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Cet article modifie et actualise la version précédente élaborée par Jean SEQUIES
et Robert DUCOUSSET, et mise à jour par Michel MONCLAR.
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COMPTEURS DE VOLUME DE GAZ _________________________________________________________________________________________________________
1. Compteur à volant
Le principe de ce compteur est simple (figure 1).
Il comporte essentiellement un mobile à axe horizontal appelé
volant, constitué par quatre compartiments répartis autour de cet
axe, l’ensemble étant placé dans une caisse cylindrique étanche
remplie d’eau jusqu’à un plan bien défini situé légèrement au-dessus
de l’axe.
Le gaz à mesurer arrive successivement dans les compartiments
par un siphon placé au centre. La différence de pression qui existe
entre les deux faces du compartiment en cours de remplissage tend
à faire tourner le volant. Les différents compartiments se remplissent
successivement et se vident lorsque le gaz est chassé par l’eau.
Le volume de gaz transféré à chaque tour est donc défini par la
somme des volumes émergés des compartiments au moment où
chacun d’eux est isolé de l’entrée.
Si l’on appelle v cette somme de volumes émergés, n le nombre
de tours effectués par le compteur, le volume l’ayant traversé est :
V = nv
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La nécessité de maintenir un niveau d’eau bien défini a toujours Certains constructeurs ont donc modifié le compteur pour
limité la vitesse de rotation à une valeur très faible (actuellement compenser ces variations de niveau. Les figures 3 et 4 représentent
500 tr/h pour les petits compteurs de laboratoire, qui sont les plus un modèle de compteur étalon réalisé par Schlumberger Industries
rapides). Il en résulte que ces appareils sont très encombrants, ce Dordrecht aux Pays-Bas.
qui a été un des motifs de leur élimination pour le comptage. On peut alors obtenir une erreur du même ordre que celle des
Par contre, de nombreux laboratoires doivent disposer de gazomètres étalons (< 0,3 %).
moyens de mesure précis de faibles volumes ou de débits de gaz Nota : les gazomètres étalons et les autres dispositifs étalons tels que les rampes
variés (quelques litres par heure à quelques mètres cubes par d’étalonnage sont étudiés dans la référence bibliographique [19].
heure). Les compteurs à volant de fabrication moderne permettent
de satisfaire ces besoins à partir d’un débit de 0,1 litre/h, avec une
précision relative de ± 0,5 %.
Il est nécessaire que le gaz à mesurer soit compatible avec le
liquide de remplissage. Lorsque ce liquide est l’eau, le passage
d’un flux gazeux non saturé à la température du compteur entraîne
une légère évaporation de l’eau. Il en résulte trois inconvénients :
— erreur sur le mesurage, le volume de gaz étant augmenté par
la présence de vapeur d’eau s’y mêlant au cours du passage dans
le compteur ;
— modification du niveau du compteur, d’où une modification
du volume cyclique ;
— modification du degré hygrométrique du gaz mesuré, ce qui
peut représenter une gêne pour l’utilisateur.
Pour ces différentes raisons, les compteurs sont fréquemment
remplis avec des huiles minérales fluides.
Figure 2 – Compteur à volant étalon : courbe d’erreur
1.2 Précision
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2.2 Structure
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3. Production gazière pour de telles valeurs, les compteurs volumétriques cèdent progres-
sivement la place à des compteurs de vitesse. Dans ce dernier
et utilisations industrielles domaine, qui est aujourd’hui celui des compteurs à turbine, les dis-
positifs statiques fondés sur des phénomènes liés à la vitesse
d’écoulement (tourbillons, ultrasons, etc.) ont fait leur apparition
Dans cette catégorie entrent : grâce à l’évolution de l’électronique (qui est obligatoire pour traiter
— les besoins propres aux sociétés de transport et de distribution l’information recueillie) et à une meilleure maîtrise de la mécanique
de gaz ; des fluides.
— les besoins internes des industries utilisant des fluides gazeux.
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En contrepartie, leur encombrement est considérable (160 dm3 La qualité des engrenages et le montage des arbres sur roule-
pour un compteur de 100 m3/h). ments à billes ou à rouleaux permettent d’obtenir un faible couple
Ces compteurs sont réalisés par plusieurs constructeurs résistant, donc une faible perte de charge mécanique. Il en résulte
européens et ont des débits maximaux de l’ordre de 250 m3/h. que la fuite de fluide entre les mobiles, ainsi qu’entre chacun d’eux
et le cylindre, est très faible et que le compteur est pratiquement
Dans des cas limites, ils peuvent être placés dans une enveloppe volumétrique.
résistant à une pression élevée (16 bar ou plus). Dans cet emploi,
il est important de veiller à éviter toute surcharge, en particulier à ■ Le volume mesuré est sensiblement :
la mise sous pression ou hors pression du compteur et des conduites.
V = vn
Un by-pass et des circuits d’équilibrage doivent être obligatoirement
installés. avec v volume cyclique du compteur,
n nombre de tours effectués.
3.2.2 Compteurs à pistons rotatifs À l’origine, ces compteurs étaient réalisés en fonte et utilisés en
basse pression (4 bar au maximum).
