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TABLEAU DES 120 DEÇÎ-TÀLAS

D'APRÈS LE SYSTÈME DE ÇÀRNGADEVA

1) AMtâla - traduction : la racine des calas. Autrement die le premier, le commencement» le rythme
initial, celui qui engendre tous les autres* C'est l'imité de valeur ou mltrî.

I / (unemfcri: J> )

Âditâla n'est pas un rythme mais un départ* Notrç notation rythmique européenne part de la ronde
qu'elle subdivise en blanche, noire* croche, doubfe croche, etc La notation rythmique hindoue part
d'une brève (moyennement brève) : le laghu (qui se confond ici avec la mini ou unité de valeur)* Le
mot AditêkvGiz dire * racine des filas •. Et cette durée du laghu est mentionnée en premier, avant
tout rythme, La raison de cette place est certainement religieuse. Un seul frappe dans tout l'univers
crée immédiatement un avant et un après: il y a naissance du temps, mais pas encore de rythme. Si
nous ajoutons au premier frappé un secondfrappé:i|y a naissancedu rythme* Et, de fait, tous les talas
qui suivront Aditlla comprendront plusieurs frappés et seront des râlaj» c'est-à-dire des rythmes.
Âditâla, le laghu unique, laracinedu rythme, se trouve placé«au commencement •.LesHindoussonc
polythéistes et panthéistes. Cependant ils reconnaissent un Etre pur, unique - une conscience
universelle : le Soi - un Brahma (ou immensité), * une Pensée que la pensée ne peut concevoir, par
quoi la pensée est pensée • (Kena Upanishad) - en somme DUu, que laBhagavad Gîri appelle Cela,
Les Hindous emploient même le mot Tri-mûrti pour désigner trois Dieux principaux : BrahmS,
Vîshnu, Shïva. Mais ils n'ont pas reçu la révélation merveilleuse du grand Mystère des Chrétiens : le
Dieu unique en Nature et Trois en Personnes, le Mystère d'un seul Dieu : le Père, Fils, Saint Esprit
Leur conception de la création du monde reste également confuse. Cependant, dans l'ÀditilaJe laghu
unique rarinedetouslestUas, on peut voirun magnifique symbole de la causalité du Premier Principe,
du Dieu Créateur de toutes choses* Créateur de toures choses, le Temps y compris (nous avons vu
qu'un frappé unique engendrait le Temps). En prenant bien garde au fait que tous les rythmes sont
des divisions du temps, qui existe avant eux, et qu'il n'y a pas vraiment d'avant et d'après le Temps,
puisque sans le Temps, l'avant et l'après n'existent pas, mais que l'Eternité est totalement autre que
le Temps et que le Créé, Dieu seul étant éternel.

2) Dvitfya - traduction ; le deuxième.

OO ' éé J* (2mirrfs: / J» )
C'est l'anapeste des Grecs.

AL -3&&?2
3) Triàya - traduction : le troisième

0 0 0C ^ t t - (une mitrt 3/4 : J>

Prinàpcdcl'afcut du point.Trobdmti<k3*avecvir^
On peut le considérer aussi comme un rythme à nombre premier : 7 quarts de brève ( g ).

4) Camrthaka -traduction : le quatrième.

1 l O J J 3 (2mitrisI/2: / $ J» )

2 bghu. 1 diuta. Rythme inombre premier: Ssemî-brcvcs J* .CestranabacchiusdesGrccs.

5) Pûfkarrm - traduction : le cinquième,

OO ™ (une miirl : J^ )

6) NihçankaBU -traduction : jeu audacieux, uns peur. Le mot sanscrit /Tir, que nous retrouverons
souvent dam la nomenclature des deçl-tïlas. signifie littéralement le jeu : mais le jeu dans le sens de
l'action divine sur le cosmos, lacréarion,lavie,le mouvement Je rythme. Sans peur. parcequ'U semble
se ramasser sur lui-même pour s'élancer...

P S^ S S \ J. J. J J J1 (Il mitrls : Il croches)

2 pluta, 2 guru. I laghu. Rythme à nombre premier (11 brèves).

Principe du retrait du point : J. J. puis J J Plus u « valeur ajoutée : la croche


finale- L'ensemble du rythme est un accelcrando des durées.

7) Darpana - traduction : le miroir

OO S fl J Omirrts: «h & J> )

8) Simhavskr&ma -» traduction : la force du lion,

S S S l i ^ S ^ J J J J>J. J J. (ISmtais:
15 croches)

Combinaison du 4* épîtrite Grec : J J J J* et du vîjaya Hindou : J. J J*


Cest-i-dirc d'un rythme 17 brèves, suivi d'un rythme i 8 brèves ; ce dernier étant lourdement non
rétrogradable, avec ses 2 valeurs pointées encadrant la même valeur non pointée, commedeux piliers»
symboles de force.

274 AL-îâ«2
9) fUtiitU - traduction : le jeu de Rati. ion eit U femme de Kandarpa. dieu de l'Amour

1 1 5 5 f ] J J (6 mitrls ; 6 crochds)

Ccit le ionique mineur des Grecs,

10) Simhalita - Traduction : jeu du lion.

OOO - ^ ^ (unemitril/2: J* J> )

/ / ; KanJ*rpa - Kandarpa est le dieu de l'Amour, comme je vlcro de le dire* Son autre nom en :
Klma-dcva : le dieu du dâir.

0 0 | 5 5 JT1 J J <6màiris:6crocM

Ce rythme est une variante du Ratillla précédent,

12) Vlravikrtma - traduction ; la force du héros. Rythme guerrier.

\ OO S J"7ÎJ tfmltrti: $$£]*)

13) JUnga - traduction : U couleur, te jeu,

0000 5 JJ75J Mmâtrti: £ J* J* J* )


14) Çrfiwfljrf-Çrtninga (Seigneur de la couleur) eu un des nomi de Vtjhnu ( ° u Viehnou, idon une
autre orthographe phonétique). On sait que dani la mythologie hindoue, du Brahman absolu, l'Un
ineffable, et de sa Shakii ou puissance matenielle de manifestai ion, émane le Dieu personnel en toi :
Ithvara, * Ishvara te tubdivire par spécialisation en rroti composants qui forment la grande Trinité
hindoue (trimûni) de la création (Brahml). de la conservation (Vtshnu), et de la destruction (Shiva
- ou Çiva) » (Herbert), De U trimûrti sortent les hommes, la nature* et tous Ici autres dieux,

1 1 5 \ P «T3 J J*J. <8mltris:8crochci)

On peut analyser ce rythme de 4 façon*:*) un temps binaire» et 2 temps ternaires : J Jt J.

b) un anapeste ( f^ J ) et un iimbek finale allongée ( / J, J c)IcPéon lltdesCrecs

( j D J J* ) et une finale pointée ( J . ), ou 5 • 3 mltris, d) Arsis de 2 mJuls ( J~3 )p

Thésis de 2 m l t r l i ( J ), puis arsis diminuée! J* ) et ihésis augmentée ( J * ), ce qui me pa-


rait la meilleure explication.

AL-MJW 275
15) Caccarl-\c acaii est un innrumem i percuisiûn de l'Inde du Sud.

o o oo ( o o o d o<$oooéoo
fi, fi n ft. fi. fi- fi. fi- (lOmitriiMOcrochei)
Drute et dnita avec virflma, et cela 8 fois de suite. Ce rythme rappelle un peu le tétramfctrc iambique
dei Gréa (8 iambe*). Comme le ïambe e« le rythme du otur, celui-ci semble «tre d'origine
physiologique et s'appuyer - ainsi que tous les rythmes divisibles en 5 - sur les 5 doigts de I* main :

JJ. - J* $ f * «R Cest aussi le principe de l'ajout du point ; succession de 16


valeurs, avec point ajout* à toyta les valeurs paire*.

16} Pratfanga -traduction ; les membres du corpi.

S S S \\ J J J n (8mitrli:8crochcs)
(La 4 membres - 4 noira)

17) Yatilagnj - traduction ; le moment propice pour s'arrêter. Peut-être rythme-signal dans
rimprovisation 1 deux ou plusieurs personnes» indiquant lafinde l'improvisation ?

O I / l (uncmiiril/2: J* J* )

Rati hindou { J1 J ) par diminution. ïambe du Grecs*

18) GajalSta -^traduction : le jeu de l'éléphant. On représente le Dieu Indra (le • mental illuminé •
monté sur un éléphant. Nous avons déji vu que Itla était le jeu transcendant, l'action, le rythme.
Gajallla avec sa dernière valeur trop longue reproduit-il la démarche lourde de l'éléphant ? Cette
dernifcre valeur plus longue symbolise-t-eUela prolongation donnée au mental par l'illumination ?...

