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Encadré par :
3. Perspectives de remédiation
Conclusion
Bibliographie
Annexe
Je dédie ce mémoire à :
et problématique
1
1. Introduction :
Dans la vie, la réussite ne se fait pas gratuitement sans connaitre des hauts et des bas,
c’est pour ça le fait d’être motivé peut apporter l’être humain à la réussite.
La motivation est très importante dans la vie humaine parce qu’elle pousse et incite
l’homme à réaliser des tâches pour voir de nouvelles découvertes
L’objectif essentiel dans le processus enseignement/apprentissage de langues
étrangères est de transmettre la langue, alors il parait que la motivation est importante pour
atteindre ce but.
Il arrive qu’un élève un adulte, un étudiant se sent bloqué, hésité de prendre la parole,
et non seulement en langues étrangères
Parmi les raisons qui peuvent provoquer cet obstacle : peur de dire une bêtise, être mal
jugé, ne pas être parfait et l’angoisse d’être moqué par les autres.
Ce qui pose un problème aux enseignants de trouver comment motiver l’élève à prendre
la parole en classe et inciter son intérêt, et de chercher des stratégies pour prendre en
considération l’enseignement de l’oral chez les apprenants ?
L’enfant est curieux et sans cette curiosité et sans le désir de communiquer, il n’y a
pas un apprentissage
En effet, l’oral va permettre à l’enfant de construire de structurer sa pensée, et cette
dernier se développe par le langage.
L’oral pour l’élève peut être un jeu éducatif quand il a l’avantage de le faire, il s’agit
donc de trouver des différentes méthodes qui permettent aux élèves de prendre le risque de
parler une langue étrangère
Motiver un élève reste le but de tous enseignants, ils s’interrogent toujours avant de
réaliser un projet, s’il va motiver les apprenants ?
En effet, la démotivation chez les apprenants est l’une des causes majeures de l’échec
scolaire. Aussi, lorsqu’un élève n’est pas intéressé par un sujet, il se tiendra loin et inactif en
classe.
Notre travail de recherche contient trois chapitres : le premier est consacré à la définition de la
motivation et ses types, puis on a abordé la motivation (en milieu scolaire, ensuite dans
l’apprentissage de l’oral).
2
Le dernier chapitre est consacré à la situation de la classe et les différentes difficultés, puis on
a présenté l’analyse des questionnaires (les interprétations, les commentaires, et les résultats
obtenus).
Enfin, pour conclure notre recherche, une conclusion qui réunit les objectifs de notre modeste
travail.
3
2. Problématique et la formulation des hypothèses :
La motivation orale est au centre des préoccupations du professeur lorsque ce dernier
élabore ses séquences de cours. En effet, du primaire au lycée, un élève comptabilise plusieurs
heures de cours de français mais son temps de prise de parole reste passif.
Cette pratique orale de la langue n’est pas suffisamment développée surtout quand on sait à
quel point les langues occupent désormais une place importante dans notre société. Cela
signifie, suite à des témoignages des enseignants au niveau du primaire jusqu’au lycée, mais
aussi par mon expérience personnelle en tant qu’élève, j’ai pu constater qu’il était
extrêmement difficile de participer en classe et que ma motivation face à la prise de parole
était problématique. Ainsi, Enseigner une langue, ne consiste pas seulement à faire apprendre
des règles grammaticales ou des listes de mots, mais plutôt à développer les compétences
productives de l’élève aussi bien à l’écrit que l’oral. Pour cela, il est nécessaire de mettre en
pratique ces compétences dans divers contextes dans le but de les développer. Si les élèves ne
participent pas en classe et ne prennent pas l’habitude de communiquer dans la langue qu’ils
apprennent, ils risquent de ne jamais savoir utiliser cette langue. On peut s’interroger sur les
moyens à mettre en œuvre afin d’améliorer quantitativement et qualitativement la
participation orale dans un cours de langue.
A ce titre, on peut se référer à la didactique des langues étrangères qui permet au
professeur d’optimiser ses processus d’apprentissage de la langue étrangère mais aussi à la
capacité et l’habilité de l’enseignant à capter l’attention de ses élèves et les motiver à
participer. La question de l’oralité en classe de langue me semble donc primordiale en tant
que future enseignant de français.
Selon Evelyne Charmeux 1:
« Dans une démocratie, chacun à droit à la parole, ce droit n’est effectif que pour ceux qui
savent la prendre et la tenir ».
La classe représente aussi un groupe social, la prise de parole au sein du groupe est un droit
que l’enseignant doit attribuer à tous les élèves. Par ailleurs, l'élève doit apprendre aussi à
respecter la parole de l’autre.
En dépit de ce qui précède et pour arriver au but, notre recherche s’intitule (stratégie d’aide à
la motivation pour la prise de parole)
Pour l’élaboration de ce mémoire, nous sommes penchés sur la problématique suivante :
1
Charmeux, Evelyne, « Ap-prendre la parole : l’oral aussi ça s’apprend, L’école en question », SEDRAP, 1996, p 1
4
Comment favoriser la prise de parole dans une classe de français ?
Pour ce faire, nous essayerons de répondre aux questions suivantes :
Qu’est-ce que la motivation ?
Quels sont les types de la motivation ?
De ces questions on peut donner dans un premier temps les hypothèses suivantes:
Ces difficultés de prise de parole dans une classe de langue seraient- elles
influencées par l’insuffisance de bagage linguistique ?
