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Droit des contrats

A- Définition du contrat
- Le contrat ou l’acte contractuel est un instrument normal de la vie économique , c’est un
instrument de mise en œuvre juridique des rapports économiques nécessaires à l’existence de
la personne humaine , à l’échange de richesses et de services

- Le contrat est donc un acte juridique constatant la volonté concordante de deux ou plusieurs
personnes en vue de produire des effets juridiques .Il s’agit donc d’un accord de volonté
librement consenti , accepté , volontairement assuré c'est une convention génératrice
d’obligations .

- Le rapport contractuel intervient donc entre plusieurs partenaires appelés les parties ; il s’agit
du créancier qui est en droit d’exiger de son l’autre partie appelée débiteur une certaine
prestation , une créance .

B- Les conditions de validité du contrat


Le Code civil (art. 1108) prévoit quatre conditions de validité des contrats. A. Le consentement
des parties ne doit pas être vicié Il ne suffit pas que le consentement existe pour que le contrat
soit valablement formé, il faut aussi qu’il soit libre et éclairé. Cela suppose de vérifier l’absence
de vices du consentement tels que l’erreur, le dol ou la violence, comme le précise l’article 1109
du Code civil.

A. Le consentement des parties ne doit pas être vicié

Il ne suffit pas que le consentement existe pour que le contrat soit valablement formé, il faut
aussi qu’il soit libre et éclairé. Cela suppose de vérifier l’absence de vices du consentement tels
que l’erreur, le dol ou la violence, comme le précise l’article 1109 du Code civil.

Cours : Formation et condition de validité des contrats

1. L’erreur
L’erreur est une croyance fausse résultant d’une appréciation inexacte de la réalité. Deux types
d’erreur constituent un vice du consentement :

• l’erreur sur la substance ;


• l’erreur sur la qualité substantielle de la chose.

L’erreur sur la substance porte sur la matière dont la chose est constituée (ex. : j’achète un bijou
plaqué or alors que je le croyais en or).

L’erreur sur la qualité substantielle concerne une qualité de la chose considérée comme
essentielle (ex. : un amateur d’art achète un tableau de peintre tres connu qui se révèle être un
faux).

L’erreur sur la personne du cocontractant n’est une cause de nullité que dans les contrats
conclus en considération de la personne . En effet, dans ces contrats, c’est la qualité personnelle
du cocontractant qui a déterminé l’autre personne à contracter.

2. Le dol
Le dol est un ensemble de manœuvres destinées à tromper l’autre partie et à la pousser à
contracter. Le dol suppose une faute intentionnelle qui émane du cocontractant : la volonté
d’induire en erreur l’autre partie par des mensonges. Le dol doit avoir été déterminant : sans
ces manœuvres dolosives, le contrat n’aurait pas été conclu.

3. La violence
La violence est une contrainte physique ou morale exercée sur l’autre partie afin d’obtenir son
consentement.

B. La capacité des parties

La capacité d’exercice est la possibilité pour une personne d’exercer seule les droits dont elle est
titulaire. Dans un souci de protection de leur patrimoine, les mineurs non émancipés et les
majeurs en tutelle ne peuvent contracter seuls.

1- Les mineurs non émancipés

Pour des actes importants le mineur non émancipé devra se faire assister de son représentant
légal mais son incapacité connaît des limites puisqu’il est autorisé à faire certains actes seuls

2- Les actes que le mineur non émancipé peut faire seul

Il s’agit de certains actes extrapatrimoniaux tel que la reconnaissance d’un enfant naturel. Il
peut également faire certains actes patrimoniaux, acquérir des objets marchandises dans les
magasins. D’une manière générale, le mineur non émancipé peut accomplit seul tous les actes
ne représentant aucun danger aux intérêts patrimoniaux.

3- Les incapables majeures


L’incapacité frappant un majeur est exceptionnel toute personne doit avoir la capacité juridique
l’art 3-13 du code des obligation et contrtas prévoit de manière générale protection du
majeure. Lorsque les facultés mentales sont altérées par une maladie il est pourvu aux intérêts
de la personne. Pour l’un des régimes de protection prévu par la loi si elle empêche l’expression
de la volonté.