I I I f J J J J. <4mlrrtsI/2: -h J* J* ^ J> )

Lcquairiïmelaghu est surmonté du virlma: 4 valeur* égala Ja finale étant trop longue d'un* moitié
principe de l'ajout du point. Dans le 6* volume du « Mikrolcoimos * de Delà Banale, la 5* danse d
rythme Bulgare est écrite dans la mesure: 2 + 2 + 2 * 3 - J J J J*
• — r - •

C a r le tUa Gajallla.

276 A L - ttjfti
19) H*tm*ltta - traduction : It jeu du canard.

*?ty Vamabhinna - traduction : différence des couleurs. Quatre durées dont 3 (ont différentes :

OO I 5 JT1 J (4 mltrli : i l J» J> Jï )

2/J Tribhinna - traduaion : division en 3. Parce qu'il y a 3 durées* et 3 durées différent»

I * T J> J J. (6mirrli:6croch«)

Chaque valeur vaut une croche de piui que la précédente rchromarisme des durées en crescendo (par
augmentation).

22) HAjacûdÂmâni - traduaion : le Roi des Rois.

O O I I I O O I S Ji J J J Ji J) J (8 mâtiii : 8 aochei)

Monnayagcdc: J^ J . ( *h J .

23) Rang&fyûta - traduction : couleur brillante.

S S S t S* J J J J*J. (10 mlcris: 10 croches)

Divisible en 2 temps binaires. 2 temps ternaires: J J i J. J. I Ou mieux encore

en7 + 3= J J J J* J J* c*eft-à-dire£pkri»IVdesGreaetnnalepoirttéc.

24) Rangapradipaka - traduaion : couleur lumineuse.

S S I S S* J J J* J J, (10mâtrli! 10croches)

À 7 + 3 comme le précédent, c'est-à-dire Êpitrite III des Grecs et finale pointée :

J J >J ; J I
25) Héljaiàla - traduaion : le rythme d u roi.

S £* OO S \ r J J. JÎJ « h j . (12 mltrts: 12 croches)

Trois temps binaires, 2 temps ternaires ( j + g ): J J J ! J. J. |oudivision


du 6 en 3 et en 2.

AL - 29J92
20 Les trois Deçt-tUas réunit sous le numéro 26 le sont aussi tous le ligne de U couleur (varna), li
couleur tant ici un aspect temporel , une division de 1a Durje : ce* divisions de la durée tant choisies
parmi les signes de valeurs de durée de la notation rythmique hindoue: bghu I, guru 5 . plura S .
druta O . plus le viiima

2&) Tijatravarnét-induction: trois couleurs* Ces trois couleurs sont ici un laghu I , un dru ta O,
et encore un laghu I , chaque durée tant répétée 2 fois.

I IOOI I fi fSfZ (5 mltris : 5 croches)


Le Tryasra vanu est nonrftrogradablc; c'est un Âmphimacrt grec ou Dhenlrî hindou:

é * * Avec monnayage.

2&) Mtçra vanta -trad uction : mélange des couleurs. En effet, ce rythme-le plus complet et le plus
complexe, le pi us raffiné des Deçl-tUas-mélange toutes les durées de la no tation rythmique hindoue.

sauf une. On y trouve : laghu I .guru 5 . pluta S * dnitaO,etdrutaavecvirimaO .Seul,minque

à l'appel le laghu avec virlma : I I *

Malgré cette absence, notre Dcçl-dlautUise^durées différentes, avec une virtuosité dont ses parrains
ont eu conscience et une conscience plus unifiante que la nôtre, puisqu'ils ont assimilé ces durées à
des couleurs en le nommant : Miçra vanu, mélange des couleurs, ce qu on pourrait traduire plus
poétiquement encore : arc*en<icl des durées.

OOOd OOo d OCOOC F S OOS I S total de 71 - (nombre premier)


B.J. J ffi J»J '
{17 miirli 3/4 :17 croches, et 3/4 de croches ou J / J représenté ici par les points qui suivent
chaque groupe de doubles croches).

Analyse: I) irois fois Gajallla( J ^ J j . ) par diminution ( j J J J. ) c'est-à-dire 27 triples

crodies au total. JTTJ- JM** J J J j * - 27 triples crochesJ'ai défi dit que Gajalila utilise
le principe de l'ajout du point. Ici, ajout du point \ la 4* double croche de chaque groupe.

2) rythme à 11 croches par 6 * 5 : J. J Jj :J * * ' • fragment terminal \ 5


croches est non~rétrogradable : c'en l'Àmphimacre grec et le Dhcnlti hindou.

20 — Caturasra vanu- traduction : quatre couleurs, Ccst-Ï*dtre quatre durées : guru. laghu, druti
et de nouveau guru. La répétition immédiate du drura 0 0 ne compte pas. Par contre, la reprise

278 A L - ? S . S >:
dugum S après le dmtaest valable, puisqu'elle apporte un changement deeoulcurdansiesdurées.

S I OOS J STîi (émltris:6croches)

27} Simhavikruiita~ traduction : le bond du lion*

\ r S S* P S I S r I S^ (24 marris : 24 croches)

Si nous divisons ce rythme ainsi :

J>J. :J J- :J. J *fj J. jAj. I


J
il semble évident que le fragment X zélé monnaya pour éviter un unisson de durer : J , J .
£n rétablissant cet unisson de durée - ce qui est plus logique rythmiquement et plus simple pour
l'analyse - nous obtenons :

J»J. iJ
A
J-
B
•J.
' A
J- } J J.
A B
i J» j- i
AB B
A B '

On remarque tout de suite que le rythme se subdivise en 2 valeurs A et B, perpétuellement alrernécs,

mais que A croît et décroît alors que B ne bouge jamais. A S amplifie de / l ) j . puis retombe
de J. 1 ^ (^lJ il ij I J> ) cnuncrescendo-dcaescendodedurte
parfaitement progressif La trajectoire décrite par le bond du lion c*t ainsi bien exprimée. Quant 1 la

valeur B. qui reste immuablement X • die semble représenter un point d'altitude suprftne qui
ne peut s'arteindre qu'au sommer d une certaine courbe ef pour un instant seulement Est<e un
symbole de la grandeur de Krishna ?.., On sait que le lion (simha) i crinière (kesirin). peut se
rapprocher de Krishna à la longue chevelure (Keshava)... (voir l'analyse de * l'incendie de la fbrft *
dans le MaMMilrata, par Herbert), En tou* cas, le principe r y ^ ^ ^ e est net: il s'agit de
/'tittroisstmem ft décrfissemtntd'un' wilatr sur dko: Strawinsky a agrandi ce principe dans la Danse
sacrale du • Sacre du Printemps -. en le transformant en Ctcmwemmtrt&croiwmnttfungrwpeiù
valeurssur deux- J'ai repris consciemment le même procédé, en l'assimilant aux lois du théâtre, sous
le nom de *per$OTm£gfl rythmiques » ; le groupe de durées dont les durées croissent est un personnage
qui agit, qui meut un autre personnage - le groupe de durées dont les durées décroissent est un
personnage qui est agi, qui est mû par le précédent - un troisième groupe de durées qui se répète
idcntiqucAlu»-m*mc<stun personnage immobile, qui observe le conflit, le dAardcsdexcc autres, sans
intervenir. On trouvera un exemple tris frappant de l'action de ces personnage* rythmique* dans
•• Joie du *ang des étoiles ». 5* mouvement de * TurangalMa-Symphonie •. *

• Voirr*ft»V»ra*a.lcTo«ca

AL-2*8» 279
28)/aya-tndxiaion: victoire.

15 I looS^ «h J J J JjJ* (9 mtois : 9 croches)

29) Vartamâiî-tTïduciion: «celui qui porte un collierdeBcun sauvages «.Vanamillest un des nom
de VUhnu (Vichnou, Dieu de la conservation dam la grande Trinité hindoue ou trimûrti : • edui qui
assure la protection, la conservation» la continua du cosmos, de l'univers des multiplicités, »
(Herbert).

O O O O IOOS J j j J J J"3 J (6 mirrts ; 6 croches)

30) Hamsanâda - traduction : U voix du canard.

I T OO^ J* J. fi X (8 mitris : 8 croches)

Deux ïambes avec longue pointée* le 2* ïambe est monnayé* J* J- j Ji J.

31) Simhanâda - traduction : b voix du lion.

