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CHAPITRE 1 : GÉNÉRALITÉ SUR L’AUDIT

1.1 INTRODUCTION
L’entreprise constitue un centre d’intérêt important. Son fonctionnement et ses
performances intéressent ceux qui interviennent directement dans sa gestion
mais également ceux qui contribuent à son fonctionnement (bailleurs de fonds)
et même les salariés, l’état, … l’entreprise apparait donc comme un lieu où se
situe les intérêts souvent convergent mais parfois contradictoires. Pour cette
raison, elle est vouée intrinsèquement à rendre des comptes.
Elle est par sa nature ‘’ comptable’’ au sens fort de cette expression.
Elle est aussi amenée à produire un certain nombre d’informations, répondant
aux diverses préoccupations qu’elle suscite. Comme il ne servirait à rien de
disposer d’information dont la qualité est douteuse, on ne peut dissocier
l’obligation de produire des informations de la nécessité de les contrôler.
Le besoin de vérifier ces informations s’est fait sentir très tôt, impliquant un
contrôle des comptes, une vérification des concepts.
1.2 CONCEPTS
À l’origine, l’audit est un examen critique destiné à vérifier que l’activité de
l’entreprise est fidèlement traduite dans les comptes annuels conformément à
un référentiel comptable identifié (OHADA)
À partir d’une notion initiale, le concept va s’étendre à des missions de plus en
plus éloignées du contrôle des comptes (états financiers) on distinguera alors :

➢ L’audit conduisant à la certification et contrôle (audit) légal (financier)


➢ L’audit interne
➢ L’audit opérationnel
1.2.1 L’AUDIT FINANCIER
Pendant très longtemps les organisations économiques ont produit
essentiellement des informations financières. Il en résulte, qu’originellement,
l’audit est un examen critique des informations d’ordre comptables effectué par
un expert indépendant en vue d’exprimer une opinion motivée sur les états
financiers (bilan, compte de résultat, tableau de flux de trésorerie, notes
annexes). L’audit s’identifie donc initialement au contrôle externe des comptes.
Au milieu du 19e siècle, le développement de certaines entreprises et plus tard
l’appel public à l’épargne ainsi que le développement technique de gestion ont
provoqué un accroissement qualificatif et quantitatif de l’information générée
par l’entreprise. L’information comptable va gagner en volume et en complexité.
Une première conséquence de cette évolution a été un profond renouvellement
de la méthodologie utilisée en matière d’audit. Jusqu’à une certaine période
(début du 20ème siècle), on se limitait uniquement à l’examen des comptes pour
se prononcer sur la qualité des états.
L’audit cherchait à se faire une opinion par le caractère quasi exhaustif de son
examen des pièces justificatives.
Cette méthode présentait des défaillances sur un plan conceptuel se contentant
de vérifier tout ce qu’on lui montrait, l’auditeur ne pouvait être certain de n’avoir
pas oublier quelques aspects importants. Par ailleurs, cette méthode rencontrait
dans le nouveau concept économique un obstacle matériel insurmontable. Il
n’était pas possible de procéder au contrôle exhaustif des milliers d’opérations
qu’enregistraient désormais et souvent dans un cadre d’activités diversifiées
certaines des comptabilités qu’il fallait vérifier. Ainsi bien l’auditeur a pris
progressivement conscience de l’intérêt que pouvait présenter pour lui le
contrôle interne de l’entreprise auditée ****. Des sécurités apportées par son
mode d’organisation et ses procédures. L’évaluation du contrôle interne lui
permet d’apprécier la fiabilité du système comptable, de porter sur l’ensemble
des enregistrements en contrôlant directement qu’une partie et de détecter plus
facilement les risques d’erreurs dans les limites de périmètres de contrôle
accessible.
L’évolution des informations générées par l’entreprise n’a pas eu pour seule
conséquence l’adaptation technique de l’audit financier, elle a entrainé
indirectement l’apparition des conceptions plus extensives de l’audit. D’abord
l’audit interne et ensuite l’audit opérationnel.

1.2.2 L’AUDIT INTERNE


L’apparition de l’audit interne est liée directement à l’accroissement en volume
des informations financières. De cet accroissement décolèrent en effet des
risques accrus d’erreurs et de fraudes. Les détournements et les documents
comptables imparfaitement organisés constituaient des risques évidents et la
croissance du volume des opérations laissait prévoir une augmentation
substantielle des services des auditeurs indépendants. La solution a été de duper
des services d’audit sur le plan interne l’amplitude du problème rendait possible
pour une ou plusieurs personnes de se spécialisé dans de tels services et de
conserver la totalité de leur temps au besoin d’une seule entreprise.la
conception consistant à faire de l’auditeur interne un élément du dispositif de
l’audit financier particulièrement axé sur la détection des fraudes a rapidement
évolué. L’audit interne, a l’origine purement financier et comptable va s’étendre
a toutes les informations de l’entreprise. Les auditeurs interne vont chercher à
étendre les travaux d’évaluation a l’ensemble des fonctions de l’entreprise.

