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Le développement cognitif et le développement du langage

(0-2ans)

Présenté à :
Dr. ALINE HUSSEINI
PAR :
CHRISTY SERHANE
RIBELLE KEHDE
CYNTHIA EID
JESSICA SARKIS
LEYA HADDAD
 
 
 
 
 
 

 Introduction
 Définition :

        Le développement cognitif est l’evolution des capacités cognitives comme


l’intelligence, L’attention, la pensée, la mémoire, et la perception.

 La conception de l’evolution du développement moteur, et intellectuel selon Piaget peut


être subdivise en 4 niveaux :

1. La période sensori-motrice (0-2ans)


2. La période de la pensée représentative ou pre-operationelle (2-7ans)
3. La période des opérations concrètes (7-12 ans)
4. La période des opérations formelles (débute à l’adolescence)

 La période sensori-motrice


Durant cette période, le contact qu’entretient l’enfant avec le monde qui l’entoure dépend entièrement
des mouvements qu’il fait, des sensations qu’il éprouve, chaque nouvel objet est brassé, lancé, mis dans
la bouche pour comprendre progressivement les caractéristiques par essais et erreurs. L’enfant
découvre le monde extérieur, son langage se développe et développe la confiance en soi.

Stades de la période sensorimotrice selon Piaget.


 
Nom donné
stade Age Caractéristique de ce stade
par Piaget
Le nouveau-né exerce se réflexes innés (comme la succion et
Exercice de l’observation). Ces réflexes sont progressivement modifiés par
1 0-1 mois
réflexes l’expérience. Il est incapable d’imiter ou de combiner des informations
perçues par plusieurs sens. Aucune permanence de l’objet.
Nouvelles accommodations des schèmes de base que le nourrisson répète
sans relâche (préhension, observation, succion). Début de la coordination
Réactions entre de schèmes provenant de différents sens. Le bébé observe
2 1-4 mois circulatoires maintenant quand il entend, et il porte à sa bouche tout ce qu’il peut
primaires trouver. Il n’établit pas encore de lien entre ses actions et leur effet à
l’extérieur de son corps. Aucune permanence de l’objet. Début de
l’intégration intersensorielle.
Le bébé devient de plus en plus conscient des événements qui se déroule
à l’extérieur de son corps, et il les provoque même de manière répétitive,
Réactions dans une sorte d’apprentissage par essaie et erreur. La compréhension du
3 4-8 mois circulatoires lien de cause à effet n’est pas encore évident. Le bébé commence à imiter
secondaires mais seulement quand les schèmes figurent dans son répertoire. Le
concept d’objet commence à se développer durant ce stade. Permanence
d’un objet partiellement caché.
Les comportements intentionnels apparaissent clairement à ce stade.
L’enfant ne se contente pas de chercher à obtenir ce qu’il veut : il
Coordination
combine des gestes pour y parvenir (ex. déplacer un oreiller afin
4 8-12 mois des schèmes
d’atteindre un jouet). Il imite de nouveaux comportements et transfère
secondaires
l’information d’un sens à l’autre (transfert intermodal). Permanence de
l’objet mais sans déplacement visible.
L’expérimentation commence : le jeune enfant expérimente de nouvelles
Réactions
façons de jouer ou de manipuler les objets. Il entreprend des explorations
5 12-18 mois circulatoires
volontaires très active en recherchant les différents effets que produisent
tertiaires
ces variations. Permanence de l’objet avec déplacement visible
L’enfant commence à utiliser des symboles pour représenter les objets ou
les événements. L’enfant comprend que le symbole est distinct de l’objet.
Représentation
6 18-24 mois C’est aussi le début de l’initiation différée car elle nécessite la capacité de
symbolique
se représenter mentalement un événement absent. Acquisition définitive
de la permanence de l’objet.
 
 
 

 Le développement de l’intelligence :


a)      L’approche des capacités individuelles :
L’approche des capacités individuelles est ; Les capacités différentes de mémorisation, de résolution des
problèmes, la différence du vocabulaire et la différence en analyse.  
Nous ne sommes pas tous dotés des mêmes capacités

b)     L’approche des structures communes :


Contrairement à l’approche des capacités individuelles, cette approche s’attache aux modèles de
développement communs chez les enfants.

c)      L’approche du traitement de l’information :


Cette approche tente de repérer et de comprendre les stratégies qui sous-tendent les activités
cognitives comme la mémoire et la planification.

