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1) AMtâla - traduction : la racine des calas. Autrement die le premier, le commencement» le rythme
initial, celui qui engendre tous les autres* C'est l'imité de valeur ou mltrî.
I / (unemfcri: J> )
Âditâla n'est pas un rythme mais un départ* Notrç notation rythmique européenne part de la ronde
qu'elle subdivise en blanche, noire* croche, doubfe croche, etc La notation rythmique hindoue part
d'une brève (moyennement brève) : le laghu (qui se confond ici avec la mini ou unité de valeur)* Le
mot AditêkvGiz dire * racine des filas •. Et cette durée du laghu est mentionnée en premier, avant
tout rythme, La raison de cette place est certainement religieuse. Un seul frappe dans tout l'univers
crée immédiatement un avant et un après: il y a naissance du temps, mais pas encore de rythme. Si
nous ajoutons au premier frappé un secondfrappé:i|y a naissancedu rythme* Et, de fait, tous les talas
qui suivront Aditlla comprendront plusieurs frappés et seront des râlaj» c'est-à-dire des rythmes.
Âditâla, le laghu unique, laracinedu rythme, se trouve placé«au commencement •.LesHindoussonc
polythéistes et panthéistes. Cependant ils reconnaissent un Etre pur, unique - une conscience
universelle : le Soi - un Brahma (ou immensité), * une Pensée que la pensée ne peut concevoir, par
quoi la pensée est pensée • (Kena Upanishad) - en somme DUu, que laBhagavad Gîri appelle Cela,
Les Hindous emploient même le mot Tri-mûrti pour désigner trois Dieux principaux : BrahmS,
Vîshnu, Shïva. Mais ils n'ont pas reçu la révélation merveilleuse du grand Mystère des Chrétiens : le
Dieu unique en Nature et Trois en Personnes, le Mystère d'un seul Dieu : le Père, Fils, Saint Esprit
Leur conception de la création du monde reste également confuse. Cependant, dans l'ÀditilaJe laghu
unique rarinedetouslestUas, on peut voirun magnifique symbole de la causalité du Premier Principe,
du Dieu Créateur de toutes choses* Créateur de toures choses, le Temps y compris (nous avons vu
qu'un frappé unique engendrait le Temps). En prenant bien garde au fait que tous les rythmes sont
des divisions du temps, qui existe avant eux, et qu'il n'y a pas vraiment d'avant et d'après le Temps,
puisque sans le Temps, l'avant et l'après n'existent pas, mais que l'Eternité est totalement autre que
le Temps et que le Créé, Dieu seul étant éternel.
OO ' éé J* (2mirrfs: / J» )
C'est l'anapeste des Grecs.
AL -3&&?2
3) Triàya - traduction : le troisième
Prinàpcdcl'afcut du point.Trobdmti<k3*avecvir^
On peut le considérer aussi comme un rythme à nombre premier : 7 quarts de brève ( g ).
1 l O J J 3 (2mitrisI/2: / $ J» )
OO ™ (une miirl : J^ )
6) NihçankaBU -traduction : jeu audacieux, uns peur. Le mot sanscrit /Tir, que nous retrouverons
souvent dam la nomenclature des deçl-tïlas. signifie littéralement le jeu : mais le jeu dans le sens de
l'action divine sur le cosmos, lacréarion,lavie,le mouvement Je rythme. Sans peur. parcequ'U semble
se ramasser sur lui-même pour s'élancer...
S S S l i ^ S ^ J J J J>J. J J. (ISmtais:
15 croches)
274 AL-îâ«2
9) fUtiitU - traduction : le jeu de Rati. ion eit U femme de Kandarpa. dieu de l'Amour
1 1 5 5 f ] J J (6 mitrls ; 6 crochds)
/ / ; KanJ*rpa - Kandarpa est le dieu de l'Amour, comme je vlcro de le dire* Son autre nom en :
Klma-dcva : le dieu du dâir.
0 0 | 5 5 JT1 J J <6màiris:6crocM
AL-MJW 275
15) Caccarl-\c acaii est un innrumem i percuisiûn de l'Inde du Sud.
o o oo ( o o o d o<$oooéoo
fi, fi n ft. fi. fi- fi. fi- (lOmitriiMOcrochei)
Drute et dnita avec virflma, et cela 8 fois de suite. Ce rythme rappelle un peu le tétramfctrc iambique
dei Gréa (8 iambe*). Comme le ïambe e« le rythme du otur, celui-ci semble «tre d'origine
physiologique et s'appuyer - ainsi que tous les rythmes divisibles en 5 - sur les 5 doigts de I* main :
S S S \\ J J J n (8mitrli:8crochcs)
(La 4 membres - 4 noira)
17) Yatilagnj - traduction ; le moment propice pour s'arrêter. Peut-être rythme-signal dans
rimprovisation 1 deux ou plusieurs personnes» indiquant lafinde l'improvisation ?
O I / l (uncmiiril/2: J* J* )
18) GajalSta -^traduction : le jeu de l'éléphant. On représente le Dieu Indra (le • mental illuminé •
monté sur un éléphant. Nous avons déji vu que Itla était le jeu transcendant, l'action, le rythme.