3.2.2.1 Structure Le transport de gaz à distance nécessite des versions à enveloppe
en acier, pour disposer d’appareils conformes à la réglementation
Ils sont, pour la plupart, issus de la pompe Roots fonctionnant en
des récipients sous pression de gaz.
récepteur.
La quasi-généralisation du gaz naturel, moins agressif et plus
Ils comportent deux pistons rotatifs en forme de 8, à mouvements
propre que le gaz manufacturé, a permis le développement de
conjugués par engrenages, tournant autour d’axes horizontaux, dans
compteurs plus légers, aux performances améliorées.
une enveloppe métallique usinée (figure 7).
■ Les très gros appareils ont pratiquement disparu des catalogues
des constructeurs, mais de très petits compteurs ont été mis sur le
marché. Dans ces appareils, les pistons sont en alliage léger, l’enve-
loppe l’est parfois. La société Schlumberger commercialise égale-
ment un compteur muni de pistons en matériau composite.
Les faibles masses en mouvement ont permis d’augmenter la
vitesse de rotation et de diminuer le couple résistant. Il a été possible
d’obtenir une étendue de mesure supérieure à 20 (maximum prévu
dans la directive 71/318 CEE) pour un débit maximal de 65 m3/h.
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Aussi, depuis longtemps, les constructeurs ont-ils cherché des Le débit-volume se retrouve à l’aval du rotor avec la même
compteurs d’une réalisation plus économique. Pour cela, ils ont composante axiale de vitesse (figure 9c ) :
étudié les différents moyens de mesurer la vitesse d’écoulement
dans une veine gazeuse de section définie. U = | FG |
Les pales du rotor déterminent une grille d’aubes calée de
3.3.1 Compteurs à turbine l’angle α par rapport à l’axe. Elles tournent à la vitesse ΩR, Ω étant
la vitesse angulaire du rotor et R le rayon moyen défini par :
Le dispositif le plus anciennement utilisé a été fondé sur le principe
de l’anémomètre : une hélice d’une forme plus ou moins élaborée 2 2
R1+R2
occupe toute la section de passage du flux gazeux. R = ----------------------
-
2
Sa vitesse de rotation est, en première approximation, propor-
tionnelle à la vitesse d’écoulement, donc au débit. Si cette hélice avec R 1 rayon du moyeu,
entraîne un totalisateur, celui-ci indique le volume ayant traversé R 2 rayon du corps.
l’appareil.
Le fluide quitte les aubes en rotation suivant la direction de leur
Pendant de nombreuses années, ces appareils ont eu une étendue bord de fuite α, selon la propriété fondamentale des grilles d’aubes :
de mesure faible et des qualités métrologiques douteuses qui en ont
freiné le développement. Depuis une vingtaine d’années, ils ont c’est le vecteur FH en figure 9c.
acquis des performances comparables à celles obtenues sur les Pour repérer la vitesse à l’aval sur un repère fixe et la comparer
compteurs à pistons rotatifs.
à la vitesse amont U = FG , on compose FH avec HI = Ω R .
3.3.1.1 Théorie succincte du compteur à turbine La vitesse aval, vue d’un repère fixe, est donc :
■ Équation du problème : considérons un compteur tel que celui
représenté sur les figures 9a et b et plaçons-nous dans les hypo- FI = FH + HI
thèses suivantes :
— la vitesse U à l’amont du rotor est parallèle à l’axe ; La variation vectorielle de la vitesse lors de la traversée du rotor
— le fluide quitte les pales selon la direction des bords de fuite. est donc :
Grâce au tranquilliseur D, la vitesse U du fluide à l’amont du FI – FG = GI
rotor est constante :
q ou GI = FH + HI – FG
U = -----
S
avec q débit-volume instantané du fluide,
S section de passage au droit des pales.
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Elle est orientée selon une circonférence perpendiculaire à l’axe On peut définir un ralentissement relatif ε en pour-cent :
d’écoulement du fluide. Sa valeur absolue est :
Ω – Ωi
ε = 100 ------------------
GI = U tan α – Ω R Ωi
ρ étant la masse volumique du fluide, il est possible de donner ou, en introduisant les valeurs de Ωi , Ω tirées de (3) et (4) :
une expression simple du couple moteur que le fluide applique au
rotor et grâce auquel ce dernier tourne. S
ε = – 100 ----------------------------------
-C
En effet, le couple moteur Cm résulte du produit : R ρ q 2 tan α r
q métrologiques restent dans les limites légales.
soit C m = R ρ q ----- tan α – Ω R
S
3.3.1.2 Réalisations industrielles
Si le couple résistant est Cr et le moment d’inertie du rotor par
rapport à son axe I, l’équilibre dynamique en rotation s’écrit : La majorité des constructeurs a choisi une disposition générale
commune, qui peut se résumer ainsi :
dΩ — axe de la turbine commun avec la direction générale
I ---------- = C m – C r
dt d’écoulement ;
Le cas particulier intéressant pour le mesurage est le régime — renvoi de mouvement à roue et vis sans fin à la sortie de la
permanent : turbine ;
— transmission magnétique du mouvement entre le corps et le
dΩ totalisateur (partie hors gaz).