15 5 15 * h J J J * J rythme Dochmiaquc :

(8 mtaîs : 8 croches)

Peut se diviser en 3 * 5 : J> J :J jlj j (Rui et Dhenld pour les Hindous,

ïambe et Amphirrucre pour les Grecs) ; ou en 5 * 3 #0 J J ï*"*

(Bacchlus et ïambe pour les Grecs). Kankllavtshama suivi de Bari pour les Hindous). On peut y vo

encore deux temps ternaires et un temps binaire : J» J ;J J) ; J

32) ffaùtkht- le kudukka est un instrument à percussion de l'Inde du Sud

OO I I HT! {3mltrls: j \ J> Jt )


33) Turangatûa - ce mot signifie peut-être la force de vie et la puissance créatrice symbolisées par
cheval au galop* et se manifestant par le jeu (Iîla),c'est*à*dire par !c mouvement et le rythme ?Ce se t
le rythme créateur ?... Je ne me suis pas servi du Deçî-tila qu'il représente et n*ai jamais pensé qu'i
Rit (quoiqu'on cri ait dit) un nom de femme ou de jeunefille.Je l'ai choisi pour titre de mon œuvre
(Turangalîta-Symphonie) seulement à cause de ses qualités phonétiques : bien prononcé (on doit
dire : Tourineghcull—Il—), il est en effet assez agréable 1 l'oreille.
0C 0C OO *H.J3 (2 mitrls 1/2: J) J> «T )

280 AL-2&B92
2 valeurs pointées ( J[ ê* ). suivie* des mêmes non pointées { J j )* Principe de la diminution
par retrait du point. On peut y voir au&si l'opposition du 3 et du 2 par laquelle certains rythmiciens
croient pouvoir expliquer toute combinaison quantitative.

( J^J. -valeurs divisibles en 3 JJ -vaJtun divisibles en 2)

Enfin, ce rythme contient au total 10 quarts de brève ( 10 #1 ) : nombre égal aux doigts des deux
mains.

Il faut comparer le tila Turan[attUr avec le tlla San* (n* 53), et le d!a/A*m/rf(n*76), Voici S™*;

i i ococ n n.
Voici TurangatiLt : O O OO J. J . J ^ TvrangaÙla, c'est Sama par diminution
cette:

diminution étant retrait du quart pour les 2 premières valeurs ( J J devient J, J. y. «retrait

du tiers (ou retrait du point) pour les 2 dernières valeun( JTj. devient J J ). Voici Jhampi:

6 6 i n . h\
Jhûmj\s. c*est TurangailU, avec coagulation des 2 dernières valcun en une seule ( JJ devient J) )

Je ne crois pas au Zodiaque et aux influences Zodiacales. On m'a dit qu'étant né un 10 décembre
j'appartenais au signe du Sagittaire - et que j'avais l'honneur de partager cette appartenance avec
Hector Berlioz et Rai ne r-M aria Rilke (mon musicien préféré, mon poète préféré !) Le Sagittaire est
représemé par un Centaure tirant ï l'arc Le corpsdechevaldu Centaure symbolise rumina-le buste
d'homme du Centaure symbolise le surhumain, le dépassement de soi - laflècheest un mouvement
vers l'avenir, une aspiration vers l'invisible, l'inaudible, une ascension dans la découverte de Tau-ddl.
La nature double du Centaure et le mouvement ascendant de laflèchesont-Us contenus dans le mot
Turangalfla ? J'ignorais la signification de » Turangal lia » quand je lai choisi Je ne savaii pas non plui
que j'étais sagittarien. Est-ce que vraiment une sorte de prédestination m'aurait attiré vers ce mot ?
J'en doute,..

34) ÇarabhaÙU - traduction ; le jeu passionné, la vitesse du jeu*

I IOOOOI I J ~ ] ITTÎn (6mitrls:6crochcs)

AL-UJW 261
3$) Simkanandarw-traduction-AedU du Won, ,„„ „ ,
** (30 mltrti : 30crach«)
15 I $ I S OO S S \ S I f S I I y X

9r vr Pr c/r r " f t r r M r
Le signe V en forme de tenailla représente le chiffre 4 ; c'est une abréviation de
I I I I * 4 laghu, U signe X qui le suit indique te nihçabda, c'est-à-dire le battement san
brulc: l a durées peuvent être frappées doucement par Ici cymbales, cil es peuvent aussi étreseulcmc
chantées et accompagna de mouvemenu silencieux de la main : c'est ce deuxième cas qui nous <
signalé par V X *

Division possible du rythme :

.M !J>J- IJ«J i f l j J |J>J |j>J. |J r j j J


autre division |

JU JU |jvj m J IJJ /J. |J J»J»J


(7 ) (8 ) (7 ) (8 )
Comme tous les rythmes sur Sîmha (le lion) peuvent étic appliqués - Shiva (le Dieu constructeur 4
destructeur), nous pouvoru chercher ici le chiffre 5, chiffre de Shiva, Or le rythme se divise an<
normalement en 7 • 8 • 15> 2 foU. 15, c'or trois fois 5* Et la 30 mitrti nous donnent aussi 6 f
5 - 50. Le 35* tUa pourrait donc s'appeler : Shivanandana (lefilsde Shiva).

3$) TribhAngt - traduction î coup* en 3.

1 5 1 5 j 1J Jï J (6 mitrts : 6 croches)

Divijé en ? Ïambes : «h J i J) J il contient 2 groupa ternaires ou 2 fois 3 mâtris, ce qi


peut expliquer son nom : « coupé en 3 »-

37) Rangâkhararut - traduction 1 remplir avec de l'eau colorée,

S S i \ S^ J J J 1 J . (9mi«is:9aoches)

On peut y voir un J et un J J J J j j J. | c'«t-à*dirclerenvenemcntdu Vasan

hindou : J J J j j J J | Autre analyse: maure à \ dont le dernier temps ejti«


longd'unc moitié, principe de lafinaleallongée par le point? Troisi*me analyse: A mit rli + 5Ml

J J \n J. 1
282 AI.-MW1
3$) Sous le nom de mantha (barattagedu beurre) se rangent quatre deçt-tâlas. Le baranement évoque
des souvenirs particulièrement solennels* « L'Océan est l'image de l'existence infinie et éternelle »
(ShrîAurobindo). «De l'original océan de lait* du Non-difFérencié. la dualité des dieux et des démons
fait émerger» en le barattant, tout ce qui peut être pour l'homme objet* de désirs sensuels ou
intellectuels, * (Herbert), Avec le lotus qui jaillit du nombril de Vishnu (Vichnou^lebarattemcntde
l'océan de lait est un des plus célèbres mythes hindous de la Création, ou plutôt de la projection de
l'univers de multiplicité hors de l'Indifférencié,

38°Mantha ? -

1 1 5 VX f i } J J J J <8matrâs:8croches)

3&)Mantha2-

5 I I S /*- X J fi J rj (8matrâs:8croches)

"£* nouveau signe d'abréviation remplaçant 2 laghu. Avec nihçabda X , c'est-à-dire battement
silencieux.

38t)Mantha4-

l I I I S I I J J J J J H (8m3tris:8croches)

39) KokiUpriya - traduction : cher au coucou indien.


Les Cuculidés sont tris nombreux aux Indes. Le kokila, ou coucou indien, est un oiseau noir bien
connu des hindous : pour eux. son chant a donné naissance & pa (sol), la y note de la gamme.

5 I S* J -h J. (6 mltris ; 6 croches)

40)Nihaâruka - traduction : le nuage, le brouillard-

|C |C J73. Omiaâs: J» «h Jï)


identique au Hamsalîta, n° 19)*

41) Râjavidyâdhara - traduction : le roi savant-

I 5 OO J^J iï (4 mâtrfc : 4 croches)

ÀL-2Mf3 283
42)Jayamangala - traduction : la bénédiction de la victoire,

I I S 1 1 5 Jl J J"J J (Smltrk: 8 croches)

Ce sont deux anapestesGrecs(dipodieanapçstique). L'anapeste- qui nom paraît si trivial maintenant


- était pour ! w Grecs un rythme puissant et guerrier On voit tout de suite l'analogie entre les idées
de combat et de force» et l'idée de la victoire - que cette victoire soit matérielle ou spirituelle !..,

43) MaUikâmoda -traduction : parfum du jasmin. {Lejasmin blanc est lafleurfavorite de Vishnou),

I I OOOO J~3 TTft (4mlrrls:4croches)

44) Vijayânanda - traduction : plaisir de la victoire (ou joie de la victoire).

1 1 5 5 5 n J J J (8 marris : 8 croches)

Anapeste et spondée des Créa : J J J :J J Comme dans Jayamangala.

l'idée de victoire a entraîné remploi du rythme anapesûque.

45) Cànd^nihsàruka — traduction : parfum du camphre.

0C 0 C «n. (une mini 1/2: J* J* )

Nihaimka (brouillard, nuage) et Hamsaltla (le jeu du canard) comportaient 2 laghu avec virima :
I I ( J.J. ) CandanihsAruka, avec ses 2 druta pourvus du vïrima, en est l'exacte
diminution.

46)J/rfaçrt-]iyxçrt est un des noms de LakshmL Lakshmî est la déesse de l'opulence, de la beauté,
de l'harmonie. Lakshmt est la shakti (ou puissance de manifestation) de Vishnou. Jayaçri veut dire :

• beauté et victoire ».

5 1 5 1 5 J J l J J l J (8 mitrls : 8 croches)

Diverses analyses, 2 Trochées grecs et unefinale; J , ;J s ij

Une anacrouse longue et 2 ïambes : J | J^ J ;j\ J Une sorte de Dochmius


grec. 3 * 5 : J J» : J «h J | ou le contraire. 5 • 3 : J J> J jù J |

47) Makararuta - traduction : le pollen.