Ces difficultés de prise de parole seraient dues aux méthodes pédagogiques
souvent utilisées qui ne favorisent pas la participation des élèves qui restent
passifs.
Ces difficultés seraient dues au rôle de l’enseignant et ses pratiques en classe pour
créer en classe un climat de confiance qui favorise la prise de parole chez les
étudiants.
Pour confirmer ou infirmer nos hypothèses, nous allons les vérifier sur terrain, en utilisant une
méthode analytique, descriptive et comparative.
5
Cadre théorique : le
concept de
motivation et de
l’oral
6
1. Qu’est-ce que la motivation ?
Selon le Petit Robert la motivation est : «Facteur conscient ou inconscient qui incite l’individu
à agir de telle ou telle façon»
C'est-à-dire, être motivé signifie ne pas avoir le sentiment d’impulsion ou d’inspiration pour
agir, mais le sentiment d’être excité vers une activité. Dans son ouvrage Bernard André donne
sa définition en disant que, motiver, c'est :
Tout comme les conceptions, la motivation est irrégulière et peut être affectée par la nature
des taches et les attentions personnelles… etc. La motivation joue un rôle brillant dans
l’apprentissage.
« Sans cette mise en mouvement initiale, sans cet élan du cœur, de l'esprit et même du corps,
tout apprentissage est impossible. Véritable moteur de l'activité elle assure, en plus du
démarrage, la direction du« véhicule» et la persévérance vers l'objectif qui permet de
surmonter tous les obstacles »4.
2
Mohammed Chekour, Raja Chaali, Mohammed Laafou et Rachid Janati-idrissi «Impact des
théories de la motivation sur l'apprentissage dans le contexte scolaire » Association EPI Avril 2015.
3
André, Bernard. Motiver pour enseigner. Paris : Hachette Education, (1998) p.41
4
Pierre Vianin « La motivation scolaire » Collection dirigée par Jean Marie DE Ketele et
Antoine Roosen, (2006). P21
7
« Un principe de force qui pousse les organismes à atteindre un but »5
La motivation n’est pas aussi spontanée que la passion et qu’il y a différentes variables en jeu
qui influencent l’apprentissage de l’élève à l’école.
A. La motivation intrinsèque:
Toutefois, si ce travail est fait pour avoir ou éviter quelque chose, ce n’est pas l’intérêt qui
guide l’élève mais une promesse hors cette activité. Si une activité intéresse réellement un
individu comme la lecture, les livres, livres scolaires, ne sont pas forcément dans son cercle
d’intérêt, ce qui crée une inadéquation entre les performances scolaires et cette motivation.
Elle passe par l’expérience de la performance, dans ce type de motivation, ceux qui sont
motivés sont les comportements même avec le plaisir qu’elle procure au sujet dans la pratique
de cette activité, la motivation intrinsèque est presque inexistante dans le système scolaire
classique
5
Dictionnaire Didactique des langues, R. Galisson et Coste, ED. Hachette. Paris (1976).p360.
6
Apprendre autrement aujourd’hui !, Fabien Fenouillet, la motivation à l’école, 10èmes Entretiens
de la Villette, 1999
7
Hachemane Ghoziel « Motivation et démotivation dans l’apprentissage du français chez les Collégiens
8
La motivation intrinsèque à la connaissance: dans ce cas, l’activité ce fait pour le plaisir et
pour éprouver la satisfaction à le faire. Exemple, l’apprentissage ou la découverte d’une chose
nouvelle, et trouver la documentation adéquate au sujet ce travail.
Les mauvais résultats diminuent la motivation intrinsèque, tandis que les bons résultats
l’augmentent.
« La motivation intrinsèque est plus solide parce qu’elle vient de l’élève lui-même et qu’elle
fait partie d’un projet personnel »8
B. La motivation extrinsèque:
Cette théorie, présentée en premier par Richard Déci en 1975 a été enrichie par Déci et Ryan
(1985,2002). C’est l’action du sujet pour obtenir un résultat indépendant à l’activité elle-
même, dont le but n’est pas l’objet propre de l’activité, et sans relation immédiate ou directe
avec la tache réalisée.
« Les motivations extrinsèques regroupent un large éventail de motivations contrôlées par les
renforcements, les notes, les prix et l’argent »9.
Parce que la motivation extrinsèque par définition est extérieure à l’élève est
conditionné par son environnement, elle est fragile et totalement auto-déterminante.
8
L’essentiel français, Dictionnaire pratique de didactique u FLE : nouvelle édition, revue
augmenter, Ed Ophrys, Paris 2008, P 136.
9
Formation Emploi, Stéphanie Leloup « La motivation : critère d'évaluation de la performance scolaire ? »
2000, p39.
10
Hachemane Ghoziel « Motivation et démotivation dans l’apprentissage du français chez les Collégiens
9
La motivation extrinsèque par régulation externe : l’objectif de l’activité
est d’éviter les punitions et avoir des récompenses, l’exemple qui illustre ce
type de motivation est l’école : l’obligation d’aller à l’école
La motivation extrinsèque par interjection : L’individu parce qu’il se sent
coupable inflige à lui-même des pressions et des obligations.
La motivation extrinsèque par identification : l’individu choisi l’activité
parce qu’il la juge importante. C’est à ce niveau que L'autodétermination
commence. Par exemple, l’individu à ses qu'il les valorise importants pour sa
future carrière.