---------- = 0
dt
Cette similitude n’exclut pas des différences de conception propres
Il en découle que : à chaque constructeur et portant sur :
Cm = Cr — le profil de la turbine ;
— la conception des paliers ;
— la liaison entre la turbine et le totalisateur.
q
et C r = R ρ q ----- tan α – Ω R (1)
S À titre d’exemple, la société Faure Herman dispose d’un compteur
à turbine (figure 10) dont l’hélice n’occupe pas l’intégralité de la section
■ Cas idéal : dans l’appareil idéal, les couples résistants sont nuls. de passage du flux gazeux.
L’équation du rotor devient :
Ces compteurs, tous calibres confondus, fonctionnent pour des
débits compris entre 16 m3/h à 2 500 m3/h.
q
S
0 = R ρ q ----- tan α – Ω i R (2) Pour l’ensemble de la gamme, il existe deux hélices de pas différents
qui sont introduites dans des enveloppes différentes (diamètre 80 mm,
avec Ωi vitesse de rotation de l’appareil idéal. 100 mm, ou 150 mm).
Il en résulte que l’appareil idéal tourne plus vite que celui ayant Ces compteurs sont munis d’un dispositif indicateur électronique qui
des couples résistants : assure notamment les fonctions suivantes :
Ωi > Ω — mise en forme des impulsions issues du dispositif mesureur ;
— linéarisation de la courbe du compteur en fonction du débit.
On constate également que :
La figure 11 (p. 10) représente une autre réalisation.
SR Rombach commercialise des compteurs à gaz à turbine utilisables
q = ---------------- Ω i (3)
tan α jusqu’à 100 bar :
— dynamique de mesure Qmin /Qmax : 1 : 20 ;
Cela montre la possibilité de mesurer le débit-volume q du fluide
à partir de la vitesse de rotation Ωi d’un rotor idéal. Ωi est en effet — débit maximal : 16 000 m3/h ;
rigoureusement proportionnel à q. — diamètre de raccordement : 50 à 600 mm.
■ Cas réel : le mouvement du rotor exige une certaine énergie pour 3.3.1.3 Versions particulières
vaincre divers couples résistants assez faibles, mais d’origine
complexe : ■ Compteurs à hautes performances
— frottement du fluide sur les pales du rotor ; On a vu précédemment, dans la théorie de ces compteurs
— frottement du fluide entre les extrémités des pales et la (§ 3.3.1.1), que les couples résistants sont la cause d’un décalage
conduite ; entre la vitesse de rotation théorique et la vitesse réelle.
— réaction au poids de l’appareil (normale à l’axe le plus Certains de ces couples sont inévitables : frottement d’écoule-
souvent) ; ment, paliers, etc. Par contre, si l’on admet l’absence de totalisateur
— frottement de la pivoterie ; mécanique, il est possible de supprimer toute la transmission.
— réaction axiale des pivots ;
La turbine est alors libre dans les paliers, et sa vitesse de rotation
— lorsqu’il y a sortie mécanique de l’information, frottement
est détectée par un capteur de déplacement électromagnétique. On
imposé par cette sortie (vis sans fin, roue tangente, traversée de
peut ainsi obtenir une précision de l’ordre de 0,5 %. On peut égale-
paroi, engrenages, etc.).
ment réaliser des appareils pour les faibles débits (avec précision
Il sort des équations (1) et (2) que le couple résistant peut réduite). En contrepartie, il est nécessaire de disposer d’une alimen-
s’exprimer par : tation électrique permanente et d’un équipement de traitement et
C r = R 2 ρ q (Ω i – Ω ) (4) d’enregistrement des informations provenant du capteur de
déplacement.
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■ Comptage interne d’usines Le support tubulaire est fixé sur une petite bride soudée à la
Il est fréquent que des exploitants d’installations industrielles dési- conduite, ce qui permet de placer la turbine dans le flux gazeux au
rent connaître la consommation de fluides gazeux en différents voisinage du centre de la conduite. Ces dispositifs, d’un montage
points de ces installations. Pour cela, les performances des aisé, ont une précision qui dépend du profil de vitesse à l’intérieur
compteurs conformes à la réglementation métrologique sont en du tuyau. Il est donc nécessaire que les variations du débit ne
général surabondantes. soient pas trop importantes.
Les constructeurs ont donc réalisé des compteurs à turbine À titre d’exemple, la société Faure Herman indique (figure 13) :
simplifiés, d’encombrement et de performances plus réduits. — étendue de mesure : 1 à 7 ;
À titre d’exemple, on peut citer l’indicateur de consommation — vitesse minimale mesurable : 1 m/s ;
— précision : ± 3 %.