OOI I I J3J J J (4mitrâs;4croches)

ÀL.2*8tt
Cest Vijayinanda par diminution. On peut le diviser autrement que ce dernier et penser : 2 semi-

brèvesformantanacrouse, et 3 brèves : / J j J J J

48) Klrti - se traduit par : réputation,

15^ 5 I r «hj. J JlJ. Dochmbque ternarisé

(10 miîris : 10 CTOChcj)

Arsts: <h |Th&is : J. | Arsis allongée : J h | Théïij : J .

Autre analyse : 2 temps binaires : /* J . 2 temps ténuités : J J* : J-

49) Çrikirti - veut dire : réputation merveilleuse*

115 S «n J J <6 marris : 6 croches)


Ionique mineur des Grecs. Les 2 gum sont l'augmentation des 2 laghu. (Le même que Ratiiih, n°9).

50)PratilâU-traduction : l'écho du rythme*

I OO J"J3 (2mltrts: J* h )
Pour répondre & son nom. Ce ; 5! a doit peut-être s'exécuter avec un décriât d'intensités ? J j j

51) Vijay* - traduaion : la victoire.

|" S F" J- J J- (8mitris:8aoches)

Deux pi uta encadrant un gutu, deux valeurs pointées encadrantUmême non pointée* C'est un rythmt
non rétrogradait*. Un non rétrogradablc simple comme le Dhenk! hindou

(5 15 J */)J ), avec 2 valeurs semblables à droite et à gauche, et une valeur


centrale libre. À ce titre, il me fait penser à l'anjali :« mouvement de salutation respectueuse que Ton
(ait en élevant les deux mains jointes enformede coupe » (Herbert) ; dans ce mouvement, les doigu
de la main droite et de la main gauche, qui se présentent en sens inverse, sont les 2 valeurs ottrémes,
- les paumes, rapprochées par le bas, sont la valeur centrale. Dans le 6' volume du • Mikrokôsmos *
pour piano de Bêla Banôk, U 4* < danse de rythme Bulgare * est écrite dans la mesure :

3*24-3 - J . J J, | c'est Vijaya,formeoriginale-Tout rythme non rétrogradable


1
8 '
28
AL-2U92 5
peut sedévdoppeHcdcux^ons: en agniKtatant ou diminuant
le* valeurs exirfnw ou les groupa de «Jcuricxtrtma,criagraniii«2nEoudrminLunclavj|furctnralc
ou le groupe de vakun central. Nom trouvons dira le • Satfe du Printemps • dlgor Stnwîraky
(trompette* en sourdines au début de U seconde partie : U Nuit)» le rythme Vïjaya avec accroissement
de U valeur centrale :

Si la seconde trompette Eue entendre la cadence mélodique russe, transformée et Dcbussytéc la


première trompette exécute un chromatume retourné d'une nostalgie indicible* et ceb sur le rythme
vijaya, d'abcrd avec 2 noires au centre :

J. J J J. pub avec 3 noires au centre : J- J J J


En mettant bout 1 bout Ponginil et le» 2 agrandissement* employés par Strawinsky. noui obtenons
3 formes, touici 3 non rétrogradablei :

oA J J- m J. ) J J. im J- J J J J. I
I I
La 2* Tonne a M utilise p u Bartok dam le trio du scheno de wn 5" quatuor a corda :

La 3" forme es un rythme Hindou


clinique, cta connu, qui porte le
nom de Sampakkc&htlka :
S S S f*

r r r r r-
OOO0 5 J .CT5J (6 mitrfj : 6 croches)

Deux valeun extrêmes semblables VaJeur centrale ( J ) monnayée en A semi-brtves + + + 0 .


toutes égales. Donc, rythme non rétrogradablc.

53;5*HM-mduaion légalité, Pourquoiégalité ?Sefaim»pafcc<]ueladiJféesysoûtrépétée»2par


2> 2 valeunégales.et encore 2 valeunégales?...

I I rfcf -H J ^ . Omisrâ*l/2: J> J* J» $ )

2laghu ( 2dmaav<cvirtmxSedivtfeaiMi: a) J " ^ 2crocha MJ ^ . diminution des

2 croches U croche vaut 4 / , moins ion quart ( I <fl ) il rare Jl (3 * h II l'agir donc
d'une diminution par retrait du quart d o valeurs.

286 AL-2U?2
Premic* principe : rythme immédbiemcnr suivi de sa diminution. Deuxième priiKjpe:dimînutionpar
retrait du quart des valeurs. Si nous répétons ce deçi-tifa plusieurs fois de suite* nom obtenons :

a) Je b) , diminution de J ^ par retrait du 1/4 des valeurs,

a) JJ augmentation de J^J+ par ajout du 1/3 des valeur b) J T j . dimi-


nution, etc

54) Nandan*- traduction : l'enfant, celui qui donne b joie. - L'en&nt est pour b femme hindoue
le couronnement de sa vie », « Le premier sacrement hindou a pour but de sanctifier par avance la
conception. » (Herbert)

I OOP JT3J. (5mitrk: J> Jl J> J> Jï )

Ce tUa est basé surferchiffre 5, nombre des doigts de b main. Sa main est le premier jouer d'un en&nt,
et c'est par cfle que plus tard, I prendra conscience des nombres...

55) Deta deçî-tilas réunis sous le nom de ManthilclMamhîkavcutdireicduî qui Eût le barattage
du beurre. Le baranement de l'océan de bit primitif, symbole de la Création, représente pour les
Hindous • b protection de l'univers de multiplicité hors de l'Indiffecnoé. » (Hetben)* Cest le
t de l'Un au multiple, de l'Absolu (Bnhmin) i sa manifestaiion.

59)M*nîhikâl-

S OP J JïJ. (5mlirisl/2: Jl i> J» J* J» Jî )

Gurudruta. ptuta.Tibi 5 mitris 1 11.c'est-à-dire 111 semi*rtves(H Aonpeutyvoïruneanis

( J ),av« précipitation vers bthésîs{ J> ), et ihésu longue ( J. ). Ou un rythme 15

(ea 2 /» • 3 /• ), avec b «F - valeur ajourée. Ou un rythme 1 1 1 (5 J* • 6 J\ ).

5?)M47*thikà2

OcO 1 ^ (imeminil/4: J» J ï )

À 5 quarts de brta ( / )par3*2*

AL-a*?: 287
56) Dtpah: -Traduction : celui qui allume le feu.

OOI I S S U n J J (7minis:7aoches)

Pourrait se diviser en { plus J J e préfère la division en 7 croches qui lui conserve ion caractère
sacré. - On s*it qu'agni est lefeu.et que le Dieu Àgni (puissance consciente de la volonté Divine) en
le Dieu du feu. * Son nom est Àgni Jiravedai, la puissance qui est 1 la base de tome naissance, de tout
mouvement dans l'univers matériel* qui embrasse et connaît leun activités, et la force en lui est telle
que tout ce qui ainsi prend naissance, il peut, lui.flammedu Temps et de la Mott, le dévorer •• (Shri
Àurobindo - commentaire de la • Kena Upanishad »)• L'idée du feu me suggère une meilleure
interprétation de DIpaka : il s'agit d'un chromatisme des durées (chaque durée étant répétée 2 fois),
allant de la plus brève ï la plus longue, comme si lefcu-lumitrcs'épanouissait de plus en plus. On

pourrait exagérer ce chromatisme» pour accroître I ci te: éclairant :

Bfln J J J J
et plus chromatique encore :

57) UdîksfoiaM -traduction : qui cherche, cherchant.

I 1 S n J M mitrts : 4 croches)
C'est l'anapeste des Gréa.

58) .DémM-Dhenld est un mot bengali désignant un appareil pouf le déconicage durit Cet appareil
esc généralement manceuvré par 2femmes.Tune 1 droite, l'autre & gauche* l'appareil entre les deux
comme io le laghu est placé entre les 2 guru. Notre tila reproduit peut-être aussi le mouvement
imprimé à l'appareil par les 2femmes,pendant le décorticage*

S \ S J J J (5 miras; 5croches)

Ce rythme est non r/tregnuUblt : qu'on te lise de gauche i droite ou de droite i gauche. Tordre de se
valeurs reste le mime. Nous le retrouve ronschcalesGreo sous le nom d'Amphimacre (ou Crétiquc):

J J J

* (Votrlaaufebdurni. p<*»Ja t o m î x i u n i o rr>u fn ïnr. - ç< k f-u c^ b fumkfrp™^ 2ûro*ffit. Voir le rïK*J« S<m-:Ji SJM

288 AL-MMil
U est sans doute très ancien, comme tous les rythmes basés sur te chiffre S, nombre des doigts de la
main, U Dhenld (je le répète avecforce)esr le plus ancien, le plus simple et le plus nannd des rythmes
DO D rétrogradâmes.