Gajallla avec sa dernière valeur trop longue reproduit-il la démarche lourde de l'éléphant ? Cette
dernifcre valeur plus longue symbolise-t-eUela prolongation donnée au mental par l'illumination ?...
I I I f J J J J. <4mlrrtsI/2: -h J* J* ^ J> )
Lcquairiïmelaghu est surmonté du virlma: 4 valeur* égala Ja finale étant trop longue d'un* moitié
principe de l'ajout du point. Dans le 6* volume du « Mikrolcoimos * de Delà Banale, la 5* danse d
rythme Bulgare est écrite dans la mesure: 2 + 2 + 2 * 3 - J J J J*
• — r - •
C a r le tUa Gajallla.
276 A L - ttjfti
19) H*tm*ltta - traduction : It jeu du canard.
*?ty Vamabhinna - traduction : différence des couleurs. Quatre durées dont 3 (ont différentes :
I * T J> J J. (6mirrli:6croch«)
Chaque valeur vaut une croche de piui que la précédente rchromarisme des durées en crescendo (par
augmentation).
O O I I I O O I S Ji J J J Ji J) J (8 mâtiii : 8 aochei)
Monnayagcdc: J^ J . ( *h J .
en7 + 3= J J J J* J J* c*eft-à-dire£pkri»IVdesGreaetnnalepoirttéc.
S S I S S* J J J* J J, (10mâtrli! 10croches)
J J >J ; J I
25) Héljaiàla - traduaion : le rythme d u roi.
AL - 29J92
20 Les trois Deçt-tUas réunit sous le numéro 26 le sont aussi tous le ligne de U couleur (varna), li
couleur tant ici un aspect temporel , une division de 1a Durje : ce* divisions de la durée tant choisies
parmi les signes de valeurs de durée de la notation rythmique hindoue: bghu I, guru 5 . plura S .
druta O . plus le viiima
2&) Tijatravarnét-induction: trois couleurs* Ces trois couleurs sont ici un laghu I , un dru ta O,
et encore un laghu I , chaque durée tant répétée 2 fois.
é * * Avec monnayage.
2&) Mtçra vanta -trad uction : mélange des couleurs. En effet, ce rythme-le plus complet et le plus
complexe, le pi us raffiné des Deçl-tUas-mélange toutes les durées de la no tation rythmique hindoue.
Malgré cette absence, notre Dcçl-dlautUise^durées différentes, avec une virtuosité dont ses parrains
ont eu conscience et une conscience plus unifiante que la nôtre, puisqu'ils ont assimilé ces durées à
des couleurs en le nommant : Miçra vanu, mélange des couleurs, ce qu on pourrait traduire plus
poétiquement encore : arc*en<icl des durées.
crodies au total. JTTJ- JM** J J J j * - 27 triples crochesJ'ai défi dit que Gajalila utilise
le principe de l'ajout du point. Ici, ajout du point \ la 4* double croche de chaque groupe.
20 — Caturasra vanu- traduction : quatre couleurs, Ccst-Ï*dtre quatre durées : guru. laghu, druti
et de nouveau guru. La répétition immédiate du drura 0 0 ne compte pas. Par contre, la reprise
278 A L - ? S . S >:
dugum S après le dmtaest valable, puisqu'elle apporte un changement deeoulcurdansiesdurées.
J»J. iJ
A
J-
B
•J.
' A
J- } J J.
A B
i J» j- i
AB B
A B '
mais que A croît et décroît alors que B ne bouge jamais. A S amplifie de / l ) j . puis retombe
de J. 1 ^ (^lJ il ij I J> ) cnuncrescendo-dcaescendodedurte
parfaitement progressif La trajectoire décrite par le bond du lion c*t ainsi bien exprimée. Quant 1 la
valeur B. qui reste immuablement X • die semble représenter un point d'altitude suprftne qui
ne peut s'arteindre qu'au sommer d une certaine courbe ef pour un instant seulement Est<e un
symbole de la grandeur de Krishna ?.., On sait que le lion (simha) i crinière (kesirin). peut se
rapprocher de Krishna à la longue chevelure (Keshava)... (voir l'analyse de * l'incendie de la fbrft *
dans le MaMMilrata, par Herbert), En tou* cas, le principe r y ^ ^ ^ e est net: il s'agit de
/'tittroisstmem ft décrfissemtntd'un' wilatr sur dko: Strawinsky a agrandi ce principe dans la Danse
sacrale du • Sacre du Printemps -. en le transformant en Ctcmwemmtrt&croiwmnttfungrwpeiù
valeurssur deux- J'ai repris consciemment le même procédé, en l'assimilant aux lois du théâtre, sous
le nom de *per$OTm£gfl rythmiques » ; le groupe de durées dont les durées croissent est un personnage
qui agit, qui meut un autre personnage - le groupe de durées dont les durées décroissent est un
personnage qui est agi, qui est mû par le précédent - un troisième groupe de durées qui se répète
idcntiqucAlu»-m*mc<stun personnage immobile, qui observe le conflit, le dAardcsdexcc autres, sans
intervenir. On trouvera un exemple tris frappant de l'action de ces personnage* rythmique* dans
•• Joie du *ang des étoiles ». 5* mouvement de * TurangalMa-Symphonie •. *
• Voirr*ft»V»ra*a.lcTo«ca
AL-2*8» 279
28)/aya-tndxiaion: victoire.
