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¾En 1920, en Chine, les glissements de terrains qui se sont produits suite au
séisme ont fait plus de 10 000 morts,
¾En Colombie, les coulées de boues de 1986 ont causées 26 000 morts,
¾En 1987, en Equateur, le glissement de terrain à l’origine de la rupture
de l’oléoduc a fait 1.5 milliards de dollars de perte.
Glissement en loupe
Talus amont d’un barrage en terre
Effondrement sur le
chantier METEOR, France Coulée boueuse
Flanc en rive gauche en
glissement (500 000 m3)
3.2 Glissements
Les glissements affectent les sols et sont fréquents dans les travaux
De terrassement et de soutènement . Les vitesses peuvent être très variables .
La rupture est parfois précédée de signes précurseurs Mais peut être
également brutale .
3.3.2 Solifluxion
Les phénomènes de solifluxion représentent un cas particulier de fluage.
C’est un phénomènes superficiel provoqué par les variations volumiques du sol au
cours des saisons ‘gel et dégel en montagne, alternance de saison sèches et
pluvieuses).Lorsqu’il affectent des pentes, les mouvements Alternés conduisent à une
reptation du sol vers l’aval . La solifluxion se repère par la présence d’ondulations du
sol et par l’inclinaison des arbres .
Géotechniques du terrain .
University of Aboubakr Belkaïd –Tlemcen
Mme N. ROUISSAT Mai 2010
ﺟــﺎﻣﻌــﺔ ﺍﺑـﻮﺑﻜـﺮ ﺑﻠﻘــﺎﻳـﺪ – ﺗـﻠـﻤـﺴــــﺎﻥ
5. Estimation du risque
du coefficient de sécurité
. Méthodes déterministes
. Méthodes probabilistes
. Méthodes numériques
-Méthode des différences finies, dans laquelle les variables ne sont définies
qu’aux nœuds du maillage et la résolution est locale et pas à pas.
-Méthode des éléments distincts, qui se base sur les principes de la méthode des
différences finies tout en tenant compte de la discontinuité du milieu étudié.
Toutefois, les méthodes numériques ont permis de faire de grands progrès dans
la compréhension des divers types de comportement des talus.
Les variables utilisées pour cette analyse sont les caractéristiques physiques
et mécaniques du sol et la géométrie de la pente.
Les hypothèses de base d’une telle approche peuvent être résumées en ce qui
suit :
- Le modèle de comportement est celui de Mohr-Coulomb,
FS Etat de l'ouvrage
<1 danger
1.0-1.25 sécurité contestable
La définition des seuils des facteurs de sécurité dépend de l’approche adoptée, des
fréquences de sollicitations de l’ouvrage en question et du risque créé par la
rupture. En condition normale, Fellenius propose un seuil égale à 1.25, alors que
FS = 1.5 pour Bishop (l’approche de Fellenius est plus conservatoire que celui de
Bishop).
Rupture plane
9Pentes finies
Méthode globale
H
Surface de
rupture plane
β
β
A
4 c ⎡ sin β ⋅ cos φ ⎤
= ⎢ 1 − cos ) ⎥⎦
F
γ H ⎣ (β − φ
Surface de
rupture plane
Ligne
de courant
Surface de
rupture plane
c' γ ′ tan φ
F= + Sol cohérent
γ sat h sin β ⋅ cos β γ sat tan β
γ ′ tan φ
F = Sol pulvérulent
γ sat tan β
University of Aboubakr Belkaïd –Tlemcen
Mme N. ROUISSAT Mai 2010
ﺟــﺎﻣﻌــﺔ ﺍﺑـﻮﺑﻜـﺮ ﺑﻠﻘــﺎﻳـﺪ – ﺗـﻠـﻤـﺴــــﺎﻥ
8.Stabilité des pentes en rupture circulaire
Méthode de Taylor
Rsinφ
O B C
R
Cd
W W
H
Cd
Fd
β
α’
A
Fd
Cd
cd =
AC
Plusieurs épreuves doivent être faites pour obtenir la surface de rupture la plus
critique où la cohésion développée est un maximum. Ainsi, il est possible
d’exprimer la cohésion développée maximale le long de la surface critique
comme suit
cd = γ ⋅ H ⋅ m t
Dans le cas où φ = 0, Taylor a mené des investigations très complètes, sur la cohésion
requise pour assurer la stabilité des différents cas d’un cercle de pied, de flanc ou
profond ; les résultats de ses calculs ont été mis sous forme d’abaques en 1948, qui
sont toujours utiles pour dégrossir un problème. Dans ce cas là, le coefficient de
sécurité est donné par la relation :
c
Fs =
γ ⋅ H ⋅ mt
-Dans les deux cas on admet que la rupture a lieu suivant une surface de
glissement en forme de cylindre circulaire et qu’elle se produit
instantanément et simultanément le long de toute la surface. On
considère d’autre part qu’il n’ya aucune interaction dans la 3ème
dimension.
