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LA CHAMBRE D’AGRICULTURE VOUS INFORME ET AGIT À VOS CÔTÉS JUIN 2010 - N°10

Dans ce numéro
Cahier spécial
8 pages

Page 2
cultures et
Bassin allaitant
de Saône-et-Loire :
les acteurs de la
environnement
filière s'emparent
de leur avenir

Page 4
Économie
Le revenu des
exploitations
en question

Page 13
Bâtiment
Vaches à (re)loger
Page 14
Viticulture
L’exemple suisse
Bienvenue à la Ferme

Page 15
Cavalesence Dijon
Un concept novateur
de commercialisation

Page 16
Portes ouvertes Jalogny
Eleveurs charolais :
producteurs d'avenir

1
Bassin allaitan
les acteurs de la fili
Le 7 mai 2010, près de 200 Deux approches se sont complétées :
personnes ont assisté au Parc une démarche prospective, qui a
des Expositions de Mâcon à raisonné sur la base d’hypothèses im-
la première restitution des posées : par exemple, que pourrait-il
se passer si la PAC disparaissait ? ou
travaux sur l'avenir des exploi-
si au contraire elle était re-légitimée ?
tations du bassin allaitant de (Politique Agricole et Environnemen-
Saône-et-Loire. Une première tale Commune ? Politique Agricole Al-
étape réussie qui dessine les imentaire Commune ?), et une
AOC Bœuf contours d'un vaste chantier à démarche analytique, qui a identifié
venir… des préconisations par thème.
de Charolles :
Le pourquoi de la réflexion Une démarche plébiscitée
un pari gagné, Le 10 juin 2009, la réflexion avait Au total, près de 150 personnes ont
été lancée officiellement par le Préfet
un défi à relever et le Président de la Chambre d’agri-
participé aux débats au travers des
groupes de travail entre septembre
culture devant les responsables
2009 et avril 2010, avec l’appui de
professionnels et institutionnels :
deux consultants : l’un pour la
Organisations Professionnelles Agri-
En accordant l'Appellation d'Orig- prospective et l’autre pour les travaux
coles (OPA), syndicalisme, organisa-
ine Contrôlée au Bœuf de thématiques. Premier indicateur de
tions économiques, Institut National
Charolles, l'Institut National de réussite de ce défi collectif : l’assiduité
de la Recherche Agronomique (INRA),
l'Origine et de la Qualité reconnaît de chacun tout au long de la réflexion
enseignement, services de l’État,
responsables politiques, etc. L’objectif et une forte participation à la journée
l'existence du terroir charollais.
affiché de ces travaux était de fédérer de restitution.
L'INAO distingue en particulier le
savoir-faire des éleveurs en les éleveurs et leurs partenaires pour
matière de sélection, d'usage et qu’ensemble ils soient les moteurs Le 7 mai : un nouvel élan
d’un projet stratégique pour le dé- Il est difficile de rendre compte de
de valorisation des prairies par toute la richesse des travaux. C’est
partement.
des animaux typés. Des savoir- pourquoi, chacun pourra retrouver sur
faire qui ont façonné le paysage L’organisation des travaux les sites internet de la Chambre d’a-
et donné cette viande de qualité Le dispositif était ambitieux avec griculture et de la Direction Départe-
unique. 23 groupes de travail pour alimenter mentale des Territoires (DDT) le détail
la réflexion : à l’horizon 2030 pour de l’étude avec les 4 scénarios de la
le groupe “prospective” et à court prospective (voir encadré) et les pré-
C'est la victoire d'un groupe et moyen termes pour les groupes
d'éleveurs passionnés par ce conisations découlant des travaux des
thématiques (“économie des exploita-
métier dont ils ont hérité et qu'ils groupes thématiques.
tions”, “génétique”, “filière”, “attractiv-
souhaitent transmettre et de Retenons de la prospective que les
ité du métier” et “élevage, territoire et
scénarios présentés sont volontaire-
partenaires très impliqués. société”).
Ensemble, ils ont réussi à trans-
former ce rêve fou d’une AOC
lancé par le syndicalisme en une
réalité. Toutes les énergies exis-
tantes - génétique, technique,
économique, territoriale - doivent
maintenant s'en saisir pour faire
du ''Bœuf de Charolles'' un levier
au service du développement de
notre territoire.

Jean-François Ravault
Président de l’Association
Bœuf de Charolles.

2
nt de Saône-et-Loire :
ère s'emparent de leur avenir
ment extrêmes, voire caricaturaux, et
que l’objectif d’un tel travail est l’antici-
pation des futurs possibles pour les in-
fluencer.
Et c‘est là qu’interviennent les travaux
des groupes thématiques qui avaient
pour objet de fournir aux acteurs des
leviers pour influencer ces futurs et
redonner des marges de manœuvre.
Le Préfet ainsi que le Président de la
Chambre d’agriculture ont souhaité
que les travaux soient démultipliés
auprès de tous les acteurs concernés :
éleveurs, mais aussi responsables
politiques, OPA, enseignement agri-