29) Vartamâiî-tTïduciion: «celui qui porte un collierdeBcun sauvages «.Vanamillest un des nom
de VUhnu (Vichnou, Dieu de la conservation dam la grande Trinité hindoue ou trimûrti : • edui qui
assure la protection, la conservation» la continua du cosmos, de l'univers des multiplicités, »
(Herbert).
15 5 15 * h J J J * J rythme Dochmiaquc :
(8 mtaîs : 8 croches)
(Bacchlus et ïambe pour les Grecs). Kankllavtshama suivi de Bari pour les Hindous). On peut y vo
280 AL-2&B92
2 valeurs pointées ( J[ ê* ). suivie* des mêmes non pointées { J j )* Principe de la diminution
par retrait du point. On peut y voir au&si l'opposition du 3 et du 2 par laquelle certains rythmiciens
croient pouvoir expliquer toute combinaison quantitative.
Enfin, ce rythme contient au total 10 quarts de brève ( 10 #1 ) : nombre égal aux doigts des deux
mains.
Il faut comparer le tila Turan[attUr avec le tlla San* (n* 53), et le d!a/A*m/rf(n*76), Voici S™*;
i i ococ n n.
Voici TurangatiLt : O O OO J. J . J ^ TvrangaÙla, c'est Sama par diminution
cette:
diminution étant retrait du quart pour les 2 premières valeurs ( J J devient J, J. y. «retrait
du tiers (ou retrait du point) pour les 2 dernières valeun( JTj. devient J J ). Voici Jhampi:
6 6 i n . h\
Jhûmj\s. c*est TurangailU, avec coagulation des 2 dernières valcun en une seule ( JJ devient J) )
Je ne crois pas au Zodiaque et aux influences Zodiacales. On m'a dit qu'étant né un 10 décembre
j'appartenais au signe du Sagittaire - et que j'avais l'honneur de partager cette appartenance avec
Hector Berlioz et Rai ne r-M aria Rilke (mon musicien préféré, mon poète préféré !) Le Sagittaire est
représemé par un Centaure tirant ï l'arc Le corpsdechevaldu Centaure symbolise rumina-le buste
d'homme du Centaure symbolise le surhumain, le dépassement de soi - laflècheest un mouvement
vers l'avenir, une aspiration vers l'invisible, l'inaudible, une ascension dans la découverte de Tau-ddl.
La nature double du Centaure et le mouvement ascendant de laflèchesont-Us contenus dans le mot
Turangalfla ? J'ignorais la signification de » Turangal lia » quand je lai choisi Je ne savaii pas non plui
que j'étais sagittarien. Est-ce que vraiment une sorte de prédestination m'aurait attiré vers ce mot ?
J'en doute,..
AL-UJW 261
3$) Simkanandarw-traduction-AedU du Won, ,„„ „ ,
** (30 mltrti : 30crach«)
15 I $ I S OO S S \ S I f S I I y X
9r vr Pr c/r r " f t r r M r
Le signe V en forme de tenailla représente le chiffre 4 ; c'est une abréviation de
I I I I * 4 laghu, U signe X qui le suit indique te nihçabda, c'est-à-dire le battement san
brulc: l a durées peuvent être frappées doucement par Ici cymbales, cil es peuvent aussi étreseulcmc
chantées et accompagna de mouvemenu silencieux de la main : c'est ce deuxième cas qui nous <
signalé par V X *
1 5 1 5 j 1J Jï J (6 mitrts : 6 croches)
S S i \ S^ J J J 1 J . (9mi«is:9aoches)
J J \n J. 1
282 AI.-MW1
3$) Sous le nom de mantha (barattagedu beurre) se rangent quatre deçt-tâlas. Le baranement évoque
des souvenirs particulièrement solennels* « L'Océan est l'image de l'existence infinie et éternelle »
(ShrîAurobindo). «De l'original océan de lait* du Non-difFérencié. la dualité des dieux et des démons
fait émerger» en le barattant, tout ce qui peut être pour l'homme objet* de désirs sensuels ou
intellectuels, * (Herbert), Avec le lotus qui jaillit du nombril de Vishnu (Vichnou^lebarattemcntde
l'océan de lait est un des plus célèbres mythes hindous de la Création, ou plutôt de la projection de
l'univers de multiplicité hors de l'Indifférencié,
38°Mantha ? -
1 1 5 VX f i } J J J J <8matrâs:8croches)
3&)Mantha2-
•
5 I I S /*- X J fi J rj (8matrâs:8croches)
"£* nouveau signe d'abréviation remplaçant 2 laghu. Avec nihçabda X , c'est-à-dire battement
silencieux.
