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Compteurs de volume de gaz

par Régine GAUCHER


Ingénieur de l’Industrie et des Mines à la Sous-Direction de la Métrologie

Cet article modifie et actualise la version précédente élaborée par Jean SEQUIES
et Robert DUCOUSSET, et mise à jour par Michel MONCLAR.

1. Compteur à volant ................................................................................... R 1 443 - 2


1.1 Précautions d’emploi................................................................................... — 3
1.2 Précision ....................................................................................................... — 3
1.3 Compteurs étalons ...................................................................................... — 3
2. Distributions gazières. Abonnés domestiques................................ — 4
2.1 Type de compteur utilisé............................................................................. — 4
2.2 Structure....................................................................................................... — 4
2.3 Forme des courbes d’erreur et de perte de charge .................................. — 4
3. Production gazière et utilisations industrielles .............................. — 5
3.1 Généralités ................................................................................................... — 5
3.2 Compteurs volumétriques .......................................................................... — 5
3.2.1 Compteurs à membranes .................................................................. — 5
3.2.2 Compteurs à pistons rotatifs ............................................................. — 6
3.3 Compteurs de vitesse.................................................................................. — 6
3.3.1 Compteurs à turbine........................................................................... — 7
3.3.2 Autres compteurs de vitesse ............................................................. — 10
4. Ensembles de correction de volume de gaz..................................... — 12
4.1 Définitions .................................................................................................... — 12
4.1.1 Principe de la correction de volume ................................................. — 12
4.1.2 Conditions de base ............................................................................. — 13
4.1.3 Différents types de correction ........................................................... — 13
4.2 Correcteurs mécaniques ............................................................................. — 13
4.2.1 Correcteurs mécaniques de température ......................................... — 13
4.2.2 Correcteurs mécaniques de pression et de température ................ — 13
4.3 Correcteurs électroniques........................................................................... — 13
4.3.1 Correction en fonction de la température uniquement................... — 13
4.3.2 Correction en fonction de la température, de la pression
et des écarts à la loi des gaz parfaits ................................................ — 15
5. Comptage de masse ................................................................................ — 19
5.1 Comptage de masse direct ......................................................................... — 19
5.2 Comptage de masse indirect ...................................................................... — 19
5.3 Comptage à masse volumique stabilisée.................................................. — 19
5.4 Utilisation du comptage de masse pour les mesures de volume ........... — 20
6. Choix d’un équipement de comptage ................................................ — 20
6.1 Généralités ................................................................................................... — 20
6.2 Situation vis-à-vis de la réglementation .................................................... — 20
Pour en savoir plus........................................................................................... Doc. R 1 443
10 - 1992

e problème de la mesure des volumes de fluides gazeux a commencé


L à se poser industriellement avec la création de l’industrie gazière. En effet,
celle-ci s’est trouvée dans l’obligation de mesurer le gaz fourni à ses clients
pour en établir la facturation. Il en est résulté un besoin sans commune mesure
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avec les rares utilisations antérieures.


Cela a suscité l’apparition d’innombrables constructeurs réalisant, en fer-
blanterie, des compteurs dits d’abonnés dont la technologie était axée sur le
déplacement de volumes élémentaires définis. Ce fut, vers 1815, l’origine des
compteurs à volant nivelés à l’eau (§ 1) qui, avec de nombreux perfectionne-
ments, sont encore utilisés pour les besoins des laboratoires.

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Les compteurs à volant ont cédé progressivement la place à des dispositifs


mieux adaptés aux différents problèmes à résoudre. Actuellement, si l’industrie
gazière reste le principal consommateur de petits compteurs d’abonnés pour
les ventes aux particuliers, les besoins de l’industrie en général sont devenus
considérables :
— soit pour des ventes : gaz naturel, oxygène, éthylène ;
— soit pour des besoins internes : répartition de fluides gazeux entre ateliers,
production ou consommation d’unités d’industrie chimique.
Les différentes conditions d’exploitation ont amené une certaine diversifica-
tion des moyens de mesurage en fonction de :
— la précision à obtenir ;
— le comportement vis-à-vis du milieu (corrosion) ;
— le comportement en cas de panne (blocage du débit ou passage libre) ;
— l’importance des variations de débit (étendue de mesure) ;
— l’utilisation des informations fournies.
On peut toutefois tenter une classification en prenant en considération les
trois principaux types d’utilisation :
— laboratoires (§ 1) ;
— distributions gazières : abonnés domestiques (§ 2) ;
— production gazière et utilisations industrielles (§ 3).
Avec la nécessité croissante de précision dans le mesurage, les installations
ont été comparées.
Le volume mesuré par le compteur a donc été converti dans des conditions
bien définies de pression et de température, dites de base (§ 4). Ainsi le compteur
devient non plus l’élément de comptage mais un des éléments d’un ensemble
de mesurage. Le compteur a tout d’abord été associé à des correcteurs méca-
niques et l’évolution des technologies a fait apparaître les dispositifs
électroniques.
Dans un même souci, la possibilité du comptage de masse est envisagée (§ 5),
mais ce dernier reste encore peu utilisé aujourd’hui dans le domaine du gaz.
Il appartient donc à l’utilisateur de définir son ensemble de mesurage en
fonction de différents critères tels que la précision, le coût de revient. À cet
effet, quelques indications sont données au paragraphe 6.

1. Compteur à volant
Le principe de ce compteur est simple (figure 1).
Il comporte essentiellement un mobile à axe horizontal appelé
volant, constitué par quatre compartiments répartis autour de cet
axe, l’ensemble étant placé dans une caisse cylindrique étanche
remplie d’eau jusqu’à un plan bien défini situé légèrement au-dessus
de l’axe.
Le gaz à mesurer arrive successivement dans les compartiments
par un siphon placé au centre. La différence de pression qui existe
entre les deux faces du compartiment en cours de remplissage tend
à faire tourner le volant. Les différents compartiments se remplissent
successivement et se vident lorsque le gaz est chassé par l’eau.
Le volume de gaz transféré à chaque tour est donc défini par la
somme des volumes émergés des compartiments au moment où
chacun d’eux est isolé de l’entrée.
Si l’on appelle v cette somme de volumes émergés, n le nombre
de tours effectués par le compteur, le volume l’ayant traversé est :
V = nv

Figure 1 – Compteur à volant

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La nécessité de maintenir un niveau d’eau bien défini a toujours Certains constructeurs ont donc modifié le compteur pour
limité la vitesse de rotation à une valeur très faible (actuellement compenser ces variations de niveau. Les figures 3 et 4 représentent
500 tr/h pour les petits compteurs de laboratoire, qui sont les plus un modèle de compteur étalon réalisé par Schlumberger Industries
rapides). Il en résulte que ces appareils sont très encombrants, ce Dordrecht aux Pays-Bas.
qui a été un des motifs de leur élimination pour le comptage. On peut alors obtenir une erreur du même ordre que celle des
Par contre, de nombreux laboratoires doivent disposer de gazomètres étalons (< 0,3 %).
moyens de mesure précis de faibles volumes ou de débits de gaz Nota : les gazomètres étalons et les autres dispositifs étalons tels que les rampes
variés (quelques litres par heure à quelques mètres cubes par d’étalonnage sont étudiés dans la référence bibliographique [19].
heure). Les compteurs à volant de fabrication moderne permettent
de satisfaire ces besoins à partir d’un débit de 0,1 litre/h, avec une
précision relative de ± 0,5 %.
Il est nécessaire que le gaz à mesurer soit compatible avec le
liquide de remplissage. Lorsque ce liquide est l’eau, le passage
d’un flux gazeux non saturé à la température du compteur entraîne
une légère évaporation de l’eau. Il en résulte trois inconvénients :
— erreur sur le mesurage, le volume de gaz étant augmenté par
la présence de vapeur d’eau s’y mêlant au cours du passage dans
le compteur ;
— modification du niveau du compteur, d’où une modification
du volume cyclique ;
— modification du degré hygrométrique du gaz mesuré, ce qui
peut représenter une gêne pour l’utilisateur.
Pour ces différentes raisons, les compteurs sont fréquemment
remplis avec des huiles minérales fluides.
Figure 2 – Compteur à volant étalon : courbe d’erreur

1.1 Précautions d’emploi

L’emploi des compteurs à volant nécessite quelques précautions


particulières qui découlent, en général, du principe du compteur :
— le compteur doit être placé de niveau ;
— le niveau de liquide doit être strictement respecté ;
— la température à l’intérieur du compteur doit être connue et
aussi voisine que possible de celles du gaz à mesurer et du local
où est effectuée la mesure.
Pour cela, les constructeurs prévoient en général :
— un niveau à bulle fixé sur le corps du compteur et trois vis de
réglage de niveau ;
— un voyant de niveau de liquide, souvent par réflexion d’une
pointe ;
— un emplacement pour un thermomètre de précision.

1.2 Précision

Lorsque les conditions précisées précédemment sont remplies,


ces compteurs permettent d’effectuer des mesures avec une préci-
sion relative meilleure que ± 0,5 %.
Mais pour obtenir les résultats les plus précis, il est bon de
mesurer sur un nombre entier de tours, ce qui élimine totalement
les irrégularités au cours du cycle.

