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Introduction :

Le module de Méthodologie de la rédaction est conçu aux étudiants de première année


Sciences et Technologie LMD .Si on veut connaître ce module, il faut d’abord
comprendre le sens des mots « Méthodologie » et « Rédaction » ; on désigne par le premier la
méthode ou la technique.

La méthode :

C’est l’ensemble des opérations intellectuelles utilisées pour démonter, vérifier et établir
les vérités .Elle apparait comme un ensemble de règles indépendantes de toute recherche,
mais visant des formes de raisonnement qui rendraient accessible la réalité à saisir. On
répondant à la question « comment » ; la méthode constitue donc un plan de travail.

La technique:

La technique représente les étapes des opérations limitées, liées à des éléments
pratiques, adaptées à un but défini. À l’instar de la méthode, la technique doit répondre à la
question « comment » ; elle constitue donc un moyen d’atteindre un but.

Le deuxième vient du verbe rédiger qui veut dire écrire et cela concerne un travail
universitaire et précisément la recherche

Le travail universitaire :

Un travail universitaire vise à apporter une contribution originale à un ensemble


d’activités déterminées. Il éveille une curiosité qui permet d’explorer un sujet d’une façon
rigoureuse. Rédiger un travail universitaire implique donc une référence aux connaissances
liées à un domaine déterminé, de s’en rendre compte, tout en essayant de pousser la réflexion
plus loin de manière à faire avancer les connaissances et cela on se basant sur la recherche.

La recherche :

La recherche construit le travail scientifique qui permettant d’explorer un phénomène,


résoudre un problème, interpréter des résultats fournis dans des travaux antérieurs,
expérimenter, et de décrire un phénomène et de l’expliquer.
« La méthodologie de la rédaction » est alors l’ensemble des techniques utilisées pour rédiger
un rapport scientifique.

Quelles sont donc ces techniques ? Et comment parvenir à rédiger un travail scientifique ?

1
Chapitre 01 :
Le processus de la recherche scientifique

2
І/ La recherche scientifique :
La recherche scientifique est un processus dynamique ou une démarche rationnelle qui
permet d’examiner des phénomènes, des problèmes à résoudre, et d’obtenir des réponses
précises à partir d’investigations. Ce processus doit être rigoureux pour conduire à
l’acquisition de nouvelles connaissances. Cette démarche peut être schématisée comme la
suite :
Démarche scientifique

Observation
n

Hypothèses

Expériences

Théorie mathématique

Prédiction

La rigueur scientifique est guidée par l’objectivité : le chercheur ne traite que des faits à
l’intérieur d’un canevas défini par la communauté scientifique.

ІІ/la gestion du temps et le processus de rédaction :


Quand on a un travail à rédiger, il est important de prévoir le temps que prendra la
rédaction. Cette dernière peut être divisée en trois phases :

ІІ/1-Comprendre les directives du travail :

La première étape pour réussir tout projet est de faire une idée claire de ce qu’on va
accomplir. Cela exige :

a. La compréhension du sujet :le chercheur doit lire et comprendre tout document


consulté concernant le sujet de son travail.

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b. La prise de position : on doit former une opinion sur le sujet à bâtir ainsi que des
arguments solide pour sa défonce. Aussi on doit user de ses habilitées de pensée critique
pour analyser le sujet et évaluer son importance.

ІІ/2-Préparer et planifier le travail :

La préparation d’un travail prend en considération l’importance de structurer son texte qui
doit être basée sur argumentation forte incluant : une hypothèse forte, une introduction et une
conclusion claires, des arguments cohérents (chronologiques), et des paragraphes clairs.

Pour bien structurer son travail, les étapes suivantes seront nécessaires :

a. Déterminer le sujet : déterminer l’étendu de son travail et décider précisément ce


qu’on va traiter.
b. Effectuer un remue-méninge : c’est un procédé créatif qui permet aux rédacteurs
d’aller au-delà des idées trouvées et rassemblées au paravent dans le but de révéler des
thèmes liés au sujet.
c. Effectuer la recherche et évaluer les sources :découvrir les auteurs importants du
domaine. Recueillir des sources et déterminer lesquelles sont les plus pertinentes pour
le travail.
d. Définir l’hypothèse et élaborer un plan préliminaire : déterminer quelle sera l’idée
directrice du travail. Identifier et organiser des arguments pour appuyer cette idée.
e. Élaborer un plan : présenter les idées principales et secondaires dans un ordre
logique va déterminer la structure finale du travail.

