5eme Année 10 DA
PERI-IMPLANTITES
I. DEFINITION :
II. DIAGNOSTIC :
Repose sur différents critères :
1) -le sondage,
2) -la suppuration,
3) -l'analyse radiographique
4) la mobilité (Heitz-Mayfield 2008).
5) Le saignement est le signe d’alerte (1 signe)
III. ETIOPATHOGENIE :
l)- Formation du biofilm primaire :
- La plaque péri-implantaire est organisée en biofilm. Cette pellicule
permet l'adsorption des bactéries grâce aux constituants de leur paroi
immédiatement après l'exposition de l'implant dans la cavité buccale.
- Cette première couche organique se dépose immédiatement après
l'exposition de l'implant dans la cavité buccale.
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Facteurs de risque :
1. Facteurs microbiens :
a. Mauvaise hygiène :
Une très mauvaise hygiène buccale (indice de plaque ≥ 2) est
fortement associée à la présence de péri-implantite (Ferreira et al.
2006).
Serino et Ström (2009) abordent dans leur étude l’accès à l’hygiène au
niveau des sites implantaires et considèrent ce facteur local comme
fortement associé à la péri-implantite
b. Antécédents de maladie parodontale :
Avant tout traitement implantaire, la maladie parodontale doit être
traitée puis stabilisée.car la pose d'implants dans un environnement
parodontal inadéquat pourrait compromettre le succès implantaire.
L’incidence de la péri-implantite pourrait significativement augmenter
chez des patients avec une parodontite.
c. ETAT GENERAL :
Exp: Le diabète est une maladie systémique qui agit à plusieurs niveaux sur
la capacité de cicatrisation, il augmente la susceptibilité des patients aux
infections et le taux d'échec implantaire (Fiorellini et Nevins 2000).
d. PREDISPOSITIONS GENETIQUES :
f. TABAGISME :
• Strietzel et al. (2007), rapportent un risque significativement plus élevé
de développer une péri-implantite chez le patient tabagique.
• Grulca et al. (2004) et Macdrmott et al. (2003) rapportent que les
patients fumeur ont un risque significativement plus important de
développer une péri-implantite.
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g. L'excès de ciment de scellement des prothèses scellées
implanto-portées :
2. FACTEUR OCCLUSAL :
• Les études à ce titre sont nombreuses mais convergent presque
toutes sur l'association d'un facteur bactérien avec l'occlusal,
une surcharge seule ne provoque pas plus de péri-implantite
que d'accumulation de plaque autour de l'implant.
• L'étiologie principale de la péri-implantite reste microbienne. Les
études sont encore trop controversées en ce qui concerne
l'origine occlusale exclusive.
IV. THERAPEUTIQUE
Les objectifs à long terme sont d’arrêt l’évolution de la maladie et de
préserver le site d'implantation.
Un traitement est choisi en fonction de l'étiologie du problème.
Le traitement adéquat de la péri-implantite implique souvent de diriger
le patient vers un parodontiste.
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• L’élimination chirurgicale des poches residuelles.cette stratégie comme
en parodontologie peut laisser des séquelles esthétiques car elle
entraine parfois une exposition du col, voire des spires des implants.
• Dans certains cas, la morphologie de l'alvéolyse péri-implantaire
nécessite de mettre en place des techniques de reconstruction
osseuse. L'indication de ces techniques est posée lorsqu'une profonde
lésion infra-osseuse est présente autour de l'implant.
• Cette reconstruction se fait le plus souvent à l'aide d'une xénogreffe,
associée ou non à une autogreffe. Une membrane résorbable peut
également être utilisée pour protéger la greffe.
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