La motivation extrinsèque par intégration : il y a une bonne cohérence entre
nos valeurs, notre personnalité et la décision de faire l’activité. Assister à un
cours puisqu’il le croit important pour avoir une note à l’examen.
C. Motivation intrinsèque et motivation extrinsèque font elles
bon ménage ?
On a également observé durant notre recherche qu’un élève qui montre au début un faible
intérêt pour l’apprentissage, son intérêt pour l’apprentissage peut augmenter avec le temps.
Un article dit notamment que :
«La motivation extrinsèque commence et est achevée par la motivation intrinsèque »11.
Ces deux types de motivation, Motivation intrinsèque et extrinsèque, sont deux concepts
célèbres dans le domaine de la psychologie; elles consistent un ancien débat passionné entre
partisans et détracteurs.
Il y a motivation est considérée comme intrinsèque quand l’individu réalise une activité pour
se satisfaire, et non pour les conséquences qu’il en découle, dans ce cas on dit que les élèves
sont intrinsèquement motivés.
Quand il s’investit dans les taches scolaires pour la curiosité, le plaisir ou le défi qu’elles lui
procurent, et non pour obtenir une note, être reconnu par d’autres ou une quelconque pression
externe, dans ce cas l’engagement est spontané. Les raisons de ces types d’activités sont les
passes temps ou les activités de loisir
11
JEAN Baptiste NADGIJIMANA « Motivation et réussite des apprentissages scolaires »
mémoire de D.E.A université de Bouakké/ENS-Coté d’lvoire, 2008
10
La motivation extrinsèque, pour sa part, est l’engagement dans une activité, dans le but de
toucher n’importe quel résultat qui lui est associé.
Dans ce cas ce qui motive l’élève, ce n’est pas le contenu de la leçon mais l’attente d’une
récompense ou la peur d’une punition. Donc, toute motivation liée à la note, la récompense, la
pression ou la menace est un prototype de la motivation extrinsèque. Dans ce cas l’élève est
guidé par des éventualités externes et n’en pas par son propre choix.
3. La motivation scolaire :
a) Qu’est-ce que la motivation scolaire?
Dans son livre, La motivation en contexte scolaire, Rolland Viau (1994) p.07 propose la
définition suivante:
« La motivation en contexte scolaire est un état dynamique qui a ses origines dans les
perceptions qu’un élève a de lui-même et de son environnement et qu’il incite choisir une
activité, à s’y engager et à persévérer dans son accomplissement afin d’atteindre un but.»12
La motivation scolaire est très importante à la réussite éducative des élèves et les enseignants
peuvent aider à leur progrès. D’abord c’est l’intervention sur les sources de la motivation par
la procuration des éléments suivants:
« La façon dont les élèves conçoivent l'école et l'intelligence, la perception qu'ils ont
des causes de leurs succès ou de leurs échecs, de leur compétence et de l'importance de la
12
Rolland VIAU " la motivation en contexte scolaire" Québec : Les Editions du Renouveau
Pédagogique Inc. (1994), p07.
11
tâche à accomplir sont autant de facteurs qui, liés les uns aux autres, déterminent la
motivation scolaire »13.
Chacun doit savoir l’effet de la motivation sur l'apprentissage. Mais malgré tout ce qu’on peut
appliquer sur la motivation reste souvent un mystère. Or, pour justifier nos interventions
auprès des élèves il faut comprendre la motivation.
La documentation sur le sujet est vaste; beaucoup d’auteurs ont étudiée la motivation selon
diverses approches. Nous nous limiterons ici à l'approche sociocognitive qui s'intéresse aux
processus de la pensée et à leur influence sur le comportement.
«Très tôt les élèves se rendent compte que l’échec subi à la suite d’efforts intenses est plus
dommageable, en ce qui concerne les perceptions de soi, que l’échec qui suit un
investissement moindre d’énergie »14.
Cet indicateur concerne le choix d’engagement de l’élève dans une activité avec des stratégies
d’apprentissage, alors qu’un autre élève sans motivation peut faire le travail demandé tout en
adoptant face à cette activité un comportement d’évitement.
Parmi ces comportements d’évitement, on verra par exemple : poser plusieurs questions s sans
importance, se lever à plusieurs reprises pour demander quelque chose, interrompre
l’enseignant lors la transmission des consignes, questionner l’enseignant sur la pertinence de
13
SDM, Denise Barbeau professeure de psychologie, La motivation scolaire, Cégep de Bois-de-
Boulogne 7,n°1, oct, 1993.
14
CHOUINARD Roche, Plouffe. C. & ARCHAMBAUT Jean (2006). « Soutien à la motivation
scolaire ». Dans LINE Massé, NADIA Desbiens & CATHRINE Lanaris (Eds), Les troubles du
comportement à l’école : évaluation, prévention et intervention, Montréal : Gaëtan Morin Editeur,
p262
12
l’activité, etc. on peut trouver toutes les excuses et différents moyens pour éviter de faire une
tache demander, on peut expliquer ça par la crainte des conséquences psychologique liées à
l’échec.
3.2-2-La persévérance :
La persévérance c’est le temps plus ou moins important que l’élève consacre à ses activités
scolaires, pour bien les accomplir. Certains élèves peuvent, après les heurs d’école, passer
beaucoup de temps pour mieux comprendre une ou partie d’une leçon. Malheureusement,
mais d’autres élèves y consacrant le moins de temps possible.