ІІ/3-Rédiger :

Avant de rédiger il faut être attentif aux éléments suivants :

a. Vocabulaire et langue : employer un registre de langue soutenu (éviter les mots du


registre familier), faire attention aux anglicismes (mots d’origine anglais), se servir
d’un vocabulaire clair et précis, et avant de remplacer un mot il fait vérifier le sens du
synonyme dans le dictionnaire.
b. Rédiger une première ébauche :donner la première forme à son travail ensuite ;
réviser cette ébauche et rédiger la version finale, mettre son travail de côté pour
quelque temps, le relire ensuite quelque fois en vérifiant les critères suivants :
 Les arguments sont-ils claires ?
 Les liens entre les paragraphes sont-ils bien exprimés ?
 Les phrases comportent-elles des erreurs de grammaire ou de vocabulaire ?
 A-t-on indiqué la source de tous documents consultés ?
 A-t-on porté attention aux difficultés qu’on a avec la rédaction ?
c. Éviter le plagiat1 :pour éviter le plagiat il faut :

1 Le plagiat : voir la définition dans le chapitre03 page 17

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 Utiliser correctement la documentation : il y’a trois façons d’utiliser correctement
la documentation : soit citer (citer un passage d’un texte), résumer (présenter de façon
brève), ou bien paraphraser (reformuler).
 Faire référence aux sources : cela signifie fournir la référence dans le texte juste
après le matériel emprunté. Les deux seules sources qui n’exigent pas de références
sont : ses propres idées et les connaissances de base.
d. Les styles de référence : il y’a plusieurs méthodes de référence et divers style de
présenter celle-ci il faut juste demander au professeur s’il a des exigences
particulières, et il faut surtout utiliser le même style de références du début à la fin du
travail pour qu’il soit homogène.

ІІІ/ Applications :

ІІІ/1-Demande d’emploi : (exemple)

Nom et prénom le 17, Juillet 2015

L’adresse, numéro de téléphone, e-mail

(Expéditeur)

À monsieur le directeur de l’entreprise …

(Destinataire)

Objet de la lettre :…

Appelle : Monsieur,

Madame,

Introduction : J’ai l’honneur de solliciter de votre haute bienveillance de bien vouloir


accepter ma demande d’emploi au sein de votre société.

Développement : Je tiens à vous informer que je suis titulaire d’un diplôme de


télécommunication à l’université Dr Yahia Fares à Médéa.

Conclusion : Dans l’attente d’une réponse favorable, veillez agréer, monsieur, mes
salutations les plus distinguées.

L’intéressé(e) : nom et prénom

Signature

ІІІ/2-Lettre de motivation :

a. Objectif : inciter le recruteur à rencontrer le candidat. Il faut prendre en considération


les deux questions que l’employeur va se poser :

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 Qu’est ce que ce candidat peut apporter à mon établissement ?
 Le candidat possède-t-il les compétences appropriées pour le poste offert ?
b. Méthode pour écrire la lettre de motivation : on doit écrire cette lettre en gardant le
ton et le style de la lettre formelle. Chaque lettre de motivation est unique et répond à
un objet précis pour l’individu. La lettre doit surtout les points forts de ce dernier.
 Construire une lettre claire et cohérente : pour cela il faut : se renseigner sur les
activités de l’entreprise, choisir uniquement des arguments pertinents et les présenter
d’une manière logique, être précis (le destinataire n’a pas beaucoup de temps)et
original .
 Démontrer que sa candidature est intéressante pour l’entreprise : en donnant les
raisons et les motifs de sa candidature sur les plants techniques et professionnels, en
exposant sa connaissance du secteur d’activité, en démontrant qu’on a les capacités
pour le poste convoité, et en évitant de montrer son manque d’expérience et ses
échecs.
c. Conclure sa lettre d’une manière dynamique : il favorable de suggérer un contacte
et adapter une formule de politesse au destinataire.
d. Exemple :

Nom et prénom le lieu et la date

Adresse

Numéro de téléphone

Nom de l’entreprise

Adresse

Objet : poste de graphiste

Monsieur, (madame)

Je voudrais poser ma candidature au poste de graphiste dans l’espoir de joindre votre


équipe chez Dessins en bois inc. J’ai des qualités que se vois avantageux pour votre
entreprise. Je sais m’adapter aux situations difficiles et je gère bien le stresse. J’ai le sens de
responsabilité, de l’organisation, beaucoup de rigueur, et je suis ouvert aux autres. De plus ;
je suis créatif, enthousiaste et flexible.