59) VishamM -c'cst-i-dirc qui n'est pas égal» qui n'est pas sama.

OOOO OOOO 1771. fi1!!. M mirris \tl : Jl J* Jl J) } \ )

L'ajout du point aux finales de chaque groupe de doubles croches, empêche que ce tlla soit en valeurs

Égales. C'est le rythme GajaliU: I I I I J J J J. par diminution, et 2 fois


répété.

6f$ Varnairum&ik - traduction : analyse de la couleur.

I I OOl O O J J /3j"n (5mlrrts:5crochcs)

Répétition abrégée : a) j j j j b) J J j répétition de a), moins une aoche* Ce


procédé de répétition décroissante fait penser à Strawinslcy et aux personnages rythmiques.

6l)Àbhinmda -veut dire : félicitations.

I I 005 J " 3 fiJ (5 mirris : 5 croches)

€2) Ananga - c'est le Dieu d'Amour.

I ^ 1 1 5 «h J- J"D J <8mtais:8crochesï

ïambe allongé : J* J . et Anapeste des Gréa : J J J

63)NâruS- traduction : qui garde la porte de Shiva. (Shïva est le Dieu de la destruction, edui qui
détruit le monde des multiplicités pour nous 6ire retourner à l'Absolu, i l'Unité. II est le troisième
nommé dans U trimûni la grande Trinité hindoue. — Cest dans le mime sens d'unification que le
divin Krishna dit, dans la Bhagavad-Gtti : «Je suis l'Esprit du Temps, destructeur du monde », c'en*
à*direT commente Shri Aurobindo - * j'ai à détruire les vieilles structures et ï bâtir un royaume
nouveau, puissant et splendide ». Celui qui garde U porte de SWn «* donc très près de la destruction»
du retour à l'Un, i la lumière*..)

I OOl I S S b î l n i J (8 mirris: 8 croches)

AL-2ftjft 289
C'est le même chromacismedes durées (chaque durée étant répéta 2fois)que dam Dîpaka (celui qui

allume le feu): Je JJ J J avccunlaghu( j) )enplus.Cciaghuenplusreprése:ntc-


c-U la porte ? En cous cas, i! y a un rapport évident entre Shiva et Agni (lefeu)- le feu consume, le feu
illumine, et nous allons vendes durées de plus en plus longues, ce une lumière de plus en pi us grande...

60 Mallatâla - traduction : le rythme difficile. Tila : c'est le rythme ; Malla : c'est la lune.
Contrairement à son nomt ce lythme - peut-être difficile pour des Occidentaux - ne Test pas pour
les Hindous.

I I I I 00C J J J J fl» (5matr*iI/4: J» Jï J» J) Jï § )

Rythme 15 croches, avec ajout du quart à la dernière croche: J 1 Jï Cette duréefinalede 5 /» .

monnayée en 2 + 3 ; * J. Le rythme total vaut 21 J\ I

65) Quatre deçî-tâlasréunissous le nom de Kanltila. Kanlclla veut dire squelette ; figuratïvement,
c'est aussi le Dieu Shiva,
Les 4 deçl't&las sont à 5 mltris* parce que 5 est le chiffre de Shiva. Il (aut prendre ici Kanldla dans
le :• c 1 v de : résignation.

6¥) KÀnkâia puma -traduaion ; résignation complète.

OOOO S I -W5J i> (S mitrls : 5 croches)

6f?) KankâUkbaruia-xtïâuaiQù :résignationpartielle.

OO 5 S JjJ J (5mlcrts:5croches)

69) fCankâla utma - traduaion : résignation égale.

S S \ J J ) (5 rotai* : 5 croches)

Àntibacchius des Grecs.

6y) Kaniàla imhama- traduaion :résignationinégale

15 5 J*J J (5 mltrls : 5 croches)

Rétrograde du précédent. Bacchiu* des Gréa.

290 ÀL-2*.8?2
II s'agit un* doute de l'acceptation de la destruction (squelette, Shiva), Les KanldUa a et c> acceptation
égaie ou complète, rejoignent l'unité en K tenrunant par un laghu - une mltrl ou unité de temps
La KanklU b et d. acceptation inégale ou partielle, ic terminent par un guru.

66) Kanduk* - traduction : inconnue*, changement - comme le ballon que l'on laflce en tous sent.

I I I I S J J J J J {6mitrii:6crochei)

Ne répond pas du tout à ion symbole. Peut-être doit-on l'utiliser avec de nombreuses variantes ?„.

67) Ekttâh- traduction : une durée- C'est la drtfta (rapide) qui vaut la moitié de l'unité de valeur ou
mltrl

0 J» (l/2mltrt: Jl )

68)Kumut* - • LafleurManche qui l'épanouit dan* l'eau des étang*, au clair de lune » (le nénuphar).

1 OOl I S m n J (6 mini* : 6 croches)

6ÏKumuJ*2-

I OOOOS J> JTTii (5mâtrii:5croches)

69) Catustàia - traduction : tlb de 4 durées. Il y en a bien 4 : I guru et 3 drura.

S OOO J J?5 (3mitriil/2: J» J> J> J\ )


Rythme à 7 J1 > divisé en 4 • 3.

70) DèmtnM - traduction incertaine. Peut-être l'agiwl du dumbaru ou damaru : instrument à


percussion secoué de la main deShtvaquand il danse la danse delacréation>Cest exactement le même
illa (2 laghu avec virima) que Niholruka (nuage, brouillard),

"C |C J~"l Ondtrii: hJlfl)


7t)Abh*n&-

\ /* J» J. (4mSirfj: J l j î j ï j l )

ïambe. 1 longue allongée par le point.

AL-WTO 29!
72) Rfyavankùta -

S I 5 OO J h J J9 (6 mltrls : 6 croches)

73) Viuattta - traduction : le printemps

1115 S s JT3 J J J (9 mltrli : 9 croches)

Principe : rythme immédiatement luivi de son augmentation. Si nom répétons plusieurs fou ce

rythmes) J T " 3 I b) J J J le) J J J j d) J J J I nous


avons ; en a. 3 croches ; en bt 3 noires, augmentait des 3 croches ; en c, 3 croches, diminution de*
3 noires, et ainsi de suite. Dans .1 S Bach on trouve des canons où l'augmentation et la diminution
sont superposées ; ici, elles sont mises bout 1 bout. Ce rythme -d'une simplicité enfantine pour un
rythmicien - présente une certaine difficulté pour les exécutants Européens, qui se lancent générale-
ment dans l'erreur suivante : allongement des 3 longues, comme dans un y J J J J. J. J. ,

ou irrationalisarion des 3 brèves, comme dans un \ avec triolet de croches : J J J J J J


ce qui revient au même. ' '

Voici un passage de I* • 1 Itstoiredu Soldat • de Strawintky (« petit concert», chiffre |20| )dans

lequel la partie de clarinette fair un «vasanta* renversé: J J J J J J Malheureusement,


l'effet du - Vasanta * est détruit* en partie par le monnayage de ce rythme, en partie par les lythmes
isochrones qui raccompagnent.

dirinccK

vkfeflti
cornet S pittofu

• OiVÉ.i-uii

Strawinsky, « Histoire du soldat •

292 AL-28 892


74) Uffmçekhant - traduction : diadème l<%er.

|C' il (unemlcrll/2: J» «h )

75) Prtâp^ttbara-mducùonz h forez qui imant du fmntt le pouvoir intellectuel. * Indra-dit


Shri Àurobindo - est la puissance du Mental. »

S* 00 C J. fi. (4mtoijlM: J> ji Jl Jî «h )

Ptuta. 2 druta. le second druta avec virima - c'est-à-dirt :•;mgue pointée.2 semi-brèves, avec point
ajouté Ils seconde semi-brève. Ou, comme l'indique la division en matrâs,mesureà4 temps avec un
quart de temps ajouté. Ce quart de temps ajouré représcnte-t-il l'illumination du mental, cène
prolongation de l'intelligence qui fait prendre conscience au yogin du Moi divin ? • Comme la
lumière d'une lampe dans un endroit sans vent, ainsi est la conscience maîtrisée •> dit la Bhagtvad-
l

Gîtl--Pratâpaçekharaestunrythmeà8 * et 1 » au total» donc à nombre premier (17 m au
•DOl).

7é5/^rm/rf-traduction :le saut.

éâl J ^ , J> (2minisl/2: J>J»Ji )


La croche représente un ajout du tien par rapport ï h durée précédente.

( À - 3 «ni J! • J - J* ) . JhamphavautlO Jî au total, par 3 • 3 • 4.

77) Gajojhampd — traduction : saut de l'éléphant.

