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Théorème. Si les deux conditions suivantes sont réunies :
– Pn0 est vraie
– Pour tout n ≥ n0 , si Pn est vraie , alors Pn+1 est vraie
Alors on peut conclure que la propriété Pn est vraie pour tout n ≥ n0
On en déduit une formule pour la somme des entiers de 0 à n .
Propriété. Soit n un entier naturel et S = 0 + . . . + n la somme de tous
n(n + 1)
les entiers compris entre 0 et n. On a le résultat suivant : S =
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On en déduit également une formule pour la somme des puissances d’un
nombre réel .
Propriété. Soit n un entier naturel , q un nombre réel et S = 1 + q +
. . .+q n la somme de toutes les puissances de q dont l’exposant est compris
entre 0 et n. On a le résultat suivant :
1 − q n+1 q n+1 − 1
= si q 6= 1
1−q
q−1
S=
n+1 si q = 1
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Remarque. On calcule la raison d’une suite arithmétique dont on connaı̂t
u n − u n0
deux termes de rangs différents par la formule : r =
n − n0
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formule suivante :
1 − qN
un0 · 1 − q si q 6= 1
S=
u ·N
n0 si q=1
4 Variations
4.1 Généralités
Définition. Une suite est « croissante » lorsque pour tout n ≥ n0 on a :
un ≤ un+1
.
Remarque. Pour montrer qu’une suite n’est pas croissante, il faut montrer
qu’il existe un rang particulier n1 pour lequel on vérifie un1 > un1 +1 .
Définition. Une suite est « décroissante » lorsque pour tout n ≥ n0 on
a:
un ≥ un+1
.
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Remarque. Pour montrer qu’une suite n’est pas décroissante, il faut mon-
trer qu’il existe un rang particulier n1 pour lequel on vérifie un1 < un1 +1 .
Définition. Une suite est « monotone » lorsqu’elle est croissante ou
décroissante.
4.2 Méthodes
Il y a principalement quatre méthodes pour étudier les variations d’une
suite.
Étude des variations d’une fonction. Uniquement dans le cas où la suite
est définie comme une fonction du rang, c’est-à-dire où l’on a un = f (n),
on peut étudier les variations de f sur l’intervalle [0, +∞[ : les variations
de la suite sont identiques à celles de la fonction.
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5 Limites
Dans cette section, tous les résultats énoncés sont admis.
Limite infinie.
Définition. La suite (un ) tend vers +∞ lorsque pour tout réel K il existe
un rang n1 à partir duquel on a un > K.
Remarque. Il est équivalent de dire que les termes de la suite « sont plus
grands que tout réel à partir d’un certain rang ».
Définition. La suite (un ) tend vers −∞ lorsque pour tout réel K il existe
un rang n1 à partir duquel on a un < K.
Remarque. Il est équivalent de dire que les termes de la suite « sont plus
petits que tout réel à partir d’un certain rang ».
Limite réelle
Définition. La suite (un ) tend vers 0 lorsque pour tout réel e > 0 il
existe un rang n1 à partir duquel on a |un | < e.
Définition. La suite (un ) tend vers le réel l lorsque pour tout réel e > 0
il existe un rang n1 à partir duquel on a |un − l| < e.
Remarque. Il est équivalent de dire que la distance des termes de la suite
au réel l « est plus petite que tout réel strictement positif à partir d’un
certain rang ».
Convergence et divergence
Définition.
Une suite est « convergente » lorsqu’elle admet une limite réelle.
Une suite est « divergente » dans le cas contraire, c’est-à-dire lorsque
– ou bien elle admet une limite égale à +∞ ou à −∞
– ou bien elle n’admet pas de limite
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5.2 Limites et opérations
Dans les tableaux qui suivent les nombres ` et `0 sont deux nombres réels.
Lorsque le résultat est noté ? ? ? , cela signifie qu’il est « indéterminé »
, c’est-à-dire varie selon la nature des suites utilisées.
Si lim un = ` ` ` +∞ −∞ +∞
et lim vn = `0 +∞ −∞ +∞ −∞ −∞
Alors lim un + vn = ` + `0 +∞ −∞ +∞ −∞ ? ? ?
Si lim un = ` ` 6= 0 ±∞ 0
et lim vn = `0 ±∞ ±∞ ±∞
Alors lim un · vn = ` · `0 ±∞ ±∞ ? ? ?
Lorsque le résultat est ±∞ , le signe est déterminé par la règle des signes
.
Si lim un = ` 6= 0 ±∞ 0 0+ 0−
1 1
Alors lim = 0 ? ? ? +∞ −∞
un `
Par définition lim un = 0+ signifie : lim un = 0 et la suite est strictement
positive à partir d’un certain rang.
De même, lim un = 0− signifie : lim un = 0 et la suite est strictement
négative à partir d’un certain rang.
un 1
Quotient de deux suites. On détermine la limite de = un · par
vn vn
application successive des théorèmes sur l’inverse d’une suite et sur le
produit de deux suites.
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Cas d’indétermination. C’est le plus important à mémoriser :
1 ∞ 0
∞−∞ 0·∞
0 ∞ 0
5.3 Suite obtenue par composition d’une suite puis d’une fonc-
tion
Propriété. On considère la suite vn = f (un ) où f désigne une fonction
numérique réelle. Si on connaı̂t lim un = α et si on connaı̂t lim f (x) = β
x→α
, alors on a : lim vn = β.
Remarque. Dans cet énoncé, les symboles α et β désignent un réel ou
+∞ ou −∞.
Propriété. On considère deux suites (un ) et (vn ) toutes les deux conver-
gentes respectivement vers les réels ` et `0 . Si à partir d’un certain rang,
on a : un ≤ vn , alors on a :
` ≤ `0
Remarque. On dit qu’on peut « passer à la limite » dans l’inégalité un ≤
vn
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Remarque. On dit aussi que si une suite est majorée par une suite qui
tend vers −∞ , alors elle tend elle-même vers −∞.
Propriété. Si à partir d’un certain rang, on a : un ≤ vn ≤ wn et si
lim un = lim wn = ` où ` est un réel, alors on a :
lim vn = `
Remarque. Ce résultat est appelé « théorème des gendarmes ». On dit
aussi que si une suite est encadrée par deux suites qui tendent vers le
même nombre réel, alors elle tend elle-même vers ce réel.
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2. (vn ) est décroissante
3. lim vn − un = 0
Théorème. Si deux suites sont adjacentes, alors elles convergent vers le
même nombre réel.
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