J’aimerais vraiment joindre votre équipe et je suis à votre disposition pour une entrevue,
au moment que vous jugerez opportun.

Dans l’attente d’une réponse favorable, je vous remercie à l’avance, veuillez recevoir,
Monsieur, (madame) l’expression de mes sentiments les plus profondes.

ІІІ/3-le CV(curriculum vitae : parcours de vie) :

a. Objectif : faire ressortir ses compétences en racontant son passé scolaire et


professionnel pour convaincre le recruteur de recruter le candidat, le recruteur ne doit

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donc pas seulement voir les successions de diplômes, expériences et activités, mais il
doit identifier clairement les compétences qu’on met à sa disposition.
b. Faciliter la lecture du CV : un CV ne doit contenir un titre que si celui-ci apportes
une information supplémentaire ou qu’il fait une synthèse séduisante de votre profile
en une ligne. Le CV doit apparaître en une seule page et la police utilisée ne doit pas
être inférieure à 11.
c. Structurer : présenter les formations qui incluent les langues et l’informatique,
expérience professionnelle et éventuellement associative, activités et centre d’intérêt.
Ces trois rubriques répondent aux questions : quelle est le parcours académique du
candidat (le savoir) ? Quelles compétences il a déjà mis en œuvre (le savoir faire) ?
Quelle est sa personnalité (le savoir être) ?
 Formation : cette rubrique débute avec son dernier diplôme et remonte en général
jusqu’au baccalauréat, sa série et sa mention. On peut aussi mentionner son niveau de
pratique en langues étrangères.
 Expériences : quatre expériences suffisent pour cette rubrique et on doit décrire avec
précision les dates, les durées, nom de l’entreprise, localisation, et surtout chacune de
ses missions qui traduise ses compétences.
 Activités : choisir les centres d’intérêt les plus significatifs ceux dont on peut parler
avec enthousiasme même si on ne les exerce plus.
d. La photo : elle humanise le CV et facilite la prise de contact et le souvenir de sa
candidature, et la photo doit être récente et d’excellente qualité, sans mise en scène et
adaptée à une recherche d’emploi.
e. Exemple :

Photo Nom et prénom

28 rue de l’exemple de CV/ 93400 city

21 ans/ 0617…94/ a.exemplaire@yahoo.fr

Recherche d’un stage de 4 mois minimum, à partir d’avril 2012

FORMATION

2010-2011 Master Mécanique, Université Dr Yahia Farés Médéa.

2009-2010 Licence, Université Paris 12-94000 Créteil.

2006-2007 Baccalauréat, spécialité sciences- Mention Assez Bien.

Lycée Fakhar Médéa.

EXPERIENCE PROFESSIONNELLE

2010 Le nom du poste occupé- le nom de l’entreprise en gras

Mai à Août, stage de 4 mois .

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 Avec un vocabulaire précis/ professionnel mais compréhensible de tous.
 Des phrases courtes mais percutantes pour un bon CV.
 Mettre en valeur les grosses expériences.

2009 Assistant Responsable En Relations Internationales- le Nom de la


Boite.

Avril à Mai, stage de 2 mois.

 Réalisation de dossier de presse.


 Participation à l’organisation d’une conférence de presse.
 Communication de divers évènements et plaquettes commerciales.

2008 Assistant commercial- sociétés

Avril, stage de 2 semaines.

COMPETENCES SPECIFIQUES

Anglais : Niveau correct (séjours linguistiques).

Espagnole : Niveau correct (séjours linguistiques).

Informatique/ Bureautique : Pack Office (Word, Excel, Power Point).

CENTRES D’INTERET

Sports : Basketball pendant 5 ans, Football et Tennis pendant 2 ans.

Voyage : Italie, Maroc, Espagne, USA, Portugal.

ІІІ/4-Le compte-rendu de travaux pratiques :

Un compte-rendu de travaux pratiques est le premier document scientifique qu’on est


amené à rédiger. Il doit être écrit dans un langage propre à la science, c'est-à-dire d’une
manière précise car un terme mal choisi peut parfois modifier le sens de la phrase et la rendre
incompréhensible. La structure d’un compte-rendu de travaux pratiques comprend :

a. L’introduction : présente brièvement l’objectif des travaux pratiques.


b. Le but : c’est ce qu’on veut réaliser à partir d’une séance de travaux pratiques.
c. La partie théorique : présente le principe de l’expérience réalisée. Il s’agit souvent
d’une loi physique appliquée pour une méthode d’analyse. Il faut alors présenter la
formule mathématique qui relie les grandeurs physiques.
d. Matériels et produits : il est important de citer la verrerie utilisée dans la
manipulation ainsi que les produits que nécessite celle-ci.
e. Résultats :les résultats sont regroupés dans un tableau contenant les unités et les
valeurs des grandeurs mesurées.
f. Interprétation : toute expérience scientifique est suivi d’une interprétation .dans la
chimie, il faudra donner les relations chimiques mises en jeu.