1.3 Compteurs étalons

Pour l’utilisation dans les laboratoires d’étalonnage, la précision


relative de ± 0,5 % est insuffisante.
L’origine de cette erreur est, en grande partie, due aux variations
de niveau du liquide.
Comme on peut le voir sur la courbe d’erreur (figure 2), cette
erreur est fonction du débit, la perte de charge du compteur (qui
dépend de ce débit) faisant varier le niveau de liquide.
Figure 3 – Compteur à volant étalon Schlumberger Industries
Dordrecht

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à la valeur du débit maximal, exprimé en m3/h, divisé par 5 10


(≈ 1,58), puis arrondi. Le compteur dont les caractéristiques figurent
ci-dessus porte donc la désignation G4.

2.2 Structure

La structure interne de ces compteurs a lentement évolué de telle


manière que la majorité des constructeurs européens réalisent, à des
détails près, les mêmes produits.
Ce type d’appareils comporte essentiellement (figure 5) :
— deux paires de chambres de mesure, chaque paire étant
constituée par une enveloppe séparée en deux par une membrane ;
celle-ci est reliée à un dispositif de distribution par axes et leviers ;
— un dispositif indicateur entraîné par la distribution.
L’ensemble des chambres de mesure et de la distribution est
directement inspiré de la machine à vapeur à deux cylindres double
effet.
Même si, pour certains pays, les membranes sont encore réalisées
en peaux animales imprégnées d’huile, la plupart des compteurs
fabriqués aujourd’hui sont pourvus de membranes synthétiques.
Le dispositif indicateur doit traduire le nombre de tours du
compteur en volume de gaz traversant, ce qui correspondrait, pour
Figure 4 – Compteur à volant étalon :
un compteur idéal, à multiplier le nombre n de tours par le volume
principe de la compensation de niveau d’huile
cyclique théorique v 0 . En réalité, la valeur de v 0 n’est pas constante :
d’une part, les tolérances de fabrication ne permettent pas d’obtenir
un volume de chambres constant ; d’autre part, la fuite interne entre
2. Distributions gazières. les tiroirs et les glaces sur lesquelles ils glissent dérive une partie
du gaz traversant le compteur hors des chambres de mesure.
Abonnés domestiques Les constructeurs européens, en accord avec les règlements
métrologiques qui autorisent une certaine erreur sur le volume
cyclique, ne prévoient pas de réglage de ce volume cyclique. Ils
2.1 Type de compteur utilisé assurent la correction en choisissant, pour chaque compteur, un
coefficient multiplicateur tenant compte du volume cyclique et de
L’utilisation principale, en nombre, des compteurs de fluides la fuite interne, afin de ramener la valeur moyenne de l’erreur au
gazeux est représentée par la clientèle domestique (compteurs voisinage de 0.
d’abonnés installés en France : environ 10 millions). Ce coefficient multiplicateur est introduit par des roues dentées
Dès la fin du XIXe siècle, les compteurs à volant ont commencé dites roues de réglage, placées dans le dispositif indicateur lors de
à céder la place à des appareils d’autres technologies et, en parti- l’étalonnage de chaque compteur.
culier, aux compteurs secs à membranes (ou à soufflets), seuls Cette technique de réglage a été l’une des différences importantes
fabriqués à ce jour pour cette utilisation. entre la construction européenne et celle des États-Unis. Les
Ces appareils ont, par construction, une fuite interne. De ce fait, constructeurs américains effectuent un réglage sur le volume
ils ne sont pas rigoureusement volumétriques. Néanmoins, leurs cyclique, et le coefficient multiplicateur du dispositif indicateur est
performances métrologiques restent très suffisantes, et leurs carac- constant.
téristiques de robustesse et d’absence d’entretien pendant de
longues périodes (quinze à vingt ans en général) les ont imposés.
Les caractéristiques métrologiques retenues dans les différents
pays sont assez voisines. Sur le territoire de la Communauté
2.3 Forme des courbes d’erreur
économique européenne (CEE), elles sont définies par la directive et de perte de charge
71/318 CEE modifiée [1] [2] [3] [4].
La forme de la courbe d’erreur des compteurs à membranes est
Les valeurs retenues en général pour le compteur le plus en général influencée par le réglage des tiroirs, qui a une influence
diffusé sont : sur le remplissage des chambres. Les constructeurs choisissent un
— débit maximal : 6 m3/h ; réglage permettant d’obtenir une erreur négative aux débits
— débit minimal : 40 L/h ; extrêmes et positive pour un débit moyen (figure 6a).
— précision : de 40 à 80 L/h : ± 3 % de la valeur mesurée, La perte de charge, encore appelée absorption de pression, est
de 80 L/h à 6 m3/h : ± 2 % de la valeur la somme de deux éléments :
mesurée ;
— la perte de charge mécanique correspondant au couple
— perte de charge inférieure à 2 mbar au débit maximal
nécessaire pour entraîner l’ensemble du mécanisme ;
(mesure effectuée à l’air de masse volumique 1,2 kg/m3).
— la perte de charge aérodynamique due à l’écoulement du
fluide dans le compteur.
Les textes réglementaires nationaux relatifs aux compteurs de La résultante est en général de la forme indiquée en figure 6b.
volume de gaz et la directive CEE prévoient la désignation des
compteurs par la lettre G suivie d’un nombre. Ce nombre correspond

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Figure 5 – Compteur sec à soufflets, avec système de distribution par tiroir

Figure 6 – Compteur d’abonné classique : courbe d’erreur (a ) et courbe de perte de charge (b )

3. Production gazière pour de telles valeurs, les compteurs volumétriques cèdent progres-
sivement la place à des compteurs de vitesse. Dans ce dernier
et utilisations industrielles domaine, qui est aujourd’hui celui des compteurs à turbine, les dis-
positifs statiques fondés sur des phénomènes liés à la vitesse
d’écoulement (tourbillons, ultrasons, etc.) ont fait leur apparition
Dans cette catégorie entrent : grâce à l’évolution de l’électronique (qui est obligatoire pour traiter
— les besoins propres aux sociétés de transport et de distribution l’information recueillie) et à une meilleure maîtrise de la mécanique
de gaz ; des fluides.
— les besoins internes des industries utilisant des fluides gazeux.

3.2 Compteurs volumétriques


3.1 Généralités
3.2.1 Compteurs à membranes
Ce genre de comptage correspond, en général, à des débits rela-
tivement importants (quelques centaines de mètres cubes par heure Lorsque la pression est faible (  400 mbar ) et le débit Q peu
à quelques dizaines de milliers de mètres cubes par heure), avec des important et très variable (en général < 250 m3/h, avec un rapport
pressions variables (quelques dizaines de millibars pour les débits
les plus faibles à plusieurs dizaines de bars pour les débits les plus Q max / Q min  20 ), avec d’importantes périodes où il est très faible
élevés). (ordre de grandeur : < 0,02 Qmax ), on utilise encore fréquemment
On y rencontre une variété plus grande de moyens de comptage les compteurs à membranes.
et une certaine évolution. Ceux-ci sont une extrapolation des compteurs d’abonnés dont ils
Les compteurs volumétriques à volant ont été d’abord seuls ont les avantages :
utilisés, puis remplacés par les compteurs à pistons rotatifs, moins — grande durée de vie sans entretien ;
encombrants et supportant des pressions plus élevées. — très grande étendue de mesure (précision garantie pour des
variations de débit de 1 à 150) ;
Actuellement, les débits importants sont en général mesurés par
— faible perte de charge.
organes déprimogènes, les compteurs étant limités à des débits de
quelques milliers de mètres cubes par heure, et l’on constate que,

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En contrepartie, leur encombrement est considérable (160 dm3 La qualité des engrenages et le montage des arbres sur roule-
pour un compteur de 100 m3/h). ments à billes ou à rouleaux permettent d’obtenir un faible couple
Ces compteurs sont réalisés par plusieurs constructeurs résistant, donc une faible perte de charge mécanique. Il en résulte
européens et ont des débits maximaux de l’ordre de 250 m3/h. que la fuite de fluide entre les mobiles, ainsi qu’entre chacun d’eux
et le cylindre, est très faible et que le compteur est pratiquement
Dans des cas limites, ils peuvent être placés dans une enveloppe volumétrique.
résistant à une pression élevée (16 bar ou plus). Dans cet emploi,
il est important de veiller à éviter toute surcharge, en particulier à ■ Le volume mesuré est sensiblement :
la mise sous pression ou hors pression du compteur et des conduites.
V = vn
Un by-pass et des circuits d’équilibrage doivent être obligatoirement
installés. avec v volume cyclique du compteur,
n nombre de tours effectués.
3.2.2 Compteurs à pistons rotatifs À l’origine, ces compteurs étaient réalisés en fonte et utilisés en
basse pression (4 bar au maximum).
3.2.2.1 Structure Le transport de gaz à distance nécessite des versions à enveloppe
en acier, pour disposer d’appareils conformes à la réglementation
Ils sont, pour la plupart, issus de la pompe Roots fonctionnant en
des récipients sous pression de gaz.
récepteur.
La quasi-généralisation du gaz naturel, moins agressif et plus
Ils comportent deux pistons rotatifs en forme de 8, à mouvements
propre que le gaz manufacturé, a permis le développement de
conjugués par engrenages, tournant autour d’axes horizontaux, dans
compteurs plus légers, aux performances améliorées.
une enveloppe métallique usinée (figure 7).
■ Les très gros appareils ont pratiquement disparu des catalogues
des constructeurs, mais de très petits compteurs ont été mis sur le
marché. Dans ces appareils, les pistons sont en alliage léger, l’enve-
loppe l’est parfois. La société Schlumberger commercialise égale-
ment un compteur muni de pistons en matériau composite.
Les faibles masses en mouvement ont permis d’augmenter la
vitesse de rotation et de diminuer le couple résistant. Il a été possible
d’obtenir une étendue de mesure supérieure à 20 (maximum prévu
dans la directive 71/318 CEE) pour un débit maximal de 65 m3/h.

