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AL JAZAIRI
Transcendance : Action de
Concilier la Foi et la Science
1
3 AUDIOBOOK COLLECTIONS
6 BOOK COLLECTIONS
FORWARD
Prof. M.H.Qureshi
J.N.U. New Delhi, October 1998.
3
PREFACE
En l’an 1989, après l’obtention de mon diplôme des études
supérieures (physique), j’ai décidé de concrétiser le savoir acquis
pendant ces années à l’université, et ce en voulant montrer que mes
connaissances en physique et mes convictions religieuses ne
divergeaient pas, et cela dans un exposé intitulé ” La science
moderne à la recherche de la vérité “. Mais après quelques années,
en l’occurrence, en l’an 1993, j’ai remanié le texte original et je l’ai
intitulé ” Transcendance : action de concilier la foi et la science “.
Je voudrais exprimer ma vive reconnaissance aux maîtres, El
Bouti et R. Garaudy, sans qui cet exposé n’aurait vu le jour (étant
guidé par leurs travaux). En effet, le but de ce présent travail étant
juste de se convaincre qu’il y a un créateur et qu’il est unique et
non de faire une étude historique et philosophique des courants de
pensée qu’a connu l’humanité, je me suis permis de puiser dans
l’œuvre de R.Garaudy “ Biographie du XX ème siècle “ et l’œuvre d’El
Bouti “ Koubra El Yakiniat El Kawnia “.
De même, pour le chapitre sur le commencement de l’univers,
l’œuvre de S.Weinberg fut d’un apport essentiel.
Qu’il me soit permis de déclarer que cet exposé n’engage que
ma propre personne et n’exprime que mes convictions intimes. Je ne
saurais prétendre détenir la vérité absolue. Ce travail représente une
idée maladroitement exprimée par un candide. Néanmoins, la parole
n’a -t-elle pas commencé par des balbutiements?
Alger le 15 juin 1993 Abdurrasheed Al Jazairi.
4
POSITION DU PROBLEME
2
Si on regarde le corps normalement au plan de gauche, on verra un
segment d’une certaine longueur. Si maintenant on le regardait
normalement au plan de dessus, on verrait un segment de droite de
longueur inférieure à la première. Quant à la vue de face, on
retomberait sur la forme (L). Il va de soi que notre corps est un et n’a
pas changé de forme, pourtant la mauvaise manière d’observer, en
l’occurrence se contenter de voir le corps d’un seul côté, peut nous
induire en erreur.
De même, la projection sur la terre (ombre) d’un avion volant selon
une ligne droite épouserait les aspérités du sol.
Un troisième exemple ne sera que plus bénéfique ! En mécanique
quantique, on définit l’état d’un système par l’objet mathématique
vecteur d’état ou ket | ψ>. Définissons une base (| ψi>) i =1,n dans
l’espace des états. Dans ce cas là, notre ket | ψ> ne sera qu’une
combinaison linéaire des vecteurs de bases| ψi> i.e., | ψ> = C1 | ψ 1>
+…+ Cn | ψ n> . Cependant, au moment de la mesure on rencontre
une difficulté, à savoir, l’impossibilité de mesurer ou de déterminer
tous les Ci . Car mesurer | ψ> revient à le projeter sur l’un des états
de la base et par conséquent on ne détermine qu’une seule des
constantes Ci au détriment des autres. L’état sera réduit à l’un des
| ψi > ; c’est la réduction du paquet d’onde.
Cette manière de procéder pour se rendre compte du monde
l’entourant, a “permis” à l’humanité, c'est à dire, la plupart des
peuples depuis les anciennes époques de la barbarie jusqu’à nos
jours, de commettre des erreurs conceptuelles graves. Elle passa par
conséquent à côté de la vérité et sa splendeur. Cette vérité est qu’il
existe un être supérieur qu’on appelle DIEU!
3
Il est unique, et a créé cet univers avec toute sa magnificence, ainsi
que sa stupéfiante organisation: du quark aux super-amas
galactiques.
Cette vérité est immuable, mais sa projection sur des espaces
différents est fonction des personnes ou des peuples, de
l’environnement où ils vivent et de leurs philosophies.
Les athées par exemple, ont tronqué le réel en ne vénérant que le
matériel et en dédaignant le spirituel. Pour eux tout est matière !