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g. Conclusion : elle doit, en quelque lignes, tirer un leçon du travail réalisé par rapport à
l’objet fixé.
h. Exemple :

Introduction :
Dans un laboratoire de la chimie, le matériel principal est la verrerie ; cette dernière
contient plusieurs modèles, et chacun de ces modèles est caractérisé par sa précision de
mesure et son mode d’emploi (préparation des solutions, élaboration des réactions, prise d’un
volume,…).

But de travail :
Lors ce travail, nous avons déterminé quel est le plus précis de ces modèles de verrerie
(le Becher, la fiole jaugée, l’éprouvette graduée, la pipette).Puis, on mesure avec ce modèle la
masse volumique  d’une solution de chlorure de sodium NaCl .

Matériels et produits utilisés :


Matériels Produits
 Un Becher  Eau distillée
 Une fiole jaugée  Chlorure de sodium NaCl  .
 Une éprouvette graduée
 Une pipette
 Une balance analytique

Rappel théorique :

m  m V 
       
V  m V 

m V  m 
Eau distillée :   1    0    V    V
m V  m 

m  mmani  minst

V  Vmani  Vinst

V  Vinst

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Manipulation :(Détermination du modèle de verrerie qui est plus précis)

On remplit 25ml d’eau distillée dans la verrerie et on mesure sa masse avec la balance
numérique (3fois). Puis, on calcule la précision V de la verrerie.

1. Le Becher.
2. La fiole jaugée.
3. L’éprouvette graduée.
4. La pipette.
Résultats et interprétation:

Mesures 𝑚1 𝑚2 𝑚3 𝑚𝑚𝑜𝑦 ∆𝑚𝑚𝑎𝑛𝑖𝑝 ∆𝑚𝑖𝑛𝑠𝑡𝑟𝑢 ∆𝑚 ∆𝑣


verrerie (g) (g) (g) (g) (g) (g) (g) (ml)
Becher 24,2722 24,8210 25,4686 24,8539 0,6147 10−4 0,6148 0,6184

Fiole jaugée 24,8559 24,5928 24,5928 24 ,6734 0,1825 10−4 0,1826 0,1850

Eprouvette 24,7154 24,7769 25,1706 24,8876 0,2830 10−4 0,2831 0,2843


jaugée
Pipette 24,8621 24,8553 24,8408 24,8560 0,0061 10−4 0,0062 0,0062
graduée
Pipette jaugée 24,6583 24,5983 24,6490 24,6337 0,0399 10−4 0,0400 0,0405

Conclusion :
On conclu que la pipette est l’instrument plus précis que les autres instruments, et cette
conclusion et logique parce que le diamètre de la pipette est le plus petit par rapport les autres
instruments. Donc pour éviter ou bien diminuer les erreurs et les incertitudes instrumentales,
on utilise la pipette.

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Chapitre 02 :