cole, société civile... A chacun de s’ap-
proprier les résultats de l’étude et de
les appliquer à son domaine de com-
pétences. Pour cela, la Chambre ap- Des pistes très intéressantes ont été
portera son soutien à tous ceux qui • d’autre part, à développer des soulevées au cours de la table ronde
en feront la demande et pourra no- passerelles, avec d’autres organ- (assemblée plénière du 7 mai).
tamment organiser des séances de ismes consulaires par exemple, sur
restitution et de travail en partenariat la formation.
avec les autres organismes agricoles.
La venue du ministre de l’Agri-
Il s’agit ainsi de travailler ensemble ré-
solument à la conception et à la mise culture annoncée :
en œuvre d’un nouveau Projet Agricole Cette étude rencontre d’ores et déjà au
niveau national une certaine attention. Sophie Dubreuil,
Départemental (PAD) stratégique,
outil commun absolument nécessaire. Le ministre de l’Agriculture a fait chargée d’études
savoir qu’il viendrait rencontrer les économiques,
La Chambre d’agriculture professionnels du bassin allaitant de 03 85 29 56 99
s’engage Saône-et-Loire très prochainement et sdubreuil@sl.chambagri.fr.
Christian Decerle a conclu la demi- qu’il attend de cette étude des pistes
journée de travail en s’engageant plus d’actions pour le maintien et le
précisément sur deux points : développement de l’élevage allaitant.
• d’une part à diffuser à tous ceux qui
le souhaitent les premiers résultats
de l’étude tant au niveau départe-
mental qu’au niveau national.
Le développement
de nos territoires est l’affaire de tous.
Dans cet esprit, nous vous invitons à la réflexion et à l’échange au cours
de 4 réunions ouvertes à tous et réparties sur le territoire.
Notez d’ores et déjà les dates, les lieux et horaires vous seront précisés
prochainement.
22 et 23 septembre / 13 et 14 octobre.
Retrouvez les documents présentés le 7 mai, ainsi que le dossier complet de
l’étude sur www.sl.chambagri.fr

3
Le revenu des
exploitations
en question
Dans un contexte économiquement très tendu et face aux effets d'une mondialisation qui échappe
complètement aux agriculteurs, la Chambre d'Agriculture de Saône-et-Loire a apporté un éclai-
rage sur le revenu des exploitations et proposé plusieurs marges de progrès tangibles au cours


de sa dernière session qui se tenait le 23 avril, à Autun.
Thierry Pouch, économiste à « La volatilité des prix est sans doute en commun est à développer. En éle-
l'APCA (Assemblée Permanente durable » selon Thierry Pouch. Il fau- vage, l'autonomie alimentaire semble
des Chambres d'Agriculture), indi- dra restaurer les outils de régulation, le levier le plus probant, avec des
quait que « tous les spécialistes s'ac- pour assurer la souveraineté et la sé- pratiques comme le pâturage, la pro-
cordent à dire que cette crise curité alimentaire, les discussions duction de légumineuses, le raison-
économique est la plus grave depuis budgétaires s'annoncent tendues nement de la complémentation des
1930. Ce n'est pas seulement une pour 2013. veaux...
catastrophe, c'est un basculement D'autres pistes ont également été
vers un nouveau modèle, un change- Pistes à explorer abordées : une prévention accrue en
ment structurel ». La part de l'Union en exploitation matière sanitaire, la valorisation des
Européenne et de l'Amérique du Nord Toutes productions confondues, le ré- engrais de ferme, des vêlages sup-
dans le PIB mondial décline. Au- sultat courant par UTAF* de la plémentaires, la vente en circuits
jourd'hui, c'est l'Asie qui détient les Ferme Saône-et-Loire a chuté de courts, le bio...
réserves mondiales d'argent. On as- près de 36 % entre 2008 et 2009
siste à une progression fulgurante de (18 107 € en 2009 source CER
la production agricole au Brésil, en France 71).
Argentine... *Unité de Travail Agricole Familial Une question ?
Chiffres des centres de gestion à l'ap-
pui, les équipes de la Chambre d'Agri- Un projet ?
culture ont identifié les postes de Vos conseillers sont là pour étu-
charge les plus déterminants, filière dier avec vous les pistes tech-
par filière et dégagé des pistes inté- niques les plus adaptées à votre
ressantes. profil et à votre exploitation.
L'attention se porte du côté de la mé- Pour les contacter, consultez et


canisation, la FDCuma montre que conservez la plaquette jointe en
les charges peuvent varier du simple pages centrales de ce numéro
au double dans un même système de de Chambagri71.
Thierry Pouch, économiste à L’APCA a
fait une intervention remarquée au production. L'utilisation de matériel
cours de cette session.

4
71 cahier spécial
cultures
et environnement

La retenue de la Sorme :
une protection des eaux au quotidien
Dans une région d’élevage extensif, la Communauté Creusot Montceau a à cœur de travailler
avec les exploitants afin d'améliorer la qualité de sa principale ressource en eau potable.

 Dans un contexte de protection fique au bassin versant ont conduit durable de la ressource en eau dans
forte de la qualité des eaux des- à une réduction des apports de le cadre du programme d’actions
tinées à l'alimentation en eau pota- phosphore au réservoir. Ce résultat propre au statut de captage straté-
ble, la Communauté vient de lancer a pu être atteint grâce à la mobili- gique Grenelle » poursuit Jean-Yves
une étude en concertation avec ses sation de l’ensemble des acteurs, Tondoux. Des actions ciblées, sur le
différents partenaires. L'objectif est propriétaires, exploitants, Chambre lac et/ou le bassin versant, complé-
de mieux connaître le rôle du phos- d’Agriculture, État, élus... ». Malgré mentaires et efficaces, y compris
phore dans le phénomène d'eutro- ce progrès une prolifération algale pour limiter les pollutions domes-
phisation du lac (ou prolifération chronique, plus ou moins aïgue, a tiques seront menées pour lutter
algale chronique) et ainsi aller plus lieu en fin d'été. contre le phénomène.
loin dans l'amélioration de la qualité La Chambre d’Agriculture anime le
de l'eau et la réduction des coûts de volet agricole du contrat de bassin
traitement. En effet, selon Jean- et travaille de concert avec l’INRA
:
Yves Tondoux, conseiller commu- de Thonon-les-Bains à qui a été
nautaire délégué chargé des milieux confiée cette étude. Les zones les Sophie Simonet
naturels et de la biodiversité à la plus sensibles, à l'érosion notam- Chargée de mission
Communauté, « la mise aux normes ment, seront identifiées autour de la Zone Vulnérable
de la quasi-totalité des bâtiments retenue. de l'Autunois
d’élevage et la mise en œuvre du « Cette étude permettra ensuite de 03 85 77 11 41
code de bonnes pratiques spéci- définir les mesures de préservation ssimonet@sl.chambagri.fr

Le bassin versant de la retenue de la Sorme en chiffres


• Cinq communes : Blanzy, Les Bizots, Saint-Bérain/Sanvignes, Charmoy, Montcenis
• Création de la retenue : 1972
• Superficie : 230 ha
• Superficie du bassin versant : 6 312 ha
• Population desservie : 50 000 à 100 000 habitants
• Surface agricole utile (SAU) : 4 700 ha (91 % en prairies et 9 % en cultures)
• 51exploitations concernées dont 47 impliquées dans l'opération locale
Coût du programme d'actions pour la période 1991-2006 : 1,9 millions d'euros
(C.C.M, AELB, Chambre d'Agriculture, exploitants, ponctuellement Conseil régional
de Bourgogne et Conseil général de la Saône-et-Loire).

