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Thème:
2018
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SOMMAIRE
Bibliographie
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SYSTEME DE MANAGEMENT INTEGRE
ISO 9001/2015 ; ISO 14001/2015 ; ISO 45001/2018
Aujourd’hui, dans un contexte de mondialisation des marchés, et face à une technologie qui permet un
accès immédiat des informations aux médias, les entreprises performantes ont choisi : elles veulent à la
fois obtenir la préférence de leurs clients (en leur assurant la conformité de leurs produits et une
qualité de service attractive) mais aussi leur garantir une éthique environnementale et sociale.
Prendre des risques oui ! Sûrement, mais pas en matière d’environnement et de santé du personnel. Le
prix à payer serait trop fort. L’image de l’entreprise est trop fragile…
Un système de management qualité vise la satisfaction des clients de l’entreprise (ceux qui achètent
et/ou qui utilisent les produits) grâce à la conformité des produits et à la maîtrise de ses processus.
Engagées dans une logique de progrès continu, les sociétés qui ont mis en œuvre une démarche qualité
améliorent en permanence leurs produits, services et activités.
Un système intégré va, au-delà de la fidélisation des clients, rechercher aussi la protection de
l’environnement et la sécurité des personnes aux postes de travail.
Si donc un système de management qualité est un système de management qui, au sein d’une
entreprise va déterminer et déployer une politique d’amélioration de la satisfaction de ses clients, un
système intégré va formuler et mettre en œuvre une politique QSE, orienter l’entreprise dans une
logique de maîtrise des risques d’amélioration de ses performances en matière d’environnement, de
santé et de sécurité de son personnel.
Dans le cadre d’une démarche qualité, le client est celui qui achète et/ou qui utilise le produit délivré
par l’entreprise, dans le contexte d’un système de management intégré (que nous allons appeler « SMI
»), la notion de client, de partie intéressée (groupe de personnes ayant un intérêt dans le
fonctionnement ou le succès du SMI) va s’élargir pour englober l’environnement, le personnel au poste
de travail, toute personne présente dans l’entreprise…
Un Système QSE estun système permettant d’établir et de déployer des objectifs en matière de
qualité, d’environnement et de santé/sécurité au travail.
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La mise en œuvre d’un système QSE garantit la prise en compte de la dimension environnementale et
sociale dans la recherche de la satisfaction client : il faut satisfaire le client mais pas à n’importe quel
prix!Il faut satisfaire le client, mais en répondant aux exigences de la réglementation, en respectant
l’environnement et dans un souci permanent de santé et sécurité des personnes au travail.
Du QSE au système intégré Ces trois objectifs QSE pourraient être déclinés indépendamment dans
l’entreprise, avec 3 responsables travaillant chacun de leur côté :
Un responsable qualité,
Un responsable santé – sécurité et,
Un responsable environnement.
L’intégration va consister à rassembler les trois organisations Q + S + E en une seule QSE. Un système de
management intégré va assembler 3 systèmes totalement compatibles pour un fonctionnement plus
efficace.
Ce concept est une réponse naturelle aux besoins des entreprises qui ressentent la nécessité de
prendre en compte dans leur mode de management la triple dimension qualité – sécurité –
environnement et recherchent une approche globale et cohérente.
Le système de management de la qualité a été souvent le premier à être formalisé dans les entreprises,
dès les années 1990, à partir du modèle de la norme ISO 9001. Cette mise en œuvre correspond à une
volonté de la direction d’assurer la satisfaction des clients à tous les coups, au choix de ne plus subir la
qualité mais de la construire à chaque étape de vie du produit (conception-production-livraison) et au
sein de chaque processus clé de l’entreprise.
Depuis 10 ans, des événements médiatisés, une réglementation de plus en plus rigoureuse amène les
entreprises à prendre en compte de manière formelle la sécurité des personnes et le respect de
l’environnement.
Ces dimensions sont désormais prises en compte par les directions sous l’impulsion (ou non) de leurs
donneurs d’ordre (les aspects Sécurité et Environnement sont de plus en plus fréquents dans les cahiers
des charges et les audits d’évaluations clients).
Les entreprises qui ont mis en place des systèmes qualité, sécurité, environnement de manière
indépendante ressentent le besoin de fusionner ces trois systèmes, très proches dans leurs
principes (logique du PDCA : Plan-do-check-act), formalisation et structure.
Les entreprises qui ont déjà en place un système de management qualité et décident d’élargir
ce concept à l’environnement et à la sécurité. En tout cas quel que soit le point de départ, les
entreprises dynamiques revendiquent haut et fort leur engagement QSE, leur responsabilité
sociale et sociétale.
Les avantages de l’intégration sont multiples : un système intégré va garantir la prise en compte des
aspects qualité-sécurité-environnement dans un souci de rentabilité et de cohérence. Il s’agit.
D’optimiser les ressources : une seule équipe d’auditeurs, par exemple, pour auditer en une
seule fois le système intégré plutôt qu’au travers de 3 audits séparés ;
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Clients satisfaits
Un système intégré QSE, c’estun seul système cohérent qui permet d’établir et de déployer des objectifs
en matière de qualité, d’environnement et de santé/sécurité au travail de manière coordonnée.
Au final, une entreprise qui a déployé un système QSE dispose d’un véritable système de gestion des
risques, d’un outil de pilotage cohérent qui renforce sa position sur un marché très concurrentiel en lui
permettant de développer une image d’entreprise responsable qui connaît les risques liés à son métier
et a choisi de les réduire à un niveau raisonnable. Elle limite les dangers de contradictions
possiblesentre les trois systèmes et affirme son engagement en jouant la transparence.
Un système QSE est un premier pas vers le développement durable, dont le concept associe bien trois
objectifs :
- Efficacité économique
- Equité sociale
- Préservation de l’environnement
QUALITE
QSE
Système de
SANTE, SECURITE Personnel protégé
Management
Intégré : SMI
ENVIRONNEMENT Environnement
respecté
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Un système intégré donne confiance aux parties intéressées et prouve l’engagement de tous les
membres du comité de direction dans une démarche de progrès et de remise en cause.
Un système QSE doit donc satisfaire trois grandes catégories de parties intéressées :
Le client : il peut s’agir d’un client qui achète le produit, celui qui paye et/ou celui qui utilise le
produit. Chacun de ces clients a des attentes exprimés et implicites qu’il est nécessaire de
formaliser pour pouvoir y répondre.
L’environnement : ce terme mérite quelques précisions. La norme ISO 14001 qualité
d’environnement le milieu dans lequel un organisme fonctionne, incluant l’air, la terre, l’eau,
les ressources naturelles, la flore, la faune, les êtres humains et leurs interrelations. Cette
dimension « écologique » peut être complétée de façon plus concrète par la collectivité, le
voisinage qui peut être dérangé par les nuisances d’une entreprise, la société civile
(associations, etc.)
Le personnel au travail : les salariés permanents de l’entreprise mais aussi les salariés
temporaires et même les visiteurs (fournisseurs, clients) et les entreprises travaillant au sein de
l’organisme (sociétés prestataires).
Mais on ne peut parler de parties intéressées sans prendre en compte d’autres acteurs majeurs des
systèmes QSE.
Les actionnaires : tout système de management doit être efficace mais aussi efficient. Que ce
soit pour la qualité, la sécurité et l’environnement la recherche de rentabilité doit être
constante. Faire la chasse aux gaspillages (électricité, papiers), réduire le coût des amendes, des
accidents (sécurité/environnement) font partie des motivations des directions à engager une
telle démarche.
L’État : garant, par l’intermédiaire d’autres instances, du respect de la réglementation.
Les assureurs : qui recherchent à avoir confiance dans la capacité de l’entreprise à gérer ses
risques.
La direction : qui veut être rassurée et afficher des performances QSE de son entreprise en
amélioration permanente.
Le client veut un produit conforme à ses attentes, être informé des risques liés à l’utilisation de
son produit ;
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Le personnel attend que son employeur lui garantisse son emploi et toute sécurité à son poste
de travail ; il désire aussi que ses suggestions soient prises en compte et que sa contribution aux
performances QSE soit reconnue ;
La société civile, l’environnement recherchent la sécurité des installations, la diminution voire la
suppression des nuisances, des impacts environnementaux positifs ; ils veulent la transparence
et la confiance ;
L’administration vérifie le respect de la réglementation et la prise en compte du principe de
précaution ;
Les actionnaires aspirent à la pérennité et la rentabilité des activités.
Le système QSE doit être le garant de la prise en compte équilibrée de toutes ces exigences :
Les finalités du système QSE est ainsi d’assurer que chacune des parties intéressées sera satisfaite, que
tout est mis en œuvre pour respecter la réglementation en vigueur, donner confiance, et améliorer les
performances de l’entreprise sur les aspects QSE et économiques. Plus précisément au travers de ses
trois dimensions QSE, le système va répondre à des besoins multiples.
Les objectifs, quand on intègre les trois systèmes de management, sont de piloter un seul système qui
va assurer que chaque intérêt, Q, S, E sera préservé en assurant une synergie entre chaque élément du
nouveau système.
Le QSE est une vue moderne du management de l’entreprise : une façon forte et formelle de placer le
client, le personnel et l’environnement au cœur des préoccupations quotidiennes des managers. C’est
aussi et surtout une manière structurée de manager des risques et de s’engager de manière irréversible
dans une logique d’amélioration continue. Les directions prévoyantes et exigeantes l’ont compris. Ils en
attendent résolument des avantages financièrs et non financiers mais tout aussi stratégique.
QUALITE
Conserver ses clients ;
Créer des avantages concurrentiels ;
Être plus compétitif ;
Faire des économies.
ENVIRONNEMENT
Rassurer ;
Un engagement « citoyen » ;
Éviter les sanctions pénales et administratives ;
Prévenir les risques de pertes liées aux accidents ;
Faire des économies, économiser des ressources.
SANTE/SECURITE :
Éviter les sanctions pénales et administratives ;
Rassurer ;
Prévenir les conséquences liées aux accidents (image, financiers) ;
Fidéliser son personnel.
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Intérêt stratégique d’un système intégré QSE
NB : il y a lieu de savoir que les trois (03) normes qui seront présentées dans le présent document ont
des similitudes qui apparaitront à la fin, dans un tableau de correspondance.
Ce qui facilitera l’évolutiondes organismes vers un Système de Management Intégré : S.M.I.