38t)Mantha4-
l I I I S I I J J J J J H (8m3tris:8croches)
5 I S* J -h J. (6 mltris ; 6 croches)
ÀL-2Mf3 283
42)Jayamangala - traduction : la bénédiction de la victoire,
43) MaUikâmoda -traduction : parfum du jasmin. {Lejasmin blanc est lafleurfavorite de Vishnou),
1 1 5 5 5 n J J J (8 marris : 8 croches)
Nihaimka (brouillard, nuage) et Hamsaltla (le jeu du canard) comportaient 2 laghu avec virima :
I I ( J.J. ) CandanihsAruka, avec ses 2 druta pourvus du vïrima, en est l'exacte
diminution.
•
46)J/rfaçrt-]iyxçrt est un des noms de LakshmL Lakshmî est la déesse de l'opulence, de la beauté,
de l'harmonie. Lakshmt est la shakti (ou puissance de manifestation) de Vishnou. Jayaçri veut dire :
• beauté et victoire ».
5 1 5 1 5 J J l J J l J (8 mitrls : 8 croches)
ÀL.2*8tt
Cest Vijayinanda par diminution. On peut le diviser autrement que ce dernier et penser : 2 semi-
brèvesformantanacrouse, et 3 brèves : / J j J J J
I OO J"J3 (2mltrts: J* h )
Pour répondre & son nom. Ce ; 5! a doit peut-être s'exécuter avec un décriât d'intensités ? J j j
Deux pi uta encadrant un gutu, deux valeurs pointées encadrantUmême non pointée* C'est un rythmt
non rétrogradait*. Un non rétrogradablc simple comme le Dhenk! hindou
oA J J- m J. ) J J. im J- J J J J. I
I I
La 2* Tonne a M utilise p u Bartok dam le trio du scheno de wn 5" quatuor a corda :
r r r r r-
OOO0 5 J .CT5J (6 mitrfj : 6 croches)
2 croches U croche vaut 4 / , moins ion quart ( I <fl ) il rare Jl (3 * h II l'agir donc
d'une diminution par retrait du quart d o valeurs.
286 AL-2U?2
Premic* principe : rythme immédbiemcnr suivi de sa diminution. Deuxième priiKjpe:dimînutionpar
retrait du quart des valeurs. Si nous répétons ce deçi-tifa plusieurs fois de suite* nom obtenons :
54) Nandan*- traduction : l'enfant, celui qui donne b joie. - L'en&nt est pour b femme hindoue
le couronnement de sa vie », « Le premier sacrement hindou a pour but de sanctifier par avance la
conception. » (Herbert)
Ce tUa est basé surferchiffre 5, nombre des doigts de b main. Sa main est le premier jouer d'un en&nt,
et c'est par cfle que plus tard, I prendra conscience des nombres...
55) Deta deçî-tilas réunis sous le nom de ManthilclMamhîkavcutdireicduî qui Eût le barattage
du beurre. Le baranement de l'océan de bit primitif, symbole de la Création, représente pour les
Hindous • b protection de l'univers de multiplicité hors de l'Indiffecnoé. » (Hetben)* Cest le
t de l'Un au multiple, de l'Absolu (Bnhmin) i sa manifestaiion.
59)M*nîhikâl-
5?)M47*thikà2
OcO 1 ^ (imeminil/4: J» J ï )
AL-a*?: 287
56) Dtpah: -Traduction : celui qui allume le feu.
OOI I S S U n J J (7minis:7aoches)
Pourrait se diviser en { plus J J e préfère la division en 7 croches qui lui conserve ion caractère
sacré. - On s*it qu'agni est lefeu.et que le Dieu Àgni (puissance consciente de la volonté Divine) en
le Dieu du feu. * Son nom est Àgni Jiravedai, la puissance qui est 1 la base de tome naissance, de tout
mouvement dans l'univers matériel* qui embrasse et connaît leun activités, et la force en lui est telle
que tout ce qui ainsi prend naissance, il peut, lui.flammedu Temps et de la Mott, le dévorer •• (Shri
Àurobindo - commentaire de la • Kena Upanishad »)• L'idée du feu me suggère une meilleure
interprétation de DIpaka : il s'agit d'un chromatisme des durées (chaque durée étant répétée 2 fois),
allant de la plus brève ï la plus longue, comme si lefcu-lumitrcs'épanouissait de plus en plus. On
Bfln J J J J
et plus chromatique encore :
I 1 S n J M mitrts : 4 croches)
C'est l'anapeste des Gréa.
58) .DémM-Dhenld est un mot bengali désignant un appareil pouf le déconicage durit Cet appareil
esc généralement manceuvré par 2femmes.Tune 1 droite, l'autre & gauche* l'appareil entre les deux
comme io le laghu est placé entre les 2 guru. Notre tila reproduit peut-être aussi le mouvement
imprimé à l'appareil par les 2femmes,pendant le décorticage*
S \ S J J J (5 miras; 5croches)
Ce rythme est non r/tregnuUblt : qu'on te lise de gauche i droite ou de droite i gauche. Tordre de se
valeurs reste le mime. Nous le retrouve ronschcalesGreo sous le nom d'Amphimacre (ou Crétiquc):
J J J
* (Votrlaaufebdurni. p<*»Ja t o m î x i u n i o rr>u fn ïnr. - ç< k f-u c^ b fumkfrp™^ 2ûro*ffit. Voir le rïK*J« S<m-:Ji SJM
288 AL-MMil
U est sans doute très ancien, comme tous les rythmes basés sur te chiffre S, nombre des doigts de la
main, U Dhenld (je le répète avecforce)esr le plus ancien, le plus simple et le plus nannd des rythmes
DO D rétrogradâmes.