Cette vision restrictive des choses leur a permis de projeter la vérité
divine sur leur espace pour trouver le néant. D’après eux, il n’y a
point d’être divin qui puisse créer et gérer cet univers. En fait les
athées se sont égarés !
Les animistes en ce qui les concerne, partant du fait qu’il doit y
avoir un dieu, mais comme ils ne peuvent en aucun cas percevoir ce
qui est sous-jacent au connu, ont supposé qu’il doive occuper un
espace et prendre la forme d’un être qu’ils ont déjà rencontré dans ce
bas monde. Les exemples les plus fréquents sont la vache, le feu, les
statues, etc.
En passant chez les chrétiens nous constatons qu’ils ne veulent
pas laisser choir l’idée que Jésus-Christ doit avoir nécessairement un
père. Et qui peut assumer le rôle de père pour un surhomme autre
que le créateur lui-même, en l’occurrence DIEU. De proche en
proche ils sont arrivés à la conviction que DIEU s’est dégénéré en
trois êtres : le père, le fils et le saint-esprit.
Dans ce qui suit, nous nous proposons de passer en revue la
notion de transcendance perçue par les différentes civilisations.
.
4
HISTOIRE DE LA TRANSCENDANCE
L‘atome, l’entité élémentaire formant les éléments chimiques,
est constitué d’un noyau de charge positive autour duquel gravitent
les électrons de charge négative, lesquels sont disposés sur des
couches identifiées par un nombre quantique (n). Ces mêmes
couches sont formées de sous-couches identifiées par les nombres
quantiques (l) et (s):
a / Transcendance
Reconnaissance de la dépendance de l’homme à l’égard de
DIEU créateur.
b / Communauté
Sentiment en chaque personne humaine d’être responsable du
destin de tous les autres.
MAYA
La civilisation maya est supposée établie dès l’an 2000 av J.C
au Yucatán, et probablement fondée sur une théocratie. Les villes
étaient conçues avec un centre religieux où s’élève un temple.
La religion des mayas est basée sur le culte du soleil et des divinités
agraires, comme le dieu de la pluie.
10
PERSE
INDE
Les védas ont été composés pendant la période s’étalant du XIV ème
au X ème siècle avant notre ère. A partir du VII ème siècle avant notre
ère, les upanishads apparurent. Ils traitent les équivalences micro-
macrocosme, et affirment l’identification entre atman, âme
individuelle et brahman l’âme universelle.
12
EGYPTE
Dans l’ancien empire, on avait déjà l’idée d’un tribunal des morts où
Re le dieu du soleil tenait le sceptre. Ce qui fut plus tard le rôle
d’Osiris,
“ Les juges qui jugent les affligés, ils ne sont pas doux le jour où les
pêcheurs sont jugés...”
13
PHILOSOPHIE OCCIDENTALE
Si on devait faire le bilan de la philosophie occidentale, nous
pourrions dire qu’elle a déshabillé l’homme (par analogie avec la
notion d’atome et d’atome habillé) et a opéré la rupture de sa
structure en faisant abstraction de sa dimension transcendantale, en
voulant peut-être réduire tout à un ensemble de concepts.
Avant Socrate, ou phase présocratique, il y avait deux courants
de pensée :
“ Tout est un “
14
Le deuxième courant est constitué par les sophistes. Il est une
réaction contre les grands systèmes, comme toute recherche de loi
générale est stérile à leurs yeux. Les sophistes excluent toute autorité
transcendante à l’affrontement des intérêts. Il y a deux noms
importants :
“ Avoir les désirs les plus forts possibles et trouver les moyens
de les satisfaire “.
LE CHRISTIANISME
Le christianisme est en principe une religion monothéiste
révélée, qui renforce les deux dimensions de l’homme.
* Un énoncé axiomatique,
22
voulons appréhender et expliquer. D’où la nécessité de procéder à
une lecture du réel, et remonter la chaîne jusqu’à l’arrêt à un chaînon
qui nous procurera le repos; on l’acceptera et on l’érigera en axiome.
Cette phase pré-axiomatique constitue la synthèse inductive.
Suivra alors l’axiomatique, qui, conjuguée à des règles de déduction
définies au préalable, nous guidera vers la partie déductive de la
théorie. Cette partie devra vérifier la condition d’adéquation : la
théorie devra être confrontée à l’expérience.
Hegel disait:
Et c’est comme cela qu’on arrive à affiner nos théories dans une
perpétuelle dialectique: observation-théorie du genre predictor-
corrector.