1.2.3 L’AUDIT OPERATIONNEL


Il a pour objectif l’analyse des risques et des déficiences existant dans le but de
donner les conseils de faire des recommandations de mettre en place des
procédés ou encore de proposer de nouvelles stratégies.
L’audit opérationnel comprend toutes les missions qui ont pour objet
d’améliorer les performances de l’entreprise. Par opérationnel il faut bien
comprendre en bonne état de marche au fonctionnement pour accomplir une
telle tâche. L’analogie au vocabulaire utilitaire est évidente car un régiment
opérationnel est bien un régiment fin prêt pour réussir la mission qui lui est
assignée (Audit de fonction de l’entreprise pour la rendre performante,
efficiente).
CHAPITRE 2 : RELATIONS ENTRE LES
DIFFERENTS DOMAINES DE L’AUDIT

Pour déterminer ces relations, on peut utiliser deux (02) critères :


▪ L’objectif poursuivi par l’auditeur
▪ La position de l’auditeur par rapport à l’entreprise auditée
Ces deux critères sont liés.
Les objectifs de l’auditeur déterminent en effet, les contraintes qui pèsent
éventuellement sur ses relations avec l’entreprise.

I. AUDIT INTERNE ET AUDIT OPERATIONNEL


On retrouve les objectifs de l’audit interne de ceux de l’auditeur opérationnel.
L’un et l’autre ont un champ d’intervention qui s’étend a de multiple fonctions
de l’entreprise. L’un et l’autre en poursuivent l’amélioration .il n’en reste pas
moins que la notion d’audit opérationnel est plus large que la notion d’audit
interne.
L’audit opérationnel peut et doit dans certains cas être entièrement
indépendant de la direction de l’entreprise auditée. Si par exemple l’acquéreur
éventuel d’une entreprise désire savoir de quelle manière elle est gérée, il est
évident qu’il ne fera pas un appel à l’auditeur interne de cette entreprise. Il aura
recours à l’auditeur indépendant dont l’examen critique pourra s’étendre à
l’ensemble des fonctions de cette société. De façon grande, l’audit opérationnel
peut être mené suivant les cas soit par service de l’entreprise soit par un
professionnel indépendant. (Audit opérationnel= Audit d’efficience)

II. AUDIT FINANCIER ET AUDIT OPERATIONNEL


On pourrait assimiler l’audit financier a l’audit opérationnel. Ce serait une réalité
faire abstraction de l’objectif spécifique de l’audit financier à savoir certifier pour
les tiers que les comptes sont fidèles à la réalité et aux *** comptables
règlements admis.
L’auditeur opérationnel sera amené à vérifier la qualité des états financiers de
l’auditeur financier, mais pour l’auditeur opérationnel il agira de la perspective
de l’utilisation de cette information en tant qu’outil de gestion et non dans
l’unique objectif de se porter garant de sa fidélité et de sa conformité aux ***
comptables. En fait, il n’est pas possible d’établir une limite définie entre audit
financier et audit opérationnel. Par exemple l’auditeur peut analyser les aspects
financiers d’une entreprise déterminée. Une mission de cette entreprise lui est
confié dans le domaine de la trésorerie. Il cherchera à recueillir les informations
nécessaires en vue d’apprécier si la gestion de la trésorerie est optimale (budget,
prévision, utilisation rationnelle des dates de valeur, remise rapide en banque,
surveillance rapide des encours, choix des moyens de financement utilisés).
Inversement l’auditeur financier est appelé à prendre en considération des
informations à *** extra- comptable pour vérifier l’information financière. À
titre d’exemple financière vérifié les compte pour apprécier leur conformité à la
réalité, mais il n’est pas sans intérêt pour conforter son opinion de prendre
connaissance dans un souci de cohérence d’ensemble de données
opérationnelles (budget, prévision, gestion rationnelle des fonds).
On voit donc que les objectifs de l’un et l’autre, fondamentalement différentes
interdisent de confondre ces deux (02) catégories d’audit.
III. AUDIT FINANCIER ET AUDIT INTERNE
Ils diffèrent :
➢ Au niveau des objectifs : l’audit financier a un objectif spécifique que n’a
pas l’audit interne : la certification des comptes vis-à-vis des tiers. Toutes
fois, l’audit interne a notamment comme objectif de s’assurer pour la
direction uniquement de la qualité du fonctionnement comptable, des
documents émis. Ils apparaissent alors pour l’auditeur financier (externe)
comme un élément de l’organisation de l’entreprise.