Ils pourront donc, par exemple faire un seul exercice parmi des cinq exercices de
français proposés et cela leur suffira. Mais, le temps consacré à cette tâche et relativement lié
à la concentration, En effet, certains élèves, distraits étudient pendant plusieurs heures, mais
clavardent en même temps, regardent la télévision en faisant leurs devoirs ou pensent à autre
chose !
3.2-3-L’engagement :
Pour donner une décrire l’engagement de l’élève face à ces tâches on utilise les deux termes «
attentif » et « concentré ». L’engagement chez les élèves motivés se manifeste par l’utilisation
de deux types de stratégies : les stratégies d’apprentissage et les stratégies d’autorégulation.
Un élève peut bien utiliser les moyens de sa mémoire comme stratégie pour l’apprentissage et
cela par différentes manières comme prendre des notes explicatives à sa manière...etc.
Elles englobent les stratégies métacognitives (planifier une activité, s’auto-évaluer, etc.), les
stratégies de gestion (le choix d’un lieu pour étudier, et organiser son travail.) et les stratégies
motivationnelles (avoir un but et une récompense après l’accomplissement de la tâche, etc.).
Plus un élève utilise des stratégies d’apprentissage et d’autorégulation, plus il est motivé pour
réussir et sa performance augmente. Par contre un élève peu motivé risque peu de déployer
autant d’efforts pour réussir.
3.2-4-La performance :
13
activité, de persévérer et d’utiliser des stratégies d’apprentissage et d’autorégulation qui
influenceront positivement sa réussite »15.
Parfois, un élève peut avoir une bonne performance avec moins de motivation ce qui
nous amène à considérer que la performance n’est pas le seul indicateur pour évaluer le
niveau de motivation, car elle peut être influencé par des échecs répétés par l’élève
On se basant sur les études et les travaux réalisés sur la motivation scolaire, la
motivation d’un élève est synonyme de son engagement ; sa participation, et sa persistance
dans une activité d’apprentissage. Cette motivation est déterminée par :
Selon Halté et Rispail dans leur ouvrage «L’oral dans la classe (compétence, enseignement,
activité) », (2005), p12 :
« L’oral a été depuis longtemps considéré comme un non objet, ni didactique ni pédagogique
que l’on n’utilisait pas dans l’enseignement. Cependant, l’oral est aujourd’hui un domaine pas
15
Rire Réseau d’information pour la réussite éducative, MARIE-ÈVE Lacroix et PIERRE Potvin,
Université du Québec à Trois-Rivières « la motivation scolaire », le CTREQ, 2016.
14
clairement identifié où l’on emmène avec soi ses préoccupations et que l’on a du mal à
comprendre »16.
La composante orale a longtemps été marginalisée et peu employée dans l’enseignement des
langues étrangères.
a. Définition de l'oral :
Si par définition l'oral est la base première de toute communication, il a une place primordiale
pour faire apprendre à communiquer oralement et apprendre la lecture et l’écriture en utilisant
une simple langue pour communiquer tout message.
Cette langue est d'abord une démonstration matérielle; une production sous formes sonore,
visuelle ou mixtes. De son côté, le groupe oral Créteil, a définit l’oral selon quatre axes:
Cela signifie que l'oral est la Pratique de deux phénomènes, l'écoute et la production de
parole. Mais il faut signaler que l'oral est le langage à travers lequel nous communiquons et
16
JEAN-François Halté & Marielle Rispail, « L’oral dans la classe (compétence, enseignement,
activité) », Paris, 2005, P12
17
http://www.ac-créteil.fr/langage/contenu/peda/dossier/oral.htm
18
Dictionnaire d’analyse du discours, Charraudeau Patrick et Dominique Maingneneau, , Paris, seuil, 2000.
15
qui se distingue de la parole, il est un aspect social ou bien c'est la langue parlée, par contre la
parole est un acte individuel comme l'a montré .F. de Saussure19
4.1.1-Formes de l’oral :
Aujourd’hui, l'oral recouvre des activités aussi variées, et apparait dans nos classes sous deux
formes pratiquées :
-L'oralisation de l'écrit: au cours la lecture d’un texte, ou la réalisation d’une réponse écrite.
19
Ferdinand de Saussure, langue/parole, la théorie saussurienne, linguistique, Frédéric
François, Ed. PVF Fondamental, Paris, 1998, P. 69
20
Benedito TEIXEIRA BARROS « la pratique de l’oral dans l’enseignement/apprentissage du FLE » mémoire
de master1 Professionnel Ingénierie des formations en FLE/FLS, Université Jean Monnet Saint-Etienne, 2011.
16
L’oral comme moyen d’apprentissage : l’oral est un moyen d’apprentissage
et de compréhension des concepts écrits c’est en essayant de construire des
explications par la parole que les élèves vont assimiler le sens de l’écrit.
L´oral comme objet d’enseignement : l’oral peut être signifié à quelqu’un
pour l’apprentissage des modules à expliquer pour que celui-ci puisse assimiler
et prévoir l’analyse pour que celle-ci soit bénéfique à l’élève, sans son cursus
primaire ou secondaire ainsi qu’à son éducation, l’enregistrement de ces
explications peut s’avérer très bénéfique.
c. La motivation dans l’apprentissage de l’oral:
Aujourd’hui c’est difficile de mettre en œuvre un enseignement reposant sur oral appelé «
réflexif » dont l’objectif est d’amener les élèves dans le monde (parler, dire, penser
différemment).