MTS 60 de Schlumberger (figure 12) :
— diamètre : 50 mm ;
— longueur entre brides : 76 mm ; 3.3.1.4 Précautions d’emploi
— débit minimal : 7 m3/h ; Les compteurs à turbine ont une vitesse de rotation élevée à
— débit maximal : 60 m3/h ; plein débit (jusqu’à 10 000 tr/min). Afin d’éviter la détérioration des
— précision comprise entre – 3 % et + 2 %. pales, il est nécessaire de :
■ Débitmètre à insertion — filtrer le gaz avant le compteur, de manière à éviter le choc de
particules solides avec les pales ;
Lorsque les conduites dans lesquelles on veut effectuer la mesure — procéder très progressivement lors de l’ouverture des vannes,
sont de grand diamètre (2 000 mm maximum), on peut utiliser, pour pour éviter les survitesses au remplissage de la conduite aval.
autant qu’il ne s’agisse pas de mesures pour transactions
commerciales, des débitmètres à insertion. Le comportement de ces compteurs vis-à-vis des perturbations
d’écoulement dues à la conduite amont est variable suivant les
Ces appareils sont constitués par une perte turbine fixée perpen- modèles. Il faut respecter la prescription des constructeurs relative
diculairement à l’extrémité d’un support tubulaire. aux longueurs droites à l’amont et à la distance entre détendeur et
compteur, lorsque ce dernier est incorporé dans un poste de détente.
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3.3.2 Autres compteurs de vitesse une part appréciable du marché, mais certains d’entre eux ont déjà
été soumis au Service de la métrologie et ont fait l’objet d’un
L’utilisation de divers phénomènes physiques liés à la vitesse développement industriel.
d’écoulement des gaz permet de réaliser des compteurs fonctionnant
selon d’autres principes que les compteurs à turbine : 3.3.2.1 Compteurs à tourbillons
— les compteurs à tourbillons (ou compteurs à vortex), utilisant Les travaux de Strouhal, complétés par ceux de Karman, ont mis
les propriétés tourbillonnaires du fluide créées par un obstacle en évidence une relation intéressante entre un débit et une
placé dans l’écoulement ; fréquence [17].
— les compteurs à ultrasons, fondés sur la mesure de la vitesse
Si l’on place perpendiculairement à un courant gazeux (ou liquide)
de propagation des ultrasons dans le gaz [20].
un barreau de section cylindrique, il apparaît à l’arrière de cet
Les compteurs fondés sur ces principes présentent l’avantage, par obstacle des tourbillons alternés se déplaçant vers l’aval. Il en résulte,
rapport aux compteurs classiques, de ne comporter aucune pièce en chaque point de cette zone, des pulsations de pression (figure 14).
en mouvement, ce qui réduit considérablement les phénomènes
Or la fréquence de ces pulsations est proportionnelle à la vitesse
d’usure et de dérive qui y sont liés. Ces compteurs n’occupent pas
de l’écoulement, dans certaines limites du nombre de Reynolds,
dépendant en particulier de la forme du barreau.
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Cette relation est exprimée par la figure 15 où S est le nombre 3.3.2.2 Compteurs à ultrasons
de Strouhal :
Si l’on place deux dispositifs émetteurs et récepteurs d’ultrasons
νd sur deux génératrices opposées d’une conduite (figure 16), à une
S = ---------
U distance L, le temps de trajet aller AB du son est t 1 , et le temps de
avec ν fréquence, trajet retour BA est t 2 , tels que :
d largeur du barreau, L
t 1 = --------------------------------
U vitesse d’écoulement, c + U cos ϕ
en fonction du nombre de Reynolds Re. L
t 2 = --------------------------------
À partir d’un nombre de Reynolds de 10 4, le nombre de Strouhal c – U cos ϕ
est une constante égale à 0,2.
avec c célérité du son,
Il en résulte que, pour d = Cte :
L distance entre A et B,
ν U vitesse de l’écoulement,
------ = Cte
U ϕ angle du faisceau d’ultrasons par rapport à l’écoulement.
d’où ν = KU
L L 2 LU cos ϕ
t 2 – t 1 = -------------------------------- – -------------------------------- = ---------------------------------------
-
avec K constante. c – U cos ϕ c + U cos ϕ c 2 – U 2 cos 2 ϕ
Si l’écoulement s’effectue dans une section connue s, avec un
profil de vitesse bien défini, le débit est :
L L L2
et t 1 t 2 = -------------------------------- ⋅ -------------------------------- = ---------------------------------------
-
Q = sU c – U cos ϕ c + U cos ϕ c 2 – U 2 cos 2 ϕ
d’où ν = K ′Q ou encore :
Exemple : L
t 1 t 2 = ---------------------------- ( t 2 – t 1 )
— précision : de ± 0,25 % à ± 0,5 % du débit pour des nombres de 2 U cos ϕ
Reynolds supérieurs à 3 · 10–4 ; L t2 – t1
— linéarité : écart de linéarité voisin de 0,5 % pour une dynamique et U = ---------------------- ⋅ ------------------
2 cos ϕ t 1 t 2
de 100.