➢ Au niveau de la position occupée par l’auditeur : tandis que l’auditeur


interne est par définition membre du personnel de l’entreprise, l’auditeur
financier doit être en raison de l’objectif qui lui est assigné entièrement
indépendant de l’entreprise auditée, l’auditeur financier est donc toujours
un auditeur externe.
IV. AUTRES DOMAINES D’APPLICATION

AUDIT DE LA GESTION : c’est l’audit probablement le plus connu du grand public


compte tenu des révélations qui le conclut. L’audit de la gestion a pour objectif
soit d’apporter des preuves d’une fraude, d’une malversation ou d’un gâchis soit
de porter un jugement critique sur une opération de gestion ou sur les
performances d’une personne ou d’un groupe de personnes.
Exemple :
- Un apport d’audit de la cour des comptes de l’union européenne dénonce
des dépenses excessives engagées par des députés européens pour leurs
besoins personnels
- Une mission d’audit de l’organisation des services achat d’une entreprise
déterminée est décidée après la mise en examen de salariés pour
corruption et escroquerie
L’audit répond à un besoin dont l’évolution se représente inévitablement sur la
notion elle-même et sur la formation des auditeurs. Aujourd’hui, se manifestent
des extensions des audits entièrement nouvelles. À titre d’exemple, on
remarquera dans la vie des affaires les missions d’audit social, audit d’évaluation,
audit environnemental.
OBJECTIFS :
❖ AUDIT FINANCIER : la certification des comptes vis-à-vis des tiers
❖ AUDIT INTERNE : s’assurer pour la direction uniquement de la qualité du
fonctionnement comptable des documents émis
❖ AUDIT OPERATIONNEL : agir dans la perspective de l’utilisation de cette
information en tant qu’outil de gestion.
CHAPITRE 3 : L’AUDIT FINANCIER DANS
LE CONTEXTE FRANÇAIS ET IVORIEN

I. LA REVISION DES COMPTES :


Dans le contexte français comme celui du Congo et de la côte d’ivoire, on donne
le nom de révision comptable a l’audit financier
La révision des comptes ‘’l’examen procède un professionnel indépendant et
externe a l’entreprise en vue d’exprimer une opinion motivée sur la régularité et
la sincérité du bilan et comptes de résultats de celle-ci. Elle aboutit tout
naturellement à la certification des informations comptables’’. De même les
commissaires aux comptes certifient que les états financiers de synthèse sont
réguliers et sincères… (article 710 de l’acte uniforme OHADA relatif au droit des
sociétés)
Ces définitions mettent que les termes audit financier et révision comptable
recouvrent la même réalité :
- Ils correspondent à une mission dont le contenu est bien défini. Leur objet
est la vérification des documents financiers fournis par l’entreprise en vue
d’émettre une opinion sur leur qualité ;
- Leur mise en œuvre suppose le respect d’un certain nombre des normes.
Le professionnel doit en effet, non seulement se trouver dans une position
lui permettant de donner une opinion objective mais également mettre
en œuvre des travaux qui lui permettent de motiver son opinion.
II. SPÉCIFITÉ DE LA REVISION DANS LE CADRE IVORIEN

❖ S’il s’agit d’une révision à caractère contractuel *** non imposée par la loi
seule sont habilités à la mettre en œuvres les experts comptables inscrits
à l’ordre. ’’Cette situation résulte d’une disposition de la loi du 11
septembre 1992’’
Par ailleurs, cette même loi dispose que : « nul ne peut porter d’expert-
comptable ni en exercer la profession s’il n’est pas inscrit à l’ordre » il en
résulte un monopole de l’expert-comptable en matière de contrôle
contractuel, monopole défendu par l’application de sanctions pénales ceux
qui auront exercé illégalement la fonction d’expert-comptable.
❖ S’il s’agit d’une mission légale *** effectuée dans le cadre de la loi, seul un
commissaire aux comptes est habilité à intervenir. Il convient de noter que
le commissaire aux comptes doit être obligatoirement un expert-
comptable.
Il y’a là également un monopole de l’exercice de la mission légale au bénéfice
de l’expert-comptable.
CHAPITRE 4 : LA MISSION DE
L’AUDITEUR

Nous analyserons successivement :

- Les objectifs fondamentaux de l’audit


- Les aspects particuliers de l’audit
- Les aspects complémentaires du commissariat aux comptes de l’expertise
comptable.
I. OBJECTIFS GENERAUX DE L’AUDIT

L’audit correspond à un examen critique des états financiers. Si nous reprenons


la définition de la révision que nous avons énoncée précédemment, on voit que
l’objectif assignée à l’auditeur est d’exprimer une opinion motivée sur la
régularité et la sincérité des états financiers. Les organismes étrangers assignent
à l’audit des objectifs similaires. Ces objectifs amènent l’auditeur à exprimer son
opinion dans une position d’indépendance vis-à-vis de l’entité auditée. Cette
notion d’indépendance caractérise l’auditeur par a d’autres professionnels en
relation avec l’entreprise. La notion d’indépendance est d’autant plus
importante qu’elle garantit les tiers quant à l’objectivité que requiert la mission
du professionnel.