3.2.2.2 Conditions d’emploi et d’installation


Ces compteurs, dont les jeux internes entre pistons et enveloppe
sont faibles, doivent être précédés de filtres vérifiés périodiquement.
Si ces filtres ne sont pas placés immédiatement en amont des
compteurs, il est nécessaire de nettoyer très rigoureusement la
tuyauterie intermédiaire avant mise en service, pour éviter les
entraînements de débris divers (laitier de soudure, oxydes, etc.).
Avec un entretien convenable (remplacement périodique de l’huile
des carters et, plus rarement, changement de roulements), leur durée
de vie est très grande (supérieure à 20 ans) et leur courbe d’erreur
remarquablement stable.

3.2.2.3 Forme des courbes d’erreur et de perte de charge


La courbe d’erreur a la forme indiquée en figure 8a. À l’étalonnage,
le constructeur place cette courbe de part et d’autre du zéro, en intro-
duisant, dans le dispositif indicateur, des roues de réglage choisies
pour chaque compteur (même solution que pour les compteurs à
membranes, § 3.2.1).
Il faut remarquer que le volume cyclique, défini par des pièces
métalliques qui n’ont aucun contact entre elles donc aucune usure,
reste stable. Il en résulte que, si le couple résistant est normal, le
compteur est exact.
La courbe de perte de charge a la forme indiquée en figure 8b.

3.3 Compteurs de vitesse


Les compteurs volumétriques à membranes sont très
encombrants, et leur débit est limité à quelques centaines de mètres
cubes par heure. Ils ne peuvent pratiquement être utilisés qu’en
basse pression.
Figure 7 – Compteur à pistons rotatifs Les compteurs à pistons rotatifs nécessitent des usinages
importants et précis, et sont donc d’un prix de revient relativement
élevé.

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Aussi, depuis longtemps, les constructeurs ont-ils cherché des Le débit-volume se retrouve à l’aval du rotor avec la même
compteurs d’une réalisation plus économique. Pour cela, ils ont composante axiale de vitesse (figure 9c ) :
étudié les différents moyens de mesurer la vitesse d’écoulement
dans une veine gazeuse de section définie. U = | FG |
Les pales du rotor déterminent une grille d’aubes calée de
3.3.1 Compteurs à turbine l’angle α par rapport à l’axe. Elles tournent à la vitesse ΩR, Ω étant
la vitesse angulaire du rotor et R le rayon moyen défini par :
Le dispositif le plus anciennement utilisé a été fondé sur le principe
de l’anémomètre : une hélice d’une forme plus ou moins élaborée 2 2
R1+R2
occupe toute la section de passage du flux gazeux. R = ----------------------
-
2
Sa vitesse de rotation est, en première approximation, propor-
tionnelle à la vitesse d’écoulement, donc au débit. Si cette hélice avec R 1 rayon du moyeu,
entraîne un totalisateur, celui-ci indique le volume ayant traversé R 2 rayon du corps.
l’appareil.
Le fluide quitte les aubes en rotation suivant la direction de leur
Pendant de nombreuses années, ces appareils ont eu une étendue bord de fuite α, selon la propriété fondamentale des grilles d’aubes :
de mesure faible et des qualités métrologiques douteuses qui en ont
freiné le développement. Depuis une vingtaine d’années, ils ont c’est le vecteur FH en figure 9c.
acquis des performances comparables à celles obtenues sur les Pour repérer la vitesse à l’aval sur un repère fixe et la comparer
compteurs à pistons rotatifs.
à la vitesse amont U = FG , on compose FH avec HI = Ω R .
3.3.1.1 Théorie succincte du compteur à turbine La vitesse aval, vue d’un repère fixe, est donc :
■ Équation du problème : considérons un compteur tel que celui
représenté sur les figures 9a et b et plaçons-nous dans les hypo- FI = FH + HI
thèses suivantes :
— la vitesse U à l’amont du rotor est parallèle à l’axe ; La variation vectorielle de la vitesse lors de la traversée du rotor
— le fluide quitte les pales selon la direction des bords de fuite. est donc :
Grâce au tranquilliseur D, la vitesse U du fluide à l’amont du FI – FG = GI
rotor est constante :
q ou GI = FH + HI – FG
U = -----
S
avec q débit-volume instantané du fluide,
S section de passage au droit des pales.

Figure 9 – Compteur à turbine : théorie

Figure 8 – Compteur à pistons rotatifs : courbe d’erreur (a )


et courbe de perte de charge (b )

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Elle est orientée selon une circonférence perpendiculaire à l’axe On peut définir un ralentissement relatif ε en pour-cent :
d’écoulement du fluide. Sa valeur absolue est :
Ω – Ωi
ε = 100 ------------------
GI = U tan α – Ω R Ωi

ρ étant la masse volumique du fluide, il est possible de donner ou, en introduisant les valeurs de Ωi , Ω tirées de (3) et (4) :
une expression simple du couple moteur que le fluide applique au
rotor et grâce auquel ce dernier tourne. S
ε = – 100 ----------------------------------
-C
En effet, le couple moteur Cm résulte du produit : R ρ q 2 tan α r

bras de levier × débit-masse On constate que le ralentissement est directement proportionnel


× variation de vitesse à la traversée du rotor : au couple résistant.
Il en résulte que les règlements métrologiques imposent le couple
Cm = R ρ q (U tan α – ΩR )
maximal des organes auxiliaires pouvant être raccordés aux sorties
de mouvement des compteurs à turbine, afin que les caractéristiques

 
q métrologiques restent dans les limites légales.
soit C m = R ρ q ----- tan α – Ω R
S
3.3.1.2 Réalisations industrielles
Si le couple résistant est Cr et le moment d’inertie du rotor par
rapport à son axe I, l’équilibre dynamique en rotation s’écrit : La majorité des constructeurs a choisi une disposition générale
commune, qui peut se résumer ainsi :
dΩ — axe de la turbine commun avec la direction générale
I ---------- = C m – C r
dt d’écoulement ;
Le cas particulier intéressant pour le mesurage est le régime — renvoi de mouvement à roue et vis sans fin à la sortie de la
permanent : turbine ;
— transmission magnétique du mouvement entre le corps et le
dΩ totalisateur (partie hors gaz).
---------- = 0
dt
Cette similitude n’exclut pas des différences de conception propres
Il en découle que : à chaque constructeur et portant sur :
Cm = Cr — le profil de la turbine ;
— la conception des paliers ;


— la liaison entre la turbine et le totalisateur.

q
et C r = R ρ q ----- tan α – Ω R (1)
S À titre d’exemple, la société Faure Herman dispose d’un compteur
à turbine (figure 10) dont l’hélice n’occupe pas l’intégralité de la section
■ Cas idéal : dans l’appareil idéal, les couples résistants sont nuls. de passage du flux gazeux.
L’équation du rotor devient :
Ces compteurs, tous calibres confondus, fonctionnent pour des
débits compris entre 16 m3/h à 2 500 m3/h.
q
S 
0 = R ρ q ----- tan α – Ω i R  (2) Pour l’ensemble de la gamme, il existe deux hélices de pas différents
qui sont introduites dans des enveloppes différentes (diamètre 80 mm,
avec Ωi vitesse de rotation de l’appareil idéal. 100 mm, ou 150 mm).
Il en résulte que l’appareil idéal tourne plus vite que celui ayant Ces compteurs sont munis d’un dispositif indicateur électronique qui
des couples résistants : assure notamment les fonctions suivantes :
Ωi > Ω — mise en forme des impulsions issues du dispositif mesureur ;
— linéarisation de la courbe du compteur en fonction du débit.
On constate également que :
La figure 11 (p. 10) représente une autre réalisation.
SR Rombach commercialise des compteurs à gaz à turbine utilisables
q = ---------------- Ω i (3)
tan α jusqu’à 100 bar :
— dynamique de mesure Qmin /Qmax : 1 : 20 ;
Cela montre la possibilité de mesurer le débit-volume q du fluide
à partir de la vitesse de rotation Ωi d’un rotor idéal. Ωi est en effet — débit maximal : 16 000 m3/h ;
rigoureusement proportionnel à q. — diamètre de raccordement : 50 à 600 mm.