59) VishamM -c'cst-i-dirc qui n'est pas égal» qui n'est pas sama.
L'ajout du point aux finales de chaque groupe de doubles croches, empêche que ce tlla soit en valeurs
I ^ 1 1 5 «h J- J"D J <8mtais:8crochesï
63)NâruS- traduction : qui garde la porte de Shiva. (Shïva est le Dieu de la destruction, edui qui
détruit le monde des multiplicités pour nous 6ire retourner à l'Absolu, i l'Unité. II est le troisième
nommé dans U trimûni la grande Trinité hindoue. — Cest dans le mime sens d'unification que le
divin Krishna dit, dans la Bhagavad-Gtti : «Je suis l'Esprit du Temps, destructeur du monde », c'en*
à*direT commente Shri Aurobindo - * j'ai à détruire les vieilles structures et ï bâtir un royaume
nouveau, puissant et splendide ». Celui qui garde U porte de SWn «* donc très près de la destruction»
du retour à l'Un, i la lumière*..)
AL-2ftjft 289
C'est le même chromacismedes durées (chaque durée étant répéta 2fois)que dam Dîpaka (celui qui
60 Mallatâla - traduction : le rythme difficile. Tila : c'est le rythme ; Malla : c'est la lune.
Contrairement à son nomt ce lythme - peut-être difficile pour des Occidentaux - ne Test pas pour
les Hindous.
65) Quatre deçî-tâlasréunissous le nom de Kanltila. Kanlclla veut dire squelette ; figuratïvement,
c'est aussi le Dieu Shiva,
Les 4 deçl't&las sont à 5 mltris* parce que 5 est le chiffre de Shiva. Il (aut prendre ici Kanldla dans
le :• c 1 v de : résignation.
OO 5 S JjJ J (5mlcrts:5croches)
S S \ J J ) (5 rotai* : 5 croches)
290 ÀL-2*.8?2
II s'agit un* doute de l'acceptation de la destruction (squelette, Shiva), Les KanldUa a et c> acceptation
égaie ou complète, rejoignent l'unité en K tenrunant par un laghu - une mltrl ou unité de temps
La KanklU b et d. acceptation inégale ou partielle, ic terminent par un guru.
66) Kanduk* - traduction : inconnue*, changement - comme le ballon que l'on laflce en tous sent.
I I I I S J J J J J {6mitrii:6crochei)
Ne répond pas du tout à ion symbole. Peut-être doit-on l'utiliser avec de nombreuses variantes ?„.
67) Ekttâh- traduction : une durée- C'est la drtfta (rapide) qui vaut la moitié de l'unité de valeur ou
mltrl
0 J» (l/2mltrt: Jl )
68)Kumut* - • LafleurManche qui l'épanouit dan* l'eau des étang*, au clair de lune » (le nénuphar).
6ÏKumuJ*2-
\ /* J» J. (4mSirfj: J l j î j ï j l )
AL-WTO 29!
72) Rfyavankùta -
S I 5 OO J h J J9 (6 mltrls : 6 croches)
Principe : rythme immédiatement luivi de son augmentation. Si nom répétons plusieurs fou ce
Voici un passage de I* • 1 Itstoiredu Soldat • de Strawintky (« petit concert», chiffre |20| )dans
dirinccK
vkfeflti
cornet S pittofu
• OiVÉ.i-uii
|C' il (unemlcrll/2: J» «h )
Ptuta. 2 druta. le second druta avec virima - c'est-à-dirt :•;mgue pointée.2 semi-brèves, avec point
ajouté Ils seconde semi-brève. Ou, comme l'indique la division en matrâs,mesureà4 temps avec un
quart de temps ajouté. Ce quart de temps ajouré représcnte-t-il l'illumination du mental, cène
prolongation de l'intelligence qui fait prendre conscience au yogin du Moi divin ? • Comme la
lumière d'une lampe dans un endroit sans vent, ainsi est la conscience maîtrisée •> dit la Bhagtvad-
l
rî
Gîtl--Pratâpaçekharaestunrythmeà8 * et 1 » au total» donc à nombre premier (17 m au
•DOl).
L'image d'un éléphant qui saute est assez comique pour un Occidental. Pour les Hindous, c'est un
symbole trts net. L'éléphantfigurela manifestation de la force physique* - Dans un mythe hindou,
!e monde est représenté comme soutenu par quatre éléphants, qui eux-mêmes reposent sur quatre
tortues, qui. elles, sont posées sur on ne sait quoi Symbole dair de ce que le monde est maintenu par
laforcephysique apparente (l« éléphants), celle-ci par la force secrète (la tortue qui se retire dans sa
carapace), et cettedcrnièreparrineffeble, le Brahnun. •(HcrbenJ^Lesaut de rdéphant me rappelle
ce terrible épisode du - Second Livre de lajungle» de Rudyard Kipling, où l'éléphant Hathï, suivi de
ses trois fils, anéantit tout un village (huttes, récoltes, mur d'enceinte), en marchant dessus.