Notons que cette opération s’effectue selon un schéma bien précis
(voir l’exemple ci-dessous).
Nous disposons d’un système physique possédant plusieurs
grandeurs le définissant, par exemple une bille, qui peut être définie
par sa masse ou son rayon...
Bergson disait :
Et voici l’axiomatique :
Postulat 1
Postulat 2
Postulat 3
Postulat 4
∂ρ
A. Postulat 1 <==> + ∇• ρv = 0 ,
∂t
avec ρ = Q / V la charge par unité de volume ou densité volumique
de charge, et l’opérateur divergence est défini par
∇ • A = ∂ A x / ∂x + ∂ A y / ∂y + ∂ A z / ∂z .
27
C. Postulat 3 <==> - ∂ u = ∇ •S + α D • ρ v ,
∂t
avec u l’énergie par unité de volume, S le vecteur flux d’énergie et α
une constante qui dépend du système choisi (SI, Gauss…).
D. Postulat 4 <==> F = Q (α D + v× β H ) ,
β étant une constante dépendant du système choisi.
Prescription
襠 Causalité
30
B/ Pour la mécanique quantique les choses ont pris un autre
tournant. Les incertitudes de Heisenberg qui nous interdisent de
connaître deux grandeurs conjuguées simultanément, par exemple
l’abscisse x et l’impulsion px d’un point matériel pour lesquels nous
avons δ x • δ p x ≈ h ( l’état δ x = 0 et δ p x = 0 simultanément est exclu),
ôtent à la notion de trajectoire toute signification et introduisent un
déterminisme fondamental qui n’est plus dû à notre ignorance. Ceci
n’empêche pas, les changements d’état des systèmes d’être reliés
causalement. D’ailleurs, l’équation de Schrödinger peut être formulée
en utilisant les fonctions de retard de Green, qui s’annulent pour une
modification qui se ferait après la réponse.
Heisenberg, pour rester cohérent avec ses relations
d’incertitudes, introduisit la notion de potentialité (puissance
Aristotélicienne). La potentialité représenterait un état intermédiaire
entre la possibilité et l'existence.
Au congrès Solvay en l'an 1927, Einstein avait présenté un
exemple qui laisse transparaître quelques difficultés de cette notion.
Soit un corpuscule dont l'état est défini par la fonction d'onde ψ
(solution de l'équation de Schrödinger). Supposons le dernier tombant
sur un écran percé d'un trou de dimension telle que ψ soit diffractée
avec son amplitude constante sur le film photographique. Déceler le
corpuscule sur le film veut dire le localiser en un point A au moment
de l'impact. Selon Heisenberg, du moment que la localisation en A ne
s'opère pas, le corpuscule est présent à l'état potentiel sur toute la
surface du film avec la probabilité |ψ|2 . Après la localisation en A,
cette probabilité en un autre point (e.g, B) s'annule ipso-facto et
instantanément. Cependant, Einstein dit que le corpuscule était sur
une trajectoire, et notre ignorance de celle-ci nous amène à utiliser le
31
concept de probabilité.
32
B A
Il disait : " ( les philosophes ) pensent que la connexion que l'on croit
dans l'existence entre les causes et les effets, est une connexion de
co-implication nécessaire et qu'il n'est possible ni dans le pouvoir de
DIEU de donner l'existence à la cause sans l'effet ou à l'effet sans la
cause..."
Selon la lecture d'Al Marzouki de la conception Ghazalienne de la
causalité, il apparaît que les trois points refusés par Al Ghazali sont
:
35
INTERACTION GRAVITATIONNELLE
36
INTERACTION ELECTROMAGNETIQUE
襠 Roue de Barlow
襠 Soit un atome dans son état fondamental. Ses états excités sont
définis par leurs énergies. Pour pouvoir l'exciter ( changer d'état ) on
37
doit lui fournir de l'énergie de l'extérieur par un opérateur. Cet
opérateur peut être le rayonnement ou des collisions.
On a la représentation suivante:
INTERACTION FORTE
INTERACTION FAIBLE
40
En l'occurrence, le noyau peut être instable et émet donc du
rayonnement particulaire et électromagnétique :
41
conviction de l'impossibilité à tout système physique de changer
d'état sans l'intervention d'un opérateur, nous donnons les
exemples suivants qui ne peuvent qu’étayer notre thèse.