5
Travail du sol :
faire plus simple et moins cher
Début juin, la Chambre d'Agriculture a organisé 10 rendez-vous pour découvrir avec Yvan Gau-
tronneau, agronome à l'Institut Supérieur d’Agriculture Rhône-Alpes (ISARA), des profils de sols
dans des contextes variés de milieux et de techniques de semis simplifiés. Plus de 50 agriculteurs
ont répondu présents.

 En grandes cultures, les charges


de mécanisation représentent un
tiers des charges. Le labour et le tra-
tion de l'eau. En profondeur les struc-
tures horizontales créées par le la-
bour et les reprises profondes
l'horizon juste en dessous (-10 à -30
cm) à tendance à s'appauvrir et peut
se reprendre en masse dans les li-
vail du sol profond constituent l'es- s'estompent. Le sol est plus homo- mons. Dans ces conditions, la vie bio-
sentiel de ce poste. Un nombre gène, moins poreux et fonctionne logique, en particulier les vers de
croissant d'agriculteurs tentent la comme une prairie permanente. terre, est peu active.
pratique du non-labour. En sol de limon battant fragile, le non L'enracinement peut être alors forte-
Le meilleur moyen de connaître l'im- labour n'est envisageable que si l’on ment pénalisé. Les techniques les plus
pact de ces pratiques sur le fonc- part d'une structure favorable sans simplifiées de semis sous couvert per-
tionnement du sol est de réaliser un semelle de labour. Des situations mettent un gain de temps et de
profil dans le champ. Les observa- sans travail profond (uniquement des charges. Toutefois, cette technique se
tions en non labour ont montré un déchaumages) ont évolué très favo- traduit par un démarrage des cultures
enrichissement en matière organique rablement. beaucoup plus lent et parfois par des
en surface, très bénéfique pour limi- Mais, attention, si l'horizon de sur- problèmes de gestion des populations
ter la battance et améliorer l'infiltra- face s'enrichit en matière organique, de limaces et des adventices.

6
3 questions à
Yvan Gautronneau
Quand peut-on se passer du labour ? En sol battant de Bresse, avec risqué, comme le disent leurs pro-
Les Techniques culturales sans la- beaucoup de maïs dans la rota- moteurs eux-mêmes. L’avantage prin-
bour ont-elles toujours un effet bé- tion, comment envisager le non cipal est une réduction des travaux
néfique sur la structure du sol ?
___________________________________ labour systématique ? d’implantation et qui se font sur un
___________________________________
sol protégé par le couvert. Ils réus-
Se passer de labour est toujours pos- Là, nous sommes bien devant une sissent ainsi aussi à limiter l’utilisation
sible et sans problème et aujourd’hui difficulté. Suite à mes nombreuses des herbicides, ce qui est un autre
beaucoup d’agriculteurs en font l’im- observations dans ce type de aspect intéressant. Mais restons
passe pour certaines cultures, selon contexte, j’avais fait le pronostic sui- prudents, nous manquons de recul.
leur place dans la rotation. Et cela ne vant il y a une dizaine d’années : les Nous testons actuellement ces tech-
pose aucun problème agronomique TCS poseront des problèmes agro- niques depuis plusieurs années sur
et a bien des avantages sur le plan nomiques dans les sols fragiles un dispositif expérimental en agricul-
économique. Ce qui est en débat (comme les sols battants hydro- ture biologique en Plaine de l’Ain (en
c’est plus la suppression systéma- morphes) et sans activité structurale sol sableux irrigué) de 5 ans. Les ré-
tique du labour, on parle alors de TSL (pas d’argile gonflante), et supportant sultats sont très décevants car en
(Techniques Sans Labour), comme le des systèmes de culture agressifs Bio, nous n’arrivons pas à avoir un
font les agriculteurs en TCS (Tech- pour la structure du sol (interven- couvert suffisamment “propre” et
niques Culturales Simplifiées). Les tions en conditions humides pour l’im- après roulage (avant semis), de trop
pratiques en TCS sont très variées et plantation comme pour la récolte). nombreuses adventices prennent le
les agriculteurs en changent très C’est bien ce que j’observe le plus dessus.
souvent. J’observe aussi que les ré- souvent et rares sont les agriculteurs
sultats agronomiques sont très va- en TCS qui obtiennent des profil cul- Antoine Villard
riables. Quelques-uns reviennent turaux satisfaisants dans ces condi- expert en grandes cultures
même au labour (moins profond, et tions. 03 85 29 56 22
sans rasette) principalement pour avillard@sl.chambagri.fr
des raisons de maîtrise des adven- Que penser des techniques
tices. En agriculture biologique, par de semis direct sous couvert
exemple, je pense qu’il est inévitable qui se développent en France ? Martine Despreaux-Robelin
(même s’il n’est pas systématique). ___________________________________
conseillère en secteur Bresse
Concernant les effets sur la struc- Mes observations chez les agricul- 03 85 72 43 36
ture du sol, en choisissant les TCS teurs d’autres régions qui les prati- mdespreaux@sl.chambagri.fr
l’agriculteur s’en remet beaucoup aux quent (ils sont encore peu nombreux)
vers de terre pour “refaire la struc- me conduisent à être perplexe. J’ai
ture du sol”, mais j’observe qu’ils ne observé des situations très promet-
sont pas toujours au rendez-vous. teuses. C’est très “technique” et