Les sept PMQ sous-tendent ISO 9000,ISO 9001 et les normes ISO de management de la qualité
connexes
L’une des définitions du terme « principe » renvoie à la notion de règle, de théorie ou de conviction
fondamentale qui a une influence majeure sur la manière de réaliser quelque chose. Les « Principes de
management de la qualité » sont un ensemble de valeurs, de règles, de normes et de convictions
fondamentales, considérées comme justes et susceptibles de servir de base au management de la
qualité.
Les PMQ peuvent servir de base pour guider l’amélioration des performances d’un organisme. Ils ont
été élaborés et actualisés par lesexperts internationaux de l’ISO/TC 176, chargé de l’élaboration et de
la mise à jour des normes ISO relatives au management de la qualité.
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Ces principes ne sont pas présentés par ordre de priorité. L’importance relative de chaque principe est
susceptible de varier d’un organisme à l’autre et d’évoluer au fil du temps.
Les sept principes de management de la qualité sont :
PMQ 1 – Orientation client
PMQ 2 – Leadership
PMQ 3 – Implication du personnel
PMQ 4 – Approche processus
PMQ 5 – Amélioration
PMQ 6 – Prise de décision fondée sur des preuves
PMQ 7 – Management des relations avec les parties intéressées
2.1.Orientation client
Énoncé
Le principal objectif du management de la qualité est de satisfaire aux exigences des clients et de
s’efforcer d’aller au-delà de leurs attentes.
Fondement
Des performances durables sont obtenues lorsqu’un organisme obtient et conserve la confiance des
clients et des autres parties intéressées. Chaque aspect de l’interaction avec les clients offre une
opportunité de créer plus de valeur pour le client.
Comprendre les besoins présents et futurs des clients et des autres parties intéressées contribue aux
performances durables de l’organisme.
Bénéfices
• Augmentation de la valeur pour le client
• Augmentation de la satisfaction du client
• Amélioration de la fidélité du client
• Amélioration de l’activité commerciale récurrente
• Amélioration de l’image de l’organisme
• Élargissement du panel des clients
• Augmentation des ventes et des parts de marché
Actions possibles
• Identifier les clients directs et indirects pour lesquels l’organisme est créateur de valeur.
• Comprendre les besoins et attentes, présents et futurs, des clients.
• Lier les objectifs de l’organisme aux besoins et attentes des clients.
• Communiquer les besoins et attentes des clients à tous les niveaux de l’organisme.
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• Planifier, concevoir, développer, produire, fournir et supporter les produits et services de manière à
répondre aux besoins et attentes des clients.
• Mesurer et surveiller la satisfaction du client et prendre les mesures appropriées.
• Déterminer les besoins et attentes des parties intéressées susceptibles d’avoir une incidence sur la
satisfaction du client et prendre les mesures appropriées.
• Gérer activement les relations avec les clients afin d’obtenir des performances durables.
2.2.Leadership
Énoncé
À tous les niveaux, les dirigeants établissent la finalité et les orientations et créent des conditions dans
lesquelles le personnel est impliqué pour atteindre les objectives qualités de l’organisme.
Fondement
L’établissement de la finalité et des orientations et l’implication du personnel permettent à un
organisme d’aligner ses stratégies, politiques, processus et ressources afin d’atteindre ses objectifs.
Bénéfices
• Augmentation de l’efficacité et de l’efficience à atteindre les objectifs qualité de l’organisme
• Meilleure coordination des processus de l’organisme
• Amélioration de la communication entre les différents niveaux et fonctions de l’organisme
• Développement et amélioration de la capacité de l’organisme et de son personnel à fournir les
résultats escomptés
Actions possibles
• Communiquer la mission, la vision, la stratégie, les politiques et les processus de l’organisme au sein
de l’organisme et à tous les niveaux.
• Créer et soutenir des valeurs partagées, des modèles de comportement en termes d’équité et
d’éthique à tous les niveaux de l’organisme.
• Établir une culture de confiance et d’intégrité.
• Encourager l’engagement dans la qualité à tous les niveaux de l’organisme.
• S’assurer que les dirigeants, à tous les niveaux, sont des exemples positifs pour le personnel de
l’organisme.
• S’assurer que le personnel dispose des ressources, de la formation et de l’autorité nécessaires pour
agir de façon responsable.
• Motiver, encourager et reconnaître la contribution du personnel.
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2.3. Implication du personnel
Énoncé
Un personnel compétent, habilité et impliqué à tous les niveaux de l’organisme est essentiel pour
améliorer sa capacité à créer et fournir de la valeur.
Fondement
Pour gérer un organisme de façon efficace et efficiente, il est important de respecter et d’impliquer
l’ensemble du personnel à tous les niveaux et de respecter chaque personne individuellement. La
reconnaissance, l’habilitation et l’amélioration des compétences facilitent l’implication du personnel
dans l’atteinte des objectifs qualité de l’organisme.
Bénéfices
• Meilleure compréhension des objectifs qualité de l’organisme par le personnel de l’organisme et
amélioration de la motivation à les atteindre
• Plus forte implication du personnel dans les activités d’amélioration
• Amélioration du développement personnel, des initiatives et de la créativité.
• Amélioration de la satisfaction du personnel
• Amélioration de la confiance et de la collaboration à tous les niveaux de l’organisme
• Amélioration de l’intérêt porté aux valeurs partagées et à la culture à tous les niveaux de l’organisme
Actions possibles
• Communiquer avec le personnel pour faciliter la compréhension de l’importance de leur contribution
individuelle.
• Encourager la collaboration à tous les niveaux de l’organisme.
• Faciliter les discussions ouvertes et le partage des connaissances et de l’expérience.
• Permettre au personnel de déterminer les freins dans l’atteinte des performances et de prendre des
initiatives sans crainte.
• Identifier et reconnaître la contribution, l’apprentissage et l’amélioration du personnel.
• Permettre une auto-évaluation des performances par rapport à des objectifs personnels.
• Réaliser des enquêtes afin d’évaluer la satisfaction du personnel, communiquer les résultats et
prendre les décisions appropriées.
Bénéfices
• Plus grande aptitude à porter ses efforts sur les processus clés et opportunités d’amélioration
• Résultats cohérents et prévisibles au moyen d’un système de processus alignés avec les orientations
stratégiques
• Optimisation des performances par un management efficace des processus, une utilisation efficiente
des ressources et une réduction des obstacles inter fonctionnels
• Possibilité pour l’organisme d’assurer la confiance des parties intéressées en ce qui concerne sa
cohérence, son efficacité et son efficience
Actions possibles
• Définir les objectifs du système et les processus nécessaires pour les atteindre.
• Définir les autorités, les responsabilités et les obligations relatives au management des processus.
• Comprendre les capacités de l’organisme et déterminer les contraintes en matière de ressources
avant d’agir.
• Déterminer les interdépendances entre processus et analyser l’effet des modifications de processus
individuels sur l’ensemble du système.
• Gérer les processus et leurs interrelations comme un système pour
atteindre les objectifs qualité de l’organisme de manière efficace et efficiente.
• S’assurer de la disponibilité des informations nécessaires pour mettre en œuvre et améliorer les
processus et pour surveiller, analyser et évaluer les performances du système dans son ensemble.
• Gérer les risques susceptibles d’avoir une incidence sur les éléments de sortie des processus et les
résultats globaux du SMQ.
2.5. Amélioration
Énoncé
Le succès d’un organisme repose sur une volonté constante d’amélioration.
Fondement
L’amélioration est essentielle pour qu’un organisme conserve ses niveaux de performance actuels,
réagisse à toute variation du contexte interne et externe et crée de nouvelles opportunités.
Bénéfices
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• Amélioration de la performance des processus, de la capacité de l’organisme et de la satisfaction des
clients
• Amélioration de la recherche et de la détermination des causes profondes, suivies d’actions
préventives et correctives
• Plus grande aptitude à anticiper et réagir à des risques et à des opportunités internes et externes
• Meilleure prise en compte de l’amélioration aussi bien progressive que par rupture
• Meilleure utilisation de l’apprentissage à des fins d’amélioration
• Accroissement de l’effort d’innovation
Actions possibles
• Encourager la définition d’objectifs d’amélioration à tous les niveaux de l’organisme.
• Instruire et former le personnel à tous les niveaux sur la façon d’appliquer les outils et méthodes de
base pour atteindre les objectifs d’amélioration.
• S’assurer que le personnel est compétent pour promouvoir et réaliser avec succès les projets
d’amélioration.
• Développer et déployer des processus pour mettre en œuvre les projets d’amélioration à tous les
niveaux de l’organisme.
• Suivre, passer en revue et auditer la planification, la mise en œuvre, la réalisation et les résultats des
projets d’amélioration.
• Prendre en compte l’amélioration dans le développement de produits, de services et de processus,
nouveaux ou modifiés.
• Identifier et reconnaître l’amélioration.
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• Mettre en commun et partager les informations, l’expertise et les ressources avec les parties
intéressées pertinentes.
• Mesurer les performances et assurer, le cas échéant, un retour d’information sur les performances
aux parties intéressées afin d’accroître les initiatives en matière d’amélioration.
• Mettre en place une collaboration en matière d’activités de développement et d’amélioration avec les
prestataires, les partenaires et les autres parties intéressées.
• Encourager et reconnaître les améliorations et les résultats obtenus par les prestataires et les
partenaires.
Une utilisation réussie de ces sept principes de management par une entité procurera des avantages
pour lesparties intéressées, tels que :
Important : Il est offert une perspective générale des principes de management de la qualité sur
lesquels reposent les normes ISO relatives au management de la qualité.
La vue d’ensemble de ces principes montre comment, ensemble, ils sous-tendent l’amélioration des
performances et l’excellence organisationnelle.
Ces principes de management de la qualité peuvent être appliqués de bien des façons.
La nature d’un organisme donné et les défis spécifiques auxquels il est confronté détermineront la
façon dont ces principes doivent être mis en œuvre. De nombreux organismes saisiront l’intérêt
d’établir un système de management de la qualité fondé sur ces principes.
3. APPROCHE PROCESSUS
Comme son nom l’indique, l’organigramme ne livre aucune information sur la façon dontfonctionne
l’organisation d’une entité. Traditionnellement un organigramme est établi pour représenterles liens
hiérarchiques entre des personnes.C’est l’approche processus qui s’avère être un outil efficace et
efficient non seulement pour développer mettre en œuvre et améliorer une organisation mais aussi
pour représenter le fonctionnement d’une organisation.
