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Résumé du cours sur les suites.

1 Suites numériques réelles et principe de récurrence


1.1 Les deux façons de définir une suite numérique réelle
Définition. On note n0 un entier naturel (en général n0 = 0 ou n0 = 1)
.
Une suite numérique réelle est une application qui associe à tout entier
naturel n ≥ n0 un nombre réel qui est noté un .
Ce nombre est « le terme de la suite de rang n » et la suite est donc
définie « à partir du rang n0 ».

On peut définir une suite de deux façons complètement différentes :


– Soit on a un moyen de calculer la valeur de un connaissant le rang n : la
suite est donc définie par une fonction f du rang et on note un = f (n) .
Ex : un = 2n
– Soit on connaı̂t la valeur initiale de la suite un0 et on sait calculer la
valeur de la suite au rang n + 1 connaissant sa valeur au rang n :
un+1 = f (un ) .
Ex : u0 = 0 et un+1 = un + 2
Les deux exemples définissent la même suite qui n’est autre que la suite
des entiers naturels multiples de 2 .
Dans le premier cas la suite est définie par une fonction (sous-entendu :
du rang) et dans le second, elle est définie par une formule de récurrence

On commence par une propriété utile pour compter le nombre de termes


dans une somme.
Propriété. Soit a ≤ b deux entiers naturels. Le nombre d’entiers n com-
pris entre a et b est égal à b − a + 1 .
Ex : entre les entiers 15 et 20 (bornes comprises) on a exactement 6
entiers.

1.2 Le principe de récurrence


On considère une propriété qui dépend d’un entier naturel n : pour chaque
n , la propriété Pn est vraie ou fausse.

1
Théorème. Si les deux conditions suivantes sont réunies :
– Pn0 est vraie
– Pour tout n ≥ n0 , si Pn est vraie , alors Pn+1 est vraie
Alors on peut conclure que la propriété Pn est vraie pour tout n ≥ n0
On en déduit une formule pour la somme des entiers de 0 à n .
Propriété. Soit n un entier naturel et S = 0 + . . . + n la somme de tous
n(n + 1)
les entiers compris entre 0 et n. On a le résultat suivant : S =
2
On en déduit également une formule pour la somme des puissances d’un
nombre réel .
Propriété. Soit n un entier naturel , q un nombre réel et S = 1 + q +
. . .+q n la somme de toutes les puissances de q dont l’exposant est compris
entre 0 et n. On a le résultat suivant :
1 − q n+1 q n+1 − 1
= si q 6= 1


 1−q

q−1
S=



 n+1 si q = 1

2 Rappels de première : suites arithmétiques et suites


géométriques
2.1 Suites arithmétiques
Définition. Une suite (un ) définie à partir du rang n0 est arithmétique
lorsque pour tout entier naturel n ≥ n0 on a : un+1 = un + r où le
nombre r est une constante réelle appelée « raison » de la suite.
Remarque. Montrer qu’une suite est arithmétique revient donc à montrer
que la différence un+1 − un est constante.

Calcul d’un terme en fonction de son rang.

Propriété. Étant donnée une suite arithmétique de raison r définie à


partir du rang n0 , pour tout entier n ≥ n0 , on peut calculer le terme de
rang n par la formule suivante :
un = un0 + (n − n0 ) · r

2
Remarque. On calcule la raison d’une suite arithmétique dont on connaı̂t
u n − u n0
deux termes de rangs différents par la formule : r =
n − n0

Calcul de la somme de termes consécutifs.

Propriété. Étant donnée une suite arithmétique de raison r définie à


partir du rang n0 , on considère la somme de ses termes du rang n0 jusqu’à
un rang n ≥ n0 . Cette somme est notée :
S = un0 + un0 +1 + . . . + un
Le nombre de termes de cette somme est N = n − n0 + 1 et on a la
formule suivante :
u n + un
S=N· 0
2
Remarque. La somme est donc la moyenne du premier et du dernier terme
multipliée par le nombre de termes.

2.2 Suites géométriques


Définition. Une suite (un ) définie à partir du rang n0 est géométrique
lorsque pour tout entier naturel n ≥ n0 on a : un+1 = q · un où le nombre
q est une constante réelle appelée « raison » de la suite.
Remarque. Montrer qu’une suite qui ne s’annule pas est géométrique re-
un+1
vient donc à montrer que le quotient est constant.
un

Calcul d’un terme en fonction de son rang.

Propriété. Étant donnée une suite géométrique de raison q définie à


partir du rang n0 , pour tout entier n ≥ n0 , on peut calculer le terme de
rang n par la formule suivante :
un = un0 · q n−n0

Calcul de la somme de termes consécutifs.