7
Systèmes de cul
pour une agric
Comment produire autrement dans un contexte de volatilité des

 Les Chambres d'Agriculture de dans une moindre mesure le tourne-


Bourgogne ont mis en place dès sol permet également de faire dimi-
2003, le programme “Plus d’agrono- nuer significativement les traitements
mie, moins d’intrants”, avec l' objec- dans la rotation.
tif d’étudier la faisabilité de mise en L’utilisation des herbicides a peu évo-
œuvre par les agriculteurs de sys- lué et elle s’est même légèrement dé-
tèmes de culture intégrés, moins utili- gradée sur 2 sites. Si certaines
sateurs de pesticides, dans différentes pratiques permettent d’améliorer la
situations de sols et climats. pression herbicide : recours au faux
Les agriculteurs et les conseillers agri- semis, ou parfois au binage du tour-
coles ont défini des systèmes de cul- nesol, introduction de la luzerne, subs-
ture dits prometteurs, testés au titution de produits phytosanitaires par
champ sur 4 à 11 parcelles des ex- de nouvelles molécules utilisées à fai-
ploitations (rotation, choix des cultures ble dose (sulfonylurées sur blé et her-
et les règles de décisions de la bicides de post levée sur maïs),
conduite de l’itinéraire technique).15 d’autres modifications du système dé-
sites sont étudiés. gradent l’indicateur IFT herbicide.
L’évaluation après 3 à 5 années d’ex- Pour le blé, on peut supprimer en
périmentation sur 4 sites (Demigny- moyenne près de 2 traitements : le ré-
71, Champcevrais-89, Lézinnes-89 et gulateur et l’équivalent d’un fongicide,
Courgenay-89) montre des résultats sur tous les sites.
encourageants.
Bilan économique
Une réduction nette de l’utili- Les systèmes testés limitent les
sation des pesticides charges en intrants (semences, pesti-
Le nombre de doses homologuées ou cides et engrais) de 76 €/ha en
IFT (Indice de Fréquence de Traite- moyenne.
ment) est passé de 4,9 à 2,6 soit une Les marges nettes des systèmes in-
baisse 45 % (bien inférieur aux réfé- novants sont très proches des sys-
rences régionales de 5,77 pour la tèmes classiques si le prix du blé est
Bourgogne en 2006). Cette diminution bas (100 €/t) sur 3 sites sur 4. La
s’explique par la suppression de trai- réduction des charges compense in-
tements autres qu’herbicides. tégralement la baisse des produits liée
L’introduction de cultures à bas ni- à l’introduction de cultures moins ré-
veaux d’intrants phytosanitaires munératrices dans la rotation et la lé-
comme le triticale ou la luzerne ou gère baisse des rendements.

Michel Duvernois,
Directeur de la Coopérative Bourgogne du Sud.
« L'allongement de la rotation est déterminant pour limiter l'usage des intrants
comme l'azote ou les produits phytosanitaires. Les coopératives de la région ont
ainsi décidé de doubler la capacité de production en huile et tourteaux de l'unité
d'Extrusel à Chalon-sur-Saône pour la collecte 2011. En fonction des cours, il
sera possible de traiter des graines de colza, tournesol ou soja. La culture du
soja, dont la surface a été divisée par 4 en quelques années, peut retrouver un
intérêt. La coopérative maîtrise la filière semence. Une nouvelle solution herbi-
cide devrait améliorer les solutions de désherbage de cette culture. C'est aussi
un excellent précédent au blé qui évite les précédents maïs et les risques de my-
cotoxines. Enfin, ce sera la seule alternative à la monoculture du maïs en zone
inondable avec l'apparition de la chrysomèle du maïs. »

8
lture innovants :
culture durable
Le plan de fumure
900 agriculteurs font confiance
à la Chambre d’Agriculture
pour :
- enregistrer leurs pratiques
s prix et d’enjeux environnementaux ? dans le respect des exigences
de la réglementation,
- être conseillé dans l’optimisa-
En cas de prix de vente des produits à des herbicides. Pour cela, il faut dis- tion de la fertilisation et faire
la hausse (blé 160 €/T), la perfor- poser de matériel spécifique de dés- des économies.
mance économique des systèmes in- herbage mécanique (herse étrille, Il existe une gamme de services
tégrés est bonne et à la hausse mais houe rotative, bineuse…) qui n’existe pour répondre à vos besoins.
reste bien inférieure aux systèmes de Contactez votre conseiller de
pas aujourd’hui sur la plupart des ex- secteur.
référence (en moyenne –140 €/ha de ploitations.
marge nette). Ces moins bons résul- Une des premières cibles pour ces
tats sont dus à la présence de cul- Mes P@rcelles
systèmes de culture innovants sera Pouvoir faire la déclaration PAC,
tures à plus faible marge (pois,
probablement les bassins d’alimenta- le plan de fumure, les cahiers
tournesol, soja). En système innovant
tion de captage en eau potable. d’enregistrements, le plan
sur le blé, la perte de rendement et d’épandage et la gestion des
donc de produit est entièrement com- parcelles avec un seul outil in-
pensée par la baisse des charges. formatique ?
Il y a maintenant Mes p@rcelles,
Des perspectives : la solution internet pour piloter
Ces résultats seront à conforter dans Antoine Villard les cultures, les prairies et les
la suite de l’expérimentation et dans expert en grandes vignes.
les 11 autres sites d’expérimentation cultures
suivis. 03 85 29 56 22 :
Baptiste Lamborot
avillard@sl.chambagri.fr
Cette expérimentation en vraie gran- 03 85 29 57 10
06 45 73 06 91
deur chez des agriculteurs volontaires
montre que les changements de pra-
tiques sont progressifs : on ne change Périmètres de protection
Mélanie Dufoux
pas tout en un an… Il faut passer de des captages
conseillère en A différents moments de la pro-
“recettes” sur l’itinéraire technique à
agro-environnement cédure, la Chambre d’Agricul-
un raisonnement global à l’échelle du
03 85 29 56 44 ture met ses compétences au
système de culture. S’il paraît envisa- service des collectivités pour
mdufoux@sl.chambagri.fr
geable de faire diminuer nettement et réaliser un diagnostic agri-envi-
rapidement les traitements fongicides, ronnemental (caractérisation
régulateurs, voir insecticides, les her- des pratiques agricoles) et chif-
bicides posent plus de problèmes. La frer les indemnisations dues aux
rotation, le travail du sol avant le agriculteurs et propriétaires.
semis, la date et dose de semis peu-
vent limiter le développement des ad- :
ventices sans assurer la suppression Carole Lemasson
03 85 29 56 54