Toute activité ou ensemble d’activités qui utilise des ressources pour convertir deséléments d’entrées
en éléments de sortie peut être considérée comme un processus.
Pour que l’organisation fonctionne de manière efficace, elle doit identifier et gérer de nombreux
processus corrélés et interactifs. Souvent les éléments de sortie d’un processus forment directement un
ou plusieurs éléments d’entrée du ou des processus en liaison aval.
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L’identification et le management méthodiques des processus utilisés dans l’organisation (de l’entité,
du service, du contrat), et plus particulièrement les interactions de ces processus, sontappelés
« l’approche processus »
D’une manière générale une quinzaine de processus, au plus, devraientsuffireà transcrire l’organisation
d’une entité, au – delà cela risque d’être confus.Tout l’intérêt de l’approche est là : Déterminer quels
sont les quelques processus fondamentaux de l’organisation.
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Pour une meilleure compréhension du fonctionnement la présentation des processus peut être
envisagée sous une forme graphique, on parle alors de cartographie de(s) processus
Maquette
Plan d’ensemble
Pilote Dimensionnements Plans de détails
&ressource Spécifications Modélisation
s Procédure Nomenclature
Définition de Pilote
matériaux &ressource
Service…… s
Processus « ℷ1 »
Processus « ℷ2 »
Exigences
réglementaires Sortie
Exigences du client s
Cadastre Sorties
Valeur ajoutée
Terrain à bâtir
Equipement Entrées Valeur ajoutée
Matériel
Service
Contrôle Contrôle
Préambule
Un système de management de la qualité, souvent abrégé SMQ (en anglais : qualité management
système) est l’ensemble des activités par lesquelles l’organisme définit, meten œuvre et revoit sa
politique et ses objectifs qualité conformément à sa stratégie. Le SMQ d’un organisme est constitué de
processus corrélés et interactifs utilisant des ressources pour atteindre les résultats visés et fournir de la
valeur (produit, service ….)
Le SQM est nécessaire à la maîtrise et à l’amélioration des divers processus d’une organisation, qui
génère l’amélioration continu de ses résultats et de ses performances.
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Le management de la qualité est un domaine central pour l’entreprise. Il est donc souvent utile
d’imaginer une structure à cette activité qui concerne en fait l’ensemble des services (logistique,
informatique décisionnelle, finance, marketing/vente). Cependant chaque service à, a priori, la
responsabilité complète de sa qualité. Le management de la qualité est donc une activité support
cherchant à donner aux services la capacité de standardisation, mutualisation, et ré- utilisation des
ressources nécessaires pour assurer les synergies (ou flexibilité) et efficience pour atteindre la stratégie
d’entreprise attendue.
La mise en œuvre du système de management de la qualité est donc ici le processus support de la
qualité de l’entreprise.
Un système qui documente les pratiques (processus métier, procédures d’entreprise, modes
opératoires, …)
Un système de vérification (audits internes par exemple ….)
Un système d’analyse des résultats au niveau de la direction (revue de direction)
Le SMQ fait donc partie de l’ensemble des outils de gestion mis à disposition d’un manager qui, par
nature doit coordonner des activités pour orienter et contrôler l’entité qu’il dirige (une entreprise, une
association, un service, un contrat…..)
De ce fait il apparaît que les véritables responsables du management de la qualité sont les personnes
qui ont autorité et responsabilité en matière de ressource financière (et autres) requise pour que
ce management puisse exister.
Plus que la simple conformité à une note , un programme ou un plan , le management de la qualité
inclut le rôle significatif joué par le donneur d’ordre (ou client) lors de la définition des éléments
d’entrées que sont ses exigences qu’elles soient contractuelles.
(c’est à dire formulées dans le contrat ) ou , dans le cas où elles ne sont pas formulées ; nécessaires
pour l’usage spécifié ou , lorsqu’il est connu , pour l’usage prévu.
La mise en œuvre du management de la qualité va donc bien au–delà du simple contrôle de conformité,
a posteriori , puisqu’il s’agit de :
1.Planifier : établir les objectifs et les processus nécessaires pour fournir des résultats correspondant
aux exigences des clients et aux politiques del’entité.
2.Faire : mettre en œuvre tout ce qui doit être fait pour garantir , à priori , la satisfaction des
exigences du client et la satisfaction des besoins de l’entité
3.Vérifier : surveilleret évaluer les résultats obtenus ainsi que déterminer les actions à entreprendre
pour résorber les écarts constatés , et
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4.Corriger : entreprendre les actions pour corriger les écarts ainsi qu’améliorer, de manière continue,
les performances des activités ou produits.
Les normes ISO 9000 sont orientées vers la satisfaction client et la conformité de ses produits et
service, mais prennent peu en compte les impacts sur l’environnement , sur les fournisseurs , sur
l’hygiène et la sécurité au travail par exemple qui font l’objet de normes ou de standards séparés
(norme ISO 14001 pour l’environnement et ISO 45001 pour l’hygiène et la sécurité du travail)
4.1. INTRODUCTION
Depuis la dernière modification importante de la norme ISO 9001 en 2000 suivie de la clarification de
ses exigences en 2008, les organismes ont fait évoluer leurs pratiques de management dans un
contexte économique et concurrentiel toujours plus complexe qui nécessite des efforts d’adaptation
permanents, en matière de compétences, d’agilité, d’innovation, de maîtrise des coûts, de prévention
des risques… Ces nouveaux enjeux ont été mis en évidence lors d’une enquête mondiale menée en
2012 par l’ISO auprès des utilisateurs. L’organisme de normalisation international ISO a alors créé les
conditions permettant aux utilisateurs du monde entier de réviser la norme.
La nouvelle version de la norme permettra donc d’améliorer les démarches qualité des entreprises sur
deux plans :
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- leur capital-confiance auprès de leurs parties intéressées, notamment leurs clients et
fournisseurs.
Ceci en tenant compte d’un environnement exogène en pleine mutation auquel la société doit faire
face en tenant compte de ses exigences.
Contrairement à la révision de 2000, cette révision est une évolution sans rupture nette. L’objectif
principal de la norme reste inchangé, il s’agit toujours de fournir un produit ou un service conforme aux
exigences des clients et aux exigences légales et réglementaires applicables, avec pour finalité une
meilleure satisfaction client. Néanmoins, la version 2015 de l’ISO 9001 introduit de nouvelles
tendances.
1. Elle permettra de mieux anticiper les besoins et les attentes en incitant notamment à une
meilleure prise en compte des risques et des opportunités.
2. Elle vise aussi à aligner la démarche Qualité aux pratiques managériales pour mieux servir la
stratégie de l’organisation et à maîtriser l’intégralité de la chaîne (fournisseurs, sous-
traitants…) pour créer de la valeur pour les clients.
3. Autre nouveauté : l’évaluation et l’amélioration des performances du Système de
Management de la Qualité.
4. Afin de simplifier et accélérer les synergies avec les différents Systèmes de Management
(Qualité, Environnement, Energie, Sécurité…), les normes volontaires ISO adoptent une
structure commune : la "High Level Structure" (HLS) .
Avec la version 2015 de la norme ISO 9001, la fonction qualité se voit confirmer à travers son partage
et son existence au sein de l’ensemble de l’organisation et structure de l’entreprise.
En effet, la qualité n’est plus une fonction appropriée par le responsable qualité mais se trouve
l’affaire de tous : tout le monde doit faire la qualité en contribuant à la valeur ajoutée de la société.
Les évolutions de la révision ISO 9001/2015 sont notablement plus conséquentes que celles portées
par la révision de 2008.
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a) Une architecture basée sur la une structure commune à toutes les normes conférant une
intégration aisée : la HLS (High Level Structure)
La norme ISO9001/2015 a été restructurée : Les titres des chapitres, des sous chapitres ainsi que
l’ordonnancement des clauses et paragraphes ont été intégralement revus.
Dans une vision d’ensemble, cette restructuration ne modifie bien sûr ni le fond ni les exigences de la
norme. Toutefois, dans le détail, la forme a évolué afin de respecter cette nouvelle décomposition et
enchaînement des thèmes.
Cette évolution correspond à une volonté stratégique de l’ISO qui s’applique progressivement à
l’ensemble de ses normes de système de management Initiée ; cette nouvelle structure est de fait
conforme à l’annexe SL, des Directives ISO partie I.
Par cette nouvelle et commune structure, l’objectif de l’ISO est de faciliter pour les entreprises et les
organisations l’intégration de tout ou partie des différents systèmes de management et d’obtenir un
système de management unifié.
Il devient ainsi plus simple pour une entreprise d’intégrer à son système de management des
éléments d’autres normes qu’elle estime pertinents: des éléments de la norme environnementale
ISO14001/2015, des éléments de la norme de gestion des actifs ISO55001 ou encore des éléments de
la future norme ISO 45001 sur le management de la santé et sécurité au travail.
Chaque évolution majeure de la norme introduit un concept qui permet aux entreprises certifiées
d’atteindre un nouveau degré de maturité.
La gestion des risques via une approche préventive devient un élément fondamental de la norme
révisée :
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L’identification desrisques,
Leurqualification,
Leurgestion.
La qualité est une résultante de la bonne gestion de ces risques, débordant ainsi du strict périmètre
du produit ou service livré : Il n’y a pas de qualité sans la capacité à fournir à son client, dans la
durée, un produit ou serviceconforme.
Bien sûr, la notion de risque est une notion additionnelle qui ne se substitue en rien aux concepts
précédents. Elle s’intègre à eux et les complète.
Gérer le risque c’est aussi œuvrer à l’amélioration continue : une correction correspond à un risque
mal identifié ou mal géré, une action préventive répond à un risque : celui d’une non-conformité
possible mais non encore advenue (non-conformité probable).
c) Le leadership
La révision ISO9001/2015 rend compte de cette évolution et sa ré- écriture dans son choix de
vocabulaire mais également dans son niveau d’abstraction simplifie sa mise en œuvre pour tous les
secteurs d’activité, dont les services.
e) Exigences :
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Le mot « doit » est présent 285 fois dans les articles 4 à 10 alors que dans la version précédente
2008 c'était 305 fois.
Toutefois son appropriation risque de demeurer dans la culture de l’entreprise dès lors où il se trouve
ancré dans l’esprit documentaire, la mise en œuvre, les audits et faisant même référence dans toute
action de communication interne ou externe del’organisme.