C'est le Catustâla : J JjJ avec ajout du point à la dernière double croche. À cause du point
ajouté, ce rythme tient exactement le milieu entre 7 m et 8 m I Son total est 7 semi-brèves ( * )
AL-2U72 293
78) Carurpiukha - traduction : à quatre visages (comme BnUim*).
Il y a, en (ait. quatre durées ; laghu, guru. laghu, pluta.
I s s ni J n (S marris : 8 croches)
Nonrètrogradabfc{te milieu est l'augmentation des ewrtfnes).
81) Pârvâtitocam* mÉme ryrhme que Simhavikrama (pris dans le sens Shiva) avec monnayage *•
traduction : l a yeux de Pirvart. La blanche Mmrf» d^se tfillede l'Himalaya, c*f la Shalcti de Shiva
(sa puissance de manifestation).
5 I P s oo J J J J»J. J J J3
(I5m3trâs: 15 croches)
Tila i 15 mltrâs, ou rythme à 15 croches, par 2fois7 croches, plus 2 semi-brèves ajoutées ( 2 Jt )
J J J J>:J. J J fJ5j
U I*rythmeà7 J 1 est l'Épitrire IV des Grecs. Le2*rythmci7 J> est l'épitritell
£ $ Ajri- traduaion : l'amour (Nous avons drfjà vu au Tila RariMa, que Rati Aait la femme de
Kandafpa ou KAma-dcva, dieu de l'Amour).
Al_-288?î
83) Z//J-traduction : le jeu divin. LîlJ est un des mots sanscrits les plus importants du dictionnaire
cosmique et musical de l'Inde* UH c'est l'action, le mouvement, le rythme. Le jeu de la Mite, de h
Shakri fondamentale, est LïU : « c'est l'expression de la plénitude dynamique dans son intégralité *
(Shrl Aurobindo)- Lili est la synthèse du calme et de la danse* C'est le grand Rythme» avec un grand
R. Cest la plus belle définition de la musique,
84) KûTonayati- traduction : IcTAla silencieux. Dans les rythmes classiques de l'Inde, ta mesure est
indiquée i la fois par des mouvements des mains et par le frappé des deux mains. Dans les rythmes
populaires (Dcçf-tUas), les durées sont marquées par le jeu des cymbales (kara-tâlas, jllras» etc.). Le
battement sans bruit (mouvements des mains) s'appelle nihçabda. Ici. le chanteur fait 4 druta ; les
cymbales s'arrêtent pendant une durée de 2 minas.
85) Lalita - traduction : doux, raffiné, (le même que : Vamabhinna n° 20).
8& Camp- traduction incertaine. Peut-itre s'agit-il degaruda» oiseau qui porte Vishnou ?
OO l S \ S Tlfi) hi (7mâtras:7croches)
AL-»$£2 295
88) Lthkmtf* - traduction : calme, paisible * comme Ufâtf de la déesse U b h m l . comme Up*a
qui &ttmd de k déesse UJuhml. Ulahml, Shakti Je Vbhnou (sa femme et a puissance de
manifestation), - maîtresse de l'harmonie ei du rythme délicsx de l'univers, représente l'opulence et
U beauté • (Herbert). • Likshml enseigne à l'énergie et | Uforcele rythme qui garde harmonieuse et
tr.nuttt U puuiancciielcunaati. ci dkp:cjcuciurUpcrfca*onledunnequila fait durer ljinu.j •
(Shrt Aurobiodo).
n. <j> J 1
l± IL! I
B en l'augmentation de A Normalement, B devrait être : J J- I Sa dernière valeur est donc
trop longue d'une double croche : «pi/nûtûwi buxtttr. A eit une anti précipitée ; B, une ihésii
alanguie. L'augmentation inexacte - trop longue - de B, donne à ce rythme une langueur, une
90) ÇriTuruknA - traduction : le f.U de U déesse LaJcihm!. I enfant ûvorisé par b déesse de la
prospérité (Shrt ou - le bel aspect » est un des nomi de Laltfhmt),
S I I P J J"! J . (7mhrti:7aochcs)
Rythme 13 noires, avec ajout du point I U 3* noire*
I I I I 5 S S 115 JTTJ J J J Jl J
ÏI4 mïtrli- M croches)
296 AL-MJJJ
Rythme à 7 longues ( J ). Les brèves et les longues sont disposées en groupes alternés, aux chiffres
dtaoîtsants : 4 brèves. 3 longues, 2 brèves, I longue.
£# Vardbana - l'augmentation,
plus cri plus longues ? $ $\ h j j . Cesc un crescendo des valeurs. U dernière valeur tant
beaucoup plus longue que les aunes.