Zn+1
Zn
Pn Ligne
phréatique
dl ∝
Tn Nn
Elle est plus générale car si l’on conserve l’hypothèse Zn+1 - Zn = 0, on admet
que Xn+1 – Xn # 0 et on tient compte de la pression interstitielle.
Fs= ∑[(( N - p.dl) tg φ + C.dl))/mx] / ∑T
mx est un coefficient pour cahque tranche et lui-même fonction de Kc
mx = cos [1+ (tg φ/Fs)]
Le calcul s’opère par itérations successives
On évalue par la méthode de Fellenius une 1ère valeur de Fs qui est introduite
dans le calcul, on obtient la 2ème valeur et ainsi de suite.
F=
1
⋅∑
[c b + (W − u w b) tan φ]
∑ W sin α mα
tan φ
mα = cos α + sin α ⋅
F
Barrage Homogène
Enrochementsdeprotection
Risberme
Talusgazonné
Filtreoudrain
Fondationimperméable
Tapis imperméable
FondationPerméable
- Béton
- Dal lettes préfabriquées
- Asphalte
- Membrane
L’étude de la stabilité des talus amont et aval est la partie essentielle de la conception
des barrages en terre. Différents cas doivent être étudiés en tenant compte de l’état
des pressions interstitielles à l’intérieur de la digue
9Vidange rapide ,
-les actions sur l’équilibre des masses : allègement en tête, remblai en pied ;
-les actions sur la géométrie de la pente : purge et reprofilage ;
-les substitutions partielles ou totales de la masse instable.
1. Remblai de pied
Le chargement en pied d’un glissement est une technique souvent utilisée,
généralement efficace. L’ouvrage, également appelé banquette, berme ou butée,
agit par contrebalancement des forces motrices. Pour qu’il soit efficace, il faut
réaliser un ancrage dans les formations sous-jacentes en place. Comme dans le
cas d’un ouvrage de soutènement, le dimensionnement doit justifier de la stabilité
au renversement, de la stabilité au glissement sur la base et de la stabilité au
grand glissement. Mais en pratique, c’est la stabilité le long de la surface de
rupture du glissement déclaré qui est dimensionnante. La stabilité au grand
glissement suppose que :
3. Reprofilage
Les conditions de stabilité d’un talus étant directement liées à sa pente, on peut assez
simplement augmenter la sécurité par retalutage du terrain naturel. Dans ce sens, le
procédé s’apparente à l’allègement en tête : il consiste en un adoucissement de la pente
moyenne. Ce type de traitement est particulièrement bien adapté aux talus de déblais, et il
est de pratique courante. Notons que l’exécution de risbermes a l’avantage d’améliorer la
stabilité par rapport à une pente unique et de créer des voies d’accès pour l’entretien ou
des travaux complémentaires. L’adoucissement de la pente est généralement mal adapté
aux versants naturels instables car il met en jeu des volumes de sol très importants.
5. Dispositifs de drainage
Dans la plupart des cas de glissement, l’eau joue un rôle moteur déterminant. Aussi utilise-t-
on couramment les techniques de drainage, qui ont pour but de réduire les pressions
interstitielles, au niveau de la surface de rupture lorsque celle-ci existe. Les différentes
techniques qui peuvent être mises en oeuvre pour atteindre cet objectif relèvent de deux
options fondamentales :
Drains subhorizontaux