La révision n’exige en effet plus l’organisation certifiée de maintenir à jour un manuel qualité. Mais
attention car pour autant l’exigence de documentation n’a pas disparue. Il est toujours nécessaire de
documenter, maintenir à jour et conserver les informations p e r ti n e n t e s .
Un manuel qualité est donc toujours un élément de réponse possible à cette exigence, même s’il cesse
d’être la seule option possible.
L’objectif de la norme est de prendre en compte les évolutions technologiques et sociétales.
L’information n’est plus créée, organisée, gérée, maintenue, diffusée et accédée comme il y a 20 ans
ou le papier restait le support essentiel.
La norme révisée permet aussi une plus grande souplesse dans l’organisation des sociétés. Il sera
maintenant possible d’être conforme à l’ISO 9001 sans mettre en péril une certaine forme d’agilité
managériale.
Les procédures et enregistrements se trouvent confondus dans une seule et unique appellation : «
information documentée » :
- Tenir à jour des informations documentées (procédures) - 2 cas ; alors que dans la version 2008
- 6 procédures)
• Domaine d’application (§ 4.3)
• Maîtrise des information documentées (§ 4.4)
23
• Evaluations des prestataires externes (alinéa 8.4.1)
• Caractéristiques des produits et services des prestataires externes (alinéa 8.5.1)
• Activités à réaliser et résultats à obtenir des prestataires externes (alinéa 8.5.1)
• Traçabilité (alinéa 8.5.2)
• Revue des modifications (alinéa 8.5.6)
• Libération des produits et services (§ 8.6)
• Actions traitant les processus, produits et services non conformes (§ 8.7)
• Programme d'audit et résultats des audits (alinéa 9.2.2)
• Eléments de sortie de la revue de direction (§ 9.3)
• Non-conformités, actions et résultats (§ 10.2)
4 Contexte de l'organisme
24
4.1 Compréhension de l'organisme et de soncontexte
L’organisme doit :
Déterminer les enjeux externes et internes pertinents par rapport à sa finalité et son
orientationstratégique
Doit surveiller et revoir les informations dont il dispose sur ces enjeux externes etinternes.
L'organisme doit:
Surveiller
Revoir les informations dont il dispose sur ces parties intéressées et leurs
exigencespertinentes.
L'organisme doit :
25
Etablir,
Mettre enœuvre,
Tenir àjour
a) Déterminer les éléments d’entrée requis et les éléments de sortie attendus pour
cesprocessus;
c) Déterminer et appliquer les critères et les méthodes (y compris la surveillance, les mesures
et les indicateurs de performance associés) nécessaires pour assurer le fonctionnement et la
maîtrise efficaces de cesprocessus;
d) Déterminer les ressources nécessaires pour ces processus et s’assurer de leurdisponibilité;
e) Attribuer les responsabilités et autorités pour cesprocessus;
f) Prendre en compte les risques et opportunités tels que déterminés conformément aux
exigences de6.1;
g) Evaluer ces processus et mettre en œuvre toutes modifications requises pour s’assurer que
ces processus produisent lesrésultats attendus;
5 Leadership
26
d) Promouvant l’utilisation de l’approche processus et del’approche par lesrisques;
e) S’assurant que les ressources requises pour le systèmede management de la
qualité sontdisponibles;
f) Communiquant sur l’importance de disposer d’un systèmede management de la
qualité efficace et de se conformer aux exigences liées à cesystème;
g) S’assurant que le système de management de la qualitéatteigne les résultatsattendus;
h) Incitant, orientant et soutenant les personnes pour qu’elles contribuent à l’efficacité du
système de management de laqualité;
i) Promouvant l’amélioration;et
j) Soutenant les autres rôles pertinents de management afin de démontrer leurs
responsabilités dans leurs domainesrespectifs.
La direction doit démontrer son engagement relatif à l'orientation client en s'assurant que:
a) Les exigences du client ainsi que les exigences légales et réglementaires applicables sont
déterminées, comprises et satisfaites enpermanence;
b) Les risques et les opportunités susceptibles d’avoir une incidence sur la conformité des
produits et des services et sur l’aptitude à améliorer la satisfaction du client sont déterminés
et pris en compte;
c) La priorité d’accroissement de la satisfaction du client estpréservé.
5.2 Politiquequalité
5.2.1 La direction doit établir, revoir et tenir à jour une politique qualité qui:
27
5.3 Rôles, responsabilités et autorités au sein del'organisme
La direction doit s’assurer que les responsabilités et autorités pour des rôles pertinents sont
attribuées, communiquées et comprises au sein de de l’organisme.
6 Planification
Tenir compte des enjeux mentionnés au 4.1 et des exigences mentionnées au 4.2 et déterminer les
risques et opportunités qui nécessitent d'être pris en compte pour:
b) La manière de:
Les actions mises en œuvre relatives aux risques et opportunités doivent être proportionnelles à
l'impact potentiel sur la conformité des produits et des services.
e) Etresurveillés;
f) Etre communiqués;et
g) Etre mis à jour en tant que debesoin.
L'organismedoitconserverdesinformationsdocumentéessurles objectifsqualité.
29
d) L’attribution ou la réattribution des responsabilités etautorités.
7 Support
7.1 Ressources
7.1.1 Généralités
La mise enœuvre,
La mise àjour
L’organisme doit déterminer et fournir les ressources humaines nécessaires à la mise en œuvre
efficace de son système de management de la qualité ainsi qu’à la mise en œuvre et à la maîtrise de
ses processus.
7.1.3 Infrastructure
L'organisme doit déterminer, fournir et maintenir l'infrastructure nécessaire à la mise en œuvre de ses
processus pour obtenir la conformité des produits et des services.
Conserver les informations documentées appropriées démontrant l'adéquation des ressources pour la
surveillance et la mesure.
7.1.6 Connaissances organisationnelles
Ces connaissances doivent être tenues à jour et mises à disposition autant que nécessaire. Pour faire
face à une modification des besoins et des tendances, l'organisme doit prendre en compte ses
connaissances actuelles et déterminer comment il peut acquérir ou accéder aux connaissances
supplémentaires nécessaires.
7.2 Competences
L’organisme doit:
7.3 Sensibilisation
31
Les personnes effectuant un travail sous le contrôle de l'organisme doit être sensibilisé :
a) A la politiquequalité
b) Aux objectifs qualitépertinents;
c) A l’importance de leur contribution à l’efficacité du système de management de la qualité, y
compris aux effets bénéfiques d’une amélioration desperformances;
d) Aux répercussions d’un non-respect des exigences du système de management de la qualité.
conserver des informations documentées appropriées comme preuves
desditescompétences.
7.4 Communication
7.5.1 Généralités
a) LesinformationsdocumentéesexigéesparlaprésenteNorme internationale;
b) Les informations documentées que l'organisme juge nécessaires pour l'efficacité du système
de management de laqualité.
7.5.2 Création et mise à jour des informationsdocumentées
Lors de la création et de la mise à jour des informations documentées, l’organisme doit s’assurer que
les éléments suivants sont appropriés:
7.5.3.2 Pour maîtriser les informations documentées, l'organisme doit mettre en œuvre les activités
suivantes, quand elles sont applicables:
L’organisme doit planifier, mettre en œuvre et maîtriser les processus (voir 4.4) nécessaires pour
satisfaire aux exigences relatives à la fourniture des produits et à la prestation de services, et réaliser
les actions déterminées à l’Article 6, en:
1) Cesprocessus;
c) Déterminant les ressources nécessaires pour obtenir la conformité aux exigences relatives
aux produits etservices;
d) Mettant en œuvre la maîtrise de ces processus conformément aux critères;et
e) Déterminant et conservant des informations documentées dans une mesure suffisantepour:
1) Avoir l’assurance que les processus ont été réalisés comme prévu;
2) Démontrer la conformité des produits et services aux exigences applicables
33
L’organisme doit maîtriser les modifications prévues, analyser les conséquences des modifications
imprévues et, si nécessaire, mener des actions pour limiter tout effet négatif.
Il doit s’assurer que les processus externalisés sont maîtrisés
34
8.2 Détermination des exigences relatives aux produits etservices
a) L’organisme peut répondre aux réclamations relatives aux produits et service qu’il propose.
L’organisme doit s’assurer qu’il est apte à répondre aux exigences relatives aux produits et services qu’il
propose aux clients. Avant de s’engager à fournir des produits et services au client, l’organisme doit mener
une revue incluant:
a) Les exigences spécifiées par le client, y compris les exigences relatives à la livraison et aux
activités aprèslivraison;
b) Les exigences non formulées par le client mais nécessaires pour l’usage spécifié ou, lorsqu’il est
connu, pour l’usageprévu;
c) Les exigences spécifiées parl’organisme;
d) Les exigences légales et réglementaires applicables aux produits et services;
e) Les écarts entre les exigences d’un contrat ou d’une commande et celles
précédemmentexprimées.
L’organisme doit s’assurer que les écarts entre les exigences d’un contrat ou d’une commande et celles
précédemment définies ont été résolus.
Les exigences du client doivent être confirmées par l’organisme avant d’être acceptées, lorsqu’elles ne
35
sont pas fournies sous une forme documentée.
L’organisme doit s’assurer que les informations documentées correspondantes sont amendées et que le
personnel concerné est informé des exigences modifiées, lorsque les exigences relatives aux produits et
services sont modifiées.
8.3.1 Généralités
L’organisme doit établir, mettre en œuvre et tenir à jour un processus de conception et développement
approprié pour assurer la fourniture ultérieure de produits et services.
36
j) Les informations documentées nécessaires pour démontrer que les exigences relatives à la
conception et au développement ont été satisfaites.
8.3.3 Éléments d'entrée de la conception et dudéveloppement
Les éléments d’entrée doivent être appropriés pour permettre l’exercice de la conception et du
développement, complets et non ambigus.
d) Spécifient les caractéristiques des produits et services qui sont essentielles pour leur usage prévu
et leur fourniture ou prestation appropriée et en toutesécurité.
L’organisme doit conserver des informations documentées sur les éléments de sortie de la conception et
du développement.
8.4 Maîtrise des produits et services fournis par des prestataires externes
8.4.1Généralités
L'organisme doit s'assurer que les processus, produits et services fournis par des prestataires externes
sont conformes auxexigences.