À chacun ses systèmes de culture alternatifs


Vous êtes en zone vulnérable Saône, Doubs ou Loire ? Nous vous proposons un diagnostic pour bâtir des systèmes de
cultures alternatifs, économes en intrants et plus respectueux de l'environnement, adaptés à la situation de votre
exploitation. 20 exploitations ont bénéficié de ce diagnostic en 2009. L'initiative, soutenue par le Conseil Régional de
Bourgogne, est reconduite en 2010 et 2011.

En quoi consiste le diagnostic ?


Après un descriptif global de votre exploitation (atouts, contraintes, enjeux majeurs, objectifs...), vous détaillez les principales
rotations et itinéraires techniques par culture. S'ensuit une discussion avec votre technicien Chambre d'Agriculture sur les
marges de manœuvre par rapport aux différents leviers agronomiques : environnement de la parcelle, équilibre des rota-
tions, choix des variétés, choix des dates et densités de semis, travail du sol, faux-semis, désherbage mécanique... Le diag-
nostic aboutit à la co-construction des systèmes de cultures alternatifs avec rédaction d'une feuille de route objective pour
les campagnes à venir. Ce premier temps de réflexion peut être suivi d'un accompagnement pour faire le point sur les mo-
difications opérées, les difficultés rencontrées, les réajustements nécessaires...

9
Une Charte pour concilier
Zones Humides et Travaux Hydrauliques Ruraux
La préservation et la gestion durable des zones humides (ZH) font depuis quelques mois l’objet de nom-
breux textes et débats. En 2009, en conjuguant l’expertise scientifique, notamment entre les Chambres
d’agricultures et l’INRA, et la pression politique, l’arrêté du 24 juin 2008 a été révisé : le nombre de
sols concernés a été sensiblement réduit, en dissociant bien les terrains réellement humides, à forts
enjeux de biodiversité, généralement en prairies et les terrains simplement hydromorphes, souffrant
d’un excès d’eau temporaire, corrigé par le drainage, habituellement en cultures. Nous sommes passés
ainsi en Saône-et-Loire de 324 000 ha initialement concernés par les ZH à 123 000 ha potentiels, sur
le critère ''sol'' ; un second critère repose sur la ''flore''.

jourd’hui perçu par certains comme cole de travail a été signé entre les
une atteinte aux ZH ! différents partis, sous l’autorité du
Ces différents problèmes ont été pré- Préfet. La démarche retenue vise à
cisés et illustrés lors de la réunion or- construire un référentiel local par-
ganisée par la FDSEA et les Jeunes tagé, entre experts et praticiens, en
Agriculteurs le 18 janvier à Uxeau prenant en considération les diffé-
ainsi que lors d’une journée nationale rentes ressources scientifiques en
organisée par l’APCA le 21 janvier à agronomie, hydraulique et écologie ;
Paris. les savoir-faire des praticiens, en par-
ticulier agriculteurs, entrepreneurs
Vers la signature d'une charte
Afin de trouver un compromis, la so-
lution partagée par les professionnels
agricoles, les entreprises de drai-
nage, les Associations des Maires, le
Conseil Général et les services de
l'État (Direction Départementale des
Territoires et Office National de l’Eau
et des Milieux Aquatiques), est de ré-
diger une charte de bonnes pra-
tiques. Elle visera notamment à bâtir
une clef de détermination pour ca-
ractériser les cours d’eau et les fos-
sés ; à déterminer les bonnes


Des problèmes juridiques pratiques en matière de captage des
subsistent et services techniques ainsi que les
L’application de cet arrêté, révisé, usages locaux. Les conclusions du
suscite encore aujourd’hui de travail, issues de la confrontation mé-
nombreuses difficultés d’interpréta- thodique, région par région, à la di-
tion entre la profession agricole et les versité des situations identifiées sur
services de l'État, notamment en ma- le terrain, seront disponibles en sep-
tière de définition des cours d’eau et tembre et donneront lieu probable-
des fossés, chaque catégorie obéis- ment à une mise en discussion-
sant à des réglementations diffé- négociation, pour se concrétiser en-
rentes : leur simple entretien ou leur suite par la mise en forme de la
reprofilage, voire la création de fos- Charte.
sés, sont devenus sur le terrain, des
sources d’interrogations pour les
agriculteurs, mais aussi pour les en- :
trepreneurs et les maires ! Outre l’en-
Bertrand Dury
jeu majeur en Bresse du drainage mouillères ; à définir un code de conseiller agro-environnement
agricole, qui reste conditionné par les bonnes pratiques conciliant le drai- François Kockmann
réseaux de fossés, se pose aussi l’en- nage des terrains blancs et la pré- chef du service Agronomie-gestion de
jeu relatif au captage de mouillères servation des ZH à l’échelle du bassin l'espace-environnement (SAGE)
pour l’abreuvement des animaux, en versant et à construire un argumen- Samuel Chanussot
régions herbagères. Hier encouragé taire sur les intérêts économiques et membre de la Chambre d'Agriculture,
par une mesure spécifique dans les environnementaux du drainage. responsable du SAGE
Contrats d’Exploitation Territoriaux, le Dans la perspective de signer la Jean-Luc Desbrosses
captage des mouillères est au- Charte sur un socle solide, un proto- secrétaire de la Chambre d'Agriculture