■ Cas réel : le mouvement du rotor exige une certaine énergie pour 3.3.1.3 Versions particulières
vaincre divers couples résistants assez faibles, mais d’origine
complexe : ■ Compteurs à hautes performances
— frottement du fluide sur les pales du rotor ; On a vu précédemment, dans la théorie de ces compteurs
— frottement du fluide entre les extrémités des pales et la (§ 3.3.1.1), que les couples résistants sont la cause d’un décalage
conduite ; entre la vitesse de rotation théorique et la vitesse réelle.
— réaction au poids de l’appareil (normale à l’axe le plus Certains de ces couples sont inévitables : frottement d’écoule-
souvent) ; ment, paliers, etc. Par contre, si l’on admet l’absence de totalisateur
— frottement de la pivoterie ; mécanique, il est possible de supprimer toute la transmission.
— réaction axiale des pivots ;
La turbine est alors libre dans les paliers, et sa vitesse de rotation
— lorsqu’il y a sortie mécanique de l’information, frottement
est détectée par un capteur de déplacement électromagnétique. On
imposé par cette sortie (vis sans fin, roue tangente, traversée de
peut ainsi obtenir une précision de l’ordre de 0,5 %. On peut égale-
paroi, engrenages, etc.).
ment réaliser des appareils pour les faibles débits (avec précision
Il sort des équations (1) et (2) que le couple résistant peut réduite). En contrepartie, il est nécessaire de disposer d’une alimen-
s’exprimer par : tation électrique permanente et d’un équipement de traitement et
C r = R 2 ρ q (Ω i – Ω ) (4) d’enregistrement des informations provenant du capteur de
déplacement.

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Figure 10 – Compteur à turbine Faure Herman

■ Comptage interne d’usines Le support tubulaire est fixé sur une petite bride soudée à la
Il est fréquent que des exploitants d’installations industrielles dési- conduite, ce qui permet de placer la turbine dans le flux gazeux au
rent connaître la consommation de fluides gazeux en différents voisinage du centre de la conduite. Ces dispositifs, d’un montage
points de ces installations. Pour cela, les performances des aisé, ont une précision qui dépend du profil de vitesse à l’intérieur
compteurs conformes à la réglementation métrologique sont en du tuyau. Il est donc nécessaire que les variations du débit ne
général surabondantes. soient pas trop importantes.
Les constructeurs ont donc réalisé des compteurs à turbine À titre d’exemple, la société Faure Herman indique (figure 13) :
simplifiés, d’encombrement et de performances plus réduits. — étendue de mesure : 1 à 7 ;
À titre d’exemple, on peut citer l’indicateur de consommation — vitesse minimale mesurable : 1 m/s ;
— précision : ± 3 %.
MTS 60 de Schlumberger (figure 12) :
— diamètre : 50 mm ;
— longueur entre brides : 76 mm ; 3.3.1.4 Précautions d’emploi
— débit minimal : 7 m3/h ; Les compteurs à turbine ont une vitesse de rotation élevée à
— débit maximal : 60 m3/h ; plein débit (jusqu’à 10 000 tr/min). Afin d’éviter la détérioration des
— précision comprise entre – 3 % et + 2 %. pales, il est nécessaire de :
■ Débitmètre à insertion — filtrer le gaz avant le compteur, de manière à éviter le choc de
particules solides avec les pales ;
Lorsque les conduites dans lesquelles on veut effectuer la mesure — procéder très progressivement lors de l’ouverture des vannes,
sont de grand diamètre (2 000 mm maximum), on peut utiliser, pour pour éviter les survitesses au remplissage de la conduite aval.
autant qu’il ne s’agisse pas de mesures pour transactions
commerciales, des débitmètres à insertion. Le comportement de ces compteurs vis-à-vis des perturbations
d’écoulement dues à la conduite amont est variable suivant les
Ces appareils sont constitués par une perte turbine fixée perpen- modèles. Il faut respecter la prescription des constructeurs relative
diculairement à l’extrémité d’un support tubulaire. aux longueurs droites à l’amont et à la distance entre détendeur et
compteur, lorsque ce dernier est incorporé dans un poste de détente.

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Figure 11 – Compteur à turbine Schlumberger

3.3.2 Autres compteurs de vitesse une part appréciable du marché, mais certains d’entre eux ont déjà
été soumis au Service de la métrologie et ont fait l’objet d’un
L’utilisation de divers phénomènes physiques liés à la vitesse développement industriel.
d’écoulement des gaz permet de réaliser des compteurs fonctionnant
selon d’autres principes que les compteurs à turbine : 3.3.2.1 Compteurs à tourbillons
— les compteurs à tourbillons (ou compteurs à vortex), utilisant Les travaux de Strouhal, complétés par ceux de Karman, ont mis
les propriétés tourbillonnaires du fluide créées par un obstacle en évidence une relation intéressante entre un débit et une
placé dans l’écoulement ; fréquence [17].
— les compteurs à ultrasons, fondés sur la mesure de la vitesse
Si l’on place perpendiculairement à un courant gazeux (ou liquide)
de propagation des ultrasons dans le gaz [20].
un barreau de section cylindrique, il apparaît à l’arrière de cet
Les compteurs fondés sur ces principes présentent l’avantage, par obstacle des tourbillons alternés se déplaçant vers l’aval. Il en résulte,
rapport aux compteurs classiques, de ne comporter aucune pièce en chaque point de cette zone, des pulsations de pression (figure 14).
en mouvement, ce qui réduit considérablement les phénomènes
Or la fréquence de ces pulsations est proportionnelle à la vitesse
d’usure et de dérive qui y sont liés. Ces compteurs n’occupent pas
de l’écoulement, dans certaines limites du nombre de Reynolds,
dépendant en particulier de la forme du barreau.

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Cette relation est exprimée par la figure 15 où S est le nombre 3.3.2.2 Compteurs à ultrasons
de Strouhal :
Si l’on place deux dispositifs émetteurs et récepteurs d’ultrasons
νd sur deux génératrices opposées d’une conduite (figure 16), à une
S = ---------
U distance L, le temps de trajet aller AB du son est t 1 , et le temps de
avec ν fréquence, trajet retour BA est t 2 , tels que :
d largeur du barreau, L
t 1 = --------------------------------
U vitesse d’écoulement, c + U cos ϕ
en fonction du nombre de Reynolds Re. L
t 2 = --------------------------------
À partir d’un nombre de Reynolds de 10 4, le nombre de Strouhal c – U cos ϕ
est une constante égale à 0,2.
avec c célérité du son,
Il en résulte que, pour d = Cte :
L distance entre A et B,
ν U vitesse de l’écoulement,
------ = Cte
U ϕ angle du faisceau d’ultrasons par rapport à l’écoulement.
d’où ν = KU
L L 2 LU cos ϕ
t 2 – t 1 = -------------------------------- – -------------------------------- = ---------------------------------------
-
avec K constante. c – U cos ϕ c + U cos ϕ c 2 – U 2 cos 2 ϕ
Si l’écoulement s’effectue dans une section connue s, avec un
profil de vitesse bien défini, le débit est :
L L L2
et t 1 t 2 = -------------------------------- ⋅ -------------------------------- = ---------------------------------------
-
Q = sU c – U cos ϕ c + U cos ϕ c 2 – U 2 cos 2 ϕ
d’où ν = K ′Q ou encore :
Exemple : L
t 1 t 2 = ---------------------------- ( t 2 – t 1 )
— précision : de ± 0,25 % à ± 0,5 % du débit pour des nombres de 2 U cos ϕ
Reynolds supérieurs à 3 · 10–4 ; L t2 – t1
— linéarité : écart de linéarité voisin de 0,5 % pour une dynamique et U = ---------------------- ⋅ ------------------
2 cos ϕ t 1 t 2
de 100.

Figure 13 – Débitmètre à insertion Faure Herman

Figure 14 – Compteur à tourbillons : principe

Figure 12 – Compteur indicateur MTS 60 à turbine Schlumberger

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P Tb
avec C = -------- ⋅ -------- (5)
Pb T

et V (m3) volume dans les conditions de mesurage,


V b (m3) volume dans les conditions de base,
P (Pa) pression statique absolue de mesurage,
P b (Pa) pression statique absolue de base,
T (K) température de mesurage,
Figure 15 – Nombre de Strouhal S
en fonction du nombre de Reynolds Re T b (K) température de base.
■ Dans la majorité des cas, le gaz mesuré est un gaz réel, donc plus
compressible que ne l’exprime la loi de Mariotte. L’équation de Van
der Waals traduit ce phénomène. Pour simplifier, il est d’usage
d’introduire dans la formule (5) un terme correctif, appelé facteur de
compressibilité, qui dépend de la pression, de la température et de
la nature du gaz mesuré.
La formule (5) devient :