L’organisme doit déterminer la maîtrise devant être appliquée aux processus, produits et services fournis
par des prestataires externes lorsque:
a) Les produits et services fournis par des prestataires externes sont destinés à être intégrés dans
les propres produits et services de l’organisme;
b) Les produits et services sont fournis directement au(x) client(s) par des prestataires externes
pour le compte del’organisme;
c) Un processus ou une partie d’un processus est réalisé par un prestataire externe à la suite d’une
décision del’organisme.
L’organisme doit déterminer et appliquer des critères pour l’évaluation, la sélection, la surveillance des
38
performances et la réévaluation des prestataires externes, fondés sur leur aptitude à réaliser des
processus ou fournir des produits et services conformes aux exigences.
L’organisme doit conserver les informations documentées concernant ces activités et toutes les actions
nécessaires résultant desévaluations.
8.4.2 Type et étendue de la maîtrise des prestationsexternes
L’organisme doit s’assurer que les processus, produits et services fournis par des prestataires externes ne
compromettent pas l’aptitude de l’organisme à fournir en permanence à ses clients des produits et
servicesconformes.
L’organisme doit:
a) S’assurer que les processus fournis par des prestataires externes demeurent sous le contrôle de
son système de management de la qualité;
b) Définir la maîtrise qu’il entend exercer sur un prestataire externe et celle qu’il entend exercer sur
l’élément de sortieconcerné;
c) Prendre encompte:
1) L’impact potentiel des processus, produits et services fournis par des prestataires externes
sur l’aptitude de l’organisme à satisfaire en permanence aux exigences des clients et aux
exigences légales et réglementaires applicables;
2) L’efficacité de la maîtrise exercée par le prestataireexterne;
c) déterminer la vérification ou les autres activités nécessaires pour s’assurer que les processus,
produits et services fournis par des prestataires externes satisfont aux exigences.
39
parl’organisme;
f) Les activités de vérification ou de validation que l’organisme, ou son client, a l’intention de
réaliser dans les locaux des prestataires externes.
1) Les caractéristiques des produits devant être fabriqués, des services devant être fournis ou
des activités devant êtreréalisées;
L’organisme doit utiliser des moyens appropriés pour identifier les éléments de sortie lorsqu’il est
nécessaire de s’assurer de la conformité des produits et services.
L’organisme doit identifier l’état des éléments de sortie par rapport aux exigences de surveillance et de
mesure tout au long de la production et de la prestation de service.
L’organisme doit maîtriser l’identification unique des éléments de sortie lorsque la traçabilité est une
exigence, et doit conserver les informations documentées nécessaires à la traçabilité.
L’organisme doit identifier, vérifier, protéger et sauvegarder la propriété que les clients ou les prestataires
externes ont fournie pour être utilisée ou incorporée dans les produits et services.
Lorsque la propriété d’un client ou d’un prestataire externe est perdue, endommagée ou encore jugée
impropre à l’utilisation, l’organisme doit le notifier au client ou au prestataire externe et conserver des
informations documentées sur ce qui s’est produit.
8.5.4 Préservation
L’organisme doit satisfaire aux exigences relatives aux activités après livraison associées aux produits et
services.
Lors de la détermination de l’étendue des activités après livraison requises, l’organisme doit prendre en
considération:
L’organisme doit conserver les informations documentées décrivant les résultats de la revue des
modifications, la ou des personnes autorisant les modifications et toutes les actions nécessaires issues de
la revue.
La libération des produits et services au client ne doit pas être e ff e c t u é e avant l’exécution
41
satisfaisante de toutes les dispositions planifiées, sauf approbation par une autorité compétente et, le cas
échéant, par le client.
L’organisme doit conserver les informations documentées concernant la libération des produits et
services. Les informations documentées doivent comprendre:
L’organisme doit assurer que les éléments de sortie qui ne sont pas conformes aux exigences applicables
sont identifiés et maîtrisés de manière à empêcher leur utilisation ou fourniture non intentionnelle.
Selon la nature de la non-conformité et son effet sur la conformité des produits et services, l’organisme
doit mener les actions appropriées.
Ceci doit également s’appliquer aux produits et services non conformes détectés après livraison des
produits ou durant ou après la prestation de services.
L’organisme doit traiter les éléments de sortie non conformes de l’une ou plusieurs des manières
suivantes:
a) Correction;
b) Isolement, confinement, retour ou suspension de la fourniture des produits etservices;
c) information duclient;
d) Obtention d’une autorisation d’acceptation pardérogation.
La conformité aux exigences doit être vérifiée lorsque des éléments de sortie non conformes sont corrigés.
9.1.1Généralités
L’organisme doit évaluer la performance ainsi que l’efficacité du système de management de la qualité.
42
Il doit conserver des informations documentées pertinentes comme preuves des résultats.
L’organisme doit surveiller la perception des clients sur le niveau de satisfaction de leurs besoins et
attentes. L’organisme doit déterminer les méthodes permettant d’obtenir, de surveiller et de revoir ces
informations.
9.2 Auditinterne
9.2.1 L'organisme doit réaliser des audits internes à des intervalles planifiés pour fournir des informations
permettant de déterminer si le système de management de la qualité :
Lafréquence,
43
Lesméthodes,
Lesresponsabilités,
44
Des modifications ayant une incidence sur l’organisme,
9.3.1 A des intervalles planifiés, la direction doit procéder à la revue du système de management de
la qualité mis en place par l’organisme, afin de s’assurer qu’il est toujours approprié, adapté, efficace
et en accord avec l’orientation stratégique del’organisme.
d) L’adéquation desressources;
e) L’efficacité desactions misesenœuvrefaceauxrisques et opportunités
45
f) Les opportunitésd’amélioration.
10 Amélioration
10.2.1 Lorsqu’une non-conformité se produit, y compris celle liée à une réclamation, l’organismedoit:
b) Evaluer s’il est nécessaire de mener une action pour éliminer la ou les causes de la non-
conformité, afin qu’elle ne se reproduise pas ou n’apparaisse pas ailleurs,en:
46
e) Mettre à jour les risques et opportunités déterminés durant la planification, si nécessaire;
et
f) Modifier, si nécessaire, le système de management de laqualité.
Les actions correctives doivent être appropriées aux conséquences des non-conformités rencontrées.
L’organisme doit prendre en compte les résultats de l’analyse et de l’évaluation ainsi que les éléments
de sortie de la revue de direction pour déterminer s’il existe des besoins ou des opportunités à
considérer dans le cadre de l’amélioration continue.
47
5. SYSTEME MANAGEMENT ENVIRONNEMENT. ISO 14001 VERSION 2018
5.1 INTRODUCTION
La protection de l’environnement est plus qu’une exigence (n’est – il pas déjà trop tard ???)
Chaque acteur socioéconomique (quel qu’il soit) se doit d’évaluer ses activités vis-à-vis de son
environnement, identifier et mettre en place des solutions à même d’éliminer (atténuer) ses effets et
assurer la protection de cet environnement représentant un espace partagé et commun à toute la
communauté, la flore et la faune.
Comment ?
Par la mise en œuvre, la mise à jour et l’évaluation d’un système de management environnemental.
La norme internationale Iso 14001 permet d’accompagner point par point les organismes dans la mise
en place d’un SME avec le respect de toutes les exigences permettant de démontrer l’existence et
l’efficacité de ce système.
49
d) Avantages liés à la mise en place de l’iso 14001
Chercher sa confirmation quant à sa conformité par rapport à des exigences des parties
prenantes (audit clients, inspection ..
En outre, du fait de l’approche commune adoptée par Iso, le SME s’intègre aisément dans le système de
management qualité permettant, avec l’iso 45000, la mise en place du système de management intégré
dit SMI.
Cette norme est applicable à tous les organismes (quel que soit la taille), de tout types et de toutes
natures.
Elle s’applique à tous les aspects environnementaux de ses activités (déchets et nuisances) de ses
produits (cycle de vie) , de ses services (aspects générés).
L’organisme se doit de maîtriser les aspects dont il est directement responsable (du fait de ses activités)
et en influencer la maîtrise chaque fois qu’elle est partie prenante dans le cycle de vie d’un produit
(Etudes, fournisseurs et clients et fin de vie).
50
De ce fait, l’organisme doit :
Le système de management de la qualité duréférentielISO 14001 version 2015 s’organise autour d'une
introduction et de 09chapitres.
Outre les chapitres:
4. Contextes de l’organisme
L’organisme doit déterminer ses enjeux internes et externes pertinents par rapport à sa finalité
(Produits et objectifs); qui influent sur sa capacité à atteindre les résultats attendus.
Ces enjeux doivent inclure les conditions environnementales affectées par l’organisme ou susceptibles
d’affecter l’organisme (aspects environnementaux émis ou subits).
Les enjeux représentent les risques et les opportunités impactants la finalité de l’organisme.
Enjeux internes comme (aspects spécifiques de la culture d’entreprise) : vision ; raison d’être,
finalité, mission ; valeurs essentielles : le personnel, les produits et services, les infrastructures
51
Les analyses (PESTEL et SWOT) des enjeux identifiés peuvent être utiles pour une analyse pertinente du
contexte de l’entreprise:
ANALYSE SWOT
La priorité sera donnée aux enjeux très influents et pas du tout maîtrisés.
52
EXEMPLE D’ANALYSE DE SWOT
Parties intéressées:
Une liste des parties intéressées réalisée par une équipe pluridisciplinaire.
Chaque partie intéressée est identifiée par son niveau d’influence et de maîtrise en lien avec le
contexte de l’entreprise. La priorité est donnée aux parties intéressées très influentes et pas du tout
maîtrisées.
La ressource humaine, les clients, les fournisseurs ( produits ou prestations), les actionnaires,
l’administration, les banquiers , les concurrents ,les citoyens , les voisins, les associations (écologiques),
les organisations sociales et politiques.
De ces besoins et attentes, ceux dont l’impact est jugé significatif sont gérés en tant qu’obligation de
conformité (Exigences à tenir).
53
Des revues de ces exigences (obligations de conformité) sont menées chaque fois que nécessaires
menée pour :
Déterminer les processus à la maitrise des aspect environnementaux,
S'assurer de pouvoir satisfaire ces exigences.