Les sources de l’information

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І/Les types de documentation :
1. La documentation primaire:
a. Le livre : comme objet c’est un assemblage de feuilles imprimées et reliées. Comme
texte c’est son contenu qui apporte l’information. Il toujours identifié par une
référence bibliographique (nom de l’auteur, titre, date, maison d’édition).
b. Le périodique (journal /revue scientifique) : c’est une publication qui apparaît à
intervalles régulières, donnant des informations sur l’actualité. C’est une source
d’information permanente.
c. L’ouvrage collectif (un seul thème, plusieurs auteurs) : il est composé d’articles
rédigés par différents auteurs (en général deux à trois) spécialistes d’un même
domaine, et rassemblés dans un même ouvrage.
d. Le compte-rendu de congrès (manifestation scientifique) :c’est un cas particulier
de l’ouvrage collectif. Les différents articles insérés dans le document sont les textes
de conférences et communications présentés lors d’un congrès ou d’une réunion
scientifique.
e. La littérature non-conventionnelle : comprend les exposés, les textes de cours, les
rapports, les thèses et mémoires non publiés… Elle est très recherchée par les
utilisateurs et les centres de documentation et elle fait souvent l’objet d’échange de
personne à autre, entre spécialistes d’un même domaine
f. L’ouvrage de référence : il donne une quantité impressionnante d’information. Il
existe sous forme de documents imprimés ou sous format électronique accessible via
Internet ou sur CD ROM.
2. Les documents secondaires :
- La recherche documentaire : si on ne dispose d’aucun document ni de référence de
documents, on peut :chercher dans la bibliothèque d’une façon aléatoire, demander un
document qu’on a trouver sa référence dans un cours ou dans la bibliographie d’un
livre, chercher dans sa mémoire des expériences antérieurs ou questionner ses
collègues et connaissances.
II/Les outils de recherche : une fois que le sujet est cerné, la construction d’une liste de
mots clés sera nécessaire pour effectuer une requête appropriée sur des moteurs de recherche 2 .
Il existe plusieurs outils de recherche :
1. Les navigateurs : ce sont des logiciels conçus pour visiter le World Wide Web
(www) en utilisant le protocole Hyper Text Transfer Protocol (http). Les moteurs de
recherche les plus utilisés sont : Google chrome, Mozilla Firefox …
2. Les métas moteurs : c'est-à-dire des sites web où une même recherche est lancée
simultanément sur plusieurs moteurs de recherche ainsi que : http://mamma.com.
3. L’annuaire : c’est un ensemble d’instruments de recherche élaborés par des
personnes qualifiées qui classifient des sites web jugés dignes d’intérêt.
4. Le catalogue de bibliothèque : il facilite la recherche des livres dans la bibliothèque,
ou dans d’autres bibliothèques dans le cas des catalogues collectifs ou virtuels.

2 Unmoteur de recherche : c’est une application web permettant de retrouver des ressources associées à des mots
quelconques

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5. Le répertoire : c’est un outil de collecte de données, initialement d’adresses ou noms
de personne. Il est classé par ordre alphabétique, numérique ou chronologique pour
localiser le document.

III/L’utilisation des documents :


1. Le tri : ça consiste à éliminer tout document jugé inutile (qui ne correspond pas à
la recherche).
2. La critique : c’est distinguer les documents qui ont plus de valeur en les
examinant avec détaille.
3. Le classement : ça consiste à créer une fiche de lecture qui doit contenir : toutes
les indications bibliographiques (auteur(s), date, titre et source) ; un résumé
(généralement une copie de celui de l’auteur) ; des notes sur l’intérêt porté au
document et les passages des textes à citer plus tard.
4. L’exploration : c’est retirer des propos de l’auteur ceux qui sont pertinents pour
pouvoir les utiliser pour sa propre formation ou bien s’en servir comme base de
référence pour une argumentation ou une démonstration.

IV/L’évaluation d’un document :


1. L’évaluation externe :
a. L’auteur : il faut s’interroger sur les compétences de l’auteur (institution et titres
universitaires) et s’il est possible d’entrer en contact avec celles-ci.
b. Institution : connaître l’institution qui est à l’origine du document apporte une
indication sur la fiabilité des informations (un organisme officiel ou un centre
spécialisé) ceux-ci doivent préciser leurs références.
c. Adresse Internet :pour les documents sur Internet, il faut analyser l’URL 3 du site
pour obtenir d’avantage d’information sur le document. L’adresse URL contient
quatre parties : une indication qui confirme que la page est écrite en langage de basedu
web ; le site qui héberge le document ; l’adresse du document sur le site internet ; et le
nom du document.
d. Evaluation des pairs : c’est le cas pour les revue scientifiques imprimées ou
électroniques. En ce qui concerne les informations sur internet il faut être prudent car
c’est difficile de savoir si elles ont été validées par un ou plusieurs scientifiques voire
des spécialistes du domaine.
e. Date de publication : la durée de vie d’une information scientifique est très courte
alors il faut chercher la plus récente.Pourun document sur Internet, si la date d’édition
ou de mise à jour n’est pas donnée explicitement, il est souvent possible de l’obtenir
en utilisant la fonction de visualisation des informations sur le document, offerte par
tous les navigateurs.
f. Objectif du document : il est important de connaître l’objectif du document. Un
document de vulgarisation est très différent d’un document fondateur, de complément