42
correspond la température T1 , au plateau (2) correspond la
température T2. Si on admet que T1>T2 , l'air se réchaufferait
au-dessus et au-dessous du plateau (1) qui se verrait soulevé
par le courant d'air chaud ascendant. Ce qui reste certain
néanmoins, est qu'il ne pourrait y avoir spontanéité dans la
rupture de l'équilibre.
ENONCE AXIOMATIQUE
43
PARTIE DEDUCTIVE
Après la synthèse inductive et l'énoncé axiomatique, vient la
partie déductive. Mais avant de déduire un quelconque résultat il
faut savoir déduire sans commettre d'erreurs, il faut définir des
règles de déduction.
Les règles que nous utiliserons sont :
Règle I
" Toute relation obtenue par application d'un axiome est vraie".
Cette règle stipule que toutes les manipulations permises faites à
partir de l'axiomatique définie, doivent mener à un résultat ou
proposition vraie.
Règle II
45
EXISTENCE
ACTE I
47
ACTE II
38 % de neutrons
62 % de protons.
ACTE III
24 % de neutrons
76 % de protons.
ACTE IV
e- + e + → 2 γ
17 % de neutrons
83 % de protons.
Mais la boule est assez chaude pour briser les liaisons du type :
neutron-proton ( deuterium )
deuterium-neutron ( tritium )
deuterium-proton ( helium leger )
helium leger -neutron ( helium 4 )
tritium-proton ( helium 4 )
49
ACTE V
14 % de neutrons
86 % de protons.
ACTE VI
EXPANSION
51
rapport de 0.01 %. Ce qui permet d'affirmer que cette étoile s'éloigne
à une vitesse de 30 km / s.
Un autre exemple serait l'amas de galaxies de la vierge pour
laquelle on calcule une vitesse d'éloignement de 1000 km / s.
Mais comment se fait " le link " entre la longueur d'onde et la
vitesse de la source ?
Supposons une source fuyant l'observateur tout en émettant
une onde dont les crêtes A et B sont nos repères.
D'où, T' = T + ( v / c ) T,
52
T et T' étant les périodes puisqu'elles mesurent le temps entre deux
émissions ou deux réceptions. L'équation précédente donne sachant
T = 1/ν,
1/ ν ' = 1/ ν + (v/c) / ν,
v = H D,
53
Un autre exemple serait celui du ballon gonflable, sur lequel
on peint des tâches qui s'éloigneront les unes des autres, après
l'avoir gonflé.
Il découle donc de l'équation de Hubble, que l'univers est en
expansion à l'instar d'une explosion. Notons que la découverte de
l'expansion de l'univers était à la portée d'Einstein, cependant,
résigné à s'imposer un univers stationnaire, il rajouta la constante
cosmologique dans ses équations.
La conséquence de l’expansion, et donc l’existence
nécessairement d’un instant où toutes les étoiles étaient collées les
unes aux autres, ne constituant alors qu'une seule boule !
Nous allons montrer qu'effectivement cela doit être ainsi, si
nous acceptons les équations de la relativité.
Soient deux galaxies O et A telles qu'à l'instant origine, la galaxie A
émette du rayonnement, lequel se propage à la célérité c. La
célérité de la lumière étant une constante universelle, ce
rayonnement arrivera au point O après un temps t0, il aura
54
parcouru une distance R( t0) tel que:
R( t1) v1 = c.
Ce qui donne,
R( t0) v0 = R( t1) v1.
v0 / v1 > 1,
nous obtenons,
ceci voulant dire que l'univers est dans une phase d'expansion.
Par surcroît, sachant que R(t) est une fonction monotone qui va en
croissant en fonction du temps, nous pouvons légitiment penser
qu'il a dû y avoir une valeur nulle dans le passé.
55
A l'instant origine l'univers a surgi du néant, et si nous notons par
tp l'instant marquant le présent, l'âge de l'existence serait tp.
Essayons d'étudier le taux de variation du rayon R, qui
représente la distance séparant deux galaxies O et A, par unité
de temps et par unité de distance, i.e., formons le rapport,
&(t)
1 dR(t)= R =H≡cst. Hubbl
R(t) d t R (t)
56
l'existence avait une origine dans le temps. L'âge de l'univers ainsi
déterminé, concorde bien avec l'âge des étoiles, lequel est compris
entre 14 et 20 milliards d'années. De même celui calculé à partir de
la désintégration radioactive.