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P Tb
avec C = -------- ⋅ -------- (5)
Pb T
P Tb Zb
C = -------- ⋅ -------- ⋅ -------- (6)
Pb T Z
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T (oC)
P (bar)
15 20 25 30 35 40 45 50
5 0,989 2 0,989 8 0,990 3 0,990 8 0,991 3 0,991 8 0,992 2 0,992 6
10 0,975 8 0,977 1 0,978 3 0,979 5 0,980 6 0,981 6 0,982 6 0,983 6
15 0,962 4 0,964 4 0,966 4 0,968 2 0,969 9 0,971 6 0,973 1 0,974 5
20 0,948 9 0,951 8 0,954 5 0,957 0 0,959 3 0,961 5 0,963 6 0,965 6
25 0,935 5 0,939 2 0,942 6 0,945 8 0,948 8 0,951 6 0,954 2 0,956 7
30 0,922 2 0,926 6 0,930 8 0,934 7 0,938 3 0,941 7 0,944 9 0,948 0
35 0,908 8 0,914 1 0,919 1 0,923 6 0,927 9 0,931 9 0,935 8 0,939 3
40 0,895 6 0,901 7 0,907 4 0,912 7 0,917 6 0,922 3 0,926 7 0,930 8
45 0,882 5 0,889 4 0,895 9 0,901 9 0,907 5 0,912 8 0,917 7 0,922 4
50 0,869 4 0,877 3 0,884 6 0,891 3 0,897 5 0,903 4 0,908 9 0,914 1
55 0,856 6 0,865 3 0,873 4 0,880 8 0,887 7 0,894 2 0,900 3 0,906 0
60 0,843 9 0,853 5 0,862 4 0,870 5 0,878 1 0,885 1 0,891 8 0,898 0
65 0,831 5 0,842 0 0,851 6 0,860 5 0,868 6 0,876 3 0,883 5 0,890 2
70 0,819 4 0,830 7 0,841 1 0,850 7 0,859 5 0,867 7 0,875 4 0,882 6
75 0,807 6 0,819 8 0,830 9 0,841 2 0,850 6 0,859 4 0,867 6 0,875 3
80 0,796 2 0,809 2 0,821 1 0,832 0 0,842 0 0,851 3 0,860 0 0,868 2
Ces valeurs sont calculées pour les caractéristiques de gaz suivantes :
• type de gaz : gaz de Montoir ;
• teneur molaire en CO2 : 0,00 % ;
• teneur molaire en N2 : 0,39 % ;
• densité par rapport à l’air : 0,632 3 ;
• Pcs : 12,34 kWh/m3 ;
• Z b : 0,996 9.
Dans le cas d’un transducteur de pression statique absolue, le vide Le transducteur de pression statique et la sonde de température
est effectué dans un des deux compartiments. Dans le cas d’un sont remplacés par un capteur de masse volumique. Ce capteur,
transducteur de pression statique effective, un des compartiments associé à un calculateur et à un compteur de volume de gaz, permet
est rempli à l’aide d’un gaz, généralement de l’air, à la pression de déterminer la masse de gaz transitant par l’installation :
atmosphérique.
M=ρV
Sous l’effet de la pression, la membrane se déplace et provoque
une variation de capacité des condensateurs. La différence des L’adjonction d’un capteur de masse volumique dans les conditions
deux capacités est alors convertie en signal électrique. de base permet de se ramener au cas de la correction PTZ et d’obtenir
le volume dans les conditions de base :
■ Transducteur à variations de résistance (modèle CPC 2000 de
Schlumberger, modèle Captonix AP 400 de Meci). M ρ
V b = -------- = -------- ⋅ V
L’élément de mesure est constitué par une membrane et une ρb ρb
poutre sur laquelle sont disposées des jauges de contrainte silicium.
Sous l’effet de la pression, la membrane se déplace, provoquant une 4.3.2.2.1 Capteur de masse volumique
variation de résistance du pont de jauges. Cette variation de résis- dans les conditions de mesurage
tance est transformée en signal électrique.
Nous allons étudier deux exemples : capteur CPV et capteur
■ Transducteur à corde vibrante (modèle Harmonic 2 de Schlum- Solartron (à tube vibrant).
berger)
■ Capteur CPV de Schlumberger
La pression statique régnant dans la canalisation est mesurée à
l’aide d’un capteur à corde vibrante. Ce capteur est constitué d’une Ce capteur, à balance de forces, n’est plus commercialisé, mais
corde vibrante en tungstène, d’un soufflet métallique et d’une carte un grand nombre est encore en service et la maintenance est
électronique. encore assurée.
Le capteur délivre un signal sous la forme d’une fréquence qui L’organe de mesure (figure 19) est une sphère creuse indéfor-
est traitée par le calculateur. mable A subissant, de la part du gaz qui l’environne, une poussée
d’Archimède F dirigée de bas en haut et égale au poids du gaz cor-
respondant à son volume.
4.3.2.1.3 Température
La mesure de cette poussée est équivalente à la mesure du poids
Se reporter au paragraphe 4.3.1.
volumique du gaz à la température et à la pression auxquelles il se
trouve, donc à la masse volumique recherchée puisque :
4.3.2.2 Mesure directe de la masse volumique
Lorsque la composition du gaz est variable, les mesures de la ω = ρ⋅g
pression statique et de la température du gaz ne permettent pas à avec ω poids volumique,
elles seules de déterminer le facteur de compressibilité. Une
mesure directe de la masse volumique du gaz dans les conditions ρ masse volumique,
de mesurage permet d’intégrer ces variations. g accélération de la pesanteur.