3 Uniform Resource Locator

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ou de synthèse car il a une visée didactique 4 alors que les autres sont directement
destinés aux scientifiques.
2. L’évaluation interne :
a. Évaluation de la forme : que ce soit un site Internet ou un article publié dans un
périodique scientifique, il faut être attentif à :
- La présentation : le document doit être présenté convenablement avec une mise en
page esthétique.
- La structuration du texte : la présentation doit être claire et facile d’accès (on peut
facilement saisir l’objet du document).
- La structuration du document : la structure du document doit comprendre : un titre,
un résumé, une introduction et une séparation en parties. Si le document est long il
doit contenir : une table des matières, un sommaire et un index.
- Le style de rédaction : le document doit être rédigé dans une langue correcte et
simple.
- Le vocabulaire utilisé : il doit être accessible et propre à la science.
b. Évaluation du fond : il faut repérer les traces de la subjectivité de l’auteur afin de
distinguer les idées et les thèmes traités par celui-ci. Il faut donc vérifier :
- La clarté : l’auteur doit bien décrire les faits et les idées.
- L’argumentation : l’auteur ne doit pas mélanger les arguments de type moraux avec
les arguments scientifiques.
- Les concepts : ils doivent être utilisés d’une manière claire.
- Les données : elles doivent être homogènes.
- Les sources : il faut : distinguer les affirmations de l’auteur de celles des autres ; que
les références soient récentes et à jour et que la bibliographie soit bien rédigée.

4 Qui appartient à la langue technique et scientifique.

14
Chapitre 03 :
La rédaction d’un travail écrit

15
A. Rédiger un travail écrit

I. La rédaction de l’introduction :
L’introduction est justement de faire connaître le sujet de votre travail. Elle représente environ
10% du travail et elle comporte trois parties :

1. Le sujet à mener : qui se compose à partir d’une idée général, ou d’un thème qui
permet de situer le lecteur face à votre travail.
2. Le sujet posé : il est précis, et il consiste à présenter clairement l’objectif visé dans le
travail écrit (poser la problématique).
3. Le sujet divisé : qui consiste à expliquer aux lecteurs les principales divisions du
travail : c'est-à-dire l’organisation générale des différentes parties de son
développement.
II. La rédaction du développement :
L’objectif est de développer en différentes parties le sujet posé dans l’introduction. En
fonction du type du travail, il pourra comprendre plusieurs paragraphes.

III. La rédaction de la conclusion :


Votre travail a-t-il atteint son but ? Comment amener le lecteur à saisir les résultats finals de
votre travail ? Pour répondre à ces questions, la conclusion doit être particulièrement soignée,
elle comprend trois parties :

1. La synthèse : consiste à rappeler aux lecteurs l’idée principales du travail.


2. La réponse : c’est le bilan de ce qui a été réalisé/ découvert dans le travail, le résultat
global en quelques phrases.
3. L’ouverturefinale : qui permet de proposer des perspectives sur le sujet.

B. La rédaction du développement
1. La lisibilité : le travail doit être composé d’une manière à ce que les idées apparaissent
cohérentes aux yeux du lecteur qui doit comprendre le sens dés la première lecture. Il
faut lire le texte à haute voix ou bien le faire lire par une autre personne pour s’assurer
de sa lisibilité.
2. L’objectivité : rester objectif c’est rester neutre en s’abstenant des opinions
personnelles ou des jugements.
3. La rigueur intellectuelle : il faut que le travail soit continu.
4. L’emploi d’un style neutre : (3eme personne il/ on impersonnel). Adopter un style
neutre donne un caractère d’objectivité au travail et aussi en évitant le langage oral
(familier).

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5. Les marques de relation : il est important de soigner l’articulation des parties du
texte afin de renforcer la structure logique du travail. Cette articulation se fait par les
marqueurs (les articulateurs). Ex : (alors que, par conséquent …).
6. La longueur des phrases : il est recommandé de faire des phrases courtes pour ne pas
perdre l’enchainement des idées.
7. La division en paragraphes : le texte doit être divisé en paragraphes et chaque
paragraphe ne doit traiter qu’une seule idée.