Propriété. Étant donnée une suite géométrique de raison q définie à


partir du rang n0 , on considère la somme de ses termes du rang n0 jusqu’à
un rang n ≥ n0 . Cette somme est notée :
S = un0 + un0 +1 + . . . + un
Le nombre de termes de cette somme est N = n − n0 + 1 et on a la

3
formule suivante :

1 − qN
 un0 · 1 − q si q 6= 1



S=



 u ·N
n0 si q=1

3 Majoration et minoration d’une suite


Définition. Une suite (un )n≥n0 est « majorée par le réel M » lorsque
pour tout n ≥ n0 , on a :
un ≤ M
Remarque. Le réel M est alors appelé un « majorant » de la suite. De
plus, lorsqu’une suite est majorée, elle a une infinité de majorants.
Définition. Une suite (un )n≥n0 est « minorée par le réel m » lorsque
pour tout n ≥ n0 , on a :
un ≥ m
Remarque. Le réel m est alors appelé un « minorant » de la suite. De
plus, lorsqu’une suite est minorée, elle a une infinité de minorants.
Définition. Une suite (un )n≥n0 est « bornée » lorsque elle est à la fois
majorée et minorée.

4 Variations
4.1 Généralités
Définition. Une suite est « croissante » lorsque pour tout n ≥ n0 on a :
un ≤ un+1
.
Remarque. Pour montrer qu’une suite n’est pas croissante, il faut montrer
qu’il existe un rang particulier n1 pour lequel on vérifie un1 > un1 +1 .
Définition. Une suite est « décroissante » lorsque pour tout n ≥ n0 on
a:
un ≥ un+1
.

4
Remarque. Pour montrer qu’une suite n’est pas décroissante, il faut mon-
trer qu’il existe un rang particulier n1 pour lequel on vérifie un1 < un1 +1 .
Définition. Une suite est « monotone » lorsqu’elle est croissante ou
décroissante.

4.2 Méthodes
Il y a principalement quatre méthodes pour étudier les variations d’une
suite.

Étude du signe de la différence de deux termes consécutifs.


Dans tous les cas, on peut calculer la différence un+1 − un et étudier son
signe.
Si cette différence est toujouirs positive, la suite est croissante.
Si cette différence est toujouirs négative, la suite est décroissante.

Comparaison du quotient de deux termes consécutifs et de 1.


Uniquement dans le cas où on sait que tous les termes de la suite sont
un+1
strictement positifs, on peut calculer le quotient et le comparer à
un
1.
Si ce quotient est toujouirs plus grand que 1, la suite est croissante.
Si ce quotient est toujouirs plus petit que 1 , la suite est décroissante.

Étude des variations d’une fonction. Uniquement dans le cas où la suite
est définie comme une fonction du rang, c’est-à-dire où l’on a un = f (n),
on peut étudier les variations de f sur l’intervalle [0, +∞[ : les variations
de la suite sont identiques à celles de la fonction.

Raisonnement par récurrence. Pour montrer qu’une suite définie pour


tout entier naturel est croissante, on peut procéder ainsi :
1. On vérifie u0 ≤ u1
2. On suppose que pour un certain entier n, on a un ≤ un+1 et on
montre que cela implique nécessairement un+1 ≤ un+2
3. On peut alors conclure que la suite est croissante.

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5 Limites
Dans cette section, tous les résultats énoncés sont admis.

5.1 Définition des limites


Une suite peut avoir une limite égale à +∞ ou à −∞ ou à un réel l .
Une suite peut également ne pas avoir de limite.

Limite infinie.

Définition. La suite (un ) tend vers +∞ lorsque pour tout réel K il existe
un rang n1 à partir duquel on a un > K.
Remarque. Il est équivalent de dire que les termes de la suite « sont plus
grands que tout réel à partir d’un certain rang ».
Définition. La suite (un ) tend vers −∞ lorsque pour tout réel K il existe
un rang n1 à partir duquel on a un < K.
Remarque. Il est équivalent de dire que les termes de la suite « sont plus
petits que tout réel à partir d’un certain rang ».

Limite réelle

Définition. La suite (un ) tend vers 0 lorsque pour tout réel e > 0 il
existe un rang n1 à partir duquel on a |un | < e.
Définition. La suite (un ) tend vers le réel l lorsque pour tout réel e > 0
il existe un rang n1 à partir duquel on a |un − l| < e.
Remarque. Il est équivalent de dire que la distance des termes de la suite
au réel l « est plus petite que tout réel strictement positif à partir d’un
certain rang ».

Convergence et divergence

Définition.
Une suite est « convergente » lorsqu’elle admet une limite réelle.
Une suite est « divergente » dans le cas contraire, c’est-à-dire lorsque
– ou bien elle admet une limite égale à +∞ ou à −∞
– ou bien elle n’admet pas de limite

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5.2 Limites et opérations
Dans les tableaux qui suivent les nombres ` et `0 sont deux nombres réels.
Lorsque le résultat est noté ? ? ? , cela signifie qu’il est « indéterminé »
, c’est-à-dire varie selon la nature des suites utilisées.