Rayonnement fossile
58
"dilate" les longueurs d'ondes du spectre, ce qui entraîne
inévitablement le refroidissement du rayonnement. Nous devons
donc nous attendre à détecter un rayonnement de très basse
température sachant nos conjectures.
Plusieurs savants ont calculé la température de ce
rayonnement, parmi lesquels P.J.E.Peebles qui a trouvé que la
température équivalente de ce rayonnement qui nous arrive de loin
est de 10 K. Alpher et Herman ont trouvé à leur tour, T ~ 5 K.
Notons aussi la contribution de Ya. B. Zeldovich, F.Hoyle et Tayler.
Cependant, il fut détecté en 1964 accidentellement, pour une
longueur d'onde de 7.35 cm par les Américains Arno. A. Penzias et
Robert. W. Wilson, avec leur antenne radio de Holmdel dans le New-
Jersey. Cette découverte malheureusement du rayonnement à une
seule fréquence, était insuffisante pour tirer des conclusions, dans
la mesure où il fallait s'assurer que le spectre avait la forme du
spectre du rayonnement thermique. C'est ce qui fut réalisée après
des années de mesure et a permis à Penzias et Wilson de recevoir le
prix nobel.
Ce bruit de fond se situe dans le domaine des ondes radio et
a une température équivalente de l'ordre de 3 Kelvin. Les calculs de
la température équivalente du rayonnement vestige du
commencement de l'univers, se basent sur la proportion des
photons et des nucléons, laquelle permet de calculer la proportion
d'hélium et d'hydrogène à travers l'univers.
Nous venons de voir, que le fond radio a été détecté. De
surcroît par des méthodes différentes, et la proportion d'hélium a été
mesurée, plaçant ainsi la théorie du " Big Bang " dans une position
confortable, d'où le statut de modèle standard. Il apparaît donc que
le scénario de la genèse de l'univers est étayé par :
59
* le décalage vers le rouge,
* la proportion en hélium ( He 4 ) qui représente le 1/4,
* le fond radio de température équivalente T~ 2.9 K.
60
CONCLUSION
Le postulat
Règle I
Règle II
Première étape
A crée B
Deuxième étape
62
UNICITE
A- Le savoir
B- La volonté
C- Le pouvoir
63
Si l'une des trois propriétés venait à manquer, l'être n'est plus
du tout un créateur. Il apparaît donc sous la lumière de la première
propriété, que chacun des deux êtres possède le savoir absolu, et
donc ils n'ont plus d'intimité. Ceci les rend vulnérables !
Or un dieu n'est pas vulnérable.
De même, supposons qu'un des deux êtres crée seul l'univers,
il trouvera nécessairement une réaction de la part du deuxième qui
veut lui-même créer l'univers ou peut-être bien garder le néant.
Aucun des deux ne pourra s'imposer, ainsi leur volonté sera limitée
et non absolue. Par suite la deuxième propriété n'est pas vérifiée.
Décrivons une troisième éventualité.
Un des deux êtres suprêmes a crée un système ( galaxie, peuple,
.....), ce système n'est plus sous la domination de l'autre être qui ne
peut plus le contraindre à respecter ses lois et par conséquent son
pouvoir sera limité et donc non absolu.
L’hypothèse de la multiplicité des créateurs aboutit donc à
une absurdité, et donc elle est fausse, i.e.,
64
LE HASARD
Quelques-uns expliqueraient volontiers le phénomène de la
création par ce qu'ils appellent, le hasard.
Alors comment la physique pourra-elle trancher dans ce cas-là ?
Pour ce faire, utilisons le second principe de la
thermodynamique, dont l'un des énoncés ( Clausius ) est le suivant :
" Une quantité de chaleur ne peut jamais être transférée
intégralement d'une température basse à une température plus
élevée ".
La chaleur en fin de compte n'est qu'énergie et son passage
se fera de l'endroit où il y en a, vers l'endroit où il en manque. En
termes de température absolue nous dirons que le passage de la
chaleur Q se fait des températures élevées vers les températures
basses. De surcroît, nous pouvons reformuler le second principe
autrement. Nous définissons une grandeur physique appelée
entropie ( S ), dont la variation est le rapport de la chaleur et de la
température thermodynamique. Ceci pour un système de
transformation réversible, c’est à dire qu'il suffit d'une modification
infiniment petite de l'entourage de ce système pour produire la
transformation inverse, et on écrit,
δ Qrev
d S =
T
65
Seulement, lorsqu'il s'agit de processus irréversibles, ce qui
correspond aux cas réels, on obtient,
δ Qirreversible
∆ S ≥
T
∆ S ≥ 0
Donc l'entropie d'univers ne fait que croître. Quelles sont alors les
conséquences d'une augmentation d'entropie?