Ces exigences peuvent être :
Explicites (cahiers des charges, commandes, normatives…)
Implicites liées à:
o obligations de conformité ( opération, culture….)
o spécifiques ( à l’entreprise , au client et autres parties intéressées )
Environnemental :
La détermination du périmètre du domaine d’application sera conçu en fonction des éléments ci après:
54
les informations nécessaires disponibles
les éléments d’entrée et de sortie déterminés
les pilotes nommés (responsabilités et autorités définies)
les séquences et les interactions déterminées
chaque processus est mesuré et surveillé
les objectifs sont établis et les indicateurs de performance analysés
les actions pour obtenir l’amélioration continue des processus sont établies
Audits et revues du SME réalisés régulièrement
Plan d’actions pour permettre d'appliquer la politique environnementale, d'atteindre les
objectifs et d’améliorer la performance de l’entreprise
Historique des situations d'urgence, incidents et non-conformités sont évalués, les situations
d'urgence potentielles sont déterminées, évaluées et des méthodes pour réagir sont mises en
place
Plan d’intervention dans les cas d’intervention d’urgence (fonctionnement accidentel)
5. LEADERSHIP
La direction doit démontrer son leadership et son engagement vis-à-vis du système de management
environnemental :
La responsabilité quant à l’efficacité du système de management environnemental;
La politique et les objectifs établis pour le système de management environnemental sont
compatibles avec l’orientation stratégique et le contexte de l’organisme ;
55
Les exigences liées au système de management environnemental sont intégrées aux processus
métiers de l’organisme ;
Les ressources requises pour le SME sont disponibles ;
A communiquer sur l’importance de disposer d’un système de management environnemental
efficace et de se conformer aux exigences liées à ce système ;
A Veiller à ce que le système de management environnemental atteigne les résultats attendus ;
A Orienter et soutenir les personnes pour qu’elles contribuent à l’efficacité du système de
management environnemental ;
A Promouvoir l’amélioration continue ;
6. Planification
L’organisme doit identifier, établir, mettre en œuvre et maîtriser (contrôler, évaluer et mettre à jour) les
processus nécessaires et suffisants pour satisfaire les exigences environnementales.
Déterminer les risques et les opportunités liés aux : aspects environnementaux (rejets et
nuisances), aux obligations de conformité ( aspects significatifs) , à tout autre enjeu et exigence
identifiés .
56
Ces aspects sont à gérer pour:
Prévenir et/ou réduire les effets indésirables des risques internes et externes, (identifier et
mettre en œuvres les solutions de riposte aux risques);
Capitaliser sur les expériences vécues et s’inscrire dans une dynamique d’amélioration
continue.
Les risques et opportunités qu’il est nécessaire de prendre en compte (aspects significatifs);
Les processus nécessaires, dans une mesure suffisante pour avoir l’assurance qu’ils sont réalisés comme
prévu.
L’organisme doit déterminer les aspects environnementaux de ses activités, produits et services qu’il a
les moyens de maîtriser et ceux sur lesquels il a les moyens d’avoir une influence, ainsi que leurs
impacts environnementaux associés, dans une perspective de cycle de vie.
57
Déchets dangereux : Ils nécessitent des modalités particulières de collecte et de traitement car
ils peuvent contenir des éléments polluants.
Impacts environnementaux :
Impact environnemental : Toute modification de l’environnement, quelle soit négative ou positive
provoquée totalement ou partiellement par des activités, produits, services de l’organisme. L’impact est
lié à un environnement; l’aspect est absolu, l’impact est relatif.
Exemples d’impacts:
Pollution visuelle
Mauvaises odeurs
Pollution de l’eau
Pollution du sol
Pollution de l’air
Risques pour la santé
Diminution de la couche d’ozone
Réchauffement du climat planétaire
Perte de la biodiversité
Précipitations acides (pluie et neige)
Produits chimiques toxiques
Diminution des ressources naturelles
Atteinte à la biodiversité etc…
Pollution visuelle
Mauvaises odeurs
Pollution de l’eau
Pollution du sol
Pollution de l’air
Risques pour la santé
Diminution de la couche d’ozone
Réchauffement du climat planétaire
Perte de la biodiversité
58
Précipitations acides (pluie et neige)
Produits chimiques toxiques
Diminution des ressources naturelles
Atteinte à la biodiversité etc…
3. Déchets
59
60
6.1.3 Obligations de conformité
L’organisme doit:
Déterminer et avoir accès aux obligations de conformité relatives à ses aspects
environnementaux (veille réglementaire);
Déterminer de quelle manière ces obligations de conformité s’appliquent à l’organisme (actions
mise en œuvre et traçabilité);
Prendre en compte ces obligations de conformité lors de l’établissement, la mise en œuvre, la
tenue à jour et l’amélioration continue de son système de management environnemental.
L’organisme doit tenir à jour des informations documentées sur ses obligations de conformité.
Les obligations de conformité peuvent entraîner des risques et opportunités pour l’organisme.
Évolution des consciences:Une Société de plus en plus conscience, des groupes de pression de plus en
plus puissants tendent à placer L'environnement au cœur des préoccupations:
61
Décret n° 06-02 du 07 Janvier 2006 définissant les valeurs limites, les seuils d ’alerte et les
objectifs de qualité de l’air en cas de pollution atmosphérique
Évolution des consciences:
Une Société de plus en plus conscience, des groupes de pression de plus en plus puissants
tendent à placer L'environnement au cœur des préoccupations:
Le développement durable et le commerce équitable prend de plus en plus de l’importance
(Traitement en amont des activités)
Renforcement du contexte légal:
L'éveil des consciences, La découverte des problématiques environnementales d'envergure
planétaire ont incité les gouvernements à légiférer en matière d'environnement (Convention
Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) complétée par le Protocole
de KYOTO, COP21, 22…).
Une démarche globale sous l’égide de l’ONU et des réglementations propre à chaque pays dont
l’Algérie qui n’est pas en reste :
Loi n° n° 03-10 du 19 Juillet 2003 relative à la protection de l’environnement dans le cadre du
développement durable
Décret n° 06-02 du 07 Janvier 2006 définissant les valeurs limites, les seuils d ’alerte et les
objectifs de qualité de l’air en cas de pollution atmosphérique
L’organisme doit:
Identifier les aspects significatifs (à absolument gérer)
Identifier les actions nécessaires pour éliminer (si possible) ou diminuer à un niveau acceptable
l’impact
Mettre en œuvre les actions Suivre les actions et communiquer
Pour mettre en œuvre ces actions, l’organisme s’appuie sur:
Les aspects environnementaux identifiés jugés significatifs;
Les obligations de conformité respectifs à chaque aspect;
Identification de risques (susceptible d’aggraver l’impact)
Identification d’opportunités (contribue à la maîtrise de l’impact);
Comment intégrer et de mettre en œuvre ces actions au sein des processus du système de
management environnemental ou d’autres processus métiers (manière);
Comment les évaluer (méthodes, outils et indicateurs)
Une fois mise en place, l’organisme doit évaluer l’efficacité de ces actions mises en place.
Lors de la planification de ces actions, l’organisme doit prendre en considération les options
technologiques ainsi que ses exigences financières, opérationnelles et commerciales.
L’organisme doit établir des objectifs environnementaux, aux fonctions et niveaux concernés, en
prenant en compte les aspects environnementaux significatifs de l’organisme et les obligations de
conformité associées, et en prenant en considération ses risques et opportunités.
Etre surveillés;
Etre communiqués;
L’organisme doit tenir à jour des informations documentées sur les objectifs environnementaux.
Impacts:
Aire de stockage dédié, Coût de non qualité supportés, Pollution visuelle, insolubilité
Politique environnementale :
Objectif :
• Réduire le montant des déchets produits de 20 % par tonnes de produit sur une période de 2
ans (budgéter en termes de ressources et coûts et avantages)
Cible :
• Recycler 30 % du matériel des déchets pour la même période ( budgéter la solution à mettre en
œuvre
63
Lorsque l’organisme planifie la façon dont ses objectifs environnementaux seront atteints, il doit
déterminer:
Ce qui sera fait (les actions à entreprendre);
Les ressources nécessaires pour chaque action ;
Qui en sera responsable (pilote);
Les échéances (planning);
Les contrôles et la surveillance (la façon dont les résultats seront évalués, y compris les
indicateurs pour surveiller l’avancement de la réalisation de ses objectifs environnementaux
mesurables).
L’organisme doit prendre en considération la manière dont les actions destinées à atteindre ses
objectifs environnementaux peuvent être intégrées dans les processus métiers de l’organisme.
Pour atteindre ses objectifs environnementaux, l ’organisme identifie ,assemble et gère l ’ensemble des
actions à mener sous forme de programmes de management de protection de l’environnement
comprenant:
La désignation des responsabilités afin d’atteindre ces objectifs et cibles (Responsables
SME, pilotes de processus et pilote action)
Les ressources (humaines, matérielles , consommables et financières)
Un planning de réalisation des action ( y compris les contrôles associés et les revues )
Ce programme devra être amendé en cas de nouveaux développements et/ou modifications des
activités ou des produits.
7. Support
7.1 Ressources
Les ressources peuvent comprendre les ressources humaines, les ressources matérielles, les ressources
naturelles, les infrastructures, la technologie et les ressources financières.
7.2 Compétences
L’organisme doit:
64
Déterminer les compétences nécessaires de la ou des personnes effectuant, sous son contrôle,
un travail qui a une incidence sur les performances environnementales et sur sa capacité de
satisfaire à ses obligations de conformité;
S’assurer que ces personnes sont compétentes sur la base d’une formation initiale ou
professionnelle ou d’une expérience appropriées;
Déterminer les besoins de formation liés à ses aspects environnementaux et à son système de
management environnemental;
Le cas échéant, mener des actions pour acquérir les compétences nécessaires et évaluer
l’efficacité de ces actions.
L’organisme doit conserver des informations documentées appropriées comme preuves des dites
compétences.
7.3 Sensibilisation
L’organisme doit s’assurer que les personnes effectuant un travail sous son contrôle sont sensibilisées:
A la politique environnementale;
Aux aspects environnementaux significatifs et aux impacts environnementaux réels ou
potentiels correspondants associés à leur travail;
A l’importance de leur contribution à l’efficacité du système de management environnemental,
y compris aux effets bénéfiques d’une amélioration des performances environnementales;
Aux répercussions d’un non-respect des exigences du système de management
environnemental, y compris le non-respect des obligations de conformité de l’organisme.
Il convient que la ressource humaine soi informée de l’existence de la politique liée à la protection de
l’environnement, de sa finalité et surtout de son rôle important la réalisation des engagements, y
porter à leur connaissance comment et combien leur travail peut influer sur la capacité de l’organisme
de satisfaire à ses obligations de conformité.