L'image d'un éléphant qui saute est assez comique pour un Occidental. Pour les Hindous, c'est un
symbole trts net. L'éléphantfigurela manifestation de la force physique* - Dans un mythe hindou,
!e monde est représenté comme soutenu par quatre éléphants, qui eux-mêmes reposent sur quatre
tortues, qui. elles, sont posées sur on ne sait quoi Symbole dair de ce que le monde est maintenu par
laforcephysique apparente (l« éléphants), celle-ci par la force secrète (la tortue qui se retire dans sa
carapace), et cettedcrnièreparrineffeble, le Brahnun. •(HcrbenJ^Lesaut de rdéphant me rappelle
ce terrible épisode du - Second Livre de lajungle» de Rudyard Kipling, où l'éléphant Hathï, suivi de
ses trois fils, anéantit tout un village (huttes, récoltes, mur d'enceinte), en marchant dessus.

S 000C J JÏ3- (3mâtrâs3/4: ^ j * jl JlW| )

C'est le Catustâla : J JjJ avec ajout du point à la dernière double croche. À cause du point

ajouté, ce rythme tient exactement le milieu entre 7 m et 8 m I Son total est 7 semi-brèves ( * )

et un quart de brève ( J] ), c'est-à-dire 15 /

AL-2U72 293
78) Carurpiukha - traduction : à quatre visages (comme BnUim*).
Il y a, en (ait. quatre durées ; laghu, guru. laghu, pluta.

I S I P J>J jlj. (7matrts:7croches)

Rythme à 7 croches (nombre premier). Se divise inégalement en 2 ïambes : J ' J [ fl J.


la longue du 2* ïambe étant allongée par l'ajout du point

79) Mâdant- Dieu de l'Amour.

oos fl] (3 mJtrîs : 3 croches)

••«'J PraHmanthaka- traduction : baratter de nouveau.

I s s ni J n (S marris : 8 croches)
Nonrètrogradabfc{te milieu est l'augmentation des ewrtfnes).

81) Pârvâtitocam* mÉme ryrhme que Simhavikrama (pris dans le sens Shiva) avec monnayage *•
traduction : l a yeux de Pirvart. La blanche Mmrf» d^se tfillede l'Himalaya, c*f la Shalcti de Shiva
(sa puissance de manifestation).

5 I P s oo J J J J»J. J J J3
(I5m3trâs: 15 croches)

Tila i 15 mltrâs, ou rythme à 15 croches, par 2fois7 croches, plus 2 semi-brèves ajoutées ( 2 Jt )

J J J J>:J. J J fJ5j
U I*rythmeà7 J 1 est l'Épitrire IV des Grecs. Le2*rythmci7 J> est l'épitritell

( J J1 J J ) avec/usior» de la longue et de Ufarivc du drfbut en valeur pointa

£ $ Ajri- traduaion : l'amour (Nous avons drfjà vu au Tila RariMa, que Rati Aait la femme de
Kandafpa ou KAma-dcva, dieu de l'Amour).

I 5 J»J (3mâtris: J»J»J»)

C'est l'Iambc de* Gr*cs : J J LerjihmeiambiqutimiceMbatfementducorurhumain»

si Ton divise airui chaque bauement; conrraaîon « J t détente J , repos - * , Or,


le cœur est le symbole de l'amour.

Al_-288?î
83) Z//J-traduction : le jeu divin. LîlJ est un des mots sanscrits les plus importants du dictionnaire
cosmique et musical de l'Inde* UH c'est l'action, le mouvement, le rythme. Le jeu de la Mite, de h
Shakri fondamentale, est LïU : « c'est l'expression de la plénitude dynamique dans son intégralité *
(Shrl Aurobindo)- Lili est la synthèse du calme et de la danse* C'est le grand Rythme» avec un grand
R. Cest la plus belle définition de la musique,

01 f H y «rata* 1/2: - h - h ^ J l -h)

Peut se diviser en 3 semi-brèves. 3 brèves : J J J ; J Jj (Même principe que Vasanta :

J J J ij J J Ou ïambe: j j (le battement du coeur, l'amourJ a vie) et longue

pointée ou ternaire : J, Oc repos, ta perfection).

84) KûTonayati- traduction : IcTAla silencieux. Dans les rythmes classiques de l'Inde, ta mesure est
indiquée i la fois par des mouvements des mains et par le frappé des deux mains. Dans les rythmes
populaires (Dcçf-tUas), les durées sont marquées par le jeu des cymbales (kara-tâlas, jllras» etc.). Le
battement sans bruit (mouvements des mains) s'appelle nihçabda. Ici. le chanteur fait 4 druta ; les
cymbales s'arrêtent pendant une durée de 2 minas.

OOOO JT71 ilmiaisz J> J> )

85) Lalita - traduction : doux, raffiné, (le même que : Vamabhinna n° 20).

OOI S ffl J (4 mâtrâs ; 4 croches)

8& Camp- traduction incertaine. Peut-itre s'agit-il degaruda» oiseau qui porte Vishnou ?

0000C -T7T3. (2 mltiis 1/4 : h J > ^ ï


Commcdans VishamaetdansMîçnvarna* nous avons ici Gajallla{ m m m *. )pardiminution.
Principe : ajout du point à la valeur finale* Ui^J

87) RÂjanârâyana-tTïàuajQn : le toi des rois.

OO l S \ S Tlfi) hi (7mâtras:7croches)

Rythme à 7. Se divise ainsi :anacrouse: J J | 2 ïambes «h J : «h J

Ou encore : Dvitîya (Anapeste des Grecs par diminution): Jjj* I

et Dhenk! (Amphimacre Grec) : J J) J

AL-»$£2 295
88) Lthkmtf* - traduction : calme, paisible * comme Ufâtf de la déesse U b h m l . comme Up*a
qui &ttmd de k déesse UJuhml. Ulahml, Shakti Je Vbhnou (sa femme et a puissance de
manifestation), - maîtresse de l'harmonie ei du rythme délicsx de l'univers, représente l'opulence et
U beauté • (Herbert). • Likshml enseigne à l'énergie et | Uforcele rythme qui garde harmonieuse et
tr.nuttt U puuiancciielcunaati. ci dkp:cjcuciurUpcrfca*onledunnequila fait durer ljinu.j •
(Shrt Aurobiodo).

00C I S JJ.J>J <4mltrtsl/4: P J» J> J> Jl )


Principe de impnmtdacn tnrxxct/ Ce rythme le divise en 1 fragments. A et B.

n. <j> J 1
l± IL! I
B en l'augmentation de A Normalement, B devrait être : J J- I Sa dernière valeur est donc
trop longue d'une double croche : «pi/nûtûwi buxtttr. A eit une anti précipitée ; B, une ihésii
alanguie. L'augmentation inexacte - trop longue - de B, donne à ce rythme une langueur, une

nonchalance particulières. En A ( Jj, ) nous avons 5 qtf*ns de brève ( J! ) , c n B ( J i J )


6 semi-brèves { * ) Ce rythme tient exactement le milieu *mreB 0 « 9 * > c'est-à-dire 17 ^
(nombre premier). Liksfcjnlça possède au pi ui haut degré cette griee and rogyne sublime et souriante,
qui est un des charnus de IX)rientCestpeut-4trc le plus noble, le plus élevé de tous le* Deçt'tilai :
c'est aussi le plus ctquis.

89) LdÙàÊ/riym - traduction : très cher, très aimé.

1 1 5 15 /"J J J*J (7«ltrts:7c»ches)

Ressemble au 3* Épitrite Grec: J J Jï J I

90) ÇriTuruknA - traduction : le f.U de U déesse LaJcihm!. I enfant ûvorisé par b déesse de la
prospérité (Shrt ou - le bel aspect » est un des nomi de Laltfhmt),

S I I P J J"! J . (7mhrti:7aochcs)
Rythme 13 noires, avec ajout du point I U 3* noire*

91) J***** - iraduaion : le père.

I I I I 5 S S 115 JTTJ J J J Jl J
ÏI4 mïtrli- M croches)

296 AL-MJJJ
Rythme à 7 longues ( J ). Les brèves et les longues sont disposées en groupes alternés, aux chiffres
dtaoîtsants : 4 brèves. 3 longues, 2 brèves, I longue.

£# Vardbana - l'augmentation,

O O I 5* fi} J. (Smart*: 5croches)


Rythme & 5 croches. Peut-Être s'appctle-t-il Vaxdhana (l'augmentation) parce que ses durées sont de

plus cri plus longues ? $ $\ h j j . Cesc un crescendo des valeurs. U dernière valeur tant
beaucoup plus longue que les aunes.

93) Rtgavardhxna -traduction : le rythme qui donne le plus de vk au rlga. (Lertga»mélodie profane,
a succédé a b jlii. mélodie classique religieuse* Les rlgas sont des formules mélodiques schématiques*
desrinte \ devenir les thèmes de départ de multiples variations chantées. Le nombre des rigas en
considérable. « Le Nirada-samvida » et le < Samgfta-Njrtyana » nous contenr que les gopls ou
bergères de Mathurt. cha/mées par les sons mélodieux que Krishna tirait de sa flûte, se mirent à le
suivre au nombre de 16,000, et qu'ainsi prirent naissance les 16,000 mélodies-types, chacune faisant
choix d'unrtgaparticulier, pour essayer de captiver par son chamlecourdudivinberger, » (Grasset).
Quant aux variations possibles du riga, par le procédé de l'ornementation (alamkâra), elles sont
pratiquement infinies. - On conçoit aisément l'importance que peut avoir un rythme dont il est dit
qu'il donne, plus que tout autre, la vie au riga.)