C. L’Organisation et la mise en point d’un texte


I. La structure de texte :
1. La page du titre :elle viseà exposer l’objet d’étude et l’occasion pour laquelle il a été
réalisé, rédigé. Elle doit inclure de façon précise : le titre du travail, le nom de l’auteur,
le nom de la personne à qui le travail est remis, le nom de l’établissement
d’enseignement et la date de la remise du travail.
2. La table des matières : elle suit immédiatement la page du titre. Elle présente un plan
détaillé du travail et c’est ainsi qu’elle comporte les titres de chaque partie du travail et
les folios5 des pages.
3. Liste des abréviations des signes, des tableaux et des figures : si le travail comporte
plus d’un tableau ou d’une figure … on ajoute une page contenant la liste de ses
derniers.
Page préliminaire (de séparation) : elle précède chaque partie et elle contient son
titre.
4. Introduction : qui présente -d’une façon concise et justifiée- la question du travail.
5. Le développement : il est nécessaire de justifier l’approfondissement du thème par
une réponse satisfaisante à la problématique esquissée dans l’introduction.
6. La conclusion : qui est à la fois une synthèse du développement et l’ouverture du
sujet dans un contexte plus large.
7. L’annexe : il suit immédiatement la conclusion et fournis des renseignements
additionnels augmentant la compréhension du texte.
8. La bibliographie : elle doit inclure des documents réellement consultés. Une rigueur
particulière doit s’attacher aux règles de présentation : nom et prénom de l’auteur, le
titre (en italique) la maison d’édition et la date.
II. Le style : un bon style consiste simplement à énoncer le message de manière à ce
que la personne à qui il s’adresse le comprenne immédiatement.
1. Grammaire, orthographe et ponctuation : la rédaction d’un travail universitaire
exige le respect des règles grammaticales, d’orthographe et de ponctuation pour
obtenir un style précis : la ponctuation permet d’organiser le texte, la majuscule au
début des phrases, des noms propres et des noms de peuples, et les traits d’union (pour
les noms et les adjectifs composés).
2. Le niveau de la langue : il est nécessaire d’utiliser une langue cohérente et précise
afin de faciliter la compréhension.

5 Numéro d’ordre d’une page.

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3. L’utilisation
III. La dactylographie :
1. La taille et la disposition des feuilles : il est obligatoire de travailler sur la même
imprimante au recto seulement de la page (papier blanc de bonne qualité de format
A4 : 21x 29,7 cm), prévoir des marges (2,5 cm de chaque coté) pour donner un air
dégagé à la page.
2. Les caractères : Arial, Times new Roman, Courier New… la taille de police : 12 pour
le texte, 14 pour les titres et 10 pour les citations et les notes de bas de page.
3. Les interlignes : il faut choisir un double interligne pour le corps du texte, un triple
interligne entre les paragraphes et un interligne simple pour les citations et les bas de
page.
4. La mise en évidence : il faut utiliser le gras, le souligné et l’italique.
5. La pagination et la longueur du texte : le folio commence à partir du
développement, pour la conclusion ou l’introduction générale, c’est avec des chiffres
romains qu’elles doivent être foliotées. Pour la pagination, le compte commence à
partir de la page de la table des matières. Si l’introduction ou la conclusion ne
contenait qu’une seule page, on ne les foliote pas.

Le règlement universitaire :
1. La fraude et e plagiat : il faut se familiariser avec les régalements des établissements
universitaires. La fraude scolaire et le plagiat en particulier qui sont toujours interdites
et entraine des sanctions.
a) La fraude : la fraude scolaire est définie ainsi « toit acte commis par un(e)
étudiant(e) qui peut avoir pour résultat la falsification de son évaluation ». elle a
plusieurs types :
 La falsification de résultats.
 La falsification de sources.
 Le plagiat.
 La remise d’un travail qui n’est pas le nôtre.

La fraude scolaire peut entrainer des sanctions allant de ‘échec du travail à l’expulsion de
l’université.

b) Le plagiat : le but d’un travail universitaire vise à l’exploitation en profondeur


d’un sujet et le développement de la capacité de synthétiser la pensée et les travaux
des autres, et en tirer des conclusions pertinentes. Il est essentiel d’identifier avec
précaution et rigueur toutes vos sources, c'est-à-dire l’origine de toute idée et
citation empruntée.

Plagier :utiliser les idées ou les mots de quelqu’un d’autre sans le reconnaître. Pour
éviter le plagiat il faut :

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1. Si vous utilisez directement le matériel d’un autre, il faut le citer entre guillemets
et fournir la référence. Si vous empruntez les idées de quelqu’un d’autre,
demandez la permission et fournissez la référence.
2. Le respect des exigences d’un cours : il faut respecter les délais et remettre le
travail en mains propres à la personne auquel ce dernier est destiné. Il est toujours
sage de garder une copie de tout travail universitaire.