Somme de deux suites

Si lim un = ` ` ` +∞ −∞ +∞
et lim vn = `0 +∞ −∞ +∞ −∞ −∞
Alors lim un + vn = ` + `0 +∞ −∞ +∞ −∞ ? ? ?

Produit de deux suites

Si lim un = ` ` 6= 0 ±∞ 0
et lim vn = `0 ±∞ ±∞ ±∞
Alors lim un · vn = ` · `0 ±∞ ±∞ ? ? ?
Lorsque le résultat est ±∞ , le signe est déterminé par la règle des signes
.

Inverse d’une suite

Si lim un = ` 6= 0 ±∞ 0 0+ 0−
1 1
Alors lim = 0 ? ? ? +∞ −∞
un `
Par définition lim un = 0+ signifie : lim un = 0 et la suite est strictement
positive à partir d’un certain rang.
De même, lim un = 0− signifie : lim un = 0 et la suite est strictement
négative à partir d’un certain rang.

un 1
Quotient de deux suites. On détermine la limite de = un · par
vn vn
application successive des théorèmes sur l’inverse d’une suite et sur le
produit de deux suites.

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Cas d’indétermination. C’est le plus important à mémoriser :

1 ∞ 0
∞−∞ 0·∞
0 ∞ 0

5.3 Suite obtenue par composition d’une suite puis d’une fonc-
tion
Propriété. On considère la suite vn = f (un ) où f désigne une fonction
numérique réelle. Si on connaı̂t lim un = α et si on connaı̂t lim f (x) = β
x→α
, alors on a : lim vn = β.
Remarque. Dans cet énoncé, les symboles α et β désignent un réel ou
+∞ ou −∞.

5.4 Limites et relation d’ordre


Passage à la limite dans une inégalité.

Propriété. On considère deux suites (un ) et (vn ) toutes les deux conver-
gentes respectivement vers les réels ` et `0 . Si à partir d’un certain rang,
on a : un ≤ vn , alors on a :
` ≤ `0
Remarque. On dit qu’on peut « passer à la limite » dans l’inégalité un ≤
vn

Calcul d’une limite à partir d’inégalités.On ne peut pas appliquer les


théorèmes sur les opérations dans tous les cas, notamment lorsque l’une
des deux suites utilisées n’a pas de limite. Dans cette situation, les
résultats suivants sont souvent utiles.
Propriété. Si à partir d’un certain rang, on a : un ≤ vn et si lim un =
+∞, alors on a :
lim vn = +∞
Remarque. On dit aussi que si une suite est minorée par une suite qui
tend vers +∞ , alors elle tend elle-même vers +∞.
Propriété. Si à partir d’un certain rang, on a : un ≤ vn et si lim vn =
−∞, alors on a :
lim un = −∞

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Remarque. On dit aussi que si une suite est majorée par une suite qui
tend vers −∞ , alors elle tend elle-même vers −∞.
Propriété. Si à partir d’un certain rang, on a : un ≤ vn ≤ wn et si
lim un = lim wn = ` où ` est un réel, alors on a :
lim vn = `
Remarque. Ce résultat est appelé « théorème des gendarmes ». On dit
aussi que si une suite est encadrée par deux suites qui tendent vers le
même nombre réel, alors elle tend elle-même vers ce réel.

6 Exemples de suites convergentes


6.1 Convergence de suites géométriques
Théorème. Soit q un réel différent de 0 et de 1. On a les résultats
suivants :
1. Si q > 1 , alors lim q n = +∞
2. Si −1 < q < 1 , alors lim q n = 0
Remarque. On peut compléter ces résultats par :
• si q = 1 , la suite (q n ) est constante et sa limite est 1
• si q = 0 , la suite (q n ) est constante à partier du rang 1 et sa limite est
0
• si q ≤ −1 , la suite (q n ) n’a pas de limite

6.2 Convergence monotone


Le résultat suivant qui est admis, est très utile pour montrer qu’une suite
est convergente : il ne permet pas cependant de calculer cette limite.
Théorème. Si une suite est croissante et majorée, alors elle est conver-
gente. De même, si une suite est décroissante et minorée, alors elle est
convergente.

6.3 Suites adjacentes


Définition. On considère deux suites (un ) et (vn ) définies à partir du
rang n0 . Elles sont dites « adjacentes » lorsque :
1. (un ) est croissante

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2. (vn ) est décroissante
3. lim vn − un = 0
Théorème. Si deux suites sont adjacentes, alors elles convergent vers le
même nombre réel.

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