Odo ? m i (4mâtrts3/4: J» J» J» J> JUl J )


Trois druu~ le second avec virirna- et un plura* Trois doubles croches : J J J et trois croches :
J J J quisontraugmcntationdestroisdoublescroches iprincipede la diminution et de l'augmentation

mises bout à bout, comme dam Vasanta( J J J J J J ). Mais les trois croches sont

coagulées, réunies en une noirç pointée: J. Principe de la coagulation ou réunion, par opposition
ï ta dissociation ou dissolution qui est le procédé inverse : une durée longue éunt remplacée par
plusieurs brèves ayant la même valeur au total (dissocier et coaguler étaient les 2 grands mots des
al chimistes). De pi us la diminution initiale(elleatdiminutionparnpportàraugmen ration supposée

qui va suivre) : jJTj contient une double croche pointée : c'est donc une diminution inexacte :

principe de la diminution inexwte. et principe de l'ajout du point. Enfin : ^ J ^ J est exactement

te contraire de Vijaya( J. J J. ):2 valeurs simples encadrant :.. même pointée

AL-24.892 297
Et: J J> J est un rythme non ritwgradabte, qu'on le lise de gauche à droite ou de droite àgauche,
Tordre de ses valeurs reste le mime : principe des rythmes non rétrogradât!**. En résumé» nous avo
dans Rigavardhana - et cela démontre l'importance de ce rythme - 5 principes rythmiques :
a) principe de la diminution et de l'augmentation mises bout à bout - b) principe de la coagulation
ou réunion, etdeladissociaiion ou dissolution- c) princîpcdeladiminuiion (ou de l'augmentation)
inexactes - d) principe de l'ajout du point (auquel il faut joindre la valeur ajoutée et même le silence
ajouté) - c) principe de la non rétrogradation ou dei rythmes non rétrogradables* Tout cela, pour
n'être pas exprimé en clair, existe en puissance dam Rlgavardhana, et fait de ce tlla une mine de
richesses rythmiques à exploiter* Je me suis souvent servi de Rigavardhana - dans une forme
augmentée» inversée et monnayée :

JT^J. augmenté: J J . J J. I inversé: J. J J. J I

en monnayant la blanche pointée en 3 noires : J J J J J. J I

(.>ï.tc forme est iWmr caution plus hc\ le ^t rend les principes rythmiques plus sensibles* Elle reste
une petite lîcheté vis-à-vis de la Forme originale. 1 la fois plus raffinée et plus puissante, selon ce
caractère hermaphrodite, androgyne, si typique de Tan oriental. On peur, d'ailleurs, trouver d'autres

analyses de la forme originale, soit : 19 J* par 7 J* + 12 #n :

!J. I
II'2
ou encore deux petits ïambes - le 1" avec une longue diminuée par retrait du quart :

brève » J* I longue - J* moins 1/4 - Ji I le 2* avec une longue tris longue :

brève - * • I longue • J.

n H J. i
v-«f) Shattâla réduction : six valeurs, six durées. (Il y a, en eflet» 6 druta).

OOOOOO J JJ J J J (3 rnltris : 3 croches)

95) Antarakrtd - traduction : jeu de la séparation.

OOO* Jî^. (unemitrî3/-(: J* $ $ «R )

Le même que Trittya-Principcdcrajoutdupoinr. Trois dru ta» Ie3*avecvi rima, ou trois semi-brèves,

298 AU-2*8*2
Ilfinaleétant pointée. On peut le considérer auui comme un rythme •> nombre prem icr ; 7 quart» de

brtve{ ) ).

9C) Hatma - traduction : le canard.

I f f], <2mitrlil/2i Jï J) J* )

ïambe» avec longue diminuée pu retrait du quart t J J. (et non /> J ). Voir Hamtanida

où le ïambe compone une longue allongée par le point: J*J. I Hamiaest un rythme* 5 J* par
2 + 5.

97) UtnwA - traduction : la fttt,

I f fr}. (A mltrâiî-i crochet)

limbe, avec longue pointée.

98) Vihkita- traduction : examiné.

S OO F J JjJ. (6mitrti:6crochei)

5SP (30**- traduction : l'éléplunr,

I I I I J J J J (4 mltrlï : 4 crochet)

L'éléphant est la manifestation de laforcephysique. Sel quatre lourdes pattes et la lourde et pulmntc
démarche sont représentée! par quatre duréei - et cela dam tous la Deçî-tllas où il eit question de
luit

CajaWa ( J J J J. ), Cajajhampa { J ffi. ), Gaja ( J J J J ).

100) Vantayati- traduction : l'airét de la mélodie.

I I OO J~J J] (3 mltrâs : 3 crochet)

101) Simha - traduction : le lion.

I O I I I J 3,1 J J (4 ma»b l/2i bbbhfrl

AL - Ï«S?2 299
Rythme i 9 -/ I On peut le considértr comme Vasant* par diminution;

Vasaflra: J J J J J J 5imha- f7i fTl

Et ce serait aJon diminution ( f^J ) ce augmentation ( J j J ï mise* bouc 1 bout. Analyse


meilleure : 4 Ijghu (4 j * ) avec une valeur ajoura {la drota ou Jî ).

Prinéptdt U valeur ajoutée. En suivant le procédé des Épitritei Grec*, on pourrait déplacer la valeur
ajoutée ; au total, 5formules:

* J5 m » nryj *r n n « JTTT]

102)Karuna* traduction : pathétique.

S J (2mfcrfc: /> J> )

103) Sârasa - traduction : cigogne.

I OOOl I iïJïïn (4m4trâ5l/2: J i Jï J> J l > )

À 9 doubles crèches. Contient augmentation ( J J J ) et diminution { ^^^ h

Mais te 3 doubles croches sont interpolées ; j ) j ^ ^ j i Jj

Autre interpolation possible : J J j ^M > J* I

104} C&ndatâla - traduction : le rythme de la lune,

OOOl I / ^ J~"] (3maxrlsl/2: Jl J) J) J» )

Pour les Hindou*. Chandra (U lune) personnifie U douceur. la, il est question de son rythme.

Candarlla est un rythme i 7 J* » divisées en 3 + 4 : J^J : J J I Mais J contient 2 groupes


dcvalcurcdiffïtontcs: un6roupede3druta,un groupedc2lag^
être les 2 révolutions de U lune : * sa révolution sidérale (temps qui s'écoule entre deux conjonctions
successives de la lune avec la mime étoile) *• * et sa révolution synodique (temps qui s'écoule entre
deux conjonctions consécutives de la lune et du soleil ou intervalle qui sépare deux nouvelles lunes). »
(Théo Varlet).

300 AL-aMW
:.•;'• GmdrahtM- traduction : Il beauté de la lune

s s s ? ? ? \ J J J J. J. J. -h
(16 mltris : 16 croches)

Encort 3 groupes de valeurs différentes : i "agi < - il de 3 phases de la lune ?

Premier quartier ( J J J ), pleine lune ( J . J, J. ), dernier quartier


1
( Jt )?„. Ou s agit-il du trio : ïCTTC. soleil, lune (dans cet ordre) ? On sait que terre-lune forment
• un couple sur lequel agit le soleil* ce qui constitue le (àmeux problème des trois corps ». fThéo
Varier).. ,En tous cas. ces cxplicat ions astronomiques nousdonnem la bonne divisiondeCandrakaH:

J J J ij. J. J. j j > i
Les 3 noires pointées sont l'augmentation des 3 noires : augmentation pir ajout du point. La croche
finale est une valeur ajoutée* Deux principes zprinapede rauprumtati^n par ajoutdu point ; principe
di la valeur ajoutée.

/O^irfjtf-Lçlaya, c'est le mouvement vif ou lent- Ce terme correspond au mot italien: tempo. Dans
la rythmique « dans la musique hindoues, il y a 3 sortes délayas ou 3 tempi : 1 ) le rapide (druta)-
ne pas confondre avec le signe de durée du m£me nom ; 2) le moyen (madhya) ; 3) le Icnr (vUambita).
Ces 3 tempi correspondent approximativement ï nos allegro, moderato, lento. Pour chacun d'eux.
3 nuances de vitesse : de mime que notre mouvement vif peut être allegro, presto, prestissimo - que
notre mouvement modéré peut *trc andanre, moderato, ajlegretro - que notre mouvement lent peut
toc largo, lento, adagio. Il &ut y ajourer 3 altérations du mouvement, correspondant à tw
aceelerando. rallentando. et s'appdant yatis. Les 3 yaris sont : 1) saml (égale) : le mouvement ne
change pas - 2) srotogad • J allure de torrent) : stringendo continu, évoluant du lent au modéré, pub
aurapide- 3) gopucchl (queue de vache) : rittnuro progressif, allant du rapide au modéré, puis au
lent.