Pour chaque poste, chaque employé doit s’en approprier les compétences et les qualifications
nécessaires pour atteindre les objectifs assignés.
7.4 Communication
7.4.1 Généralités
La communication permet à l’organisme de fournir et d’obtenir des informations pertinentes pour son
système de management environnemental, y compris les informations sur:
Ses aspects environnementaux significatifs,
Sa performance environnementale,
Ses obligations de conformité
Les recommandations pour l’amélioration continue.
Niveaux de communication :
Communication au sein de l’organisme (interne)
Communication vers les parties prenantes (externe)
Sens de la communication :
De l’intérieur vers les l’extérieur (communications vers les parties prenantes ou un particulier)
De l’extérieur vers l’intérieur (partie prenantes vers l’organisme)
NB: Une approche unique peut convenir pour répondre aux besoins de nombreuses parties intéressées
différentes, et parfois plusieurs approches peuvent être nécessaires pour répondre aux besoins
individuels spécifiques des parties intéressées.
65
Les informations reçues par l’organisme peuvent comprendre des demandes d’informations
spécifiques de la part de parties intéressées sur :
le management de ses aspects,
des impressions ou avis généraux sur la façon dont l’organisme met en œuvre ce management.
Ces impressions ou avis peuvent être positifs (mesures de satisfaction) ou négatifs (plainte).
Dans les cas de plainte et/ou de remise en cause quant à la politique environnementale mise en place, il
est important qu’une réponse claire et rapide soit donnée par l’organisme même quand la réclamation
se fait à travers d’autre canaux donc ne se fait pas directement à l’organisme.
Une analyse ultérieure de ces plaintes peut fournir de précieuses informations pour identifier des
opportunités d’amélioration pour le système de management environnemental.
L’organisme doit établir, mettre en œuvre et tenir à jour les processus nécessaires à la communication
interne et externe pertinents pour le SME:
sur quels sujets communiquer; QUOI
à quels moments communiquer; QUAND
avec qui communiquer; ENVERS QUI
comment communiquer. QUELS SUPPORTS
L’organisme tient compte de :
Les obligations de conformités (communiquer par rapports à ses exigences)
S’assurer de la Cohérence et de la fiabilité des informations communiquées
L’organisme doit répondre aux communications pertinentes sur son système de management
environnemental.
L’organisme doit conserver des informations documentées comme preuves de ses communications de
façon appropriée.
L’organisme doit:
s’assurer que son ou ses processus de communication permettent aux personnes effectuant un
travail sous le contrôle de l’organisme de contribuer à l’amélioration continue.
66
7.4.3 Communication externe
7.5.1 Généralités
Il convient qu’un organisme , selon les exigences de la norme, crée des informations documentées et
les tiennent à jour de façon suffisante pour assurer un système de management environnemental
pertinent, adéquat et efficace.
En plus des informations documentées requises dans les paragraphes spécifiques de la présente norme
internationale, un organisme peut choisir de créer d’autres informations documentées à des fins de
transparence, de responsabilité, de continuité, de cohérence, de formation ou de commodité pour les
audits.
NB: L’étendue des informations documentées dans le cadre d’un système de management
environnemental peut différer selon l’organisme en fonction de:
Parmi les informations documentées, nous trouvons, entre autres, les informations documentées ci-
dessous :
68
L’organisme doit établir, mettre en œuvre, maîtriser et tenir à jour les processus nécessaires pour
satisfaire aux exigences relatives au système de management environnemental et réaliser les actions
identifiées :
Les processus
Les critères opérationnels pour les processus;
Les moyens de maîtrise (techniques, méthodes, outils, procédures…) des processus,
conformément aux critères opérationnels.
L’organisme doit maîtriser les modifications prévues, analyser les conséquences des modification
imprévues et, si nécessaire, mener des actions pour limiter tout effet négatif.
Les processus externalisés doivent être maîtrisés ou influencés (Le type et le degré
de maîtrise ou d’influence à appliquer au(x) processus doivent être définis au sein du système de
management environnemental).
L’organisme doit établir, mettre en œuvre et tenir à jour les processus nécessaires pour se préparer et
répondre aux situations d’urgence potentielles identifiées.
L’organisme doit:
Préparer sa réponse en planifiant des actions pour prévenir ou atténuer les impacts
environnementaux négatifs dus aux situations d’urgence;
Répondre aux situations d’urgence réelles;
entreprendre des actions pour prévenir ou atténuer les conséquences des situations d’urgence ,
appropriées à l’ampleur de l’urgence et à l’impact environnemental potentiel;
Soumettre périodiquement à essai les actions de réponse planifiées lorsque cela est réalisable;
Revoir et réviser périodiquement le ou les processus ainsi que les actions de réponse planifiées,
notamment après la survenue de situations d’urgence ou la réalisation d’essais;
Fournir des informations et des formations pertinentes relatives à la préparation et à la réponse
aux situations d’urgence, de façon appropriée, aux parties intéressées pertinentes, y compris
les personnes effectuant un travail sous le contrôle de l’organisme.
L’organisme doit tenir à jour des informations documentées dans une mesure suffisante pour avoir
l’assurance que le ou les processus sont réalisés comme prévu.
69
9. Évaluation des performances
9.1.1 Généralités
L’organisme doit s’assurer que des équipements de surveillance et de mesure étalonnés ou vérifiés sont
utilisés , entretenus et stockés de manière appropriée.
L’organisme doit conserver des informations documentées pertinentes comme preuves des résultats de
surveillance, de mesure, d’analyse et d’évaluation.
L’organisme doit établir, mettre en œuvre et tenir à jour les processus nécessaires à l’évaluation du
respect de ses obligations de conformité.
L’organisme doit:
L’organisme doit conserver des informations documentées comme preuves du ou des résultats
d’évaluation de la conformité.
9.2.1 Généralités
70
L’organisme doit réaliser des audits internes à des intervalles planifiés pour fournir des informations
permettant de déterminer si le système de management environnemental:
est conforme:
aux propres exigences de l’organisme concernant le système de management
environnemental;
aux exigences de la présente Norme internationale;
est efficacement mis en œuvre et tenu à jour.
L’organisme doit établir, mettre en œuvre et maintenir un ou des programmes d’audit interne, couvrant
notamment la fréquence, les méthodes, les responsabilités, les exigences de planification et le compte
rendu de ses audits internes.
L’organisme doit:
Sélectionner des auditeurs et réaliser des audits pour assurer l’objectivité et l’impartialité du
processus d’audit;
Veiller à ce que les résultats des audits soient rapportés à la direction concernée.
L’organisme doit conserver des informations documentées comme preuves de la mise en œuvre du
programme d’audit et des résultats d’audit.
71
le respect de ses obligations de conformité;
les résultats d’audit;
l’adéquation des ressources;
les communications pertinentes provenant des parties intéressées, y compris les plaintes;
les opportunités d’amélioration continue.
L’organisme doit conserver des informations documentées comme preuves des éléments de sortie des
revues de direction.
10. Amélioration
10.1 Généralités
L’organisme doit déterminer les opportunités d’amélioration et mettre en œuvre les actions nécessaires
pour atteindre les résultats escomptés de son système de managementenvironnemental.
72
6. SYSTEME MANAGEMENT SANTE et SECURITE AU TRAVAIL (SST): ISO 45001 VERSION 2018
4. Contexte de l’organisme
4.1. Compréhension de l’organisme et de son contexte
Toute entreprise est responsable de la santé et de la sécurité au travail de ses travailleurs et des autres
personnes qui peuvent être affectées par ses activités. Cette responsabilité inclut de favoriser et de
préserver leur santé physique et mentale.
Un peu d’histoire …
Dans les entreprises, de nombreuses
enquêtes font état d’une hausse constante
de la fréquence des accidents de travail et
del’apparition de maladies
professionnelles en croissance.
73
Les raisons de cet état de fait sont nombreuses :
l’utilisation de nouveaux produits chimiques aux effets nocifs méconnus.
l’analyse comportementale est négligée ; les comportements à risque des travailleurs sont
pourtant à la source d’accidents, même si le poste de travail possède des dispositifs de sécurité
et malgré de bonnes conditions de travail.
L’externalisation massive de certaines taches (métiers d’entretien et de maintenance) par les grandes
entreprises, revient souvent à transférer les risques sur des sous-traitants de petite taille, moins aptes à
prendre en compte les impératifs d’hygiène et de sécurité.
Le nouvel enjeu consiste à intégrer le management de la santé et la sécurité au travail (SMSST) comme
véritable priorité stratégique de l'entreprise, et donc à mettre en place une politique globale,
volontariste et dynamique de prévention des risques, à intégrer la sécurité et la santé au travail dans le
management global de l’entreprise.
L’entreprise doit déterminer les enjeux externes et internes pertinents par rapport à sa finalité, et qui
influent sur sa capacité à atteindre le ou les résultats attendus de son système de management de la
S&ST.
4.2 Compréhension des besoins et attentes des travailleurs et des autres parties intéressées.
La Structure HSE
La Structure HSE est chargée d’une mission d’aide et de conseil dans la
préparation et la mise en œuvre d’une politique préventive en matière de
sécurité et d’hygiène du travail.
Il est chargé du suivi d’application des règles et consignes de sécurité sur les
lieux de travail.
Médecin de travail
Il consiste à éviter toute altération de la santé des travailleurs en surveillant:
les conditions d’hygiène de travail,
les risques de contagion,
l’état de santé des travailleurs.
Section Syndicale
Les syndicats sont porteurs des revendications des travailleurs en
matière de respect du code de travail, d’hygiène de sécurité et de
conditions de travail.
75
Domaine d’application du SMSST
Comme point de départ, la direction doit se poser les trois questions suivantes :
1- Où en est mon entreprise actuellement dans le domaine SST?
Ceci implique de comprendre le plus de choses possibles au sujet de la santé et
sécurité au travail au sein de l’entreprise, et comment elles sont managées.
2- Où dois-je l'amener?
• Savoir dans le futur où voyez-vous votre entreprise dans le domaine SST?
• Connaître sur quoi voulez-vous que votre entreprise se concentre ?
• Arrêter votre vision, votre stratégie & vos axes de progrès dans le domaine SST,
• Élaborer votre politique, votre mission, vos valeurs et vos techniques SST,
• Fixer vos objectifs stratégiques SST,
3- Que dois-je faire pour en arriver là?
• Quels changements dois-je effectuer afin d'atteindre mes objectifs stratégiques?