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_________________________________________________________________________________________________________ COMPTEURS DE VOLUME DE GAZ
La sphère est solidaire de l’extrémité de l’un des bras d’un fléau B ■ Capteur Solartron
d’une balance, suspendu par de fins rubans métalliques tendus Y Y′, L a s o c i é t é S c h l u m b e r g e r I n d u s t r i e s Tr a n s d u c e r s e n
sans couple antagoniste. Le fléau porte aussi un bobinage mobile C Grande-Bretagne construit un capteur de masse volumique
situé dans l’entrefer d’un aimant permanent G. Traversé par un (figure 20) fondé sur un principe vibratoire. La société Faure Herman
courant continu I, ce bobinage exerce sur le fléau un effort F ′ de commercialise ce capteur en France.
Laplace, s’opposant à la poussée d’Archimède.
Ce capteur est constitué d’un cylindre métallique à paroi mince
Un détecteur de position D, D′, très sensible, fournit un signal à entretenu en vibration permanente. Il comprend une chambre dont
l’amplificateur H, qui délivre le courant I nécessaire à l’équilibrage le volume est constant. La masse de gaz en contact avec le cylindre
de la balance. L’intensité de ce courant, mesurée par le milli- dépend donc de la masse volumique du gaz.
ampèremètre J, est donc proportionnelle à la poussée, c’est-à-dire
au poids volumique cherché. Elle est indépendante, dans une large Ce système permet de déterminer la masse volumique du gaz qui
mesure, de la résistance des appareils de mesure insérés dans la baigne le cylindre, à partir de la fréquence propre des vibrations de
chaîne, ainsi que de la tension d’alimentation du système. ce dernier.
L’appareil est contenu dans un boîtier étanche Q plongé dans le Le capteur est composé d’un dispositif d’entretien des vibrations,
gaz arrivant au compteur, et alimenté par deux canalisations (T, T ′) comprenant un organe de détection et de conversion des vibrations
dans lesquelles sont intercalés vanne d’isolement (V, V′) et en un signal électrique, un amplificateur de ce signal et un organe
filtre (U, U ′ ). Une circulation permanente s’établit ainsi dans le d’excitation des vibrations. Le dispositif fournit un signal de sortie
boîtier, assurant le renouvellement du gaz qu’il contient. Le courant I sous la forme d’une fréquence. Cette fréquence f est une fonction
et la résistance du bobinage C étant très faibles, l’énergie qui se de la masse volumique ρ du gaz qui traverse le capteur :
dissipe dans ce dernier est négligeable et n’échauffe pas le gaz. K K2
Plusieurs étendues de mesure sont prévues en fonction des ρ = K 0 + -------1- + -------
- (8)
f f2
applications les plus fréquentes de l’instrument. La valeur de la
masse volumique ρ correspondant au maximum de l’échelle figure K 0 , K 1 et K 2 sont trois coefficients constants propres au capteur,
dans le tableau 2. (0) déterminés lors de son étalonnage à une température de + 20 oC.
Lorsque le capteur est utilisé pour mesurer la masse volumique
d’un gaz différent du gaz d’étalonnage et à une température diffé-
rente de 20 oC, il est nécessaire d’effectuer deux corrections :
Tableau 2 – Calibres normaux des capteurs de masse
— une correction en température :
volumique CPV
ρ T = ρ [1 + K 18 (T – 20) + K 19 (T – 20)]
Pression maximale
100 40 5
(bar) avec ρT masse volumique corrigée en température,
10 ρ masse volumique calculée selon la formule (8),
100 40 6,4
ρ (kg · m–3) T température du gaz mesuré ; la température T
64 25 4 est, la plupart du temps, mesurée à l’aide d’une
40 16 2,5 sonde de température intégrée au capteur de
masse volumique,
K 18 et K 19 coefficients constants propres au capteur, déter-
minés à partir de mesures sous vide à différentes
températures ;
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COMPTEURS DE VOLUME DE GAZ _________________________________________________________________________________________________________
— une correction en fonction de la nature du gaz, qui tient Précision annoncée par le constructeur :
compte de la vitesse du son dans le gaz à mesurer : ± 0,1 % de la lecture pour l’azote ;
± 0,2 % de la lecture pour le gaz naturel et l’éthylène.
K 2
1 + -------------
c e /f
ρ s = ρ T ⋅ ---------------------------------
- 4.3.2.2.2 Capteur de masse volumique
K 2 dans les conditions de base
1 + -------------
c g /f
Ce capteur est un dérivé du capteur de masse volumique dans
les conditions de mesurage. L’élément de mesurage est identique.
avec ρ s masse volumique corrigée de la vitesse du son,
Un dispositif de régulation P/T (pression/température) lui est adjoint.
ρ T masse volumique corrigée en température,
Dans le cas du capteur Solartron (figure 21), le dispositif fournit
f fréquence du signal de sortie du capteur, alors un signal de sortie sous la forme d’une fréquence, reliée à la
c e vitesse du son dans le gaz d’étalonnage, densité du gaz :
c g vitesse du son dans le gaz à mesurer, K
G = K 0 + -----22-
K constante caractéristique de la cellule de mesure. f
Il existe plusieurs cellules de mesure, selon l’étendue de mesure avec G densité du gaz à mesurer,
demandée (tableau 3). (0) f fréquence délivrée par le capteur.