P Tb Zb
C = -------- ⋅ -------- ⋅ -------- (6)
Pb T Z

avec Z facteur de compressibilité du gaz dans les conditions de


mesurage (P, T ),
Figure 16 – Compteur à ultrasons : principe
Z b facteur de compressibilité du gaz dans les conditions de
base (P b , T b ).
L et cos ϕ sont définis par construction ; il en résulte que U, donc
le débit, peut être connu, indépendamment de la célérité du son, ■ Lorsqu’il s’agit de compter des volumes de mélanges gazeux, on
par la seule connaissance des temps t 1 et t 2 , ces deux informations admet que la loi des frères Dalton s’applique, c’est-à-dire que la
étant traitées par une électronique de calcul associée. pression du mélange est égale à la somme des pressions de chaque
élément constitutif considéré comme occupant chacun le volume
Exemple : mesuré V. Cette hypothèse conduit, pour des mélanges de gaz non
— précision : 0,5 % du débit ; parfaits, à admettre que le facteur de compressibilité du mélange
— linéarité : 0,5 % pour une dynamique de 20 ; est égal à la moyenne pondérée des facteurs de compressibilité de
— hystérésis : 0,1 % du débit. ses éléments constitutifs.
■ Un autre facteur intervient dans la détermination de la masse de
gaz en partant du volume ; il s’agit de la composition du gaz qui est
susceptible d’évoluer dans le temps. En effet, les méthodes de
4. Ensembles de correction correction généralement utilisées supposent que la composition du
de volume de gaz gaz est invariable. Dans le cas contraire, il convient d’utiliser des
ensembles de correction sensibles aux variations de masse volu-
mique, c’est-à-dire constitués à partir d’un capteur de masse volu-
4.1 Définitions mique et d’un capteur de densité, ou d’utiliser des compteurs de
masse.
4.1.1 Principe de la correction de volume Si l’on considère le théorème de la conservation de la masse, on
peut écrire que la masse d’une quantité de gaz dans les conditions
Les compteurs de volume de gaz déterminent les volumes de gaz de base est égale à la masse de cette même quantité de gaz dans
les traversant dans les conditions thermodynamiques qui existent toutes autres conditions de pression et de température :
au moment du mesurage. Ils permettent d’obtenir une indication V, — dans les conditions de base :
dite de volume dans les conditions de mesurage.
M = ρb · Vb
Or les conditions de mesurage varient en exploitation. Pour
faciliter les transactions, le volume facturé est généralement ramené — dans les conditions de mesurage (P, T ) :
à des conditions thermodynamiques déterminées à l’avance, afin M=ρ·V
d’obtenir une indication V b , dite de volume dans les conditions de
base. Un ensemble de correction de volume de gaz est l’instrument ρ
d’où V b = V ⋅ -------- (7)
qui délivre l’indication de volume dans des conditions de pression P b ρb
et de température T b , dites de base, à partir de l’indication de volume
de gaz fournie par le compteur auquel il est associé. avec ρ (kg · m–3) masse volumique dans les conditions de
mesurage,
■ Si le gaz mesuré est parfait, il suit les lois de Mariotte et
ρ b (kg · m–3) masse volumique dans les conditions de base.
Gay-Lussac qui s’expriment par la relation fondamentale :
Cela permet d’obtenir une seconde formulation du facteur de
PV/T = Cte correction :
Il en résulte que si, au moyen d’un compteur, on mesure un ρ
C = --------
volume V d’un gaz supposé parfait, sous une pression absolue P et ρb
à une température T, le volume V b qu’occuperait cette même
masse de gaz sous une pression P b et à une température T b
s’écrit :
P Tb
V b = V ⋅ -------- ⋅ -------- ou V b = C ⋅ V
Pb T

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4.1.3.3 Correction en fonction de la température,


Remarques de la pression et des écarts
Le volume dans les conditions de mesurage est communé- par rapport à la loi des gaz parfaits
ment appelé volume brut. Cette correction s’exprime :
Le volume dans les conditions de base est communément — soit par la relation (6) :
appelé volume corrigé.
Il convient de préciser que, malgré l’emploi de la terminologie P Tb Zb
V b = -------- ⋅ -------- ⋅ -------- ⋅ V
« ensemble de correction », comme il est mentionné ci-dessus, Pb T Z
il s’agit d’une conversion du volume V en un volume Vb . La ter-
minologie « dispositif de conversion » est également employée. — soit par la relation (7) :
ρ
V b = -------- ⋅ V
4.1.2 Conditions de base ρb

Le premier cas correspond à la correction qui est communément


Trois groupes de conditions thermodynamiques sont générale- appelée correction PTZ et le second cas à celle appelée correc-
ment utilisés pour exprimer les volumes dans les conditions de base : tion  /  b .
— conditions dites normales :
• température : 273,15 K,
• pression absolue : 101 325 Pa ; 4.2 Correcteurs mécaniques
— conditions dites de référence :
• température : 278,15 K, À l’origine, les correcteurs de volume de gaz étaient de conception
• pression absolue : 105 Pa ; mécanique (correcteur PTZ, correcteur PT et correcteur T ). Actuel-
— conditions dites standards : lement, ce type de correcteur n’est plus fabriqué en France. Sur le
• température : 288,15 K, site, ils ont été remplacés par des instruments électroniques en ce
• pression absolue : 101 325 Pa. qui concerne la correction PTZ. Néanmoins, en ce qui concerne la
correction en fonction de la température uniquement, il subsiste
Dans tous les cas, les volumes sont indiqués en mètres cubes, encore plusieurs sites dotés de correcteurs mécaniques.
conformément au décret no 61-501 du 3 mai 1961 relatif aux unités
de mesure, modifié par le décret no 82-203 du 26 février 1982, mais
les conditions suivant lesquelles ces volumes sont exprimés doivent 4.2.1 Correcteurs mécaniques de température
être précisées.
Ils comportent :
— une sonde de température placée dans un doigt de gant situé
4.1.3 Différents types de correction dans le flux gazeux ;
— une liaison mécanique avec le compteur ;
4.1.3.1 Correction en fonction de la température uniquement
— un multiplicateur mécanique ayant deux fonctions :
La relation (6) s’écrit : • multiplication par un coefficient fixe correspondant à la
K pression réelle P supposée stable à laquelle est effectuée la
V b = ----- ⋅ V
T correction : soit P /P b ,
Zb • multiplication par un coefficient variable T b /T asservi à la
P
avec K = -------- ⋅ T b ⋅ -------- température mesurée T.
Pb Z

P b et T b sont les conditions de base préalablement déterminées,


donc fixes. La pression statique absolue dans les conditions de
4.2.2 Correcteurs mécaniques de pression
mesurage est considérée comme constante. Il s’agit d’installations et de température
pour lesquelles cette pression est maintenue stable (généralement
dans une limite de ± 2,5 % d’une valeur prédéterminée) notamment Lorsque la pression et la température ne sont pas stables, on
à l’aide d’un détendeur et d’un système de régulation. Le rapport utilise des correcteurs de pression et de température. La figure 17
des facteurs de compressibilité Z b /Z est, en conséquence, généra- en montre un exemple de réalisation.
lement considéré également comme constant.

4.1.3.2 Correction en fonction de la température 4.3 Correcteurs électroniques


et de la pression
La relation (6) s’écrit : 4.3.1 Correction en fonction de la température
P uniquement
V b = K ′ ⋅ ----- ⋅ V
T
Ces dispositifs sont constitués d’une sonde de température,
Tb Zb placée dans le flux gazeux, et d’un calculateur.
avec K ′ = -------- ⋅ --------
Pb Z Les valeurs de la pression statique absolue P dans les conditions
de mesurage, du facteur de compressibilité du gaz Z dans les
Le rapport des facteurs de compressibilité est considéré comme conditions de mesurage, de la pression P b et du facteur de
constant. compressibilité du gaz Z b dans les conditions de base sont des
Ce type de correction n’est pas utilisé en France, mais on le caractéristiques du poste de comptage. La valeur du facteur K défini
rencontre dans certains autres pays d’Europe, notamment en au paragraphe 4.1.3.1 peut donc être calculée :
Allemagne et en Grande-Bretagne.
P Zb
K = -------- ⋅ T b ⋅ --------
Pb Z

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Figure 17 – Correcteur mécanique de pression et de température

Cette valeur est introduite en mémoire du calculateur, lors de la


programmation de ce dernier avant sa mise en service sur le site. Encadré 1. – Programme de calcul de correction
en fonction de la température
Le calculateur dispose de deux entrées :
— une pour le volume dans les conditions de mesurage issu du Le programme de calcul se divise en trois phases.
compteur de volume de gaz auquel est associé le correcteur ;
— une pour la température du gaz dans les conditions de ■ Acquisition des données :
mesurage, mesurée par la sonde de température. — réception de N impulsions provenant du compteur de
Le volume V est généralement transmis au calculateur sous la volume de gaz ;
forme d’impulsions de volume constant. Ce volume constant, appelé — acquisition et mémorisation de la température dans les
poids d’impulsion, fait également partie de la programmation du conditions de mesurage.
calculateur. ■ Calcul :
La sonde de température est généralement une sonde à résistance — calcul du volume V dans les conditions de mesurage :
thermométrique de platine (100 Ω à 0 oC, et 138,5 Ω à 100 oC, article V = Ni avec i (m3) poids d’une impulsion ;
Thermomètres à résistance métallique [R 2 570], dans le présent — calcul du facteur de correction : C = K/T ;
traité). La grandeur transmise au calculateur est donc une variation — calcul du volume dans les conditions de base V b : V b = C · V.
de résistance transformée en signal électrique par l’intermédiaire
d’un convertisseur. La fréquence de saisie de cette température est ■ Incrémentation du totalisateur de volume dans les conditions
déterminée par une horloge interne au calculateur. de base.
Le programme de calcul est détaillé dans l’encadré 1.
Nota : il existe aussi d’autres technologies de sonde : par exemple, le correcteur
CT 2000 de Schlumberger qui utilise la variation de VBE d’un transistor.