 Développement de la mémoire :
 
 C’est la capacité d’adapter une réaction physique à un stimulus répété afin de pouvoir accorder une
attention particulière aux nouveautés qui se présentent à nous.
La capacité de déshabitassions  est aussi importante, quand une modification est apportée à un stimulus
répété
La capacité d’habitation et de déshabitassions est présente sous une forme rudimentaire chez le
nouveau-né, et est un solidement implanté autour de la 10 e semaine.
Un bébé arrête d’observer un objet que vous mettez continuellement devant ses yeux, et ne réagit plus
au bruit après y avoir été expose plusieurs fois ‘par contre il recommence à réagir si le bruit est modifié.
L’habitation est un processus automatique qui permet au bébé de reconnaitre les expériences qui lui
sont familières.

a)     Mémoire :
 
L’habileté à retenir l’information constitue une part importante des habiletés initiales de mémorisation
du bébé, un bébé peut se souvenir du geste qu’il a fait une semaine avant et le refaire dans une
situation identique.
Rovee-collier  a aussi observé qu’un enfant de 2 mois, peut se rappeler son geste pendant une journée
seulement qu’a 3 mois, il peut s’en souvenir pendant une semaine, et qu’a 6 mois il s’en souvient
pendant 2 semaines. Plus l’enfant grandit, plus la durée de rétention augmente.
 

 Développement de l’apprentissage :
a)      Apprentissage par condition classique :
Un condionnement classique est plus facile d’être établit a 3 ou 4 mois, non pas chez le nouveau-né.
Mais le processus d’apprentissage commence dès la première semaine, l’enfant acquiert ainsi alors une
connaissance pratique de son environnement par les sons, les odeurs et le toucher (sensation d’être pris
dans les bras, d’être touché à la joue, rection émotive lors de l’allaitement)

b)     Apprentissage par condionnement opérant :


Les nouveaux nés apprennent aussi grâce au conditionnement opérant, et ce dès les premiers jours ; par
le son de la voix, les battements de cœur de la mère. Les interactions entre la mère et l’enfant
sont fondamentales.

c)      Apprentissage schématique :
Les théoriciens soutiennent qu’il existe un troisième type d’apprentissage qui est l’apprentissage
schématique, qui prends place dans le travail de Piaget :  ‘’ le bébé organise ses expériences selon des
attentes ou des combinaisons’’

 Développement de la perception au cours des premiers mois ;

 Distinguer le visage de la mère (quelques heures après la naissance)


 Faire converger ses deux yeux sur le même point a une distance de 20 cm (dès la
naissance)
 Distinguer les 4 gouts (après une semaine)
 Distinguer l’odeur de la mère et les odeurs familières (après une semaine)
 Suivre des yeux un objet (après quelques semaine)

a)      Reconnaissance de la mère ;
Le nouveau ne distingue les personnes grâce à l’ouïe.  De Casper et Fifre ont découvert que le bébé peut
distinguer la voix de sa mère de celle d’une autre femme, mais non celle du père.
A l’âge de 6 mois environ, le bébé est capable d’associer les voix a des visages.
Les nouveau-né, d’une semaine sont capables de reconnaitre leur mère grâce à l’odorat aussi.

b)     Changements dans la stratégie d’observation :


Dès les premiers jours, le bébé observe le monde qui l’entoure mais bien sûr, pas d’une façon très
habile.
Jusqu’à ce qu’il rencontre le contraste (lumière/obscurité), le bébé alors explore l’objet en suivant son
contour.
A l’âge de 2 mois, la stratégie du bébé, ne consiste plus à trouver l’objet, mais à l’identifier. Il observe un
objet sous tous les angles au lieu de s’en tenir aux contour.

c)      Perception et profondeur :
La capacité de percevoir la distance des objets s’acquiert lentement durant les premières années. C’est
une habileté complexe qui exige que l’enfant intègre les informations visuelles des deux yeux en même
temps. Ce sont les mouvements du bébé qui lui procurent les informations sur la distance et la
profondeur au fur et à mesure qu’il s’éloigne au se rapproche des objets. La perception de la
profondeur s’améliore donc en même temps que les habiletés motrices. Les résultats des recherches
semblent démontrer que le bébé acquiert la perception plus tôt que la profondeur.
Développement du langage :
L’apprentissage du langage constitue un développement cognitif majeur chez l’enfant. Il permet à la
pensée de prendre son envol. La plupart d’entre nous pensent que le terme « langage » fait référence a
l’apprentissage des premiers mots du bébé. Toutefois, toutes sortes de développements importants
précèdent l’apparition des premiers mots du bébé.

a) Perception des sons articulés


Un bébé ne peut apprendre à parler avant de pouvoir distinguer les sons.

Dès l’âge de 1 mois, l’enfant peut distinguer des syllabes comme pa et ba. Vers l’âge de 6 mois, il peut
reconnaitre des mots de 2 syllabes comme bada et il peut même reconnaitre une syllabe à l’intérieur
d’un ensemble de syllabes comme tibati et kobako…

De plus, il semblerait que le timbre de la voix qui produit le son ne fasse aucune différence. A 2 ou 3
mois, les bébés réagissent de la même manière aux sons, qu’ils soient prononcés par la voix d’un
homme, d’une femme, d’un adulte ou d’un enfant.

b) Phase prélinguistique : premiers sons et premiers gestes

Le bébé aborde l’étape de la production des premiers sons afin de communiquer une information. Il
passe de l’émission automatique de sons, comme les pleurs, à une émission intentionnelle de sons.