Pour répondre à cette question, prenons un système isolé
contenant deux compartiments renfermant un gaz et séparés par
une cloison. Dans le premier la température est T1 et dans le
second, la température est T2 avec T1 > T2 . Si on enlève la
cloison, les molécules de gaz vont se mélanger, i.e., le désordre est
plus grand dans cet état. Ainsi, il apparaît ipso-facto que
l'augmentation de l'entropie correspond à une augmentation du
désordre.
Ceci étant, supposons que l'univers est un grand puzzle
plan, un assemblage de carrés définis par leurs coordonnées (n,p).
Afin d'accomplir sa tâche, le hasard va créer les carrés (1,1); (1,2)
jusqu'à (n,n). Cependant ce serait commettre une erreur de
66
raisonnement que de supposer qu'après avoir créé quelques carrés
du puzzle, ceux-ci vont rester immobiles. Car comme on l'a déjà
précisé, le désordre dans l'univers va en augmentant et sur ce, les
carrés placés dans des positions précises, vont changer de position
avant même que le hasard ne puisse créer ou placer un autre carré
dans le puzzle. Les chances de réaliser cet assemblage sont
infinitésimales, pour ne pas dire nulles.
67
AVEC LE SECOND PRINCIPE
Pour chiffrer ce qui a été dit, prenons l'exemple du singe qui tape à
la machine pour écrire le texte de " Guerre et paix " de 2330 pages,
c'est à dire un total d'environ 5 250 000 signes.
La probabilité de cet évènement sachant la probabilité de 1/50
d'actionner la bonne touche et en supposant que les signes sont
imprimés indépendamment est:
W = 10 - 89 000 000,
68
W = 0.000....01 , ( 89 millions de chiffres)
W = ( 1/a) N.
W = (1/10)1 = 0.1.
W = 1 - W = 0.9.
W = 0.01, et W = 0.99.
W = 0.999999999 ------>
Or 10 W = 9.99999999 ------>
donc 9 W = 9,
par conséquent,
W = 1.
70
'' Felix qui potuit rerum cognoscere
causas "
( heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des
choses )
_ Virgile _
74
REFERENCES
75
19/L.D.Landau & E. Lifchitz, Electrodynamique des milieux
continus.
20/A. Akhiezer & I. Akhiezer, Electromagnètisme et ondes
electromagnetiques.
21/P. Baruch, J.E. Petroff et M. Hulin, Electricité-magnétisme.
22/C. Maxwell, Traité d'électricité et magnétisme.
23/D. Blokhintsev, Principe de mécanique quantique.
24/J.L. Basdevant, Mécanique quantique.
25/L.de Broglie, Relations d'incertitude d'Heisenberg.
26/N. Efimov, Géométrie supérieure.
27/T. Encrenaz & J.P. Bibering, l’astrophysique.
28/L.D.Landau & E. Lifchitz,Fluid mechanics.
1
SOMMAIRE
Position du problème………………………………………………………..3
Histoire de la transcendance………………………………………………5
Maya…………….…………………………………………………….……….10
Perse…………………………………………………………………………….11
Indienne…………………………………………………………….………….11
Egyptienne……………………………………………………………………..13
Philosophie occidentale………………………………………………….…..14
Christianisme…………………………………………………………….……19
Construction d'une théorie…………………………………….………… ..22
Synthèse inductive…………………………………………..……………..29
Causalité………………………………………………………………………..29
Interaction gravitationnelle…………………………………………………36
Interaction électromagnétique……………………………………………..37
Interaction forte……………………………………………………………….39
Interaction faible………………………………………………………………40
Enonce axiomatique………………………………………………………….43
Règles de déduction………………………………………………………….44
Existence……………………………………………………………………….46
Expansion………………………………………………………………………51
Rayonnement fossile…………………………………………………………57
Conclusion……………………………………………………………………..61
Unicité…………………………………………………………………………..63
Hasard………………………………………………………………………….65
Références……………………………………………………………………..72
2
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