93) Rtgavardhxna -traduction : le rythme qui donne le plus de vk au rlga. (Lertga»mélodie profane,
a succédé a b jlii. mélodie classique religieuse* Les rlgas sont des formules mélodiques schématiques*
desrinte \ devenir les thèmes de départ de multiples variations chantées. Le nombre des rigas en
considérable. « Le Nirada-samvida » et le < Samgfta-Njrtyana » nous contenr que les gopls ou
bergères de Mathurt. cha/mées par les sons mélodieux que Krishna tirait de sa flûte, se mirent à le
suivre au nombre de 16,000, et qu'ainsi prirent naissance les 16,000 mélodies-types, chacune faisant
choix d'unrtgaparticulier, pour essayer de captiver par son chamlecourdudivinberger, » (Grasset).
Quant aux variations possibles du riga, par le procédé de l'ornementation (alamkâra), elles sont
pratiquement infinies. - On conçoit aisément l'importance que peut avoir un rythme dont il est dit
qu'il donne, plus que tout autre, la vie au riga.)
mises bout à bout, comme dam Vasanta( J J J J J J ). Mais les trois croches sont
coagulées, réunies en une noirç pointée: J. Principe de la coagulation ou réunion, par opposition
ï ta dissociation ou dissolution qui est le procédé inverse : une durée longue éunt remplacée par
plusieurs brèves ayant la même valeur au total (dissocier et coaguler étaient les 2 grands mots des
al chimistes). De pi us la diminution initiale(elleatdiminutionparnpportàraugmen ration supposée
qui va suivre) : jJTj contient une double croche pointée : c'est donc une diminution inexacte :
AL-24.892 297
Et: J J> J est un rythme non ritwgradabte, qu'on le lise de gauche à droite ou de droite àgauche,
Tordre de ses valeurs reste le mime : principe des rythmes non rétrogradât!**. En résumé» nous avo
dans Rigavardhana - et cela démontre l'importance de ce rythme - 5 principes rythmiques :
a) principe de la diminution et de l'augmentation mises bout à bout - b) principe de la coagulation
ou réunion, etdeladissociaiion ou dissolution- c) princîpcdeladiminuiion (ou de l'augmentation)
inexactes - d) principe de l'ajout du point (auquel il faut joindre la valeur ajoutée et même le silence
ajouté) - c) principe de la non rétrogradation ou dei rythmes non rétrogradables* Tout cela, pour
n'être pas exprimé en clair, existe en puissance dam Rlgavardhana, et fait de ce tlla une mine de
richesses rythmiques à exploiter* Je me suis souvent servi de Rigavardhana - dans une forme
augmentée» inversée et monnayée :
(.>ï.tc forme est iWmr caution plus hc\ le ^t rend les principes rythmiques plus sensibles* Elle reste
une petite lîcheté vis-à-vis de la Forme originale. 1 la fois plus raffinée et plus puissante, selon ce
caractère hermaphrodite, androgyne, si typique de Tan oriental. On peur, d'ailleurs, trouver d'autres
!J. I
II'2
ou encore deux petits ïambes - le 1" avec une longue diminuée par retrait du quart :
brève - * • I longue • J.
n H J. i
v-«f) Shattâla réduction : six valeurs, six durées. (Il y a, en eflet» 6 druta).
Le même que Trittya-Principcdcrajoutdupoinr. Trois dru ta» Ie3*avecvi rima, ou trois semi-brèves,
298 AU-2*8*2
Ilfinaleétant pointée. On peut le considérer auui comme un rythme •> nombre prem icr ; 7 quart» de
brtve{ ) ).
I f f], <2mitrlil/2i Jï J) J* )
ïambe» avec longue diminuée pu retrait du quart t J J. (et non /> J ). Voir Hamtanida
où le ïambe compone une longue allongée par le point: J*J. I Hamiaest un rythme* 5 J* par
2 + 5.
S OO F J JjJ. (6mitrti:6crochei)
I I I I J J J J (4 mltrlï : 4 crochet)
L'éléphant est la manifestation de laforcephysique. Sel quatre lourdes pattes et la lourde et pulmntc
démarche sont représentée! par quatre duréei - et cela dam tous la Deçî-tllas où il eit question de
luit
AL - Ï«S?2 299
Rythme i 9 -/ I On peut le considértr comme Vasant* par diminution;
Prinéptdt U valeur ajoutée. En suivant le procédé des Épitritei Grec*, on pourrait déplacer la valeur
ajoutée ; au total, 5formules:
* J5 m » nryj *r n n « JTTT]
Pour les Hindou*. Chandra (U lune) personnifie U douceur. la, il est question de son rythme.
300 AL-aMW
:.•;'• GmdrahtM- traduction : Il beauté de la lune
s s s ? ? ? \ J J J J. J. J. -h
(16 mltris : 16 croches)
J J J ij. J. J. j j > i
Les 3 noires pointées sont l'augmentation des 3 noires : augmentation pir ajout du point. La croche
finale est une valeur ajoutée* Deux principes zprinapede rauprumtati^n par ajoutdu point ; principe
di la valeur ajoutée.
/O^irfjtf-Lçlaya, c'est le mouvement vif ou lent- Ce terme correspond au mot italien: tempo. Dans
la rythmique « dans la musique hindoues, il y a 3 sortes délayas ou 3 tempi : 1 ) le rapide (druta)-
ne pas confondre avec le signe de durée du m£me nom ; 2) le moyen (madhya) ; 3) le Icnr (vUambita).