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4.3.2 Correction en fonction de la température,


de la pression et des écarts
à la loi des gaz parfaits

S’agissant d’instruments composés de plusieurs éléments, on


parle d’ensembles de correction ou de dispositifs de conversion.

4.3.2.1 Mesure indirecte de la masse volumique


Cet ensemble (figure 18) est constitué :
— d’un calculateur électronique ;
— d’un transducteur de pression statique ;
— d’une sonde de température.
Le calculateur dispose de plusieurs entrées dont deux sont
destinées, d’une part, à la transmission du signal issu du transduc-
teur de pression statique et, d’autre part, à la transmission du signal
issu de la sonde de température.
De même que pour la correction en fonction de la température,
le volume V dans les conditions de mesurage est transmis au
calculateur sous la forme d’impulsions de volume constant.
Le programme de calcul est détaillé dans l’encadré 2.

Encadré 2. – Programme de calcul de correction


en fonction de la température, de la pression et des écarts
à la loi des gaz parfaits

Le programme de calcul se divise en trois phases.


■ Acquisition des données :
— réception de N impulsions provenant du compteur de
Figure 18 – Correcteur CDN 11 de MECI
volume de gaz ;
— acquisition et mémorisation de la température et de la
pression statique provenant respectivement de la sonde de
température et du transducteur de pression statique. Le facteur de compressibilité peut également être calculé, pour
le gaz naturel, par exemple, selon les méthodes suivantes :
■ Calcul : — AGA (American Gas Association) simple, norme AGA NX 19 ;
— calcul du volume V dans les conditions de mesurage : — AGA modifiée 1 ;
V = Ni, avec i (m3) poids d’une impulsion ; — AGA modifiée BR KORR 3H ;
— calcul du facteur de compressibilité Z, tel que défini — GERG (Groupement Européen de Recherche Gazière). (0)
§ 4.3.2.1.1 ;
La différence entre les formules précitées réside dans les para-
P Tb Zb
— calcul du facteur de correction : C = -------- ⋅ -------- ⋅ -------- ; mètres caractéristiques du gaz pris en compte pour la détermina-
Pb T Z tion du facteur de compressibilité.
— calcul du volume V b dans les conditions de base : V b = C · V. Dans ce cas, l’algorithme de calcul est introduit en mémoire du
■ Incrémentation du totalisateur de volume dans les conditions calculateur.
de base.
4.3.2.1.2 Pression statique
La mesure de la pression statique est effectuée à l’aide d’un
4.3.2.1.1 Facteur de compressibilité
transducteur de pression statique. Il s’agit d’un capteur additionné
Le facteur de compressibilité est une fonction des différents d’un convertisseur permettant d’obtenir la compatibilité des sorties
paramètres caractéristiques du gaz : du capteur avec les entrées du calculateur.
Z = f(P, T, G, % N2 , % CO2 , % H2 , Pcs , etc.) Il existe deux types de transducteurs de pression statique :
— le transducteur de pression statique absolue qui donne la valeur
avec P pression statique,
de la pression statique du gaz dans la canalisation par rapport au
T température, vide ;
G densité, — le transducteur de pression statique effective qui donne la
valeur de la pression statique du gaz dans la canalisation par rapport
% N2 teneur en azote,
à la pression atmosphérique ambiante.
% CO2 teneur en dioxyde de carbone,
Cet instrument délivre en général un signal analogique qui, après
% H2 teneur en hydrogène, conversion en un signal numérique, est traité par le calculateur.
Pcs pouvoir calorifique supérieur.
■ Transducteur capacitif
Le facteur de compressibilité peut être déterminé à partir de tables
Le transducteur est constitué d’un élément sensible séparant une
de Z, fonction de la pression et de la température (tableau 1) mises
cavité en deux compartiments. L’élément sensible est une membrane
en mémoire dans le calculateur. De telles tables ont été élaborées,
qui forme avec les deux parois deux condensateurs.
pour de nombreuses qualités de gaz, à partir de déterminations
expérimentales.

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Tableau 1 – Exemple de table servant à la détermination du facteur de compressibilité


Table de Z/Z b selon AGA NX 19 corrigée BR KORR 3H

T (oC)
P (bar)
15 20 25 30 35 40 45 50
5 0,989 2 0,989 8 0,990 3 0,990 8 0,991 3 0,991 8 0,992 2 0,992 6
10 0,975 8 0,977 1 0,978 3 0,979 5 0,980 6 0,981 6 0,982 6 0,983 6
15 0,962 4 0,964 4 0,966 4 0,968 2 0,969 9 0,971 6 0,973 1 0,974 5
20 0,948 9 0,951 8 0,954 5 0,957 0 0,959 3 0,961 5 0,963 6 0,965 6
25 0,935 5 0,939 2 0,942 6 0,945 8 0,948 8 0,951 6 0,954 2 0,956 7
30 0,922 2 0,926 6 0,930 8 0,934 7 0,938 3 0,941 7 0,944 9 0,948 0
35 0,908 8 0,914 1 0,919 1 0,923 6 0,927 9 0,931 9 0,935 8 0,939 3
40 0,895 6 0,901 7 0,907 4 0,912 7 0,917 6 0,922 3 0,926 7 0,930 8
45 0,882 5 0,889 4 0,895 9 0,901 9 0,907 5 0,912 8 0,917 7 0,922 4
50 0,869 4 0,877 3 0,884 6 0,891 3 0,897 5 0,903 4 0,908 9 0,914 1
55 0,856 6 0,865 3 0,873 4 0,880 8 0,887 7 0,894 2 0,900 3 0,906 0
60 0,843 9 0,853 5 0,862 4 0,870 5 0,878 1 0,885 1 0,891 8 0,898 0
65 0,831 5 0,842 0 0,851 6 0,860 5 0,868 6 0,876 3 0,883 5 0,890 2
70 0,819 4 0,830 7 0,841 1 0,850 7 0,859 5 0,867 7 0,875 4 0,882 6
75 0,807 6 0,819 8 0,830 9 0,841 2 0,850 6 0,859 4 0,867 6 0,875 3
80 0,796 2 0,809 2 0,821 1 0,832 0 0,842 0 0,851 3 0,860 0 0,868 2
Ces valeurs sont calculées pour les caractéristiques de gaz suivantes :
• type de gaz : gaz de Montoir ;
• teneur molaire en CO2 : 0,00 % ;
• teneur molaire en N2 : 0,39 % ;
• densité par rapport à l’air : 0,632 3 ;
• Pcs : 12,34 kWh/m3 ;
• Z b : 0,996 9.

Dans le cas d’un transducteur de pression statique absolue, le vide Le transducteur de pression statique et la sonde de température
est effectué dans un des deux compartiments. Dans le cas d’un sont remplacés par un capteur de masse volumique. Ce capteur,
transducteur de pression statique effective, un des compartiments associé à un calculateur et à un compteur de volume de gaz, permet
est rempli à l’aide d’un gaz, généralement de l’air, à la pression de déterminer la masse de gaz transitant par l’installation :
atmosphérique.
M=ρV
Sous l’effet de la pression, la membrane se déplace et provoque
une variation de capacité des condensateurs. La différence des L’adjonction d’un capteur de masse volumique dans les conditions
deux capacités est alors convertie en signal électrique. de base permet de se ramener au cas de la correction PTZ et d’obtenir
le volume dans les conditions de base :
■ Transducteur à variations de résistance (modèle CPC 2000 de
Schlumberger, modèle Captonix AP 400 de Meci). M ρ
V b = -------- = -------- ⋅ V
L’élément de mesure est constitué par une membrane et une ρb ρb
poutre sur laquelle sont disposées des jauges de contrainte silicium.
Sous l’effet de la pression, la membrane se déplace, provoquant une 4.3.2.2.1 Capteur de masse volumique
variation de résistance du pont de jauges. Cette variation de résis- dans les conditions de mesurage
tance est transformée en signal électrique.
Nous allons étudier deux exemples : capteur CPV et capteur
■ Transducteur à corde vibrante (modèle Harmonic 2 de Schlum- Solartron (à tube vibrant).
berger)
■ Capteur CPV de Schlumberger
La pression statique régnant dans la canalisation est mesurée à
l’aide d’un capteur à corde vibrante. Ce capteur est constitué d’une Ce capteur, à balance de forces, n’est plus commercialisé, mais
corde vibrante en tungstène, d’un soufflet métallique et d’une carte un grand nombre est encore en service et la maintenance est
électronique. encore assurée.
Le capteur délivre un signal sous la forme d’une fréquence qui L’organe de mesure (figure 19) est une sphère creuse indéfor-
est traitée par le calculateur. mable A subissant, de la part du gaz qui l’environne, une poussée
d’Archimède F dirigée de bas en haut et égale au poids du gaz cor-
respondant à son volume.
4.3.2.1.3 Température
La mesure de cette poussée est équivalente à la mesure du poids
Se reporter au paragraphe 4.3.1.
volumique du gaz à la température et à la pression auxquelles il se
trouve, donc à la masse volumique recherchée puisque :
4.3.2.2 Mesure directe de la masse volumique
Lorsque la composition du gaz est variable, les mesures de la ω = ρ⋅g
pression statique et de la température du gaz ne permettent pas à avec ω poids volumique,
elles seules de déterminer le facteur de compressibilité. Une
mesure directe de la masse volumique du gaz dans les conditions ρ masse volumique,
de mesurage permet d’intégrer ces variations. g accélération de la pesanteur.