10
Agronomie et Ecologie :
quelles synergies possibles en Agriculture ?
 L'agronomie demande à être mieux l'agriculture dans une perspective de dé- L'ambition de la journée est d'être un
comprise et mieux intégrée dans les veloppement durable. "carrefour des métiers" concernés par
décisions publiques ; les référentiels ré- Dans ce contexte, marqué donc par des l'agronomie et l'écologie ; le public at-
gionaux des agronomes et les savoirs conflits latents et profonds, créer les tendu est donc composite : agriculteurs
faire pratiques et locaux des agricul- conditions pour qu'un dialogue construc- mais aussi chercheurs, conseillers, en-
teurs sont trop rarement pris en consi- tif entre agriculteurs et écologistes seignants, élus... issus de différents ho-
dération dans les réglementations s'instaure, constitue un enjeu très im- rizons, administration, collectivités
relatives à l'environnement. Parallèle- portant. C'est pourquoi l'Association territoriales, associations pour l'environ-
ment, l'écologie professionnelle ou as- Française d'Agronomie (AFA), créée en nement, bureaux d'étude...
sociative a généralement une perception octobre 2008, initie une journée inter
négative de l'agriculture, associée à la régionale en Bourgogne et Franche-
perte de biodiversité et aux contamina- Comté, le 13 octobre prochain, au Do-
maine d'Epoisses à la Bretenière, en :
tions des ressources (eau, sols..). Pour
les agriculteurs, l'écologie se concrétise Côte-d'Or. Le fil conducteur de la journée François Kockmann,
bien souvent au quotidien par un arsenal sera d'illustrer, au travers d'expériences agronome,
réglementaire de plus en plus contrai- concrètes réussies que des synergies et administrateur
des coopérations sont possibles et fruc- de l'Association
gnant et illisible sur leurs exploitations !
tueuses ; la journée sera ponctuée par Française d'Agronomie
Or, la synergie entre écologie et agrono-
mie sans oublier l'économie est indis- une mise en perspective des enjeux ré-
pensable pour relever les défis posés à gionaux.

L'exemple
des prairies
Depuis 2001, la Chambre d’Agriculture
de Saône-et-Loire s’investit dans la re-
cherche de références sur les milieux na-
turels prairiaux remarquables. Grâce aux
compétences acquises et à la mobilisa-
tion de référentiels locaux, la Chambre
d'Agriculture propose aux agriculteurs


différentes interventions.
Des rencontres « Bout de champs » sent des questions sur la flore de leur ristiques caractéristiques. Ce premier
sont organisées annuellement. Elles parcelle. Comme son nom l’indique ce travail a permis l’élaboration d’une flore
permettent aux éleveurs de prendre diagnostic sur l'état de la prairie permet des prairies inondables des vallées de
conscience de la biodiversité des prai- de disposer d’une vue globale de la flore la Saône, de la Seille et du Doubs à des-
ries qu’ils exploitent tout en tenant de la prairie et d’apporter des éléments tination des éleveurs.
compte des critères agronomiques de réponses aux deux questions princi- - d'enquêtes agronomique plurian-
(date de fauche, fertilisation, type de sol, pales que se pose l’éleveur : nuelles portant sur un réseau de par-
inondation…) ainsi que de la valeur ali- - les espèces floristiques présentes celles représentatives. L’objectif était
mentaire des fourrages exploités et ré- sont elles intéressantes pour le mode ici de connaître les dates de fauches
coltés aux différentes conditions. d’exploitation de ma prairie ? optimales pour chacune des situations
Des expertises floristiques associées à - Faut il rénover la prairie ou bien l’amé- en prenant en considération l’ensem-
la caractérisation des habitats d’es- liorer par des interventions douces ? ble des critères agronomiques et éco-
pèces sont proposées sur les sites Na- Quand intervenir, au printemps ou à logiques.
tura 2000. Celles-ci se révèlent l’automne ?
indispensables pour le choix des Me- Ces différents accompagnements repo-
sures Agro-Environnementales territo- sent sur les résultats d'un programme
rialisées (MAEt) à mettre en place.
:
de recherche de référence constitué :
- d'inventaires floristiques assortis d’une Bertrand Dury, conseiller
Quant au diagnostic de prairie, il se des-
caractérisation des conditions objec- agro-environnement
tine à l’ensemble des éleveurs du dé-
tives, favorables et défavorables au 03 85 29 55 64
partement qui sont confrontés à des
maintien des différentes espèces flo- bdury@sl.chambagri.fr
problèmes de production et qui se po

11
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12
Vaches à (re)loger
La Chambre d’Agriculture, en partenariat avec le GDS 71 (Groupement de Défense Sanitaire) a mené
une enquête, pendant l’hiver 2009 sur le parc de bâtiments d'élevage. Connaître l’état actuel du parc
de bâtiments d’élevage bovin du département, recenser les besoins en modernisation pour les années
à venir et les anticiper, voilà ce qui motivait les initiateurs, bien déterminés à peser de tout leur poids
pour appuyer la profession agricole.