« De développer chez les élèves la capacité de s'exprimer par cette langue, la production orale
est l'une des étapes principales dans l'acquisition d'une langue. Cependant, la majorité des
enseignants soulignent les difficultés des élèves à l'oral »21.
Les apprenants trouvent souvent des difficultés de communiquer librement d’une manière
spontanée simple et efficace dans des interactions.
Or, pour ce dernier, la maitrise de l'oral est très importante, où l’enseignant se trouve dans une
situation où il doit utiliser tous les stratégies motivationnelles, qui poussent les élèves à
s’exprimer oralement dans les interactions.
21
Université de Tlemcen Synergie Algérie, Rabea Benamar « Stratégies d’aide à la production orale
en classe de FLE » n°8, 2009, p63.
17
Cadre
méthodologique :
outils et mise en
place de la
démarche d’action
18
1. type de recherche et choix de l’échantillon :
1.1 Étude quantitative : définition générale
L’étude quantitative est une technique de collecte de données qui permet au chercheur
d’analyser des comportements, des opinions, ou même des attentes en quantité. L’objectif est
souvent d’en déduire des conclusions mesurables statistiquement, contrairement à une étude
qualitative.
Dans un travail de recherche, l’étude quantitative permet de prouver ou démontrer des faits en
quantifiant un phénomène. Cette technique d’étude utilise le questionnaire ou
le sondage auprès d’un panel pour récolter des données à analyser.
Les résultats, exprimés en chiffres, prennent la forme de données statistiques que l’on peut
représenter dans des graphiques ou tableaux.
“La recherche quantitative permet de mieux tester des théories ou des hypothèses. La
recherche quantitative est appropriée lorsqu’il existe un cadre théorique déjà bien reconnu.
L’étude quantitative ne converge que très rarement sur un seul cadre, elle en propose souvent
plusieurs. Il faut alors les comparer et les combiner”. (Giordano et Jolibert, 2016).
Pour mener une étude quantitative, l’enquêteur doit sélectionner avec précision
un échantillon représentatif de la population étudiée. Cette représentativité permet aux
résultats d’être pertinents.
Le chercheur doit choisir quel outil sera le plus adapté pour lui apporter des informations
pertinentes sur son sujet de recherche. Pour un sondage ou un questionnaire, les questions
sont fermées et prennent la forme :
De réponses oui/non.
19
A. L’échantillonnage :
Avant de commencer une étude quantitative, l’enquêteur doit faire remplir une partie sur
les informations personnelles de la personne interrogée.
Cette partie est utile pour connaître le sexe, l’âge, et la situation sociale des individus
interrogés, et ainsi contrôler la représentativité de l’échantillon (ex : en France 51 % de
femmes et 49 % d’hommes).
B. Le sondage :
Le sondage permet d’obtenir une réponse précise sur une question donnée. Cette question est
posée à un échantillon représentatif d’individus, c’est-à-dire que les personnes interrogées
doivent représenter la population étudiée en théorie.
C. Le questionnaire :
Il fournit des réponses statistiques sur des sujets précis. L’analyse et la comparaison entre les
réponses sont alors simples à réaliser.
20
1.3. Les 3 phases de l’étude quantitative :
Pour l’élaboration de ce mémoire, nous avons effectué des recherches sur le terrain au
sein du groupe scolaire SIDI BOUAFIF, pour trouver des réponses à nos hypothèses nous
allons procéder par questionnaire, pour une collecte des données assez fiable qui pourraient
nous informer sur la situation réelle de la prise de parole en classe de cours français
Le nombre Le pourcentage
Féminin 20 60,60%
Masculin 13 39,40%
21
2. Les instruments de collecte des données :
Les outils de collecte de données sont utilisés pour réaliser la récolte des
informations recherchées auprès des répondants. Les plus utilisés sont les formulaires (en
ligne, papier, entrevue), les grilles d’observation et les outils de suivi
La contrainte des questions ouvertes réside dans la collecte et le traitement des données. Afin
d’atteindre les objectifs de l’étude, il suffit d’orienter les répondants vers le sujet en relation
avec l’étude.
La rédaction d’une question fermée nécessite de bien élaborer la liste des réponses. Elle doit
être exhaustive et former un ensemble équilibré. Le répondant doit être en mesure de
s’exprimer sur la question. De plus, il est nécessaire de s’assurer que les modalités de réponse
sont homogènes. Pour cela, il faut que les réponses proposées obéissent à une même logique
par rapport à la question proposée. Si cette condition n’est pas respectée le risque est d’obtenir
des réponses disparates et non cohérentes.
23
Diffusion des
résultats
24
1. Traitement du questionnaire adressé aux apprenants :
A travers le questionnaire, nous avons pris en considération le niveau des élèves, le
sexe ; la combinaison sexe (filles et garçons).
*Question N°1
Aimes-tu le français ?