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Figure 19 – Capteur de masse volumique CPV


de Schlumberger

La sphère est solidaire de l’extrémité de l’un des bras d’un fléau B ■ Capteur Solartron
d’une balance, suspendu par de fins rubans métalliques tendus Y Y′, L a s o c i é t é S c h l u m b e r g e r I n d u s t r i e s Tr a n s d u c e r s e n
sans couple antagoniste. Le fléau porte aussi un bobinage mobile C Grande-Bretagne construit un capteur de masse volumique
situé dans l’entrefer d’un aimant permanent G. Traversé par un (figure 20) fondé sur un principe vibratoire. La société Faure Herman
courant continu I, ce bobinage exerce sur le fléau un effort F ′ de commercialise ce capteur en France.
Laplace, s’opposant à la poussée d’Archimède.
Ce capteur est constitué d’un cylindre métallique à paroi mince
Un détecteur de position D, D′, très sensible, fournit un signal à entretenu en vibration permanente. Il comprend une chambre dont
l’amplificateur H, qui délivre le courant I nécessaire à l’équilibrage le volume est constant. La masse de gaz en contact avec le cylindre
de la balance. L’intensité de ce courant, mesurée par le milli- dépend donc de la masse volumique du gaz.
ampèremètre J, est donc proportionnelle à la poussée, c’est-à-dire
au poids volumique cherché. Elle est indépendante, dans une large Ce système permet de déterminer la masse volumique du gaz qui
mesure, de la résistance des appareils de mesure insérés dans la baigne le cylindre, à partir de la fréquence propre des vibrations de
chaîne, ainsi que de la tension d’alimentation du système. ce dernier.
L’appareil est contenu dans un boîtier étanche Q plongé dans le Le capteur est composé d’un dispositif d’entretien des vibrations,
gaz arrivant au compteur, et alimenté par deux canalisations (T, T ′) comprenant un organe de détection et de conversion des vibrations
dans lesquelles sont intercalés vanne d’isolement (V, V′) et en un signal électrique, un amplificateur de ce signal et un organe
filtre (U, U ′ ). Une circulation permanente s’établit ainsi dans le d’excitation des vibrations. Le dispositif fournit un signal de sortie
boîtier, assurant le renouvellement du gaz qu’il contient. Le courant I sous la forme d’une fréquence. Cette fréquence f est une fonction
et la résistance du bobinage C étant très faibles, l’énergie qui se de la masse volumique ρ du gaz qui traverse le capteur :
dissipe dans ce dernier est négligeable et n’échauffe pas le gaz. K K2
Plusieurs étendues de mesure sont prévues en fonction des ρ = K 0 + -------1- + -------
- (8)
f f2
applications les plus fréquentes de l’instrument. La valeur de la
masse volumique ρ correspondant au maximum de l’échelle figure K 0 , K 1 et K 2 sont trois coefficients constants propres au capteur,
dans le tableau 2. (0) déterminés lors de son étalonnage à une température de + 20 oC.
Lorsque le capteur est utilisé pour mesurer la masse volumique
d’un gaz différent du gaz d’étalonnage et à une température diffé-
rente de 20 oC, il est nécessaire d’effectuer deux corrections :
Tableau 2 – Calibres normaux des capteurs de masse
— une correction en température :
volumique CPV
ρ T = ρ [1 + K 18 (T – 20) + K 19 (T – 20)]
Pression maximale
100 40 5
(bar) avec ρT masse volumique corrigée en température,
10 ρ masse volumique calculée selon la formule (8),
100 40 6,4
ρ (kg · m–3) T température du gaz mesuré ; la température T
64 25 4 est, la plupart du temps, mesurée à l’aide d’une
40 16 2,5 sonde de température intégrée au capteur de
masse volumique,
K 18 et K 19 coefficients constants propres au capteur, déter-
minés à partir de mesures sous vide à différentes
températures ;

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— une correction en fonction de la nature du gaz, qui tient Précision annoncée par le constructeur :
compte de la vitesse du son dans le gaz à mesurer : ± 0,1 % de la lecture pour l’azote ;
± 0,2 % de la lecture pour le gaz naturel et l’éthylène.
K 2
1 + -------------
c e /f
ρ s = ρ T ⋅ ---------------------------------
- 4.3.2.2.2 Capteur de masse volumique
K 2 dans les conditions de base
1 + -------------
c g /f
Ce capteur est un dérivé du capteur de masse volumique dans
les conditions de mesurage. L’élément de mesurage est identique.
avec ρ s masse volumique corrigée de la vitesse du son,
Un dispositif de régulation P/T (pression/température) lui est adjoint.
ρ T masse volumique corrigée en température,
Dans le cas du capteur Solartron (figure 21), le dispositif fournit
f fréquence du signal de sortie du capteur, alors un signal de sortie sous la forme d’une fréquence, reliée à la
c e vitesse du son dans le gaz d’étalonnage, densité du gaz :
c g vitesse du son dans le gaz à mesurer, K
G = K 0 + -----22-
K constante caractéristique de la cellule de mesure. f
Il existe plusieurs cellules de mesure, selon l’étendue de mesure avec G densité du gaz à mesurer,
demandée (tableau 3). (0) f fréquence délivrée par le capteur.
De même que précédemment, K 0 et K 2 sont des coefficients
caractéristiques du capteur. Ils sont déterminés lors de l’étalon-
Tableau 3 – Étendue de mesure des capteurs de masse nage du capteur au moyen de deux gaz connus, définissant son
étendue de mesure.
volumique Solartron
La masse volumique dans les conditions de base est alors obtenue
Modèle 7810 7811 7812 à partir de la relation :
ρb
250 G = -----------------
-
Pression de fonctionnement ... (bar) 8 à 252 8 à 252 maximum ρ b ( air )
Étendue de mesure ...........(kg · m–3) 6 à 60 40 à 400 1 à 400 avec ρb masse volumique du gaz dans les conditions de
base,
ρ b (air) masse volumique de l’air dans les conditions de
base, introduite dans la mémoire du calculateur.

Figure 20 – Capteur de masse volumique 7812


de Schlumberger Industries,
Transducers division

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Figure 21 – Capteur de masse volumique dans les conditions de base Solartron

5. Comptage de masse
Nota : le lecteur se reportera utilement à la référence bibliographique [21].
Les compteurs de fluides gazeux ont deux utilisations principales :
— la mesure de volumes de gaz combustibles pour lesquels la
puissance calorifique est la caractéristique intéressante ;
— la mesure de gaz destiné à l’industrie chimique (éthylène,
oxygène, azote, etc.), pour lesquels la masse est recherchée.
Il en résulte que le comptage de volume ne donne pas toujours
l’information finale désirée.
Ces considérations ont poussé constructeurs et utilisateurs à
étudier des comptages de masse.

5.1 Comptage de masse direct Figure 22 – Méthode de mesurage à masse volumique stabilisée

Ces dispositifs n’ont pas, jusqu’ici, pris une place appréciable sur
le marché. 5.3 Comptage à masse volumique stabilisée
Cette méthode a été largement développée par la Société
Nationale des Gaz du Sud-Ouest (SNGSO) [16].
5.2 Comptage de masse indirect
Son principe est de maintenir constante la masse volumique du
gaz au niveau du compteur et de la maintenir égale à la masse
Cette technique, assez répandue au niveau des comptages volumique d’un échantillon de référence de masse constante m,
importants, utilise : contenu dans une capacité de volume intérieur v, logée dans la
conduite (figure 22).
— un compteur classique pour la mesure de volume V ou un
débit-mètre à organe déprimogène ; Si l’on admet que le volume de la capacité est indépendant de
— un dispositif de mesure de la masse volumique ρ au niveau la température, donc constant, la masse emmagasinée étant
du compteur. constante, la masse volumique est constante.
Un dispositif annexe électronique effectue la multiplication pour La température étant la même que celle du gaz de la conduite et
fournir la masse M : la pression dans la conduite étant la même que celle de la capacité,
M = Vρ il en résulte que la masse volumique au point de mesure est
constante. On obtient donc la masse en multipliant le volume V par
Les capteurs de masse volumique sont décrits au paragraphe 4 un coefficient constant dépendant des conditions de remplissage
du présent article. de la conduite et représentant la masse volumique ρ :
Vρ = M