 Les derniers chiffres connus, por-


tant sur le parc de bâtiments
du département, ont 10 ans (RGA
l'hiver en plein air. La majorité (68 %)
sont hivernés en plein air par
contrainte (manque de place, crois-
2000). Ils sont obsolètes et ne sance de cheptel plus rapide que la
correspondent plus à la réalité. construction de bâtiments…).
La Chambre d’Agriculture a donc Ces animaux en plein air sont pré-
décidé de mener une enquête auprès sents chez 31 % des éleveurs.
des 4 600 éleveurs de bovin (lait et Un tiers de ces éleveurs sont des
viande) du département, avec l'aide agriculteurs installés depuis moins de
du réseau des GDS locaux. 10 ans ou proches de la cessation
d’activité (retraite).
L'enquête
616 réponses exploitables ont été ré- Des besoins urgents
coltées. Elles représentent 13 % des de (re)logement Dominique Vaizand,
élevages bovins du département, et A court terme, la priorité est de Président de la ferme de Jalogny.
se répartissent en 88 % d’allaitants (re)loger les vaches qui sont actuelle- « Le nombre d'éleveurs diminue mais
et 12 % de laitiers. La synthèse de ment dans d’anciennes étables les animaux et les surfaces demeu-
l'enquête indique que les éleveurs hi- entravées ainsi que les vaches hiver- rent constants. Dans ces conditions,
vernent en moyenne chaque année nant en plein air subi. L'estimation nous nous devons de défendre éga-
155 bovins en allaitant, 114 en lai- porte sur environ 20 000 places à lement le bien-être de l'éleveur. Un
tier et réalisent 72 vêlages. Au total créer, bovins allaitants et laitiers bâtiment adapté y contribuant large-
les 616 éleveurs hivernent un peu confondus, soit un niveau d’investis- ment, nous déplorons la suspension
plus de 92 500 bovins. sement pour le département de d'un plan de soutien départemental
Les stabulations (paillées et raclées) 40 millions d’euros au minimum. qui avait jusqu'ici porté ses fruits.
représentent pratiquement les deux Dans le contexte actuel, notre objec-
A plus long terme, la modernisation
tif est de pouvoir proposer à chaque
tiers des places en bâtiments. A des stabulations existantes est éga- éleveur une solution adaptée. Notre
l'heure où l'on parle beaucoup de lement à prévoir, 75 % des 655 000 réflexion se poursuit donc, nous ex-
bien-être animal, les étables entra- bovins du département sont concer- plorons toutes les pistes qui permet-
vées sont encore présentes en nom- nés. tent une diminution des coûts :
bre, elle représentent un peu plus du Rendre la mécanisation des tâches bâtiments économes, parcs hiver-
quart des places. quotidiennes plus facile et améliorer naux stabilisés, photovoltaïque sur
Outre les places en bâtiment, chaque les conditions de vie des animaux est toitures… ».
année, plus de 7 600 bovins passent une nécessité pour tous.

Déposez votre dossier PMBE 2010 !


dépôt en mairie de la demande de permis de construire avant le 15 juillet 2010.
dépôt du dossier de demande de subvention PMBE complet (Permis de Construire
accordé) avant le 15 octobre 2010. Prenez contact très rapidement avec votre
conseiller bâtiment de la Chambre d’Agriculture pour connaître les modalités et les
montants de subventions. Tél. 03 85 29 56 15

13
Viticulture
L’exemple suisse
La commission viticole de la Chambre
d'Agriculture de Saône-et-Loire s’est
rendue début mai à la station fédérale
de Changins ; l’occasion d’échanger
avec le responsable de l’expérimentation
et de la recherche pour le vignoble
helvétique et de faire le point
sur les avancées en matière de
lutte intégrée chez notre voisin.

 Olivier Viret est chargé de la coor-


dination des travaux de recherche
de référence en vigne. Avec un vigno-
l’épidémiologie avec l’aide de modèles
de prévisions des risques sur l’état de
ce risque et de son évolution dans les
Puget, élu du service Vigne et Vin.
« Ce déplacement nous a permis de
comparer les stratégies utilisées en
ble de taille comparable à celui de la jours à venir. Les viticulteurs ont alors Bourgogne et ailleurs et de constater
Saône-et-Loire, son expérience dans en leur possession tous les éléments que les écarts ne sont pas aussi
l’organisation du conseil en matière pour ajuster leurs interventions. grands qu’il pourrait y paraître. En
de protection du vignoble et d’écono- - L'adaptation des doses utilisées effet, les modèles de prévision des
mie d’intrants est intéressante. au volume de feuillage qui permet de risques sont utilisés depuis plusieurs
moduler les quantités de produits années en Bourgogne et les travaux
Deux axes majeurs phytosanitaires au plus juste des menés par la Chambre d’Agriculture
sont développés : besoins de contrôle des maladies et de Saône-et-Loire avec l’IFV (Institut
- L'agrométéorologie. ravageurs. Français de la Vigne et du Vin) sur la
Un réseau de stations météos très « Il faut savoir que ces viticulteurs réduction des doses portent leurs
dense permet de donner des infor- sont fortement soutenus par l’État fruits ».
mations précises aux viticulteurs sur Helvetique » précise Gilles Charpy-

Bienvenue à la ferme
Parce que manger bon, local et sain guide le choix de bon nombre de consommateurs, Bienvenue
à la ferme, principal réseau d'accueil touristique en ferme, connaît un succès grandissant.