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Chapitre 04
La rédaction d’un rapport scientifique

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1. L’organisation du document : le travail doit être présenté avec le plus grand
soin. Les différentes parties sont :
- La page de titre : elle comprend : l’organisation concernée, la nature du document, le
titre du travail, le(s) nom(s)du/des auteur(s), la date.
- Les remerciements :ce sont des dédicaces aux personnes qui ont contribué au bon
déroulement du travail. (Cette partie n’est pas obligatoire).
- L’errata :c’est la liste des erreurs relevées après l’impression. Mieux vaudra ne pas y
recourir mais en cas de besoin, la bonne présentation comblerai ces erreurs aux yeux
des lecteurs.
- Le sommaire et la table des matières : le sommaire est destiné à présenter le travail
d’une façon brève ; quand à la table des matières, elle devrait permettre au lecteur de
retrouver facilement un point précis de l’ouvrage. Elle débute toujours avec
l’introduction et se termine par les références bibliographiques.
- Les autres listes : cette rubrique traite : la liste des figures, listes des tableaux, la
nomenclature; qui permettent au lecteur de s’y retrouver plus facilement dans un
ouvrage volumineux. Les deux premières listes reprennent : le numéro de l’élément,
son titre et sa page d’apparition dans le texte. Tandis que la nomenclature explicite les
notations et les symboles employés ainsi que leur signification.
- Le résumé, l’introduction et la conclusion : le résumé précise le but du travail et les
moyens mis en œuvre pour le réaliser ainsi que les résultats principaux et les
conclusions qui en sont tirées ; juste après on ajoute une liste de mots clés.
L’introduction pose le problème traité et justifie son importance. Les conclusions
doivent résumer les principaux résultats du travail ; elles peuvent être prolongées par
quelques perspectives.
- L’interprétation : cette partie vient juste avant les conclusions où l’étudient présente
le traitement des données, l’interprétation et son avis personnel.
- La bibliographie : elle dresse une liste des ouvrages utilisés ; pour chaque ouvrage,
les informations doivent être présentées dans le même ordre ; par exemple :
 Pour un livre : nom de l’auteur, prénom(ou initiale), titre du livre, éditeur, année
 Pour un article : nom de l’auteur, prénom(ou initiale), titre de l’article, nom du journal,
numéro de volume, pages concernées, année.
 Pour une thèse, un rapport : nom de l’auteur, prénom(ou initiale), titre du travail,
université, année, nombre de pages ; de figures ; de tableaux ; de planches.
 Pour les autres documents : tous les informations utiles pour l’identifier clairement.
- Les annexe : ils constituent une lecture plus approfondi et contiennent des
informations intéressantes mais telles que le texte principal peut être compris sans y
recourir.
2. Structure d’un rapport de fin d’étude :
I. Pages préliminaires :
1. La page du titre : nom d’établissement, le type du document (mémoire de Master,
rapport de stage…), titre du document, le nom et le prénom de l’étudient et du
promoteur, l’année de présentation.

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2. Les remerciements : permettent à l’étudient d’exprimer sa reconnaissance envers les
gens qui l’ont aidé.
3. Le résumé : l’étudient présente l’ensemble du travail, de l’introduction et de la
conclusion qui permettent de se faire une idée rapide sur la démarche poursuivi et les
conclusions retenues, il comprend : le titre, le titre du projet de fin d’étude, l’ouverture
du projet (une petite introduction), les hypothèses du travail et les méthodes de
recherche utilisées, les principaux résultats obtenus, les conclusions et les mots clés.
4. La table des matières : donne un aperçu de la structure du travail. Elle débute
toujours avec l’introduction et se termine par les références bibliographiques.
5. Liste des tableaux et des figures : si on a plus de trois tableaux (ou figures), on
établit une liste contenant le nom et le titre de chaque tableau (ou figure).
6. Liste des abréviations et des sigles : afin de faciliter la compréhension, chaque
abréviation ou sigle utilisé dans le document est expliqué lors de sa première
apparition dans le texte.
7. Liste des symboles et des unités de mesure : l’étudient doit dresser une liste des
symboles et des unités utilisés dans le travail et donner leur signification.
II. Le corps du travail :
1. L’introduction : permet d’accéder au contenu du travail.
2. Revu de la documentation : permet à l’étudient d’identifier les concepts pertinents
reliées à son projet en précisant leur source.
3. Méthodologie du travail : c’est comment l’étudient va résoudre sa problématique.
4. Processus de conception : c’est quoi ? comment faire ? (construire un protocole).
5. Interprétation des résultats et discussion : c’est faire le lien entre le développement
et la solution.
6. Conclusion et recommandation.
III. Pages complémentaires : les annexes et la listes des références bibliographiques.

Fin.

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