Ces 3 tempi correspondent approximativement ï nos allegro, moderato, lento. Pour chacun d'eux.
3 nuances de vitesse : de mime que notre mouvement vif peut être allegro, presto, prestissimo - que
notre mouvement modéré peut *trc andanre, moderato, ajlegretro - que notre mouvement lent peut
toc largo, lento, adagio. Il &ut y ajourer 3 altérations du mouvement, correspondant à tw
aceelerando. rallentando. et s'appdant yatis. Les 3 yaris sont : 1) saml (égale) : le mouvement ne
change pas - 2) srotogad • J allure de torrent) : stringendo continu, évoluant du lent au modéré, pub
aurapide- 3) gopucchl (queue de vache) : rittnuro progressif, allant du rapide au modéré, puis au
lent.
S I r S" f S ? OOO
J M J. j. J J. m
(18 mltris 1/2:18 « et I m )
Il est assez curieux de voir un rythme s'appeler lava (le tempo). Le tempo est une certaine allure
générale de vitesse ou de lenteur, qui ne changerienaux rapports de différence encre les durées. Le
mot laya doit précisément désigner ici cette difftrcnŒ entre la durées : nous avons, en effet, dans ce
dla. 4 durées différentes :
AL-2&S92 301
Iaya peut se diviser ainsi :
J M l l jj l \Jfi I Au««l37 J»
A(4 - . ) B(5 - ) C(3 fl ) 37 (nombre premier).
107) Skanda - Sfcanda fait pairie des ajlnadevas (dieu*, qui le sont dès l'origine). Scanda* * l'appel
aux forces matérielles et confiance en l'effort personne) » (Herbert), en le dieu de b guerre : on le
représente armé d'une lance. Ilfigurele plus souvent dans La littérature sacrée comme généralissime
de l'aimée des dieux contre celle des démons » (Herbert).
j J>J j f l j j J i
108} Tripmu - traduction : plié en 3, (On Cappdle aussi AddatUO-
Ol I m <2mfcilsl/2: «h J> Jl )
109)DhMttâ-
I I OOI S J J H \h J (6mto3i:6aoches)
302 AL*2aa?2
6 divisé en 2: J * * -ticrochts. Durxite entre la cempt binaires et !«:çmps rcmairei
qui s'opposent- mais aussi combinaison puisqu'ils sont placéi bout t bouc.
Rythme i 3 noirci, avec monnayage de U I " notre, ci ajout du point. ï la 3* noire. Au totaJ, 7 «roches,
Trou analyse* : *) anacrousc de 2 brèves, et amphimacre grec dont ta der n 1ère valeur est pointée :
J™3 | J JW. b) Anapeste et ïambe des Grecs. U longue du ïambe est pointée :
I I I I " J J J J J (5mtob:5crochcs)
Dins la sculpture hindoue, Shiva est souvent représenté dansant U* dansecosm^uc»,avec urtepoire
de jambes et deux patres de bras. Avec la 2 mains supérieures» il lient le damarou (instrument 1
|rituelle(hasta). Quand Shiva et sa Shafcri, tous deux enfermés dans le « d e du Tindava (la
.danse or ensemble : les 2 paires de bras de Shiva addrtioonéejèl'unique paire <k bras
ict i leun 1 paies &t pntoes respectives, bfAcnt} paires. Cest peut-être U raison qui a
déonniné le choo de 5 laghu (5 croches) JKKW
Shiva. et. par conséquent, de a Shakri.
//5^5^iut«rfjttfnrà^^M«tf-iraduaion:coll!cTdcSarasvatt Sarasvatlestladécssedcla science ce
des ara. Epouse de Brahml» shakti ou puissance de manifestation de Brahml. Sarasvail représente la
• pénétrante capacité de connaissance intime » (Shrî Aurobindo).
Rythme à 7 croches (nombre premier). Il présente un decrescendo des valeurs (durées de plus en plus
courtes), chaque valeur étant répétée 2 fois,
À 5 croches» avec ajout du poim\ la dernière croche. Au total : Il doubles croches (11, nombre
premier), Est-ce le virlma ajouté au dernier laghu (ajout du point) qui * rompt • la régularité des 5
mâtrâs et < brise • l'isochroimme ?
(Le même que Varnabhinna (n° 20) - et que Lalita (n° 85).
1 2 3 4 5 6 7 7 6 5 4 3 2 1
J»-hJï J J_J*J. Jj> !J^_>J. J_J>J J) J » i
*
304 AL-2M92
119) Nifçmka - Traduction : sans peur.
' s s ? s s s i > î J J. J J J Ji
(15 marris; 15 croches)
J>J ;J J- J jj J J>|
On peut encore le diviser en arsis et thôis (j''n,*'(llie 'es irais par A. les thes'u par T) :
oos s- s s i J3J J. J J Jl
(Il mittis: II croches)
Le 2' rythme» 5 monnaye le I" : c'est l'Aniibacchiui des Grecs. Au total : 11 croches, nombre premier.