De même que précédemment, K 0 et K 2 sont des coefficients
caractéristiques du capteur. Ils sont déterminés lors de l’étalon-
Tableau 3 – Étendue de mesure des capteurs de masse nage du capteur au moyen de deux gaz connus, définissant son
étendue de mesure.
volumique Solartron
La masse volumique dans les conditions de base est alors obtenue
Modèle 7810 7811 7812 à partir de la relation :
ρb
250 G = -----------------
-
Pression de fonctionnement ... (bar) 8 à 252 8 à 252 maximum ρ b ( air )
Étendue de mesure ...........(kg · m–3) 6 à 60 40 à 400 1 à 400 avec ρb masse volumique du gaz dans les conditions de
base,
ρ b (air) masse volumique de l’air dans les conditions de
base, introduite dans la mémoire du calculateur.
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_________________________________________________________________________________________________________ COMPTEURS DE VOLUME DE GAZ
5. Comptage de masse
Nota : le lecteur se reportera utilement à la référence bibliographique [21].
Les compteurs de fluides gazeux ont deux utilisations principales :
— la mesure de volumes de gaz combustibles pour lesquels la
puissance calorifique est la caractéristique intéressante ;
— la mesure de gaz destiné à l’industrie chimique (éthylène,
oxygène, azote, etc.), pour lesquels la masse est recherchée.
Il en résulte que le comptage de volume ne donne pas toujours
l’information finale désirée.
Ces considérations ont poussé constructeurs et utilisateurs à
étudier des comptages de masse.
5.1 Comptage de masse direct Figure 22 – Méthode de mesurage à masse volumique stabilisée
Ces dispositifs n’ont pas, jusqu’ici, pris une place appréciable sur
le marché. 5.3 Comptage à masse volumique stabilisée
Cette méthode a été largement développée par la Société
Nationale des Gaz du Sud-Ouest (SNGSO) [16].
5.2 Comptage de masse indirect
Son principe est de maintenir constante la masse volumique du
gaz au niveau du compteur et de la maintenir égale à la masse
Cette technique, assez répandue au niveau des comptages volumique d’un échantillon de référence de masse constante m,
importants, utilise : contenu dans une capacité de volume intérieur v, logée dans la
conduite (figure 22).
— un compteur classique pour la mesure de volume V ou un
débit-mètre à organe déprimogène ; Si l’on admet que le volume de la capacité est indépendant de
— un dispositif de mesure de la masse volumique ρ au niveau la température, donc constant, la masse emmagasinée étant
du compteur. constante, la masse volumique est constante.
Un dispositif annexe électronique effectue la multiplication pour La température étant la même que celle du gaz de la conduite et
fournir la masse M : la pression dans la conduite étant la même que celle de la capacité,
M = Vρ il en résulte que la masse volumique au point de mesure est
constante. On obtient donc la masse en multipliant le volume V par
Les capteurs de masse volumique sont décrits au paragraphe 4 un coefficient constant dépendant des conditions de remplissage
du présent article. de la conduite et représentant la masse volumique ρ :
Vρ = M
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L’emploi de ce dispositif impose que : — les compteurs à turbine ne doivent pas être employés lorsque
— l’on admette une pression variable au point de mesure ; l’utilisation principale est à fonctionnement cyclique rapide par
— la composition du gaz soit constante. tout ou rien.
Le tableau 4 indique avantages et inconvénients des principaux
types de compteurs.
5.4 Utilisation du comptage de masse
pour les mesures de volume
6.2 Situation vis-à-vis de la réglementation
Lorsqu’un gaz est de composition variable, la correction de
pression et de température n’est valable que dans les limites où le
coefficient de compressibilité varie peu. Les règlements métrologiques définissent les conditions de poin-
çonnage des compteurs destinés aux transactions commerciales
Cela est rarement le cas pour les gaz combustibles lorsque les
[19].
volumes mesurés sont importants, car la pression est en général
supérieure à 10 bar. On peut alors utiliser un moyen indirect Ces conditions définissent en particulier :
consistant à : — une précision minimale en fonction du débit ;
— mesurer le volume V ; — une étendue de mesure : 5 ; 10 ; 20 ; 30 ou 50 (valeur à option).
— mesurer la masse volumique ρ ; Lorsque les compteurs ont des performances moins bonnes que
— mesurer ρb dans les conditions de base. celles imposées, ils ne sont pas susceptibles d’être poinçonnés.
On obtient alors le volume V b dans les conditions de base : Lorsqu’elles sont meilleures, seules peuvent être retenues les
valeurs officielles immédiatement inférieures.
Vρ M
V b = -------- , ce qui correspond à --------
ρb ρb
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P
O
U
Compteurs de volume de gaz R
E
par Régine GAUCHER N
Ingénieur de l’Industrie et des Mines à la Sous-Direction de la Métrologie
Cet article modifie et actualise la version précédente élaborée par Jean SEQUIES
et Robert DUCOUSSET, et mise à jour par Michel MONCLAR.