II. ASPECTS PARTICULIERS DE L’AUDIT

Du fait de la mise en œuvre de ses objectifs ***, l’audit financiers touche


inévitablement à un certain nombre de domaines connexes par rapport aux
quels il convient de le situer. Ce sont notamment :
- La détection de la fraude
- L’amélioration de la gestion
a- AUDIT ET DETECTION DE LA FRAUDE

L’objectif essentiel en matière d’audit comptable et financier est la certification


des comptes. Toutes, d’une manière générale, la tendance est de faire la
détection de la fraude l’objectif fondamental du contrôle des documents
financiers.

Au début du 19e siècle, en Amérique du nord, on considérait volontiers que


l’auditeur avait pour mission de découvrir les actions frauduleuses commises par
les employeurs. Cette tendance ferait du professionnel un détective chargé de
découvrir toutes les malhonnêtetés, si insignifiants qu’elles soient, dont
pourraient se rendre responsables les salariés de l’entreprise

En fait, les obligations de l’auditeur dans ce domaine procèdent de son objectif


fondamental de vérification de la régularité et de la sincérité des comptes. La
détection de la fraude doit être envisagée comme une conséquence et non
comme une finalité.

Sous cet angle, on peut considérer deux types de fraudes :

• Les détournements effectués ont des fins personnelles résultent


invariablement de l’existence d’une faiblesse dans le contrôle interne de
la société. La détection de ce type de fraude ressort provisoirement des
attributions de la direction de l’entreprise et non de celle de l’auditeur.
Celle-ci, cependant, est appelé à s’en préoccuper à partir du moment où
ces anomalies peuvent altérer de manière matérielle.
Dans cette mesure, il parait souhaitable que l’auditeur ait une
connaissance générale *** qui doivent normalement éveiller chez lui une
certaine sous-***.
• Les irrégularités dont la direction peut se rendre coupable en établissant
ses documents financiers. Elles ont généralement pour conséquence de
donner une image déformée de la situation financière et sont donc
susceptible d’engager la responsabilité professionnelle de l’auditeur.
• Il est donc particulièrement important de rappeler que l’auditeur a dans
ce domaine une obligation des moyens et non une obligation des
résultats.
• Par suite s’il n’est pas tenu de détecter les fraudes dans la mesure ou s’il
fait preuve de diligence normale, il doit inévitablement en déceler
l’existence.
On ne pourrait donc engager sa responsabilité au sujet d’une fraude
importante mais particulièrement fertile en ressource et bien dissimilé
que seule une investigation axée sur la fraude aurait pu détecter.
L’auditeur doit révéler les fraudes que son action lui fait découvrir. Il ne
doit pas (en aucun cas) aborder ces contrôles en présumant la mauvaise
foi différentes personnes qui contribuent à l’élaboration des états
financiers.

b- AUDIT ET AMELIORATION DE LA GESTION

Une des conséquences possibles de l’audit est l’amélioration des procédures de


la société. D’une manière générale, l’auditeur, à travers ses contrôles, relève des
imperfections dans l’organisation et dans les procédures de la société. Il lui
revient de proposer des améliorations a la direction générale de la société. Il ne
s’agit pas d’un objectif de l’audit comptable et financier, mais d’un sous-produit
de l’audit qui fait de l’auditeur financier un élément de conseil pour l’entreprise.
L’auditeur financier ne doit pas se mêler dans la gestion de la société qu’il
contrôle. Il est juge des comptes et non juge des actes de gestion de la direction.

❖ LE COMMISSARIAT AUX COMPTES ET L’EXPERTISE COMPTABLE

Les deux professions possèdent de nombreux points communs. Toutes deux ont
pour vocation d’exprimer une opinion. Il s’agit donc d’émissions d’opinion.
Toutefois, le commissariat aux comptes est régi par la loi, il s’agit d’une mission
légale.

En revanche, la mission de l’expert-comptable est de nature contractuelle.

En côte d’Ivoire, le commissaire aux comptes doit être obligatoirement expert-


comptable effectue les deux types d’émissions, l’une don dans un cadre
largement règlementé et l’autre dans un cadre conventionnel.

Cette innovation résulte de la loi de 11 septembre 1992 portant création de


l’ordre des experts comptables et comptables agrées de côte d’Ivoire.

Il convient de noter que dans certaines sociétés, *** expert-comptable –


commissaire aux comptes existe et traduit bien la spécialité des fonctions de l’un
et l’autre.

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