C. L’objet du contrat
L’objet du contrat est la prestation ou la chose sur laquelle porte le contrat. L’objet doit
répondre aux conditions suivantes: – l’objet doit exister ou être futur, – l’objet de la prestation
doit être déterminé ou déterminable, – l’objet doit être licite.

D. La cause du contrat
La cause du contrat est la raison pour laquelle les parties veulent contracter. Elle doit être licite
et morale.

La nullité du contrat

La nullité relative et la nullité absolue


La nullité d’un acte est la sanction de la violation des règles édictées par la loi quand à, cet acte.
Cette sanction consiste dans la suppression de l’acte .

L’effet fondamental de la nullité est de faire disparaître rétroactivement le contrat.

Dans le cas d’une vente par exemple, l’acquéreur restituera la chose et le vendeur restituera le
prix.

Ce principe comporte d’importantes exceptions

Certaines prestations ne pouvant être restituées, l’annulation ne vaudra que pour l’avenir

Exemple : Si un contrat de bail est annulé, on ne peut effacer rétroactivement la durée de


jouissance du local dont le preneur a déjà bénéficié

On distingue la nullité relative et la nullité absolue

la nullité relative est une nullité de protection (incapables, vices du consentement).


Si le contrat annulé transférait la propriété d’une chose, qui a été ensuite transmise à un sous-
acquéreur, ce dernier se trouve en principe dispensé de la restitution sur la base des
dispositions législatives : « En fait de biens meubles , la possession (de bonne foi ) vaut titre (de
propriété) »

- la nullité absolue dans l’hypothèse des conventions contraires à l’ordre public ou aux bonnes
mœurs. C’est donc une sanction d’une règle d’ordre public.

Lorsqu’un contrat est annulé comme illicite ou immoral, l’action en restitution peut se heurter à
une fin de non-recevoir tirée de l’adage « nul ne peut se prévaloir de sa propre immoralité »

S’agissant de contrats à durée indéterminée : le principe est la possibilité de se dégager


unilatéralement (sinon, il s’agirait d’un engagement perpétuel, ce qui est prohibé).

Cependant, la rupture ne doit pas être abusive ; un certain préavis doit être respecté.

Pour le contrat de travail à durée indéterminée, l’employeur doit se fonder sur une cause réelle
et sérieuse pour licencier le salarié qui, dans le cas contraire, percevra des dommages intérêts

L’exécution de bonne foi


L’article 231 du DOC stipule que « Tout engagement doit être exécuté de bonne foi et oblige non
seulement à ce qui y est exprimé, mais encore à toutes les suites que la loi, l’usage ou l’équité
donnent à l’obligation d’après sa nature »

Cette notion est de plus en plus souvent évoquée par le juge, dans un meilleur but d’équité
contractuelle.

La bonne foi recouvre plusieurs notions : le devoir de loyauté d’une part, le devoir de
coopération d’autre part.

La jurisprudence sanctionne ce manque de loyauté et plus encore si le débiteur de l’obligation


est un professionnel. (Le médecin doit informer des risques encourus avant un traitement, le
banquier envers son client ou une caution.)

De plus le créancier ne doit rien faire qui rendrait l’exécution de l’obligation plus coûteuse ou
plus difficile pour le débiteur.

Il faut que le contractant facilite l’exécution du contrat et prenne toutes les mesures édictées
par les usages et la bonne foi pour arriver au but.

Les professionnels notamment doivent conseiller leurs clients sur une situation d’ensemble :

Exemple : un garagiste doit attirer l’attention d’un client sur la disproportion des frais à engager
pour réparer une voiture, par rapport à sa valeur vénale.

Le législateur ne prévoit pas la possibilité de révision du contrat en cas de changement imprévu


des circonstances (théorie de l’imprévision) sauf cas exceptionnels

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