asso-
ciés au maintien de la santé et de la sécurité des employés, et une productivité accrue grâce à de
meilleures relations entre les employés.