Oui
Non
Non 07 22 %
oui
non
25
Commentaires et interprétations :
Dans cette première question les opinions diffèrent sur l’envie d’apprendre la langue
française, de ce fait 22% des interrogés n’aiment pas apprendre la langue française, parce
qu’elle est considérée comme étrangère, une langue qui ne répond pas aux modes de vie de
leurs milieux familiaux et sociaux par rapport à l’arabe qui est la langue maternelle. Et aussi
l’influence de l’espace géographique qui détermine l’usage linguistique.
*Question N°2
Oui
Non
Nous avons remarqué d’après les résultats obtenus que 72% des interrogés qui aiment
parler le français, tandis que 28% élèves détestent d’utiliser cette langue.
26
Commentaires et interprétations :
Le fait de parler une langue étrangère n’est pas abordable a tous les élèves, sache que
certains élèves aiment et essayent de parler avec cette langue mais ils n’ont pas un bagage
linguistique suffisant, pour qu’ils peuvent s’expriment librement sans faire des fautes.
*Question N°3
Oui
Non
Oui 14 42%
Non 19 58%
oui
non
Le résultat nous permet de dire que 42% des élèves interrogés comprennent quand
l’enseignant explique, tandis que 58% ne comprennent pas.
27
Commentaires et interprétations :
Nous avons constaté d’après les résultats que la majorité des élèves ne comprennent
pas ce que dit l’enseignant, parce qu’ils ont l’habitude d’arriver à la langue maternelle pour
comprendre n’importe quel mot, alors le niveau de la discussion parait un peu élevé pour ces
élèves. Tandis que le reste comprend et interagit avec son enseignant, parce qu’ils sont tout
simplement les excellents de la classe qui sont d’un milieu cultivé utilisant de temps en temps
des mots français.
*Question N°4 :
Préfères-tu :
-L’expression orale
28
Présentation des résultats :
27% interrogés préfèrent l’expression orale, 67% élèves déclarent qu’ils aiment les
points de langue (vocabulaire, grammaire, conjugaison, orthographe), et 6% élèves qui ont
choisi la production écrite, tandis que aucun élève aime la lecture.
Commentaires et interprétations :
On a constaté que le nombre des élèves qui ont choisi l’expression orale comme
l’activité préférable, est limité, ces élèves ont l’habitude de s’exprimer et de prendre la parole
souvent en classe, ce sont les excellents parce qu’ils interviennent toujours et donnent des avis
et des suggestions. Pendant qu’un nombre considérable de 22 élèves qui aiment étudier les
points de langue parce qu’ils sont des leçons courtes, qui ne sont pas ennuyantes, où
l’enseignant peut diversifier la méthode ; par les activités ludiques qu’elles attirent leurs
attentions. 02 élèves voient que la production écrite est mieux parce qu’ils s’expriment dans
une feuille librement sans être écoutés par ces camarades sans hésiter de commettre des
erreurs. Mais ce qui concerne la lecture personne ne l’aime, parce qu’elle parait comme une
leçon monotone, car les élèves ont des difficultés à comprendre ce qu’ils lisent.
*Question N°5 :
Préfères-tu d’étudier :
-Sur tableau
-Par ordinateur
-Par le livre
29
25
20
15
10
16% des élèves voient que c’est mieux d'utiliser le tableau, 74% déclarent que
l’ordinateur est le meilleur, et 10% qui préfèrent d’exploiter le livre.
Commentaire et interprétation :
On a remarqué que les élèves qui préfèrent d’étudier avec le tableau ne sont pas
nombreux, parce qu’ils le trouvent pas un moyen motivant, et seulement un tiers d’élèves qui
préfèrent le livre et le considère comme support intéressant, alors que la majorité des élèves
choisissent d’étudier par ordinateur parce qu’il est un outil technologique que la plupart des
apprenants savent l’utiliser aiment l’exploiter dans ses études.
D’après les résultats de notre questionnaire destiné aux apprenants, on peut dire que le
français reste toujours une langue étrangère pour eux, même s’ils aiment cette langue, ils
n’ont pas les capacités suffisantes pour qu’ils peuvent parler et communiquer librement par
cette langue.
30
2. Traitement du questionnaire adressé aux enseignants :
Question N°1 :
Cette question porte sur la notion de motivation, chaque enseignant a donné une
définition. D’après les propos recueillis.
Un élève motivé est un élève vivant, dynamique, stimulé, et attentif, il fait ses devoirs, il
cherche des réponses et des explications, et intervient souvent.
Question N°2 :
Oui
Non
Question N°3 :
Oui
Non
31
Réponses Nombre des interrogés Pourcentage %
Oui 08 40%
Non 12 60%
oui
non
Dans la troisième question porte à savoir si les élèves sont motivés, 60% des
interrogés déclarent que ses élèves sont démotivés parce qu’ils rencontrent des difficultés
dans ses études, et n’apprennent pas facilement. Tandis que le reste affirment que ses élèves
sont motivés parce qu’ils interviennent et participent même s’ils produisent des erreurs.
Question N°4 :
Souvent
Parfois
Jamais
32
souvent
parfois
jamais
La quatrième question est centrée sur l’attention des élèves lors de cours de français,
les réponses se diffèrent d’un enseignant à un autre. 60 % affirment que ses élèves sont
attentifs parfois parce que cela dépend des conditions pédagogique (la leçon, le contenu, la
salle, les moyens…etc.), 30% des interrogés déclarent que ses élèves sont attentifs le plus
souvent, lorsqu’ils arrivent à suivre l’enseignant vu leur bagage linguistique. Mais la minorité
des enseignants voient que ses élèves ne sont jamais attentifs, pace qu’ils ne sont pas
intéressés de la langue française, et n’aiment pas le cours.