- Répertoire des sons produits : De la naissance jusqu’à environ 1 mois, les seuls sons émis par le
nouveau-né sont les pleurs. Puis il commence à émettre de nouveaux sons, comme des
pleurnichements, des gazouillements et des soupirs.

Ce répertoire s’étend jusqu’à l’âge de 1 ou 2 mois, lorsque l’enfant commence à rire et à


articuler des sons de voyelles comme eueueu  ; on appelle ce phénomène gazouillement. Ces
sons semblent être associés à des moments agréables pour le nourrisson. Leur tonalité peut
varier considérablement allant du son aigu au son grave.

Les sons de consonnes ne sont produits que vers l’âge de 6 ou 7 mois. Le nourrisson combine
souvent le son d’une consonne avec celui d’une voyelle pour prononcer quelque chose qui
ressemble à une syllabe. Les bébés de cet âge semblent commencer à jouer avec les sons en
répétant sans arrêt des syllabes comme babababa et dededede. Cette nouvelle gamme de son,
appelée babillage, représente la moitié des sons émis (autre que les pleurs) par des enfants âgés
de 6 à 12 mois.

Le babillage constitue une phase essentielle de la préparation au langage parlé. Les enfants qui
babillent acquièrent progressivement ce que les linguistes appellent « un modèle
d’intonation » de la langue qu’ils entendent parler autour d’eux.
- Restriction du babillage au son entendus  : lorsqu’ils commencent à babiller, les enfants
émettent généralement toutes sortes de sons, y compris des sons qui n’appartiennent pas a la
langue parlée. Cependant, vers l’âge de 9 ou 10 mois, leur répertoire de sons commence
progressivement à se restreindre aux sons qu’ils entendent, et ils cessent d’émettre des sons
qu’ils n’entendent pas.

- Langage gestuel : le processus de développement connexe comprend également une forme de


langage gestuel qui se développe vers 9 ou 10 mois. A cet âge, les bébés commencent à
demander ce qu’ils veulent par des gestes ou une combinaison de gestes et de sons. Ainsi, un
bébé de 10 mois qui veut visiblement que vous lui donniez son jouet préféré, peut s’étirer pour
atteindre l’objet en ouvrant et refermant la main, tout en émettant des sons plaintifs ou
déchirant. Cette attitude est très explicite. A peu près à cet âge, les bébés apprennent des gestes
comme faire au revoir ou taper des mains.

Il est intéressant de noter que les enfants commencent également à comprendre également le
sens de certains mots (langage réceptif), vers 9 ou 10 mois. Puisque les enfants de 9 à 13 mois
parlent peu, et n’emploient presque pas de mots, le langage réceptif apparait avant le langage
expressif.

c) Phases linguistique : premiers mots

C’est pendant la période du babillage, en général entre 12 et 13 mois, qu’apparaissent les


premiers mots.
NB : Selon la définition des linguistes, un mot est un son ou un groupe de sons utilisés de façon
constante pour faire référence à une chose, a une action… il peut s’agir de n’importe quel son,
et il peut ne pas correspondre aux mots utilisés par les adultes.

Souvent, un enfant n’utilise ses premiers mots que dans une ou deux situations particulières et
en présence de plusieurs signaux. EX : l’enfant dira « pitou » ou « woufwouf » seulement
lorsqu’on lui demande : « qu’est-ce que c’est » ou « que fait le chien ? ». En général, le début de
l’apprentissage des mots s’effectue très lentement et nécessite de nombreuse répétitions pour
chaque mot.

Au début de cette phase initiale, les enfants combinent souvent un mot avec un geste afin de
créer « un message de 2 mots », bien avant qu’ils utilisent véritablement deux mots dans leurs
phrases. Ex : l’enfant pointe en direction du soulier de son père et dit « soulier », comme s’il
voulait dire « le soulier de papa »
Les linguistes nomment « holophrases » ces combinaisons de gestes et de mots qui sont
communes entre 12 et 18 mois.
- Explosion du vocabulaire : entre 16 et 24 mois, la plupart des enfants connaissent une
accélération soudaine de cette capacité d’acquérir de nouveaux mots, comme s’ils
comprenaient soudain la base symbolique du langage, à savoir que les choses portent un nom.
Au cours de cette nouvelle phase, l’acquisition des mots ne semble nécessiter que peu de
répétitions ; les enfants sont capables de généraliser et ils appliquent alors les mots qu’ils
viennent d’apprendre à des situations de plus en plus nombreuses. Chez la plupart des enfants,
cette augmentation de soudaine de vocabulaire n’est pas un processus régulier et graduel, mais
il semble se produire une explosion au moment où l’enfant atteint le seuil de 50 mots.

Katherine Nelson a noté que les enfants présentent des différences quant au style de langage
qu’ils utilisent. Par exemple certains enfants utilisent le style référentiel dans lequel le langage
sert principalement à étiqueter ou nommer les objets, alors que d’autres enfants utilisent le
style expressif dans lequel le langage sert prioritairement à exprimer des émotions, des
sentiments, des besoins…. Le style utilisé par l’enfant reflète en partie des valeurs culturelles.

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