S I r S" f S ? OOO

J M J. j. J J. m
(18 mltris 1/2:18 « et I m )

Il est assez curieux de voir un rythme s'appeler lava (le tempo). Le tempo est une certaine allure
générale de vitesse ou de lenteur, qui ne changerienaux rapports de différence encre les durées. Le
mot laya doit précisément désigner ici cette difftrcnŒ entre la durées : nous avons, en effet, dans ce
dla. 4 durées différentes :

gutu< J ), bghu( J> ). pluta( J . ), dnita( Jï ).

AL-2&S92 301
Iaya peut se diviser ainsi :

J M l l jj l \Jfi I Au««l37 J»
A(4 - . ) B(5 - ) C(3 fl ) 37 (nombre premier).

Ben la contraction de A: 3 reprend seulement :i :' J ) et sa demître valeur ( J. ) Cest


un conduit trb rapide amenant la répétition du tila. Autre analyse :

J ^jJ. J- J. jJ J. \f7i EnA:anis-enB;trtsgrandc


À B C D thésts~enC:arsisplusgrandc-
en D : très petite thésis.

107) Skanda - Sfcanda fait pairie des ajlnadevas (dieu*, qui le sont dès l'origine). Scanda* * l'appel
aux forces matérielles et confiance en l'effort personne) » (Herbert), en le dieu de b guerre : on le
représente armé d'une lance. Ilfigurele plus souvent dans La littérature sacrée comme généralissime
de l'aimée des dieux contre celle des démons » (Herbert).

5 I S OOS S J JlJ JiJ J (10 mitrts: 10 croches)

Amphimacre des Grecs (ou DhenkI des Hindous): J J* J 2 semi-brèves ajoutées :

é s et Spondée des Grecs : J J Se divise donc en 10 croches» par 5 * 1 • 4 :

j J>J j f l j j J i
108} Tripmu - traduction : plié en 3, (On Cappdle aussi AddatUO-

Ol I m <2mfcilsl/2: «h J> Jl )

RythmeiS Jt-r^iéen3,parcequf^conipone3jtgnesdedurées: Idnjtaet2laghu.C*cstleBacchius


desGrça,

109)DhMttâ-

I I OOI S J J H \h J (6mto3i:6aoches)

110) Dvarub*- traduction : dispute» combinaison de deu« déments.

1 1 5 S S S 7Z + J jj J>J (12 mirris: 12 croches)

Basé sur la division du 6 en 3 et en 2. 6 divisé en 3 : J J [J :J » 6 croches.

302 AL*2aa?2
6 divisé en 2: J * * -ticrochts. Durxite entre la cempt binaires et !«:çmps rcmairei

qui s'opposent- mais aussi combinaison puisqu'ils sont placéi bout t bouc.

III)MuhmJa- Muloinda en un des nonu de Vishnou.

| 0OOO5 Jl ^^n J (5 mferis : 5 croches)


U2)K**tiuUh*-

I 005 5* J""nj J. (7 mtais : 7 crod»)

Rythme i 3 noirci, avec monnayage de U I " notre, ci ajout du point. ï la 3* noire. Au totaJ, 7 «roches,

113) KaUd/n*ni-mdaaiûn : sonorité trts douce.

I I S I 5* J"! J P J. (8 mtais : 8 cracha)

Trou analyse* : *) anacrousc de 2 brèves, et amphimacre grec dont ta der n 1ère valeur est pointée :

J™3 | J JW. b) Anapeste et ïambe des Grecs. U longue du ïambe est pointée :

n J jJ>J. I c)Péon III des C r e a O finale pointée: / " ] J J ï jJ . I


//<J Gémi- Gaurî en un des noms de la Shakti de Shiva(sa puissance de manifestation). Sous le nom
de Kill {puissance du temps), la Shalai de Shiva est u ne déesse effroyable, qui porte un collier de cites
humaines (symbolisant l'énergie qui détruit les imperfections de l'homme). Sous le nom de Gaurf (la
blanche), elle est unefemmejeune et belle qui donne coûta les abondance* (matérielles. inrei1ecn*el-
les. spirituelle!) U groupe composé de Shiva (sous le nom de Shankan)etdcsaSrukri(souslenom
de Gaurf) se nomme : Gauri-Shankar- « c'est l'origine du nom do*né I Tun des plus hauts sommets
de rHirallaya-» (Herbert).

I I I I " J J J J J (5mtob:5crochcs)

Dins la sculpture hindoue, Shiva est souvent représenté dansant U* dansecosm^uc»,avec urtepoire
de jambes et deux patres de bras. Avec la 2 mains supérieures» il lient le damarou (instrument 1

|rituelle(hasta). Quand Shiva et sa Shafcri, tous deux enfermés dans le « d e du Tindava (la
.danse or ensemble : les 2 paires de bras de Shiva addrtioonéejèl'unique paire <k bras
ict i leun 1 paies &t pntoes respectives, bfAcnt} paires. Cest peut-être U raison qui a
déonniné le choo de 5 laghu (5 croches) JKKW
Shiva. et. par conséquent, de a Shakri.
//5^5^iut«rfjttfnrà^^M«tf-iraduaion:coll!cTdcSarasvatt Sarasvatlestladécssedcla science ce
des ara. Epouse de Brahml» shakti ou puissance de manifestation de Brahml. Sarasvail représente la
• pénétrante capacité de connaissance intime » (Shrî Aurobindo).

S S t I OO J J J™3 /Îc7matr4s: 7 croches)

Rythme à 7 croches (nombre premier). Il présente un decrescendo des valeurs (durées de plus en plus
courtes), chaque valeur étant répétée 2 fois,

i 16) Bhagna- traduction : cassé en deux, brisé* rompu.

OOOOI I |C ÏÏÏÏJ J J- (5mirrisl/2: J> J) J> J»/» Jt )

À 5 croches» avec ajout du poim\ la dernière croche. Au total : Il doubles croches (11, nombre
premier), Est-ce le virlma ajouté au dernier laghu (ajout du point) qui * rompt • la régularité des 5
mâtrâs et < brise • l'isochroimme ?

117) Ràjamrigânltd- traduction : le roi beau comme la lune.

OOI S JT3 J (4mitrls:4croches)

(Le même que Varnabhinna (n° 20) - et que Lalita (n° 85).

118) RâjamârtaruLi- traduction : le Roi-soleil.

S IO J J"l (3mitrkt/2: J> jl J) Jt }

Rythme trochaïque ( J J 1 ï. avec valeur ajoutée ( J* ). Au total : 7 J* I


À remarquer Tordre des valeurs pour RâjamrigAnlca et RijamSrnnda ï dam le premier : durées
croissantes ; dans le second : durées décroissantes. Ces tllu se jouent-ils au début de la nuit, \ l'heure
où le soleil se couche, précédant le cIairdelune?...Râjamlrtanda est donc un decrescendo de durées*
principe du chromâtùme des valeurs. En prenant la double croche comme unité de valeur, voici une

gammcchromartquedesdurécsdel J*à7 / (ordrcasctndam),de7 j U l J* (ordredescendant) ;


les chiffres indiquent la division possible en doubles croches :

1 2 3 4 5 6 7 7 6 5 4 3 2 1
J»-hJï J J_J*J. Jj> !J^_>J. J_J>J J) J » i
*

304 AL-2M92
119) Nifçmka - Traduction : sans peur.

' s s ? s s s i > î J J. J J J Ji
(15 marris; 15 croches)

Rythme i 15 croches, divîiiblc en 3 foiï 5: J) J J : J. J ;J J Jï


Autre division : ïambe - non r6rograd*bIe, qui est le contraire de Vijaya- Amibacthius des Gréa :

J>J ;J J- J jj J J>|
On peut encore le diviser en arsis et thôis (j''n,*'(llie 'es irais par A. les thes'u par T) :

* j « J I J- ;J J , : J | ladeuxième araîs est trop longue,


A ;T A ;T A T la troisième thesis est trop courte.

120) Çamgadeva- Çamgadeva (Çrî-niççanka) est le nom de l'auteur du Samgîta-ramakara (Océan,


ou Mine de diamants, de la Musique), traité en 7 livres, où se trouve le tableau des 120 Decî-tilas.
Us deux derniers tâlas du tableau : Niççanka et Çamgadeva, sont sa signature.

oos s- s s i J3J J. J J Jl
(Il mittis: II croches)

Ajiacrouse de 2 semi-brèves: Jj . et 2 rythmes à 5 : J J. IJ J Jï I

Le 2' rythme» 5 monnaye le I" : c'est l'Aniibacchiui des Grecs. Au total : 11 croches, nombre premier.

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