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Leadership et culture d’entreprise

Chapitre I- QU’EST CE QUE LE LEADERSHIP


I-1 Définition :

En raison du rythme effréné et de l’évolution continuelle qui le caractérisent, le


monde du travail d’aujourd’hui a plus que jamais besoin de leaders bien informés,
capables de prendre des décisions déterminantes. C’est en apprenant à collaborer
avec d’autres personnes que vous pouvez acquérir les capacités et le jugement qui
feront de vous un bon leader

1Le leadership est l’art d’amener des personnes à accomplir une tâche
volontairement. en d’autres termes, le leadership est le processus par lequel une
personne influence d’autres personnes pour les amener à travailler en direction
d’objectifs déterminés. C’est ce qui transforme le potentiel en réalité, l’énergie et le
savoir des hommes en résultats.
Citons la définition du leadership selon Bass1( 1990 ) :
« le leadership est un processus d’interactions entre les membres d’un groupe qui
implique une structuration ou une restructuration d’une situation et de perceptions
et attentes des membres du groupe. Les leaders sont les agents du changement , ce
sont des personnes dont les actes affectent les autres. »

Un leader est la personne qui peut amener au mieux un groupe à se dépasser. Les
leaders ne sont pas nécessairement des gestionnaires et ils se retrouvent à tous les
niveaux. Les leaders n'ont pas besoin d'être toujours aux commandes; ils sont
capables de reconnaître les compétences de leurs collègues et d'appuyer le leadership
des autres. Les qualités humaines, et non le poste ou le titre, font le leader. Les signes
d'un leadership exceptionnel se trouvent chez ceux qui répondent à son appel. Sans
eux, on ne saurait parler de leadership.

Le phénomène du leadership se manifeste donc lorsqu’une personne modifie la


motivation ou les compétences des autres membres du groupe.

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II- Le leadership à travers les écoles de pensées

1- L’école classique

A/ Le management scientifique : taylorisme (début xxème siècle )

C’est l’œuvre du F.W.Taylor qui a permis de redéfinir la fonction du manager en


l’impliquant fortement dans le processus de travail, par son organisation scientifique.

Le dirigeant tel que défini par Taylor apparaît comme l’homme qui doit tout savoir
dans les moindres détails, à propos des processus de travail et doit de ce fait , donner
les ordres et définir les rôles de chacun des ouvriers, en ne lui laissant aucune marge
de liberté dans ce qu’il accomplit comme tâche. Selon Taylor , c’est la seule façon qui
garantira le maximum de productivité !

L’application du Taylorisme a fait ressortir le dirigeant comme un autoritaire


investi de tous les pouvoirs et sa relation avec les ouvriers est uniquement basée
sur l’exécution des ordres . c’est une relation dépourvue de toute valeur humaine !

B/ L’administration générale de l’entreprise :Fayol

Fayol fut le premier haut dirigeant qui prenait le temps de réfléchir sur sa propre
fonction et de plaider pour que l’administration soit inscrite aux programmes des
écoles , parce que qu’il croit que la pratique seule ne permet pas de former les
dirigeants.

L’administration selon Fayol se résume dans cinq fonctions principales :

Planifier Organiser Commander Coordonner Contrôler

L’administrateur ou le dirigeant apparaît alors comme l’instrument principal de


coordination et d’intégration et son autorité doit être accompagnée d’une
responsabilité correspondante.

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Plusieurs critiques ont été formulées à propos du courant classique de gestion et


avaient comme idée principale le fait que cette école néglige le facteur humain et ne
laisse à la personnalité qu’un rôle mineur dans le processus de gestion .

Des nouvelles disciplines qui ont été intégrées à la gestion , telles que la
psychologie, la sociologie, les sciences de comportement, ont généré de nouveaux
courants de pensée managériale.

2- Les nouveaux courants de pensées

A/ L’école des comportements ou école des relations humaines :

Un appel à un plus grand respect et un plus grand souci de la personne de


l’employé a été lancé. Le rôle essentiel du manager est de favoriser les contacts et les
échanges interpersonnels et assurer la motivation de ses employés, car le travailleur
sera heureux s’il peut appartenir à un groupe stable et cohésif. Cette doctrine avait
comme but d’augmenter l’efficacité du management par l’adhésion des employés aux
objectifs de profit de l’entreprise. Ainsi le manager apparaît comme un agent de
motivation et non de contrôle et il doit baser sa coordination avec les employés sur
la confiance et non sur l’autorité .

B/ L’école quantitative :

Appelée aussi l’école mathématique, née pendant la seconde guerre mondiale.


c’était une tentative pour pallier l’insuffisance de l’école des comportements. Son
apport consiste à rendre formalisé le processus de gestion dans l’entreprise. Selon les
partisans de cette école, l’art d’administrer, d’organiser et de planifier peut être
réduit en terme de symboles et relations mathématiques. Toutes les activités du
dirigeant sont alors modélisées. Le dirigeant se présente donc comme un simple
agent d’exécution du modèle de gestion.

Du fait de son caractère essentiellement quantitatif, l’école mathématique a été


intensément critiquée par le management comportemental qui considère que les

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mathématiques sont un outil de management et non pas le « management science » .


le management doit donc reposer sur des variables plus « humaines » telles que : la
valeur des dirigeants, les motivations, les interrelations…..

C/ L’école néoclassique : (1955)

Elle est le prolongement de l’école classique. Normative, pragmatique, elle laisse


toutefois apparaître une influence des sciences de comportements. Les tâches
manager sont définies comme suit :

 La fixation de l’objectif ou de la mission de l’institution.


 L’établissement d’un travail productif et d’une satisfaction du travail pour
toutes les personnes de l’organisation
 La gestion des impacts et responsabilités sociales .

D/ Les tendances actuelles :

Ces tendances sont apparues vers la fin des années 70, à la veille de la grande
crise qui a grevé les économies occidentales .

C’est en 1982, date à la quelle est apparue « le prix d’excellence » qu’a


commencé à se redéfinir la nouvelle pensée managériale. L’homme serait une valeur
stratégique de l’entreprise à condition de gérer par des valeurs mobilisatrices et
créer une « culture d’entreprise ». le développement de cette notion de culture
d’entreprise ou « culture organisationnelle » provient sans doute du management à la
Japonaise qui repose sur des piliers déterminants : la confiance, l’honnêteté et
l’intimité. C’est la participation, décentralisation, libertés, partages,…. Qui présentent
les facteurs clés de succès pour atteindre l’excellence …

Quelque soit la conception que l’on a du leadership, un leadership efficace est


nécessairement le fait d’un leader efficace ; on peut alors se poser la question sur les
caractéristiques ou les compétences d’un leader efficace

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