Question N°5 :
Oui
Non
Après sollicitation
33
oui non après sollicittion
La cinquième question tourne au tour la compréhension du cours pour les élèves, 70%
des enseignants interrogés proclament que ses élèves ne comprennent pas la consigne tout de
suite mais après des explications ou des reformulations, d’autres enseignants affirment que ses
élèves comprennent la consigne facilement, puisqu’ils sont venus des familles instruites.
Tandis que le reste des interrogés disent que ses élèves ne comprennent pas la leçon même
après des sollicitations.
Question N°6 :
Oui
Rarement
Jamais
34
oui rarement jamais
La sixième question est pour vérifier si les élèves posent des questions aux
enseignants, la majorité des interrogés affirment que ses élèves posent des questions s’ils se
trouvent en difficultés de compréhension ou pour vérifier leurs acquis, d’autres enseignants
assurent que c’est rare où les élèves posent des questions parce qu’ils n’ont pas un niveau
assez fort en oral, et le reste des interrogés, ses élèves ne posent jamais des questions parce
qu’ils n’osent pas prendre la parole ou s’exprimer librement.
Question N°7 :
Dans une séance d’oral, est ce que vos élèves prennent la parole dans la classe ?
Oui
Rarement
Jamais
35
oui
jamais
La septième question porte sur la prise de parole, 55% d’enseignants déclarent que ses
élèves prennent la parole rarement lorsqu’ils n’ont pas un bagage linguistique suffisant qui les
permet de s’exprimer sans hésitation, un pourcentage limité des interrogés qui voient que ses
élèves sont capable de parler et interviennent le plus souvent, et le reste assure que ses élèves
sont toujours en retrait.
Question N°8 :
Si ça signifie que vos élèves sont démotivés, que faites-vous dans ce cas ? (des stratégies)
Cette question porte sur les stratégies employées par les enseignants pour motiver ses
élèves.
La majorité des interrogés pensent qu’il est important de changer les méthodes de
travail pour attirer les élèves, diversifier les supports, les activités, change le climat à chaque
fois, de raconter des anecdotes… etc.
Question N°9 :
Oui
Non
36
Réponse Nombre des interrogés Pourcentage %
Oui 18 90%
Non 02 10%
Oui
Non
Cette question porte sur l’impact des stratégies motivationnelles sur élèves, d’après
l’examen du questionnaire il parait que les stratégies des enseignants interrogés ont réussi,
parce que l’élève est toujours surpris par les changements quels fait l’enseignant pour faire
sortir son élève de la routine.
Question N°10 :
Question N°11 :
La onzième question cherche à savoir les personnes qui jouent un rôle important dans
la motivation des élèves soit de près ou de loin.
37
On a constaté d’après les avis des interrogés que c’est l’enseignant avant tout puis les
parents, le milieu familial et les amis motivés qui connaissent l’importance de l’apprentissage
d’une langue française.
Question N°12 :
La dernière question concerne les conseils donnés par les enseignants aux élèves pour
être plus motivés. Quelques suggestions données par les interrogés :
38
3. Perspective et remédiation :
En se basant sur la partie théorique dans la partie théorique et l’analyse des résultats dans la partie
pratique, nous somme à ce niveau en mesure de proposer des activités pratiques qui pourraient
développer les pratiques orales des élèves dans une classe de langue, ces propositions reposent
essentiellement sur la motivation et le sens de la découverte chez l’élève, autrement dit, c’est de
pouvoir exploiter son sens de curiosité et le transformer à un envie d’apprendre et de pratiquer la
langue en classe et en dehors de la classe. Ce travail repose sur des dimensions diverses à prendre en
considération pour inciter les élèves à s’intéresser à l’apprentissage de la langue et les pratiques
orales en particulier, ces dimensions se résument dans les points suivants :
Dans la classe le but de l’enseignant est de faire participer tous les élèves. Il s’agit pour lui de mettre
en confiance les élèves afin qu’ils prennent la parole. Il doit alors créer un contexte et un
environnement sécurisant dans lequel les élèves même les plus inhibés, se sentent à l’aise, et
acquièrent suffisamment d’assurance pour pouvoir oser s’exprimer oralement en français durant le
cours.
Les élèves doivent développer leurs capacités à apprendre et leurs aptitudes à la découverte
Lorsqu’ils acceptent la responsabilité de leur propre apprentissage
L’enseignant transfère progressivement la responsabilité de l’apprentissage aux élèves et les
encourage à réfléchir à leur apprentissage et à partager leur expérience avec d’autres apprenants.
L’enseignant élève systématiquement le degré de conscience qu’a l’apprenant du processus
d’enseignement / apprentissage dans lequel il est engagé.
59
Il faut inviter les apprenants à participer à l’expérimentation de démarches méthodologiques
différentes.
Il faut obtenir des apprenants qu’ils identifient leur propre style cognitif et développent leurs propres
stratégies d’apprentissage en conséquence.