• Quelle est la meilleure façon de mettre en œuvre ces changements?
• Quels objectifs et dates d’échéance dois-je fixer pour moi-même et les autres au sein de
l'entreprise?
76
La réponse à ces questions constitue la base du SMSST pour motiver le changement.
5.2 Politique
La direction doit établir une politique de SST adaptée à l'objet et au contexte de l'organisation et à la
nature de ses risques en matière de santé et de sécurité au travail et des possibilités de SST.
6. PLANIFICATION
6.1 Actions à mettre en œuvre face aux risques et opportunités
77
L’organisme doit établir, mettre en œuvre et tenir à jour L’identification continue et proactive des
dangers. L’identification continue et proactive des dangers, sans toutefois s’y limiter, doit prendre en
compte:
l’organisation du travail, les facteurs sociaux (y compris la charge de travail, les heures
de travail, la maltraitance, le harcèlement et l’intimidation), le leadership et la culture
de l’organisme; les activités et situations habituelles et inhabituelles, y compris les
dangers dus:
1) aux infrastructures, équipements, matériaux, substances et conditions physiques du lieu de travail;
2) à la conception des produits et services, la recherche, le développement, les essais, la production,
l’assemblage, la construction, la prestation de services, la maintenance et la mise au rebut;
3) aux facteurs humains;
4) à la manière dont le travail est exécuté;
les événements indésirables passés notables, internes ou externes à l’organisme, y compris les
situations d’urgence, et leurs causes & les situations d’urgence potentielles;
les personnes, y compris en prenant en considération:
1) les travailleurs, les intervenants extérieurs, les stagiaires, les visiteurs et autres;
2) celles se trouvant à proximité du lieu de travail qui peuvent être affectées par les activités de
l’organisme;
3) les travailleurs se trouvant sur un lieu qui n’est pas sous le contrôle direct de l’organisme;
la conception des lieux de travail;
les situations survenant à proximité du lieu de travail sous contrôle de l’organisme &
non maîtrisées par l’organisme;
les modifications réelles ou envisagées de l’organisation;
l’évolution des connaissances et des informations sur les dangers.
78
Évaluation des risques pour la SST et des autres risques liés au SMSST
L’organisme doit établir, mettre en œuvre et tenir à jour un (des) processus pour:
évaluer les risques pour la SST résultant des dangers identifiés, en prenant en compte
l’effectivité/efficacité des mesures de prévention existantes;
déterminer et évaluer les autres risques liés à l’établissement, la mise en œuvre, le
fonctionnement et la tenue à jour du système de management de la SST.
Évaluation des opportunités pour la SST et des autres opportunités liées au SMSST
L’organisme doit établir, mettre en œuvre et tenir à jour un (des) processus pour évaluer:
a) les opportunités pour la SST visant à améliorer la performance en SST, en prenant en compte les
changements prévus dans l’organisme, ses politiques, ses processus ou ses activités et:
1) les opportunités d’adapter l’organisation du travail et l’environnement de travail aux travailleurs;
2) les opportunités d’élimination des dangers et de réduction des risques pour la SST;
b) les autres opportunités d’améliorer le système de management de la SST.
79
Le traitement concernera les risques majeurs comme
tous les risques jugés inacceptables.
réduire la survenance : La survenance sera
réduite par la prévention (empêcher la
survenance du risque: intervenir sur la cause
du risque).
Réduire la gravité :La gravité sera réduite par
la protection (éliminer ou réduire les
conséquences: Intervention sur les
conséquences ).
Traitement des risques:
Prévention + Protection
Réduction Survenance + Gravité
80
Etape 2 : RECENSEMENT DES UNITES DE TRAVAIL
Cette étape consiste à établir la liste des unités de travail au sein de l’organisme.
Pour cette étape, les membres du groupe de travail seront amenés à rencontrer les agents des
différents services pour établir cette liste.
81
Evaluation du risque=(F/G)x (I/E)
Bien entendu, plusieurs mesures de prévention, souvent complémentaires, peuvent être retenues pour
un même risque. Le plan d’action devra être signé par l’autorité.
PLAN D’ACTION
Unité de travail :
82
Actions à mettre en Délai Personne responsable de la Personne responsable du suivi
œuvre réalisation l’ACTION de réalisation de l’ACTION
Les objectifs SST doivent être conçus pour permettre une déclinaison « sincère » de la stratégique pour
s’assurer du pilotage et de la maîtrise de la planification stratégique.
L’organisme doit tenir à jour des informations documentées sur les objectifs qualité.
7. Soutien
7.1 Ressources
Infrastructures
La Direction doit fournir les infrastructures nécessaires afin d'améliorer la performance en matière de
santé et de sécurité au travail. L’infrastructure peut comprendre:
les bâtiments et les services associés;
Les équipements, y compris matériel et logiciel;
Les instruments de contrôles métrologiques & inspections
les moyens de transport;
les technologies de l’information et communication.
Ressources humaines
83
FORMATION = un SAVOIR
HABILITATION = un SAVOIR-FAIRE
La Direction doit fournir les ressources humaines nécessaires à la
mise en œuvre efficace de son SMSST ainsi qu’à la mise en œuvre
et à la maîtrise de ses processus.
La Direction doit identifier les compétences nécessaires à la
gestion et maitrise de son SMSST. La compétence est un concept
général qui englobe la faculté d’utiliser ses capacités et ses
connaissances dans des situations nouvelles à l’intérieur de son
champ professionnel.
7.2 Compétences
L’organisme doit:
a) déterminer les compétences nécessaires des travailleurs qui ont, ou sont susceptibles d’avoir, une
incidence sur les performances en SST;
b) s’assurer que les travailleurs sont compétents (y compris dans leur capacité à identifier les dangers)
sur la base d’une formation initiale ou professionnelle ou d’une expérience appropriées;
c) le cas échéant, mener des actions pour acquérir et tenir à jour les compétences nécessaires et
évaluer l’effectivité/efficacité de ces actions;
d) conserver des informations documentées appropriées comme preuves desdites compétences.
7.3 Sensibilisation
Les personnes effectuant un travail ou des activités liées au travail, de façon régulière ou temporaire,
sous le contrôle direct et indirect de l'organisation doivent être au courant:
la stratégie et politique SST;
des dangers identifiés et les risques associés en matière de SST évalués par l'organisation;
des mesures de prévention et de contrôle résultant du processus d'évaluation des risques SST.
84
Création et mise à jour des informations documentées
Les informations documentées d'origine externe déterminées par l'organisation comme étant
nécessaires à la planification et à l'exploitation du système de gestion de la santé et de la sécurité au
travail doivent être identifiées comme appropriées et contrôlées.
8.Operation
8.1.2 Élimination des dangers et réduction des risques pour la SST
Les inspections et vérification en milieu de travail à effectuer
L'organisation doit s'assurer que les risques et les contrôles déterminés en matière de santé et de
sécurité au travail sont pris en compte lors de l'établissement, de la mise en œuvre et du maintien de
son système de gestion de la santé et de la sécurité au travail.
Des visites, vérifications et entretiens périodiques doivent
être prévus dans les domaines suivants :
ambiance de travail et locaux de travail ;
moyens de protection collective et individuelle ;
installations de lutte contre l'incendie ;
véhicules de transport du personnel ;
appareils de levage, équipements et engins de
manutention ;
installations électriques ;
appareils sous pression ; 85
sources radioactives et appareils émettant des
rayonnements ionisants.
Les établissements, les locaux affectés au Seront construits, assemblés et
travail, leurs dépendances et leurs aménagés, selon le cas, de manière à
annexes doivent, notamment, répondre à garantir une sécurité maximale
plusieurs nécessités : d’utilisation :
garantir la protection contre les les échafaudages, échelles, plates-
nuisances (fumés, vapeurs formes, passerelles et escaliers ;
dangereuses, bruits …); les appareils et accessoires de
éviter les encombrements et levage ;
surcharges ; les matériels de transports ;
garantir la sécurité des travailleurs les engins de terrassement et de
lors de leur circulation sur les lieux manutention de matériaux ;
de travail; les charpentes et coffrages ;
assurer la prévention contre les installations, machines,
l'incendie ou l'explosion, ainsi que la équipements et outillages à main,
lutte incendie rapide et efficace ; les batardeaux et caissons ;
placer les travailleurs à l'abri du les installations électriques.
danger et hors des zones
dangereuses par éloignement ou
séparation par l'interposition de
dispositifs d'une efficacité reconnue ;
assurer l'évacuation rapide des
travailleurs en cas de danger
imminent pu de sinistre.
86
a) les nouveaux produits, services et processus ou les
changements dans les produits, services et processus
existants, y compris:
— les lieux et environnements de travail;
— l’organisation du travail;
— les conditions de travail;
— les équipements;
— les effectifs;
b) les changements relatifs aux exigences légales et autres exigences;
c) l’évolution des connaissances ou des informations sur les dangers et sur les risques pour la S&ST;
d) l’évolution des connaissances et de la technologie.
L’organisme doit analyser les conséquences des modifications imprévues et, si nécessaire, mener des
actions pour limiter tout effet négatif.
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Pour être concrète et efficace, la méthode doit reposer sur un
travail de groupe.
Les membres de ce groupe sont généralement : le responsable
sécurité, un membre du CPHS ou, à défaut, un délégué du
personnel, le responsable hiérarchique de la victime, un à trois
compagnons de la victime témoins de l’accident, la victime
elle-même.
Premiers secours
Responsabilité personnelle
Chaque personne veille à assurer sa propre sécurité et celle de son
entourage.
Elle est tenue de porter secours à toute personne en danger sans
pour autant mettre sa propre personne en danger.
Elle alarmera les secours si nécessaire.
Elle est tenue d’informer sa hiérarchie de tout problème pouvant
entraîner des dommages corporels à elle-même ou à ses collègues.
9. Evaluation du rendement
9.1 Surveillance, mesure, analyse et évaluation
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9.1 Surveillance, mesure, analyse et évaluation
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10. Améliorations
Amélioration continue
Objectifs d'amélioration continue:
L'organisation doit continuellement améliorer la
pertinence, l'adéquation et l'efficacité du système de
gestion de la santé et de la sécurité au travail pour:
a) prévenir la survenance d'incidents et de non-
conformités;
b) promouvoir une culture positive de santé et de
sécurité;
c) améliorer la performance de la santé et de la
sécurité au travail.
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BIBLIOGRAPHIE
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