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L’emploi de ce dispositif impose que : — les compteurs à turbine ne doivent pas être employés lorsque
— l’on admette une pression variable au point de mesure ; l’utilisation principale est à fonctionnement cyclique rapide par
— la composition du gaz soit constante. tout ou rien.
Le tableau 4 indique avantages et inconvénients des principaux
types de compteurs.
5.4 Utilisation du comptage de masse
pour les mesures de volume
6.2 Situation vis-à-vis de la réglementation
Lorsqu’un gaz est de composition variable, la correction de
pression et de température n’est valable que dans les limites où le
coefficient de compressibilité varie peu. Les règlements métrologiques définissent les conditions de poin-
çonnage des compteurs destinés aux transactions commerciales
Cela est rarement le cas pour les gaz combustibles lorsque les
[19].
volumes mesurés sont importants, car la pression est en général
supérieure à 10 bar. On peut alors utiliser un moyen indirect Ces conditions définissent en particulier :
consistant à : — une précision minimale en fonction du débit ;
— mesurer le volume V ; — une étendue de mesure : 5 ; 10 ; 20 ; 30 ou 50 (valeur à option).
— mesurer la masse volumique ρ ; Lorsque les compteurs ont des performances moins bonnes que
— mesurer ρb dans les conditions de base. celles imposées, ils ne sont pas susceptibles d’être poinçonnés.
On obtient alors le volume V b dans les conditions de base : Lorsqu’elles sont meilleures, seules peuvent être retenues les
valeurs officielles immédiatement inférieures.
Vρ M
V b = -------- , ce qui correspond à --------
ρb ρb

6. Choix d’un équipement


de comptage
6.1 Généralités
Il n’existe pas de règles précises permettant d’effectuer un choix.
La figure 23 définit, dans les procédés de comptage les plus
courants (compteurs à membranes, à pistons rotatifs, à turbine), des
zones privilégiées par l’un ou l’autre modèle, mais les zones de
recouvrement sont importantes. Pour ces zones, on peut considérer
que :
— les compteurs à membranes ont la plus grande étendue de
mesure, mais sont les plus encombrants ;
— les compteurs à pistons rotatifs doivent être préférés aux
compteurs à turbine lorsqu’une grande sécurité dans la mesure est
nécessaire ; mais les compteurs à pistons rotatifs, qui interrompent
l’écoulement du fluide en cas de blocage, ne doivent pas être utilisés Figure 23 – Zone d’emploi préférentiel
lorsqu’une grande sécurité d’alimentation de l’aval est des différents types de compteurs
indispensable ;
(0)

Tableau 4 – Comparaison des principaux types de compteurs de gaz


Type Avantages Inconvénients
Membranes — grande dynamique de mesure — fonctionnement à faible pression
— peu d’entretien — faibles débits
Pistons rotatifs — dynamique de mesure jusqu’à 50 — interruption de livraison en cas de blocage
— fonctionnement à haute pression — entretien, lubrification
— sensibilité aux écoulements pulsés
Turbine — poursuite de la livraison en cas de défaut — surcomptage en fonctionnement tout ou rien, ou pulsé
— fonctionnement à haute pression — faible dynamique de mesure
Tourbillons — pas de pièce mobile — conditions d’installation
— faible encombrement
— grande dynamique
— faible perte de charge
Les éléments donnés dans ce tableau sont à titre indicatif et ne présentent aucun caractère obligatoire.
Par ailleurs, il ne s’agit pas d’une liste exhaustive.

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P
O
U
Compteurs de volume de gaz R

E
par Régine GAUCHER N
Ingénieur de l’Industrie et des Mines à la Sous-Direction de la Métrologie

Cet article modifie et actualise la version précédente élaborée par Jean SEQUIES
et Robert DUCOUSSET, et mise à jour par Michel MONCLAR.
S
Bibliographie
A
Références [8] Décret no 76-1208 du 17 décembre 1976 [16] JOLIVET (M.) et TEULE (C.). – Le mesurage du
V
modifiant le décret no 72-886 du 6 septembre gaz à masse volumique stabilisée. Dix ans
[1] Directive 71/318/CEE du 26 juillet 1971 du
Conseil des Communautés européennes
concernant le rapprochement des législations
1972 réglementant la catégorie d’instruments
de mesurage : compteurs de volume de gaz (JO
d’exploitation à la Société nationale des gaz
du Sud-Ouest. Compte rendu du 95e Congrès
O
du 25-26 décembre 1976, p. 7480). de l’industrie du gaz (1978).

[2]
des États membres relatives aux compteurs de
volume de gaz.
Directive 74/331/CEE du 12 juin 1974 de la
[9] Arrêté du 17 avril 1979 modifiant un précédent
arrêté relatif à la construction, l’installation et
[17] STROUHAL (V.). – Ann. Physik Chemie, vol. 5
(1878).
I
Commission des Communautés européennes
portant première adaptation au progrès tech-
nique de la directive 71/318/CEE. [10]
la vérification des compteurs de volume de gaz
(JO du 31 mai 1979).
Arrêté du 10 juin 1983 relatif à la construction,
[18] Manuel pour le transport et la distribution du
gaz. Titre III : Métrologie des gaz. Association
Technique de l’Industrie du Gaz en France
R
[3] Directive 78/365/CEE du 31 mars 1978 portant l’installation et la vérification des compteurs (1992).
deuxième adaptation au progrès technique de de volume de gaz (JO du 26 juillet 1983).
Techniques de l’Ingénieur,
la directive 71/318/CEE. [11] Arrêté du 31 octobre 1984 relatif à la construc- traité Mesures et Contrôle
[4] Directive 82/623/CEE du 1er juillet 1982 portant
troisième adaptation au progrès technique de
tion, l’installation et la vérification des
compteurs de volume de gaz (JO du
13 novembre 1984).
[19] VULOVIC (F.). – Étalonnage et vérification des
compteurs de volume de gaz. R 2 000,
P
la directive 71/318/CEE.
[5] Décret no 72-866 du 6 septembre 1972
réglementant la catégorie d’instruments de
[12] Arrêté du 29 juillet 1987 relatif à la construction,
l’installation et la vérification des compteurs de
[20]
déc. 2000.
MULTON (F.). – Débitmètres à ultrasons.
R 2 265, oct. 1984.
L
volume de gaz (JO du 11 août 1987, p. 9179).

[6]
mesure : compteurs de volume de gaz (JO du
26 septembre 1972, p. 10163).
Décret no 73-789 du 4 août 1973 relatif à l’appli-
[13] Arrêté relatif du 5 août 1987 aux ensembles de
correction de volume de gaz (JO du
[21] GAILLEDREAU (C.). – Débitmètres massiques.
R 2 300, avril 1996. U
cation des prescriptions de la Communauté
économique européenne au contrôle des
compteurs de volume de gaz (JO du
[14]
8 septembre 1987).
Arrêté du 5 août 1987 relatif aux calculateurs
électroniques intégrés dans un ensemble de
Base de données
DAUGAZ, base de données bibliographiques.
Coproduction des unités documentaires :
S
11 août 1973, p. 8761). correction de volume de gaz de type 2 (JO du — de Gaz de France, direction des Études et
[7] Arrêté du 23 octobre 1974 relatif à la construc- 8 septembre 1987). Techniques Nouvelles ;
tion, l’installation et la vérification des [15] Arrêté du 5 août 1987 relatif aux transducteurs — de l’Association Technique de l’Industrie du
compteurs de volume de gaz (JO du de pression statique intégrés dans un Gaz en France (ATG).
21 novembre 1974, p. 11679). voludéprimomètre ou dans un ensemble de
Cette base de données est accessible par Minitel :
correction de volume de gaz de type 2 (JO du
36 29 00 35.
8 septembre 1987).
10 - 1992

Constructeurs
La présente liste, qui n’est pas exhaustive, est limitée aux constructeurs France
d’appareils utilisés en Europe occidentale, à l’exception des constructeurs Faure Herman : 2, 4.
exclusifs de compteurs à membranes, trop nombreux.
Magnol : 1, 2, 4.
Le pays indiqué est, soit celui du siège social, soit celui de l’usine principale.
MECI : 4, 6.
Symboles
Schlumberger Industries, département France Gaz : 1, 2, 3, 4, 5, 6.
Doc. R 1 443

1 : compteurs à membranes.
SEVME : 4.
2 : compteurs à turbine.
Pays-Bas
3 : compteurs à pistons rotatifs.
Instromet NV : 2, 4, 6.
4 : correcteurs.
Schlumberger Industries Dordrecht : Compteurs étalons
5 : capteurs de masse volumique.
6 : capteurs de pression statique et différentielle.

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P COMPTEURS DE VOLUME DE GAZ _________________________________________________________________________________________________________
O
U Allemagne Royaume-Uni

R Aerzener Maschinenfabrik : 3.
Bopp und Reuther : 4, 5, 6.
UGI Pintsch : 1, 2, 3, 4.
Schlumberger Industries, Transducers division : 4, 5.
Elster : 1, 2, 4. États-Unis
RMG Messtechnik : 2, 4, 5. Rockwell International : 1, 2, 3, 4.

E Rombach : 1, 3.
Siemens : 6.
American Meter Co : 1, 2, 3, 4.
Daniel Industries Inc. : 2, 4.

N Dresser Industries Inc. : 3.


Rosemount : 6.

S
A
V
O
I
R

P
L
U
S

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