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développées : vente de produits fermiers, ferme au-
ferme auberge, week-end en chambre berge, gîte et chambre d'hôte à la ferme. Les nou-
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cadeau... les possibilités sont illimitées ! pique nique...
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14
Cavalescence Dijon :
un concept novateur
de commercialisation
 Malgré un contexte favorable, les
éleveurs de chevaux éprouvent de
grandes difficultés à être efficaces en
cette journée. Elles ont pu ainsi voir
évoluer les chevaux et les essayer.
Cette opération a bénéficié d'une
matière de commercialisation. Porté forte implication des acteurs de la fi-
par la FNC (fédération nationale du lière équine régionale : Association
cheval), le concept des ventes amia- régionale des éleveurs de chevaux de
bles Cavalescence propose aux éle- sport, Conseil du Cheval, Maison fa-
veurs une démarche organisée et miliale rurale d'Etang-sur-Arroux,
collective pour mieux valoriser et ANSF (association nationale du Selle
commercialiser leurs produits. Du Français) et de la Chambre d'Agricul-
côté des cavaliers, c'est un ensem- ture 71 (recrutement des chevaux,
ble de services et de garanties, une promotion , organisation). Le bilan
nouvelle manière d'acheter qui leur est positif : plusieurs chevaux ont été
est proposée. vendus et de nombreux contacts
pris. Les fiches et les vidéos des che-
Une première en Bourgogne vaux sont consultables en ligne
Après Paris, Tours et Plaffenhoffen, jusqu'à la fin de l'année. Gageons que :
Cavalescence s'est déroulée à Dijon, cette vente deviendra un véritable Valérie Bizouerne
le 11 avril. 39 chevaux de selle et po- rendez-vous annuel pour les ama- Conseillère filière équine
neys, issus des élevages bourgui- teurs de chevaux. Une deuxième édi- 03 85 29 55 83
gnons ont fait l'objet d'une évaluation tion aura lieu en octobre 2011. vbizouerne@sl.chambagri.fr
comportementale. Ils ont été pré-
sentés aux cavaliers amateurs de la
région par le biais d'un catalogue dis- 3ème fédération sportive en France après le foot et le tennis
ponible sur place et du site internet +10 % de licenciés/an, 80 % de cavaliers amateurs (79 % de femmes, 70 %
www.cavalescence.fr. de juniors), 2/3 rêvent d'acquérir un cheval, 45 000 éleveurs et 900 000 che-
Près de 400 personnes ont assisté à vaux en France (970 éleveurs et 11 000 chevaux en Bourgogne).

Sélection des jeunes étalons Selle Français à Cluny


Pour la 3ème année consécutive, l’Association Nationale du Selle Français organisait, sur le site du


Haras national de Cluny, la journée de sélection des chevaux mâles, de race Selle Français.
L’Association Nationale du Selle Français représente les mal au modèle (morphologie), aux allures (locomotion), au
éleveurs de chevaux Selle Français. Elle a pour mission saut en liberté (aptitudes à l’obstacle) et au saut monté (ap-
d'organiser la sélection et de promouvoir la race. titudes à l’utilisation) pour les 3 ans débourrés.
Ainsi, c’est dans le cadre de ce programme qu’avait lieu,
vendredi 21 mai, la première réunion Un début prometteur !
(sur les huit organisées en France) du D’après les jurys, cette année est
cycle de sélection des candidats éta- riche en nombre de participants et
lons de 2 et 3 ans. Cette première en variété de croisements génétiques
étape permettra aux meilleurs sujets avec une grande diversité dans les li-
de figurer parmi les lauréats de la fi- gnées paternelles et maternelles des
nale nationale et recevront un avis fa- candidats. Malgré un hiver rigoureux,
vorable pour produire en Selle peu favorable à la préparation des
Français. chevaux, la qualité des présentations
et des animaux était au rendez-vous.
La Qualificative Etalons de Cluny Les lauréats se rendront à la finale,
Le pôle d’Equivallée a accueilli une cen- l’automne prochain.
taine de chevaux mâles de 2 et 3 ans, venus de Bourgogne
et des régions limitrophes. Les juges formés par l’ANSF, les
: Sophie Dubrulle
éleveurs participants et les spectateurs ont pu voir les équi-
dés évoluer sur les différents ateliers qui composent cette Déléguée ANSF inter-région Centre Est
sélection. Les qualifications reposent sur l’évaluation de l’ani- 06 58 77 27 68 - sophie.dubrulle@ansf.fr

Les chevaux bourguignons candidats


3 ans : Turano Courcelle (9e) (M. Chauvin 71) ; Trophée Sodh (14e) (M. Othenin 21) ; Titan Kan (15e) (M. Duwiquet 71) ;
Texas de la Folie (M. Bourgeot 21) ; Tempo des Rosiers (M. Carollo 89).
2 ans : Ulster Courcelle (2e), Umpec Courcelle (6e), Underground Courcelle (14e) et Uruguay Courcelle (15e) (M. Chauvin71) ;
Uranus du Bassin (3e) (Mme Potignon 71).

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> Technlogies innovantes appliquées à la pulvérisation en viticulture
1er juillet 2010 - Soirée technique - De 17 h 30 à minuit - Lycée Lucie Aubrac à Davayé.
> Démonstration de compostage
6 juillet 2010, EARL Barnay à Fleury-la-Montagne, dans le cadre du contrat de Rivière du Sornin.

> Fête de l'Agriculture


Les Jeunes Agriculteurs vous donnent rendez-vous pour la finale départementale des concours
de labour. 22 août 2010 à Bourbon-Lancy

> Solidarité du Monde Agricole


16 septembre 2010 au Conseil Général de Saône-et-Loire, rue de Lingendes. 59, rue du 19 Mars 1962
Une invitation de l’Association Agri Solidarité, en partenariat avec la Chambre d’Agriculture, BP 522
la Mutualité Sociale Agricole et le Conseil Général de Saône-et-Loire. 71010 MACON Cedex
Tél. 03 85 29 55 50
> Fermes gourmandes Fax 03 85 29 56 55
Auberge de Malo – Pascal GOUJON – ETRIGNY,
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les samedis 10 et 24 juillet, 14 août, 11 septembre de 9 h à 13 h. www.sl.chambagri.fr
Ferme Auberge de Chamoge – Nathalie et Patrick JOUVENAUD – BARON, Chambagri 71 vous

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Yannick GUYOT de CAILA – NOCHIZE ou une suggestion ?
Les dimanches 4 juillet et 19 septembre de 14h30 à 18h. Un contact facile,
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EARL de la Colombe – CHASSIGNY-SOUS-DUN
Crédits photos :
Samedi 11 septembre 2010 – 10 h à 19 h. Chambre d’Agriculture
de Saône-et-Loire,
Domaine des Varennes – Patrick BENAS – SERRIERES
L’Exploitant Agricole
Samedi 16 octobre 2010 et dimanche 17 octobre 2010. de Saône-et-Loire,
Domaine des Poncetys – Lycée Viticole et Agronomique de Mâcon-Davayé LR communicability
DAVAYE - Samedi 23 octobre 2010 – 9 h à 14 h

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