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Les paysages bretons

peints à l’aquarelle
Les peintures d’inspiration bretonne relatent l’inépuisable
variété des paysages côtiers et intérieurs de la région
ainsi que la richesse de la culture populaire, empreinte
de traditions et de dévotion. Voici quelques conseils et
astuces techniques pour les réaliser à l’aquarelle grâce
aux techniques « humide sur sec » et « frais sur frais ».

Maisons, églises et vieilles pierres


Dès l’époque paléolithique et néolithique, des hommes occupent la Bretagne et y laissent de prestigieux
vestiges, les dolmens. Au Moyen-Âge et à la Renaissance, pas moins de 4 000 châteaux, manoirs et
gentilhommières sont édifiés. Et, au xixe siècle, avec les grandes découvertes outre-Atlantique, apparaissent
les villes côtières auxquelles s’ajoutent bientôt les stations balnéaires et ports de pêche et de conserverie,
tels Port-Louis ou Concarneau. De nos jours, toutes ces cités constituent une partie importante de la
richesse du patrimoine architectural breton.

Saisir le caractère général


Représenter de façon convaincante des vues
de villes, de bâtiments ou de maisons isolées
nécessite avant tout un bon sens de l’observation.
L’important est de saisir le caractère général de
l’édifice, sa couleur, sa texture.
Formes et proportions sont aussi essentielles
que dans un portrait ; c’est ce qui donne à
chaque bâtiment son identité propre : taille et 2
forme des fenêtres, des balcons… S’efforcer de
dégager des caractéristiques particulières et, si
nécessaire, les exagérer, le paysage urbain n’en
sera que plus pittoresque.


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BON à SAVOIR
Pour s’assurer des bons rapports de proportions entre divers éléments
architecturaux, utiliser un crayon comme instrument de mesure : le tenir
à hauteur des yeux et faire glisser le pouce le long du fût pour déterminer
ainsi la hauteur ou la largeur d’une porte par rapport aux dimensions du
mur qui l’entoure et la surplombe.
Quant au tracé des lignes droites, ne pas hésiter à utiliser une règle dans
le dessin préliminaire car il est souvent difficile de les dessiner ou de
les peindre à main levée. Une fois figurées, les « fondations » donnent
aux édifices une grande stabilité ; l’aquarelle peut alors être appliquée
librement en suivant le gabarit.

Respecter la perspective
Pour ce qui est de la perspective, respecter la règle d’or : les lignes parallèles convergent toutes vers le ou les points
de fuite situés sur la ligne d’horizon. Et comme cet horizon coïncide avec la hauteur du regard, il est déterminé par
l’endroit où l’on peint : ainsi, si l’angle de vue est haut, plongeant, les lignes parallèles convergeront haut dans le
dessin.
En outre, noter qu’il est plus facile de représenter des volumes en perspective si ceux-ci sont considérés d’un point
de vue angulaire, créant des diagonales accentuées.

Ligne d’horizon =
hauteur du regard

1 point de fuite 2 points de fuite 3 points de fuite

Lumière, ombres et textures


La lumière est un élément-clé quand on peint des architectures car c’est tout particulièrement les jeux d’ombre
et de lumière qui modèlent les volumes, les formes et définit les textures. Celles-ci présentent une aussi grande
diversité de motifs que le monde naturel. Les restituer par une superposition de lavis transparents, seule à même de
mettre en valeur la richesse des nuances, la diversité des formes.

Dans cet exemple de


1 2 3 cathédrale, les jus de base
appliqués pour définir la
masse des murs déterminent
déjà les zones illuminées
et celles plongées
dans la semi-pénombre.
La texture du mur
est ensuite suggérée,
sur papier sec, par le dessin
fluide et en demi-teinte
des pierres ; ce dessin
est d’autant plus appuyé
et contrasté que le mur
concerné est ombragé.

    
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PeINDRe DeS PhAReS, ceS SeNtINelleS DeS meRS

Depuis le xviiie siècle, ces longues tours


radars dressent leur stature austère le long
des côtes bretonnes, bravant la tempête
pour guider les marins en difficulté.
Rien que sur la côte du Finistère, pas
moins de 23 phares signalent les points
les plus dangereux : c’est la plus grande
concentration de tout le littoral français !
Pour les restituer le plus fidèlement
possible, il est primordial de les intégrer
harmonieusement à leur milieu naturel.
Aussi est-il conseillé de commencer
l’aquarelle par le brossage du ciel et de la
mer (1) ; continuer par l’application des
premiers lavis colorant le phare et son
piédestal rocheux (2) ; le travail des ombres
et lumière, qui enrichit la texture du rocher et précise la stéréotomie du phare, doit être uniforme. Ne
pas surcharger l’architecture de détails ; avoir une approche globale (3). Pour parfaire l’unité du tableau,
peindre le reflet du rocher sur la surface de l’eau (3) ; puis ajouter, dans un second temps, du mouvement au
niveau de la mer par la réalisation de petits glacis (4).

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