S
Bibliographie
A
Références [8] Décret no 76-1208 du 17 décembre 1976 [16] JOLIVET (M.) et TEULE (C.). – Le mesurage du
V
modifiant le décret no 72-886 du 6 septembre gaz à masse volumique stabilisée. Dix ans
[1] Directive 71/318/CEE du 26 juillet 1971 du
Conseil des Communautés européennes
concernant le rapprochement des législations
1972 réglementant la catégorie d’instruments
de mesurage : compteurs de volume de gaz (JO
d’exploitation à la Société nationale des gaz
du Sud-Ouest. Compte rendu du 95e Congrès
O
du 25-26 décembre 1976, p. 7480). de l’industrie du gaz (1978).
[2]
des États membres relatives aux compteurs de
volume de gaz.
Directive 74/331/CEE du 12 juin 1974 de la
[9] Arrêté du 17 avril 1979 modifiant un précédent
arrêté relatif à la construction, l’installation et
[17] STROUHAL (V.). – Ann. Physik Chemie, vol. 5
(1878).
I
Commission des Communautés européennes
portant première adaptation au progrès tech-
nique de la directive 71/318/CEE. [10]
la vérification des compteurs de volume de gaz
(JO du 31 mai 1979).
Arrêté du 10 juin 1983 relatif à la construction,
[18] Manuel pour le transport et la distribution du
gaz. Titre III : Métrologie des gaz. Association
Technique de l’Industrie du Gaz en France
R
[3] Directive 78/365/CEE du 31 mars 1978 portant l’installation et la vérification des compteurs (1992).
deuxième adaptation au progrès technique de de volume de gaz (JO du 26 juillet 1983).
Techniques de l’Ingénieur,
la directive 71/318/CEE. [11] Arrêté du 31 octobre 1984 relatif à la construc- traité Mesures et Contrôle
[4] Directive 82/623/CEE du 1er juillet 1982 portant
troisième adaptation au progrès technique de
tion, l’installation et la vérification des
compteurs de volume de gaz (JO du
13 novembre 1984).
[19] VULOVIC (F.). – Étalonnage et vérification des
compteurs de volume de gaz. R 2 000,
P
la directive 71/318/CEE.
[5] Décret no 72-866 du 6 septembre 1972
réglementant la catégorie d’instruments de
[12] Arrêté du 29 juillet 1987 relatif à la construction,
l’installation et la vérification des compteurs de
[20]
déc. 2000.
MULTON (F.). – Débitmètres à ultrasons.
R 2 265, oct. 1984.
L
volume de gaz (JO du 11 août 1987, p. 9179).
[6]
mesure : compteurs de volume de gaz (JO du
26 septembre 1972, p. 10163).
Décret no 73-789 du 4 août 1973 relatif à l’appli-
[13] Arrêté relatif du 5 août 1987 aux ensembles de
correction de volume de gaz (JO du
[21] GAILLEDREAU (C.). – Débitmètres massiques.
R 2 300, avril 1996. U
cation des prescriptions de la Communauté
économique européenne au contrôle des
compteurs de volume de gaz (JO du
[14]
8 septembre 1987).
Arrêté du 5 août 1987 relatif aux calculateurs
électroniques intégrés dans un ensemble de
Base de données
DAUGAZ, base de données bibliographiques.
Coproduction des unités documentaires :
S
11 août 1973, p. 8761). correction de volume de gaz de type 2 (JO du — de Gaz de France, direction des Études et
[7] Arrêté du 23 octobre 1974 relatif à la construc- 8 septembre 1987). Techniques Nouvelles ;
tion, l’installation et la vérification des [15] Arrêté du 5 août 1987 relatif aux transducteurs — de l’Association Technique de l’Industrie du
compteurs de volume de gaz (JO du de pression statique intégrés dans un Gaz en France (ATG).
21 novembre 1974, p. 11679). voludéprimomètre ou dans un ensemble de
Cette base de données est accessible par Minitel :
correction de volume de gaz de type 2 (JO du
36 29 00 35.
8 septembre 1987).
10 - 1992
Constructeurs
La présente liste, qui n’est pas exhaustive, est limitée aux constructeurs France
d’appareils utilisés en Europe occidentale, à l’exception des constructeurs Faure Herman : 2, 4.
exclusifs de compteurs à membranes, trop nombreux.
Magnol : 1, 2, 4.
Le pays indiqué est, soit celui du siège social, soit celui de l’usine principale.
MECI : 4, 6.
Symboles
Schlumberger Industries, département France Gaz : 1, 2, 3, 4, 5, 6.
Doc. R 1 443
1 : compteurs à membranes.
SEVME : 4.
2 : compteurs à turbine.
Pays-Bas
3 : compteurs à pistons rotatifs.
Instromet NV : 2, 4, 6.
4 : correcteurs.
Schlumberger Industries Dordrecht : Compteurs étalons
5 : capteurs de masse volumique.
6 : capteurs de pression statique et différentielle.
R Aerzener Maschinenfabrik : 3.
Bopp und Reuther : 4, 5, 6.
UGI Pintsch : 1, 2, 3, 4.
Schlumberger Industries, Transducers division : 4, 5.
Elster : 1, 2, 4. États-Unis
RMG Messtechnik : 2, 4, 5. Rockwell International : 1, 2, 3, 4.
E Rombach : 1, 3.
Siemens : 6.
American Meter Co : 1, 2, 3, 4.
Daniel Industries Inc. : 2, 4.
S
A
V
O
I
R
P
L
U
S