60
Conclusion
générale
61
En guise de conclusion, nous pouvons affirmer que la prise de parole représente un sérieux
problème aussi bien pour les élèves que pour l’enseignant, les élèves participent peu ou rarement
durant le cours, ainsi que la fréquence d’utilisation de la langue française par les élèves en dehors de
la classe est très faible ou presque inexistante. Les élèves doivent être incités à parler le français en
dehors de la classe, mais aussi de les sensibiliser sur l’importance de la langue française en tant que
langue de civilisation.
la participation dans une classe de langue se limite à des répétitions des énoncés et des phrases de
l’enseignant ou encore des phrases relevées des manuels, les pratiques orales ne se transforment
rarement vers une maitrise totale de la parole, les élèves ne sont pas en mesure de tenir un discours
correct ni en classe ni en dehors de la classe, ils répondent souvent par un ou quelques mots même
s’ils comprennent bien les questions et ont les réponses et les idées correctes, ils ne possèdent pas un
bagage linguistique suffisant permettant de participer efficacement en classe, le développement de
ces pratiques communicatives revient à la motivation et l’envie des élèves eux-mêmes, s’ils sont
motivés à améliorer leurs productions orales, la mission de l’enseignant sera plus facile et
dynamique, c’est pourquoi la motivation en classe de langue est d’une importance capitale pour
apprendre à parler et développer ses compétences discursives.
L’enseignant doit faire de la production l’orale en classe un objectif à part entière. Il faut la valoriser
et reconnaître sa place et son rôle. Et pour former de bons locuteurs à bien communiquer en français
il faut savoir transmettre la compétence orale à l’élève.
Face à ces élèves, comme nous l’avons mentionné dans l’introduction, « en blocage linguistique »
nous devons les aider correctement.
Pour terminer, vu l’importance de ce thème, nous estimons l’avoir cerné et étudié d’une manière
rationnelle et nous espérons ouvrir la voie à d’autres recherches qui viendront le compléter ou
l’approfondir car à la fin de notre travail, nous nous sommes posé la question suivante : viendra-t-il le
jour ou l’école marocaine formera des élèves capables de prendre la parole en français dans n’importe
quelle situation de communication?
62
Table des matières :
Introduction générale .................................................................................. 1
et problématique ......................................................................................... 1
1. Introduction ............................................................................................ 2
2. Problématique et la formulation des hypothèses ...................................... 4
Cadre théorique : le concept de motivation et de l’oral .............................. 6
1.Qu’est-ce que la motivation ..................................................................... 7
2.Les types de la motivation ...................................................................... 8
3.La motivation scolaire ........................................................................... 11
4.La motivation dans l’apprentissage de l’oral ......................................... 14
Cadre méthodologique : outils et mise en place de la démarche d’action .. 18
1. type de recherche et choix de l’échantillon ........................................... 19
2. Les instruments de collecte des données ............................................ 22
Diffusion des résultats .............................................................................. 24
1. Traitement du questionnaire adressé aux apprenants ......................... 25
2. Traitement du questionnaire adressé aux enseignants ....................... 31
Perspective et remédiation ...................................................................... 59
Conclusion générale .................................................................................. 60
Bibliographie .............................................................................................. 60
Les annexes................................................................................................ 60
63
Bibliographie
64
Abdelkader Amir, Ilmaine Smail, Remédiation pédagogique, cours de formation,
2008.
65
Mohammed Chekour, Raja Chaali, Mohammed Laafou et Rachid Janati-
idrissi « Impact des théories de la motivation sur l'apprentissage dans le contexte
scolaire » Association EPI Avril 2015.
Dictionnaire Didactique des langues, R.Galissom et Coste, ED, Hachette, Paris, 1976.
L’essentiel français, Dictionnaire pratique de didactique du FLE : nouvelle édition,
revue augmenté, Ed Ophrys, Paris, 2008.
Benedito TEIXEIRA BARROS « la pratique de l’oral dans
l’enseignement/apprentissage du FLE » mémoire de master1, d’Université Jean
Monnet de Saint-Etienne, 2011.
CHERIET Karima « pour un enseignement/apprentissage efficient pour l’oral chez les
élèves de 1ère année moyenne en FLE (cas du CEM chergui Mecki Zéribet-el-oued
willaya de Biskra) » mémoire de magistère, université MOHAMED KHIDER- Biskra,
2013.
Daniel Nunes Oliveira « Les difficultés des élèves à communiquer en français à l’oral,
en classe de 9eme et 10eme au lycée Abilio Duarte de Palmarejo: réalités et
perspectives » mémoire d’université du Cap Vert, septembre 2010.
JEAN Baptiste NADGIJIMANA « Motivation et réussite des apprentissages scolaires »
mémoire de D.E.A université de Bouakké/ENS-Coté d’lvoire, 2008.
Hachemane Ghoziel « Motivation et démotivation dans l’apprentissage du français
chez les Collégiens algériens Etude socio- didactique » mémoire de magistère ABOU
BAKR BElkaid–TLEMCEN, 2009.
https://www2.aclyon.fr/enseigne/eps/IMG/pdf/Les_facteurs_de_la_motivation_scolair
e-_Eclairage_th-orique_annexe_5.pdf
https://www2.espe.u-bourgogne.fr/doc/memoire/mem2005/05_04STA00241.pdf
http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/jeux_de_r%C3%B4le/88861#10908297
https://www2.espe.u-bourgogne.fr/doc/memoire/mem2006/06_0400706A.pd
66
Les annexes
67
68
69
70
71
72
73
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75
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77
78
79
80
81
82
83